• Un logiciel anti-#spam inspire un #vaccin gratuit contre le #SIDA
    http://www.atelier.net/trends/articles/un-logiciel-anti-spam-inspire-un-vaccin-gratuit-contre-sid_427115



    Une équipe de chercheurs en collaboration avec #Microsoft a élaboré une plateforme de #recherche mutualisant le #Big_Data et le #crowdfunding pour accélérer la recherche contre le SIDA.

    Fondé par une équipe de chercheurs des universités de Stanford, Harvard et du MIT et développé par plusieurs entrepreneurs de la #Silicon_Valley, The Immunity Project cherche à rendre accessible à tous […]

    Ça me semble être bien #bullshit ce projet (et surement aussi cet article). #Microsoft qui fait (indirectement, certes) du #crowdfunding, parler de vaccin alors qu’il semble s’agir plutôt d’un traitement curatif, parler de mise à disposition pour 2016, faisabilité scientifique au doigt mouillé… bref, #bullshit selon moi.

  • Mise en données du monde, le déluge numérique, par Kenneth Cukier et Viktor Mayer-Schönberger (juillet 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/CUKIER/49318

    Amitiés, pensées, échanges, déplacements : la plupart des activités humaines donnent désormais lieu à une production massive de #données numérisées. Leur collecte et leur analyse ouvrent des perspectives parfois enthousiasmantes qui aiguisent l’appétit des #entreprises. Mais la mise en données du monde risque aussi de menacer les libertés, comme le montre le tentaculaire programme de #surveillance conduit aux Etats-Unis.

    #big_data

    Tout savoir sans rien connaître
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/HALIMI/49336

  • Quelles sont les idées scientifiques à abandonner ?
    http://www.internetactu.net/2014/01/24/quelles-sont-les-idees-scientifiques-a-abandonner

    Chaque année, la prestigieuse revue en ligne, The Edge, pose à ses digerati une grande question. Cette fois-ci, il s’agissait de déterminer l’idée scientifique à laquelle il faut renoncer. Parmi les 174 réponses, un bon nombre concernait certains aspects des sciences dites “dures”, notamment de la physique. Elles mettaient en cause la validité de la théorie des cordes, la réalité…

    #algorithmie #apprenti_sorcier #big_data #complexité #imaginaire #science

  • Les #biens_communs : un outil politique pour repenser la technologie
    http://www.internetactu.net/2014/01/22/les-biens-communs-un-outil-politique-pour-repenser-la-technologie

    “On a tous tendance à dire que le numérique change nos manières de produire, de nous déplacer, d’imaginer… Mais nous devons rester prudent quand nous convoquons cet imaginaire de la révolution”, estime Valérie Peugeot (@valeriepeugeot), chercheur à Orange Labs, présidente de l’association Vecam, membre du Conseil national du numérique et rapporteuse du remarqué rapport sur l’inclusion numérique, sur la scène…

    #big_data #citelabo #villes2.0

  • Entendu hier au Rendez-vous du groupe Méthodes et Logiciels de la Société française de statistique (SFdS) sur les Données massives (suite de http://seenthis.net/messages/218421)
    http://www.sfds.asso.fr/323-Rendez_vous_SFdS_Methodes_et_Logiciels

    Dans un tout autre genre, la première intervention de Georges Hébrail de EdF R&D

    (transcription reprise de quelques notes perso)

    • Quand EdF a fait le recensement de ses #big_data, parmi les plus gros volumes, on avait la messagerie (600 To)

    • Dans l’avenir, avec les #smart_grids (et donc #Linky), on aura les courbes de consommation de 30 M de clients par pas de 10 minutes, soit environ 120 To/an

    • Dans les objectifs, descendre l’optimisation de la production du niveau national actuel (et donc UNE prévision) à des niveaux locaux. À terme, 1000 voire 10000 courbes de consommation prévues. Enjeu important, notamment pour le photovoltaïque en vue de l’auto-suffisance locale, ex. à un niveau individuel vais-je (je = système de pilotage) disposer d’assez d’énergie dans le temps pour lancer tel équipement.

    • L’organisation des traitements est très différentes selon les choix de stockage : centralisé (et donc super massifs) ou décentralisé (p. ex. sur des zones géographiques).

    • La R&D est très consciente des problèmes de confidentialité et étudie de près des solutions décentralisées, notamment, les algorithmes provenant du P2P tels les algorithmes de type majority voting . L’objectif est de mettre à jour les estimations et les modèles sans connaître les choix individuels. Elle met en place des solutions de clustering de consommation individuelle SANS diffusion des données individuelles (testé pour l’instant sur des simulations)

  • Entendu hier au Rendez-vous du groupe Méthodes et Logiciels de la Société française de statistique (SFdS) sur les Données massives
    http://www.sfds.asso.fr/323-Rendez_vous_SFdS_Methodes_et_Logiciels

    Lors de la dernière intervention, non technique, de Joannès Vermorel de Lokad (voir http://www.lokad.com/presskit)

    (retranscription perso, pas forcément au mot à mot)

    • L’objectif du #Big_data c’est la mécanisation de la réflexion intellectuelle , sortir l’humain de la boucle. En clair, virer des gens.

    • Big , c’est relatif. Aujourd’hui, les vraiment gros jeux de données se trouvent dans la téléphonie mobile et certaines applications Web (Amazon, Google,…) Dans la grande distribution, l’historique des ventes (au niveau des tickets de caisse) tient sans problème sur une clé USB, à condition que le stockage de l’information soit optimisé (ex. la quantité achetée est massivement 1, il est très inefficace d’utiliser les formats d’entier standard). Dans ce ças, ça tient sans problème sur une station à 10 k€, ce qui est beaucoup moins cher que le simple coût de la configuration de Hadoop, le hype du moment.

    • Considérer ses projets en mode fail fast . Si on n’arrive pas rapidement, inutile de s’acharner, arrêter rapidement et passer à autre chose.

    Par ailleurs, pour compléter le portrait de J. Vermorel (voir notice dans le lien ci-dessus), il est enseignant à l’ENS et y tient un rôle d’évangéliste. Cf. son interview par Microsoft…
    Interview de Joannès Vermorel | Microsoft Education
    http://www.microsoft.com/france/education/superieur-et-recherche/enseignant-informatique/interviews/joannes-vermorel.aspx

    Notamment, un certain nombre d’étudiants ont reconnu qu’en tant que « pro-Linux », ils avaient beaucoup de doutes au départ sur la pertinence de ce choix pédagogique, mais qu’au final, ils avaient découvert une profondeur dans les technologies Microsoft qu’ils ne suspectaient absolument pas.

  • Indexer le monde
    http://www.internetactu.net/2014/01/15/indexer-le-monde

    Raphaël Troncy (@rtroncy) est enseignant chercheur à Eurecom à Sofia Antipolis et est surtout membre du W3C, l’organisme de standardisation du web (nous l’avions déjà entendu lors de la seconde édition de la semaine européenne de l’open data). Nos machines ne voient pas les pages web comme nous les voyons, explique-t-il sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel…

    #algorithmie #écriture #big_data #enmi #humanités_numériques #vidéo #web_sémantique

  • La transparence dissuasive au service des libertés
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/02/la-transparence-dissuasive-au-service-des-libertes_4342301_3232.html
    Publié dans Le Monde le 03/01 en regard de la tribune du groupe Marcuse (cf. http://seenthis.net/messages/213121 ), un texte qui justifie la surveillance et le #big_data étatique :

    Un débat fondamental s’est ouvert avec l’affaire Snowden et ses fuites sur l’interception et la collecte des communications numériques : celui de la protection de la vie privée et de la sécurité des citoyens dans nos sociétés connectées.

    Si certains estiment que le droit à la vie privée est une prérogative absolue, force est de constater que c’est un droit déjà très encadré. L’Etat demande à chacun de révéler l’intégralité de ses revenus. Il peut si nécessaire perquisitionner et même placer un prévenu en détention provisoire. S’étonner que l’Etat puisse intercepter des e-mails, c’est oublier qu’il dispose du monopole de la violence.

    Jusque là, on est totalement d’accord sur le constat, qui permet de se gausser (amèrement) des indignés devant leur écran. C’est d’ailleurs l’une des bases de la critique anarchiste de l’Etat, et qui fonde certainement le désintérêt et le silence des anars sur toutes ces questions.

    Depuis 2007, plus de 90 % des informations transmises ou archivées dans le monde le sont sous forme numérique. Si l’on pense que cette technologie est devenue vitale à nos sociétés, alors il est normal que l’Etat s’y impose également. La démonstration de cette nécessité s’établit désormais tous les jours par les tentatives de communication cryptée et anonyme entre groupes mafieux ou terroristes, l’espionnage industriel massif, le risque de cyberattaques ou les progrès de la criminalité informatique.

    L’article finit en apothéose, justifiant la surveillance par la collecte de données en masse, pour le bien évidemment des citoyens. Une simple conservation des logs à des fins de débugage de la société, quoi ;-)

    Mais l’évaluation des menaces nécessitant surveillance va évoluer. Elle intégrera signaux forts et faibles dans un large mélange de données – un cas usuel dans les analyses « big data ». Ces analyses prédictives assistant l’intuition de l’enquêteur devront être constamment évaluées par des autorités de contrôle. Car les institutions de police et de surveillance seront elle-même surveillées.

    A l’historique des connexions des suspects s’ajouteront celles des enquêteurs. De la localisation GPS imposée aux voitures de la police de Boston aux possibilités vidéo des lunettes électroniques d’agents dont les gestes et actions pourront être vérifiés – c’est un immense jeu de données sur l’activité policière qui sera collecté.

    Ces informations pourront être archivées sur la très longue durée, apportant une protection judiciaire supplémentaire au citoyen. Les preuves d’un abus ne pourront jamais disparaître. Une transparence dissuasive naîtra de cet archivage numérique.

  • Misère de notre addiction numérique
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/02/misere-de-notre-addiction-numerique_4342308_3232.html
    Un tribune du groupe Marcuse, parue dans Le Monde du 03/01, sur l’après #Snowden et ses révélations sur la #NSA. Peut-être l’un des textes les plus cohérents que j’aie lu sur la question. via @s_surveillance.

    L’affaire Snowden, du nom de l’ex-consultant pour l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) à l’origine des fuites sur le programme de surveillance électronique, a révélé l’ampleur du contrôle des citoyens du monde entier. Que faire face à ce phénomène ?

    La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet, continue. Après les classes politiques européennes et la presse, ce sont maintenant des écrivains du monde entier qui s’indignent et réclament l’édiction par l’ONU d’une déclaration des droits de l’homme numérique (« Refusons la société de surveillance ! », Le Monde daté 11 décembre). (…)

    Pour tous ceux qui défendent le projet de « société de la connaissance », il n’y a là que des dérives. Les nouvelles technologies restent à leurs yeux un vecteur de libération sans précédent, une panacée économique, politique, sanitaire.

    Les nations démocratiques doivent simplement ériger des garde-fous légaux contre les possibilités de surveillance qui s’offrent aux services de renseignement policier (version pirate : des communautés d’internautes libres doivent s’organiser contre les géants du Net).

    Et surtout :

    Les Etats et les grandes entreprises devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré, mémorisé.

    #peur #Finkielkraut ;-) mais surtout #big_data

    • Les copains d’Oblomoff et de Marcuse m’indiquent qu’il préfère que l’on relaye l’ancienne version de l’article dans laquelle tous les noms apparaissait clairement. Je vous relais leur préférence :

      Misère de notre addiction numérique
      LE MONDE | 02.01.2014 à 17h21 • Mis à jour le 03.01.2014 à 18h35 | Groupe Marcuse

      Comment combattre la tyrannie de la surveillance ? L’affaire Snowden, du nom de l’ex-consultant pour l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) à l’origine des fuites sur le programme de surveillance électronique, a révélé l’ampleur du contrôle
      des citoyens du monde entier. Que faire face à ce phénomène ?

      La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet, continue. Après les classes politiques européennes et la presse, ce sont maintenant des écrivains du monde entier qui s’indignent et réclament l’édiction par l’ONU d’une déclaration des droits de l’homme numérique (« Refusons la société de surveillance ! », Le Monde daté 11 décembre).
      Les opinions publiques, qu’ils appellent à se soulever en défense de ces droits, semblent, elles, largement indifférentes.

      Dans cette affaire, ceux qui ne s’émeuvent point font preuve de plus de cohérence et de mémoire que ceux qui se montrent surpris et choqués. Car pour qui s’intéresse quelque peu au cours suivi par notre société-monde ces dernières décennies, l’ampleur des données aujourd’hui automatiquement à disposition des officines de surveillance politique et d’intelligence économique n’a rien d’étonnant.

      PAS DES RÉVÉLATIONS : UNE MISE À JOUR

      Face à l’ampleur des transformations de la vie quotidienne et du travail, face à la puissance du mouvement d’interconnexion de tous les réseaux de communication, des milliers d’articles de journaux, des dizaines d’ouvrages ont annoncé au fil des ans la situation où nous nous trouvons désormais.

      Pour ne citer que quelques livres très parlants : Tous fichés ! (Louisette Gouverne et Claude-Marie Vadrot, First, 1994), Surveillance électronique planétaire (Duncan Campbell, Allia, 2001), Sous l’oeil des puces (Michel Alberganti, Actes Sud, 2007),
      RFID : la police totale (collectif Pièces et main-d’oeuvre, L’Echappée, 2008), Surveillance globale (Eric Sadin, Climats, 2009).

      C’est dire à quel point les informations qui font régulièrement la « une » des journaux depuis cet été ne sont pas des révélations. Elles sont tout au plus une mise à jour : ça y est, ce n’est plus une projection ou une menace, nous sommes pour de bon dans ce monde-là.

      Un monde où toute une partie des libertés civiles conquises aux siècles passés s’évanouissent de facto dans les réseaux de fibre optique, les ondes émises par les antennes-relais et les serveurs des immenses datacenters. Où le souci de sa vie privée devient, selon le mot du journaliste Jean-Marc Manach, un « problème de vieux con ».

      Où le travail de renseignement de la police et le marketing des entreprises n’ont la plupart du temps pas besoin de se faire à l’insu des gens : avec les réseaux sociaux, on peut savoir sans violer l’intimité de personne qui préfère telle marchandise et pourquoi, qui professe telle opinion, etc.

      IL N’Y A LÀ QUE DES DÉRIVES

      Pour tous ceux qui défendent le projet de « société de la connaissance », il n’y a là que des dérives. Les nouvelles technologies restent à leurs yeux un vecteur de libération sans précédent, une panacée économique, politique, sanitaire.

      Les nations démocratiques doivent simplement ériger des garde-fous légaux contre les possibilités de surveillance qui s’offrent aux services de renseignement policier (version pirate : des communautés d’internautes libres doivent s’organiser contre
      les géants du Net).

      Or, considérer la surveillance comme un aspect négatif mais contingent est absurde.
      Il n’est pas possible, par exemple, d’opposer les avantages des cartes à puce RFID aux possibilités de contrôle à distance qu’elles recèlent, car la technologie de radio-identification repose sur la transmission automatisée de données d’une machine à une autre (de la puce au lecteur, du lecteur à l’ordinateur, etc.). La possibilité
      d’un contrôle instantané en découle directement.

      Plus globalement, à partir du moment où l’ensemble de nos activités sont informatisées, il y a beaucoup plus d’informations sur nous et elles ne peuvent jamais dans leur totalité être effacées, rendues anonymes ou inutilisables – que les logiciels soient libres ou pas.

      De même qu’il est impossible de bâtir une maison en amiante où personne ne serait jamais en contact avec de l’amiante, il est illusoire de penser que l’informatisation de toute la vie sociale pourrait ne pas générer des torrents d’informations sur toutes choses, à toutes fins utiles.

      Les Etats et les grandes entreprises devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré, mémorisé.

      UNE DES FORMES DE DOMINATION POLITIQUE

      Il est temps d’admettre que notre addiction aux écrans et aux réseaux est une des formes de domination politique qui s’exerce sur nous. L’affaire Snowden n’appelle pas des mises au point diplomatiques, des aménagements techniques ou juridiques –
      surtout pas une énième rénovation de la mal nommée Commission informatique et libertés.

      Elle est une mise en cause de notre mode de vie ultra-branché. Plutôt que de nous pousser à interpeller les puissants pour les supplier de ne pas abuser de leur pouvoir, elle devrait nous interpeller sur ce que notre époque entend par culture, amitié, amour ou gratuité.

      L’audace d’Edward Snowden restera vaine si elle ne répand pas l’idée que la nuit politique où nous sommes plongés est vouée à s’épaissir, tant que des aspirations à se détacher de nos machines intelligentes ne souffleront pas sur la société.

      Groupe Marcuse

      Signataires
      Cette tribune a été signée Matthieu Amiech, Aurélien Berlan, Julien Mattern et Nicolas Eyguesier qui sont des auteurs de La Liberté dans le coma. Essai sur l’identification électronique et les moyens de s’y opposer, paru en 2013 sous la signature du groupe Marcuse (Mouvement autonome de réflexion critique à l’usage des
      survivants de l’économie).

    • @bug_in : le mieux serait de publier leur tribune dans un média alternatif sur lequel ils garderaient un minimum de contrôle sur leur texte (d’ailleurs quand tu vois l’article à côté duquel ils ont été publiés, ça fait un peu mal : http://seenthis.net/messages/213141 ).

      Est-ce que tu pourrais leur demander si on peut publier leur texte sur paris-luttes.info ? Ou même s’ils peuvent l’envoyer eux-mêmes c’est encore mieux :)

    • Pas d’accord avec leur argumentaire technique que toute utilisation de l’informatique générant plein de données, l’ultra-surveillance est inévitable. On peut techniquement diminuer la quantité d’informations distribuée et les chercheurs ont plein d’idées pour cela, dont quelques unes sont mises en œuvre (Tor). On ne peut pas arriver au « zéro donnée » mais on peut diminuer le problème. C’est par exemple les travaux au sein du groupe perpass à l’IETF http://www.bortzmeyer.org/ietf-securite-espionnage-bis.html

    • Voila :

      Salut Florian,

      l interet de publier dans Le Monde, c est que ce soit lu par des personnes qui ne pensent pas ca, que ce genre de propos sorte des milieux ou ils sont couramment tenus, que des personnes improbables puissent avoir envie d acheter le livre. Bon, ça cest dans l ideal... Le fait qu ils mettent a cote un texte qui dise l inverse n est pas etonnant et a mon sens, pas grave, ca met meme en valeur ce qu’on dit dans ce cas, je trouve.

      C est une tentative, on n avait jamais fait ca, et on ne va pas se mettre le faire tous les jours quoi qu il arrive.

      Pour le site paris-luttes, je propose de leur envoyer un texte plus long dans quelques jours (je ne l ai pas sous la main, suis en voyage famille ces jours ci), le texte qu on avait ecrit au depart pour cette tribune ; on l a ensuite taille pour donner une chance a son pssage dans un gros quotidien, et par ailleurs ces rigolos en ont chnge le titre sans nous le dire ; donc je te fais passer tres prochainement un texte un peu plus long intitule « informatique ou liberte ? » dont ils pourront dire (ou pas) sur leur ste que c est une version longue de la tribune « Misere de nos addicitions... »

      Ca irait ?

      Merci pour les relais, passages de messages, etc. et a bientot.

      Matthieu

      J’ai répondu qu’évidemment, il n’y avait aucun problème :)

    • Bon. Voici le copier coller du texte librement diffusable. C’est la version longue de la tribune publiée le 3 janvier par le journal Le
      Monde, sous le titre « Misère de notre addiction numérique » (titre qu’ils n’avaient pas choisi). Les signatures individuelles exigées par le quotidien du soir sont supprimées, puisque qu’elles ne leur apparaissaient pas nécessaires de leur point de vue.

      J’ai hébergé le fichier word original (pouah) et un fichier pdf que j’ai crée a partir de lui, ici : https://www.mediafire.com/folder/dz8jwl744ta3t/Marcuse

      Informatique ou liberté ?
      par le groupe MARCUSE

      La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet dernier, continue ces jours-ci. Après les classes politiques européennes et la presse, ce sont maintenant des écrivains du monde entier qui s’indignent et réclament l’édiction par l’ONU d’une déclaration des droits de l’homme numérique (cf. la tribune « Refusons la société de surveillance ! » dans Le Monde du 11 décembre). Les opinions publiques, qu’ils appellent à se soulever en défense de ces droits, semblent, elles, largement indifférentes.
      Dans cette affaire, ceux qui ne s’émeuvent point font sans doute preuve de plus de sagesse et de mémoire que ceux qui se montrent surpris et choqués. Car pour qui s’intéresse quelque peu au cours suivi par notre société-monde ces dernières décennies, l’ampleur des données aujourd’hui automatiquement à disposition des officines de surveillance politique et d’intelligence économique n’a rien d’étonnant. Face à l’ampleur des transformations de la vie quotidienne et du travail, face à la puissance du mouvement d’interconnexion de tous les réseaux de communication modernes, des milliers d’articles de journaux, des dizaines d’ouvrages sont parus au fil des ans pour annoncer la situation où nous nous trouvons désormais. Pour ne citer que quelques titres de livres très parlants : Tous fichés ! (Louisette Gouverne et Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis, 1994), Surveillance électronique planétaire (Duncan Campbell, 2001, à propos du projet Échelon), Sous l’œil des puces. Les RFID et la démocratie (Michel Alberganti, journaliste au Monde, 2007), RFID : la police totale (collectif Pièces et Main d’œuvre, 2008), Surveillance globale (Éric Sadin, 2009), L’œil absolu (Gérard Wajcman, psychanalyste, 2010), La Vie privée en péril. Des citoyens sous contrôle (Alex Türk, sénateur UMP longtemps président de la CNIL, 2011).
      C’est dire à quel point les informations qui font régulièrement la une des journaux depuis cet été ne sont pas des révélations. Elles sont au plus une mise à jour : ça y est, ce n’est plus une projection ou une menace, nous sommes pour de bon dans ce monde-là. Un monde où toute une partie des libertés civiles conquises aux siècles passés s’évanouissent de facto dans les réseaux de fibre optique, les ondes émises par les antennes-relais et les serveurs des immenses datacenters. Un monde où le souci de sa vie privée devient, selon le mot du cyber-journaliste Jean-Marc Manach, un « problème de vieux con ». Un monde où le travail de renseignement de la police et le marketing des entreprises n’ont la plupart du temps pas besoin de se faire à l’insu des gens : avec les « réseaux sociaux », on peut savoir sans violer l’intimité de millions de personnes qui préfère telle marchandise et pourquoi ; voire, quels actes seront commis au nom de telle conviction politique ou religieuse.
      Dans ce monde-là, qui menace le plus notre liberté, de la NSA ou de Facebook ? D’Obama ou d’Amazon ? De François Hollande le chef d’État, qui se porte garant des programmes de surveillance menés par la Direction du Renseignement Intérieur, ou de François Hollande le président du Conseil Général de Corrèze, qui distribuait gratuitement en 2010 des ordinateurs portables à tous les collégiens de son département pour les rendre addicts à la vie.com dès l’âge de 12 ans ? Bien sûr, tout cela va de pair : il n’y a pas de sens à opposer les aspects commerciaux et culturels de l’emprise numérique à ses aspects directement policiers.
      Pourtant, seul le versant policier pose problème de temps à autres, et encore est-ce apparemment aux yeux d’une minorité. A tous les étages de la société, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication sont célébrées depuis leur émergence comme un vecteur de libération sans précédent, une panacée économique, sociale, culturelle et sanitaire : les écrans sont censés éveiller les enfants en soulageant les parents des soins à leur prodiguer ; la numérisation de tous les textes met à disposition de chacun une bibliothèque universitaire (voire universelle) sans sortir de son salon ; les technologies médicales rendent possible d’opérer un malade du cœur à 5 000 kilomètres de l’endroit où il se trouve ; les sites de rencontre permettent de trouver l’amour même quand on est timide, puis de tromper son conjoint dès qu’on s’en est lassé ; la robotique est en passe de créer des automates pour tenir compagnie aux vieux, etc. Il se trouve que dans ce merveilleux monde connecté de toutes parts, à peu près tout va mal mais il serait indélicat de se demander si cela n’a pas directement à voir – si l’informatisation n’est pas d’abord vecteur de chômage, d’abus de pouvoir managérial, de solitude, d’impuissance politique, de perte de mémoire... Et en prime, on s’aperçoit maintenant que les libertés fondamentales qui rendaient l’air des démocraties libérales malgré tout respirable, ces libertés sont en partie liquidées par les traces que nous laissons constamment sur internet, dans les bases de données des opérateurs téléphoniques, dans les lecteurs de puces RFID qui se multiplient dans l’espace public ou encore dans les bornes biométriques (au travail ou à l’aéroport).
      Pour tous ceux qui défendent avec ardeur le projet de « société de la connaissance », il n’y a là que des dérives, un mauvais côté des Nouvelles Technologies contre lequel les nations démocratiques doivent absolument ériger des garde-fous légaux et éthiques (version pirate : contre lequel des communautés d’internautes libres doivent s’auto-organiser). Or, considérer la surveillance comme un aspect négatif mais contingent des NTIC est absurde. Il n’est pas possible, par exemple, d’opposer les prétendus avantages des cartes à puce RFID aux possibilités de contrôle à distance qu’elles recèlent, car la technologie RFID repose sur la transmission automatisée de données d’une machine à une autre (de la puce au lecteur, du lecteur à l’ordinateur, etc.). La possibilité d’un contrôle instantané en découle donc directement. Plus globalement, à partir du moment où l’ensemble de nos activités sont informatisées, il y a beaucoup plus d’informations sur nous et elles ne peuvent jamais dans leur totalité être effacées, rendues anonymes ou inutilisables – que les logiciels soient libres ou pas. De même qu’il est impossible de bâtir une maison en amiante où personne ne serait jamais en contact avec de l’amiante, il est illusoire de penser que l’informatisation de toute la vie sociale pourrait ne pas générer des torrents d’informations sur toutes choses, à toutes fins utiles.
      Les États et les grandes entreprises dont nous sommes étroitement dépendants, matériellement et moralement, devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons actuellement dans une société où tout est enregistré, tracé, mémorisé. De cette vertu surnaturelle il n’est question dans aucun traité de philosophie politique, dans aucun manuel d’économie-gestion. Il est donc temps d’admettre que notre addiction aux écrans et aux réseaux est la forme que prend à notre époque la domination qui s’exerce sur nous. L’affaire Snowden n’appelle pas à notre sens des mises au point diplomatiques, des aménagements techniques ou juridiques – surtout pas une énième rénovation de la mal nommée Commission Informatique et Libertés. Elle est une mise en cause de notre mode de vie ultra branché. Plutôt que de nous pousser à interpeller les puissants pour les supplier de ne pas abuser de leur pouvoir, elle devrait nous interpeller sur ce que notre époque entend par « culture », « amitié », « amour » ou « gratuité ». L’audace d’Edward Snowden restera vaine si elle ne répand pas l’idée que la nuit politique où nous sommes plongés est vouée à s’épaissir, tant que des aspirations à se détacher de nos machines intelligentes ne souffleront pas sur la société.

      Après un premier livre contre la publicité en 2004, le groupe MARCUSE a publié en 2013 La Liberté dans le coma. Essai sur l’identification électronique et les motifs de s’y opposer (éditions La Lenteur).

  • #Big_Data : pourquoi nos #métadonnées sont-elles plus personnelles que nos empreintes #digitales ?
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2013/12/13/big-data-pourquoi-nos-metadonnees-sont-elles-plus-personnelles-que-nos-empreintes-digitales/#xtor=RSS-32280322

    A l’occasion du colloque “la #politique des données personnelles : #Big_Data ou contrôle indiv#iduel ” organisé par l’Institut des systèmes complexes et l’Ecole normale supérieure de Lyon qui se tenait le 21 novembre dernier, Yves-Alexandre de Montjoye (@yvesalexandre) était venu présenter ses travaux, et à travers lui, ceux du MediaLab sur ce sujet (Cf. “D’autres outils et règles pour mieux contrôler les données” ). Yves-Alexandre de Montjoye est doctorant au MIT. Il travaille au […]

  • Oubliez les Big Data, l’avenir est aux Small Data, et Facebook vient de les acheter ! - Quartz
    http://qz.com/135038/forget-big-data-the-future-is-small-data-and-facebook-just-bought-it

    Onavo - http://www.onavo.com - est une startup qui vient d’être rachetée par Facebook. Elle compresse les données pour permettre à nos mobiles de mieux utiliser l’internet... Tags : internetactu internetactu2net fing #mobile #mobilite #compression

  • Mapping the Future with Big Data | World Future Society

    https://www.wfs.org/futurist/2013-issues-futurist/july-august-2013-vol-47-no-4/mapping-future-big-data?goback=%2Egde_1033567_member_5818837104813187074#%21

    By Patrick Tucker
    #sig #gis
    A little-known California company called Esri offers a “Facebook for Maps” that promises to change the way we interact with our environment, predict behavior, and make decisions in the decades ahead.

    The setting is central California’s Yosemite National Park. A hiker, let’s call him Steve Clark, has gone missing on one of the trails. As the head park ranger, your job is to lead a search-and-rescue mission to find him. All you have to go on is the point where he was last seen, your training, and a computer; from this, you have to predict the behavior of a lost hiker. Sunset is approaching, and in some parts of the park the temperature will be below freezing in a matter of hours. What do you do?

    #cartographie #visualisation #big_data #statistiques #données #esri
    #sig #gis

  • Évolution de la fraude et de la corruption en 2014 — Ernst & Young

    EY Names Top Fraud and Corruption Trends for 2014 - EY - United States
    http://www.ey.com/US/en/Newsroom/News-releases/News-EY-names-Top-Fraud-and-Corruption-Trends-for-2014

    EY FIDS Predicts Increased Fraud Risk and Exposure to Cyber-crime, Expansion into Africa and Other Emerging Markets

    Six tendances sont présentées, je retiens la dernière : faire tourner du #big_data en interne pour détecter les problèmes.

    6. The opportunity to leverage “Big Data” in the context of compliance and anti-corruption will allow companies to ask new questions.
    Data analytics, traditionally the domain of marketing and sales, has effectively migrated into the realm of internal audit, compliance, and corporate oversight. Companies now have opportunities to use forensic data analytics for proactive monitoring of business data. Organizations will be able to develop a better understanding of the risks and rewards of forensic data analytics and how these techniques can be used to transform data to help detect potential instances of fraud and implement effective fraud risk mitigation programs.

  • La génomique personnelle dans la tourmente (2/2) : quel avenir ?
    http://www.internetactu.net/2013/12/19/la-genomique-personnelle-dans-la-tourmente-22-quel-avenir

    Que la FDA ait raison ou tort, finalement, un constat s’impose : la génomique personnelle dérange. Certains acteurs économiques peuvent se réjouir de la réaction de l’agence des produits alimentaires et médicamenteux américaine. Au premier rang, du moins selon Fastcompany, les assureurs. Cela peut étonner. Après tout, l’une des principales craintes de nos voisins d’outre-Atlantique n’est-elle pas que leur assureur…

    #big_data #biotechnologies #corps #quantifiedself

  • Le #big_data fait-il l’inverse de ce qu’il promet ?
    http://www.internetactu.net/2013/12/18/le-big-data-fait-il-linverse-de-ce-quil-promet

    “Je vous prie de m’excuser. On va parler de commerce… Cela va nous permettre d’éviter les grands principes et d’en rester à des questions plus triviales”, prévient Daniel Kaplan (@kaplandaniel), délégué général de la Fing, venu parler du contrôle individuel au colloque sur la politique des données personnelles organisé par l’Institut des systèmes complexes et l’Ecole normale supérieure de Lyon…

    #économie #confiance #confiance_numérique #coopération #identités_actives #intelligence_des_données #marketing #midata #vie_privée

    • il doit falloir fumer du gros pour imaginer une expression telle que « relevé bancaire intelligent »

    • Réflexions intéressantes en effet..

      “Dans l’industrie du numérique, quand on parle de confiance, on parle essentiellement de sécurité. Or, la confiance, dans la vie, c’est justement l’inverse : c’est quand on ne prend pas de mesures de sécurité… justement parce que quelque chose d’autre les remplace : une relation de confiance.”

      Il n’y a pas que l’industrie numérique qui est concernée par cette absurdité : c’est tout notre fonctionnement économique qui est concerné.
      D’ailleurs ça m’a toujours fait rire quand j’entends un économiste dire qu’il faut rétablir la confiance des marchés, c’est comme si on décrétait qu’il fallait instaurer la confiance dans la jungle...
      En fait on parle de confiance des investisseurs, il s’agit juste pour eux de confiance en soi, il s’agit pour eux de savoir s’ils sont ou non en situation de pouvoir faire du blé sur ton dos...

      Quand à l’idée de partager l’information, au lieu de l’accumuler à des fins de spéculations, n’est ce pas à l’opposé de la logique capitaliste ?
      Big Data, brevet pharmaceutique, ou minerai d’or, c’est la même chose pour les capitalistes. Ce sont juste de la matière à stocker, à accumuler, à accaparer pour en tirer profit tôt ou tard au dépens des autres. Cela s’appelle la spéculation, et c’est la perversion intrinsèque du capitalisme... Il faudra beaucoup de talent pour que les industriels vous suivent sur ces belles idées de partage :-)

    • Et le Big Data pourrait bien amener cette catastrophique conception du commerce a son paroxysme ! Car que nous disent les 4 lois des Big Data : collectez tout ce que vous pouvez, ne jetez rien, croisez toutes les données tout de suite… “Autant dire que cette conception est problématique sur le fond, la forme et l’objectif poursuivi”. A aucun moment, elle ne cherche à partager l’intelligence avec le consommateur. A aucun moment, elle ne sert à lui parler. “Pire, elle sert même à éviter de lui parler, à ne plus jamais lui parler”. Que nous importe de discuter avec notre client puisque nos données savent tout de lui !

  • #big_data : l’individu au détriment des catégories
    http://www.internetactu.net/2013/12/17/big-data-lindividu-au-detriment-des-categories

    Pour la philosophe Antoinette Rouvroy (@arouvroy) chercheuse au Centre de recherche interdisciplinaire en information, droit et société de l’université de Namur et au Fonds de la recherche scientifique, l’équivalent belge de notre CNRS, les Big Data et la personnalisation algorithmique sont un changement de paradigme. Un changement de paradigme dans notre relation au monde parce qu’ils rendent le monde signifiant,…

    #algorithmie #économie_de_l'attention

  • Travail et travailleurs de la donnée
    http://www.internetactu.net/2013/12/13/travail-et-travailleurs-de-la-donnee

    Comment les chercheurs en sciences sociales doivent-ils utiliser les gisements de données en provenance du web ? Transforment-ils si en profondeur la méthode scientifique ? Comment en extraire du sens tout en restant respectueux des données toujours plus personnelles des utilisateurs ?… Telles sont quelques-unes des questions de fond qui se posent aux chercheurs. Avec le lancement de l’enquête sociologique…

    #algorithmie #big_data #confiance #coopération #identités_actives #Participation #réseaux_sociaux #science #vie_privée

  • L’incroyable ascension de Talend
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/12/l-incroyable-ascension-de-talend_4332483_651865.html

    Le héraut français du Big Data compte aujourd’hui plus de 400 salariés dans le monde - dont 120 à Suresnes (Hauts-de-Seine), au siège de Talend, l’endroit où la société héberge ses ingénieurs. « La France est un paradis fiscal pour la recherche et le développement. Avec le crédit d’impôt recherche et le statut Jeune entreprise innovante, les ingénieurs sont trois fois moins chers qu’en Californie. En plus, ils sont très bons », souligne M. Diard

  • Le #P2P, #alternative à la centralisation de nos données ?
    http://www.internetactu.net/2013/12/06/le-p2p-alternative-a-la-centralisation-de-nos-donnees

    François Taïani est professeur à l’Ecole supérieure d’ingénieurs de Rennes et à l’université Rennes I et chercheur à l’Institut de #recherche en informatique et systèmes aléatoires et est un spécialiste des systèmes répartis à grande échelle, c’est-à-dire des systèmes #P2P. Ce n’est pourtant pas ceux-ci qu’il commence à évoquer sur la scène du colloque consacré à “la #politique des données personnelles : #Big_Data ou contrôle indiv#iduel&rdquo ; organisé par l’Institut des systèmes c…

  • #Facebook recrute un spécialiste en intelligence artificielle - Libération
    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2013/12/09/facebook-recrute-un-francais-specialise-en-intelligence-artificiel

    Il s’agit d’un spécialiste en

    "deep learning" », une branche de l’intelligence artificielle (#IA) consistant à simuler le fonctionnement du #cerveau humain pour analyser des données

    Le fait qu’il soit français semble au moins aussi important que le fait que Facebook cherche à

    « apprendre à des machines à extraire des connaissances de masses de données et à en tirer des analyses et des jugements »

    #big_data

  • La génomique personnelle dans la tourmente (1/2) : 23andMe contre l’Amérique
    http://www.internetactu.net/2013/12/10/la-genomique-personnelle-dans-la-tourmente-12-23andme-contre-lamerique

    Alors qu’en France les tests génétiques privés sont prohibés depuis longtemps, la Food and Drug Administration (FDA) de nos cousins d’outre-Atlantique veut à son tour les interdire. Le 22 novembre, elle demandait à la société 23andMe de cesser de vendre ses kits de génomique personnelle à 99$. Cinq jours plus tard, le 27, elle déposait une plainte en Californie contre…

    #big_data #biotechnologies #corps #quantifiedself

  • Evgeny Morozov : « Internet est soumis à la loi du marché »
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/05/internet-est-soumis-a-la-loi-du-marche_3526014_651865.html

    (passer par google pour l’article complet)

    Nos #démocraties sont devenues des systèmes technocratiques dont la première ambition est de régler des problèmes. Une tendance au « #solutionnisme », la recherche de solutions comme seul horizon, traverse la plus grande partie des interventions politiques sur le numérique.

    Nos dirigeants en viennent à réfléchir comme le feraient des consultants. Ils ne pensent plus aux effets à long terme, car leur vision ne dépasse pas la durée de leur mandat. Prenons l’exemple de la collecte de données numériques lancée aux Etats-Unis, justifiée par la guerre contre le terrorisme. Le profil d’une personne est facile à établir grâce aux nouveaux instruments disponibles. Estimer le risque qu’elle représente pour la sécurité se fait aussi rapidement, de même que la désigner comme cible d’une opération. Des résultats peuvent ainsi être affichés dans la guerre à la terreur.

    Mais les causes du terrorisme ne sont pas abordées. Aux Etats-Unis, très peu de gens remarquent que l’usage de drones au Yémen contre les terroristes alimente le cycle de la terreur en créant des apprentis terroristes. Et donc, plutôt que de s’en prendre aux causes structurelles, on s’en tient uniquement aux symptômes. On se contente d’employer les #Big_Data pour neutraliser les personnes qui ne nous aiment pas.

    (...)

    [L]e #Freedom_Agenda a été défini par des gens venus des nouvelles technologies qui avaient participé à l’organisation de la campagne en ligne de Barack Obama et ne connaissaient rien à la politique internationale. Ils excellaient dans l’art de manier des clichés, comme la « diplomatie 2.0 », mais lorsqu’ils ont utilisé Twitter pour encourager les protestataires en Iran, ils ont fait perdre tout crédit à cette entreprise, car elle est apparue comme un outil de propagande américaine, et non plus comme un outil légitime de contestation.

    Trois ans plus tard, alors que les preuves de #cybersurveillance et #cyberattaque américaines s’accumulent, le département d’Etat ne peut plus se prétendre gardien des libertés en ligne. Croire que l’on s’apprêtait à fonder un nouveau pilier de la diplomatie américaine était illusoire. Comment prétendre que l’on va défendre les blogueurs dissidents dans un pays tel que le Yémen, proche allié des Etats-Unis ? Cela dénote une parfaite méconnaissance de la politique internationale, car il y a des intérêts bien plus importants à défendre dans cette région. Les apprentis diplomates ont très vite mis Washington dans l’embarras en alimentant le soupçon d’#hypocrisie qui pèse sur les Etats-Unis.

    (...)

    Personne ne nie que [L]es nouveaux outils numériques disposent d’un potentiel émancipateur. Ils peuvent servir à diffuser une information, documenter la violence policière ou organiser des manifestations. Mais pour le moment, ce potentiel émancipateur est une feuille de vigne masquant une sombre vérité : le secteur ne supporte pas l’intervention de l’Etat, car la Silicon Valley veille jalousement sur ses profits. Or, résumer l’innovation numérique à la poursuite de profits en réduit les capacités d’innovations politiques.

  • Le P2P, alternative à la centralisation de nos données ?
    http://www.internetactu.net/2013/12/06/le-p2p-alternative-a-la-centralisation-de-nos-donnees

    François Taïani est professeur à l’Ecole supérieure d’ingénieurs de Rennes et à l’université Rennes I et chercheur à l’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires et est un spécialiste des systèmes répartis à grande échelle, c’est-à-dire des systèmes P2P. Ce n’est pourtant pas ceux-ci qu’il commence à évoquer sur la scène du colloque consacré à “la politique des données…

    #algorithmie #analyse_des_réseaux #big_data