#big_pharma

  • Jugement du Mediator. « Le conflit d’intérêts reste la norme dans le monde pharmaceutique », s’insurge Irène Frachon
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/jugement-du-mediator-le-conflit-d-interets-reste-la-nor
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/WVM0oflQB8-_CTN7xX6l3WFA2GU/600x400/regions/2022/12/24/63a70fba42fcf_frachon.jpg

    La transparence s’est-elle améliorée depuis votre enquête ?

    Des leçons réglementaires ont été tirées de l’affaire, il y a davantage de transparence, de contrôle d’indépendance des experts de l’Agence nationale de sécurité du médicament et de la Haute autorité de santé. Les conflits d’intérêts existent toujours et restent la norme dans le monde médico-pharmaceutique, mais on peut en avoir connaissance sur la base de données publique Transparences-santé. Les industriels doivent y signaler les avantages qu’ils offrent aux professionnels de santé et aux sociétés savantes. J’ai ainsi vérifié hier, avec consternation, que Servier reste le mécène de l’Académie nationale de médecine !

    #Big_pharma #corruption

  • 21-22 octobre - STOP A69 - Les Soulèvements de la Terre appellent à rejoindre la mobilisation nationale pour bloquer les chantiers en cours

    https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/stop-a69-mobilisation-nationale-pour-bloquer-les-chantiers

    La bataille de l’A69 sera décisive pour les terres du Tarn et pour toutes celles que le bitume menace. Elle appelle une mobilisation massive les 21 et 22 octobre.

    Le 22-23 avril dernier, nous étions des milliers à confluer dans la région Toulousaine pour « Sortie de route », la première mobilisation hexagonale d’ampleur contre l’A69. A l’appel des Soulèvements de la terre, du collectif local « La voie est libre » et de nombreuses organisations, nous avions muré la 4 voies pour marquer notre détermination à empêcher les travaux et enterrer ce projet d’un autre âge.

    Cette autoroute inutile est en passe de ravager irrémédiablement plus de 400 hectares de terres. Malgré les recours juridiques encore en cours d’examen, l’État refuse d’attendre et donne encore et toujours la priorité aux intérêts privés de NGE, Vinci et de Pierre Fabre. Il a décidé de s’asseoir sur l’avis négatif du Conseil pour la Protection de la Nature, sur les 90 % d’avis négatifs sur 6 266 déposés à l’enquête publique environnementale, sur celui plus de 200 scientifiques dont des membres du Giec, et de déclencher les hostilités.

    Depuis plusieurs semaines, les travaux ont ainsi commencés. 120 paysan.nes refusant de partir sont expropriées. Les pelleteuses ravagent terres arables, collines et zones humides. Les machines détruisent le paysage et l’habitat d’une multitude d’espèces animales et végétales. Elles abattent en quelques secondes des arbres centenaires. Mais il est encore temps d’agir ! Il est urgent de confluer de toute la France pour rejoindre et appuyer de toutes nos forces celles et ceux qui – sur place – s’organisent pour stopper immédiatement ces destructions irréversibles

    Sur place la résistance s’organise. Diverses actions de blocage et de désarmement d’engins ont eu lieu ces derniers mois sur les chantiers. Certain·es campent dans les arbres pour ralentir les abattages. D’autres préparent d’arrache-pied la mobilisation des 21 et 22 octobre prochains, dans le cadre d’une suite d’actions de la « déroute des route » au niveau national et à l’appel d’un ensemble de collectifs engagés de longue date dans le combat (lien). D’autres encore font la grève de la faim depuis plusieurs semaines, sont pour ceratines dans une situation physique déjà critique et trois d’entre elle ont annoncé le 4 octobre entrer dans une grève de la soif lundi si les chantiers n’étaient pas suspendus.

    Clément Beaune a récemment annoncé l’abandon imminent de certains projets routiers – sans dire lesquels – tout en maintenant l’un des plus gros : l’A69. Après avoir reçu le 3 octobre des représentant·es de La Voie Est Libre et du GNSA, la présidente de région Carole Delga a affirmé quant à elle qu’il n’ y avait aucune autre alternative que la poursuite des chantiers. Une fois de plus, l’État fonce dans le mur coûte que coûte..

    Mettons leur la pression. La bataille de l’A69 sera décisive pour les terres du Tarn et pour toutes celles que le bitume menace. Elle appelle une mobilisation massive les 21 et 22 octobre. Depuis l’interlude et l’intercomité des Soulèvements de la Terre du 30 septembre, nous avons décidé de la rejoindre et de démarrer ainsi la saison 6 des Soulèvements de la Terre. Ensemble, faisons de ce week-end là le point culminant de la campagne pour « la déroute des routes ».

    Nous le savons, ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de plus de routes, c’est de protéger les terres agricoles, les espaces naturels menacés, et de mettre fin à l’expansion continue du traffic de marchandises. Le bouleversement climatique et l’effondrement de la biodiversité exigent, a minima, un moratoire sur l’ensemble des projets routiers en France et de réfléchir en profondeur à nos besoins réels. Si l’État refuse de nous entendre, nous l’appliquerons nous-mêmes en nous opposant partout physiquement aux chantiers.

    Alors, retrouvons nous tous et toutes dans la région de Castres-Toulouse le 21 et 22 octobre prochain. Ramenez de quoi camper sur place, résister aux travaux, grimper dans les arbres... Imaginons ensemble de multiples stratégies pour défendre les terres en bloquant les travaux. Soyons nombreux·ses et déterminé·es pour leur barrer la route !

    #slt

  • Vu que les États-Uniens ont décidé de perdre du gras, le groupe #Walmart pour compenser sa perte en chiffres d’affaire sur l’alimentation va vendre à ses clients des médicaments coupe-faim.

    Aux Etats-Unis, l’arrivée des traitements coupe-faim bouscule les habitudes d’achat | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/aux-etats-unis-larrivee-des-traitements-coupe-faim-bouscule-les-habitudes-d

    Plus de médicaments, un tout petit peu moins de nourriture. Le géant de la distribution Walmart a fait une découverte intéressante en compilant les données des consommateurs qui passent chaque jour la porte de ses hypermarchés américains.

    https://justpaste.it/bkjgz

    Et comme un malheur arrive rarement seul, les #laboratoires_Servier s’intéressent depuis 2022 aux agonistes du récepteur du glucagon-like-peptide-1 (GLP-1).
    https://servier.com/newsroom/dossiers/diabete-de-type-2-la-maladie-du-mode-de-vie

    #junk_food #big_pharma #diabète

    • Explications médicales :

      Rôle et place des analogues du GLP-1 dans le traitement du diabète de type 2

      Résumé
      Les traitements actuels du diabète de type 2 ne sont pas toujours pleinement satisfaisants car ils n’agissent pas sur la perte de poids ni sur l’amélioration de la fonction des cellules β. Les analogues du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) ou agonistes des récepteurs du GLP-1 constituent une option thérapeutique prometteuse car ils améliorent le contrôle glycémique, diminuent le poids d’environ 2-3 kg/an et offrent l’espoir d’une stabilisation ou d’une amélioration de la fonction des cellules β en favorisant la prolifération et en inhibant l’apoptose des cellules β. Leur utilisation chez les patients insuffisamment contrôlés par la combinaison metformine-sulfonylurée se compare favorablement au traitement d’insuline.

      https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2009/revue-medicale-suisse-206/role-et-place-des-analogues-du-glp-1-dans-le-traitement-du-diabete-de-type-2

    • https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20231014-le-fast-food-la-mode-ou-l-a%C3%A9rien-quand-un-m%C3%A9dicament-ch

      Le fast-food, la mode ou l’aérien : quand un médicament chamboule des poids lourds boursiers

      Le succès de l’Ozempic, un médicament pour traiter le diabète mais détourné à des fins amaigrissantes, fait des victimes en Bourse depuis début octobre. De célèbres marques de snacking ou de restauration rapide sont devenues la cible d’investisseurs qui anticipent déjà un bouleversement des habitudes des consommateurs.

      https://justpaste.it/dcn14

      Faire des « victimes en bourses » c’est très préoccupant. Cet article est un monument de #cynisme.

      #agro-industrie #coupe-faim

    • Mise en garde de l’ANSM :

      Estimation du mésusage pour la spécialité Ozempic
      Les données du système national des données de santé extraites pour la période du 1er octobre 2021 au 30 septembre 2022 montrent qu’environ 600 000 patients ont reçu un médicament de la classe des analogues du GLP-1 dont 215 000 patients la spécialité Ozempic. Parmi ces patients, 2 185 bénéficiaires d’Ozempic peuvent être considérés comme non diabétiques selon les estimations de l’Assurance Maladie. Ainsi, sur la base des seules données de remboursement, le mésusage potentiel pour la spécialité Ozempic est estimé à environ 1%.

      Bien qu’à ce jour, les détournements semblent limités selon les données disponibles, et qu’aucun signal de sécurité n’a été identifié, nous rappelons que :

      Ozempic doit être prescrit uniquement dans le diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, conformément à son autorisation de mise sur le marché (AMM) ;
      Le détournement de ce médicament pour perdre du poids a un impact direct sur sa disponibilité pour les patients diabétiques et peut causer, ou accentuer, des tensions d’approvisionnement les privant de ce traitement essentiel ;
      Ce médicament peut entraîner des effets indésirables potentiellement graves, tels que des troubles gastro-intestinaux, des pancréatites ou des hypoglycémies.

      https://ansm.sante.fr/actualites/ozempic-semaglutide-un-medicament-a-utiliser-uniquement-dans-le-traitemen

      Et mise en garde de l’Agence européenne du médicament :

      Par ailleurs, l’Agence européenne du médicament a débuté l’évaluation du risque d’idées suicidaires et d’automutilation avec les médicaments de la classe des agonistes des récepteurs au GLP-1. En France, les spécialités concernées sont Victoza (liraglutide), Saxenda (liraglutide), Xultophy (liraglutide/insuline dégludec), Ozempic (semaglutide), Byetta (exenatide), Trulicity (dulaglutide).

      https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-statement-ongoing-review-glp-1-receptor-agonists

      #GLP-1_receptor_agonists

  • How a #Big_Pharma Company Stalled a Potentially Lifesaving Vaccine in Pursuit of Bigger #Profits — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/how-big-pharma-company-stalled-tuberculosis-vaccine-to-pursue-bigger-pro

    A vaccine against tuberculosis, the world’s deadliest infectious disease, has never been closer to reality, with the potential to save millions of lives. But its development slowed after its corporate owner focused on more profitable vaccines.

    #surnuméraires #GSK #vaccins #tuberculose

  • Opinion | For the F.D.A., Cold Medicine That Doesn’t Work Is Just the Tip of the Iceberg - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/09/29/opinion/cold-medicine-fda.html

    Nearly two decades ago, several pharmacists started calling into the University of Florida Drug Information and Pharmacy Resource Center hotline with the same query: Does phenylephrine, a common ingredient in cold medicine sold over the counter, actually work?

    One of us, Dr. Hatton, oversaw the call center, which was meant to train pharmacy students on how to respond to questions from health care professionals across the state. It was odd, Dr. Hatton thought, that so many providers in Florida believed the popular decongestant — found in Sudafed PE, some formulations of NyQuil and many other cold and flu treatments — wasn’t working as advertised.

    After searching the literature, he came across a paper published more than a decade earlier by Dr. Hendeles, the co-author of this essay, also at the University of Florida, suggesting that oral phenylephrine was ineffective.

    Our offices were just a short walk apart, and after meeting to discuss our suspicions, we began what has so far been a nearly 20-year collaboration to determine if phenylephrine was effective at the dosage available to consumers over the counter, and later, when we discovered it wasn’t, to petition the Food and Drug Administration to remove it from shelves. This included a Freedom of Information Act request for unpublished data on the drug and multiple studies that confirmed our skepticism.

    Recently, an advisory committee for the F.D.A. unanimously confirmed our findings. The agency must now decide whether products containing the ingredient should be removed from shelves and drug makers should use new formulations. Right now, phenylephrine is in hundreds of products, and Americans spent about $1.8 billion on those remedies last year.

    How can an ineffective drug discovered nearly 100 years ago and marketed since the 1930s still be on the market, despite decades of drug experts like us prodding the F.D.A. to do something? It boggles the mind, and worse than that, this is only the tip of the iceberg. This decongestant is like many drugs on the market that don’t really provide relief.

    Just ask your local pharmacist about over-the-counter drugs he or she suspects don’t work. It’s an open secret among many of us who study pharmaceuticals that several ingredients, including ones found in common treatments like Robitussin, Mucinex and certain cough syrups, probably don’t work as advertised. Some of these ingredients claim to help people cough up mucus or cough less or to help with asthma symptoms, but studies suggest they don’t work at the current F.D.A.-approved doses.

    While there have been legislative efforts to improve the regulation of ineffective drugs on store shelves, much of the process still moves too slowly and has not gone far enough.

    In 1938, Congress passed the Federal Food, Drug and Cosmetic Act, which required that the federal government determine a drug is safe before it could be sold to Americans. More than two decades later, in 1962, breakthrough legislation — the Kefauver-Harris Drug Amendments — required that prescription and over-the-counter drugs must prove to be both safe and effective. As you might imagine, thousands of over-the-counter drugs were on the market before 1962. So the F.D.A. developed a system to review these drugs to make sure they worked, known as the O.T.C. monograph system.
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    The F.D.A. has generally relied on a risk-based approach, which prioritizes determining whether a drug is safe over how well it works. This has led to drug removals in the past. Another decongestant called phenylpropanolamine was removed from the market in the 2000s when it was shown to increase the risk of strokes when taken in high doses in over-the-counter weight loss drugs, for example.

    But these investigations and removals are not happening quickly. One major issue is that many of these drugs were first evaluated with data that doesn’t meet today’s standards. Though we first petitioned the F.D.A. to look into phenylephrine more than 15 years ago, it wasn’t until company-funded studies from Schering-Plough, later acquired by Merck, reported that oral phenylephrine was ineffective that we had definitive evidence.

    The companies deserve credit for publishing the negative results in peer-reviewed journals. But generally speaking, the pharmaceutical industry has no incentive to fund studies proving old ingredients are effective when sales bring in billions of dollars. Schering-Plough/Merck did its studies because it wanted to evaluate the effectiveness of a higher dose of phenylephrine, and the potential to develop an extended-release product.

    This is a problem for the F.D.A. because the agency doesn’t have the resources to do the enormous work of studying, evaluating and removing old and ineffective drugs, despite having the mandate to do so. There have been recent attempts to make this better: The Coronavirus Aid, Relief and Economic Security, or CARES, Act of 2020 included the first major overhaul to the O.T.C. monograph process and provided the drug agency with more resources, including personnel. But so much more funding is needed.

    We need to get through the thicket of old drugs faster. Americans are wasting money on decongestant drugs that may not work. Even more is spent on other over-the-counter medications that are questionable, especially for coughs and colds. Dosages of many of these drugs for children are based on arbitrary age ranges without specific studies to confirm they work and are safe for different age groups. All of this doesn’t even include dietary supplements and homeopathic remedies that don’t require evidence of effectiveness or undergo any F.D.A. review.

    Congress needs to develop a way of better funding the F.D.A. review process. Perhaps a small excise tax could be levied on over-the-counter sales or fees assessed to makers of over-the-counter drugs to fund the F.D.A. review process or to fund studies into drugs that went on the market before 1962. Leaders need to suggest more options. There should also be a way to prioritize which drugs to look at first. The agency should review old drugs for which there are already many complaints about lack of effectiveness in the manner it did recently for phenylephrine.

    Right now, Americans spend billions on drugs that contain ingredients that will not help them. That’s not just a waste of money — it could mean they are delaying appropriate treatment, which can lead to more severe illnesses. This is risky not only for health but also for trust. The public deserves medicines that do what they are advertised to do. And Americans should demand that from their leaders.

    #Médicaments #Evaluation #Big_pharma #Economie_médicament #Santé_publique

  • Opioïdes : La famille Sackler paiera 6 milliards de $ pour éviter des poursuites civiles JTA - Time of israel

    Une décision de la cour d’appel fédérale américaine protège la famille juive propriétaire de Purdue Pharma et permet à l’entreprise d’indemniser les victimes et leurs familles

    La famille Sackler, les milliardaires juifs dont la commercialisation de l’antidouleur OxyContin a alimenté le phénomène de l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis, bénéficiera d’une immunité totale contre Purdue Pharma, leur société, en échange d’allocation de fonds, pouvant aller jusqu’à 6 milliards de dollars, à des programmes de traitement et de prévention de la toxicomanie.

    La décision d’une cour d’appel fédérale mardi d’accorder l’immunité met effectivement fin aux milliers de poursuites civiles qui ont été intentées contre Purdue Pharma en raison des décès dus aux opioïdes.

    Selon le plan approuvé mardi par la deuxième cour d’appel fédérale de New York, les membres de la riche famille Sackler céderaient la propriété de Purdue, basée à Stamford, dans le Connecticut, qui deviendrait une nouvelle société connue sous le nom de Knoa, dont les bénéfices seraient versés à un fonds destiné à prévenir et à traiter les dépendances.


    Illustration : Sur cette photo du 17 août 2018, proches et amis de victimes de l’OxyContin et d’opioïdes déposent des flacons de pilules en signe de protestation devant le siège social de Purdue Pharma, qui appartient à la famille Sackler, à Stamford, dans le Connecticut. (Crédit : AP Photo/Jessica Hill)

    Les membres de la famille contribueraient également à hauteur de 5,5 à 6 milliards de dollars en espèces au fil du temps, soit environ la moitié de ce que le tribunal a estimé être leur fortune collective, dont une grande partie est détenue à l’étranger. Une grande partie de cet argent – au moins 750 millions de dollars – ira aux victimes individuelles de la crise des opioïdes et à leurs survivants. Les paiements devraient s’échelonner entre 3 500 et 48 000 dollars.

    La décision de mardi protège également les membres de la famille Sackler contre les poursuites judiciaires liées aux effets des opioïdes, même s’ils n’ont pas déposé le bilan.


    Des personnes ayant perdu des proches à cause des opioïdes manifestent devant le musée Arthur M. Sackler, à l’université de Harvard, dans le Massachusetts, le 12 avril 2019. (Crédit : AP Photo/Josh Reynolds, Archives)

    Ces protections sont au cœur de l’accord proposé qui mettrait fin aux plaintes déposées par des milliers d’États, de collectivités locales, de gouvernements tribaux amérindiens et d’autres entités. Les membres de la famille Sackler ont clairement indiqué que sans ces protections, ils ne respecteraient pas leur part de l’accord.

    L’accord n’accorde pas aux membres de la famille Sackler l’immunité contre d’éventuelles poursuites pénales.

    « C’est un grand jour pour les victimes, dont certaines ont désespérément besoin d’argent et attendent ce jour depuis longtemps », a déclaré Ed Neiger, un avocat représentant des victimes individuelles.

    Cheryl Juaire, une femme du Massachusetts qui a perdu deux fils à la suite d’overdoses, a déclaré qu’elle ne savait pas à quel montant s’attendre. « Mes enfants sont partis et il n’y a rien que je puisse faire pour les ramener », a-t-elle déclaré, mais elle a ajouté que les fonds aideraient les enfants de ses fils. « Ils auront des appareils dentaires, des lunettes, des choses dont ils ont besoin et qu’ils n’auraient pas pu avoir autrement. »

    Les membres de la famille Sackler et Purdue ont également salué la décision.

    « Les membres de la famille Sackler estiment que la mise en œuvre tant attendue de cette résolution est essentielle pour fournir des ressources substantielles aux personnes et aux communautés dans le besoin », ont déclaré les membres de la famille propriétaire de Purdue dans un communiqué mardi. « Nous sommes heureux de la décision de la Cour de permettre à l’accord d’aller de l’avant et nous attendons avec impatience qu’il prenne effet dès que possible. »


    Des manifestants font un die-in aux abords du tribunal qui est en train de prononcer la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. Illustration (Crédit : Seth Wenig/AP)

    Les fondateurs de Purdue, Arthur, Mortimer et Raymond Sackler, sont les fils d’immigrants juifs de Brooklyn qui ont suivi des études de médecine en Écosse parce que les écoles américaines n’admettaient pas les juifs à l’époque. Mortimer et Raymond ont lancé l’OxyContin en 1996, après qu’Arthur a quitté l’entreprise ; la famille a ensuite gagné des milliards en commercialisant agressivement le médicament pendant plus de deux décennies, alors même que des signes montraient qu’il entraînait les utilisateurs dans la dépendance aux opiacés.

    Les trois frères sont décédés, mais d’autres membres de la famille ont conservé le contrôle de Purdue Pharma et leur fortune, estimée à environ 11 milliards de dollars il y a deux ans.

    Le nom Sackler était régulièrement présent dans les cercles philanthropiques jusqu’à ce que les poursuites contre les opioïdes commencent à s’accumuler en 2019, date à laquelle de nombreuses institutions culturelles ont commencé à refuser les dons de la famille et à retirer leur nom des bâtiments. L’artiste et activiste juive Nan Goldin a été le fer de lance d’un mouvement populaire s’opposant à la famille pendant des années.



    Gabe Ryan, un employé, supprime les lettres formant le nom d’ Arthur M. Sackler à l’entrée du bâtiment de l’école de médecine Tufts à Boston, le 5 décembre 2019 (Crédit : AP Photo/Steven Senne)

    L’un des bénéficiaires notables des Sackler, l’université de Tel Aviv, a résisté aux pressions visant à supprimer le nom Sackler de son école de médecine – bien que l’aile de son école de médecine tournée vers les États-Unis ait discrètement supprimé le nom Sackler de son matériel de marketing l’année dernière.

    Purdue est peut-être l’acteur le plus médiatisé de l’industrie des opioïdes. Mais plusieurs autres fabricants de médicaments, sociétés de distribution et pharmacies ont également été poursuivis par les États et les collectivités locales. Si une poignée d’affaires ont été portées devant les tribunaux, beaucoup sont en cours de règlement.

    La valeur totale des règlements proposés et finalisés au cours des dernières années s’élève à plus de 50 milliards de dollars. Parmi les entreprises qui ont conclu des accords figurent les fabricants de médicaments Johnson & Johnson et Teva, les géants de la distribution AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson, ainsi que les chaînes de pharmacies CVS, Walgreens et Walmart.

    Un seul autre grand règlement de procès concernant les opioïdes prévoyait des paiements pour les victimes.

    Un militant installant des pierres tombales en carton avec les noms des victimes d’overdose d’opioïdes devant le palais de justice où se déroule le procès de la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig/Dossier)


    La majeure partie de l’argent doit être utilisée pour lutter contre la crise des opioïdes, qui a été liée à plus de 500 000 décès aux États-Unis au cours des deux dernières décennies, dont plus de 70 000 par an récemment.

    Ces dernières années, la plupart des décès ont été liés au fentanyl et à d’autres opioïdes synthétiques illicites, et non à des analgésiques délivrés sur ordonnance.

    #Sackler #purdue_pharma #big_pharma #santé #oxycontin #fentanyl #opioïdes #McKinsey #Johnson_&_Johnson #Teva #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #CVS #Walgreens #Walmart #oxycodone #naloxone #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #carfentanil #overdose

    Source https://fr.timesofisrael.com/opioides-la-famille-sackler-paiera-6-mds-de-pour-eviter-des-poursu

  • #Canada : Des pharmaciens versent des millions de dollars pour obtenir des patients Ulysse Bergeron - Le devoir

    Pour mettre la main sur des milliers de clients qui consomment d’onéreux médicaments de spécialité, deux pharmaciens de Laval ont versé des millions de dollars à Innomar, un important gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Financés par des géants de l’industrie pharmaceutique, ces programmes clés en main évoluent en marge des réseaux de santé publics et offrent un service d’accompagnement des patients tout au long de leur thérapie. Cette pratique des pharmaciens pour acquérir cette clientèle lucrative contrevient à leur code de déontologie.


    Daniel Vermette et Marc Chabot sont copropriétaires d’une pharmacie de médicaments de spécialité située sur le boulevard Curé-Labelle, à Laval. M. Vermette détient également une pharmacie, à Québec, avec son autre associé, Jérôme Bergeron.

    En avril 2022, les trois pharmaciens ont plaidé coupable devant l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) pour avoir « obtenu » des patients d’Innomar, un important grossiste en médicaments et gestionnaire de programmes de soutien aux patients (PSP). Cette pratique contrevient au code de déontologie des pharmaciens, qui leur interdit formellement « d’obtenir de la clientèle par l’entremise d’un intermédiaire ».

    Pour leur part, les pharmaciens Vermette et Chabot ont aussi plaidé coupable d’avoir versé en contrepartie à Innomar un pourcentage des revenus générés par la clientèle obtenue. Ils ont « illégalement partagé [leurs] honoraires avec un tiers non-pharmacien », lit-on dans une décision du Conseil de discipline de l’Ordre.

    L’enquête du syndic de l’OPQ s’est échelonnée sur dix ans. Elle a démontré qu’à partir de décembre 2012, en vertu d’une entente, « Innomar dirige les patients inscrits aux différents PSP qu’elle gère vers les deux pharmacies, en échange d’honoraires représentant [environ 2,5 %] du volume brut des ventes des médicaments ».

    Une entente rentable. Entre 12 900 et 17 400 patients participant à un PSP faisaient affaire avec les pharmacies de Laval et de Québec, selon l’enquête de l’OPQ. Les pharmaciens payaient « entre 500 000 $ et 600 000 $ par mois » à une entreprise appartenant à Daniel Vermette lui-même, qui, à son tour, transférait cette somme à Innomar. Plusieurs millions de dollars ont ainsi été payés à Innomar depuis 2012.

    En vertu de cette entente, Innomar envoyait aux pharmacies un courriel sécurisé contenant les informations des patients nouvellement inscrits à ses PSP par des médecins spécialistes : noms, médicaments prescrits et moyens pour les contacter. Et cela, sans le consentement préalable des patients, est-il indiqué dans la décision : « Il revient alors aux pharmacies de Laval ou de Québec de contacter le patient afin d’obtenir ses coordonnées et son consentement pour ensuite exécuter l’ordonnance. »

    Vingt demandes d’enquête provenant soit de pharmaciens communautaires soit de patients insatisfaits d’avoir été contactés et servis par l’une des deux pharmacies pour leurs doses gratuites ont été déposées à l’OPQ au fil des ans. . . . . .

    #santé #médicaments #big_pharma #pharma #industrie_pharmaceutique #médicament #santé_publique #fric #capitalisme

    Source et suite : https://www.ledevoir.com/societe/sante/791057/enquete-des-pharmaciens-versent-des-millions-de-dollars-pour-obtenir-des-p

    • La France n’a plus les moyens de se payer un cancer incurable Florence Pinaud - La Tribune

      Avec des prix dix à vingt fois plus élevés qu’auparavant, les nouveaux anticancéreux soignent peut-être des cancers jusqu’alors incurables, mais ils remettent en question notre politique du médicament. . . . .

      Certains big pharmas annoncent - publiquement ou non - renoncer au marché français pour leurs nouveaux anticancéreux. C’est le cas de Janssen qui en a retiré son Carvykti début avril. La formule d’immunothérapie par cellules CAR-T contre les myélomes multiples (cancer de la moelle osseuse) avait bien été utilisée en France dans le cadre de la procédure dite « d’accès précoce ». Mais lors de l’évaluation des progrès thérapeutiques de médicament (ASMR), la mauvaise note obtenue annonçait au labo qu’il aurait bien du mal à en tirer le prix espéré. Dans la mesure où son Carvykti soigne certains cas incurables avec des résultats parfois exceptionnels, Janssen sait bien que son traitement facturé quelque 500 000 $ aux États-Unis trouvera preneur sur d’autres marchés.

      En France, notre 100 % ou presque remboursé par la Sécu a un prix, celui de la maîtrise des coûts. Le système actuel donne en effet un accès gratuit aux anticancéreux via l’hôpital. Pour le maintenir sans plomber les comptes de l’Assurance maladie, les politiques de santé imposent aux labos des négociations de prix toujours plus longues et complexes faute d’avoir trouvé une autre solution. C’est ainsi que le traitement par immunothérapie Keytruda (Merck MSD), initialement conçu contre le cancer de la vessie, a mis plusieurs années avant d’être accessible chez nous. Son prix revient à 6 000 € par mois de traitement par patient et il est désormais indiqué dans différents autres cancers. . . . . .

      La suite : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/la-france-n-a-plus-les-moyens-de-se-payer-un-cancer-incurable-962063.html

      #France #Cancer #Sécurité_sociale #anticancéreux

  • La pénurie de médicaments viole les droits de l’enfant, dénoncent des pédiatres ats/vic

    Les médicaments pour les enfants et les adolescents manquent un peu partout en Europe. En Suisse, en Allemagne, en Autriche, en France et en Italie, des associations de pédiatres demandent aux ministres de la Santé d’y remédier de manière rapide, durable et fiable.

    Les spécialistes de la santé enfantine ont formulé cette exigence dans une lettre ouverte, a indiqué lundi l’association professionnelle des pédiatres suisses. Il y a quelques années encore, il était inimaginable que des pénuries aiguës mettent en péril l’approvisionnement en antibiotiques, analgésiques, médicaments contre la fièvre, contre l’asthme ou même vaccins.


    Les enfants et les adolescents ont pourtant besoin de peu de médicaments, des médicaments relativement bon marché. Comme ceux-ci ne sont pas forcément interchangeables avec des médicaments pour adultes, les pénuries conduisent à ce que les traitements ne puissent plus être effectués selon les directives thérapeutiques adaptées aux enfants, mettent en garde les médecins.

    « De la responsabilité des décideurs politiques »
    « Nous considérons qu’il est de la responsabilité des décideurs politiques de garantir une production et un approvisionnement suffisants pour constituer des stocks de médicaments importants pour les soins pédiatriques de base en Europe », écrivent-ils encore.

    La Société suisse de pédiatrie (SSP) renvoie en outre à la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant : celui de bénéficier du meilleur état de santé possible y est inscrit. A leurs yeux, la production et le stockage insuffisants des médicaments de base pour les enfants violent donc ce droit.

    Des hausses de prix pour inverser la tendance ?
    En France, au cours des derniers mois, des tensions ont pesé sur les stocks de plusieurs médicaments. Cet hiver, plusieurs antibiotiques, dont l’amoxicilline, largement prescrite aux enfants, étaient ainsi en rupture.

    Début février, le ministre de la Santé avait annoncé un plan visant à prévenir toute future crise. Le gouvernement a notamment annoncé qu’il allait autoriser des hausses de prix pour certains génériques essentiels afin d’inciter les fabricants à poursuivre leur production.

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13986252-la-penurie-de-medicaments-viole-les-droits-de-lenfant-denoncent-des-ped
    #santé #enfants #médicaments #big_pharma #médecine #pharma #sante #médicament #santé_publique #brevets #pédiatres #industrie_pharmaceutique #marges #bénéfices

  • Pénurie des pilules abortives à Lille : les intérêts du patronat menacent le droit à l’IVG
    https://www.revolutionpermanente.fr/Penurie-des-pilules-abortives-a-Lille-les-interets-du-patronat-

    Comme le développe Pauline Londeix : « On a été contactés début mars par plusieurs organisations de terrain sans se concerter entre elles pour dire qu’elles entendaient parler de ruptures de misoprostol. Je suis allée voir sur le site de l’ANSM, qui doit tenir un suivi des tensions et des pénuries de médicaments et il y avait une note du fabriquant depuis septembre, qui disait avoir constaté des impuretés dans sa production et avoir dû l’arrêter. Pourquoi n’y a-t-il qu’un seul producteur ? Parce que c’est sous brevet ! La seule firme qui produit le Misoprostol est Norgine, et cela recoupe tous les soucis structurels de l’industrie du médicament, qui est très concentrée et au moindre problème sur un site de production la production peut s’arrêter ! Et en pratique cela peut remettre en cause le droit à l’avortement pendant des mois et des mois. ». En l’occurrence, la pénurie est causée par le fait qu’un seul site en Europe produit le Misoprostol et que le producteur a constaté une impureté dans ses produits et a donc cessé la production en septembre dernier le temps de résoudre le problème.

    #ivg #big_pharma #médicaments #soin

  • Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
    https://theconversation.com/sante-mentale-et-soins-psychiques-de-lenfant-la-surmedication-depas

    Pour la seule année 2021, la consommation chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de :

    7,5 % pour les antipsychotiques,

    16 % pour les anxiolytiques,

    23 % pour les antidépresseurs,

    224 % pour les hypnotiques.

    Plus largement, l’analyse de la consommation de 59 classes de médicaments psychotropes délivrés sur ordonnance en pharmacie chez les 0-19 ans pour l’ensemble des bénéficiaires du Régime Général montre que, pour chaque année entre 2018 et 2021, la consommation est supérieure à celle de l’année précédente et inférieure à celle l’année suivante. Ce qui suggère une augmentation continue de la consommation pour l’ensemble des médicaments.

    • (Je pense que c’était clair, mais je parlais des enfants qui ont besoin de soutien et parfois oui oui de traitements chimiques. Tu peux stigmatiser Borne autant qu’il te plaira.)

    • @fil : désolé pour ma réaction mais j’avais mal compris.
      Non, il est hors de question de stigmatiser les enfants et ados à qui sont prescrits ces traitements. De même pour leurs familles.
      Je rajouterai que, sur les notices des médicaments de ce type, il y a des mises en garde quant aux effets secondaires possibles sur les patients les plus jeunes (j’ai pris le cas du Zoloft ou sertraline) :

      Suicide/pensées suicidaires/tentatives de suicide ou aggravation clinique

      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter en tout début de rétablissement.

      Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrite, peuvent être également associés à un risque accru de comportement suicidaire. En outre, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

      Les patients présentant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite au cours du traitement. Une méta-analyse d’études cliniques contrôlées versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.

      Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement en début de traitement et lors des changements de dose.

      Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et, si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.

      Population pédiatrique

      La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires en particulier à l’initiation du traitement. La sécurité à long terme relative au développement cognitif, émotionnel, physique et pubertaire des enfants et adolescents âgés de 6 à 16 ans a été évaluée dans une étude observationnelle à long terme pendant 3 ans maximum (voir rubrique 5.1). Quelques cas de retard de croissance et de puberté ont été rapportés après la commercialisation. La pertinence clinique et la causalité ne sont néanmoins pas clairement définies (voir rubrique 5.3 Données de sécurité préclinique correspondantes). Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de croissance et de développement.

      Alors, non seulement, on te dit que la prise de ce type d’anti-dépresseur (inhibiteur non sélectif de la recapture de la sérotonine) peut augmenter le risque de suicide et d’auto-agression mais qu’en plus, il n’est pas certain qu’il agisse de façon significative sur ce symptôme majeur d’un épisode dépressif. Ils font quand même très fort les fabricants et leurs prescripteurs.

  • How a Drug Company Made $114 Billion by Gaming the U.S. Patent System - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/01/28/business/humira-abbvie-monopoly.html

    By Rebecca Robbins

    Jan. 28, 2023

    In 2016, a blockbuster drug called Humira was poised to become a lot less valuable.

    The key patent on the best-selling anti-inflammatory medication, used to treat conditions like arthritis, was expiring at the end of the year. Regulators had blessed a rival version of the drug, and more copycats were close behind. The onset of competition seemed likely to push down the medication’s $50,000-a-year list price.

    Instead, the opposite happened.

    Through its savvy but legal exploitation of the U.S. patent system, Humira’s manufacturer, AbbVie, blocked competitors from entering the market. For the next six years, the drug’s price kept rising. Today, Humira is the most lucrative franchise in pharmaceutical history.

    Next week, the curtain is expected to come down on a monopoly that has generated $114 billion in revenue for AbbVie just since the end of 2016. The knockoff drug that regulators authorized more than six years ago, Amgen’s Amjevita, will come to market in the United States, and as many as nine more Humira competitors will follow this year from pharmaceutical giants including Pfizer. Prices are likely to tumble.

    The reason that it has taken so long to get to this point is a case study in how drug companies artificially prop up prices on their best-selling drugs.

    AbbVie orchestrated the delay by building a formidable wall of intellectual property protection and suing would-be competitors before settling with them to delay their product launches until this year.

    The strategy has been a gold mine for AbbVie, at the expense of patients and taxpayers.

    AbbVie did not invent these patent-prolonging strategies; companies like Bristol Myers Squibb and AstraZeneca have deployed similar tactics to maximize profits on drugs for the treatment of cancer, anxiety and heartburn. But AbbVie’s success with Humira stands out even in an industry adept at manipulating the U.S. intellectual-property regime.

    “Humira is the poster child for many of the biggest concerns with the pharmaceutical industry,” said Rachel Sachs, a drug pricing expert at Washington University in St. Louis. “AbbVie and Humira showed other companies what it was possible to do.”

    Following AbbVie’s footsteps, Amgen has piled up patents for its anti-inflammatory drug Enbrel, delaying a copycat version by an expected 13 years after it won regulatory approval. Merck and its partners have sought 180 patents, by one count, related to its blockbuster cancer drug Keytruda, and the company is working on a new formulation that could extend its monopoly further.

    Humira has earned $208 billion globally since it was first approved in 2002 to ease the symptoms of rheumatoid arthritis. It has since been authorized to treat more autoimmune conditions, including Crohn’s disease and ulcerative colitis. Patients administer it themselves, typically every week or two, injecting it with a pen or syringe. In 2021, sales of Humira accounted for more than a third of AbbVie’s total revenue.

    In 2010, the Affordable Care Act created a pathway for the approval of so-called biosimilars, which are competitors to complex biologic drugs like Humira that are made inside living cells. Unlike generic equivalents of traditional synthetic medications, biosimilars usually are not identical to their branded counterparts and cannot be swapped out by a pharmacist.

    The hope was that biosimilars would drastically drive down the cost of pricey brand-name biologics. That is what has happened in Europe. But it has not worked out that way in the United States.

    Patents are good for 20 years after an application is filed. Because they protect patent holders’ right to profit off their inventions, they are supposed to incentivize the expensive risk-taking that sometimes yields breakthrough innovations. But drug companies have turned patents into weapons to thwart competition.

    AbbVie and its affiliates have applied for 311 patents, of which 165 have been granted, related to Humira, according to the Initiative for Medicines, Access and Knowledge, which tracks drug patents. A vast majority were filed after Humira was on the market.

    Some of Humira’s patents covered innovations that benefited patients, like a formulation of the drug that reduced the pain from injections. But many of them simply elaborated on previous patents.

    For example, an early Humira patent, which expired in 2016, claimed that the drug could treat a condition known as ankylosing spondylitis, a type of arthritis that causes inflammation in the joints, among other diseases. In 2014, AbbVie applied for another patent for a method of treating ankylosing spondylitis with a specific dosing of 40 milligrams of Humira. The application was approved, adding 11 years of patent protection beyond 2016.

    #Big_Pharma #Humira #Brevets #Santé_publique

  • Pluralistic: The public paid for “Moderna’s” vaccine, and now we’re going to pay again (and again and again) (25 Jan 2023) – Pluralistic: Daily links from Cory Doctorow
    https://pluralistic.net/2023/01/25/nationalize-moderna/#herd-immunity

    par Cory Doctorow

    Moderna is quadrupling the cost of covid vaccines, from $26/dose to $110-130. Moderna CEO Stephane Bancel calls the price hike “consistent with the value” of the mRNA vaccines. Moderna’s manufacturing costs are $2.85/dose, for a 4,460% markup on every dose:

    https://arstechnica.com/science/2023/01/moderna-may-match-pfizers-400-price-hike-on-covid-vaccines-report-says

    Now, obviously the manufacturing costs are only part of the cost of making a vaccine: there’s also all the high-risk capital that goes into doing the basic research. Whenever a pharma company like Moderna hikes its prices, we’re reminded that the rewards are commensurate with these risks.

    But the story of the Moderna vaccine isn’t one of a company taking huge gambles with shareholder dollars. It’s the story of the US government giving billions and billions of dollars to a private firm, which will now charge the US government – and the American people – a 4,460% markup on the resulting medicine.

    Writing for The American Prospect, Lily Meyersohn reminds us of the Moderna vaccine’s origin story: the NIH spent $1.4B developing the underlying technology and then the US government bought $8b worth of vaccines at $16/dose, giving Moderna a guaranteed 460% margin on each jab:

    https://prospect.org/health/2023-01-23-moderna-covid-vaccine-price-hike-bernie-sanders

    Moderna clearly does not feel that the billions it received in public funds came with any obligation to serve the public interest. The company falsified its patent applications, omitting the NIH scientists who co-developed the vaccine, claiming sole ownership:

    https://blog.petrieflom.law.harvard.edu/2022/01/06/nih-moderna-mrna-covid-vaccine-patent

    As Meyersohn writes, this omission allows Moderna to block the NIH from licensing the vaccine to foreign manufacturers – including vaccine manufacturers in the global south, home to many powerhouse producers of vaccines:

    https://pluralistic.net/2022/08/24/waivers-for-me-not-for-thee/#vaccine-apartheid

    Moderna claims to have capitulated to the NIH on the patent question, but it’s a lie – even as they were publicly announcing they would drop their bid to exclude NIH scientists from their patent application, they quietly filed for a continuance that would let them renew their exclusive claim later, when the heat has died down:

    https://www.nytimes.com/2021/12/17/us/moderna-patent-nih.html

    This maneuver, combined with Astrazeneca reneging on its promise to open its vaccine – a move engineered by Bill Gates – has deprived billions of the world’s poorest people of access to vaccines. Many of these people were previously blocked from accessing AIDS drugs when the Gates Foundation teamed up to block WTO vaccine waivers:

    https://pluralistic.net/2021/04/13/public-interest-pharma/#gates-foundation

    These immunucompromised, unvaccinated people are at increased risk of contracting covid, and when they do, they are sick for longer, creating more opportunities for viral mutation and new, more virulent variants.

    That was where we stood before Moderna announced its 400% vaccine price-hike. Now, millions of Americans will also be blocked from accessing vaccines, opening the door for rampant, repeated infections, more mutations, and more variants. As Alex Lawson of Social Security Works told Meyersohn, at that price, the US will not be able to achieve herd immunity.

    What will Moderna do with the billions it reaps through price-gouging? It won’t be research. To date, the company has spent >20% of its covid windfall profits on stock buybacks and dividends, manipulating its stock price, with more to come:

    https://www.levernews.com/how-big-pharma-actually-spends-its-massive-profits

    It’s not an outlier. Big Pharma is a machine for commercializing publicly funded research and then laundering the profits with financial engineering. The largest pharma companies each spend more on stock buybacks than research:

    https://www.levernews.com/how-big-pharma-actually-spends-its-massive-profits

    Moderna didn’t have a single successful product for its first decade of operation: it is only a going concern because it got billions in free public research and billions more in public commitments to buy its products at a huge markup.

    It wasn’t always this way. Until the 1990s, pharma companies that commercialized public research were bound to license terms that required “reasonable pricing.” NIH inventions were subject to non-exclusive licensing terms, ensuring a competitive market.

    The NIH could act to stem Moderna’s profiteering. Moderna’s vaccine (like virtually all mRNA vaccines) uses NIH patent 10,960,070 – though Moderna doesn’t license the ’070 patent. The NIH could use the threat of a patent infringement suit to force Moderna to put pandemic resilience and access to vaccines over financial engineering and executive bonuses.

    When it comes to patent enforcement to protect the public interest, the USG has a long history of channeling King Log, letting companies price-gouge with products built on public research.

    https://media.nature.com/original/magazine-assets/d41586-021-03535-x/d41586-021-03535-x.pdf

    The states are stepping in where the feds have failed to act, spinning up their own pharma production capacity to create a “public option” for medicine – think of California’s move to produce insulin and other meds:

    https://prospect.org/health/its-time-for-public-pharma

    Or Massachusetts’s MassBiologics, the “only non-profit, FDA-licensed manufacturer of vaccines” in the USA, which sells its generic tetanus and diptheria vaccines nationwide:

    https://www.umassmed.edu/massbiologics

    The US has a long way to go when it comes to using public production to offer competitive discipline to private pharma. Sweden privatized its pharma in 1970. Cuba got there in 1960, and is a pharma powerhouse:

    https://pluralistic.net/2021/11/28/somos-cuba/#omishambles

    Meyersohn closes her excellent article with a warning and a promise: though public covid vaccines are a long way away, new vaccines for RSV and even cancer are in the pipeline, and without “substantial intervention,” Moderna will be a “harbinger…of crises of inequitable access to come.”

    #Vaccins #Covid #Moderna #Big_Pharma #Brevets

  • Public Citizen sur Twitter :

    This is insane. Moderna is planning to charge $130 for its Covid vaccine.

    It only costs $2.85 to make.

    Taxpayers paid 100% of Moderna’s Covid vaccine development.

    We paid $2,500,000,000.

    This is the people’s vaccine.

    Shame Moderna_tx into changing course.

    https://twitter.com/Public_Citizen/status/1613256958449958913

    Gigantesques #dépenses_de_santé #argent_public au profit du #privé

    #états-unis #leadership

  • #Suisse : Le stock de doses de vaccin anti-Covid de la Confédération ne cesse de croître ats/jfe
    https://www.rts.ch/info/suisse/13681039-le-stock-de-doses-de-vaccin-anticovid-de-la-confederation-ne-cesse-de-c

    Les stocks de vaccins contre le coronavirus ne cessent d’augmenter en Suisse, malgré les appels à se faire injecter des doses de rappel. Actuellement, 13,5 millions de doses sont utilisables et deux millions supplémentaires sont attendues dans les semaines à venir, à condition que l’institut des produits thérapeutiques Swissmedic les autorise.

    En outre, la Suisse s’est engagée à acheter 11,6 millions de doses de vaccin supplémentaires, indique vendredi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), confirmant une information de la NZZ.


    Ces doses sont attendues pour la plupart aux troisième et quatrième trimestres 2023. Une partie provient de l’année dernière, précise l’OFSP. Leur livraison a été reportée à 2023 « afin de toujours disposer du vaccin le plus actuel ».

    Au total, 32,6 millions de doses de vaccin contre le coronavirus ont été livrées jusqu’à présent en Suisse et 16,95 millions ont été injectées jusqu’à mercredi.

    Plusieurs millions de doses éliminées
    Vraisemblablement en raison d’une lassitude croissante de la population envers la vaccination, 2,9 millions de doses ont dû être éliminées à fin 2022 au niveau fédéral, ainsi que 0,5 million dans les cantons.

    A cela s’ajoutent 7,6 millions de doses, propriété de la Confédération, qui étaient stockées dans un entrepôt externe en Belgique, en vue de leur transmission à des pays tiers. Les vaccins qui y étaient stockés ont dû être éliminés à l’automne dernier, une fois la date d’expiration atteinte. L’entrepôt a été fermé. Pour l’heure, 4,2 millions de doses ont pu être transmises à d’autres pays.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Les vaccinés sont bien moins nombreux ! Une fake-news de plus ! Décoder l’éco
    https://www.youtube.com/watch?v=iWVKueq5XMU

    La stratégie mise en place par le gouvernement depuis 2 ans n’a jamais eu pour but de prendre soin des Français, mais de les pousser à la vaccination. Pour arriver à cette fin, des mesures coercitives lourdes ont été mises en place, et l’arsenal statistique a été déployé. Sa plus grande force a été d’invisibiliser les non vaccinés, les faisant passer pour des fous marginaux et insignifiants. Le nouveau rapport des statisticiens du ministère de la Santé https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf lève le voile sur ce mensonge, un des plus insidieux depuis le début de la crise, et qui a servi de socle à l’attirail statistique permettant de surestimer l’efficacité vaccinale.

    Toutes les sources sont dans l’article écrit : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    La stratégie de l’isolement
    Chacun a pu constater au cours des deux années écoulées tous les efforts du gouvernement français (en utilisant nos impôts) pour pousser les citoyens à se faire inoculer les fameux vaccins anti covid-19. Le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale est clair sur la « pression politique, sociale et médiatique » https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_du_cosv_-_28_septembre_-_communication_primo-vaccination mise sur les non-vaccinés pour les faire céder. Toute l’énergie et tous les moyens financiers ont été mis dans des mesures coercitives comme le passe sanitaire, puis vaccinal, ainsi que dans les campagnes de communication, sans dépenser le moindre centime pour renforcer les effectifs de soignants, augmenter les places disponibles dans les établissements de soin, ou financer des études de chercheurs indépendants permettant, par exemple, de suivre des cohortes de vaccinés et de non-vaccinés, afin d’apporter de vraies preuves des gains promis par les fabricants de vaccins.

    Le but des campagnes de publicité et du pass vaccinal n’était pas seulement de forcer les non-vaccinés à céder, mais également de les rendre invisibles. En les interdisant de tous les lieux de sociabilisation, ils ont été cachés de la vue de tous. Être invisible pour les autres est un bannissement. Cela peut être bien plus difficile à supporter que les seules incitations publicitaires. Mais, en plus, cela permet de faire oublier aux vaccinés l’existence des très nombreux non-vaccinés, désormais bannis. Un petit nombre de vaccinés se sont levés contre les interdictions, mais ils furent très peu nombreux. La majorité n’a pas eu à faire d’effort pour éviter de s’indigner. Cependant, pour que cette stratégie fonctionne, il est nécessaire que les vaccinés soient persuadés que les non-vaccinés ne représentent qu’une toute petite fraction de la population. Il faut également que les non-vaccinés se croient trop peu nombreux pour pouvoir organiser une résistance. Cela a été permis, une fois de plus, grâce au ministère de la Santé et à des statistiques bien choisies https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination . C’est également comme cela qu’il a été possible d’interdire de travailler et de laisser sans aucun revenu, tous les personnels des services de santé non-vaccinés. Cela, sans que les syndicats de travailleurs ne lèvent un sourcil, alors qu’il s’agit d’une attaque sans précédent contre le droit de travailler et la liberté de disposer de son corps.

    Un nouveau rapport https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf de la DREES nous montre que, comme pour tout le reste, le gouvernement s’est moqué de nous depuis le début. Même les taux de personnes vaccinées sont faux et calculés uniquement dans le but de servir les desseins du gouvernement : piquer un maximum de Français, à leurs frais.

    Couvrez ce non-vacciné que je ne saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées.
    Le problème est posé dès le début du rapport :
    « Il existe aujourd’hui quatre sources de données publiées en open data par trois institutions différentes sur la couverture vaccinale contre le Covid-19 en France : en rapportant la population vaccinée aux estimations de population de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la part de personnes non-vaccinées au 14 août 2022 serait de 6,5 % chez les 18 ans ou plus selon les chiffres de Santé publique France et 6,6 % selon la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) ; 7,0 % des 20 ans ou plus seraient non vaccinés selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ; enfin, la CNAM estime que 13,9 % de la population des 20 ans ou plus ayant consommé des soins remboursés en France en 2021 serait non vaccinée à la même date. Les trois premières sources donnent ainsi des estimations nationales convergentes au global, même si on constate des écarts plus importants par groupes d’âges. Les profils par âge de la part de personnes non-vaccinées sont par ailleurs très différents entre les trois premières sources et la quatrième. »

    L’estimation de la part de non-vaccinés dans la population des plus de 20 ans varie donc de 6,5 % à 13,9 % selon les sources. Du simple au double finalement. Constater des différences aussi énormes d’une source à l’autre pose, a minima, de sérieuses questions sur la robustesse des chiffres annoncés avec aplomb depuis le début. Dans un cas, les non-vaccinés sont, en effet, marginaux, dans l’autre ils sont aussi nombreux que les votants des principaux partis politiques aux élections présidentielles.

    On ne peut pas directement calculer un taux de non-vaccinés. Aucun système ne recense (heureusement pour le moment) les personnes non-vaccinées. La seule manière est donc d’estimer le taux de personnes vaccinées. Ce qui reste est le taux de non-vaccinés. 

    Il faut donc calculer un taux de personnes vaccinées dans la population. Cela suppose de connaître le nombre de personnes vaccinées et la taille de la population. Ce n’est en fait pas si simple et comporte de nombreux biais.

    Toutes les sources utilisent la base VAC-SI pour connaître le nombre de personnes vaccinées. Les vaccinateurs ont enregistré dans la base VAC-SI toutes leurs vaccinations de façon à se faire payer. La base VAC-SI est également alimentée par l’Assurance Maladie pour relier la vaccination au dossier patient du vacciné.

    . . . . . . .


    Il est extrêmement bizarre de prendre deux sources différentes au numérateur et au dénominateur, surtout lorsqu’elles ne sont pas du tout homogènes entre elles. 
    . . . . . . .
    La suite : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    #Mathématiques #Statistiques #Insee #Assurance_Maladie #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Coronavirus : le patron de Pfizer refuse d’être interrogé au Parlement européen Steven Ferdman - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-patron-de-pfizer-refuse-detre-interroge-au-parlement-europeen-11

    Albert Bourla, le CEO du géant pharmaceutique Pfizer, a une nouvelle fois refusé de se présenter au Parlement européen, où la commission spéciale sur le Covid-19 l’avait invité à venir donner des explications sur les accords passés avec la Commission européenne pour fournir des vaccins aux pays de l’UE.

    L’eurodéputée belge Kathleen Van Brempt (Vooruit), qui préside cette commission spéciale, l’indique lundi. « Je regrette profondément ce refus. L’UE a consacré beaucoup de fonds publics, durant la pandémie, à la production et l’achat de vaccins. Comme co-décideur du budget européen, le parlement a le droit d’avoir une totale transparence sur les modalités de ces dépenses et sur les négociations qui ont précédé », estime-t-elle.

    Les eurodéputés souhaitaient avoir accès à tous les documents relatifs aux négociations ayant précédé les contrats d’achat anticipé de vaccins contre le Covid-19. Ils manquent pour le troisième contrat de Pfizer.

    En octobre, une première audition avait été organisée au Parlement européen avec les directions d’importants producteurs de vaccins comme CureVac, Novavax et GSK. Albert Bourla y était le grand absent, envoyant une collaboratrice à sa place.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination
    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

    • La presse grand public qui nous informe si bien nomme ce scandale : « la corruption du Qatar » au sein de l’UE.
      Mais il faut considérer qu’il s’agit avant tout d’un problème général de corruption au sein de l’Union européenne.

      En rejetant la faute sur le Qatar, l’ue se décharge de ses responsabilités et donne la fausse impression que les problèmes commencent et se terminent avec un seul pays.

      Combien d’autres pays ou de multinationales, peuvent aussi bénéficier d’ »accords de lobbying » similaires avec des personnes occupant des postes de pouvoir politique et d’influence à Bruxelles ?

      L’union européenne, la corruption et c’est son mode de fonctionnement normal.

  • Avec 8 dollars, il crée un compte certifié sur Twitter et fait perdre 16 milliards de dollars aux actions de la compagnie pharmaceutique Eli Lilly (qui se gave en vendant trés trés cher de l’insuline). Ouest France

    Un tweet annonçant que l’insuline était désormais gratuite a lourdement fait baisser le cours de bourse de la société Eli Lilly. Il émanait d’un compte affichant le badge bleu « certifié », qui avait été acheté pour huit dollars (7,70 €). Une imposture rendue possible par un service récemment proposé par Elon Musk, le nouveau patron de Twitter… et aussitôt stoppé.

    Cette « blague » a provoqué un effondrement du cours de l’action en Bourse, faisant fondre la capitalisation boursière du groupe de 16 milliards de dollars, avant le démenti du groupe. Depuis, le cours de l’action est remonté, mais n’a pas atteint son niveau d’avant l’affaire, comme le montre le graphique ci-dessous issu du site Boursorama.

    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjExNjkyM2IzN2MxNmJhYzRiMTM3ZTcxZjI5YmYxMDNmYjE?width=630&foc

    Eli Lilly est l’un des leaders mondiaux de l’insuline, avec Novo Nordisk et Sanofi.

    #twitter #insuline #Eli_Lilly #santé #diabète #insuline #diabète_sucré #médecine #big_pharma #mdr #artivisme #bourse

    Source : https://www.ouest-france.fr/high-tech/twitter/le-tweet-d-un-imposteur-penalise-le-cours-de-bourse-du-groupe-pharmaceu

  • Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures devant la Chambre Disciplinaire de première instance d’Ile de France de l’ordre des médecins (décisions rendues le 21 octobre 2022).

    La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du COVID.

    Son avocat, Me Thomas BENAGES, résume les décisions rendues par la Chambre Disciplinaire :

    Le 13 septembre dernier le Pr Christian Perronne était entendu par la Chambre Disciplinaire de Première Instance d’Ile de France de L’Ordre des Médecins suite à deux plaintes déposées en 2020, par le Conseil National de L’ordre des Médecins (CNOM), et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja.

    Le Conseil National de l’Ordre des Médecins considérait que le Pr Perronne avait violé le code de la santé publique en s’étant exprimé dans la presse nationale, sur les réseaux sociaux, et dans un ouvrage en mettant « gravement en cause des confrères ayant pris en charge un membre de sa famille ou ayant participé à des décisions sanitaires des pouvoirs publics », et d’une manière générale, en n’ayant pas apporté son concours aux actions de santé publique mise en place par le gouvernement. Il lui était par ailleurs reproché d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid.

    Le Dr Nathan Peiffer-Smadja estimait, pour sa part, avoir été attaqué personnellement par le Pr Perronne sur la valeur scientifique de ses publications, au regard des propos tenus par celui-ci dans les médias ainsi que dans le documentaire « Hold-Up ».

    En retour, le Pr Perronne avait déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, celui-ci ayant publié de mai à octobre 2020 14 tweets dans lesquels il exprimait, à l’encontre du Pr Perronne des propos désobligeants, diffamatoires et injurieux.

    Dans le cadre de ces trois procédures, la Chambre Disciplinaire de première instance a donné raison au Pr Perronne, dans des décisions rendues le 21 octobre 2022.

    Tout d’ abord, concernant la procédure intentée par le CNOM, la Chambre Disciplinaire a retenu l’ensemble des moyens de la défense, qui insistaient sur la qualité d’expert du Pr Perronne et le fait qu’il était le mieux à même de s’exprimer et d’apporter la contradiction au gouvernement durant la crise sanitaire.

    La Chambre Disciplinaire en a même conclu que, au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer :

    « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    De plus, selon la Chambre Disciplinaire il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment il aurait eu un discours « antivax ».

    La Chambre Disciplinaire a également considéré que les critiques que le Pr Perronne a exprimées à l’encontre de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran « concernaient ces personnes uniquement en tant qu’autorités sanitaires détenant un poste politique. Ainsi, alors même que ces autorités avaient également la qualité de médecins, le Dr Perronne ne saurait être regardé comme ayant méconnu, par les critiques dirigées à leur encontre, les dispositions précitées du code de la santé publique ».
     
    Concernant les procédures visant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, la Chambre Disciplinaire a considéré que celui-ci, avait tenu à l’encontre du Pr Perronne des propos « de nature gravement anti-confraternelle » , et a prononcé à son encontre une sanction ordinale (Avertissement). 

    En toute logique, la plainte du Dr Nathan Peiffer-Smadja contre le Pr Perronne a été rejetée, la Chambre Disciplinaire considérant que « les propos du Pr Perronne concernant le Dr Nathan Peiffer-Smadja visaient uniquement, et de manière impersonnelle, sa qualité d’auteur d’une étude critiquée ».

    Ainsi, par ces décisions fondamentales la Chambre Disciplinaire est venu réaffirmer la liberté d’expression dont bénéficient les médecins universitaires, lorsque ceux-ci s’expriment de manière impersonnelle, tout en soulignant le rôle prépondérant qu’a tenu le Pr Perronne durant la crise sanitaire en apportant la contradiction au gouvernement et en ayant « une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    En soulignant que le Pr Perronne n’avait jamais eu de discours « antivax » la Chambre Disciplinaire fait taire ceux qui usent de qualificatifs péjoratifs afin de le censurer.

    Par ces décisions la Chambre Disciplinaire a donc reconnu qu’un médecin peut avoir un avis différent de celui exprimé par le gouvernement, et en faire état publiquement.

    Enfin, par ces décisions la Chambre Disciplinaire est tout simplement venue réaffirmer les valeurs de notre démocratie : il est possible de s’exprimer librement sur un sujet d’intérêt général dès lors que l’on ne tient pas de propos désobligeants, diffamatoires ou injurieux.

    Thomas BENAGES
    Avocat Associé

    #pharma #big_pharma #bénéfices #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche#covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #christian_perronne

  • Coronavirus : le régulateur européen approuve l’utilisation de vaccins anti-Covid pour les bébés dès six mois RTBF Belga - Théa Jacquet

    Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation à partir de l’âge de six mois des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna, les premiers sérums anti-Covid à être autorisés pour les moins de cinq ans dans l’UE.

    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en parallèle également recommandé d’autoriser un vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale de SARS-CoV-2.

    L’EMA a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty », de Pfizer, et « l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax » , de Moderna, a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. Les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles, a expliqué l’EMA.

    Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination en trois doses. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Spikevax peut être administré en primo-vaccination en deux doses.

    Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que « les bénéfices de Comirnaty et de Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 4 et 5 ans, respectivement, l’emportent sur les risques » , soulignant que les effets secondaires sont généralement légers ou modérés et améliorés quelques jours après la vaccination.

    Le vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 est quant à lui recommandé pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans ayant déjà eu une primo-vaccination contre le Covid-19. Un vaccin Spikevax adapté ciblant Omicron BA.1 et la souche originale avait été autorisé en septembre.

    Omicron et ses sous-variants ont été dominants tout au long de 2022, prenant rapidement la place des variants précédents Alpha et Delta.

    #bénéfices #risques #bébés de véritables #cinglés #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    Source : https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-regulateur-europeen-approuve-lutilisation-de-vaccins-anti-covid-

    • Enfin une bonne décision de l’#ue, l’#union_européenne !

      L’action des laboratoires pharmaceutiques va permettre aux locataires des Ephad, (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), de ne plus se faire contaminer par leurs petits enfants.

      Enfin, ça, c’est la théorie, parce que ça n’a pas été testé.

      Au fait, les essais cliniques, ils ont été réalisé où ? En Afrique ?

      A lire, RTBF : Non, les essais cliniques du vaccin anti-Covid de Pfizer ne portaient pas sur la transmission du virus  : https://www.rtbf.be/article/non-les-essais-cliniques-du-vaccin-anti-covid-de-pfizer-ne-portaient-pas-sur-la

      #cobayes

    • Labos pharmaceutiques : Merck mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier Levothyrox Suisse - RTS - afp/sjaq
      médicaments, vaccins un marché captif comme un autre

      C’est un nouveau volet dans l’affaire du Levothyrox : la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a été mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le volet pénal du dossier du changement de formule de ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

      « Le président de Merck en France a été entendu » mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. A l’issue de cette audition, « la juge d’instruction a décidé de mettre la société Merck en examen pour tromperie aggravée ».


      Cette décision est liée aux « modalités d’information mises en place au moment de la transition de l’ancienne à la nouvelle formule en 2017 », pour ce médicament prescrit contre l’hypothyroïdie, ajoute l’entreprise. C’est une étape supplémentaire dans le feuilleton judiciaire opposant le laboratoire à de nombreux patients et patientes.

      Nombreux effets secondaires
      Au cœur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée sur le marché français fin mars 2017. Cette nouvelle formule utilise toujours le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, pour rendre sa composition plus stable.

      Or, des malades se sont plaints rapidement de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Au point qu’une pétition pour réclamer le retour de l’ancienne formule avait alors recueilli plus de 170’000 signatures (elle en compte même plus de 300’000 aujourd’hui).

      Une enquête pénale pour tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui avait été ouverte à Marseille en mars 2018, aboutissant à la mise en examen rendue publique mercredi.

      #confiance #tromperie #pharma #big_pharma #effets_indésirables #tromperie #charlatanisme #fric #excipients #effets_secondaires #médicaments

      La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13476407-merck-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-dans-le-dossier-levothyrox.

    • We Were Lied To About Vaccines ADMITS Pfizer!

      Soon after the COVID vaccines were made available to the public, we were told by the likes of Joe Biden, CDC Director Rochelle Walensky and Rachel Maddow that the vaccines prevented infection and stopped transmission. Yet recently, during a recent hearing in front of the European Parliament, Pfizer’s President of International Developed Markets Janine Small admitted that the company never tested the company’s vaccine for transmission. Her excuse? The company had to move at the “speed of science” to get the vaccine to market.

      https://www.youtube.com/watch?v=QeyHfwCshPk

  • La pharma augmente les prix des vaccins anti-covid pour assurer ses marges #Suisse, Le Temps.ch - Ram Etwareea
     
    Si dans certains pays une recrudescence des infections liée au coronavirus est observée, la pandémie recule au niveau mondial. Ce qui pose un défi aux fabricants de vaccins, de traitements et de tests.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le confirme : la pandémie de Covid-19 recule même si l’hémisphère Nord, y compris la Suisse, connaît actuellement une poussée automnale des infections. Face à cette régression, Pfizer, BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou encore Roche sont confrontés à une baisse de leurs ventes de vaccins, traitement et tests. . . . . .

    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/pharma-augmente-prix-vaccins-anticovid-assurer-marges

  • Les dessous de l’odieux business de l’industrie pharmaceutique
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/les-dessous-de-lodieux-business-de-lindustrie-pharmaceutique-kKIhJb1LQr2i

    La santé n’a pas de prix » selon l’adage, mais en réalité, elle a un coût, elle a même un prix, très précis, souvent défini par des multinationales pharmaceutiques qui pensent la santé de tous comme un marché. Elles financent et et commercialisent ce qui…

    #Big_Pharma #Santé
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-les-dessous-de-lodieux-business-de-lindustrie-pha

  • Opioïdes aux Etats-Unis : Walmart, Walgreens et CVS condamnés à verser 650 millions de dollars Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/opioides-aux-etatsunis-walmart-walgreens-cvs-condamnes-verser-650-millions-d

    Les pharmacies de Walmart, Walgreens et CVS ont été condamnées mercredi par un juge fédéral en Ohio, dans le nord des Etats-Unis, à verser 650,6 millions de dollars à deux comtés de cet Etat, Lake et Trumbull, a annoncé le cabinet d’avocats qui a défendu les deux comtés, The Lanier Law Firm.

    Cette somme permettra de « financer des programmes d’éducation et de prévention et de rembourser les agences et organisations pour les frais encourus pour gérer la crise », a-t-il ajouté. Walmart a annoncé dans un communiqué son intention de faire appel, dénonçant un procès « truffé d’erreurs juridiques et factuelles ».

    Les trois géants de la distribution aux Etats-Unis, qui avaient distribué massivement des antidouleurs dans ces deux comtés, avaient été jugés coupables en novembre.

    « Une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises »
    Les avocats des deux comtés dans l’Ohio étaient parvenus à convaincre le jury que la présence massive d’opiacés constituait bien une nuisance publique et que les pharmacies y avaient participé en ignorant pendant des années des signaux d’alarme sur des prescriptions suspectes.

    Les responsables des comtés « voulaient simplement être dédommagés du fardeau d’une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises, la négligence et le manque de responsabilité de ces chaînes pharmaceutiques », a commenté leur avocat, Mark Lanier, cité dans le communiqué.

    Les chaînes de pharmacies estiment que les pharmaciens ne font que respecter des ordonnances légales rédigées par des médecins, qui prescrivent des substances approuvées par les autorités sanitaires. Certaines parties avaient conclu des accords avec les comtés de Lake et Trumbull pour mettre fin aux poursuites en échange de versements financiers. C’est le cas des chaînes de pharmacies Rite Aid et Giant Eagle.

    Des distributeurs jugés responsables pour la première fois
    C’était la première fois que des distributeurs de médicaments, et non pas des producteurs, étaient jugés responsables dans cette crise sanitaire à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis, et qui a donné lieu à une myriade de procédures lancées par des collectivités.

    La condamnation de producteurs d’opiacés sur la base de lois sur les nuisances publiques a cependant connu des revers, en Californie et en Oklahoma. L’été dernier CVS, Walgreens, Rite Aid et Walmart avaient accepté de verser 26 millions de dollars au total à deux comtés de l’Etat de New York.

    Lire aussi : Crise des opioïdes aux Etats-Unis : l’indécent ballet des groupes pharma https://www.letemps.ch/opinions/crise-opioides-aux-etatsunis-lindecent-ballet-groupes-pharma

    #McKinsey #oxycodone #naloxone #opioides #sackler #big_pharma #santé #fentanyl #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #oxycontin #carfentanil #overdose #Walmart #Walgreens #CVS

    • Le groupe Purdue Pharma :
      Selon une enquête du New Yorker, le groupe aurait réalisé près de 35 milliards de dollars de bénéfice grâce au seul OxyContin entre 1996 et 2019.

      Un plan prévoit désormais le versement de 6 milliards de dollars à titre d’indemnisation à plus de 140 000 victimes directes qui avaient porté plainte, ainsi que des collectivités.

  • COVID-19 : l’impact du vaccin sur le cycle menstruel mieux cerné Angie Landry - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1899084/covid19-vaccin-menstruations-etudes-age-ethnicite

    L’âge, l’ethnicité et l’historique de grossesse ou de fausses couches sont parmi les facteurs pouvant influencer la réaction du cycle menstruel au vaccin, conclut une nouvelle étude publiée vendredi dans la revue Science Advances. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abm7201#con1

    Si on savait que le vaccin contre la COVID-19 – comme la plupart des vaccins – pouvait perturber les menstruations des personnes normalement menstruées, de nouvelles observations permettent de constater que les femmes ménopausées ou encore des hommes transgenres sont aussi touchés, notamment par des saignements plus abondants.

    “Je pense qu’il est important de savoir que ces effets peuvent arriver, afin de ne pas avoir peur, de ne pas être sous le choc ou d’être pris au dépourvu”, a déclaré Katharine Lee au quotidien The New York Times, première auteure de l’étude et anthropologue biologique à la faculté de médecine de l’Université Washington, au Missouri.

    La levée de boucliers des personnes avec un utérus https://www.rad.ca/dossier/gyneco/476/vaccins-covid19-menstruations-etudes dès le début des grandes campagnes de vaccination contre la COVID-19, a motivé les chercheurs à mener cette recherche exhaustive.

    À ce jour, il s’agit de la plus vaste étude sur le lien entre le vaccin contre la COVID-19 et le cycle menstruel. Par l’entremise d’un sondage en ligne, des chercheurs de l’Université de l’Illinois et de la Washington University School of Medecine ont colligé les données associées à 39 129 personnes vaccinées.

    Si des biais peuvent être observés – les effets post-vaccin sont “autorapportés” par les répondants – l’étude, menée par une majorité de femmes, souligne que “l’objectif était d’abord de délimiter les expériences vécues par le plus large éventail de personnes possible”. Il s’agit d’ailleurs d’une rare étude où l’échantillon ne se limite pas qu’aux femmes cisgenres.

    Saignements abondants… ou surprenants
    Les recherches qui ont précédé celle récemment parue dans Science Advances se sont surtout penchées sur les effets du vaccin sur la durée des règles, avant et après l’injection d’une dose, plutôt que, par exemple, sur les caractéristiques des saignements menstruels.

    Qui plus est, cette publication met également en évidence les différents groupes de personnes touchées et les changements concrets observés, des paramètres qui étaient absents d’importantes études comme celle publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology https://journals.lww.com/greenjournal/fulltext/9900/association_between_menstrual_cycle_length_and.357.aspx en janvier dernier.

    Les chercheurs démontrent cette fois que les réactions post-vaccin varient énormément selon deux axes : un premier touchant les personnes dites “normalement menstruées” et un deuxième lié aux personnes qui ne le sont normalement pas, comme des femmes ménopausées ou des hommes trans.

    On dénote à cet effet que 42 % des personnes dites normalement menstruées ayant répondu au sondage ont affirmé avoir eu des saignements largement plus abondants qu’à l’habitude après avoir reçu leurs doses de vaccin. Près de 44 % des répondants n’ont toutefois remarqué aucun changement dans le débit de leurs saignements.

    De plus, 71 % des personnes sous contraceptifs réversibles à action prolongée (stérilets, implants contraceptifs, etc.) ont pour leur part eu des saignements plus importants après l’une ou l’autre des injections.

    Quant aux personnes dites “non normalement menstruées”, un retour inopiné des saignements menstruels a été remarqué, que ce soit intermittent ou accru dans 66 % des cas des personnes ménopausées et chez 39 % des répondants trans, qui étaient d’ailleurs sur une prise d’hormones du sexe désiré.

    Plusieurs facteurs sociodémographiques
    Selon Katharine Lee, d’autres facteurs pourraient être liés aux personnes ayant vécu des effets indésirables après leurs vaccins.

    Entre autres, les femmes “plus âgées” et non caucasiennes étaient plus susceptibles de vivre des saignements plus abondants après avoir reçu une dose du vaccin contre la COVID-19.

    Les chercheurs font un constat similaire pour celles ayant un historique de grossesse, et même que celles ayant subi une fausse couche ou un arrêt de grossesse étaient davantage à risque.

    Un autre élément d’intérêt : les dérèglements importants observés chez les personnes vivant avec des problèmes de fertilité.

    Une importante proportion des répondants ayant rapporté des saignements abondants vivaient avec l’endométriose (51 %), l’adénomyose (54,9 %), la ménorragie (44,4 %), un ou des fibromes (49,1 %) ou le syndrome des ovaires polykystiques (46,2 %).

    Une réaction normale, mais méconnue
    Cette nouvelle étude souhaitait notamment mettre en lumière que les inquiétudes émises pendant la pandémie sont une preuve qu’il faut davantage sensibiliser – et surtout rassurer – les femmes et les personnes avec un utérus aux potentiels effets secondaires des vaccins. Et pas seulement par rapport à celui contre la COVID-19.

    Il est somme toute normal que le cycle menstruel soit déstabilisé après l’injection d’un vaccin, disent plusieurs experts.

    Selon Dre Jennifer Kawwass, endocrinologue à l’Université Emory d’Atlanta et qui n’a pas participé à cette nouvelle étude, il faut se rappeler que les fluctuations du cycle menstruel devraient être considérés comme tout autre dérèglement ou effet secondaire perçu après un vaccin.

    “Tout comme votre température corporelle ou votre pression sanguine, qui fournit des indices sur votre état santé”, a-t-elle déclaré au New York Times.

    Dans un dossier de Rad https://www.rad.ca/dossier/gyneco , le médecin-épidémiologiste Gaston De Serres rappelait en avril dernier que “les hormones ont un rôle à jouer dans la réponse immunitaire et la réponse en termes d’effets secondaires qu’on observe avec les vaccins [...] et il y a une réponse [aux vaccins] qui est différente chez les femmes [par rapport aux hommes]”.

    Les chercheurs de l’étude parue dans Science Advances soulignent à plusieurs reprises que les cliniciens ont toutefois un devoir crucial d’éducation à la santé. Ils regrettent à ce titre que les angoisses de plusieurs femmes aient été associées à des inquiétudes jugées futiles.

    Ils déplorent aussi l’intervention de certains d’entre eux dans les médias, qui stipulaient qu’“aucun mécanisme biologique” ou qu’“aucune donnée” ne soutenait de relation possible entre le vaccin et les dérèglements menstruels.

    _ « Les modifications des saignements menstruels ne sont ni rares ni dangereuses, mais il est nécessaire de prêter attention à ces expériences pour renforcer la confiance en la médecine. »
     Une citation de Extrait de l’étude parue dans Science Advances

    Une sommité en matière de santé des femmes, la directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Dre Cara Tannenbaum, expliquait dans un autre reportage du dossier Gynéco https://www.rad.ca/dossier/gyneco/473/histoire-vagin-sante-femmes-gyneco de Rad que ce n’est pas d’hier que les femmes se sentent invalidées quant à leurs tracas de santé.

    Selon elle, c’est justement en ayant davantage d’études sur le cycle menstruel et la vaccination contre la COVID-19 – comme celle qui vient d’être publiée –, qu’on pourra rétablir le manque de connaissances.

    Pour déclarer tout effet secondaire à la suite du vaccin contre la COVID-19, il faut s’adresser à un professionnel de la santé qui devra remplir le Rapport d’une manifestation clinique grave ou inhabituelle après une vaccination au Québec ou le Formulaire de rapport des effets secondaires suivant l’immunisation de Santé Canada.

    #Femmes #cobayes #vaccins #pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #sars-cov-2 #vaccination #confinement #covid #vaccins #santé_publique #sante #effets_secondaires