#billes/ J’ai hate de la nouvelle série télé :
Roulement_à_billes concaves :-D :-D :-D
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Sur les traces des « larmes de sirène » qui empoisonnent les mers
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/28/a-tarragone-sur-les-traces-des-larmes-de-sirene-qui-empoisonnent-les-mers_61
Sur les traces des « larmes de sirène » qui empoisonnent les mers
Par Stéphane Mandard (Tarragone, Espagne)
Publié aujourd’hui à 05h08, mis à jour à 10h17
Cette appellation poétique désigne en fait les #granulés #industriels qui servent à la production de la quasi-totalité des articles en #plastique. Plus de 250 000 tonnes de ces petites #billes toxiques sont #relarguées chaque année dans les eaux.
De mémoire de pêcheurs, on n’a jamais croisé de sirènes dans le port de #Tarragone. Pourtant, régulièrement, la confrérie des surfeurs retrouve des « larmes de sirène » échouées sur les plages de cette ancienne cité antique de Catalogne, dévorée par le plus grand complexe pétrochimique du sud de l’Europe. « Enfant, je jouais avec, je pensais qu’elles étaient un élément du sable », raconte Jordi Oliva. Aujourd’hui, Jordi a 29 ans et, avec son association Good Karma Projects (GKP), cet ingénieur-surfeur en a fait son combat. Car cette appellation poétique recouvre une réalité qui l’est beaucoup moins : ces « larmes », que l’on prendrait facilement pour de petites perles multicolores polies par le sable, désignent de minuscules billes de plastique bourrées de substances toxiques.
Une #pollution aussi diffuse que méconnue. Ces #microbilles de moins de 5 millimètres de diamètre, semblables à des lentilles, ne sont pas des #résidus de plastique issus de la dégradation de bouteilles ou autres objets à usage plus ou moins unique. Il s’agit des granulés industriels qui servent de matière première à la production de la quasi-totalité des articles en plastique. « Cette fois, les industriels ne peuvent pas rejeter la faute sur les particuliers, sur l’incivisme des consommateurs », commente Xavi Curto, de l’ONG Surfrider, qui soutient l’action de GKP à travers son programme de « défenseurs des côtes ».
Des #pellets (en catalan et en anglais dans le texte), on en retrouve un peu partout sur les côtes méditerranéennes ou atlantiques. En Europe, selon la Commission européenne, chaque seconde, environ 265 000 de ces billes finissent dans l’océan, « perdues » par l’industrie lors des phases de fabrication, de stockage, de transport, de transformation ou de recyclage avant d’avoir été fondues. Au niveau mondial, on estime à plus de 250 000 tonnes la quantité de granulés relargués chaque année dans les milieux aquatiques.
La plage de La Pineda, à Vila-Seca, station balnéaire toute proche de Tarragone, en est l’un des hot spots. En novembre 2021, avec une cinquantaine de volontaires, les deux associations ont ramassé environ 800 000 « larmes » (près de 16 kg) en seulement deux heures, soit une concentration de 1 000 granulés au mètre carré. Ce matin calme et ensoleillé de janvier, une partie de la plage en est encore jonchée. Pas de vagues, la planche est restée dans le van. Mais Jordi est venu avec « la machina » : un grand tamis en forme de cylindre, actionné par une manivelle et maintenu à l’oblique au-dessus du sol par des pieds de parasol.
Pas besoin de mode d’emploi mais d’une pelle pour verser le sable dans le tambour et de seaux pour récupérer la récolte. Quelques minutes suffisent à remplir plusieurs bocaux, qui seront montrés plus tard dans les écoles pour sensibiliser les jeunes Catalans à la pollution aux #microplastiques. « Le but, ce n’est pas de nettoyer les plages, prévient Jordi, tee-shirt et masque estampillés Good Karma, mais de mettre les industriels face à leurs responsabilités pour qu’ils stoppent cette pollution. »
Dans sa « chasse aux pellets », l’ONG a entrepris un travail de fin limier pour remonter à la source. Direction l’immense complexe pétrochimique de Tarragone (1 200 hectares) et ses grandes cheminées rouge et blanc qui fument nuit et jour. Environ 2 millions de tonnes de pellets y sont produites chaque année, selon l’Association des entreprises chimiques de Tarragone (AEQT), soit 60 % de la production nationale. Cela représente 1 000 milliards de « larmes de sirène », de quoi remplir cinq piscines olympiques.
Première étape, le site du pétrolier Repsol. Le Total espagnol est le premier fabricant de pellets (entre 600 000 et 700 000 tonnes par an, soit 30 % à 35 % de la production du pôle). L’installation est traversée par une rivière rejoignant le fleuve Francoli, qui se jette dans la Méditerranée. Le réseau d’évacuation des eaux pluviales du site débouche dans la rivière. Le conduit est constellé de pellets.
« Les industriels ne peuvent plus dire que les pellets viennent de cargos qui ont perdu des conteneurs en mer ou d’un camion renversé sur l’autoroute de Barcelone », dit Jordi. Aujourd’hui, la rivière est à sec ; il n’a pas plu depuis un mois et demi. Mais quand l’eau se met à tomber, c’est le déluge : la rivière se transforme en torrent et charrie les granulés jusqu’à la mer. Dow Chemicals, un autre site de production, est, lui, situé en pleine « zone inondable », comme l’indiquent les panneaux de signalisation.
« Une grave menace pour la biodiversité »
Le ministère espagnol de la transition écologique estime à 0,5 % la proportion de granulés perdus, principalement pendant les phases de transport. Un chiffre largement sous-estimé selon GKP. Pas moins de 80 000 camions sont nécessaires pour acheminer les 2 millions de tonnes de granulés. Le premier rond-point après le site de Repsol est parsemé de pellets. On en retrouve aussi dans le fossé à la sortie d’une des cinq entreprises de distribution. Le ballet des camions-citernes est quasi permanent. Les granulés sont stockés dans une centaine de silos en aluminium aussi hauts que les montagnes russes du parc d’attractions voisin de PortAventura – les plus hautes d’Europe, atteste l’office du tourisme.
« A chaque chargement ou déchargement, il y a un risque de perte de pellets », observe Jordi. Certains restent sur le toit du camion, lors des transferts depuis les citernes. Quand ils ne sont pas stockés dans des cuves, les pellets sont entreposés dans des sacs de 25 kg. Plusieurs milliers d’entre eux sont entassés, à l’air libre, sur de simples palettes. « Il arrive qu’ils soient perforés lors de manipulations avec les chariots élévateurs », ajoute Jordi. Quand ce n’est pas la pluie, le mistral, lorsqu’il se réveille, se charge par ailleurs de disséminer les granulés dans la nature.
Et pas seulement sur les plages de Tarragone. L’équipe de Good Karma en a ramassé dans le parc naturel du delta de l’Ebre. Situé à une heure au sud de Tarragone, classé en zone Natura 2000, il abrite près de quatre cents espèces d’oiseaux dont des flamants roses. Or, « cette pollution représente une grave menace pour la biodiversité », pointe Xavi, biologiste de formation. Les animaux confondent les « larmes » avec des œufs de poisson. Et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause de l’ingestion de microplastique, rappelle-t-il.
Mais c’est toute la chaîne alimentaire qui est contaminée. Un risque d’autant plus important que les granulés sont composés de polluants organiques persistants : les industriels ajoutent une multitude d’additifs potentiellement cancérogènes ou perturbateurs endocriniens pour rendre les plastiques plus résistants à la lumière ou à la chaleur.
La « chasse aux pellets » a mené Good Karma sur les îles Baléares à l’été 2021 : dix jours de navigation avec le voilier de l’association appareillé d’un chalut Manta, un filet artisanal en forme de raie qui permet de collecter les microplastiques à la surface de l’eau. En cet après-midi de janvier, l’équipage navigue au large de Tarragone. La pêche est maigre. Mais, en juin, elle a été prodigieuse sur les plages de Majorque et de Minorque : jusqu’à 6 000 granulés par mètre carré. Pourtant, pas de complexe pétrochimique dans les parages aux Baléares.
« Disons que ce n’est pas la priorité numéro un de l’administration, qui ne souhaite pas se mettre à dos l’industrie chimique »
L’hypothèse de GKP : les pellets ont voyagé depuis Tarragone, à plus de 200 km de l’archipel. Une étude scientifique est en cours avec l’université de Barcelone pour la valider. « Nous avons construit un modèle qui tient compte de la direction du vent et des courants, explique Marta Sugrañes, la biologiste de l’ONG. Il est tout à fait possible, dans certaines conditions météo, que des pellets puissent aller de Tarragone jusqu’aux Baléares. » Les échantillons prélevés lors de l’expédition sont également analysés pour être comparés avec ceux retrouvés à Tarragone. Limite de l’exercice : « Les entreprises refusent de nous fournir leurs granulés. »
Face au « déni » des industriels et à l’accumulation de « preuves » (photos, vidéos, prélèvements, etc.), Good Karma a décidé de déposer plainte en janvier 2021. Un an après, l’enquête de la police de l’environnement piétine. « Disons que ce n’est pas la priorité numéro un de l’administration, qui ne souhaite pas se mettre à dos l’industrie chimique », souffle une source proche du dossier. Il y a tout juste deux ans, en janvier 2020, une explosion sur une des installations avait causé la mort de trois personnes et une vague de protestations parmi la population. Depuis, l’émotion est retombée. Le complexe pétrochimique nourrit de nombreuses familles : 7 000 emplois directs et indirects.
60 000 entreprises manipulent des granulés au sein de l’UE
L’organisation professionnelle rappelle que les entreprises productrices de granulés participent toutes à l’Operation Clean Sweep (OCS) et appliquent à ce titre « les standards les plus élevés pour minimiser les risques de fuite ». Elle se défausse sur les autres maillons de la chaîne : « Il faut désormais que tous les opérateurs (transformateurs, transporteurs, recycleurs…) se joignent à l’initiative pour tendre vers l’objectif “zéro granulé”. »
OCS est un programme de « bonnes pratiques » proposé aux entreprises volontaires. Il a été lancé par les producteurs de plastique européens en 1991. « Trente ans après, c’est un échec, comme le montre la pollution persistante à Tarragone », juge Xavi, de Surfrider. L’ONG appelle l’Union européenne (UE) à légiférer pour imposer « un système d’obligations avec des contrôles et des sanctions » aux quelque 60 000 entreprises qui manipulent des granulés au sein de l’UE.
A la Commission, on indique qu’une étude est en cours sur la prévention des pertes de granulés et que des mesures, voire une proposition de loi, pourraient être présentées en fin d’année. A Tarragone, sur la plage de La Pineda, un panneau demande aux touristes de ne « pas déranger les tortues » qui viennent pondre sur le sable… au milieu des pellets. Une photo montre des œufs, si petits qu’ils pourraient être confondus avec des « larmes de sirène ».
Des obligations pour 5 500 sites industriels en France
Les côtes françaises ne sont pas épargnées par la pollution aux granulés de plastiques industriels. Depuis le 1er janvier, un décret d’application de la loi antigaspillage vise à obliger tous les sites de production, de manipulation (stockage, transformation) et de transport de granulés à se doter de procédures (et d’équipements à partir de 2023), pour empêcher leur fuite dans la nature. Au ministère de la transition écologique, on estime qu’environ 5 500 sites industriels sont concernés. Concrètement, il s’agit de l’installation de moyens de filtration, de confinement et de récupération des granulés. Il n’est pas prévu de sanctions, mais des inspections sous forme d’audits devraient être réalisées tous les trois ans par des organismes indépendants.
Stéphane Mandard
Tarragone, #Espagne
Bon, à mon grand étonnement l’internet n’est pas très performant pour m’informer d’une liste à peut près complète des nom des #billes de mon enfance ... ça parle à quelqu’un ...
perroquet, agathe (ajax ?), galaxie, araignée, champagne
Le trou dans lequel on devait mettre les billes était prononcé le « glo »
Boulet, iris… je ne sais plus, mais j’ai eu une période où j’avais toujours un gros sac de billes sur moi.
Ah iris ça me dit quelque chose, tu te rappelles à quoi ça correspond ? J’ai toujours mes billes du primaire, trésor de guerre que j’ai passé à ma plus grande .... mais les billes sont interdites dans son école CP/CE1/CE2 :(
Boulet ne me dit rien, par chez moi (#montpellier) on parlait de boulards et super-boulards pour les gros machins
Ça dépend complètement des régions, surtout pour les tailles.
Chez nous c’était des cailles. Mais on voit aussi calots, boulets, boulards, etc.
Les billes de base transparente avec un truc dedans ya « œil de chat ». Mais attention certaines étaient mats et d’autres brillantes (je me rappelle d’un truc dans mon école comme quoi celles brillantes étaient considérées comme « des billes de 10 »). Après on avait des billes tortues ninja aussi :p (toutes vertes avec un trait d’une couleur, jaune, bleu, etc). Des billes « étoiles » aussi avec plein de petits points brillants. J’ai tout ça pas loin vu que pareil, passé au gnome.
C’est pourtant simple (comme un jeu d’enfant), première recherche
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_bille
▻https://geekalongterme.wordpress.com/2012/06/17/je-me-souviens-episode-1-7-ans-9-ans
Oui ça dépend des régions, mais si mes noms disent quelque chose à quelqu’un, y a sûrement moyen que les noms supplémentaires m’aident dans ma quête :)
Ah j’ai des billes tortues ninja, mais je ne crois pas qu’on les appelait comme ça
@odilon la page wikipedia ne donne pas d’images, et le blog ne contient que des noms qui me sont inconnus
Au début des années 60, à Paris, on avait des billes, des agates et des calots. Et c’est à peu près tout (ce dont je me souviens…)
On tirait sur un mur et on jouait à la poursuite, pour les figurines, l’unité de base étant le Mokarex. Les négociations étaient … complexes pour s’accorder sur les équivalences.
ok ok, puisque c’est ça, comme on disait quand j’étais petite « va jouer aux billes avec tes crottes de nez »
Dans la liste de noms de WP, le seul dont je me souvienne est perroquet, le reste m’est parfaitement inconnu, sauf peut-être laiteuse.
agathe, araignée, plomb... bigaro...
Y-a plus qu’à prendre les photos et à les publier sur Wikipédia !
Quand j’étais en primaire dans les Flandres on jouait au « trou » et à la « tiquette ». Il y avait plusieurs sortes de billes :
– les « terres » en argile colorées
– les « agathes » en verre avec un motif au milieu, une agathe valait deux terres
– les « porcelaines » ou « porces », qui valaient deux agathes
– les « yeux de chat », des billes en verre verte assez rares
– les « plombs » (je ne suis plus sure du nom) qui éaient des billes de roulement à billes. Leurs valeurs dépendaient de leur taille
– les calots : grosses billes terre, agathe ou porce ; un calot valant 10 billes du même modèle.
Je dois en avoir encore quelques unes.
Les billes m’ont valu un grand moment de solitude en classe quand j’ai fait tomber ma trousse qui en était pleine en plein cours ;-)
Ah donc tes agathes sont mes perroquets
Et mes ajax étaient des sortes de perroquets mais « trucs » plus fins et en nombre plus grand
Les plombs c’est ce qui valait le plus chez nous
Tout pareil que @line_d_ sauf pour les calots, qui ne font pas partie de mes souvenirs... C’étaient les bigaros qui étaient gros et valaient plusieurs autres billes.
Marbles, Magnets, and Music (Synchronized) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=GCTyFp0PpHE
I’ve taken the piece “Waltz of the Flowers” by Tchaikovsky, and synchronized it to a chain reaction marble run by hand. After listening to parts of this song hundreds of times to match things up I went a bit crazy.
… tu m’étonnes !
Des kaplas, des billes et des aimants
▻https://www.youtube.com/watch?v=QQ9gs-5lRKc
Vidéo qui tourne pas mal en ce moment.
Mais je n’arrive pas à comprendre sur quel plan il est ? Une table mise verticale ? Ou juste légèrement inclinée ? (parait plus probable)
#mercredi_après-midi !
#kapla #billes #aimants #réactions_en_chaine
Et ya aussi celle-là, du même compte. Il y a des trucs tellement fous dans cette vidéo !
▻https://www.youtube.com/watch?v=h2rL0cP_Hy8
Ah si dans un commentaire plus bas il dit : « oui c’est une table inclinée ». Et aussi « j’ai utilisé des spaghetti » mais je ne comprends pas ce qu’il veut dire par là.
Ce sont les spaghettis qui servent de leviers déclencheurs pour faire partir les billes relai.
ah mais oui bien sûr, merci
L’angle se calcule à partir des images, il faut juste avoir l’échelle.
Kapla — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Kapla
Toutes les planchettes ont les mêmes dimensions : la longueur est de 11,7 cm,la largeur de 2,34 cm et l’épaisseur de 0,78 cm
Ces mesures répondent à des règles strictes : 1 largeur = 3 épaisseurs, et 1 longueur = 5 largeurs (soit 15 épaisseurs).
eh, le parquet mosaïque coûte beaucoup moins cher que les Kapla. Les mesures sont quasiment les mêmes et en plus c’est du chêne... Il suffit juste d’enlever le filet qui est généralement mal collé au dos et qui maintient les lattes ensemble. C’est très facile, en tout cas avec celui du Roi Merlin.
▻http://www.leroymerlin.fr/v3/p/produits/parquet-massif-chene-brut-dalle-aero-solid-e4989