• Les castors, entre surprises et promesses
    https://metropolitiques.eu/Les-castors-entre-surprises-et-promesses.html

    Les castors ont précédé Homo sapiens et façonné les milieux naturels des rivières et des vallées dans la longue durée. Pour peu que l’on accepte de cohabiter avec eux, ils pourraient devenir de précieux alliés face aux destructions écologiques. Faiseurs des mondes préhistoriques Le #castor d’Europe (Castor fiber) est l’une des deux espèces de castor qui existent actuellement sur Terre, la seconde étant celle du Canada (Castor canadensis). Depuis plusieurs millions d’années, ils ont façonné en profondeur #Terrains

    / #animaux, castor, #voisinage, biodiversité, #rivière, #écologie, #cohabitation

    #biodiversité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-luglia.pdf

  • Biologie de synthèse : les affres d’un chercheur
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/necrotechnologies/biologie-de-synthese-les-affres-d-un-chercheur

    François Graner, biophysicien, s’intéresse à la biologie de synthèse. Nous en étions restés à ses études sur les méga bulles de savon. Nos enquêtes sur l’origine du Covid et les gains de fonction raniment nos discussions sur « science et conscience ». Nous lui suggérons de travailler sa « dissonance cognitive » avec un papier nourri de son expérience et de témoignages recueillis dans les labos. Voici douze ans de cela, en avril 2013, nous avions perturbé, avec quelques Chimpanzés du futur, (…) #Nécrotechnologies

    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/graner_biologie_de_synthe_se.pdf

    • Non, rien n’a changé depuis avril 2013. Voici ce que les organisateurs débordés nous avaient laissé dire ceci au micro, au pseudo forum du CNAM :

      « Vous, chercheurs, qui prétendez délibérer sur la biologie de synthèse, vous devez vos carrières, vos revenus, votre position sociale à la recherche. Vous êtes juges et parties ; vous êtes en conflit d’intérêt ; vous devriez être les derniers à vous exprimer sur le sujet. Votre participation à ce débat est illégitime. Autant consulter les marchands d’armes sur l’opportunité de déclarer la guerre. Nous, chimpanzés du futur, nous ne défendons aucun avantage ni privilège. Nous défendons juste la possibilité de choisir ce qui va nous arriver. »

      Non, rien n’a changé en 2025. Les chercheurs font ce qui leur plaît, ou ce qui plaît à leurs financeurs, sans se soucier de leurs contributions à une guerre au vivant plus efficace que jamais. Mais lisez plutôt.

      #biologie #biologie_de_synthèse #François_Graner

  • Une vie sans compromis

    « Pour elle, l’idéal anarchiste était plus qu’un rêve d’avenir, c’était un guide de la vie quotidienne, qui ne souffrait pas de compromis », écrivait le journal anarchiste britannique Freedom en août 1912. Le livre d’Alice Béja, spécialiste des États-Unis et des rapports entre littérature et politique, commence par cette citation à propos de la mort précoce, à quarante-cinq ans, de #Voltairine_de_Cleyre, survenue deux mois plus tôt.

    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/06/06/une-vie-sans-compromis-voltairine-de-cleyre

    #anarchisme
    #féminisme
    #biographie

  • Biométrie, contrôles en Algérie... La Caisse nationale d’assurance vieillesse affirme avoir déjà mis en place les recommandations de la Cour des comptes
    https://www.franceinfo.fr/economie/budget/biometrie-agents-de-controle-au-consulat-d-alger-la-cnav-affirme-avoir-de

    La Cour des comptes estime que les suspicions de fraudes pour la Cnav atteignent les 100 millions d’euros par an, un chiffre en réalité un peu surestimé, selon Renaud Villard : "On est sans doute plutôt en deçà, sur une fourchette de 50 à 60 millions d’euros par an."

    L’un des enjeux majeurs pour la #Cnav, c’est donc de repérer ces fraudes. Renaud Villard explique que des choses ont en fait déjà été mises en place ces derniers mois, avant même que le rapport ne soit publié. La biométrie est un exemple de ces actions notamment : "Elle a été déployée et généralisée à compter de septembre 2024. C’est encore tout récent. La Cour des comptes nous recommande d’accélérer et c’est clairement la volonté." Même si Renaud Villard reconnaît que la mise en place va être longue. "C’est parfois un petit choc pour un retraité qui a 85 ans d’utiliser son smartphone pour se filmer. On contrôle ensuite avec la cohérence biométrique. Ce type de processus s’accompagne (...), il faudra faire de la pédogagoie mais clairement on mise beaucoup dessus", précise le directeur général de la Cnav.

    Des vérifications en Algérie

    Un autre exemple des actions mises en place par la Cnav, selon Renaud Villard, ces deux personnes employées au consulat d’Alger par exemple : "Elles convoquent en permanence les retraités un peu âgés à venir sur place [au consulat] avec leurs éléments d’identité pour vérifier qu’ils sont en vie et bien eux-mêmes. On a pu comme ça supprimer plusieurs centaines de dossiers retraite un peu suspects."

    #retraite #suspiscion_de_fraude #contrôle #biométrie #dématérialisation

  • ARTE 28 minutes : « dans le milieu scientifique il y a aussi du MILITANTISME » (La Science c’est le MAL)
    Invité du jour : Damien GREFFIN, vice-président de la FNSEA.

    (à partir de 16’10)
    https://www.arte.tv/fr/videos/119476-194-A/28-minutes

    (Hasard du calendrier ? Le cours du plomb s’est apprécié de 1,81% depuis le 22 mai).

    #lobbying #biosolutions #techno-solutionnisme #agroindustrie #productivisme #environnement #écosystèmes (préservations des)

  • En Pologne, le Parlement prolonge la suspension du droit d’asile à la frontière biélorusse
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/23/en-pologne-le-parlement-prolonge-la-suspension-du-droit-d-asile-a-la-frontie

    En Pologne, le Parlement prolonge la suspension du droit d’asile à la frontière biélorusse
    Par Hélène Bienvenu (Varsovie, correspondance)
    En dépit des critiques des ONG et du défenseur des droits, le premier ministre polonais de centre droit, Donald Tusk, n’a pas fléchi. Mercredi 21 mai, la Diète, la Chambre basse du Parlement, a voté à une écrasante majorité la prolongation de la suspension du droit d’asile à la frontière biélorusse. Instaurée par un décret du conseil des ministres, en mars, la mesure, d’une durée de soixante jours, peut être reconduite indéfiniment avec l’aval des députés.
    Mercredi, Donald Tusk avait affirmé devant les parlementaires vouloir protéger la Pologne d’une « certaine forme d’agression » exercée par les « passeurs et les gangsters », œuvrant de concert avec la « Russie et la Biélorussie ». Depuis 2021, Minsk et Moscou orchestrent une crise migratoire aux portes orientales de la Pologne, laquelle persiste malgré une baisse d’intensité. En plus d’exercer des pressions diplomatiques, Varsovie a édifié une clôture de 5,5 mètres de haut et de 186 kilomètres de long en 2022, sans cesse renforcée depuis par des caméras, des détecteurs de mouvement et des barbelés, ainsi que par la présence de l’armée secondant les gardes-frontières dans leurs patrouilles. Mais ce dispositif n’est pas complètement hermétique. Le corps des gardes-frontières polonais, qui a relevé près de 30 000 tentatives de franchissement irrégulier de la frontière biélorusse pour l’ensemble de l’année 2024, en a comptabilisé 300 dans la seule journée du 20 mai.
    Cette nouvelle suspension du droit d’asile survient entre les deux tours de l’élection présidentielle polonaise, dominée par la thématique migratoire. Dimanche 18 mai, le maire libéral de Varsovie, Rafal Trzaskowski, soutenu par Donald Tusk, est arrivé légèrement en tête du premier tour avec 31,4 % des voix, talonné par l’historien Karol Nawrocki, le candidat du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), qui a recueilli 29,5 %. Leur duel s’annonce d’autant plus serré au second tour, le 1er juin, que l’extrême droite a obtenu un score sans précédent, au premier tour, ses candidats totalisant plus de 20 % des suffrages.
    Dans ce contexte, la prolongation de la suspension du droit d’asile, à dix jours du second tour, est critiquée par certains comme purement électoraliste. A l’instar d’Ola Chrzanowska, une militante portant secours aux migrants au sein du collectif Grupa Granica, pour qui la mesure sera maintenue « aussi longtemps que les dirigeants politiques au pouvoir la trouveront politiquement justifiée ».
    Dans ce dossier, la militante ne voit guère de différence entre la politique du PiS, au pouvoir de 2015 à 2023, et celle de la coalition de centre droit dirigée par Donald Tusk. « Le gouvernement actuel a la même stratégie que le PiS : il agite la menace migratoire pour effrayer la population et la rassurer en montrant qu’il agit. » Ces derniers mois, le premier ministre polonais a également exprimé son opposition au pacte sur la migration et l’asile adopté par l’Union européenne (UE) et censé entrer en vigueur en 2026.
    A deux pas de la clôture, monstre d’acier dressé à l’orée de la forêt, aux alentours de Jalowka, un simple cours d’eau surmonté de barbelés sépare la Pologne de la Biélorussie. Sur place, Michal Bura, garde-frontière de la région de Podlachie (est de la Pologne), rencontré le 18 avril, applaudissait déjà la première décision de suspendre le droit d’asile et en espérait la poursuite. « Ce droit a été complètement instrumentalisé par la Russie et la Biélorussie. Tout ce qui peut contribuer à stopper ces flux migratoires artificiels est bienvenu », affirmait-il. Au loin, deux migrants remplissaient des bouteilles d’eau dans la rivière. « Ils sont calmes maintenant, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas se mettre à lancer des pierres à tout moment », poursuivait le garde-frontière qui, au début de la patrouille, nous avait équipé d’un gilet pare-balles. En juin 2024, un soldat polonais, poignardé à travers la clôture, avait succombé à ses blessures.
    « Quand on voit un migrant arrivé illégalement en Pologne, on évalue d’abord son état de santé. Ceux qui ont besoin d’aller à l’hôpital reçoivent les traitements appropriés, avant d’être reconduits à la frontière, assure Ewelina Lewkowicz, garde-frontière en Podlachie. On ne peut pas les aider à commettre un délit, en franchissant ainsi la frontière de la Pologne, de l’OTAN, et de l’UE. Il y a des moyens de venir légalement en Pologne. »
    Seuls les mineurs non accompagnés, les femmes enceintes, les personnes vulnérables en raison de leur âge ou de leur état de santé, les dissidents biélorusses ainsi que ceux pour lesquels un renvoi en Biélorussie constituerait un péril peuvent encore demander l’asile auprès des gardes-frontières polonais. « Ce sont eux qui décident qui est vulnérable ou non. Il n’y a aucune procédure cadre, déplore Ola Chrzanowska. Je ne nie pas qu’il puisse y avoir un danger de la part de la Biélorussie ou de la Russie. Mais interdire la possibilité de demander l’asile n’y change rien. » De son bureau au ministère de l’intérieur, Pawel Dabrowski, directeur du département des affaires internationales et de la migration, estime que la suspension du droit d’asile à la frontière biélorusse permet de « reprendre le contrôle sur la migration et d’assurer la sécurité ». Les autorités polonaises, dit-il, ignorent tout de « ces personnes, envoyées par des Etats hostiles à la Pologne [la Russie et la Biélorussie], qui peuvent potentiellement représenter un danger ».
    Ce spécialiste du droit des étrangers maintient que la mesure ne contrevient ni à la convention de Genève garantissant le droit d’asile, ni au droit européen. Il dénonce en outre un changement de tactique de la part des autorités biélorusses. « Des groupes de plusieurs dizaines de personnes assaillent désormais les fonctionnaires et les soldats polonais, en leur jetant des pierres et des branches. » Pour Pawel Dabrowski, ces agissements s’inscrivent dans le contexte de la « guerre hybride » menée par la Russie et la Biélorussie pour déstabiliser Varsovie : « Leur objectif est que ce soit le désordre à la frontière. »

    #Covid-19#migrant#migration#pologne#biolorussie#russie#politiquemigratoire#frontiere#asile#crisemigratoire#sante

  • À #Kobané, l’#eau et la #nature au cœur de la #guerre en #Syrie

    Dix ans après les combats contre l’État islamique, la ville kurde de Kobané tente difficilement de se reconstruire. L’agriculture est à la peine, et une partie de l’eau reste captée par le #conflit.

    Un chant s’élève dans l’immensité bleue de l’#Euphrate, bordée de #montagnes arides. Sur sa barque de pêcheur, Armanj, jeune lycéen kurde de 17 ans, chante une romance désespérée entre deux amants séparés par la guerre, au rythme du clapotis des rames. Avec son cousin Mohammad, il #pêche dans le #fleuve mythique depuis son enfance, afin de s’assurer un revenu. Mais la #guerre_civile syrienne et le #réchauffement_climatique ont chamboulé le quotidien de #Boraz, leur paisible village syrien bordé de champs, d’arbres fruitiers et de fleurs situé à une heure de Kobané.

    « J’ai perdu mon père, mon frère et ma mère à la guerre ; il ne me reste que ma sœur. Je pêche pour qu’on puisse survivre », témoigne Mohammad, 17 ans lui aussi, en montrant ses prises du jour. « Le problème, c’est que le niveau de l’#eau a tellement baissé que les #poissons locaux, comme les #carpes, sont devenus rares ou ont été remplacés par de nouvelles espèces étranges », soupire Armanj.

    L’Euphrate contrôlée

    Les autorités et habitants du nord-est syrien, le #Rojava, accusent la #Turquie de faire de la rétention avec leurs #barrages construits en amont, dans le cadre de leur guerre contre les Forces démocratiques syriennes (FDS), à majorité kurde.

    « La Turquie retient beaucoup l’eau de l’Euphrate. D’une part pour sa propre #agriculture, qui souffre aussi de la #sécheresse, mais aussi pour essayer d’étouffer l’#économie_agricole dans les parties de la Syrie contrôlées par les Kurdes », explique Peter Schwartzstein, journaliste et chercheur au Centre pour la sécurité et le climat.

    « On se sent comme des pions dans un jeu politique. On a peur, on vit sous les bombardements et les menaces des forces proturques, qui peuvent nous tirer dessus depuis l’autre côté de la rivière », témoigne Armanj. L’#Armée_nationale_syrienne (#ANS), une milice affiliée à Ankara, la capitale turque, a pris le contrôle de la rive ouest de l’Euphrate fin décembre lors d’une offensive surprise contre les FDS à Manbij, plus à l’ouest.

    Depuis treize ans, la guerre civile syrienne a considérablement affecté cette vaste plaine agricole, le grenier du Moyen-Orient et lieu de naissance de l’agriculture dans le Croissant fertile, il y a plus de 10 000 ans. « À cause des substances toxiques causées par les #bombardements et les #munitions, je vois comment la nature change, les plantes faiblissent et les rendements diminuent », soupire Najah Hussein Abroush, agricultrice à Boraz.

    Elle prend une poignée de terre, asséchée, qui s’effrite entre ses doigts. « Avant, le #blé m’arrivait jusqu’à la taille en cette saison, maintenant, il n’y a que des pousses de quelques centimètres. On récolte deux fois moins de fruits qu’avant dans les #vergers, et sommes devenus dépendants des #pesticides et des #graines_hybrides de mauvaise qualité », ajoute-t-elle.

    Comme les stations de pompage d’eau sur les berges de l’Euphrate ont été bombardées pendant la guerre, Najah doit utiliser l’#eau_saline des #puits_souterrains. Et en raison des combats récents aux abords de l’Euphrate, la région est assiégée et elle ne peut plus acheter de #semences ou de matériel à l’extérieur.

    À l’unisson avec les autres agriculteurs interrogés à Boraz, elle peint l’image d’un paradis terrestre déchu, poussant nombre d’habitants à abandonner leurs champs et à fuir.

    Kobané, ville martyre de nouveau assiégée

    C’est que Kobané et sa périphérie ont été en première ligne de nombreuses batailles. Assiégée par l’État islamique (EI) entre septembre 2014 et janvier 2015, la ville porte toujours les stigmates de cette bataille féroce, durant laquelles des centaines de soldats et habitants kurdes sont morts. Afin de la reconstruire, d’importants projets immobiliers et environnementaux ont vu le jour, menés par l’Administration autonomique et démocratique du nord-est syrien (#Daanes) et la société civile.

    « L’#environnement de Kobané a été extrêmement affecté par la guerre, nous essayons de soutenir nos agriculteurs et de restaurer la #biodiversité en reboisant des forêts, des parcs et en installant des pépinières, par exemple », explique Aref Bali, coprésident de l’autorité environnementale de Kobané, lui-même originaire de Boraz.

    Las, ces projets ont été mis en pause à cause des bombardements turcs. « Ils ont systématiquement attaqué nos infrastructures publiques, même quand nous ne faisions que planter de la verdure sur un rond-point », commente-t-il.

    Reporterre a pu visiter une #pépinière municipale, dont le but est de fournir agriculteurs et espaces publics de plantes et de semences. Des avions de chasse et un drone turc passaient alors au-dessus de la ville, créant une sensation d’étouffement et de #siège.

    Pire encore : à cause d’une frappe turque sur le #barrage_hydroélectrique de #Tichrine, situé à une heure de Kobané, toute la région a été plongée dans le noir depuis octobre 2023 — l’électricité était revenue quelques jours avant notre visite. « Pendant ce temps, les habitants ont dû utiliser des générateurs à diesel extrêmement polluants, affectant la santé publique », ajoute Aref Bali. De nombreux #générateurs restent en place malgré le retour de l’électricité, crachant une fumée noire toxique.

    Le barrage de Tichrine, nerf de la guerre

    Le barrage de Tichrine, tenu par les FDS depuis 2013, est devenu la dernière ligne de front de la guerre syrienne. Lors de l’offensive surprise de l’ANS, les troupes proturques ont été repoussées. Menacé d’une attaque aérienne, le barrage a vu affluer des centaines de civils kurdes venus protester. Des #drones ont bombardé leur convoi en janvier dernier, tuant une vingtaine de personnes, un acte que Human Rights Watch qualifie de crime de guerre attribué à la Turquie.

    Quand Reporterre s’est rendu au barrage fin avril, les voitures calcinées par les bombes côtoyaient encore des graffitis célébrant la résistance populaire kurde et les combattants des YPG (Unités de protection du peuple kurde) tombés dans les combats.

    Des centaines de civils s’y trouvaient encore, dont un groupe de femmes venues de Girke Lege, une ville kurde à 400 km. « Nous sommes venues volontairement, malgré le danger, pour s’opposer à la guerre. Pour résister pacifiquement et aussi empêcher la Turquie de détruire encore une fois le barrage et l’Euphrate, qui est l’artère vitale de tous les peuples de la région », a témoigné Sharifa, fonctionnaire de 51 ans, avant d’entonner avec ses amies des chansons de résistance kurdes et arabes.

    Depuis, un accord a été trouvé entre le nouveau gouvernement syrien d’Ahmed al-Charaa, l’ASN et les FDS, permettant aux civils de rentrer chez eux et de stationner des troupes gouvernementales et étasuniennes aux abords du barrage. De quoi stabiliser un peu la région.

    « Le barrage de Tichrine et l’Euphrate sont un pilier de l’économie syrienne, autant pour l’#irrigation de l’agriculture que pour l’électricité. Il faut un accord sérieux pour permettre aux agriculteurs de rebâtir le secteur et le ramener au niveau d’avant-guerre, commente Peter Schwartzstein. Il faudrait des investissements énormes et une vraie volonté de respecter l’accord. Mais à ce stade, il pourrait s’agir d’un vœu pieux. » Les habitants de la région restent également méfiants, habitués aux sales coups du destin.

    https://reporterre.net/A-Kobane-l-eau-et-la-nature-au-coeur-de-la-guerre-en-Syrie

    • RIFIUTI ? UNA RISORSA

      Questo volume rappresenta un riassunto di carattere divulgativo di problematiche ambientali ben note e già studiate in maniera approfondita; vuole essere semplicemente uno strumento di diffusione della cultura ambientale e un aiuto, suggerimento per le Amministrazioni Locali ed i cittadini, affinché possano sensibilizzarsi ulteriormente di fronte alle problematiche sorte con la società consumistica. Questo libretto potrebbe essere uno strumento per i Comuni per realizzare incontri partecipativi estesi alla cittadinanza, in maniera tale da spingere il singolo a dare il proprio contributo nel corretto comportamento riguardo la questione dei rifiuti, generando, sul medio lungo periodo, un beneficio sulla collettività in termine di salute e di risparmio economico. Il problema ambientale è un problema che riguarda tutti, per cui la responsabilità è collettiva e non individuale; a tal proposito la politica in genere ha un ruolo determinante come motore che inneschi e regoli comportamenti virtuosi nei cittadini, che a loro volta devono prendere coscienza di trattare l’ambiente come la propria persona o la propria casa.

      https://libri.editorialedelfino.it/prodotto/rifiuti-una-risorsa

      #livre

    • https://www.esa.int/Applications/Observing_the_Earth/FutureEO/Biomass

      [...]

      This groundbreaking mission will offer unprecedented insights into the state and evolution of the world’s forests. By mapping the woody material in Earth’s forests, this revolutionary satellite will play a crucial role in deepening our understanding of how forests influence the global carbon cycle.

      ESA’s #Biomass Project Manager, Michael Fehringer, said, “After years of innovation and cooperation with the scientific community and the space industry, we’re more than excited to see the satellite ready for launch. This new mission will advance our ability to quantify forest carbon stocks and fluxes, which is key to understanding and assessing the impacts of climate change.

      [...]

  • Suisse : Le référendum contre l’introduction de l’e-ID a abouti ats/fgn

    Les Suisses voteront sur l’e-ID : le référendum contre la loi fédérale sur l’identité électronique a formellement abouti. La Chancellerie fédérale a constaté, après vérification, que 55’344 des signatures déposées sont valables.

    Au total, 55’683 signatures ont été déposées dans le délai référendaire contre la loi fédérale du 20 décembre 2024 sur l’identité électronique et d’autres moyens de preuves électroniques (loi sur l’e-ID), annonce mercredi la Chancellerie fédérale. Après vérification, 55’344 signatures déposées sont valables. Le référendum a donc formellement abouti.

    Mercredi, le comité référendaire « Loi sur l’e-ID Non » se félicite dans un communiqué « de cette étape importante », au nom de la protection de la vie privée. Il est notamment soutenu par l’UDF, les jeunes UDC, les Amis de la Constitution et Aufrecht, rejoints par Intégrité numérique suisse, le nouveau parti issu d’une crise au sein du Parti pirate suisse.


    Pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi. Dans un communiqué séparé, le Parti pirate se réjouit d’un succès démocratique, s’estimant le « leader du référendum et voix critique dès le début ». Le mouvement opposé aux mesures anti-Covid Mass-Voll avait déposé de son côté 15’000 signatures.

    Premier projet balayé
    . . . . .
    Suite et source : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/referendum-contre-l-e-id-en-suisse-55-344-signatures-validees-28876367.html
     #surveillance #biométrie #identité_électronique #RFID #fichage #flicage #identité_électronique #référendum

  • Un livre pour ma vie - Yuval Noah #harari - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/118865-008-A/un-livre-pour-ma-vie-yuval-noah-harari

    Yuval Noah Harari, historien, philosophe et auteur à succès, expose dans cet entretien sa perspective sur la dynamique entre la #science, la narration et le comportement humain. Il soutient que, bien que la science offre une compréhension du monde infiniment plus complexe et imaginative que la mythologie, son principal défi réside dans son incapacité à raconter des histoires captivantes. Or, les humains sont motivés à l’action par les récits, non par les faits seuls. Harari explique que les mythes qui façonnent les sociétés (sur l’immigration, les conflits, l’identité nationale ou religieuse) puisent souvent leur force dans des "drames biologiques" fondamentaux (rivalité tribale, peur de la perte parentale, dynamique familiale), compréhensibles même au niveau mammifère. Ces récits, bien (...)

    #biology #mythology #anthropology #storytelling #books #narrative #language #stories #imagination #evolution #bureaucracy #conspiracy #cognition #bias #management #organizations #complexity #reality #bestof

  • RFK Jr.’s HHS Orders Lab Studying Deadly Infectious Diseases to Stop Research
    https://www.wired.com/story/hhs-niaid-irf-ebola-disease-research-stop

    According to an email viewed by WIRED, the Integrated Research Facility in Frederick, Maryland, was told to stop all experimental work by April 29 at 5 pm. The facility is part of the National Institute of Allergy and Infectious Diseases (#NIAID) and is located at the US Army base Fort Detrick. It conducts research on the treatment and prevention of infectious diseases that are deemed “high consequence”—those that pose significant risks to public health. It has 168 employees, including federal workers and contractors.

    The email, sent by Michael Holbrook, associate director for high containment at the Integrated Research Facility, says the lab is terminating studies on Lassa fever, SARS-Cov-2, and Eastern equine encephalitis, or EEE, a rare but lethal mosquito-borne disease that has been reported in several northern US states. [...]

    The facility’s director, Connie Schmaljohn, has also been placed on administrative leave, according to the email. Previously, Schmaljohn served as a senior research scientist at the US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases. She has more than 200 research publications, and her work has led to several clinical trials of first-of-their-kind vaccines. Schmaljohn also did not respond to an inquiry from WIRED.

    #santé #rfkjr #recherche #biosafety

  • Abandoned lynx, roaming wild boar, ‘beaver bombing’ – has rewilding got out of hand?

    From unauthorised species releases to small groups buying up land, ‘#guerrilla_rewilding’ is going mainstream. But experts worry that these rogue efforts could do more harm than good

    Visions of habitats teeming with nature are powerful, particularly so in an age of extinction. Rewilding, which offers the promise of such transformations, was once something most would have imagined happening far away, carried out by people unlike them, but times are changing. The wilderness is getting closer to home and more personal.

    In the past few months, there have been two suspected lynx releases and one of feral pigs in a small area of the Cairngorms, along with reports of a rise in “beaver bombing” on England’s rivers, and wild boar roaming Dartmoor.

    These acts may have Robin Hood appeal, but the rearing and release of large mammals goes some way beyond the well-established phenomenon of “#guerrilla_gardening”, where people sow native plants on land without express permission, or even the letting loose of rare butterflies in nature reserves (also a trending phenomenon).

    On the latter point, butterfly specialist Matthew Oates notes that ad hoc butterfly releases have been going on for more than two centuries, with Winston Churchill a notable practitioner.

    The latest wave of rogue activity, Oates says, is “fuelled by butterfly enthusiasts seeing a plethora of seemingly suitable but unoccupied habitat, which isn’t going to get colonised naturally, and a degree of disillusionment with nature conservation bodies”.

    As with mammals, trying to establish what has been unofficially introduced, as opposed to arisen from natural colonisation, involves “a lot of mythology and assumption,” he says. But there are many “highly reputable” breeders of butterflies with long-established reputations – something that rings less true when it comes to large animals.

    “I think some people who have taken matters into their own hands potentially have a quite romantic view of what it’s like to be a wild animal out there. It’s not just about opening the crate and letting them go,” says Roisin Campbell-Palmer, head of restoration for the Beaver Trust.

    “We should always put the animals first. We can celebrate the enthusiasm and the attitude of some people to shove two fingers to the system, but if those animals aren’t accepted and if they face prolonged or ongoing persecution, then I struggle ethically when asking: ‘Is this right, have we all done a good job here, and can we truly call this species restoration?’”

    She acknowledges that without rogue releases, beavers would not be back in Britain on a more formal basis – but fears that some bridges have been permanently burned because of the experiment. “Fingers can always be pointed. In retrospect, it’s very hard to encourage people to then accept the animals and coexist with them when they feel it wasn’t their choice and they weren’t involved.”

    A group of scientists working to restore predator communities have come out strongly against the Scottish lynx releases. It’s a view Campbell-Palmer shares. “What was the long-term outlook likely to be for those animals? They weren’t behaviourally ready for the wild. And to me, that’s just thrown up a big potential case of straight-out cruelty,” she says.

    “I hope that’s been a bit of a wake-up call for people who think you can just put large mammals back and it’ll all be fine. I’m very empathetic with people who get frustrated with the speed of change, but this rationale of ‘just get them out there and they’ll be accepted in the end’, I do struggle with that.”

    While charismatic species wandering free grab many of the headlines, a less bombastic phenomenon is growing: community groups are buying smaller patches of the landscape to interpret rewilding as they see fit.

    The Covid-19 pandemic prompted many to dream of wide-open spaces and nature in bloom, but one group in Harrogate, North Yorkshire, decided to get on with making it happen.

    The collective, from a variety of professional backgrounds, began by getting 3,000 shareholders to buy a £50 stake through a crowdfunding platform to acquire the 12-hectare (30-acre) #Long_Lands_Common on the outskirts of the town. They have recently completed another fundraising drive to add another 24 hectares of land, known as #Knaresborough_Forest_Park, which has been out of public hands since 1770.

    “Everyone’s come together around this singular ambition, to protect, to restore, and to just provide more space for nature in the community. We’ve found there are very few people who don’t seem to agree with that,” says George Eglese, a designer and the youngest member of the team behind the project.

    “I think before #Long_Lands existed, there wasn’t really anyone in the area who was doing this kind of work, and there was a lot of apathy in the town: people wanted change, but felt they couldn’t effect it. Long Lands created a platform, and there’s a sense that ‘we’ve got all this resource now – let’s do as much as we can to ensure the safety of our natural environment’.”

    As well as offering nature right next to accessible transport, and forging links with schools and charities, the project is also hoping to supply local food banks with fresh produce through a community food field, and offer a sustainable source of wood via the reintroduction of coppicing. They even hope that, in time, the site may attract some of those charismatic big beasts.

    “What we’re talking about is reversing nature depletion, and that means increasing biodiversity, whether it’s for fauna, fungi, the small and medium-sized things,” says Ian Fraser, the project’s woodland officer. “Do those things, the ecosystems are stronger, then the larger animals will come back on their own.”

    Despite doing things by the book, groups working to bring more #wildness into communities are not against a touch of righteous anger and rebellion. There’s a trend for struggles against threats to habitats turning into reimaginations of them: the story of Long Lands Common began as a protest against a relief road that would have run through the Nidd Gorge. In Liverpool, a smaller patch of habitat began with a community halting a proposed deal between the council and Redrow Homes to build on a park.

    More than simply saving Calderstones Park, the Liverpool campaign group went on to develop 1.5 hectares of semi-derelict land into a nature reserve, using some novel techniques that have won the admiration of urban planting experts. They have sown a wildflower meadow over concrete using a soil made from Mersey grit and crushed stone, introduced rescued hedgehogs, seen a big uptick in bats and are working on specialist butterfly habitat.

    “The council talked about rewilding and making it butterfly-friendly, but all that meant is they didn’t cut the grass,” says Caroline Williams from the group. “Without greater effort, a lot of it became just a sheer mess, with Himalayan balsam and Japanese knotweed [invasive plant species] coming in. There was definitely a feeling that if we don’t do it, nobody else will.”

    High-profile support has emerged for an even more personal form of rewilding. Financier and environmentalist Ben Goldsmith recently urged anyone with savings to buy land for rewilding, describing it as “the most rewarding, joyful and most impactful thing you can possibly do”.

    For those not willing to go solo and put their savings on the line, the UK has now got – at least in theory – structures in place to financially support rewilding at all manner of scales. Biodiversity Net Gain (BNG) legislation means that when new developments cannot feasibly create adequate habitat onsite to compensate for what they have damaged or depleted, plus 10% more, biodiversity projects, including relatively small community-managed patches of the landscape, can offer an offsite investment solution.

    Infrastructure is being added to BNG soon, which is likely to work especially well for projects such as the London Tree Ring, which aims to provide connective tree cover surrounding the capital, while also linking up smaller-scale community projects. Christoph Warrack, chief executive of the nature recovery consultancy Common, has been visiting potential sites.

    “This is reforestation on the edge of lots of the biggest construction and infrastructure projects in the country. It’s a really easy fit, because you can essentially connect each part to an individual development project and create the Biodiversity Net Gain credits,” says Warrack.

    “But we want those credits to happen anywhere. It’s important for quite complex mechanisms like that to be simplified and made available to communities, so that they’ve got a more powerful economic rationale for taking the plunge and acquiring their land.”

    As well as these moves to boost biodiversity on a national scale, and a boom in crowdfunding for nature, there is also philanthropic funding out there willing to support local action. Knaresborough Forest Park received a loan on generous terms from the organisation We Have the Power, while Common is being backed by the Esmée Fairbairn Foundation to build new financial models for communities to move faster in snapping up land on the market.

    British people’s love for wildlife, in a notably biodiversity-depleted country, is renowned. As such, rewilding was never going to remain purely the domain of large estates beyond the horizon. The fact that flagship projects have inspired efforts to bring the idea closer to home is a testament to their success, and it’s fair to say that was always at least partly the point.

    While most people wanting to make a personal impact are likely to find the comfort and increased financial clout of groups – and the safety of working within existing systems – the most desirable option, for some, permits and certificates, rules and regulations will always be the antithesis of nature. Officialdom will probably win the day, but the rebels could have some influence on how fast things are done.

    “Biodiversity is a whole huge multiplicity of dimensions, and then you add people, and the relationships between people and biodiversity. Welcome to planet Earth; this is life and all its glorious complexity,” says Warrack.

    “At the heart of that are some simple principles about place and people that have been clearly mapped out. What all these projects and ideas have in common is nature and nature recovery. And that is in everybody’s interest.”

    https://www.theguardian.com/environment/2025/apr/12/abandoned-lynx-roaming-wild-boar-beaver-bombing-has-rewilding-got-out-o
    #rewilding #réensauvagement #castors #lynx #sauvage #faune_sauvage #privatisation #biodiversité #nature

  • « Il y a tellement d’oiseaux, d’insectes, ça chante, ça vole, ça se déplace, ça foisonne » : ces jardins « vivants », où la nature est libre d’évoluer
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2025/03/30/ces-particuliers-qui-transforment-leur-jardin-en-reserve-de-biodiversite-je-

    De plus en plus de Français tentent, à leur échelle, de restaurer le vivant en créant des refuges sur leur terrain, ou en signant des contrats de protection de leur parcelle.

    « Ici, on fiche la paix au vivant. » Pour le reste de son existence, Jacques Debuire formule ce projet tout simple : offrir à la nature le luxe d’évoluer à sa guise sur le terrain entourant le vieux moulin à eau qui lui sert de maison. Et s’en émerveiller chaque jour. Sans même sortir de son salon aux murs vitrés, l’ingénieur retraité de 69 ans observe la danse, sous le vent hivernal, des herbes folles jaunies, les premières orchidées sauvages apparaissant dans l’herbe, la sieste des canards sur les berges de la rivière qui serpente et, par contraste, l’agitation frénétique des poules d’eau. Et tiens ! Un héron qui se pose.

    Mon jardin, mon refuge. Mon terrain, ma petite réserve écologique. Une volonté de sanctuariser émerge, chez nombre de Français, pressés de protéger, au moins à l’échelle de leur propriété, cette biodiversité dont l’effondrement affole.

    « Les rapports scientifiques sur le sujet confortent ce qu’ils voient. Moins d’insectes sur le pare-brise, de moineaux en ville, d’oiseaux dans les champs, souligne Richard Holding, de l’Aspas. Tout le monde a compris qu’il n’y avait malheureusement pas grand-chose à attendre des politiques, qu’il fallait prendre les choses en main. »

    Après les mobilisations des années 1980-1990 pour sauver lions et ours blancs, voilà les Français_« conscients qu’il faut préserver la biodiversité de proximité », ajoute Clémence Lerondeau, responsable de l’action citoyenne à la LPO. Ces « colocataires sauvages »_, comme elle les nomme, côtoyés de plus près durant les silences du confinement.

    (que je me rends compte que rien qu’avec mes appuis de fenêtre où ça butine, je participe d’un mouvement général si fort que les MSM en causent ah ah ah)

    #biodiversité #sauvage #vivant #agir #sanctuarisation

    https://archive.ph/iswqt

    • Lotissement ou pas, si il y a voisinage, celui-ci pourra se considérer en droit d’imposer des normes (vos mauvaises herbes arrivent chez moi, une pelouse ça se tond, telle ou telle bête ou bestiole qui m’embête n’existe ici qu’à cause de votre laisser faire). On peut vite avoir une réputation d’anormal.

      Certes on peut essayer de bricoler des petites choses dans quasi toutes les situations. Le Monde est ce qu’il est. Il nous montre des exemples de gens qui ont les moyens : propriété foncière non négligeable, fric, aptitude à se saisir de questions juridiques, à négocier avec des institutions (sociétés de chasse, mairies, parc nationaux). Ils n’ont pas inclu un seul exemple d’ensauvagement ou renaturation organisés collectivement !

      Chers colibris démunis, ce que vous faite est si légitime que même des aigles royaux de la propriété s’y mettent. Ce qui prouvent par la même occasion que la propriété a du bon. Une France (lumineux pays de l’intelligence) de propriétaires contribuerait à nous tirer d’affaire.

      La rédac montre qu’en matière d’écologie, elle ne se borne pas aux alertes critiques du foucartisme et qu’elle ne s’en laissera pas non plus conter par telle ou telle action de rupture en la matière (autant d’exagérés dont je me suis démarqué en évoquant mes bords de fenêtres).

      #écologie

  • Mappatura agrobiodiversità vegetale

    Questa sezione del sito è dedicata al censimento dell’agrobiodiversità vegetale italiana.

    Con il termine biodiversità agricola o agrobiodiversità si indica tutto il patrimonio genetico di interesse agro-alimentare di una data area territoriale.

    La conoscenza dell’agrobiodiversità vegetale italiana è utile per la sua protezione e conservazione ma anche per rilanciare filiere agro-alimentari uniche e di alta qualità.

    https://www.unimontagna.it/servizi/mappatura-agrobiodiversita-vegetale

    #cartographie #biodiversité #agriculture #biodiversité_végétale #Italie #cartographie #visualisation #liste #base_de_données #alimentation #agrobiodiversité

  • Toulouse dévisse du ciboulot. Carnaval surveillé par des drones
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-les-autorites-craignent-des-debordements-cette-manifestation-va-etre-s

    #drones_pour_un_carnaval

    Dimanche 30 mars 2025 a lieu le carnaval « sauvage et populaire de Bonnefoy ». Les autorités vont utiliser des drones pour surveiller cet événement interdit au centre-ville.

    (…)

    La préfecture s’attend à voir défiler environ 500 personnes.

    #ouhlala #prétextes_sécuritaires #surveillance #contrôle_social #notre_argent #toulouse #militarisation #fichage #biométrie #vidéosurveillance #reconnaissance_faciale #police

  • Stéphane Lavignotte, pasteur : « La bioéthique à la française mélangerait-elle le refus de la réalité et le paternalisme ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/15/stephane-lavignotte-pasteur-la-bioethique-a-la-francaise-melangerait-elle-le

    Le 8 avril 2021, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale vote une proposition de loi sur le « droit à une fin de vie libre et choisie ». Moins de trois mois après, la nouvelle loi bioéthique ouvre le droit à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et permet aux enfants nés sous X de connaître leurs origines. On s’était alors laissé à espérer : l’époque du paternalisme en matière de bioéthique était-elle enfin derrière nous ?

    « Paternalisme de la bioéthique à la française » :
    l’expression a été forgée il y a dix ans par les chercheurs Eric Fassin, Daniel Borrillo et Dominique Mehl, qui ont étudié les débats des lois de révision bioéthique de 1994 et 2004 – qui n’avaient finalement pas révisé grand-chose. Tous trois constataient, dans leurs différents travaux, que, dans les grands débats français de cette période, à la différence des pays voisins, des points de vue s’échangeaient pendant des mois avec passion, pour qu’à la fin l’immobilisme l’emporte.

    Grands principes contre vécu

    On le voit de nouveau en ce moment avec la loi sur la fin de vie, mise sur pause, et la légalisation des drogues, même pas envisagée. La bioéthique à la française serait-elle un mélange de refus de la réalité – les grands principes surplombant les pratiques – et de paternalisme – un Etat protégeant la société et les individus de leurs propres pratiques ?

    Il faut revenir aux débats sur la pilule contraceptive et l’avortement au milieu des années 1960 pour comprendre cette bizarrerie française. Il est alors moins question de l’opposition entre grands principes – provie contre prochoix – que de la confrontation entre les grands principes d’un côté et le vécu des personnes concernées de l’autre.
    L’Eglise catholique représente le premier point de vue, ce que l’on appelle l’« éthique principielle » : tu ne tueras point, point final. Parmi les voix – trop masculines – qui portent le second point de vue, que nous nommons « éthique embarquée », se trouve notamment un intellectuel oublié : le pasteur protestant André Dumas (1918-1996).

    Compagnon de route du Planning familial – fondé en partie par des protestantes –, créateur de la non moins oubliée Association nationale pour l’étude de l’avortement, engagé lui-même dans des filières d’avortement clandestin, André Dumas porte, de France-Soir à RTL, les réalités décrites par ces femmes à qui la parole n’est donnée que parcimonieusement.

    « Conflits moraux »

    L’« éthique embarquée » part du vécu, des questions éthiques telles qu’elles se posent aux personnes concernées, ce que Dumas appelle les « conflits moraux ». Par exemple : faut-il interrompre une vie potentielle au risque de soi-même mourir, ou la laisser venir au risque de l’élever dans la difficulté ? La question d’autoriser la pilule ne se pose alors pas tant pour accéder à la liberté sexuelle que pour combattre les grossesses à répétition, pouvant entraîner des drames, comme l’a montré la condamnation des époux Bac, en 1955, à sept ans de réclusion pour avoir laissé mourir leur cinquième enfant, une fille de 8 mois.

    La dépénalisation de l’avortement intervient quant à elle pour combattre les milliers de décès annuels de femmes causés par la clandestinité. Et, aujourd’hui, sur la fin de vie, le conflit moral se joue entre liberté et vulnérabilité.
    Dans le sillage de la loi Veil, cette éthique embarquée prend le dessus : les évolutions sont lentes, mais réelles tout au long des années 1970. Mais tout se grippe au début des années 1980. Dans les grands colloques qui accompagnent la création du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), toutes les disciplines scientifiques sont représentées – même la théologie –, mais la parole des personnes concernées est absente.

    Pour répondre en particulier au CCNE qui s’inquiète que ses avis ne soient pas contraignants, Jacques Chirac (1932-2019) demande en 1988, au Conseil d’Etat, un rapport pour traduire en grands principes, considérés comme intangibles, la « morale commune » et en déduire des consignes méticuleuses. La loi sur la bioéthique de 1994 – interdisant par exemple de faire des tests génétiques de paternité en dehors d’une procédure judiciaire –, à peine révisée en 2011, naît de cette éthique légaliste où se rejoignent rigidité républicaine et dogmatisme du Vatican et installe la glaciation de la « bioéthique à la française ».

    Préoccupations normatives

    Pour reprendre la formule de la sociologue et ancienne membre du CCNE Simone Bateman-Novaes, le souci éthique (s’interroger sur la justesse de notre manière habituelle d’agir et donc des prescriptions normatives qui régissent celle-ci) est écrasé par les préoccupations normatives : fixer pour une société des règles morales et juridiques. Et tant pis si cette éthique qui tombe d’en haut fait violence aux personnes confrontées au concret des problèmes : couples de femmes épuisées par les PMA à l’étranger, malades en fin de vie qui meurent mal, enfants nés sous X perdus dans leur histoire, habitantes des quartiers populaires gangrenés par une prohibition des drogues hors de contrôle…

    Les choses changent de nouveau lors de la préparation de la loi bioéthique de 2021. Précédemment, le CCNE faisait comme si les études scientifiques sur le devenir psychologique des enfants dans les couples lesbiens n’existaient pas. En 2021, il a reçu, pour préparer la loi de bioéthique, les associations de personnes concernées, débattu avec les comités d’éthique des grands instituts de recherche, s’est confronté avec le public lors des Etats généraux de la bioéthique. Son avis 129 sur la révision de la loi de bioéthique s’ouvre par ces mots : « L’éthique ne peut se penser hors sol. Elle ne peut pas non plus être déléguée à quelques experts seulement, car elle concerne aussi chacun d’entre nous. » On dirait du Dumas.

    Fin d’une certaine bioéthique à la française, naissance d’une autre ? On y a cru, jusqu’au blocage des débats sur la fin de vie. Les politiques – n’ayant cure de l’opinion écrasante des Français dans les sondages, ou lors de la convention citoyenne sur la fin de vie – échouent à faire évoluer les législations.
    Il y a encore du chemin à faire pour que l’injonction d’André Dumas devant l’Académie de médecine, en 1979, soit entendue : « Nous ne saurions boucher nos oreilles, tant il est vrai que la morale ne consiste pas dans l’observance légaliste de principes inconditionnels, mais dans la responsabilité délicate et aimante dont nous faisons preuve dans notre affrontement avec des situations personnelles. A certains égards, il y a morale justement quand il y a trouble, sensibilité et responsabilité. »

    Stéphane Lavignotte est pasteur, théologien et secrétaire général de l’Association des étudiants protestants de Paris. Professeur d’éthique à la faculté de théologie protestante de Bruxelles, il est l’auteur de « André Dumas. Habiter la vie » (Labor et Fides, 2020) et de « L’Ecologie, champ de bataille théologique » (Textuel, 2022).

    #éthique #bioéthique #fin_de_vie #euthanasie #suicide_assisté

  • #architecture : la biodiversité fait le #mur
    https://metropolitiques.eu/Architecture-la-biodiversite-fait-le-mur.html

    Depuis les premiers murs végétalisés des années 2000, la question de la nature sur les bâtiments prend de l’épaisseur. Au sens propre. Dans le cadre du partenariat de Métropolitiques avec le Prix de Thèse sur la Ville, cet article revient sur le travail de Delphine Lewandowski, prix spécial, portant sur les conditions d’une architecture hôte de biodiversité. Qu’est-ce qu’un mur biodiverse ? À la différence des « murs végétalisés », placages accolés en façade intérieure ou extérieure des bâtiments qui se #Commentaires

    / architecture, biodiversité, mur, #végétalisation, #changement_climatique, #écologie

    #biodiversité

  • « Le #carburant des avions est mieux remboursé que nos médicaments »

    L’#Union_européenne va subventionner les #compagnies_aériennes qui utilisent des « #carburants_d’aviation_durables ». 1,6 milliard d’euros de cadeaux supplémentaires pour le secteur, dénonce l’UFCNA dans cette tribune.

    Le lobby aérien s’active et presse les élus pour obtenir aides, subventions et #exonérations, pour adoucir l’impact financier d’une nouvelle réglementation qui s’imposera à partir de 2026 : l’obligation d’acheter des #quotas d’émission de gaz à effet de serre.

    Pour lui répondre, la Commission européenne a adopté le 6 février un généreux programme de soutien à l’achat de « carburants d’aviation durables » (#Sustainable_Aviation_Fuels, #SAF, en anglais), des #hydrocarbures liquides qui peuvent être utilisés par les avions à la place du #kérosène dérivé du #pétrole. L’appellation regroupe les #biocarburants produits à partir de #biomasse et les #carburants_synthétiques (#e-carburants) produits à partir de sources non biologiques (principalement l’#hydrogène). Si les premiers empiètent sur les ressources naturelles (terres agricoles et déforestations), et menacent l’environnement et la biodiversité, la production des seconds nécessite des quantités considérables d’#énergie.

    La Commission européenne impose pour l’aviation un taux d’utilisation progressif de 2 % de SAF en 2025, et jusqu’à 70 % en 2050. Mais depuis vingt ans, l’#industrie_aéronautique n’a cessé de décaler ou modifier à la hausse ses engagements [1]. Résultat, en 2024, les #carburants_durables n’ont représenté que 0,53 % de la consommation mondiale. Et les émissions liées au #transport_aérien explosent de 33 % depuis 2013. Dès lors, de nombreuses voix s’élèvent pour alerter que la croissance du #trafic_aérien est incompatible avec ces objectifs, et fera peser un poids insupportable sur les #ressources_naturelles d’intérêt général.

    « Il faut maintenant subventionner le carburant des avions ! »

    Dans son projet présenté en février, la Commission européenne propose de financer elle-même la croissance des carburants synthétiques, en offrant aux compagnies aériennes une #compensation_financière qui amortira la différence de prix avec le kérosène classique. Cette aide leur sera versée sous la forme de nouveaux #droits_à_polluer : 20 millions de tonnes de quotas carbone seront offertes. Au prix de 80 euros la tonne de carbone, cela représente 1,6 milliard d’euros de cadeaux supplémentaires pour les compagnies aériennes, et 2 à 3 fois plus en coûts collatéraux pour la société.

    Alors que l’absence de #taxe sur le kérosène représente un manque à gagner de presque 27 milliards d’euros pour les pays de l’UE et 4,7 milliards par an pour la France, il faut maintenant subventionner le carburant des avions !

    Et ensuite ? Les contribuables devront-ils aussi compenser les surcoûts des 20 % de SAF en 2035 et faire monter la facture à plusieurs dizaines de milliards d’euros, alors que la majorité ne prend jamais l’avion ou rarement ?

    Le contribuable paie deux fois

    Ce n’est pas tout, car ce cadeau ne porte « que » sur les vols intra-européens. Une poignée de députés et sénateurs de droite n’ont donc pas trouvé d’autre priorité que d’étendre cette niche fiscale aux vols internationaux au départ de #France.

    #Vincent_Capo-Canellas et sept parlementaires [2] ont fait adopter un amendement au projet de loi de finances 2025, prévoyant que l’État rembourse 50 % de la différence entre le prix d’achat des carburants d’aviation « durables » et celui du kérosène, pour les vols hors UE. Nos élus ont ainsi, selon leur propre estimation, alourdi les dépenses de l’État de 150 à 200 millions d’euros en 2025.

    Les économies liées à l’enterrement du #plan_vélo vont donc servir à payer une année de carburant pour les #avions. Les coupes sur le #Fonds_vert, adoptées juste avant la censure du gouvernement, entérinent une baisse de 400 millions d’euros de dotations. La baisse de 5 % des remboursements de la Sécu sur les consultations médicales et les médicaments en 2025 devait permettre d’économiser 900 millions d’euros… Toutes économies qui seront vite balayées par ces nouvelles subventions offertes aux carburants des avions !

    « Ne plus céder aux intérêts corporatistes et aux lobbies »

    Car nul n’ignore qu’une fois une niche installée, il devient impossible de revenir en arrière puisque l’effet d’aubaine fait se développer une activité économique dépendante. Et c’est bien déjà le problème pour l’aviation qui ne peut proposer des billets low cost à des tarifs ridicules que grâce aux multiples subventions, exonérations et aides publiques.

    L’Association du transport aérien international (#Iata) se vante dans son dernier rapport que les compagnies aériennes devraient réaliser 36,6 milliards de dollars de bénéfices à l’échelle mondiale. Plus de 10 milliards d’euros de dividendes ont été versés entre 2010 et 2020 par les groupes aéronautiques français à leurs actionnaires.

    Quelle aubaine de bénéficier d’un carburant mieux remboursé par l’État que de nombreux médicaments, pour maintenir des prix artificiellement hauts et engranger de somptueux bénéfices. Ce sont des milliards d’euros d’argent public perdus au seul service d’une corporation championne du #greenwashing, et qui continuent d’en demander encore et toujours plus.

    Ainsi le contribuable paie deux fois : la première pour subventionner des intérêts industriels corporatistes, puis pour réparer les dégâts environnementaux qu’ils ont générés. L’explosion du coût pour la société des catastrophes climatiques, des coûts sociaux et de santé causés par les pollutions aériennes va dépasser de très loin les bénéfices privés.

    Nous appelons les élus de la République à ne plus céder aux intérêts corporatistes et aux lobbies, à mettre fin aux niches fiscales et exonérations qui grèvent les finances publiques et à œuvrer pour une meilleure protection des populations face aux pollutions aériennes.

    https://reporterre.net/Le-carburant-des-avions-est-mieux-rembourse-que-nos-medicaments
    #France #subventions #aviation #green-washing