• Atlas Social du Mans. Enjeux d’#aménagement et #inégalités_territoriales


    De nouvelles planches thématiques seront régulièrement proposées à la lecture. Découvrez :

    - Les Élections municipales : entre pandémie et abstention

    – Les Restructurations industrielles et le recul des effectifs de la classe ouvrière sur l’agglomération mancelle

    – Les ateliers ferroviaires : un symbole de l’évolution économique et sociologique de la ville

    – L’hégémonie de l’#automobile dans l’aire urbaine du Mans

    – La Sarthe, l’Huisne et la ville du Mans

    – L’enceinte romaine du Mans, recherches archéologiques et valorisation touristique

    – La « #bioéconomie_circulaire » peut-elle changer le Mans (Métropole) ?

    – Les #déchets : une longue histoire d’inégalités écologiques et environnementales

    – Le #zonage commercial aux portes du Mans : permanence ou fin d’un modèle ?

    https://atlas-social-du-mans.fr

    #Le_Mans #atlas #atlas_social #urban_matter

  • La bioéconomie, stade ultime du capitalisme | Racine de moins un
    https://sniadecki.wordpress.com/2018/08/06/rmu-lafontaine-transhumanisme

    La sociologue québécoise Céline Lafontaine nous propose d’analyser le phénomène du transhumanisme en partant de la notion de bio-économie qui voit dans le vivant en général et dans le corps humain en particulier une matière première. En conclusion, elle interroge le retournement qui voit l’homme devenir à nouveau objet de recherche scientifique. Une conférence prononcée dans le cadre du colloque “Critique de la raison transhumaniste” au Collège des Bernardins le 20 mai 2017. Durée : 46 min. Source : Radio Zinzine

    https://ia801502.us.archive.org/9/items/RMU046LafontaineEnjeuxBioeconomie/RMU_046-LafontaineEnjeuxBioeconomie.mp3

  • Contre l’#agroécologie à la sauce Le Foll
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1692

    Nous, mouvements sociaux organisés, associatifs, syndicaux et professionnels, affirmons qu’une agroécologie paysanne existe aujourd’hui en France. Nous sommes obligés de la qualifier d’ « agroécologie paysanne » pour la distinguer de la campagne de communication du Ministère de l’Agriculture qui brandit le drapeau de l’agroécologie dans le seul but de mieux camoufler la fuite en avant de l’#agriculture industrielle vers la #marchandisation du vivant et la #bioéconomie.
    En effet, les méthaniseurs industriels qui détournent la production alimentaire au profit de la poursuite du gaspillage énergétique, les semis directs avec l’herbicide Round Up® et les technologies génétiques destinées à breveter les semences sont des supercheries qui sont scandaleusement inscrites sous le vocable agroécologie par ce ministère. Par ailleurs, celui-ci, tout en élaborant la loi d’orientation agricole et en se réclamant de l’agroécologie , est en train de valider une loi sur les propriétés intellectuelles qui élargit, par les brevets sur les marqueurs biochimiques, moléculaires ou génétiques, le pouvoir des transnationales sur tous les domaines du vivant, et interdit les semences paysannes et reproductibles !
    L’agroécologie paysanne est avant tout un corpus de pratiques vivantes et de mouvements sociaux avec un objectif politique commun : une agriculture sociale et écologique ancrée dans les territoires.
    Elle s’inclut dans un mouvement de transformation sociétale global qui touche tous les secteurs d’activité (énergie, transformation, commerce, transport, habitat, éducation, santé, etc). Nous critiquons l’idéologie productiviste, le modèle agro-industriel et même le concept de développement agricole. Le terme de développement est assimilé à la notion de #croissance économique illimitée. Cette notion est antinomique avec le vivant dont le développement n’est pas fait que de croissance, mais est contenu par des équilibres dynamiques complexes à tous les niveaux d’organisation.
    Appliqué à l’agriculture, le développement est un mirage entretenu par les intrants pétrochimiques et les subventions. Le projet du ministère français perpétue un modèle agricole industriel où le travail humain est taxé, l’emploi est détruit et les intérêts du capital préservés. L’énergie fossile est subventionnée, les impacts négatifs sont à la charge de la collectivité et les bénéfices sont privatisés. Actuellement, nous avons en France 5 millions de chômeurs, dont des paysans sans terre, et 500 000 agriculteurs.

    • Prétextant vouloir contrer la dégradation de l’#environnement, les changements climatiques et les crises énergétique et alimentaire, l’#industrie annonce l’avènement de la nouvelle #bioéconomie et le remplacement du carbone fossile par la matière vivante, maintenant désignée par le terme #biomasse. La biomasse la plus productive et la plus accessible se trouve dans les pays du Sud – exactement là où d’ici 2050, il y aura deux milliards de bouches de plus à nourrir à partir de terres qui, en raison des changements climatiques, verront leur productivité réduite de 20 à 50 %. Bien que le moment semble particulièrement inopportun pour intensifier la pression sur les écosystèmes, les gouvernements se font dire que la #biologie synthétique – une #technologie qui n’en est qu’à ses premiers balbutiements – produira et transformera l’ensemble de la biomasse dont nous aurons besoin afin de remplacer les carburants fossiles actuels. Au même moment, et à l’encontre d’une réduction efficace des émissions de gaz à effet de serre, de nouveaux marchés du carbone sont en train de transformer les plantes en réserves échangeables de carbone. Cependant, les entreprises des secteurs énergétique, chimique, #agroalimentaire ou forestier qui tentent de gagner notre confiance sont celles-là mêmes qui sont à l’origine des crises climatique et alimentaire.

      #biologie-de-synthèse #climat #famine