• Ils se disputent la collecte d’animaux morts dans les fermes
    http://www.boursorama.com/actualites/ils-se-disputent-la-collecte-d-animaux-morts-dans-les-fermes-3cf458e8854
    http://s.brsimg.com/static-1389620304/cache/i/content/3/c/f/3cf458e885408e880919d6fd851c0454-0-628-423-3407832.jpg

    Que faire des animaux morts en élevage ? Engrais, combustibles et même biocarburants, les débouchés sont nombreux et les équarrisseurs se disputent un marché devenu désormais juteux, sous l ??il inquiet des éleveurs.

    Longtemps les carcasses de bovins, moutons et autres animaux trouvés morts en élevage (ATM) n’ont plus eu de débouchés. La faute à l’ESB, encéphalopathie spongiforme bovine ou vache folle, qui a réduit pendant longtemps les possibilités de recyclage et conduit à l’interdiction progressive des farines animales pour nourrir les animaux.

    Pire, les collecteurs devaient payer pour s’en débarrasser, notamment les cimenteries pour qu’elles acceptent de les incinérer, raconte Yves Berger, directeur général de l’Interprofession de la viande et du bétail (Interbev).

    Aujourd’hui, la situation a bien changé : les stocks sont vides et la réglementation s’est lentement assouplie, permettant par exemple l’utilisation des protéines animales, riches en azote, dans la fabrication d’engrais.

    Et même les cimenteries se mettent maintenant à acheter les farines animales pour leurs propriétés combustibles, poursuit Yves Berger.

    « Maintenant, on gagne de l’argent : le kilo de cuir se vend même plus cher que le kilo de viande », selon lui.

    Les équarrisseurs disposent en outre d’une nouvelle piste à explorer : les biocarburants. Le numéro un du biodiesel en Europe, Sofiprotéol, s’est ainsi allié à l ?équarrisseur Atemax (groupe Akiolis) pour lancer une activité de production de gazole à partir de graisses animales d’ici 2015.

    Et l’équarrisseur concurrent Sifdda (groupe Saria) a fait de même avec Intermarché pour créer Estener, dont la première usine a été inaugurée en novembre dernier au Havre.

    Ces biocarburants ont d’autant plus de valeur qu’ils devraient compter double dans le taux d’incorporation des carburants, l’Union européenne privilégiant l’usage de matières non destinées à l’alimentation comme ces graisses animales tirées de cadavres qui ne peuvent pas être réintroduites dans la chaîne alimentaire.

    120 emplois menacés ?

    En moins de 20 ans, le marché est donc passé d’une situation où l’on détruisait les ATM à une situation où ils sont valorisés et vendus. Et les collecteurs (équarrisseurs) qui transforment ces produits sont gagnants deux fois : à la collecte des animaux, puisque les éleveurs paient pour qu’on vienne ramasser leurs bêtes mortes, et à la revente des produits tirés de ces carcasses.

    D’où le glissement sémantique : dans la profession on ne parle plus de « sous-produits » de la viande, mais de « co-produits ».

    Dans ce contexte, les quatre acteurs (Saria, Atemax, Monnard et Sopa) se disputent la collecte dans les fermes.

    http://s.brsimg.com/static-1389622392/cache/i/content/3/c/f/3cf458e885408e880919d6fd851c0454-1-628-462-3407833.jpg

    Depuis que le marché a été privatisé en 2009, ce sont des associations de filières (ATM porc, ATM ruminants...) qui décident de la répartition du marché.

    Et ils viennent de décider de l’attribution de la collecte pour la période 2013-2015, en rééquilibrant les parts de marché. Ainsi Saria qui pouvait collecter dans 57 départements (56% du marché), se voit réduire son terrain de collecte à 49% du marché, au profit d’Atemax qui devrait maintenant détenir 45% du marché, contre 38% précédemment.

    Mais Saria conteste cette nouvelle répartition commerciale et traîne le groupement des ATM devant le tribunal de grande instance de Paris. Une audience doit avoir lieu lundi, pour une décision attendue en février.

    Pour Saria, la perte de neuf départements de collecte représenterait un manque à gagner de 10 millions d’euros (sur un chiffre d’affaires de 60 millions) et entraînerait la fermeture d ?une usine dans le Morbihan et de trois centres de collecte en Mayenne, Dordogne et Saône-et-Loire, employant 120 personnes au total, détaille le porte-parole de l’entreprise.

    En attendant la décision de justice, Saria continue d’aller collecter les cadavres dans les départements qui lui ont pourtant été retirés.

    Les éleveurs, qui payent pour ce service, sont furieux et inquiets car la collecte est avant tout pour eux une nécessité sanitaire, surtout quand il s’agit de maîtriser une épizootie. Et puis, « quand on refuse de baisser les prix, c’est normal qu’on perde un département », s’insurge-t-on dans le groupement des ATM.

    #environnement
    #collecte-d’animaux
    #animaux
    #Engrais
    #combustibles
    #biocarburants

  • #Honduras and the dirty war fuelled by the west’s drive for clean energy
    http://www.theguardian.com/global/2014/jan/07/honduras-dirty-war-clean-energy-palm-oil-biofuels

    The west’s drive to reduce its carbon footprint cheaply is fuelling a dirty war in Honduras, where US-backed security forces are implicated in the murder, disappearance and intimidation of peasant farmers involved in land disputes with local palm oil magnates.

    More than 100 people have been killed in the past four years, many assassinated by death squads operating with near impunity in the heavily militarised Bajo Aguán region, where 8,000 Honduran troops are deployed, according to activists.

    Farmers’ leader #Antonio_Martínez, 28, is the latest victim of this conflict. His corpse was discovered, strangled, in November.

    Peasant farmers say they are the victims of a campaign of terror by the police, army and private security guards working for palm oil companies since a coup in June 2009 ended land negotiations instigated by the deposed president, #Manuel_Zelaya.

    #États-Unis #biocarburants #escadrons_de_la_mort

  • #Biocarburants et #sécurité_alimentaire, le lien en débat
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/08/biocarburants-et-securite-alimentaire-le-lien-en-debat_3491871_3244.html

    « Les intérêts de l’industrie des biocarburants risquent de prendre le dessus sur notre responsabilité commune d’assurer le droit à l’alimentation », a répliqué un porte-parole de la société civile. Celle-ci a semblé isolée, même si nombre de scientifiques partagent sa conviction que l’augmentation de la production mondiale d’agrocarburants est l’un des facteurs majeurs de la hausse et de la volatilité des prix des denrées alimentaires.

    « Le minimum serait que le texte final fasse référence à l’impact des politiques sur la sécurité alimentaire mondiale, affirme Clara Jamart, de l’ONG Oxfam France. Mais ça s’annonce très mal. »

    L’AFRIQUE SUR LA RÉSERVE

    Les gros producteurs que sont le Brésil et les Etats-Unis ont reçu, lundi, le soutien indirect de l’Inde et de la Chine, qui ont défendu leurs politiques nationales de promotion des biocarburants. L’Afrique est restée sur la réserve, alors que l’Union européenne, qui s’apprête à revoir à la baisse son objectif d’incorporation d’agrocarburants pour 2020, peine à définir une position communautaire.

    Stéphane Le Foll, le ministre français de l’agriculture, a ainsi été le seul à défendre l’idée d’une pause dans la course aux agrocarburants. « Les supprimer serait une catastrophe pour les agriculteurs, car cela entraînerait un effondrement des prix agricoles, a-t-il déclaré au Monde. Mais on ne peut pas non plus continuer comme cela à consommer de l’espace et à concurrencer les cultures alimentaires sans réfléchir. »

  • Une ONG dénonce un scandale au biocarburant en Sierra Leone
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/04/une-ong-denonce-un-nouveau-scandale-au-biocarburant_3471151_3244.html

    Maintes fois critiqués pour avoir provoqué la destruction de fôrets en Amazonie et en Indonésie, les #biocarburants sont à nouveau pointés du doigt par une ONG, cette fois-ci en Sierra Leone.
    Selon ActionAid, ce projet du groupe suisse Addax visant à l’exportation d’éthanol vers l’Union européenne à partir de 2014 génère #pauvreté et #insécurité_alimentaire pour quelque 13 000 habitants de 60 villages de la région de Bombali, dans un des pays déjà parmi les plus pauvres du monde.

    L’entreprise suisse avait pourtant reçu le soutien de cinq Etats membres de l’UE (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Suède et Grande-Bretagne) et un satisfecit de la Commission.

  • (Pseudo) forum de la biologie de synthèse - Dissection et procès-verbal
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=419

    À tous ceux qui ne se trouvaient pas au pseudo-forum de la biologie de synthèse, au CNAM le 25 avril 2013 (c’est-à-dire tout le monde) et à tous ceux que l’interruption de la retransmission sur Internet, ordonnée par les organisateurs, a privé de l’événement (c’est-à-dire personne), nous offrons la transcription des principales interventions, précédée d’une analyse sur le vif de cette opération d’acceptabilité. Merci au service cinématographique des Chimpanzés du futur pour son enregistrement. Ne manquez (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Dissection_et_proce_s-verbal.pdf

    • Nous pensons que la technologie est une question politique, qu’elle change le monde et qu’on ne change pas nos vies sans nous consulter. Et que faire des faux débats sur la biologie de synthèse, en se demandant « est-ce qu’elle existe ? » « est-ce qu’elle existe pas ? »... - Demandez à Total si elle existe la biologie de synthèse ! Demandez combien ils ont posé de brevets et ce qu’ils font avec Amyris au Brésil en ce moment sur les biocarburants ! Ça existe évidemment, et vous savez très bien que les programmes sont décidés, au niveau européen et au niveau français, et qu’en ce moment, ça carbure dans les labos. Et aujourd’hui, on va se demander « est ce que c’est nouveau ? », « est-ce que je fais des OGM dans mon intestin ou pas ? ». Je fais peut-être des OGM dans mon intestin, mais je ne les brevette pas, et ça fait toute la différence. On nous dit : « Ça n’existe pas, vous comprenez, ça a toujours existé, c’est naturel ». C’est tellement naturel qu’on pose des brevets dessus ! Donc, il y a un discours contradictoire.

      Mais surtout, on ne prend jamais le discours au bon niveau. On va faire un débat technicien, technique. On va vous dire « Du côté « plus », on peut peut-être faire des médicaments ; du côté « moins », évidemment, il y a peut-être des risques… » On en restera là. Ce dont on ne débattra jamais, c’est comment ça transforme le monde, quel monde on fabrique avec ça. Ça n’est pas pareil de vivre dans le nanomonde, dans le monde où on est tous incorporés à la machine, parce que c’est ça qui arrive, un monde où l’humain n’a plus d’importance. Regardez autour de vous, vous passez des journées entières dans lesquelles vous n’avez à faire qu’à des machines. Nous sommes en train de fabriquer un monde sans humains et nous n’en débattons jamais ! Parce que le débat ici, il n’allait évidemment jamais porter là-dessus. On va se poser des questions sur « ça existe / ça existe pas », les avantages et les inconvénients… La question n’est pas les avantages et les inconvénients de la biologie de synthèse, les bons et les mauvais usages. La question, c’est comment les technologies transforment nos vies, sommes-nous d’accord avec la direction qu’elles donnent à nos vies ? Et, à quel moment on nous pose la question ?

    • Bien sûr qu’il y a une différence entre technique et technologie, je suis un peu gêné de devoir l’expliquer à de grands scientifiques, mais puisqu’on en est là, allons-y. La technique est née avec l’homme (…). La technique est indissociable de l’homme puisqu’elle consiste à utiliser des outils. Il n’y a pas d’homme sans outils. Ce serait absurde de nier cet aspect-là. En quoi la technique se distingue de la technologie ? C’est que la technique, celui qui l’utilise la maîtrise ; son outil, il peut le réparer éventuellement, il peut même se le fabriquer, il a un lien direct avec lui. La technologie, c’est très différent, c’est un système. Si vous prenez aujourd’hui l’informatique, votre ordinateur n’est pas un outil que vous maîtrisez. Vous ne savez pas, pour la plupart d’entre vous, comment il marche, vous ne savez pas le réparer tout seul, et en plus pour qu’il fonctionne, il faut qu’il soit rattaché à des méta-systèmes très importants, à commencer par les centrales nucléaires, les réseaux Internet, etc. Et, vous voyez bien que vous n’avez pas d’autonomie, en tant qu’individu, face à la machine à partir de ce moment-là. Vous devez appliquer ses protocoles. Vous bidouillerez à la marge, mais en réalité, la technologie ne permet pas l’autonomie. Ces choses-là ont été expliquées depuis, mon dieu, des décennies, je vous renvoie à plein d’auteurs sur la question, on ne va pas refaire l’histoire ici.

    • Peut-être qu’il y a des gens ce soir, surtout parmi les lycéens, qui ont été choqués par notre intrusion, cette banderole, le bruit, etc. Je voudrais essayer de dire ce qui me donne le droit de faire cela.

      Ce qui me donne le droit de faire ça, à mes yeux, et vous verrez pour vous-même si mes raisons sont recevables, c’est que les questions qui sont débattues ne sont pas des questions scientifiques, ou technologiques, ou techniques. Avant que vous soyez nés, il n’y a pas si longtemps de ça, il n’y avait pas de #téléphone-portable. Et puis le portable est arrivé, et ça a changé nos vies, nos villes, nos sociétés. Est-ce que vous n’avez jamais voté sur la question du portable ? Est-ce qu’il n’y a jamais eu des débats politiques là-dessus ? Jamais. C’est une question, un élément de technologie parmi des dizaines. Alors vous pouvez dire, après tout, « Moi, je ne suis pas obligé d’avoir un #portable, il n’y a pas de loi qui m’oblige à avoir un portable ». Mais, dans la vie réelle, si vous voulez continuer à avoir une vie sociale, à discuter avec vos copains après le bahut, si vous cherchez du boulot, si vous voulez vous promener en ville, etc. Vous savez bien que vous avez besoin de ce portable. On vous l’a rendu nécessaire, qu’il y ait une loi ou non. Et, c’est pareil pour la voiture, pour l’ordinateur, pour tout un tas de choses. Officiellement,vous avez le choix. Mais dans la réalité, vous n’avez pas le choix. Et, quand on change votre vie, quand on change votre ville, quand on change les rapports sociaux entre nous... Ça n’est pas de la technique ou de la technologie. Ça s’appelle de la #politique !

      Et la politique, nous sommes tous égaux devant. C’est-à-dire que tous, nous avons le droit de voter, et tous, nous avons le droit de donner notre opinion. Et, quand on parle du nucléaire, des #nanotechnologies, de la biologie de synthèse, on ne parle pas de sujets techniques, ou de sujets techniciens qui devraient être réservés aux #experts qui viennent nous éclairer de leurs lumières. Oubliez ça ! C’est avec ça qu’on nous fait marrons depuis 150 ans. Et c’est comme ça qu’en 150 ans, la société industrielle a ravagé cette terre. Et c’est parce qu’elle a ravagé cette terre, qu’aujourd’hui on est obligé de faire un #ersatz de #biodiversité, une fausse biodiversité ! Pour compenser tous les pillages qu’on fait, toute l’Afrique qu’on a saignée, toutes les terres qu’on a saignées. Tout ce qu’on a détruit de nature, on est obligé de le refaire en #artificiel. Tout ce qu’on a détruit de nature, le fric se l’est approprié, les compagnies se le sont approprié, l’industrie se l’est approprié. Ils l’ont bouffé et ils nous l’ont revendu. Et, ils nous l’ont revendu très cher ! Alors qu’ils nous l’avaient pris gratos.

      Et maintenant, on recommence, parce qu’il n’y a plus de nature, ou plus beaucoup. Donc on fait une nature en laboratoire. Une nature en laboratoire, ça n’est pas une nature, c’est un artefact, c’est de l’artificiel. Et, c’est ça qu’on est en train de nous faire. Et ce bon apôtre est en train de nous dire « Ah, mais, la nature a toujours fait ça ». Mais, tout le temps on nous a fait le coup ! On nous a fait le coup pour la radioactivité, où on nous disait « La radioactivité, ça a toujours existé, il y en a dans les sols granitiques en Bretagne et dans le Limousin ». Pour les OGM, on nous a fait le coup, on nous a dit « La nature fait des OGM depuis le début du monde ». Non mais attendez, c’est du foutage de gueule !

  • Il faut arrêter d’accaparer les #terres pour produire des #biocarburants
    http://www.grain.org/article/entries/4654-il-faut-arreter-d-accaparer-les-terres-pour-produire-des-biocarburants

    Zainab Kamara est l’une de ces milliers d’agriculteurs de Sierra Leone dont l’entreprise suisse Addax Bioenergy a pris les terres pour établir une plantation de 10 000 hectares de canne à sucre destinée à produire de l’éthanol pour le marché européen.

    « Aujourd’hui je n’ai pas de ferme. Les gens meurent de faim. Nous sommes obligés d’acheter du riz parce que nous n’en cultivons plus, » explique t-elle.1

    En Guinée, le pays voisin, les paysans tentent de comprendre comment leur gouvernement a pu accepter de céder 700 000 hectares de leurs terres à une entreprise italienne qui veut cultiver du jatropha pour en faire du biodiesel.2

    Sur un autre continent, au Brésil, les communautés Guarani se battent pour leur survie contre des sociétés qui convoitent leurs terres pour y produire de l’éthanol à partir de canne à sucre.3 Même histoire en Indonésie où les Malind et d’autres peuples autochtones de Papouasie Occidentale s’opposent désespérément à un projet qui transformerait leurs terres en plantations de canne à sucre et de palmiers à huile. Même histoire en Colombie où des forces paramilitaires exercent de terribles pressions sur les communautés afro-colombiennes pour leur faire abandonner leurs terres afin de laisser la place aux plantations d’huile de palme.4

    Tour d’horizon précis et précieux, comme d’hab quand Grain s’en mêle...
    #agrocarburant

  • What to do about corn and #biofuels | Food Politics
    http://www.foodpolitics.com/2012/08/to-ponder-over-the-weekend-what-to-do-about-corn-and-biofuels

    Among the other consequences of the current drought—along with the ruin of this year’s corn crop—is a complicated political battle over who gets the corn.

    The players:

    – Corn producers: Want high prices. Don’t care whether meat or ethanol producers get the corn. Note: Many own their own ethanol refineries.
    – Meat producers: Want the corn at low prices. Do not want corn grown for ethanol. Want the ethanol quota waived.
    – Ethanol producers: Want the corn at low prices. Want to keep the quota.
    – International aid agencies: Want corn to be grown for food and feed, not fuel. Want the ethanol quota waived.

    #agriculture #biocarburants #faim #alimentation

  • Les derniers éléphants de Sumatra sont assassinés au nom des biocarburants
    http://lesmoutonsenrages.fr/2012/07/08/les-derniers-elephants-de-sumatra-sont-assassines-au-nom-des-bioca

    12 éléphants ont été empoisonnés ces derniers mois sur l’île de Sumatra (Indonésie) parce qu’ils venaient sur les plantations de palmiers à huile. Leur habitat naturel (comme celui de l’Orang-outan) a été détruit pour laisser place à d’immenses plantations stériles.

    #biocarburants #éléphants #massacres #sumatra

  • Bactéries du futur [1/4] | Marion Wagner
    http://owni.fr/2012/03/21/bacteries-du-futur-partie-1

    Dans leurs éprouvettes, des chercheurs préparent la #biologie et la génétique de demain. Des « biologistes-ingénieurs » qui redéfinissent le vivant, et tentent de détourner des #bactéries de leur fonction. Pour eux, la #science est sur le point de pouvoir mettre un terme au bricolage inopérant de l’évolution darwinienne. #Enquête.

    #Culture_scientifique #Science #adn #biocarburants #biologie_moléculaire #cellules #craig_venter #DIY #gène #génome #médicaments #OGM #protéines #synthèse #xénobiologie

  • Land grabbing in Africa continues to harm the poor | Nature News Blog
    http://blogs.nature.com/news/2011/12/land_grabbing_in_africa_contin_1.html

    More than 200 million hectares of land in poor nations was sold by governments in land-grabbing deals with industry and investors between 2000 and 2010, a new study reports.

    This high global demand for land is likely to continue for the long term, concludes the study by the International Land Coalition, an alliance of civil society and intergovernmental organisations, published today. (See Nature’s previous coverage of land grabs here.)

    While the most publicised deals have focused on international transactions for food and biofuel production, the study - the most comprehensive to date – says rich national investors play a much larger role in land acquisitions than previous recognised.

    Some 78% of land deals are for agricultural production, of which three quarters are for biofuels. But other significant activities include mining, tourisms and forest conversions, which make up the remaining 22%, finds the Global Commercial Pressures on Land Research Project study.

    #terres #agriculture #biocarburants

  • Planète sans visa » L’incroyable crime des #biocarburants (encore, encore et encore)
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1153

    « Il n’est pas surprenant que les cours mondiaux de ces produits (et de leur substituts) soient considérablement plus élevés qu’ils ne le seraient si aucun biocarburant n’était produit » peut-on lire dans ce rapport qui note une corrélation de plus en plus forte entre les prix alimentaires et les prix du #pétrole.

    #ecologie #agrocarburant #agriculture

  • L’incroyable crime des #biocarburants (encore, encore et encore)

    Je rappelle - car bien des lecteurs de Planète sans visa l’ignorent, que j’ai publié en 2007 chez Fayard un livre dénonçant les biocarburants (La #faim, la bagnole, le blé et nous). Je rappelle le principe de ce procédé : on change en carburant automobile des millions de tonnes de plantes alimentaires comme le maïs, la canne à sucre, le manioc, l’huile de palme, le blé, le colza, etc. Dans un monde où un milliard des nôtres souffrent d’une faim chronique, c’est un #crime de masse."

    "Après ce livre de 2007, j’ai alerté toutes les grandes associations écologistes - WWF, Greenpeace, Hulot, notamment - et rien n’a été lancé, ce qui est un déshonneur complet à mes yeux. Le résultat de leur lamentable inertie - je mets de côté les valeureux Amis de la terre, qui ont agi -, c’est que le patron de la filière biocarburants en France, le céréalier Xavier Beulin, est devenu en décembre2010 le président du syndicat de l’agriculture industrielle, la FNSEA. Shame on you !, vous les gens du WWF, de Greenpeace, de France Nature Environnement (FNE) et de l’ex-Fondation Hulot. Shame on you !

    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1153

    • Je n’arrive plus à remettre la main sur la vidéo d’un journaliste américain qui associait la crise alimentaire de ces dernières années non pas tant aux biocarburants ou aux conditions météorologiques défavorables, mais à la spéculation financière, plus particulièrement la spéculation sur les marchés des matières premières, denrées alimentaires de base en premier lieu, le tout essentiellement par la banque américaine Goldman Sachs.

      Il soutenait en effet que la spéculation de cette banque aurait fait s’envoler les prix à des niveaux encore jamais atteints, alors que la production mondiale des denrées alimentaires n’a en réalité jamais été aussi bien portante. Les biocarburants n’auraient eu qu’un impact marginal sur les cours, malgré l’attention exagérée portée par les médias.

  • Biofuels Future That U.S. Covets Takes Shape — in Brazil
    http://www.nytimes.com/gwire/2011/06/01/01greenwire-biofuels-future-that-us-covets-takes-shape-in-b-1741.html?ref=e

    This is the harsh reality of the glucose economy. Sugar is king, and Brazil is poised to be the world’s next Saudi Arabia. Blessed with tropical weather and abundant pastures that can be migrated to sugar cane cultivation, experts see a stark potential for Brazil’s cane fields to grow almost without limit over the next decade.

    #biocarburants #énergie #Brésil

  • Le #manioc est l’aliment de base pour environ 500 millions de personnes, et maintenant on va en faire du #biocarburant ; à la fin il restera quoi à manger ? #spéculation #énergie #alimentation #cdp

    Food Politics » Cassava for biofuels ?
    http://www.foodpolitics.com/2011/04/cassava-for-biofuels

    It’s bad enough that corn is grown for ethanol, but cassava? Many populations depend on cassava for food.
    According to today’s New York Times, cassava is the new “go to” crop to burn for fuel.