• Huile de palme à la Mède : plainte contre le #greenwashing de #Total - Greenpeace France
    https://www.greenpeace.fr/espace-presse/huile-de-palme-a-la-mede-plainte-contre-le-greenwashing-de-total

    Le site industriel de Total à La Mède fabrique des #agrocarburants principalement à partir d’huile de palme et est autorisé à importer 650 000 tonnes d’huiles par an. Cela entraîne un bond non négligeable de la consommation d’huile de palme en France, ce qui est problématique quand on sait que la production d’huile de palme est l’une des principales causes de #déforestation en Asie du Sud-Est [1]. La #monoculture du #palmier_à_huile contribue à la perte de la #biodiversité, à la destruction de milieux naturels remarquables et à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre par la déforestation induite [2].

    #climat #mensonges

  • #Pesticides : le #Conseil_d’État appelé à trancher la question de l’#épandage
    https://reporterre.net/Pesticides-le-Conseil-d-Etat-appele-a-trancher-la-question-de-l-epandage

    Neuf organisations ont lancé mardi 25 février un recours contre l’arrêté et le décret du gouvernement destinés à protéger les riverains des pesticides. Ces textes, parus fin 2019 après des mois d’intense polémique, ne protègent pas les riverains, les travailleurs et la #biodiversité, estiment-elles.

    #agriculture #justice_administrative

  • Spéculation et accaparement de terres : les dérives de la production du « gaz vert »
    https://www.bastamag.net/derives-methanisation-Allemagne-monocultures-mais-speculation-biogaz

    L’Allemagne a développé le biogaz à grand échelle depuis le début des années 2000. Mais les installations industrielles ont rapidement pris le contrôle du secteur, accaparant de plus en plus de terres agricoles. Il n’y a pas d’agriculteurs à l’horizon, pas de vaches. Mais plusieurs dizaines de dômes verts alignés les uns à côtés des autres. Vu du ciel, l’installation ressemble plus à un village, ou à un parking d’ovnis, qu’à une entreprise agricole. C’est que l’installation de biogaz de Güstrow, dans le nord (...) #Décrypter

    / #Energies_renouvelables, #Europe, Biodiversité, #Agriculture

    #Biodiversité

  • L’UE veut multiplier les « #partenariats » avec les pays africains

    L’UE cherche à placer une série de « partenariats » de diverses thématiques politiques au cœur de sa #stratégie_UE-Afrique, qui sera officiellement lancée début mars, selon un document confidentiel.

    22 commissaires européens sur 27 doivent se retrouver jeudi à Addis Abeba en Ethiopie, pour le sommet de l’Union africaine. Le continent, dont la présidente de la commission a fait une priorité, doit faire l’objet d’une stratégie ad hoc. Dans une première version qu’Euractiv a pu consulter, la Commission assure qu’il faut « changer de discours et regarder l’Afrique sous l’angle de son devenir : la terre de la plus jeune population mondiale, la plus grande région commerciale depuis la création de l’OMC, un appétit pour l’intégration régionale, l’autonomisation des femmes, et tout ça créant d’immenses #opportunités_économiques. »

    L’ébauche de stratégie énonce aussi les domaines que l’UE couvrirait. Elle souhaite ainsi créer des partenariats pour la #croissance_durable et l’#emploi, pour une #transition_écologique, pour une #transformation_numérique, pour la #paix, la #sécurité, la #gouvernance et la #résilience, mais aussi pour la #migration et la #mobilité et enfin, le #multilatéralisme.

    L’accent mis sur les « partenariats » plutôt que sur le « #développement » y est clair. Il avait aussi marqué les premiers mois de la Commission #Von_der_Leyen.

    Le document de la Commission contient peu de substance sur les politiques mais montre la direction de la politique EU-Afrique dans l’un des documents clés donnant les orientations de la Commission « géopolitique » d’#Ursula_von_der_Leyen. Il devrait être dévoilé par l’exécutif le 4 mars sous la forme d’une communication, mais il est peu probable qu’il devienne une politique officielle avant le sommet UE/Union africaine en octobre à Bruxelles.

    Le processus d’ébauche de la #stratégie a débuté avec une réunion des ministres européens du Développement le 13 février dernier. Ces derniers doivent maintenant adopter des conclusions lors d’un Conseil Affaires étrangères en avril ou mai, puis lors du sommet européen des 18 et 19 juin.

    La #politique_africaine est aussi portée par le gouvernement finlandais, qui détient la présidence tournante de l’UE jusqu’en juillet.

    « La #Finlande prépare aussi sa propre stratégie pour l’Afrique. Les deux stratégies visent à renforcer un #partenariat_stratégique entre égaux entre l’UE et l’Afrique, et à stimuler leurs relations commerciales et politiques », commente la ministre finlandaise du Développement, Ville Skinnari.

    La stratégie se concentrera probablement sur les manières d’accroître les #opportunités_commerciales et l’#investissement entre les deux continents. Elle promet aussi davantage de soutien de l’UE pour l’accord établissant la #zone_de_libre-échange continentale africaine, qui entrera en vigueur plus tard dans l’année.

    Il risque néanmoins d’être éclipsé par les lentes tractations autour du successeur de l’#accord_de_Cotonou, qui couvre les relations politiques et commerciales entre l’UE et l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique. L’accord de Cotonou expire en mars et pour l’instant pas l’ombre d’un nouvel accord à l’horizon.

    L’exécutif européen assure qu’il est sur la bonne voie pour verser les 44 milliards d’euros d’investissements dans le #secteur_privé promis dans le cadre du #Plan_extérieur_d’investissement lancé par la Commission Juncker. Reste à savoir si la nouvelle « stratégie » comprendra de nouveaux investissements ou outils d’investissement.

    La note confidentielle souligne seulement que la Commission se concentrera sur « la mobilisation de tous les moyens : l’#engagement_politique, l’#aide_publique_au_développement, la #sécurité, la mobilisation des #ressources_domestiques, le secteur privé, etc. »

    L’UE est loin d’être le seul acteur international en lice pour développer davantage de relations économiques et politiques avec l’Afrique. Le #Royaume-Uni, l’#Inde, la #Turquie, la #Russie et la #France ont organisé ou organisent des conférences sur l’investissement axées sur l’Afrique en 2020.

    L’administration américaine de Donald Trump a également commencé à étoffer sa nouvelle offre de #commerce et d’investissement aux dirigeants africains.

    Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, s’est rendu au Sénégal, en Éthiopie et en Angola pour une tournée express du continent la semaine dernière. Il s’agissait de son premier voyage en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonction il y a deux ans.

    L’administration Trump a entamé des pourparlers sur un accord de libre-échange avec le #Kenya ce mois-ci. Selon elle, c’est le premier d’une série d’#accords_commerciaux_bilatéraux avec les nations africaines dans le cadre de sa nouvelle stratégie commerciale « #Prosper_Africa ».

    Dans le même temps, Washington veut que sa nouvelle #Société_internationale_financière_pour_le_développement rivalise avec les investissements chinois sur le continent africain.

    https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/partnerships-to-be-at-heart-of-eu-africa-strategy-leaked-paper-reveals
    #Afrique #accords #UE #EU #libre_échange #USA #Etats-Unis

    • A record number of College members travel to Addis Ababa for the 10th European Union-African Union Commission-to-Commission meeting

      The President of the European Commission, Ursula von der Leyen, travels tomorrow to Addis Ababa, Ethiopia, for the 10th Commission-to-Commission meeting between the European Union and the African Union, accompanied by 20 Commissioners and the EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy. Discussions will focus on key issues such as growth, jobs, green transition, digital, peace, security and governance, and mobility and migration.

      Before departing Brussels, President von der Leyen, said: “Europe and Africa are natural partners. We have a historic bond and we share many of today’s challenges. One of our main objectives is to turn the green and digital transformation of our economies into opportunities for our youth.”

      This 10th Commission-to-Commission meeting marks a record participation on the EU side, a testament of the priority relations which Africa represents for the new European Commission and its aspiration to take them to a new level.

      Besides High Representative/Vice-President of the Commission Josep Borrell, Vice-Presidents for the European Green Deal, Frans Timmermans, for a Europe fit for the Digital Age, Margrethe Vestager, for an Economy that works for people, Valdis Dombrovskis, for Inter-institutional Relations and Foresight, Maroš Šefčovič, for Values and Transparency, Věra Jourová, for Democracy and Demography, Dubravka Šuica, as well as Vice-President for Promoting our European way of life, Margaritis Schinas, will accompany the President.

      Commissioners for International Partnerships, Jutta Urpilainen, for Trade, Phil Hogan, for Innovation and Youth, Mariya Gabriel, for Jobs and Social Rights, Nicolas Schmit, for Economy, Paolo Gentiloni, for Agriculture, Janusz Wojciechowski, for Cohesion and Reforms, Elisa Ferreira, for Justice, Didier Reynders, for Equality, Helena Dalli, for Home Affairs, Ylva Johansson, for Crisis Management, Janez Lenarčič, as well as Commissioners for Transport, Adina Ioana Vălean, for Energy, Kadri Simson and for Environment, Oceans and Fisheries, Virginijus Sinkevičius, will also travel to Addis Ababa.

      The EU and the African Union (AU) will discuss how to take foward their cooperation to address key challenges both Europe and Africa are facing such as the need to promote sustainable growth and jobs, green transition, digital transformation, peace, security and good governance, mobility and migration.

      The meeting will also be an opportunity for the EU side to consult its African partners on the upcoming comprehensive Africa Strategy which President von der Leyen promised to deliver in her first 100 days in office and is due to be presented in early March.

      The presentation of this important document will kick-start a wider consultation process that will lead up to the EU-AU Ministerial meeting in May 2020 in Kigali, Rwanda, and the upcoming EU-AU Summit in October in Brussels, where both sides will agree a joint approach on shared priorities.

      Background

      The EU and the AU have progressively built a solid strategic and political partnership that is anchored on reciprocal commitments. This partnership is based on shared values and interests, enshrined in the Joint Africa-EU Strategy adopted in 2007 in the Summit in Lisbon.

      Political dialogue between the EU and the AU takes place regularly at different levels. Commission-to-Commission and ministerial meetings take place every year, whilst EU-AU Summits at Heads of State level are held every three years. At the 5th AU-EU Summit in 2017, African and European leaders identified economic opportunities for the youth, peace and security, mobility and migration and cooperation on governance as the strategic priorities for 2018-2020 and committed to tackle them jointly.

      The EU also presented in the Summit in 2017 in Abidjan, Côte d’Ivoire, its new External Investment Plan with the objective to create 10 million new jobs by 2023, in particular for women and young people. The Plan hopes to trigger €47 billion in public and private investments.

      In the last Commission-to-Commission meeting in May 2018 in Brussels, the EU and the AU signed a Memorandum of Understanding to reinforce their cooperation in the area of peace and security.

      The two Commissions are committed to being active players and driving forces to implement the EU-AU Partnership, which is today more relevant than ever in a fast evolving global environment.

      https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/IP_20_317

    • Questions et réponses : vers une #stratégie_globale_avec_l'Afrique

      1. Pourquoi l’UE a-t-elle besoin d’une nouvelle #stratégie ?

      L’Afrique est le voisin le plus proche de l’Europe. En raison de l’histoire, de la proximité et des intérêts partagés, les liens qui unissent l’Afrique à l’Union européenne (UE) sont vastes et profonds. Il est temps de faire passer cette relation à un niveau supérieur.

      Pour les relations entre l’Afrique et l’UE, 2020 sera une année charnière pour concrétiser l’ambition de développer un #partenariat encore plus solide.

      Le nouvel #accord de partenariat entre l’UE et le groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique devrait être conclu et le prochain sommet UE-Union africaine aura lieu à Bruxelles en octobre 2020 en vue de définir un #programme_commun_de_partenariat.

      L’Afrique comme l’Europe sont confrontées à un nombre croissant de défis communs, notamment les effets du changement climatique et la transformation numérique.

      L’Europe doit donc coopérer avec l’Afrique pour relever avec elle les défis communs du 21e siècle. C’est la raison pour laquelle cette communication propose de nouvelles voies de coopération entre les deux continents qui visent à renforcer l’alliance stratégique de l’UE avec l’Afrique.

      2. Qu’y a-t-il de nouveau dans cette proposition de nouvelle stratégie ?

      La communication conjointe de la Commission et du haut représentant est une contribution à une nouvelle stratégie avec l’Afrique. Elle expose des idées pour intensifier la coopération dans tous les aspects du partenariat UE-Afrique. Elle propose un cadre global pour le futur partenariat afin de permettre aux deux parties d’atteindre leurs objectifs communs et de relever les défis mondiaux.

      En réponse aux nouvelles réalités changeantes, la proposition de stratégie met l’accent sur la #transition_écologique et la #transformation_numérique, qui constituent les principaux domaines cibles de la #coopération future.

      Surtout, l’UE insiste tout au long de la communication conjointe sur la nécessité de prendre pleinement en considération les #jeunes et les #femmes ainsi que leur potentiel en tant que vecteurs de changement. En répondant à leurs aspirations, nous déterminerons l’avenir du continent.

      La proposition de nouvelle stratégie constitue un point de départ pour faire passer le partenariat à un niveau supérieur fondé sur une compréhension claire de nos intérêts et responsabilités mutuels et respectifs. Elle vise à rendre compte de l’exhaustivité et de la maturité de notre relation, dans laquelle les intérêts et les valeurs des deux parties sont rassemblés pour promouvoir une coopération commune dans des domaines d’intérêt commun.

      Il s’agit notamment de développer un modèle de #croissance_verte, d’améliorer l’environnement des entreprises et le climat d’#investissement, d’encourager l’#éducation, la #recherche, l’#innovation et la création d’#emplois_décents grâce à des investissements durables, de maximiser les bienfaits de l’#intégration_économique_régionale et des #échanges_commerciaux, de lutter contre le #changement_climatique, de garantir l’accès à l’#énergie_durable, de protéger la #biodiversité et les #ressources_naturelles, ainsi que de promouvoir la #paix et la #sécurité, de garantir la bonne gestion de la #migration et de la #mobilité et d’œuvrer ensemble au renforcement d’un ordre multilatéral fondé sur des règles qui promeut les valeurs universelles, les #droits_de_l'homme, la #démocratie et l’égalité entre les hommes et les femmes. Une coopération renforcée sur les questions mondiales et multilatérales doit être au cœur de notre action commune.

      L’UE et ses États membres doivent adapter leur dialogue avec l’Afrique en veillant à ce que leur positionnement soit conforme à nos intérêts mutuels et accorder plus d’importance aux valeurs, aux principes clés et aux bonnes pratiques réglementaires, compte tenu de l’intérêt accru affiché par de nombreux acteurs pour le potentiel de l’Afrique.

      3. Quels sont les principaux défis et domaines de coopération à venir ?

      La stratégie recense cinq domaines clés de la future coopération approfondie entre l’Europe et l’Afrique.

      Il s’agit des domaines suivants : (1) transition écologique et accès à l’énergie, (2) transformation numérique, (3) croissance et emplois durables, (4) paix et #gouvernance, (5) migration et mobilité.

      Dans chacun de ces domaines, la proposition de nouvelle stratégie définit des moyens de réaliser des objectifs communs.

      En outre, le développement d’une coopération politique renforcée sur les questions mondiales et multilatérales sera au cœur de notre action commune.

      4. L’UE a-t-elle noué des contacts avec les parties prenantes pour élaborer cette stratégie ?

      La Commission et le haut représentant ont présenté aujourd’hui les premiers éléments de la stratégie. Des contacts préliminaires avaient eu lieu auparavant. Outre un dialogue interne avec les États membres de l’UE et les députés du Parlement européen ainsi que la société civile au niveau formel et informel, l’UE a noué des contacts avec des partenaires africains, notamment lors de la 10e rencontre de « Commission à Commission », qui s’est tenue le 27 février 2020 à Addis-Abeba.

      Les propositions s’inscrivent également dans le prolongement du programme arrêté d’un commun accord lors du sommet Union africaine-UE de 2017 à Abidjan et des récents échanges qui ont eu lieu au niveau politique.

      La communication conjointe de ce jour présente des propositions destinées à alimenter le dialogue en cours avec les États membres de l’UE, les partenaires africains, ainsi que le secteur privé, la société civile et les groupes de réflexion, et il sera donné suite à ces propositions dans la perspective du prochain sommet UE-Union africaine qui se tiendra à Bruxelles en octobre 2020.

      La réunion ministérielle Union africaine-UE qui se tiendra les 4 et 5 mai à Kigali sera une autre occasion de débattre en profondeur de la communication à un niveau plus formel avec la partie africaine.

      Le sommet UE-Union africaine d’octobre 2020 devrait être le point culminant au cours duquel nous espérons nous accorder sur une approche commune avec nos partenaires africains pour s’attaquer aux priorités communes, ce qui est notre objectif.

      5. La nouvelle stratégie va-t-elle remplacer la stratégie commune Afrique-UE définie en 2007 ?

      La stratégie commune Afrique-UE de 2007 a marqué une étape importante dans la relation entre l’UE et l’Afrique. Toutefois, à cette période, le monde était différent et la réalité de notre partenariat avec l’Afrique s’inscrivait dans un autre contexte mondial. En 2020, soit 13 ans plus tard, de nouvelles opportunités et de nouveaux défis se présentent, tels le changement climatique, la transformation numérique, les inégalités, les pressions démographiques et la gouvernance mondiale. L’Afrique est un continent en plein essor, qui a vu ces dernières années certains de ses pays afficher les taux de croissances les plus rapides au niveau mondial, et elle attire l’attention de plusieurs autres acteurs. Nous vivons dans un environnement mondial concurrentiel dans lequel les biens publics mondiaux sont menacés. Nous devons nous adapter à ces nouvelles réalités et renouveler notre partenariat avec l’Afrique.

      Aujourd’hui, l’UE propose les priorités envisageables pour ce nouveau partenariat. L’UE continuera de dialoguer avec les partenaires africains en vue de définir avec eux nos priorités stratégiques communes pour les années à venir.

      6. En quoi cette stratégie est-elle compatible avec les objectifs plus larges de la Commission européenne, tels que le pacte vert pour l’Europe et la priorité accordée au numérique ?

      La Commission européenne entend conduire la transition vers une planète saine et un nouveau monde numérique. Le dialogue de l’UE avec l’Afrique prend en compte ces ambitions dans ces deux domaines.

      Pour atteindre les objectifs de développement durable, l’UE et l’Afrique doivent choisir un avenir à faible intensité de carbone, efficace dans l’utilisation des ressources et résilient face au changement climatique, conformément à l’accord de Paris.

      La Commission européenne est déterminée à faire de l’Europe le premier continent neutre sur le plan climatique au monde ; dans le cadre de son action extérieure, elle propose de coopérer avec l’Afrique afin de maximiser les bienfaits de la transition écologique et de réduire autant que possible les menaces pesant sur l’environnement. Cela englobera chaque aspect de l’économie circulaire et de chaînes de valeur et de systèmes alimentaires durables, à travers la promotion des énergies renouvelables, la réduction des émissions, la protection de la biodiversité et des écosystèmes et une progression vers des modèles d’urbanisation verts et durables.

      Les pays africains sont particulièrement vulnérables face au changement climatique, car celui-ci risque de compromettre les progrès en cours en matière de développement durable.

      De même, la Commission européenne s’est engagée à créer une Europe adaptée à l’ère numérique ; dans le cadre de son action extérieure, elle propose de coopérer avec l’Afrique afin de promouvoir et de valoriser la transformation numérique en Afrique et de garantir l’accès à des services numériques sûrs et abordables.

      Selon les estimations, une augmentation de 10 % de la couverture numérique pourrait augmenter le PIB de l’Afrique de plus de 1 %. Avec les investissements, les infrastructures et le cadre réglementaire appropriés, le passage au numérique a le pouvoir de transformer les économies et les sociétés en Afrique. En outre, l’interdépendance des deux continents sous-tend que le dialogue de l’UE avec l’Afrique est dicté tant par ses valeurs que par ses intérêts.

      7. Quels liens économiques existent entre l’Europe et l’Afrique ?

      L’UE est le principal partenaire de l’Afrique en matière d’échanges et d’investissements, et le principal soutien de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), avec la mobilisation prévue de 72,5 millions d’euros d’ici la fin de 2020.

      En 2018, le total des échanges de biens entre les 27 États membres de l’UE et l’Afrique s’élevait à 235 milliards d’euros, soit 32 % des échanges totaux de l’Afrique. À titre de comparaison, ce total s’élève à 125 milliards d’euros pour la Chine (17 %) et à 46 milliards d’euros pour les États-Unis (6 %).

      En 2017, le stock d’investissements directs étrangers des 27 États membres de l’UE en Afrique s’élevait à 222 milliards d’euros, soit plus de cinq fois les stocks des États-Unis (42 milliards d’euros) ou de la Chine (38 milliards d’euros).

      8. Quelle est l’ampleur de l’aide humanitaire et de l’aide au développement fournies par l’UE en Afrique ?

      L’UE et ses États membres sont le principal fournisseur d’aide publique au développement (APD) en faveur de l’Afrique. En 2018, l’UE et ses 27 États membres ont octroyé 19,6 milliards d’euros, soit 46 % du total reçu par l’Afrique.

      En outre, l’UE, conjointement avec ses États membres, est le principal donateur d’aide humanitaire en Afrique. Depuis 2014, la Commission européenne a elle-même alloué plus de 3,5 milliards d’euros à l’aide humanitaire déployée en Afrique.

      L’UE négocie actuellement son futur budget à long terme. Selon les propositions de la Commission européenne, le nouvel instrument de financement extérieur de l’UE pour la période 2021-2027 aura une portée mondiale, mais plus de 60 % des fonds disponibles profiteront à l’Afrique.

      9. Que fait l’UE pour stimuler les investissements et la création d’emplois en Afrique ?

      L’Afrique est un continent où les possibilités de croissance sont de plus en plus nombreuses, avec une main-d’œuvre jeune et innovante et des niveaux de croissance économique élevés. L’UE est le plus grand partenaire commercial et d’investissement de l’Afrique.

      Nous entendons coopérer avec l’Afrique afin de :

      – stimuler les échanges commerciaux et les investissements durables en Afrique ;

      – promouvoir des réformes qui améliorent l’environnement des entreprises et le climat d’investissement ;

      – améliorer l’accès à une éducation de qualité, aux compétences, à la recherche, à l’innovation, à la santé et aux droits sociaux ;

      – favoriser l’intégration économique régionale et continentale.

      Il est possible d’y parvenir en s’appuyant sur les travaux menés dans le cadre de l’Alliance Afrique-Europe pour un investissement et des emplois durables, lancée en 2018 dans le but de créer 10 millions d’emplois en cinq ans, de stimuler l’investissement et de promouvoir le développement durable. Avec le plan d’investissement extérieur de l’UE, qui est un élément clé de l’Alliance, l’UE a déjà alloué 4,6 milliards d’euros de fonds pour des financements mixtes et des garanties depuis 2018. Ces fonds devraient permettre de mobiliser 47 milliards d’euros d’investissements publics et privés. En outre, depuis 2018, l’UE a également fourni près de 1,4 milliard d’euros à l’Afrique pour qu’elle renforce l’environnement des entreprises et le climat d’investissement.

      L’UE propose de faire de l’Alliance un pilier central des relations économiques entre les deux continents.

      10. L’UE accordera-t-elle la priorité aux échanges commerciaux, aux investissements et à la croissance économique aux dépens des droits de l’homme ? Comment la stratégie va-t-elle promouvoir le respect des droits de l’homme ?

      Le respect des droits de l’homme demeure au cœur de la coopération au développement de l’UE et occupe donc une place fondamentale dans la proposition de nouvelle stratégie.

      Le respect des droits de l’homme universels - politiques, civils, économiques, sociaux ou culturels - restera une caractéristique essentielle de notre partenariat.

      Dans le cadre du partenariat pour la paix et la gouvernance, l’UE s’emploiera à unir ses forces à celles des partenaires africains afin de promouvoir le plein respect des droits de l’homme, en agissant à tous les niveaux. Par exemple, l’UE continuera de soutenir les défenseurs des droits de l’homme et les initiatives visant à renforcer les organisations de la société civile. Une approche plus stratégique et structurée des dialogues politiques sur les droits de l’homme menés avec les pays africains sera également adoptée, en complémentarité avec les consultations régulières avec les organisations régionales africaines et le dialogue bien établi sur les droits de l’homme entre l’UE et l’UA.

      Le développement, c’est-à-dire la croissance économique, ne peut être durable que s’il repose sur les fondements du respect des droits de l’homme.

      11. Que fait l’UE pour promouvoir la paix et la stabilité en Afrique ?

      La paix et la sécurité ne sont pas seulement un besoin fondamental pour tous, elles constituent également une condition préalable au développement économique et social.

      La paix, la sécurité, la bonne gouvernance et la prospérité économique en Afrique sont également essentielles pour la propre sécurité et prospérité de l’UE.

      L’UE est déjà active dans ce domaine en Afrique. Elle fournit actuellement des conseils et des formations à plus de 30 000 membres des personnels militaires, policiers et judiciaires africains dans le cadre de 10 missions relevant de la politique de sécurité et de défense commune. En outre, l’UE a fourni 3,5 milliards d’euros par l’intermédiaire de la facilité de soutien à la paix pour l’Afrique depuis sa création en 2004, dont 2,4 milliards d’euros depuis 2014, afin de contribuer aux opérations militaires et de paix menées par l’Union africaine.

      Par ailleurs, plus d’un million de personnes en Afrique subsaharienne ont bénéficié depuis 2014 de programmes soutenus par l’UE en faveur de la consolidation de la paix après un conflit et de la prévention des conflits.

      Dans le cadre des propositions formulées dans la stratégie, l’UE adaptera et approfondira son soutien aux efforts de paix africains au moyen d’une coopération plus structurée et stratégique, en mettant particulièrement l’accent sur les régions connaissant les tensions et les vulnérabilités les plus fortes. L’UE propose de soutenir les capacités africaines en matière de défense et de sécurité, notamment au moyen de la facilité européenne pour la paix et de ses missions de la PSDC, et de se concentrer sur une approche intégrée des conflits et des crises, en agissant à tous les stades du cycle des conflits. Cela suppose de déployer des efforts de prévention, de résolution et de stabilisation au moyen d’actions bien ciblées sur le plan humanitaire, du développement, de la paix et de la sécurité.

      La résilience devrait en particulier être au cœur des efforts consentis par l’Afrique et l’UE pour faire face aux conflits et fragilités qui perdurent, sachant que la résilience, la paix, la sécurité et la gouvernance sont étroitement liées. L’UE propose, dans la stratégie, de soutenir les efforts déployés par nos partenaires africains pour s’attaquer à l’ensemble des défis et accroître leur résilience globale.

      12. Comment l’UE coopérera-t-elle avec l’Afrique en matière de migration et de mobilité ?

      L’évolution démographique, l’aspiration à bénéficier d’opportunités économiques, les conflits et crises actuels et l’impact du changement climatique auront pour conséquence que les niveaux de migration et de déplacement forcé continueront d’engendrer des défis et des opportunités aussi bien pour l’Europe que pour l’Afrique.

      La migration restera l’une des priorités de notre partenariat. Une migration et une mobilité bien maîtrisées peuvent avoir un effet positif sur les pays d’origine, de transit et de destination et profiter aux sociétés de nos deux continents.

      Depuis 2015, les pays de l’UE et les pays africains ont mis en place, dans le cadre du dialogue et de la coopération relevant des processus de La Valette, de Rabat et de Khartoum, une approche commune de la gestion des aspects extérieurs de la migration et de la mobilité, qui a démontré qu’ensemble nous pouvons sauver et protéger des vies, venir en aide aux personnes dans le besoin et démanteler le terrible modèle économique des passeurs et des trafiquants.

      L’UE coopérera avec l’Afrique sur une approche équilibrée, cohérente et globale de la migration et de la mobilité, guidée par les principes de solidarité, de partenariat et de responsabilité partagée et fondée sur le respect des droits de l’homme et du droit international. Tant les possibilités de migration légale que l’amélioration de la coopération en matière de retour et de réadmission feront l’objet des discussions sur l’approche à suivre.

      L’UE promeut le dialogue entre les continents sur la mobilité et la migration et continuera à renforcer la coopération trilatérale entre l’Union africaine, les Nations unies et l’UE.

      13. Comment les négociations avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique seront-elles prises en compte ?

      L’UE et le groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) devraient conclure un nouvel accord de partenariat pour remplacer l’accord de Cotonou, qui expirera à la fin de 2020. Le futur accord ACP-UE englobe un accord de base commun, ainsi que trois partenariats spécifiques adaptés à chaque région, dont un pour les relations de l’UE avec les pays d’Afrique subsaharienne qui sont parties au groupe des États ACP. Cela permettra de créer un nouveau cadre juridique pour les relations entre l’UE et les pays ACP.

      L’UE a également conclu des accords d’association distincts avec quatre pays d’Afrique du Nord.

      Les relations globales entre l’UE et l’UA sont définies par les sommets conjoints, qui ont lieu tous les trois ans, et par les réunions ministérielles régulières, qui donnent une direction politique à la relation entre les deux continents.

      https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/QANDA_20_375

  • Partout les abeilles sont menacées. Or elles ont un rôle important dans l’écosystème. Quelles seraient les conséquences de leur disparition sur le devenir de nos sociétés ?
    #abeilles #biodiversité #environnement #écologie

    https://sms.hypotheses.org/23085

    According to a sentence rightly or wrongly attributed to Albert Einstein, “if the bee disappeared from the face of the earth, man would only have four more years to live”. Although no reliable source has ever confirmed that the quotation was from the major German physicist, it can still make you tremble.

    And rightly so, the latest Intergovernmental Panel on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) report has just issued a warning following in the steps of so many researchers: the world population of bees keeps declining. Which role do bees play in the ecosystem? How would the disappearance of these insects affect our society (...)

    • Formidable ! La notice d’Eugénie Bastié est au moins aussi longue que celle de Jacques Ellul ! Mais quel foutage de gueule, de promettre un panorama aussi ambitieux, en commençant par les philosophes antiques, pour mettre en avant ce que notre époque a de plus rance. C’est vraiment le genre de trucs qu’on fait quand on n’a pas beaucoup lu mais beaucoup traîné dans les salons...

  • Forsker om denne grafikken : – Ikke snakk om at ting roer seg nå – NRK Nordland – Lokale nyheter, TV og radio

    https://www.nrk.no/nordland/forsker-om-denne-grafikken_-_-ikke-snakk-om-at-ting-roer-seg-na-1.14863473

    Le graphique qui synthétise l’évolution du #climat effraye les scientifiques.

    Ce graphique a son propre site web : https://showyourstripes.info

    Pour la Norvège, ça ressemble à ceci :

    Et pour la France :

    Fjoråret ble det nest varmeste året forskerne har målt.

    Det viser oppsummeringen til blant annet NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, en vitenskapelig etat i USA).

  • Peut-on encore imaginer une solution à l’urgence climatique et à la préservation de la biodiversité ? Des scientifiques de plusieurs disciplines répondent #climat #urgenceClimatique #biodiversité #anthropocène https://sms.hypotheses.org/21875

    En quelques générations, l’humanité a transformé la Terre. Elle a pollué les océans, provoqué la fonte des calottes glacières, incendié les forêts… son impact écologique est indéniable et bientôt irréversible. Alors...

  • Climate change: Oceans running out of oxygen as temperatures rise - BBC News
    https://www.bbc.com/news/science-environment-50690995

    Climate change and nutrient pollution are driving the oxygen from our oceans, and threatening many species of fish.

    That’s the conclusion of the biggest study of its kind, undertaken by conservation group IUCN.

    While nutrient run-off has been known for decades, researchers say that climate change is making the lack of oxygen worse.

    Around 700 ocean sites are now suffering from low oxygen, compared with 45 in the 1960s.

    Researchers say the depletion is threatening species including tuna, marlin and sharks.

    #environnement #eau #océans #biodiversité #eutrophisation

  • $10M in prize money for mapping rainforest biodiversity
    https://news.mongabay.com/2019/11/10m-in-prize-money-for-mapping-rainforest-biodiversity

    XPRIZE has established a $10 million prize to support the development of technology that enables rapid assessment of rainforest biodiversity.
    XPRIZE hopes the initiative will help address the perceived value gap between living and felled rainforest.
    Current efforts to survey rainforest biodiversity often employ a combination of technology — like camera traps, audio sensors, and remote sensing from drones to airplanes to satellites — and old-fashioned boots-on-the-ground surveys.
    But approaches have been limited by the challenge of hot and humid conditions, dense canopy cover, remoteness, and the sheer diversity of species of tropical rainforests.

    https://rainforest.xprize.org/prizes/rainforest
    #forêt_humide #recensement #biodiversité #drones

  • Beneficial and harmful fungi are at the root of forest diversity
    https://news.mongabay.com/2019/11/beneficial-and-harmful-fungi-are-at-the-root-of-forest-diversity

    If there are many trees of a given species in a tract of forest, a new tree of that same species has a harder time thriving in the same area.
    This “rare-species advantage” produces diversity in forests.
    In a Chinese subtropical forest, researchers showed that the balance between beneficial and harmful soil fungi controls the rare-species advantage.
    This study provides the first look into the mechanism behind the strength of the rare-species advantage and adds to an understanding of how all forests develop.

    #forêt #champignons #symbiose #sol #biodiversité #mycorhizes

  • Sur l’île de Palawan, les défenseurs de la « dernière frontière écologique » des Philippines
    https://www.bastamag.net/Defenseurs-environnementaux-menaces-ONG-huile-de-palme-deforestation-corru

    Des activistes tentent de sauver l’écosystème de Palawan, menacé par les industries extractive et agricole, l’explosion du tourisme et les trafics en tous genres. Loin d’être soutenus par le régime autoritaire du président Duterte, les défenseurs de l’environnement y mènent leur combat en terrain hostile. L’avocate Grizelda « Gerthie » Mayo-Anda nous reçoit dans la petite maison qui sert de locaux au Centre d’assistance juridique environnementale (ELAC), en périphérie de la ville de Puerto Princesa, sur (...) #Résister

    / A la une, #Asie_et_Pacifique, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Reportages, Biodiversité, (...)

    #Biodiversité #Climat

  • La biodiversité dans les stratégies d’aménagement urbain - Métropolitiques
    https://www.metropolitiques.eu/La-biodiversite-dans-les-strategies-d-amenagement-urbain.html

    La conception urbaine et paysagère rencontre une demande de plus en plus importante de #végétalisation, voire de #biodiversité, formulée par les citadins et les acteurs de l’aménagement. Au fil de ses expériences de consultant en urbanisme, Philippe Clergeau constate que l’adoption de méthodes plus adaptées aux dynamiques naturelles se traduit par des stratégies plus complètes dans la conception, mais aussi par des interrogations sur la gestion des aménagements livrés.

    #urbanisme #urban_matter #paysage

  • Le Festival du livre et de la presse d’écologie
    https://www.bastamag.net/Festival-du-livre-et-de-la-presse-d-ecologie

    Pour sa dix-septième édition, les festival du livre et de la presse d’écologie se déroule les 23 et 24 novembre prochain à Paris, autour du thème des arbres. La dix-septième édition du festival du livre et de la presse d’écologie se tient les 23 et 24 novembre prochain à Paris. Les tables-rondes aborderont le mouvement #Climat, les forêts, l’Amazonie… Des rencontres auront lieu avec des auteurs, et des ateliers seront organisés pour les enfants. Parmi les tables-rondes : « Combien de COP encore ? Bilan (...) ça bouge !

    / Climat, Biodiversité

    #ça_bouge_ ! #Biodiversité

  • Ecoféminisme, 1er volet : Défendre nos territoires (21)

    « Respecter la #vie dans toute sa diversité, c’est ça pour moi l’écoféminisme »

    Comment articuler féminisme et #écologie ? Quel rapport entre la destruction de la planète et les violences faites aux #femmes ? Entre l’énergie nucléaire et le féminisme ? Entre les grands chantiers extractivistes en Amérique latine et les corps des femmes ? Entre les semences et le genre ? Entre le retour à la terre et le patriarcat ? Entre le véganisme et les droits des femmes ? Et pourquoi tout cela nous amène à parler de maternité, de spiritualité, de rapport au travail, de sorcières, de décolonisation et d’anticapitalisme...
    Ce premier épisode d’une série d’Un podcast à soi consacrée aux écoféminismes tente de répondre à ces questions. Avec les paroles de #Vandana_Shiva, militante écologiste et féministe indienne, d’#Emilie_Hache, autrice de Reclaim, d’#Isabelle_Cambourakis, directrice de la collection Sorcières. Ainsi que les voix du collectif « Les bombes atomiques » réuni, fin septembre, pour une #marche en non mixité choisie contre l’enfouissement de déchets radioactifs à #Bure, dans l’est de la France.


    https://www.arteradio.com/son/61662635/ecofeminisme_1er_volet_defendre_nos_territoires_21
    #écoféminisme #audio #éco-féminisme #féminisme #non-mixité #nucléaire #colonialisme #travail #nature #patriarcat #Chipko #agriculture #économie_mortifère #extractivisme #biodiversité #semences #diversité #inégalités #hiérarchie #racisme #écologie #mothering #égalité #partage
    signalé par @isskein

    • Ecoféminisme, 2ème volet : Retrouver la terre

      « J’avais envie d’expérimenter, dans mon #corps, ce que c’était que vivre »

      Elles ont construit des cabanes et réparé des tracteurs seules, entre femmes. Elles ont appris à reconnaitre les plantes, à cultiver des légumes, à élever des chèvres. Elles ont vécu en pleine nature, sans eau ni électricité, pendant des années. A l’inverse d’autres féministes qui revendiquaient de se libérer d’un corps aliénant, et d’une nature à laquelle on les avait associée depuis toujours (contrairement aux hommes, associés à la culture), elles voulaient retrouver la #terre, se reconnecter avec leur corps, le connaitre, et s’en servir comme force.

      Mutsie, Mayana, Xai racontent dans cet épisode comment, dans les années 70, dans le sillage du mouvement de retour à la terre, elles ont participé à la création de communautés en #non_mixité : des terres de femmes. En France, une dizaine de terre de femmes a existé et de nombreuses autres en Europe, en Australie, et aux Etats Unis. Beaucoup étaient portés par des femmes lesbiennes qui souhaitaient vivre leur #sexualité librement. Elles revendiquaient aussi l’idée d’#autonomie et d’#autosuffisance. Et aspiraient à se reconnecter avec l’ensemble du monde vivant, dont les animaux.

      Certaines terres ont disparu, d’autres existent encore, comme celle où je vous emmène aujourd’hui.

      À la rencontre, aussi de Celeste, Emmanuelle et Laure, arrivées plus récemment, qui nous racontent à quel point des lieux comme celui-ci , à l’écart du monde capitaliste et patriarcal, sont essentiels. Pour se retrouver, se ressourcer, se re découvrir.

      Leurs paroles donnent à entendre et comprendre de nombreuses facette du mouvement Ecoféminisme, entre reconnexion à la #nature et au corps, redéfinition et revalorisation du #travail_domestique, réappropriation des #émotions, #spiritualité, et articulation avec les questions de #classe, de #race et de #genre.

      https://www.arteradio.com/son/61662820/ecofeminisme_2eme_volet_retrouver_la_terre_22

      #décolonial #lutte_décoloniale

    • Expliquez-moi l’écoféminisme

      L’écoféminisme est très peu connu en France. Pourtant, les préoccupations qui ont animé les écoféministes il y a un peu plus de trente ans sont toujours d’actualité aujourd’hui : la peur de léguer aux générations futures un monde en ruines, d’arriver à un point de non-retour dans la dégradation de l’environnement, de tomber malade à cause des pollutions… En quelques mots : de détruire la planète et les espèces qui y habitent.

      Dans cet article, nous vous proposons de découvrir comment, face à un avenir sombre, les écoféministes ont repensé leur(s) rapport(s) à la nature et quels messages d’espoir iels nous ont transmis. Beaucoup de textes cités proviennent de l’anthologie Reclaim ! Recueil de textes écoféministes coordonnée par Émilie Hache, aux éditions Cambourakis.


      https://simonae.fr/militantisme/les-indispensables/expliquez-ecofeminisme

    • Écologie et Féminisme - Révolution ou mutation ?

      L’auteure, qui est à l’initiative de la notion d’écoféminisme, ce nouveau concept opère la synthèse entre l’idée d’une double #exploitation : celle de la nature par l’homme et celle de la femme par l’homme. Dans cet ouvrage initialement paru en 1978, mais d’une actualité brûlante, l’auteure remet radicalement en question la notion de #croissance_économique et démographique, dénonçant le capitalisme comme stade ultime du patriarcat. La #surpopulation et l’#épuisement des ressources illustrent l’« #illimitisme » caractéristique de ce qu’elle nomme le « #système_mâle », et elle est l’une des premières à affirmer qu’il faut préserver ce qui reste encore de l’environnement, sous peine de mort. Dans ce combat universel, les femmes, fortes de leur longue expérience d’exploitation, ont un rôle déterminant à jouer.

      https://libre-solidaire.fr/Ecologie-et-Feminisme-Revolution-ou-mutation
      #livre

    • À Bure, l’écoféminisme renouvelle la lutte antinucléaire
      https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480

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      Samedi 21 septembre, pour la première fois en France, plus de 450 femmes, trans, queer, personnes non-binaires ont marché contre le nucléaire, à Bure, malgré l’extrême difficulté à manifester dans la zone. Une action réussie qui pourrait redonner un souffle à la lutte contre Cigéo.

      La cloche de l’église de Montiers·sur·Saulx vient à peine de sonner 8 heures, mais déjà une petite foule se serre autour d’une table où fument des carafes de café et de tisane. Les rubans colorés d’un attrape-rêve volent dans la brise matinale. Autour des tartines de pain et confitures maison, des femmes discutent, ainsi que plusieurs personnes transgenres, non-binaires et intersexes [1]…. Mais point d’hommes cisgenres (des hommes en accord avec le genre – masculin – qui leur a été assigné à la naissance). Ces 21 et 22 septembre, ce petit coin de Meuse, à quelques kilomètres de Bure, accueille un rassemblement original — antinucléaire et féministe, en non-mixité [2] — inédit par son ampleur : des centaines de personnes ont afflué des quatre coins de la France.

      « Un objectif fondamental de ce rassemblement est de créer un espace inclusif, qui vise à ne pas reproduire les systèmes de domination dans lesquels nous sommes toustes impliqué·e·s », explique le petit livret imprimé pour l’occasion et distribué aux arrivant·e·s. Le fascicule propose également des « outils pratiques sur la transinclusivité », pour l’intégration des personnes trans, et indique les lieux et activités accessibles aux personnes à mobilité réduite. « Dans les milieux écolos et antinucléaires, la priorité va à l’urgence écologique, et les rapports d’oppression passent souvent au second plan », regrette Carie, sa chevelure ornée d’un serre-tête à grandes plumes. Avec d’autres, Carie propose d’être « une oreille » attentive : « Si une personne a un problème, qu’elle ne se sent pas bien, nous sommes là pour l’écouter, pour chercher et proposer des solutions ou des médiations, précise-t-iel [3]. Car même dans un espace ‘safe’ comme celui là, il peut y avoir des comportements ou des propos sexistes, racistes, transphobes ».

      Assise sous des fanions chamarrés, Juliette observe en souriant l’assemblée fourmillante : « il y a plein de nouvelles têtes, des gens que l’on n’avait jamais vu à Bure, se réjouit la militante, impliquée dans la lutte contre le projet d’enfouissement des déchets radioactifs, alias Cigéo. Des féministes et des personnes qui ne seraient pas venues pour une simple manif anti-nucléaire débarquent là pour la première fois, c’est inédit ». La répression, féroce, et l’image d’un combat « de papys blancs », comme nous l’ont expliqué des organisatrices du week-end, constituaient une barrière difficile à franchir pour beaucoup. A l’inverse, l’intitulé du rassemblement a pu décourager de venir certaines femmes, notamment des « historiques » de la lutte anti-Cigéo, estime Juliette ; « antinucléaire et féministe, ça peut paraître très précis, sectoriel et donc excluant. Alors que c’est l’inverse, il s’agit de construire des ponts ! »

      Car entre écologie et féminisme, les liens sont multiples, reconnaissent la majorité des personnes rencontrées sur ce camp, à l’instar de Coline : « C’est le même système, la même logique, qui entraîne l’appropriation des corps des femmes et celle des ressources naturelles », dit la réalisatrice, qui a tourné un documentaire à ce propos en Amérique latine. Avec elle, une bonne soixantaine de participant·e·s se sont réunies ce samedi matin pour discuter de ce terme intriguant d’ « écoféminisme ». Au milieu d’une assemblée absorbée, une enceinte crachote une interview enregistrée de la philosophe Émilie Hache, spécialiste du sujet. « Dans les années 1980 aux États-Unis, les premières écoféministes ont fait le lien entre le nucléaire et les violences faites aux femmes, en montrant qu’il s’agit d’une même culture mâle guerrière qui entretient un rapport destructeur à la nature et contre les femmes », rappelle la chercheuse. Une culture dualiste, qui sépare la nature de la culture, le corps de l’esprit, les femmes des hommes, « toujours en posant que l’un est supérieur à l’autre ». Ainsi, particulièrement depuis l’avènement du capitalisme, « les femmes ont été dévalorisées en étant naturalisées, et l’exploitation du vivant a été justifiée par une féminisation de la nature », précise Émilie Hache. L’écoféminisme propose donc une réappropriation [le terme anglais de « reclaim » est plus juste] de son corps, des activités et des valeurs (dé)considérées comme « féminines » telles le soin, ou le « care » en anglais, ainsi qu’une réinvention des liens avec la nature.

      « Je trouve ça un peu enfermant de ramener les femmes au soin et au care », s’interroge une auditrice, une fois l’écoute achevée. Quelques têtes acquiescent, des mains se secouent en signe d’assentiment. Après un instant de silence collectif, une autre reprend : « C’est enfermant si on se retrouve à nouveau coincées dans ‘le rôle de la femme’. Mais il s’agit aussi de se réapproprier des savoirs, des pratiques, et des compétences, de s’autonomiser du système capitaliste et de l’État ».

      Un peu plus loin dans un champ d’herbes sèches, un groupe s’initie à l’auto-défense, muni de gants et de boucliers en mousse. En petits cercles, iels se bousculent et se frappent, mêlant cris et rires, sous le regard d’Elo. « Il s’agit d’accepter sa peur d’être frappée et de frapper, d’intégrer son propre corps, pour apprendre à se défendre en fonction de soi-même, de ses limites, de ses capacités », explique la formatrice, qui mélange plusieurs arts martiaux asiatiques dans ses cours. Comme beaucoup d’autres sur ce camp, elle évolue plutôt dans les milieux féministes et queer de Paris, et se trouve pour la première fois à Bure. « Mais ça fait sens d’être là, explique-t-elle. La crise écologique et les violences de genre viennent du même problème, le système capitaliste et patriarcal ». Et à même cause, même réponse : « L’autonomie et la défense collective ».

      Peu après 11 heures, dans la grande salle des fêtes pleine à craquer, quatre Bombes atomiques, nom du collectif à l’initiative du rassemblement, présentent le point d’orgue de la journée : la « marche bruyante contre Labo minable ». « Le contexte particulier de Bure nous demande de suivre quelques principes pour assurer notre sécurité et que cette marche soit inclusive pour tous et toutes », expliquent-elles, le visage dissimulé derrière des masques. Une feuille distribuée en préambule rappelle qu’ici, « l’état d’exception règne dans le but d’étouffer toute résistance à la poubelle nucléaire, le territoire est militarisé, la surveillance généralisée (…) le droit de manifestation a été littéralement confisqué. » Ainsi, la marche n’a pas été déclarée, et les organisatrices ne donnent aucune précision quant à son tracé et sa destination.

      Après une rapide – mais gargantuesque – galette végane, les quelques 450 personnes présentes se répartissent dans des voitures pour se rendre au départ de la marche. Les consignes sont précises : il faut rester en queue, « pare-choc contre pare-choc », « afin d’éviter que les flics ne nous divisent pendant le trajet », et « refuser tout contrôle, en expliquant que ‘nous sommes des bombes atomiques et nous allons nous promener en forêt’ ». Lentement, le convoi se met en route, dans un vacarme festif de klaxons, à travers le village puis au milieu d’une forêt parée des premières couleurs d’automne. Un petit guide fourni à chaque véhicule décrit au fur et à mesure du trajet « la présence violente de l’industrie nucléaire sur ce bout de territoire » : le collège fermé de Montiers-sur-Saulx malgré les promesses de l’Andra (l’agence nationale des déchets radioactifs, porteuse du projet Cigéo), les bois et les terres agricoles rachetées par la même agence, le bâtiment du Commissariat à l’énergie atomique, destiné à l’origine à un projet de diesel de synthèse, la voie ferrée abandonnée mais bientôt, peut-être, réhabilitée pour acheminer les déchets radioactifs…

      Au bout d’une heure de lente circulation entre plaines céréalières et bosquets, les 85 autos du cortège s’immobilisent dans un champ, formant une longue chenille sur pneus. Dans le ciel, trois hélicoptères vrombissent, alors qu’au loin, des camions de gendarmes soulèvent la poussière du chemin forestier. Sans attendre, les manifestant·e·s déguisées déplient une banderole indiquant en lettres capitales « Vous n’enfouirez pas nos colères féministes », déploient un grand « radio chat » bleu, animal radioactif symbole du week-end, puis se mettent en marche vers la forêt. Venu·e·s de Liège, de Toulouse et de Grenoble avec leur carnet de chants, une bande de joyeuses drilles enchaînent les chansons féministes, de la « Mal mariée », aux « Penn grévistes ».

      Chapeaux pointus et masques à paillettes, certain·e·s arborent des parures délurés tandis que d’autres, profitant d’un soleil brûlant, préfèrent avancer seins nus. Au fur et à mesure qu’un groupe de gardes mobiles se rapproche, la futaie résonne de hurlements lupins et de slogans choisis, tels « plus de caresses, moins de CRS ». « On est là pour vous empêcher de vous approcher du laboratoire de l’Andra », annonce bientôt un homme en uniforme. « On veut marcher sur les traces de Jeanne d’Arc », réplique-t-on, en référence au nom du chemin de randonnée sur lequel le défilé se déroule [il s’agit du GR703, dit GR Jeanne d’Arc, NDLR]. Après quelques minutes de discussion, les gendarmes laissent repartir la troupe, et se replient à une centaine de mètres.

      « C’est un des week-ends les plus dépaysants de ma vie, dit Catherine, venue de Franche-Comté, pour la première fois à Bure. Je ne vois pas forcément le lien entre écologie et féminisme, mais c’est surprenant et fort de se retrouver entre femmes ». A ses côtés, sa fille, arrivée la veille de Bruxelles, est tout sourire : « Dans d’autres événements militants, les hommes prennent vite beaucoup de place, raconte-t-elle. Ils parlent plus fort, enchaînent plus vite, savent comment avoir le dernier mot, alors qu’entre femmes, j’ai l’impression qu’on fait attention à ce que chacun et chacune ait sa place ». Pour cette Belge d’adoption, « la non-mixité permet de donner un espace-temps où l’on est sûre de ne pas être emmerdée, et ainsi de nous ouvrir à d’autres pratiques, à d’autres horizons ». Un peu plus loin, Marie-José, 65 années dont un certain nombre à lutter contre le nucléaire, exprime elle aussi son « plaisir d’être entre nous », « de ne pas être contraintes, reprises par les hommes comme c’est le cas au quotidien ». « En tant que femme dans les milieux militants, on est vite la petite main, ou la ‘copine de’ tel, ou encore celle qui prend soin, qui écoute », ajoute Camomille, qui a vécu à Notre-Dame-des-Landes et à Bure.

      C’est là que les pratiques féministes peuvent renouveler la lutte antinucléaire, d’après Lune, membre du collectif Radiaction : « À Bure, la répression est très forte, le combat est dur, il faut donc un collectif militant qui ne s’affaiblit pas de lui-même sur des logiques d’oppression, dit-elle. Il y a déjà beaucoup à faire quand on s’attaque au nucléaire, il ne faut pas que le groupe se fissure sur des violences sexistes ». Pour la militante, « c’est important que le milieu dans lequel on lutte ne reproduise pas certains aspects du système contre lequel on se bat ».

      Parvenu·e·s en haut d’une colline surplombant, à quelques centaines de mètres en contrebas, le laboratoire de l’Andra, le groupe amasse brindilles et branches, puis y place le chat géant. Un cercle frémissant se forme autour de ce foyer improvisé. Dès les premières flammes, une ronde se forme, farandole bigarrée, au rythme des chants entrecoupés de slogans. « Andra, dégage, résistance et sabotage », « Sorcière, véner, antinucléaire ». Certain·e·s ont les yeux qui brillent, d’autres sautent au-dessus du feu de joie.

      Bientôt, pendant que le brasier se consume, une idée se met à circuler : « Et si on se rapprochait ? » Comprendre : s’avancer vers ce fameux laboratoire de l’Andra, malgré l’avertissement sans nuance des gendarmes. Très vite, on déclare une AG (assemblée générale) et la foule s’installe à l’orée du bois. « Pourquoi on s’arrête là ? », demande une participante, qui propose de se diriger vers les bâtiments, « pour créer un rapport de forces ». « C’est déjà énorme ce qu’on a fait, répond une autre. On montre qu’il est possible de manifester à Bure sans s’en prendre plein la gueule, et de donner envie à des gens qui n’osent plus venir ici ». A chaque réplique, des mains s’agitent. « Les flics pensent qu’on est faibles parce qu’on est des meufs, repartir comme ça, c’est leur donner raison, argue une femme. Profitons du fait qu’ils ne s’y attendent pas pour agir ! » Deux personnes rappellent le contexte de répression, et les importantes violences policières déjà survenues autour de Bure. « Il s’agit d’un week-end féministe, où la question du consentement est essentielle, fait valoir une militante. Certaines et certains ont exprimé qu’elles étaient mal à l’aise avec l’idée d’avancer, donc si on le fait, on ne respectera pas leur consentement. »

      Après quelques minutes de discussion, et malgré le dissensus, les manifestant·e·s reprennent le chemin du retour, sans encombre. Une pièce de théâtre sur la chasse aux sorcières, un concert et une boum les attendent encore. Pour les Bombes atomiques, le pari est tenu : manifester à plus de 400 personnes près de Bure, sans violences policières, voilà qui n’était pas arrivé depuis bien longtemps.

      Au retour sur le camp, heureuse et émue, Camomille espère que « cette marche sera un premier pas, qui va permettre d’ouvrir quelque chose à Bure ». Car pour les Bombes atomiques dont elle fait partie, ce week-end est autant un début qu’un aboutissement. « Le féminisme, la non-mixité ont beaucoup à apporter à la lutte, pense-t-elle. Le soin, le bien-vivre, le respect de rythme de lutte qui nous vont, ce sont des outils précieux qui peuvent participer à donner un nouveau souffle à la lutte anti-Cigéo ». Dimanche 22 était ainsi consacré à des discussions de bilan, mais surtout de perspectives (non ouvertes aux médias). Toutes les personnes rencontrées partagent en effet cette envie de renouveler l’expérience et « de continuer à tisser les liens entre écologie et féminisme ».

      https://reporterre.net/A-Bure-l-ecofeminisme-renouvelle-la-lutte-antinucleaire

  • En Vendée, une #ZAD contre un projet de nouveau port, imposé contre vents et marées
    https://www.bastamag.net/ZAD-Bretignolles-port-de-plaisance-loi-littoral-risque-submersion-tempete

    À Brétignolles-sur-Mer, en Vendée, un projet de port de plaisance suscite une forte opposition. Le littoral, pourtant censé être protégé, a été fracturé par les premiers travaux. Une nouvelle « zone à défendre » s’organise. Le somptueux pin parasol, qui dominait le rond point à l’entrée de la plage, a disparu. Les haies de chênes verts qui ombrageaient le parking aussi. Ne restent que des trous béants et des fagots de bois. En face, sur le sable, les restes de grands cyprès sont renversés, entremêlés, (...) #Résister

    / A la une, ZAD, Des grands projets... inutiles ?, #Reportages, #Climat, Biodiversité

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité

  • En Vendée, la « #ZAD de la Dune » contre un projet d’artificialisation du littoral
    https://www.bastamag.net/ZAD-littoral-Bretignolles-sur-Mer-zone-humide-Vendee-port-de-plaisance-sur

    Cet été, le préfet de Vendée a déclaré d’utilité publique un projet de port de plaisance au sein d’une zone naturelle classée... La « ZAD de la Dune » bloque les pelleteuses depuis le début de la semaine. Ils refusent le déboisement massif de la végétation du littoral et l’aplanissement de la dune à coup de bulldozers. Depuis le 6 octobre, une zone à défendre (ZAD) s’est établie à Brétignolles-sur-Mer, une commune de 4500 habitants en Vendée, pour bloquer les travaux. En ligne de mire : un projet de port de (...) En bref

    / Des grands projets... inutiles ?, Biodiversité, #Accès_à_l'eau, ZAD, Eviter le dépôt de bilan (...)

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ? #Biodiversité #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire

  • Une semaine de blocages par Extinction Rebellion : « Les gamins qui ont 15 ans, on leur promet quoi dans 30 ans ? »
    https://www.bastamag.net/Extinction-Rebellion-non-violence-blocage-chatelet-centre-commercial-clima

    Face au réchauffement climatique et à la destruction des espèces, une semaine internationale d’actions est organisée par Extinction Rebellion et d’autres mouvements. A Paris, un centre commercial a été occupé et le centre de la capitale bloqué. Reportage en photos. Cette semaine, le groupe international Extinction Rebellion (XR en abrégé) organise une série d’actions dans plusieurs pays « en faveur du monde vivant ». Extinction Rebellion, né au Royaume-Uni en 2018, se définit comme un mouvement (...) #Résister

    / #Luttes_sociales, Indignés de tous les pays..., #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, A la une, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Reportages, #Climat, (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #Biodiversité

  • Un nouveau meurtre en Amazonie fait craindre le pire pour les tribus isolées
    https://www.nationalgeographic.fr/photographie/2019/10/un-nouveau-meurtre-en-amazonie-fait-craindre-le-pire-pour-les-tri

    Le récent assassinat d’un #militant affecté à la protection des peuples isolés dans l’extrême ouest du #Brésil a soulevé des craintes quant à la sécurité des peuples autochtones d’#Amazonie et de ceux qui les défendent.

    L’activiste en question, #Maxciel_Pareira_dos_Santos, a été abattu le 6 septembre dans la rue principale de #Tabatinga par un homme non identifié assis à l’arrière d’une moto. Cette ville se situe à la frontière de l’immense vallée du #Javari, un territoire #indigène et une zone protégée qui recense le plus grand nombre de #tribus_isolées et non contactées au monde.

    Santos travaillait depuis 12 ans pour la Fondation nationale de l’Indien, ou #FUNAI, au service d’un avant-poste stratégique établi au confluent de deux rivières qui s’enfoncent profondément dans cette réserve de 85 000 km² où vivent 5 000 indigènes selon les estimations. Ce poste et son maigre personnel constituent l’unique barrière entre la riche #biodiversité de la vallée du Javari et le potentiel déluge de #bûcherons et de #braconniers enhardis.

    #forêt #déforestation #peuples_autochtones