• Médicament contre l’alzheimer : un expert de la #FDA claque la porte | Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800608/alzheimer-medicament-fda-demission

    Un membre du comité d’experts de l’Agence américaine des médicaments (FDA), le neurologue David Knopman, a claqué la porte de l’agence mercredi dans la foulée de l’homologation du nouveau médicament contre l’alzheimer, rapporte CNN.

    L’aducanumab, commercialisé sous le nom d’Aduhelm, est produit par l’entreprise pharmaceutique Biogen. Il a été homologué malgré les objections du comité d’experts consultatif sur les médicaments. C’est la première fois en près de 20 ans qu’un médicament contre l’alzheimer est approuvé par la FDA.

    M. Knopman soutient avoir démissionné du comité en signe de protestation.

    « J’ai démissionné du comité PCNS parce que si on me demandait un jour de faire partie d’un futur panel, je n’aurais pas voulu être traité de la manière irrespectueuse dont les conseillers externes de l’Aduhelm ont été traités », a-t-il déclaré par courriel.
    Un médicament inefficace

    Le comité d’experts de la FDA a déclaré qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour soutenir l’approbation du médicament administré par perfusion.

    Les essais cliniques effectués sur l’#aducanumab avaient été arrêtés en 2019 en raison de l’inefficacité du médicament. Le fabricant a toutefois réanalysé les données pour conclure qu’elles montraient que certains patients ayant reçu des doses élevées du médicament ne s’étaient pas améliorés, mais qu’ils avaient montré un taux de déclin plus lent que d’autres patients.

    Le Washington Post a été le premier média à rapporter la démission de M. Knopman.

    Bien que la FDA ne soit pas liée par les avis de ses comités, elle les suit généralement. La décision d’approuver le médicament s’avérait ainsi inhabituelle et controversée. Les partisans de l’approbation soutiennent que le besoin était désespéré, tandis que les opposants affirment que le médicament, dont le prix est de 56 000 $ par an, rapportera des milliards à #Biogen sans pour autant aider les patients.
    Quel rôle pour l’amyloïde ?

    L’aducanumab est un anticorps monoclonal conçu pour extraire du cerveau une substance appelée amyloïde. Cette dernière obstrue le cerveau et constitue l’une des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Les spécialistes de la maladie d’Alzheimer ne s’entendent toutefois pas à savoir si l’amyloïde est une cause ou un symptôme de la maladie.

    L’autorisation du médicament est valable pour les patients souffrant d’une déficience cognitive légère, c’est-à-dire d’une perte de mémoire et d’une perte de clarté de pensée qui évolue souvent vers la démence.

    La FDA n’avait pas approuvé de nouvelle thérapie pour la maladie d’Alzheimer depuis 2003. Il n’existe pas de traitement curatif pour cette maladie. Les traitements existants peuvent simplement ralentir sa progression, mais aucun n’est efficace à long terme.

    L’Association américaine de l’#alzheimer estime que plus de 6 millions d’Américains sont atteints de démence liée à cette maladie.

  • The weekend COVID-19 came to AIPAC – and changed the Jewish World forever - Haaretz
    https://www.haaretz.com/us-news/EXT.premium.EXT-STATIC-the-weekend-covid-19-changed-the-jewish-world-foreve

    On March 1, 2020, the coronavirus was barely making headlines in the United States and Israel. Both countries had more pressing matters. In Israel, which counted just 10 confirmed cases, the media was focused on the next day’s general election. In Washington, D.C. it was the Super Tuesday primary, not America’s 65 confirmed COVID-19 cases, that dominated the headlines. The virus was far away and the American capital felt safe – safe enough to host a gathering of more than 18,000 people, including dozens of members of Congress, in the largest annual Jewish event in the United States. But it would be two other, unheralded guests who would prove the most influential.

    Every year, supporters of Israel locally and globally gather for three days in Washington’s main convention center for the AIPAC Policy Conference – a display of political force just a stone’s throw away from Capitol Hill. The 2020 conference featured speeches by then-Vice President Mike Pence, House Majority Leader Steny Hoyer and a video address from Prime Minister Benjamin Netanyahu, who stayed home because of the election.

    Two anonymous participants from a suburb of New York, attending the event as part of a small synagogue delegation, managed to dramatically change the agenda of the American Jewish community within days. It wasn’t what they did at the event, but what they unknowingly brought with them: the virus.

    suivi, avec animation grand format, d’un des premiers événements disséminateurs états-uniens, il y a un an : la conférence annuelle de l’AIPAC

  • #Etats-Unis : un seul événement à l’origine de l’épidémie de #Covid-19 à travers le pays ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/etats-unis-un-seul-evenement-a-l-origine-de-l-epidemie-de-covid-19-a-traver

    Une réunion annuelle des dirigeants de la société pharmaceutique Biogen serait le point de départ de la diffusion du coronavirus aux Etats-Unis.

    [...] Cette réunion annuelle des dirigeants de la société pharmaceutique Biogen, où des individus du monde entier se sont retrouvés, semble être l’évènement responsable de la diffusion de la Covid-19 aux Etats-Unis.

    Si une seule personne pourrait en être à l’origine, comme l’explique le Washington Post, à la fin de la réunion, le 27 février, l’infection en avait contaminé bien d’autres : un directeur de recherche, un photographe, le directeur général de la division Est de l’entreprise. Et toutes ces personnes contaminées ont ramené le virus chez elles, dans la banlieue de Boston, dans l’Indiana, en Caroline du Nord, ou encore en Slovaquie, en Australie et à Singapour.

  • #Atalanta - #Valence, la « #partie_zéro » ?

    Le 19 février dernier, l’Atalanta de Gian Piero Gasperini explosait Valence (4-1) en huitième de finale aller de la Ligue des champions devant plus de 40 000 tifosi venus de Bergame et des alentours. Un moment historique pour le club lombard qui a néanmoins une face sombre. En effet, aujourd’hui, plusieurs médecins pensent que cette rencontre pourrait bien être l’une des causes majeures du chaos qui règne actuellement dans la cité italienne. Explications.

    Il y a un mois jour pour jour, Adriano Trevisan s’éteignait près de Padoue et devenait ainsi la première victime du Covid-19 en Italie. La première d’une longue série, qui ne cesse de s’étirer de l’autre côté des Alpes. Samedi, comme partout dans le pays, de nouveaux chiffres sont tombés à Bergame et ces derniers ne sont pas bons, évidemment. Rien que pour la journée, 715 nouveaux cas ont été recensés dans la « Cita dei Mille » , ville de 120 000 habitants, qui a déjà perdu 533 de ses citoyens depuis le début de la pandémie. Des citoyens qui ont peut-être reçu aujourd’hui un début de piste : et si la propagation express du virus était simplement due à la rencontre de #Ligue_des_champions Atalanta-Valence, disputé le 19 février dernier au #stade San Siro de Milan ?

    « Atalanta-Valence a été une #bombe_biologique »

    En effet, il y a un mois, plus de 43 000 spectateurs venus de Bergame et de ses environs venaient assister dans l’enceinte milanaise à un moment d’histoire. Ce soir-là, la Dea renversait Valence (4-1). Les quotidiens italiens parlaient de « fête » , de « nuit magique » , de « soirée inoubliable » . Des irréductibles qui ont suivi l’équipe depuis la Serie C, aux enfants qui ont manqué l’école pour assister à cette campagne européenne inédite pour leur club, tous voulaient en être. Sans savoir que ce serait au péril de leur vie. « J’ai entendu plein de théories (à propos de la propagation plus rapide qu’ailleurs du virus à Bergame, N.D.L.R.), voici la mienne, répond ce jour #Fabiano_Di_Marco, responsable du département pneumologie de l’hôpital Papa Giovanni XXIII de Bergame au Corriere della Sera. 19 février, 40 000 Bergamasques à San Siro pour Atalanta-Valence. En bus, en train, en voiture. Atalanta-Valence a été une bombe biologique. » En cause : la #promiscuité entre supporters dans un métro milanais bondé, dans les tribunes, autour des foodtrucks pour déguster de délicieux panini.

    Puis, ces moments de joie. Fêtés sans respect de consignes qui n’existaient pas encore. Parfois, même, en compagnies de certains des 2500 supporters valenciens ayant fait le déplacement à Milan. Pour échanger des fanions, faire des photos souvenirs, partager des bières dans un même réceptacle. Sans parler uniquement des supporters, le journaliste espagnol Kike Mateu, atteint du coronavirus, était présent au stade et a côtoyé ses confrères et consœurs dans les coursives du stade et en salle de presse. Chez les joueurs, aussi. Si Ezequiel Garay (premier joueur infecté en Liga) n’était pas du voyage en Italie, près de 35% de l’effectif de Valence est infecté aujourd’hui. Cela fait déjà quelques coïncidences.

    Prier pour Bergame

    Depuis l’hôpital Umberto I de Rome, le médecin Francesco Le Foche n’écarte pas non plus l’hypothèse. « Il y a probablement eu plusieurs déclencheurs et catalyseurs pour expliquer la diffusion du virus, explique-t-il au Corriere dello Sport. Le match #Atalanta-Valencia aurait très bien pu être l’un d’entre eux. Il a été le point culminant de l’#euphorie_collective dans une saison de football unique pour ce club. Un mois s’est écoulé depuis ce match, le timing est donc pertinent. Le regroupement de milliers de personnes, à quelques centimètres les unes des autres, se livrant à des manifestations d’euphorie comme des étreintes ou des cris, tout cela a pu favoriser la #propagation du virus. »

    Si la Serie A doit reprendre ses droits le 2 mai prochain, et que le Napoli compte reprendre le chemin de l’entraînement la semaine prochaine, pas sûr que l’on rejouera de sitôt en Lombardie et à Bergame. Du moins, pas avec du public. En attendant, du côté de l’Atalanta, aucun membre de l’effectif n’a (à ce jour) été recensé comme étant atteint du Covid-19. Federica Percassi, la fille du président de l’Atalanta, a appelé sur Instagram « à prier pour Bergame » ce lundi à 12h. Malheureusement, il n’y a plus que cela à faire, car il est trop tard, et surtout inutile, d’avoir des remords concernant une rencontre qui devait être une fête comme une autre.

    https://www.sofoot.com/atalanta-valence-la-partie-zero-481483.html
    #foot #football #match_de_foot #coronavirus #Bergame #Italie #contamination #cas_zéro
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