• Ces #biohackers qui « jouent aux #Lego » avec l’#ADN des #bactéries
    http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20141114.OBS5090/ces-biohackers-qui-jouent-aux-lego-avec-l-adn-des-bacteries.htm

    Ces chercheurs en herbe affluent des quatre coins du monde pour disputer la prestigieuse compétition internationale de machines génétiquement modifiées, ou iGEM (International Genetically Engineered Machine Competition). Des jeux Olympiques de la biologie synthétique, au cours desquels chaque groupe interdisciplinaire de 8 à 16 membres (étudiants en génétique, en biologie moléculaire, en bioinformatique, en mathématiques, en design) explique comment il a « joué aux Lego » avec l’ADN bactérien

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    Pour Venter, cependant, aucune surrégulation ne doit venir freiner la science, car « les conséquences de l’inaction peuvent être plus dangereuses que l’usage incorrect de la technologie ». Un avis très largement partagé à Boston. Ce qui fait dire à Philippe Marlière, chercheur français et membre de Synbiosafe, premier projet européen de recherche sur la sécurité et l’éthique de la biologie synthétique :

    L’iGEM est à double tranchant : c’est un très bon exercice pédagogique pour les étudiants. Mais la culture américaine du ’tout est possible’ donne à ces jeunes une ivresse de toute-puissance, qui n’est pas encadrée par de véritables limites morales ou philosophiques."

    C’est qu’aux Etats-Unis la biologie synthétique est aussi une promesse de big #business : « Un jour, peut-être, vous vous achèterez un jet privé ! », a lancé Randy Rettberg à ses « iGEMers ».