• [Pub] La luminothérapie, traitement contre la dépression
    https://www.slate.fr/story/255371/luminotherapie-gadget-traitement-depression-hiver-lumiere

    blues hivernal, dépression saisonnière, la luminothérapie a démontré son efficacité dans les deux cas. Pour le premier, elle peut se suffire à elle-même en apportant du mieux-être et en permettant de mieux démarrer la journée. Dans le second, la luminothérapie, éventuellement associée à une psychothérapie et/ou à un traitement médicamenteux, est une aide précieuse qui permet à la personne d’être à nouveau fonctionnelle.
    de nombreuses études randomisées contre placebo montrent une efficacité de la luminothérapie dans le traitement de la dépression saisonnière
    .
    Reste à poser le contexte de ces découvertes, à comprendre comment fonctionne la luminothérapie et pour quelles indications (spoiler : pas uniquement contre la dépression saisonnière), et à savoir comment et quand utiliser ces fameuses lampes.

    En 1980-1981, deux observations se font de manière concomitante. L’une montre que la lumière modifie les rythmes circadiens (ou #horloge_biologique). L’autre montre que la modification des rythmes circadiens a un effet antidépresseur. Le lien entre les deux est rapidement fait, et il confirme les effets antidépresseurs de la lumière chez des patients déprimés unipolaires et chez des patients bipolaires. Et, en 1984, une célèbre série de cas montre l’efficacité du traitement par la lumière de trente patients souffrant de dépression saisonnière.
    Quand nous nous exposons à la lumière le matin, l’été, nous donnons un signal très fort à notre organisme et inhibons la sécrétion de #mélatonine –qui est l’#hormone_de_l'obscurité et non du sommeil, comme on le dit souvent. Si cette mélatonine fait dormir, c’est parce qu’elle est #chronobiotique et non soporifique. C’est elle qui donne un signal de nuit. Or, l’hiver, cette mélatonine est sécrétée plus longtemps.
    une méta-analyse fournit des preuves solides de l’efficacité de la luminothérapie sur les dépressions saisonnière, non saisonnière, unipolaire, bipolaire, en traitement de première ligne ; en traitement de combinaison ou en traitement “add on”, c’est-à-dire pour booster la réponse à un antidépresseur.
    Nous avons aussi des éléments qui nous laissent à penser que la luminothérapie est utile dans la prévention de la dépression ou de la rechute. Pour l’heure, elle est surtout utilisée en pratique jusqu’à réduction des symptômes dans la dépression, et pendant toute la période à risque pour la dépression saisonnière.
    Il convient d’être vigilant face à d’éventuelles pathologies rétiniennes comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (ou #DMLA) ; dans ce cadre, une consultation chez l’ophtalmologue est indiquée »

    l’autre principal point de vigilance « concerne les troubles #bipolaires : il ne faut pas faire de luminothérapie sans traitement thymorégulateur, au risque de déclencher un virage maniaque »

    #dépressions #prévention #béquille #luminothérapie

  • « Quand on est borderline, on détruit notre entourage sans s’en rendre compte »
    https://www.nouvelobs.com/rue89/20200112.OBS23352/quand-on-est-borderline-on-detruit-notre-entourage-sans-s-en-rendre-compt

    « Je m’appelle Elodie, j’ai 20 ans, je vis en Suisse, et je suis atteinte du trouble de la personnalité borderline. J’ai fait ma première dépression à l’âge de 10 ans, le diagnostic n’a été posé que sept ans plus tard, j’avais déjà fait une tentative de suicide. Longtemps, les psychiatres et les psychologues, qui disaient que j’étais « une adolescente excessivement sur la défensive », pensaient que j’étais bipolaire [autrefois appelée maniaco-dépression, la bipolarité est une maladie qui provoque des dérèglements de l’humeur, NDLR]. La plupart des gens confondent d’ailleurs souvent les deux troubles.

    #santé_mentale #psychiatrie #borderline #bipolaire #dépression
    derrière #paywall

  • #Paywall ? #Sanofi : des traces de #Dépakine retrouvées dans le sang d’ouvriers

    Des traces de Dépakine, ce médicament pris par des personnes souffrant d’#épilepsie et de troubles #bipolaires, ont été mesurées dans le sang d’ouvriers qui en fabriquent la molécule, à l’usine Sanofi de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). De faibles doses d’acide valproïque, le composant actif du valproate de sodium, ont été détectées sur onze personnes ayant accepté de subir un test sanguin. Cette substance est considérée comme cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR), et classée reprotoxique de catégorie 1, c’est-à-dire qu’elle est capable d’interférer avec la reproduction humaine.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/110419/sanofi-des-traces-de-depakine-retrouvees-dans-le-sang-d-ouvriers

    • Santé Enquête

      Sanofi : des traces de Dépakine retrouvées dans le sang d’ouvriers
      11 avril 2019 Par Jade Lindgaard

      Onze salariés de l’usine de Sanofi qui fabrique la molécule de la Dépakine présentent des traces de valproate de sodium dans leur sang, une substance cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction, alors qu’ils ne prennent pas ce médicament.

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      Des traces de Dépakine, ce médicament pris par des personnes souffrant d’épilepsie et de troubles bipolaires, ont été mesurées dans le sang d’ouvriers qui en fabriquent la molécule, à l’usine Sanofi de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). De faibles doses d’acide valproïque, le composant actif du valproate de sodium, ont été détectées sur onze personnes ayant accepté de subir un test sanguin. Cette substance est considérée comme cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR), et classée reprotoxique de catégorie 1, c’est-à-dire qu’elle est capable d’interférer avec la reproduction humaine.

      Deux vagues d’examens sanguins, selon une méthode de biométrologie, autrement dit la surveillance biologique des expositions professionnelles, ont été conduites auprès des salarié·e·s du site. Selon les premiers tests, réalisés les 27 et 28 novembre 2018, présentés en CHSCT en janvier et révélés par Sud Ouest, trois personnes présentaient des traces d’acide valproïque dans leur sang.

      À l’issue d’une deuxième campagne, menée à partir du 29 janvier, huit autres personnes ont été détectées avec du valproate de sodium dans leur organisme alors qu’elles ne prennent pas de Dépakine pour se soigner, selon le groupe Sanofi, en réponse à des questions de Mediapart. Cela représente une part non négligeable des 64 personnes, dont dix intérimaires, qui ont accepté de se faire examiner. Le site emploie 54 salariés en avril 2019. « Les prélèvements n’ont pas révélé de trace de valproate pour la très grande majorité du personnel testé, à l’exception de quelques opérateurs de production », répond Sanofi.

      Les tours bleues de l’usine Sanofi à Mourenx (DR). Les tours bleues de l’usine Sanofi à Mourenx (DR).

      « Il n’y a pas de sujet », « les doses sont infinitésimales », « vous faites du mal aux salarié·e·s », « vous n’avez pas l’air de savoir ce qu’est une usine » : le premier échange téléphonique avec le groupe pharmaceutique est un peu tendu. Puis au fil des questions, la communication se délie et apporte de premiers éléments d’information : « Une analyse détaillée des causes de la présence de telles traces a permis d’identifier que le mode de retrait des équipements de protection individuelle était susceptible de remettre en suspension des particules présentes sur ces équipements de protection. »

      Les postes de travail intervenant sur la phase finale de fabrication du valproate de sodium sont particulièrement concernés par l’exposition à la substance toxique. Les travailleurs y sont équipés de cagoules hermétiques, d’un système de traitement de l’air et de gants. Mais ces protections individuelles sont critiquées par le coordinateur adjoint CGT Sanofi, Jean-Louis Peyren : « Si le filtre du boîtier aspirant l’air ne fonctionne pas bien, vous êtes contaminé. »

      Le syndicat demande la mise en place de protections collectives, plutôt que de dépendre chacun de son propre appareil. Pour l’organisation, les conditions de déshabillage des travailleurs n’offrent pas assez de protection : « C’est juste une cabine de déshabillage, avec une rubalise [ruban de signalisation – ndlr] collée au sol. D’un côté on peut se déshabiller, de l’autre on ne peut pas. Ça ne protège de rien du tout. » De son côté, Sanofi répond qu’« afin d’empêcher toute mise en suspension, un sas permettant l’élimination des particules encore présentes sur les équipements avant leur retrait sera mis en place prochainement ». Et que des mesures transitoires ont déjà été déployées.

      Les résultats issus de la première campagne d’examens sont inférieurs au dixième de la valeur de référence, explique la direction du site. Selon le PowerPoint présenté aux salarié·e·s et lu par Mediapart, les taux mesurés dans le sang des travailleurs atteignent respectivement 0,11 milligramme par litre (mg/l), 0,20 mg/l et 0,22 mg/l. Le seuil d’effet sanitaire est établi bien au-dessus, à 5 mg/l.

      Le site de Sanofi chimie est une installation classée pour l’environnement (ICPE). Jusqu’à l’été dernier, il rejetait de grandes quantités de valproate de sodium dans l’atmosphère, sans arrêté préfectoral pour les limiter. « Sur Mourenx, bien que les résultats de mesures d’exposition sur les postes de travail soient satisfaisants, et qu’aucune alerte médicale n’ait été rapportée dans le cadre de la surveillance médicale, nous avons décidé de mettre en place la biométrologie en novembre 2018 en concertation avec l’inspection du travail, explique le groupe. Ce n’était pas une obligation. »

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      Les femmes en âge de procréer sont particulièrement vulnérables au valproate car, en cas de grossesse, il est associé à un risque de malformation congénitale et à des troubles du développement, explique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Aucune femme ne se trouve parmi les personnes détectées, selon Sanofi, qui précise que des travailleuses ont bien subi l’examen. Fin 2017, l’usine de Mourenx ne comptait que 5 femmes, sur 57 salarié·e·s au total.

      Quel bilan le groupe pharmaceutique tire-t-il de ces mesures ? « Chez les opérateurs de production ayant présenté des traces de valproate, les concentrations décelées dans le sang sont largement inférieures à la valeur guide de référence dans le cadre d’une exposition professionnelle, définie par des experts externes », répond le service de communication du groupe. Il est exact que les valeurs sanguines détectées se situent très en dessous de la valeur guide, qui correspond à la concentration minimale qui pourrait entraîner des effets thérapeutiques sur les personnes concernées. Mais il n’existe pas aujourd’hui de valeur toxique de référence pour évaluer si les doses mesurées chez les salarié·e·s représentent un risque chez ces personnes, quand bien même elles se trouvent bien en deçà de la valeur guide thérapeutique. C’est bien sûr essentiel, puisque ces individus n’ont aucune raison de prendre du valproate de sodium comme médicament. Et donc aucune raison d’en subir les éventuels impacts néfastes sur leur santé.
      « L’évaluation du risque chimique d’exposition aux produits CMR est insuffisante »

      L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a été saisie le 29 juin 2018 par la Direction générale de la santé ainsi que par la Direction générale de la prévention des risques pour établir cette valeur de référence. « Des effets neurodéveloppementaux et néfastes sur la reproduction pourraient apparaître à des doses plus faibles que celles induisant des malformations congénitales », expliquait le groupe d’expertise d’urgence de l’Anses en juillet 2018. Les résultats de ce travail sont annoncés pour le deuxième trimestre 2019. Par ailleurs, l’agence doit aussi rendre un avis avant l’été sur les dispositions mises en œuvre par Sanofi concernant la surveillance biologique des travailleurs, et les mesures de prévention mises en œuvre au titre de l’exposition professionnelle. Contacté, le centre de biologie et de recherche en santé du CHU de Limoges, qui a analysé les prélèvements sanguins à la demande du groupe pharmaceutique, n’a pas répondu à nos questions.

      Sanofi exploite depuis 1975 cette usine, située sur la plateforme Chem’Pôle64 dans le bassin de Lacq, un des plus gros sites d’industries pétrochimiques en France (voir ici et là nos articles sur ce lieu historique d’extraction de gaz, et les problèmes sanitaires qu’il génère). Pourquoi ces mesures de biométrologie n’ont-elles pas été prises plus tôt ? C’est d’autant plus étonnant qu’une autre usine du groupe, située à Amilly (Loiret), où est fabriquée la forme médicamenteuse de la Dépakine, connaît deux campagnes d’examens par an. Le groupe répond que « la biométrologie n’est pas une mesure obligatoire ni systématique. Elle a été mise en place par la médecine du travail du site d’Amilly en réponse à des symptômes non spécifiques, rapportés chez certaines personnes ». Selon le fabricant, « les résultats sont satisfaisants ».

      Pourtant, Mediapart a pu voir le résultat du test d’un salarié de cette usine, qui montre la présence de 0,11 mg/l d’acide valproïque dans son sang, en 2017. « La personne à laquelle il est fait référence en 2017 a réalisé un prélèvement en laboratoire de ville (type dépakinémie), répond Sanofi. La méthodologie d’analyse n’était pas adaptée au contrôle des expositions professionnelles et le résultat se situait dans la zone d’incertitude ne permettant pas de valider la mesure. Un nouveau prélèvement sanguin, selon le protocole adapté pour les expositions professionnelles, a été réalisé et aucune trace de valproate de sodium n’a alors été détectée. »

      En réalité, la direction de l’usine Sanofi de Mourenx a mis beaucoup de temps à accepter les tests sanguins sur ses salarié·e·s. Dans une lettre adressée à l’inspection du travail le 10 juillet 2018, Franck Gallice, le directeur du site, écrit qu’« il n’existe pas de méthode de prélèvement ni de méthode d’analyse de l’acide valproïque pour déterminer l’exposition professionnelle ». Et aussi que « le médecin du travail de la plateforme Chem’Pôle64 nous indique qu’il ne dispose pas de résultats de biométrologie pour les substances valproate de sodium et acide valproïque car ces substances ne disposent pas d’indicateur biologique d’exposition ». Pourtant, la présence de Dépakine se mesure facilement dans le sang, assure Marine Martin, responsable de l’Apesac, une association regroupant des personnes impactées par les effets nocifs de la Dépakine.

      Les mesures de biométrologie ne peuvent servir que d’alerte : les impacts de l’acide valproïque dépendent en partie du métabolisme de chacun·e. Elles ne peuvent se substituer à des mesures de prévention. L’inspection du travail suit de très près les mesures prises, ou non, par Sanofi pour protéger ses travailleur·se·s. En mai 2018, elle prévient par courrier la direction de l’usine que plusieurs manquements aux règles de protection de ses salarié·e·s ont été observées : « L’évaluation du risque chimique d’exposition aux produits CMR est insuffisante et doit être revue. » Le valproate de sodium et l’acide valproïque sont cités à plusieurs reprises dans le courrier.

      Le site de Sanofi à Mourenx a déjà été pris en défaut : l’année dernière, Mediapart et France Info révélaient qu’il avait émis dans l’atmosphère jusqu’à 190 000 fois plus que le maximum autorisé d’une autre substance cancérogène et susceptible d’altérer la fécondité, le bromopropane. Depuis, des travaux ont été entrepris et les rejets sont revenus sous le seuil légal. Concernant les mesures prises pour protéger les travailleur·se·s du valproate de sodium, la question reste posée.

      Si vous avez des informations à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse enquete@mediapart.fr. Si vous souhaitez adresser des documents en passant par une plateforme hautement sécurisée, vous pouvez vous connecter au site frenchleaks.fr.

  • Il faut qu’on parle de la #folie Traduction 3 - Carnet d’un rêveur
    http://casdenor.fr/index.php?post/2014/12/19/Il-faut-qu-on-parle-de-la-folie-Traduction-3

    Les troubles psys ne devraient pas être quelque chose que l’on doit cacher. Les troubles psys ne devraient pas être quelque chose dont on doit avoir honte. Quand j’étais enfant, je me suis brisée le bras en trois à cause d’une chute, et je n’avais pas besoin de le cacher – en fait, j’étais la fille la plus cool durant deux mois parce que j’avais un bandage jaune fluo sur mon bras droit, et les enfants trouvait ça génial. Je n’avais pas besoin de cacher mon bras cassé – et je n’avais pas besoin d’en avoir honte. Alors pourquoi devrais-je cacher mon cerveau cassé ?

    Quand j’ai été diagnostiquée #bipolaire pour la première fois, mon médecin m’a dit que j’aurais probablement besoin de médicament pour le reste de ma vie. De nombreuses autre personnes malades ont ce genre de mauvaises nouvelles – diabétiques, asthmatiques, ceux ayant un emphysème ou des problèmes de rein, ou même des problèmes de cœur. Mais aucun d’entre eux n’a à mentir à leurs amis à propres de leur médication ou prétendre qu’ils vont chez le médecin pour « un banal contrôle de routine »

    Je suis vraiment fatiguée de mentir.

    #ostracisme #suicide #santé #mental

  • Hubert Védrine : « Il n’y a plus de centre du monde mais un jeu multiple et instable », Interview
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/interview/0203186371977-hubert-vedrine-ancien-ministre-des-affaires-etrangeres-il-n-y

    Les Etats-Unis ne vont pas, ne peuvent pas se « désintéresser » du monde même si un courant « isolationniste » réapparaît chez eux ! Certes ils ne sont plus l’hyperpuissance des années 1990, mais ils sont toujours la première puissance même si leur leadership, face à la Chine et à tous les autres pays, n’est plus que relatif. Devaient-ils rester engagés de la même façon et aux mêmes endroits que pendant la guerre froide ? Bien sûr que non. Pour autant ils ne remettront pas en cause l’Alliance Atlantique et son article 5. Le parti Républicain est écartelé entre isolationnistes farouches et interventionnistes excités mais l’idée du repliement est une illusion d’optique, et une crainte européennes. Les Etats-Unis vont rester la puissance militaire mondiale numéro 1 (nucléaire, aérienne, maritime et technologique), mais s’engager avec plus de parcimonie. Il est de bon ton à Paris de douter d’Obama ou de le dénigrer. En réalité, même si sa conduite de la politique étrangère américaine peut parfois déconcerter, je pense qu’il a une vue juste du monde de demain et une vraie stratégie, à défaut de tactique....

    #géopolitique
    #Hubert-Védrine