• Le naufrage de Rohingya en Indonésie révèle une crise humanitaire grandissante
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/22/le-naufrage-de-rohingya-en-indonesie-revele-une-crise-humanitaire-grandissan

    Le naufrage de Rohingya en Indonésie révèle une crise humanitaire grandissante
    Par Brice Pedroletti (Bangkok, correspondant en Asie du Sud-Est)
    Le naufrage, mercredi 20 mars, d’un bateau de Rohingya au large des côtes indonésiennes, lors duquel plus d’une cinquantaine de personnes auraient péri, est un nouveau signe de la détresse de cette minorité apatride originaire de Birmanie. Plusieurs milliers de Rohingya ont pris la mer en 2023 sur des embarcations vétustes.
    Or cette crise humanitaire à bas bruit dans les eaux du détroit de Malacca et du golfe du Bengale a tout lieu de s’aggraver : la « révolution birmane » a gagné le nord-est de l’Etat de Rakhine, en Birmanie, où vivent les quelque 650 000 Rohingya restés dans ce pays après le grand exode de 2017.
    Au Bangladesh voisin, où près d’un million de Rohingya vivent dans des camps de réfugiés – dont 750 000 arrivés en 2017 après les atroces massacres perpétrés par l’armée birmane dans l’Arakan (Etat de Rakhine, selon l’appellation officielle), la situation humanitaire n’a cessé de se détériorer. Les Rohingya sont une minorité autochtone de l’Etat de Rakhine, de confession musulmane et ethniquement apparentée aux Bengalis. Mais les dictatures birmanes successives en ont fait des « immigrés illégaux », les privant en 1982 de la citoyenneté birmane.
    Les 75 survivants du 20 mars, en majorité des hommes, entassés sur la coque retournée de leur embarcation au large de Kuala Bubon, sur la côte occidentale d’Aceh (île de Sumatra), ont d’abord été secourus par des pêcheurs, avant que des sauveteurs ne recueillent le lendemain la majorité d’entre eux. Un survivant du nom de Zaned Salim a fait état de cent cinquante personnes embarquées à l’origine, dont beaucoup de femmes et d’enfants, présumés morts noyés. Ils auraient quitté un « centre de réfugiés » malaisien pour tenter de rejoindre l’Australie. Mais ce témoignage reste sujet à caution tant la méfiance règne chez ces damnés de la Terre, rejetés de toute part. La plupart des Rohingya fuient les camps du Bangladesh, mais aussi la Birmanie, pour tenter de gagner la Malaisie, jugée plus tolérante, où 108 500 d’entre eux étaient, en février, enregistrés comme demandeurs d’asile selon l’UNHCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés. Mais la Malaisie ne reconnaît pas ce statut et a durci, ces dernières années, sa politique anti-immigration : beaucoup de Rohingya se retrouvent dans des centres de détention pour migrants illégaux. En février, une centaine d’entre eux s’étaient d’ailleurs évadés d’un de ces centres. L’Australie, elle, envoie les rares réfugiés qui atteignent ses côtes sur l’île de Nauru, dans le Pacifique, dans un centre de traitement des demandes d’asile.
    L’afflux de bateaux de réfugiés rohingya en Indonésie a pris de l’ampleur depuis octobre 2023 : sur les 4 500 qui, selon les estimations de l’UNHCR, ont pris la mer en 2023, 1 500 Rohingya auraient, depuis, accosté sur les rivages de la province d’Aceh. Les morts présumés se comptent par centaines. Or cet afflux suscite une vague de rejet parmi les Acehnais : en novembre, près de 200 Rohingya sinistrés ont été parqués une nuit entière sur une plage de Sabang, sur l’île de Weh, au large de Banda Aceh, la capitale provinciale. Les habitants voulaient les repousser vers la mer.
    Fin décembre, une centaine d’étudiants ont manifesté et pris d’assaut un local où des familles rohingya étaient hébergées à Banda Aceh, poussant l’UNHCR à se déclarer « profondément troublée par l’attaque d’une foule sur un site abritant des familles de réfugiés vulnérables ». Les survivants du 20 mars ont eux aussi vu affluer des villageois avec des pancartes « pas de Rohingya chez nous ».Car depuis novembre, une virulente campagne de haine agrémentée de fake news dépeint sur les réseaux sociaux indonésiens, en particulier TikTok, les Rohingya comme des « voleurs », voire de la « vermine » – reprenant sans aucun recul les stéréotypes racistes et islamophobes diffusés à l’envi par l’armée birmane sur les réseaux sociaux dans les années précédant les massacres de 2016 et 2017. Selon un observateur de l’Internet indonésien consulté par Le Monde en février, certains des messages de haine diffusés à grande échelle remontent à au moins l’un des « influenceurs » de la campagne de Prabowo Subianto, le général qui a gagné l’élection présidentielle indonésienne du 14 février et est vu comme un farouche nationaliste.
    Cruelle ironie : on sait que les Acehnais, de pieux et conservateurs musulmans sunnites comme les Rohingya, ont subi pendant des décennies les exactions de l’armée indonésienne lors de leur combat pour plus d’autonomie, puis furent, après le tsunami dévastateur de 2004, sous perfusion de l’aide internationale durant dix ans. Ce manque d’empathie est dénoncé en Indonésie par des figures progressistes, et des ONG locales viennent en aide aux Rohingya en détresse. Si Djakarta met en avant ses obligations de non-refoulement des réfugiés en perdition, la marine indonésienne a été soupçonnée d’avoir fait la chasse à des bateaux de Rohingya pour qu’ils n’accostent pas.Or les raisons qui poussent les Rohingya à prendre la mer ont tout lieu de se renforcer. Au Bangladesh, les conditions se détériorent dans la trentaine de camps qui les accueille autour de Cox’s Bazar, de l’autre côté de la frontière avec la Birmanie. La criminalité s’y répand, des incendies dévastent des quartiers entiers. Les Nations unies, qui financent les camps, n’ont pu lever en 2023 que la moitié des 876 millions de dollars (809 millions d’euros) nécessaires à leur fonctionnement. Au point que le Programme alimentaire mondial a dû, en mars 2023, réduire progressivement de 12 à 8 dollars mensuels le bon alimentaire attribué à chaque résident du camp, alors même que 40 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique. Le montant a toutefois pu être réévalué à 10 dollars en janvier.
    En Birmanie, les zones d’habitation des Rohingya, dans le nord-est de l’Etat de Rakhine, comme les villes ghettos de Maungdaw, Buthidaung, et Rathedaung, font l’objet d’intenses combats entre l’armée birmane et l’Armée de l’Arakan. Le groupe rebelle arakanais opposé à la junte a lancé en janvier une offensive massive sur les positions de l’armée, qui recule mais bombarde régulièrement les zones habitées. A Sittwe, la capitale de l’Etat de Rakhine, les combats forcent la population à s’enfuir, mais les Rohingya, pour la plupart parqués dans des camps dans la périphérie, sont à la merci de l’armée birmane. « Il ne reste que des musulmans [rohingya] dans la ville. Ils n’ont nulle part où fuir et n’ont pas de carte d’identité. Le régime les exploite, en a forcé certains à suivre un entraînement militaire », confiait récemment au site birman en exil The Irrawaddy un cadre de l’Armée de l’Arakan. L’armée rebelle s’est dite, le 4 mars, par le truchement d’un porte-parole, prête à accueillir dans les zones libérées les Rohingya qui risquent sinon d’être utilisés comme « boucliers humains » par la junte : celle-ci en aurait recruté de force plusieurs centaines, depuis l’annonce en février de la conscription obligatoire.

    #Covid-19#migrant#migration#birmanie#australie#malaisie#bangladesh#rohinhya#indonesie#refugie#conflit#sante

  • Déclaration à l’occasion du troisième anniversaire de la tentative de coup d’État de l’armée birmane

    Ce 1er février marque le troisième anniversaire de la tentative des militaires birmans de renverser un gouvernement élu. Depuis lors, les militaires ont agressivement commis des atrocités d’une ampleur et d’une fréquence croissantes contre le peuple du Myanmar pour avoir résisté à leur tentative illégale de coup d’État. L’armée a lancé au moins 583 frappes aériennes, a incendié plus de 77 000 maisons, et a utilisé de l’artillerie lourde et des bombardements contre des civils et des propriétés civiles. L’armée a également arbitrairement arrêté et détenu au moins 25 931 civils dans des prisons, des centres d’interrogatoire et des installations connexes, qui continuent tous à détenir au moins 3 771 femmes et les soumettent à des violences sexuelles et sexistes, à la torture et à des traitements cruels, inhumains et dégradants ; ces actes odieux ont entraîné l’assassinat d’au moins 1 588 civils, incluant des jeunes, des femmes défenseures des droits de l’homme et des militant.es pro-démocratie. L’armée a également illégalement condamné à mort au moins 119 prisonnières et prisonniers politiques. Et, comme l’a montré sa réaction au cyclone Mocha, l’armée a en outre refusé aux civils un accès total, libre et sans entrave à l’aide humanitaire. Ces brutalités ont entraîné la mort d’au moins 4 474 personnes – dont plus de 578 enfants de moins de 18 ans – et forçant environ quatre millions de ses survivant.es à devenir des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, et plus de 1,3 million d’entre elles à devenir des réfugiés.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/08/declaration-a-loccasion-du-troisieme-anniversa

    #international #birmanie

  • Birmanie : la junte défaite dans le Nord, épiphénomène ou début de la fin ? - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/11/10/birmanie-junte-combats-nord-epiphenomene-debut-fin

    Depuis fin octobre, la Brotherhood Alliance, un trio de groupes ethniques armées, a repris dans l’État Shan frontalier avec la Chine une centaine de postes militaires jusqu’alors au main de la junte birmane. Cette alliance a promis d’étendre son offensive à tout le pays. La Birmanie se dirige-t-elle vers une chute des généraux putschistes ou une dislocation ?

    #Birmanie #junte_militaire #Brotherhood_Alliance (BA)

  • Bangladesh : « Ce qui frappe dans les camps de réfugiés de Rohingya, c’est l’abandon d’un peuple et la déstructuration sociale »

    L’annonce faite par Emmanuel Macron lors de son voyage au Bangladesh, le 11 septembre, d’augmenter d’un million d’euros la contribution française aux activités du Programme alimentaire mondial dans les camps de Rohingya de ce pays est-elle à la hauteur de la situation ?

    Rappelons-nous. Il y a six ans, des centaines de milliers de Rohingya quittaient l’Etat de Rakhine [Arakan] au #Myanmar, l’ex-Birmanie. Ils fuyaient les massacres, les viols, les incendies de leurs maisons commis pendant l’offensive militaire lancée en août 2017. A la fin de cette même année, plus de 700 000 nouveaux réfugiés étaient arrivés dans le district de #Cox’s_Bazar, dans le sud-est du #Bangladesh. Ils rejoignaient les 200 000 réfugiés rohingya issus de déplacements antérieurs.

    Pour accueillir ces populations, un camp entre jungle et rizières est sorti de terre. #Kutupalong-Balukhali est aujourd’hui le plus grand camp de réfugiés au monde. Il se compose de plusieurs sites contigus dont les artères centrales en brique et en ciment débouchent sur des ruelles étroites. Là, les familles vivent dans de petites habitations faites de bambou et de bâches.

    Toute une série de restrictions

    Certaines sont posées à flanc de colline et donc exposées aux glissements de terrain, conséquence des pluies diluviennes qui peuvent s’abattre pendant la mousson. Les points d’#eau_potable, certes nombreux, ne sont ouverts que quelques heures par jour, et il est fréquent de voir des disputes s’y dérouler. Quelle ironie dans cette région parmi les plus humides au monde. Parfois, on surprend le long des frontières du camp les barbelés qui nous rappellent qu’il s’agit d’un bidonville semi-fermé.

    Si le Bangladesh a ouvert ses portes aux réfugiés, il les soumet à toute une série de restrictions. Les boutiques rohingya qui fleurissent le font selon le bon vouloir de la police qui peut les fermer au motif qu’elles n’ont pas été autorisées. Les déplacements à l’intérieur de Kutupalong, même d’un camp à l’autre, sont extrêmement limités. Il est en outre interdit aux Rohingya de travailler, bien qu’un grand nombre d’entre eux le fassent.
    Ils sont alors à la merci de la #police, des #bakchichs et des #arrestations. L’éducation est par ailleurs très encadrée. De multiples obstacles sont posés à l’enregistrement des naissances. L’approche du gouvernement à l’égard des camps est un mélange ambigu de tolérance et de prohibition : cette élasticité laisse les Rohingya dans un état d’incertitude perpétuelle.

    Le #contrôle_social auquel sont soumis les réfugiés est aussi le fait des groupes politico-criminels rohingya qui pullulent dans le camp et dont la présence, ces dernières années, s’est faite plus intense. Ces groupes sont en conflit ouvert pour le contrôle du trafic de yaba. Ce mélange de méthamphétamine et de caféine est principalement produit au Myanmar, et le Bangladesh est l’un des principaux marchés où circule cette drogue.

    Viols et violences

    Le déploiement humanitaire est impressionnant, mais l’engagement des donateurs s’amenuise. Le mois dernier, le « Plan de réponse conjoint » 2023 élaboré par les Nations unies et le gouvernement n’était financé qu’à hauteur de 30 %. Entre mars et juin, les allocations alimentaires mensuelles – des paiements en espèces reçus sur une carte SIM – sont passées de 12 à 8 dollars par personne.

    Cette réduction a pour conséquence d’entraver la capacité des réfugiés d’acheter des produits frais sur le marché et des vêtements. Il faut trouver de quoi manger, coûte que coûte, ce qui amène les réfugiés à se livrer à des activités illicites – cambriolages et trafics en tout genre.

    Les conséquences du sous-investissement par les bailleurs de fonds sont aussi médicales et viennent s’ajouter à celles de l’augmentation de la population dans un espace qui, lui, ne s’accroît pas. Chaque année, y naissent entre 30 000 et 35 000 #bébés. Du fait de la densité des lieux et de la faiblesse des services sanitaires, il est estimé que 40 % de la population du camp souffre de la #gale. La fermeture de certains services de #santé a pour effet d’engorger les structures qui se maintiennent.

    Les #femmes seules, comme les personnes âgées et handicapées, sont parfois contraintes de payer des services pour des tâches qu’elles n’ont pas la possibilité d’accomplir seules : réparer leur maison, porter la bouteille de gaz du point de distribution jusque chez elles en dépit de l’existence d’une assistance prévue pour combler une partie de ces besoins spécifiques. Les femmes sont vulnérables aux #viols et aux violences – les cas sont nombreux et loin d’être mis au jour.

    Un « facteur d’attraction »

    Il est difficile d’imaginer que l’engagement présidentiel français modifiera la donne. Cela nécessite un tout autre investissement. La survie d’un peuple, condamné à vivre dans ces conditions de nombreuses années encore, relève du génie. Ce qui frappe dans les camps de réfugiés rohingya de Cox’s Bazar, ce sont moins les limites du système de l’aide que l’abandon d’un peuple et sa conséquence : la déstructuration sociale.

    La plupart des réfugiés espèrent retourner au Myanmar, une étape qui ne pourra être franchie que lorsque leurs terres et leur nationalité, dont ils ont été privés en 1982, leur seront restituées. Certains se résolvent malgré tout à rentrer clandestinement au Myanmar où ils s’exposent aux violences commises par les autorités birmanes.
    Quelques-uns ont bénéficié de rares opportunités de réinstallation dans d’autres pays, comme le Canada ou les Etats-Unis, mais le gouvernement bangladais a suspendu le programme de réinstallation en 2010, arguant qu’il agirait comme un « facteur d’attraction ». Les initiatives récentes visant à relancer le processus ont été timides.
    Une possibilité est la traversée risquée vers la #Malaisie, un pays qu’un nombre croissant de Rohingya à Kutupalong considère comme une voie de salut. Pour la très grande majorité des réfugiés, il ne semble n’y avoir aucun avenir à moyen terme autre que celui de demeurer entre deux mondes, dans ce coin de forêt pétri de #dengue et de #trafics en tout genre.

    Michaël Neuman est directeur d’études au Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires (Crash) de la Fondation Médecins sans frontières.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/31/bangladesh-ce-qui-frappe-dans-les-camps-de-refugies-de-rohingya-c-est-l-aban

    Massacre des Rohingya : « Facebook a joué un rôle central dans la montée du climat de haine » en Birmanie
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/09/29/massacre-des-rohingya-facebook-a-joue-un-role-central-dans-la-montee-du-clim
    https://archive.ph/DMWO8

    Au Bangladesh, l’exil sans fin des Rohingya
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/16/au-bangladesh-l-exil-sans-fin-des-rohingya_6154745_3210.html
    https://archive.ph/xKPyh

    #camp_de_réfugiés #Birmanie #Rohingya #réfugiés #musulmans #barbelés #drogues #déchéance_de_nationalité #aide_humanitaire #Programme_alimentaire_mondial

  • En Birmanie, au moins 17 morts dans le naufrage d’un bateau de migrants Rohingya
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/10/en-birmanie-au-moins-17-morts-dans-le-naufrage-d-un-bateau-de-migrants-rohin

    En Birmanie, au moins 17 morts dans le naufrage d’un bateau de migrants Rohingya
    Trente personnes sont toujours portées disparues à la suite du naufrage d’une embarcation partie pour la Malaisie.
    Au moins 17 personnes sont mortes noyées au large de la Birmanie dans le naufrage d’un bateau qui transportait des migrants de la minorité Rohingya tentant de fuir le pays, ont annoncé, jeudi 10 août, des services de sauvetage. Chaque année, des milliers de Rohingya risquent leur vie en effectuant de périlleux voyages en mer au départ des camps du Bangladesh et de la Birmanie pour tenter de rejoindre la Malaisie et l’Indonésie, pays à majorité musulmane. Plus de 50 personnes se trouvaient à bord de l’embarcation qui se dirigeait vers la Malaisie lorsque le bateau s’est retrouvé en difficulté dans une mer agitée dans la nuit de dimanche à lundi, selon Byar La, un sauveteur de la fondation Shwe Yaung Metta à Sittwe, dans l’Etat Rakhine (Ouest). « Nous avons retrouvé 17 corps », a déclaré ce sauveteur à l’Agence France-Presse (AFP), ajoutant qu’environ 30 autres personnes étaient portées disparues. « Nous avons retrouvé huit hommes en vie. La police les a emmenés pour les interroger. » Les sauveteurs tentent toujours de retrouver les personnes portées disparues, a-t-il ajouté, bien que le nombre exact de passagers ne soit pas connu. L’Etat Rakhine, en Birmanie, à majorité bouddhiste, abrite environ 600 000 musulmans Rohingya, qui sont considérés comme des intrus venus du Bangladesh même s’ils vivent là depuis des générations et se voient refuser la citoyenneté et la liberté de mouvement.
    En 2017, une campagne de répression menée par l’armée birmane a contraint quelque 750 000 Rohingya à fuir le pays pour se réfugier au Bangladesh, à la suite de nombreux témoignages faisant état de meurtres, d’incendies criminels et de viols. Plus de 3 500 Rohingya à bord de 39 embarcations ont tenté de traverser la mer d’Andaman et le golfe du Bengale en 2022, contre 700 l’année précédente, selon les données de l’agence des Nations unies pour les réfugiés datant de janvier. Au moins 348 Rohingya sont morts ou portés disparus en mer l’année dernière, a rapporté l’agence onusienne, appelant à une réponse régionale pour éviter de nouveaux drames. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, les appels lancés aux autorités maritimes de la région « pour secourir et débarquer les personnes en détresse sont restés lettre morte, de nombreux bateaux restant à la dérive pendant des semaines ». Amnesty International compare les conditions de vie des Rohingya dans l’Etat de Rakhine à un « apartheid ».

    #Covid-19#migration#migrant#birmanie#royhinhya#HCR#traversee#merd'andaman#golfebengale#mortalite#bengladesh#postcovid#crise

  • H5N1 Bird Flu is Causing Alarm. Here’s Why We Must Act. - Zeynep Tufekci
    https://www.nytimes.com/2023/02/03/opinion/bird-flu-h5n1-pandemic.html

    Bird flu — known more formally as avian influenza — has long hovered on the horizons of scientists’ fears. (...) things are changing. The virus, which has long caused outbreaks among poultry, is infecting more and more migratory birds, allowing it to spread more widely, even to various mammals, raising the risk that a new variant could spread to and among people.

  • Neue Photographische Gesellschaft-Steglitz
    http://www.npg-steglitz.de/index.htm

    Das wohl bekannteste Steglitzer Aushängeschild der Zeit um 1900 war wohl die Neue Photographische Gesellschaft, die ihr großes Fabrikationsareal zwischen Siemens-, Birkbusch und Luisenstraße (seit 1931 Nicolaistraße) hatte. Der äußerst tatkräftige Ostpreuße, Arthur Schwarz, 1862 in Braunsberg/Ostpreußen geboren, gründete am 5. Juli 1894 in Schöneberg mit zehn Angestellten seinen ersten fotografischen Betrieb als GmbH mit einem Grundkapital von 75.000 Mark. Man beschäftigte sich mit der maschinellen Herstellung von Fotografien, gleichzeitig mit der Fabrikation fotografischer Papiere und Bedarfsartikel. Schon 1895 wuchs die Gesellschaft auf 35 Mitarbeiter an, so dass die gemieteten Räumlichkeiten in Schöneberg nicht mehr ausreichten und nach dem Kauf des Steglitzer Grundstückes 1896 schon im Frühjahr 1897 das neue Fabrikgebäude bezogen werden konnte. Zwei Jahre später fand die Umwandlung in eine Aktiengesellschaft statt, so dass der Aufschwung mit Tochterunternehmen in London, Paris, Rom und New York nicht mehr zu übersehen war. Zum zehnjährigen Bestehen verfügte man über 650 Angestellte, einige Jahre später waren es etwa 1.200.

    Für die Angestellten vorbildlich waren die verschiedenen Wohltätigkeitseinrichtungen der Neuen Photographischen Gesellschaft wie eine Fabrikkrankenkasse, die den Beschäftigten neben freier ärztlicher Behandlung und Arznei ein angemessenes Krankengeld gewährte. Weihnachten bekamen sämtliche Angestellte Geldgeschenke, im Jahre 1903 waren dies immerhin insgesamt 20.000 Mark. Wer länger als ein Jahr in der Fabrik arbeitete, erhielt Urlaub bei voller Lohnzahlung. Generaldirektor und Kommerzienrat Arthur Schwarz stiftete eine Bibliothek für die Fabrik mit über 1.600 Bänden, die den Angestellten kostenlos zur Verfügung standen. Darüber hinaus gab es eine freiwillige Fabrik-Feuerwehr, die im Jahre 1904 aus 37 Mann bestand. Etwas Besonderes war das Kasino, dessen Speisesaal 36m lang, 14m breit und 12m hoch war. Hier erhielten die Mitarbeiter Speisen und Getränke zum Selbstkostenpreis, dem weiblichen Personal wurde freier Mittagstisch gewährt. Das Kasino besaß einen Lesesaal, in der Saalmitte befand sich eine Bühne, die für Theateraufführungen vorgesehen war, hier gab es auch gesellige Veranstaltungen mit Vorträgen usw.

    Die NPG ist damals weit über die Berliner Grenzen zu einem Begriff geworden. Allein auf dem Gebiet der Post- und Stereoskopkartenherstellung wurde in großer Vielfältigkeit produziert. Bilder der Hohenzollernfamilie, bekannter Militärs, von Kriegsschiffen, Abbildungen von Skulpturen verschiedenster Bildhauer, Berliner Zoobilder, Glückwunschkarten, Landschafts- und Städteansichten und eine Menge so genannter Kitschkarten waren ein Teil des Repertoires, alles in bester Qualität, schwarzweiß und koloriert. Für die große Zahl von Kaiserbildern, die in Schulen, Kasernen und sonstigen öffentlichen Gebäuden hingen, bedankte sich Wilhelm II. bei der Neuen Photographischen Gesellschaft für die Ausführung in einem besonderen Schreiben.

    Diese Erfolge waren vor allem Arthur Schwarz zu verdanken, der sich auf unzähligen Reisen u. a. nach England, USA (60 Städte in 75 Tagen), Kanada, Mexiko, Russland, Griechenland, Italien und Frankreich vielfältige Erfahrungen und Kenntnisse erwarb und Kontakte schloss, die ihm für den Aufbau seiner Unternehmung, die er 1890 in London und 1892 in New York mit der Vertretung photografischer Spezialitäten begründete, in hohem Maße zugute kamen.

    Große Verdienste erwarb man sich in der NPG bei der Herstellung lichtempfindlichen, fotografischen Papiers, speziell Bromsilberpapiers, sowie der Verwendung desselben im Rotationsverfahren. Automatisch arbeitende Belichtungs- und Entwicklungsmaschinen beschleunigten das Verfahren und lösten die Fotoherstellung mit Hilfe von Glasplatten ab.

    Die „Kilometerphotographie“ machte es möglich, dass an einem Tag mehr als 40.000 Karten hergestellt werden konnten.

    Die Grundlagen der heutigen Farbfotografie wurden durch den Chemiker Dr. Rudolf Fischer und seinem Mitarbeiter Dr. Hans Sigrist in den Jahren 1910-1912 in den Laboratorien der NPG entwickelt.

    1912 zog sich Arthur Schwarz von seinen leitenden Stellen zurück, die Konkurrenz und die allgemeine wirtschaftliche Situation machte ihm und der Firma zu schaffen. Der 1. Weltkrieg ließ vor allem die internationalen Geschäftsbeziehungen schrumpfen, so dass die Nachfrage und damit die Fabrikation stark nachließ.

    Im Jahre1921 kam das Aus. Die NPG wurde von der Dresdener „Mimosa“ übernommen und als Tochter bis 1948 weitergeführt.

    Auf dem Gelände siedelte sich u. a. zwischen Oktober 1932 bis April 1933 das Dessauer Bauhaus unter Mies van der Rohe an.

    Wolfgang Holtz

    https://de.wikipedia.org/wiki/Neue_Photographische_Gesellschaft

    Die Neue Photographische Gesellschaft m.b.H. (NPG) war ein deutsches Unternehmen, das von 1894 bis 1948 bestand. Es entwickelte das NPG Pigmentverfahren, vereinfachte die Massenherstellung von Fotografien und gilt als der Erfinder der „Kilometer-Fotografie“. Dabei wurde statt einzelner Bögen das Fotopapier erstmals in „kilometerlangen“ Rollen eingesetzt. Ebenso war sie als Verlag aktiv.

    #Deutschland #Preußen #Steglitz #Siemensstraße #Birkbuschstraße #Nicolaistraße #Geschichte #Photographie #Arbeit #Technologie #Kaiserreich

  • Birmanie : des groupes occidentaux accusés de soutenir l’armement de la junte | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/birmanie-des-groupes-occidentaux-accuses-de-soutenir-larmement-de-la-junte-

    Birmanie : des groupes occidentaux accusés de soutenir l’armement de la junte

    Des sociétés européennes, dont la française Dassault Systèmes, des américaines et asiatiques seraient impliquées dans les chaînes d’approvisionnement en armement du régime birman, affirme « The Guardian » en s’appuyant sur un rapport sorti ce lundi.

    La controverse aurait pu s’arrêter avec le retrait de TotalEnergies de Birmanie, fin juillet 2022. Mais une nouvelle entreprise française, Dassault Systèmes, risque de se retrouver sous le feu des critiques. Comme des dizaines d’autres sociétés basées en Autriche, en Allemagne, au Japon ou encore à Taïwan, le leader tricolore du logiciel est accusé de soutenir la production d’armes du régime répressif ayant fait plus de 2.730 morts et 17.200 prisonniers, selon « The Guardian » .

    Un rapport du Conseil consultatif spécial pour le Myanmar (SAC-M), une association d’experts indépendants, révèle dans un rapport ce lundi que des firmes occidentales continuent de fournir « des matières premières, des machines, des technologies et des pièces à la Direction des industries et de la défense (DDI) », l’entreprise publique chargée de produire des équipements militaires pour Naypyidaw. Selon SAC-M, ces fournitures pourraient être utilisées par la junte lors d’ épisodes de répression féroces pour garder la mainmise sur le pays et la population.
    Une entreprise française impliquée

    Le rapport souligne le rôle joué par Singapour , petit Etat situé à environ 2.500 km de la capitale économique, Rangoun, qui serait « un point de transit stratégique pour des volumes potentiellement importants de pièces qui alimentent la production d’armes ». Les sociétés basées en Europe ne sont pas en reste puisque des entreprises allemandes (Siemens Digital Industries Software), autrichiennes (GFM Steyr) ou encore ukrainiennes (Ukroboronprom) sont mises en cause.

    Contacté par « The Guardian », le ministère autrichien de l’Economie affirme n’avoir eu « aucune connaissance » de livraisons d’articles militaires à destination du Myanmar. Le ministère des Affaires étrangères de Singapour a, de son côté, déclaré ne pas autoriser ce genre de transfert et assure soumettre « chaque année des rapports au registre des armes classiques de l’ONU ».

    Parmi les groupes visés figure également un fleuron de l’industrie française, Dassault Systèmes , qui aurait fourni « un logiciel de simulation et d’analyse électromagnétique 3D et un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) ». Ce dernier servirait, entre autres, à la « conception du fusil d’assaut MA-3 », une arme utilisée lors du massacre d’Inn Din, en septembre 2017, selon SAC-M. Le groupe français n’a pas commenté.
    Une « hypocrisie gigantesque »

    Le rapport demande aux entreprises de mettre fin à leurs relations économiques avec l’armée, actuellement visée par « une enquête de la Cour internationale de justice pour génocide », selon « The Guardian ». Yanghee Lee, fondateur du SAC-M et ancien rapporteur de l’ONU sur la situation des droits humains au Myanmar, appelle ces sociétés à s’assurer que leurs activités ne facilitent pas, indirectement, les violations des droits de l’Homme. Selon elle, « ne pas le faire les rend complices des crimes barbares de l’armée birmane ».

    « L’hypocrisie ici est gigantesque », dénonce Gerard McCarthy, professeur à l’université nationale de Singapour et spécialiste de l’Asie du Sud-Est. Il déplore que le Gouvernement d’unité nationale (NUG), démocratiquement élu, ait été « bloqué au niveau international » lorsqu’il essayait d’acquérir des capacités de défense, certains Etats affirmant « ne pas vouloir intervenir au Myanmar ». « Pourtant, bon nombre des mêmes pays ferment les yeux sur leurs propres entreprises qui arment directement et indirectement la dictature. »

    Laura Salabert

    https://www.theguardian.com/world/2023/jan/16/western-firms-facilitating-production-of-myanmar-juntas-weapons-report-

    #ventes_armement #dictatures #Birmanie #Myanmar #Dassault_Systèmes

  • #Birds_of_September

    « Le film est mon #voyage_personnel (mes #déambulations) dans les rues de Beyrouth. J’ai placé ma caméra à l’intérieur d’un véhicule vitré qui m’a permis de me détacher de l’environnement agité de la ville et de recréer un espace personnel intime pour l’observer à nouveau. Au fur et à mesure du voyage, plusieurs personnes rencontrées par hasard sont invitées à faire un tour dans ce véhicule insolite. Détachées de leur environnement, chacune d’elle se livre à des confessions intimes dans cet espace ambulant devenu #confessionnal. Cette bulle, qui était la mienne au départ, devient petit à petit celle de chacun de ces personnages. » (#Sarah_Francis)

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/40546_0
    #film #film_documentaire #documentaire
    #Beyrouth #Liban #portrait #portrait_de_ville #itinérance #quotidien #normalité #rencontres #hasard #déambulation

  • Charlie Parker, Bird Songs | ARTE
    https://www.youtube.com/watch?v=bROu7zuFwBU

    En archives et séquences d’animation, une évocation du fulgurant Charlie Parker, dit « Bird » (1920-1955), génie du saxophone alto et improvisateur visionnaire, à l’origine du basculement du jazz dans la modernité.

    Étoile filante née en 1920 à Kansas City, dans une Amérique raciste rongée par les violences sociales, Charlie Parker erre seul la nuit dès l’âge de 11 ans, s’étourdissant de cigarettes et bientôt d’alcool, avant de découvrir l’héroïne à 16 ans. Précoce, ce boulimique de musique écoute tout, blues, jazz, classique, soufflant dans son saxophone alto de onze à quinze heures par jour, en autodidacte virtuose et prodigieux conteur d’histoires avec son instrument. Mais les improvisations du « Yardbird » (le bleu) – son surnom avant le sacre de « Bird » −, enrôlé à 17 ans dans l’orchestre de Jay McShann, lui valent des humiliations, avant la révolution new-yorkaise du be-bop dont la furieuse énergie dope ses solos et son langage poétique dès 1940. Avec le pianiste Thelonious Monk, les batteurs Kenny Clarke ou Max Roach et surtout le trompettiste Dizzy Gillespie, frère d’âme, le génie visionnaire propulse le jazz dans l’ère de la performance, entre fulgurances et rivalités. Corps usé et costumes froissés, Bird jaillit, s’envole vers des sommets, atterrit dans des territoires inconnus d’une enivrante douceur, manque des sets, rattrapé par ses démons et ses addictions, pour reprendre à ses retours, comme une évidence, le fil de son odyssée lyrique. En 1949, lors d’une tournée en Europe avec Miles Davis, le compositeur de « Koko » conquiert le Saint-Germain-des-Prés de Juliette Gréco et Boris Vian, avant les enregistrements mythiques et la gloire. Mais la mort de sa fille de 3 ans le renvoie en enfer. Le 12 mars 1955, Charlie Parker s’étouffe dans un éclat de rire, devant un show de jongleurs à la télévision. Le médecin légiste note : « Homme noir, environ 53 ans ». Il a 34 ans.

    Comète jazzistique

    Mêlant archives – dont une émouvante interview radio de Bird −, séquences d’animation inspirées par les couvertures de ses albums et éclairages de Franck Médioni, auteur d’une biographie, ainsi que de musiciens (Géraldine Laurent, Steve Coleman, Antonin-Tri Hoang…), ce documentaire retrace la rupture parkérienne. Par ses innovations harmoniques, rythmiques et expressives, le saxophoniste, après Louis Armstrong et Duke Ellington, a réinventé le jazz, et l’a fait basculer dans la modernité. « Il reflète la rébellion des Noirs dans les villes et leur conscience qu’il faut trouver une autre identité », pointe le toujours avisé Archie Shepp. Irrigué par ses improvisations et des interprétations de ses héritiers, un portrait sensible de la comète Parker, superbement ressuscitée en 1988 au cinéma par Clint Eastwood, qui a nourri la Beat Generation, Cocteau ou encore l’art urbain de Basquiat.

    Charlie Parker, Bird Songs

    Documentaire de Jean-Frédéric Thibault (France, 2020, 52mn)
    Disponible jusqu’au 10/03/2022

    #musique #Charlie_Parker #jazz #saxophone #improvisation #bird

  • Myanmar villagers tear down Chinese fences built along the border

    China rejects charges of encroachment, saying fences aren’t built on Myanmar territory.

    Villagers living along Myanmar’s mountainous border with China are destroying fences put up by Chinese authorities to block travelers who might spread #COVID-19, saying the barriers have been built inside Myanmar territory, sources say.

    The destruction of fencing in northern Myanmar’s #Kachin state and #Shan state in the country’s east is causing friction along the border, with both residents and politicians faulting the two countries for letting the problem fester.

    China’s embassy in Myanmar denied any Chinese encroachment and called the construction of fences “a common practice in many countries to strengthen border management.”

    On Oct. 25, residents of #Pangkham village in Shan state’s Muse township took down a fence they said had been set up nearly 30 feet inside village land, one villager said, speaking on condition of anonymity.

    Villagers first saw the new fence when they went to their fields to plant crops, he said.

    “China had first built a solid fence in 2014, but after that they set up barbed wire that was put from 20 to 30 feet inside our own land, and we removed this new fence,” he said, adding that when villagers had previously gone to work in their fields, Chinese soldiers had appeared there to make a show of force.

    “And so we villagers have been moved back four times already,” he said.

    China has not yet responded to the removal of this newest fence, villagers said.

    Muse, the main border crossing into China, lies across a river from #Ruili (#Shweli, in Burmese) in southwestern China’s #Yunnan Province.

    This is the third such dispute between Chinese border authorities and residents of the #Muse district in the last two months, villagers said.

    The Muse township administrator and other local officials have now visited Pangkham, an area close to Chinese border town of #Jiagou, and say they will file a report on the situation with higher-ups at the district level, they said.

    In another incident on Sept. 12, residents of #Namkham township’s #Hak_Hin_village took down a Chinese fence extending into village land after Chinese authorities rebuffed villagers’ objections, village chief Lon Ai Suan said.

    Since the outbreak of the first wave of the #coronavirus pandemic in China in April 2020, border crossings have been tightened on the Chinese side of the border with Myanmar to control the entry and exit of Myanmar nationals, resulting in frequent disputes, sources say.

    ’Can’t do anything on our own’

    Authorities in both countries have been unable so far to settle the issue of encroachment, said Sai Hla Pe, chairman of the Shan Nationalities League for Democracy (SNLD) in northern Shan state, pointing to frequent incidents in #Pansai, #Pangkham, and the #Naung_Mon areas of Muse.

    “We have gone to these places to see for ourselves,” he said.

    “The problem should be solved between the two governments, because we can’t do anything about this on our own. We can only report to the authorities on the results of our investigations in the field,” he said.

    Charges of encroachment by China have also been made by villagers in Kachin state, where one resident said a 20-foot-tall, 500-foot-long fence was put up between Waingmaw and Kanpaiti townships during the last week of July.

    “It’s obvious that they are doing whatever they want in the uninhabited areas of Myanmar,” Zay Jones, a resident of Kanpaiti, said. “They are expanding into our country, and no one says anything about it,” he said.

    “You can see barbed wire fences on the mountains from Kanpaiti. No one knows for sure whether these mountains are in Myanmar or in China, but we know [the fences] are on the Myanmar side.”

    “The Chinese just put up fences wherever they want,” he said.

    Local residents said that Kanpaiti township officials have sent a letter of protest to Chinese officials on the other side, but that no replies have been received.

    Local officials in Shan state’s Muse district conduct field inspections and “send objections to the relevant Chinese departments when problems occur," an official from the district’s administration department said, also speaking on condition of anonymity.

    "And if there is a violation of an agreement we signed earlier, we will send a letter of protest and report the situation to higher authorities,” the official said.

    “In some places where we have found a definite encroachment, they have had to pull it down, and in other places we have had to consult with joint inspection teams from both sides. But because of COVID, this isn’t happening at present,” he said.

    ’China may have reached an understanding’

    In Kachin state, the Chinese border lies mostly along areas controlled by the ethnic Kachin Independence Army (KIA), and almost all of it has been fenced off by China, local sources said. China has been building new fences since July near the remote mountain town of Laiza and in other places, they added.

    China may be prioritizing the building of fences in these areas to stop refugees entering China because of concerns over the political situation in Myanmar nine months after a Feb. 1 military coup overthrew the country’s elected civilian government, sparking widespread protests and fighting.

    “China may have reached an understanding with the ethnic armed groups,” said Than Soe Naing, an analyst of ethnic affairs in Myanmar.

    “Thus, we see today that new fences are being set up, especially in areas where there are clashes between junta forces and local militias who are trying to stop [central government] incursions into their land,” he said.

    Attempts to reach Myanmar’s Ministry of Foreign Affairs for comment were unsuccessful.

    China’s embassy in Myanmar in an email to RFA’s Myanmar Service on Monday called the construction of border fences “a common practice in many countries to strengthen border management.”

    “The fences will not enter Myanmar territory,” the embassy said.

    “China and Myanmar have been in close communication on this issue and hope the media can report it objectively.”

    #murs #barrières #frontières #barrières_frontalières #Chine #Myanmar #Birmanie

  • Si même les tourterelles se font la guerre entre elles...
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    ValK. a posté une photo :

    . #Nantes, 25 juillet 2021.
    .
    série en cours [ bleus-blancs-rouges ] : https://vu.fr/valk-BBR
    .
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    #photo #photography #foto #photodujour #picoftheday #pictureoftheday #photooftheday #fotodeldia #oiseau #oiseaux #labous #bird #birds #pájaro #tourterelle #turtledove #tórtola #guerre #brezel #war #guerra

  • Algorithm of harm: #Facebook amplified Myanmar military propaganda following coup | Global Witness
    https://www.globalwitness.org/en/campaigns/digital-threats/algorithm-harm-facebook-amplified-myanmar-military-propaganda-followi

    After Myanmar’s military seized power in a coup on 1 February 2021, imprisoning the country’s democratically elected leaders, Facebook banned the armed forces from its platform. The company cited the military’s history of exceptionally severe human rights abuses and the clear risk of future military-initiated violence. But a month later, as soldiers massacred hundreds of unarmed civilians in the streets, we found that Facebook’s own page recommendation algorithm was amplifying content that violated many of its own policies on #violence and misinformation.

    #algorithmes #Birmanie

  • Birmanie : "Chaque sanction économique est un revers pour les milit...
    https://diasp.eu/p/12859593

    Birmanie : « Chaque sanction économique est un revers pour les militaires »

    Alors que la répression se poursuit en Birmanie, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’UE ont progressivement réimposé des sanctions économiques contre les militaires. Leur objectif : couper leurs revenus. Même si ces nouvelles mesures auront certainement un impact limité, elles ont un effet psychologique positif sur les manifestants.

    Couper les revenus des généraux birmans pour mettre fin à la répression sanglante. Après le coup d’État du 1er février, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont progressivement réimposé des sanctions contre les militaires, visant notamment deux vastes conglomérats contrôlés par l’armée, la Myanmar Economic Holdings Public Company Limited (MEHL) et la Myanmar Economic Corporation Limited (...)

  • La petite photo de l’autre jour : Roux-Blanc teste le rouge à lèvres et le reflet flamboyant !
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51166477189

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    6 mai 2021, courette, #Nantes.
    .
    #photo #petitephoto #photodujour #pictureoftheday #photooftheday #picoftheday #fotodeldia #oiseau #labous #bird #pájaro #pigeon #dube #dove #pichon #paloma #Columba livia domestica
    .
    « les petites photos »
    ¤ autres photos : https://vu.fr/valkphotos
    ¿ infos audios : frama.link/karacole
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  • #Birmanie : comment #Total finance les généraux à travers des comptes #offshore
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/04/birmanie-comment-total-finance-les-generaux-a-travers-des-comptes-offshore_6

    [...] le PDG de Total, Patrick Pouyanné [...] affirme simplement s’acquitter de ses obligations auprès de l’Etat birman.

    Des documents internes, auxquels Le Monde a eu accès, racontent une autre version de l’histoire. Ils mettent en lumière le montage financier autour du gazoduc sous-marin de 346 km qui relie le gisement de Yadana à la Thaïlande. Ce tuyau ne se contente pas de transporter du gaz : il est le cœur d’un système où des centaines de millions de dollars provenant des ventes du gaz sont détournées des caisses de l’Etat birman vers la Myanmar Oil and Gas Enterprise (MOGE), une entreprise publique à la gestion opaque, contrôlée par les #militaires.

    #paywall

  • L’ASEAN sermonne les militaires birmans, mais ... (https://vietnam-...
    https://diasp.eu/p/12807777

    L’ASEAN sermonne les militaires birmans, mais ...

    Le sommet extraordinaire de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), qui s’est tenu le 24 avril à Jakarta pour discuter du coup d’État sanglant au Myanmar, n’a rien donné de plus qu’une légère remontrance au généralissime Min Aung Hlaing, lui demandant de mettre fin aux meurtres.

    C’était pourtant pourtant la première fois que les membres de l’ASEAN convoquaient le chef de gouvernement d’un pays membres pour l’admonester.

    Néanmoins, selon Phil Robertson, directeur adjoint pour l’Asie de Human Rights Watch, “l’absence d’un calendrier d’action clair et la faiblesse bien connue de l’ASEAN dans la mise en œuvre des décisions et des plans qu’elle émet sont des préoccupations réelles que personne ne devrait négliger. Il est absolument nécessaire de (...)

  • Russland und China in Myanmar
    https://diasp.eu/p/12799970

    Russland und China in Myanmar

    Die Welt schaut entsetzt auf Myanmar: Ein Militärputsch, die Führer einer demokratisch gewählten Regierung wurden verhaftet. Suu Kyi, Staatspräsident Win Myint sowie viele andere Regierungsmitglieder sitzen seit dem 1. Februar im Gefängnis. Seit nun mehr drei Monaten gibt es landesweite Proteste und Streiks. Bereits 800 Menschen wurden erschossen, weil sie gegen den Militärputsch auf die Straße gegangen sind. Von Marco Wenzel.

    Eine Armee, die sich wie eine fremde Besatzungsmacht verhält, die mitscharfer Munition, und mit schweren Waffen, Maschinenpistolen und Granaten auf die Zivilbevölkerung schießt, ja sie sogar mit ihren Jagdflugzeugen bombardiert und in den Dschungel oder über die Landesgrenzen treibt hat in Myanmar die Macht ergriffen. Mehr als dreitausend (...)

    • L’article donne un bon aperçu des intérêts des grandes puissances à l’égard de la junte militaire, en mettant l’accent sur la Chine et la Russie.

      propre lien :

      https://www.nachdenkseiten.de/?p=71839

      [...]

      Warum aber blockieren China und Russland konkrete Maßnahmen gegen eine Militärdiktatur, die sich international als Paria geoutet hat und die bei der eigenen Bevölkerung so verhasst ist? Stimmen sie aus Prinzip gegen jede Resolution im Sicherheitsrat, wenn sie von den USA, Großbritannien oder Frankreich eingebracht wurde, sind sie von allen guten Geistern verlassen oder was steckt dahinter?

      [...]

      #Birmanie #Chine #Russie
      #jeu_d'echecs
      #ONU #États-unis #ANASE / #ASEAN #Europe
      #océan_Indien #géopolitique
      #route_de_la_soie

    • [...]

      China bezeichnete den Putsch als „Kabinettsumbildung”, während Russland ihn als „rein innenpolitische Angelegenheit” bezeichnete. China zusammen mit Russland als ständige Mitglieder des UN-Sicherheitsrates und als Vetomächte haben bisher alle Versuche westlicher Nationen im UN-Sicherheitsrat blockiert, kollektive Maßnahmen gegen Myanmars Militärputschisten und deren tödliches Vorgehen gegen unbewaffnete Demonstranten zu ergreifen. Bereits 2017 blockierte China zusammen mit Russland eine Resolution des UN-Sicherheitsrates, die Myanmar wegen der Rohingya-Krise kritisierte.

      Peking spielt den Militärputsch systematisch herunter. Chinas Interessenpolitik ist darauf ausgerichtet, sich mit jeder Regierung gut zu stellen, unabhängig von ideologischen und moralischen Fragen. Offiziell betreibt China eine Politik der Nichteinmischung. Wenn man sich aber die Geschichte der Beziehungen zwischen China und Burma anschaut, so gibt es darin keine Epoche, in der sich China, seit Gründung der Volksrepublik, nicht in Burma eingemischt hätte. Eine gute Zusammenfassung darüber hat Bertil Lintner hier veröffentlicht: China and Myanmar: No interference?[3]

      Was für Russland gilt, gilt im Großen und Ganzen auch für China. China ist der größte Lieferant von Militärgütern und Waffen an die Tatmadaw. Der burmesische Waffenimport aus China beträgt in etwa das Doppelte von dem aus Russland. Dass China die Militärs in Burma mit Waffen beliefert, dürfte unseren Lesern bereits bekannt sein. Wir wollen uns hier die Aufzählung der verschiedenen chinesischen Waffensysteme ersparen und verweisen auf den Link weiter unten, wo alle Waffen und Waffensysteme des burmesischen Militärs und deren Herkunft aufgelistet sind.[2] Die Rüstungsverkäufe, obwohl sie sehr umfangreich sind, spielen aber aus finanzieller Sicht nur eine untergeordnete Rolle für China. Viel wichtiger sind geostrategische Gesichtspunkte. Die riesigen Investitionen Chinas in Myanmar im Rahmen der neuen Seidenstraße übertreffen den Umsatz im Waffenverkauf um ein Vielfaches.

      Burma spielt eine strategisch wichtige Rolle im südostasiatischen Teilabschnitt von Chinas Projekt der neuen Seidenstraße. Der Landweg über Burma erlaubt China den direkten Zugang zum Golf von Bengalen und von dort in den Indischen Ozean.

      [...]

      (cf. la carte ci-dessus)

  • La Thaïlande et la Birmanie séparées par une frontière à l’ambiance surréaliste, entre Covid-19 et coup d’Etat
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/04/16/entre-la-birmanie-et-la-thailande-une-frontiere-en-desherence_6076988_3210.h

    La Thaïlande et la Birmanie séparées par une frontière à l’ambiance surréaliste, entre Covid-19 et coup d’Etat. Coincée entre une troisième vague épidémique et les troubles politiques du voisin birman, la ville désertée de Mae Sot laisse apparaître une zone frontalière en plein délabrement.Tristesse, crasse, pauvreté, laideur : le long de la frontière commune qui court entre Birmanie et Thaïlande, le côté birman dévoile un paysage d’univers postapocalyptique, alternant bidonvilles et lieux de plaisirs ou de sorties désormais abandonnés, comme promis à la ruine et à la décrépitude. Vue de la rive thaïlandaise de la Moei, rivière faisant office de démarcation entre les deux pays, la Birmanie exhibe une série de rangées hideuses de casinos chinois désertés depuis l’irruption de la pandémie et pour lesquels le coup d’Etat militaire du 1er février fut sans doute le coup… de grâce.
    Salles de jeu à l’architecture pompeusement baroque, cafés-restaurants vidés de toute clientèle, bureau des douanes en jachère : le Myanmar (nom officiel de la Birmanie) a tiré le rideau. Devant un point de passage désormais fermé, gardé par une sentinelle solitaire de l’armée thaïlandaise, on distingue, sur la rive d’en face, une maison sur les vitres de laquelle un caractère chinois annonce « animaux sauvages ». La formule fait penser à la vente illicite de pattes d’ours, de pénis de tigre et autres spécialités chinoises, commerce très répandu dans le monde interlope des confins birmans.
    Nous sommes à Mae Sot, ville frontière thaïlandaise, où un pont dit « de l’amitié » enjambe la rivière, filant vers l’Etat karen, en Birmanie. Depuis l’irruption de la pandémie de Covid-19, plus aucun passager ne l’emprunte. Le trafic commercial reste cependant encore autorisé, la plupart du temps. Auparavant, le dynamisme de l’agglomération frontalière était stimulé par l’activité récente de la Birmanie. Les Chinois en profitaient : les bandits de l’empire du Milieu, faisant fructifier leurs juteuses affaires dans le pays d’en face, venaient aussi s’encanailler à Mae Sot, où ils menaient parfois grand train avec filles et vins fins, dans des établissements renommés de la ville.
    Partout, des chiens errants Une marche le long de la Moei, un peu plus au nord de Mae Sot, permet de se faire une idée plus précise de l’état de délabrement des zones frontalières birmanes, l’un des pays les plus pauvres d’Asie. La promenade en béton qui court le long du pays d’en face surplombe parfois directement les faubourgs de la ville birmane de Myawaddy : des masures croulantes y forment un bidonville baignant dans la sauce de sa misère.
    Un petit groupe de jeunes en longyi, le long pagne birman, échange sous nos yeux ce qui ressemble fort à du yaba, la « drogue qui rend fou », mélange de méthamphétamines et de café. Un homme au visage blanchi par la poudre de tanaka, cosmétique local que toutes les femmes utilisent, sort de sa baraque, regardant, non sans agressivité, le promeneur étranger. Un autre, crâne dégarni, vêtu de loques, picore des ordures qu’il enfourne dans un sac de toile. Partout, des chiens errants : des chiens jaunes, des chiens noirs, des chiens galeux, des chiens bâillant, des chiens déféquant, des chiens, encore des chiens. Des deux côtés de la rivière errent ces êtres mélancoliques grattant leurs corps pouilleux.
    Le calme inhabituel qui règne de part et d’autre de la frontière n’est pas seulement dû à la situation provoquée par le coup d’Etat, alors que plus de 700 personnes ont désormais été massacrées par l’armée des putschistes : c’est semaine de vacances en cette mi-avril, la période de la « fête de l’eau » (« songkran », en thaï, « shingyan » en birman) qui, dans toute la région, marque l’équivalent local du printemps et du « renouveau », période précédant les pluies attendues de la mousson.Normalement, la tradition consiste à se balancer, pour rire, de l’eau à la figure, dans le cadre de ce qui est devenu, ces dernières années, l’expression débridée, et parfois d’un délirant excès, de masses exaltées par l’arrivée prochaine des pluies. Plus rien de tout cela : la Thaïlande est, depuis la semaine dernière, sous le coup d’une troisième vague de Covid-19. Jusqu’à présent, le royaume avait géré avec efficacité la circulation du virus. Mais avec l’arrivée du variant anglais sur les terres siamoises, la période de la relative insouciance d’une population qui avait su suivre scrupuleusement l’adoption des gestes barrières est peut-être terminée.
    En ce 13 avril, ce qui devait être un jour de fête dans tout le pays ressemble à un jour de deuil. A Mae Sot comme ailleurs, la circulation automobile est quasi inexistante, presque tous les commerçants ont fermé boutique. Nulle musique, nul jet d’eau ne viennent troubler cette atmosphère de veille mortuaire.Côté birman, l’ambiance est à peu près la même. Si ce n’est, tout près d’un point de passage marqué par une simple barrière métallique, la présence d’une bande de jeunes se trémoussant sur une musique techno. Curieusement, pas un soldat, pas un policier à l’horizon birman. Etrange, quand même, pour ce pays redevenu l’un des plus tyranniques de la planète, l’un des plus violents, surtout. Au-delà de cette frontière hérissée de fils de fer barbelés – les Thaïlandais veulent se prémunir de toute « vague » de travailleurs migrants clandestins infectés –, on dirait qu’il n’y a plus que des chiens, ces mornes gardiens d’un monde crépusculaire.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#birmanie#sante#frontiere#travailleurmigrant#contamination#clandestin#circulation#politique

  • Le chiffre qui compte : en Birmanie, plus de 700 civils tués depuis...
    https://diasp.eu/p/12740577

    Le chiffre qui compte : en Birmanie, plus de 700 civils tués depuis le putsch

    Ce dimanche, les opposants au putsch militaire continuaient de manifester dans ce pays d’Asie, malgré la répression implacable des forces de sécurité.

    Coûte que coûte, la junte militaire tente d’étouffer les contestataires. Depuis que l’armée a chassé du pouvoir la dirigeante civile Aung San Suu Kyi, lauréate en 1991 du prix Nobel de la paix, une chape de plomb s’est abattue sur le pays. Et les morts se multiplient. Depuis le coup d’État du 1er février, la répression des manifestations a fait 701 morts, selon le décompte tenu par l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP). La junte fait état pour sa part de 248 morts, selon un porte-parole vendredi.

    Rien que pour la journée de vendredi, le bilan est lourd. (...)

  • Academic freedom is in crisis ; free speech is not

    In August 2020, the UK think tank The Policy Exchange produced a report on Academic Freedom in the UK (https://policyexchange.org.uk/publication/academic-freedom-in-the-uk-2), alleging a chilling effect for staff and students expressing conservative opinions, particularly pro-Brexit or ‘gender critical’ ideas. This is an issue that was examined by a 2018 parliamentary committee on Human Rights which found a lack of evidence for serious infringements of free speech (https://publications.parliament.uk/pa/jt201719/jtselect/jtrights/1279/127904.htm). In a university context, freedom of speech is protected under the Human Rights Act 1998 as long as the speech is lawful and does not contravene other university regulations on issues like harassment, bullying or inclusion. Some of these controversies have been firmly rebutted by Chris Parr (https://www.linkedin.com/pulse/free-speech-crisis-uk-universities-chris-parr) and others who describe how the incidents have been over-hyped.

    Despite this, the government seems keen to appoint a free speech champion for universities (https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/feb/15/tories-war-on-the-woke-ministers-statues-protests) which continues a campaign started by #Sam_Gyimah (https://academicirregularities.wordpress.com/2018/07/06/sams-on-campus-but-is-the-campus-onto-sam) when he was minister for universities in 2018, and has been interpreted by some commentators as a ‘war on woke’. In the current climate of threats to university autonomy, many vice chancellors wonder whether this might be followed by heavy fines or reduced funding for those institutions deemed to fall on the wrong side of the culture wars.

    While public concern has been directed to an imagined crisis of free speech, there are more significant questions to answer on the separate but related issue of academic freedom. Most university statutes echo legislation and guarantee academics ‘freedom within the law to question and test received wisdom, and to put forward new ideas and controversial and unpopular opinions, without placing themselves in jeopardy of losing their jobs or privileges they may have at their institutions.’ [Section 202 of the Education Reform Act 1988]. In reality, these freedoms are surrendered to the greater claims of academic capitalism, government policy, legislation, managers’ responses to the pandemic and more dirigiste approaches to academics’ work.

    Nevertheless, this government is ploughing ahead with policies designed to protect the freedom of speech that is already protected, while doing little to hold university managers to account for their very demonstrable violations of academic freedom. The government is suspicious of courses which declare a sympathy with social justice or which manifest a ‘progressive’ approach. This hostility also extends to critical race theory and black studies. Indeed, the New York Times has identified a right wing ‘Campaign to Cancel Wokeness’ (https://www.nytimes.com/2021/02/26/opinion/speech-racism-academia.html) on both sides of the Atlantic, citing a speech by the UK Equalities Minister, Kemi Badenoch, in which she said, “We do not want teachers to teach their white pupils about white privilege and inherited racial guilt…Any school which teaches these elements of critical race theory, or which promotes partisan political views such as defunding the police without offering a balanced treatment of opposing views, is breaking the law.”

    This has now set a tone for ideological oversight which some university leaders seem keen to embrace. Universities will always wish to review their offerings to ensure they reflect academic currency and student choice. However, operating under the cover of emergency pandemic planning, some are now seeking to dismantle what they see as politically troublesome subject areas.

    Let’s start with the most egregious and transparent attack on academic freedom. The University of Leicester Business School, known primarily for its disdain of management orthodoxy, has announced it will no longer support research in critical management studies (https://www.uculeicester.org.uk/redundancy-briefing) and political economy, and the university has put all researchers who identify with this field, or who at some time might have published in CMS, at risk of redundancy. Among the numerous responses circulating on Twitter, nearly all point to the fact that the critical orientation made Leicester Business School distinctive and attractive to scholars wishing to study and teach there. Among those threatened with redundancy is the distinguished former dean, Professor Gibson Burrell. The sheer volume of protest at this anomaly must be an embarrassment to Leicester management. We should remember that academic freedom means that, as a scholar of proven expertise, you have the freedom to teach and research according to your own judgement. When those in a field critical of structures of power have their academic freedom removed, this is, unarguably, a breach of that expectation. Such a violation should be of concern to the new freedom of speech champion and to the regulator, the Office for Students.

    If the devastation in the School of Business were not enough humiliation for Leicester, in the department of English, there are plans to cancel scholarship and teaching in Medieval and Early Modern literature. The thoughtless stripping out of key areas that give context and coherence within a subject is not unique to Leicester – similar moves have taken place in English at University of Portsmouth. At Leicester, management have offered the justification that this realignment will allow them to put resources towards the study of gender and sexuality. After all, the Vice Chancellor, Nishan Canagarajah, offered the keynote speech at the Advance HE conference in Equality, Diversity and Inclusion on 19th March (https://www.advance-he.ac.uk/programmes-events/conferences/EDIConf20#Keynotes) and has signalled that he supports decolonising the curriculum. This might have had more credibility if he was not equally committed to extinguishing critical scholarship in the Business School. The two positions are incompatible and reveal an opportunistic attempt to reduce costs and remove signs of critical scholarship which might attract government disapproval.

    At the University of Birmingham, the response to the difficulties of maintaining teaching during the pandemic has been to issue a ruling that three academic staff must be able to teach each module. The explanation for this apparent reversal of the ‘lean’ principle of staffing efficiency, is to make modules more resilient in the face of challenges like the pandemic – or perhaps strike action. There is a consequence for academic freedom though – only the most familiar, established courses can be taught. Courses that might have been offered, which arise from the current research of the academic staff, will have to be cancelled if the material is not already familiar to other colleagues in the department. It is a way of designing innovation and advancement out of courses at the University of Birmingham.

    Still at Birmingham, UCU is contesting a proposal for a new ‘career framework’ (https://www.timeshighereducation.com/news/strike-warning-over-birminghams-or-out-probation-plan) by management characterised as ‘up or out’. It will require newly appointed lecturers to achieve promotion to senior lecturer within five years or face the sort of performance management procedures that could lead to termination of their appointment. The junior academics who enter on these conditions are unlikely to gamble their careers on academic risk-taking or pursue a challenge to an established paradigm. We can only speculate how this apprenticeship in organisational obedience might restrain the pursuit of discovery, let alone achieve the management’s stated aim to “develop and maintain an academic culture of intellectual stimulation and high achievement”.

    Meanwhile at the University of Liverpool, Vice Chancellor Janet Beer is attempting to apply research metrics and measures of research income over a five-year period to select academics for redundancy in the Faculty of Life Sciences. Staff have been threatened with sacking and replacement by those felt to hold more promise. It will be an unwise scholar who chooses a niche field of research which will not elicit prime citations. Astoundingly, university mangers claim that their criteria are not in breach of their status as a signatory to the San Fransisco Declaration on Research Assessment (https://news.liverpool.ac.uk/2021/03/08/project-shape-update). That is correct insofar as selection for redundancy by grant income is clearly such dishonorable practice as to have been placed beyond contemplation by the international board of DORA.

    It seems we are reaching a pivotal moment for academic freedom for higher education systems across the world. In #Arkansas and some other states in the #USA, there are efforts to prohibit the teaching of social justice (https://www.chronicle.com/article/no-social-justice-in-the-classroom-new-state-scrutiny-of-speech-at-public).

    In #France, the education minister has blamed American critical race theory (https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2020/11/france-about-become-less-free/617195) for undermining France’s self-professed race-blindness and for causing the rise of “islamo-gauchisme”, a term which has been cynically deployed to blunt any critique of structural racism.

    In Greece, universities are now bound by law to ensure policing and surveillance of university campuses (https://www.crimetalk.org.uk/index.php/library/section-list/1012-exiting-democracy-entering-authoritarianism) by ‘squads for the protection of universities’ in order to suppress dissent with the Orwellian announcement that the creation of these squads and the extensive surveillance of public Universities are “a means of closing the door to violence and opening the way to freedom” and an assertion that “it is not the police who enter universities, but democracy”.

    Conclusion

    It occurs to me that those public figures who feel deprived of a platform to express controversial views may well be outnumbered by the scholars whose universities allow their work to be suppressed by targeted intellectual purges, academic totalitarianism and metric surveillance. It is telling that assaults on academic freedom in the UK have not attracted comment or action from the organisations which might be well placed to defend this defining and essential principle of universities. I hereby call on Universities UK, the Office for Students and the freedom of speech champion to insist on an independent audit of academic freedom and autonomy for each higher education institution.

    We now know where intervention into the rights of academics to teach and research autonomously may lead. We also know that many of the candidates targeted for redundancy are UCU trade union officials; this has happened at University of East London and the University of Hull. Make no mistake, this is a PATCO moment (https://www.politico.com/story/2017/08/05/reagan-fires-11-000-striking-air-traffic-controllers-aug-5-1981-241252) for higher education in the UK as management teams try to break union support and solidarity in order to exact greater control in the future.

    Universities are the canary down the mine in an era of right-wing authoritarianism. We must ensure that they can maintain their unique responsibility to protect against the rise of populism and the dismantling of democracy. We must be assertive in protecting the rights of academics whose lawful and reasoned opinions are increasingly subject to some very sinister threats. Academic freedom needs to be fought for, just like the right to protest and the right to roam. That leaves a heavy responsibility for academics if the abolition of autonomy and academic freedom is not to be complete.

    http://cdbu.org.uk/academic-freedom-is-in-crisis-free-speech-is-not
    #liberté_académique #liberté_d'expression #UK #Angleterre #université #facs #justice_sociale #black_studies #races #race #approches_critiques #études_critiques #privilège_blanc #économie_politique #Leicester_Business_School #pandémie #crise_sanitaire #Birmingham #Liverpool #Janet_Beer #concurrence #Grèce #Etats-Unis #métrique #attaques #éducation_supérieure #populisme #démocratie #autonomie #canari_dans_la_mine

    ping @isskein @cede

    • The Campaign to Cancel Wokeness. How the right is trying to censor critical race theory.

      It’s something of a truism, particularly on the right, that conservatives have claimed the mantle of free speech from an intolerant left that is afraid to engage with uncomfortable ideas. Every embarrassing example of woke overreach — each ill-considered school board decision or high-profile campus meltdown — fuels this perception.

      Yet when it comes to outright government censorship, it is the right that’s on the offense. Critical race theory, the intellectual tradition undergirding concepts like white privilege and microaggressions, is often blamed for fomenting what critics call cancel culture. And so, around America and even overseas, people who don’t like cancel culture are on an ironic quest to cancel the promotion of critical race theory in public forums.

      In September, Donald Trump’s Office of Management and Budget ordered federal agencies to “begin to identify all contracts or other agency spending related to any training on ‘critical race theory,’” which it described as “un-American propaganda.”

      A month later, the conservative government in Britain declared some uses of critical race theory in education illegal. “We do not want teachers to teach their white pupils about white privilege and inherited racial guilt,” said the Tory equalities minister, Kemi Badenoch. “Any school which teaches these elements of critical race theory, or which promotes partisan political views such as defunding the police without offering a balanced treatment of opposing views, is breaking the law.”

      Some in France took up the fight as well. “French politicians, high-profile intellectuals and journalists are warning that progressive American ideas — specifically on race, gender, post-colonialism — are undermining their society,” Norimitsu Onishi reported in The New York Times. (This is quite a reversal from the days when American conservatives warned darkly about subversive French theory.)

      Once Joe Biden became president, he undid Trump’s critical race theory ban, but lawmakers in several states have proposed their own prohibitions. An Arkansas legislator introduced a pair of bills, one banning the teaching of The Times’s 1619 Project curriculum, and the other nixing classes, events and activities that encourage “division between, resentment of, or social justice for” specific groups of people. “What is not appropriate is being able to theorize, use, specifically, critical race theory,” the bills’ sponsor told The Arkansas Democrat Gazette.

      Republicans in West Virginia and Oklahoma have introduced bills banning schools and, in West Virginia’s case, state contractors from promoting “divisive concepts,” including claims that “the United States is fundamentally racist or sexist.” A New Hampshire Republican also proposed a “divisive concepts” ban, saying in a hearing, “This bill addresses something called critical race theory.”

      Kimberlé Crenshaw, a pioneering legal scholar who teaches at both U.C.L.A. and Columbia, has watched with alarm the attempts to suppress an entire intellectual movement. It was Crenshaw who came up with the name “critical race theory” when organizing a workshop in 1989. (She also coined the term “intersectionality.”) “The commitment to free speech seems to dissipate when the people who are being gagged are folks who are demanding racial justice,” she told me.

      Many of the intellectual currents that would become critical race theory emerged in the 1970s out of disappointment with the incomplete work of the civil rights movement, and cohered among radical law professors in the 1980s.
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      The movement was ahead of its time; one of its central insights, that racism is structural rather than just a matter of interpersonal bigotry, is now conventional wisdom, at least on the left. It had concrete practical applications, leading, for example, to legal arguments that housing laws or employment criteria could be racist in practice even if they weren’t racist in intent.

      Parts of the critical race theory tradition are in tension with liberalism, particularly when it comes to issues like free speech. Richard Delgado, a key figure in the movement, has argued that people should be able to sue those who utter racist slurs. Others have played a large role in crafting campus speech codes.

      There’s plenty here for people committed to broad free speech protections to dispute. I’m persuaded by the essay Henry Louis Gates Jr. wrote in the 1990s challenging the movement’s stance on the first amendment. “To remove the very formation of our identities from the messy realm of contestation and debate is an elemental, not incidental, truncation of the ideal of public discourse,” he wrote.

      Disagreeing with certain ideas, however, is very different from anathematizing the collective work of a host of paradigm-shifting thinkers. Gates’s article was effective because he took the scholarly work he engaged with seriously. “The critical race theorists must be credited with helping to reinvigorate the debate about freedom of expression; even if not ultimately persuaded to join them, the civil libertarian will be much further along for having listened to their arguments and examples,” he wrote.

      But the right, for all its chest-beating about the value of entertaining dangerous notions, is rarely interested in debating the tenets of critical race theory. It wants to eradicate them from public institutions.

      “Critical race theory is a grave threat to the American way of life,” Christopher Rufo, director of the Center on Wealth and Poverty at the Discovery Institute, a conservative think tank once known for pushing an updated form of creationism in public schools, wrote in January.

      Rufo’s been leading the conservative charge against critical race theory. Last year, during an appearance on Tucker Carlson’s Fox News show, he called on Trump to issue an executive order abolishing “critical race theory trainings from the federal government.” The next day, he told me, the White House chief of staff, Mark Meadows, called him and asked for his help putting an order together.

      Last month, Rufo announced a “new coalition of legal foundations and private attorneys that will wage relentless legal warfare against race theory in America’s institutions.” A number of House and Senate offices, he told me, are working on their own anti-critical race theory bills, though none are likely to go anywhere as long as Biden is president.

      As Rufo sees it, critical race theory is a revolutionary program that replaces the Marxist categories of the bourgeois and the proletariat with racial groups, justifying discrimination against those deemed racial oppressors. His goal, ultimately, is to get the Supreme Court to rule that school and workplace trainings based on the doctrines of critical race theory violate the 1964 Civil Rights Act.

      This inversion, casting anti-racist activists as the real racists, is familiar to Ian Haney López, a law professor at the University of California, Berkeley, who specializes in critical race theory. “There’s a rhetoric of reaction which seeks to claim that it’s defending these higher values, which, perversely, often are the very values it’s traducing,” he said. “Whether that’s ‘In the name of free speech we’re going to persecute, we’re going to launch investigations into particular forms of speech’ or — and I think this is equally perverse — ‘In the name of fighting racism, we’re going to launch investigations into those scholars who are most serious about studying the complex forms that racism takes.’”

      Rufo insists there are no free speech implications to what he’s trying to do. “You have the freedom of speech as an individual, of course, but you don’t have the kind of entitlement to perpetuate that speech through public agencies,” he said.

      This sounds, ironically, a lot like the arguments people on the left make about de-platforming right-wingers. To Crenshaw, attempts to ban critical race theory vindicate some of the movement’s skepticism about free speech orthodoxy, showing that there were never transcendent principles at play.

      When people defend offensive speech, she said, they’re often really defending “the substance of what the speech is — because if it was really about free speech, then this censorship, people would be howling to the high heavens.” If it was really about free speech, they should be.

      https://www.nytimes.com/2021/02/26/opinion/speech-racism-academia.html

      #droite #gauche #censure #cancel_culture #micro-agressions #Trump #Donald_Trump #Kemi_Badenoch #division #critical_race_theory #racisme #sexisme #Kimberlé_Crenshaw #Crenshaw #racisme_structurel #libéralisme #Richard_Delgado #Christopher_Rufo #Ian_Haney_López

    • No ‘Social Justice’ in the Classroom: Statehouses Renew Scrutiny of Speech at Public Colleges

      Blocking professors from teaching social-justice issues. Asking universities how they talk about privilege. Analyzing students’ freedom of expression through regular reports. Meet the new campus-speech issues emerging in Republican-led statehouses across the country, indicating potential new frontiers for politicians to shape campus affairs.

      (paywall)
      https://www.chronicle.com/article/no-social-justice-in-the-classroom-new-state-scrutiny-of-speech-at-public

  • T’es là, tranquillement, à jouer avec les fils et Roux-Blanc, quand soudain...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51103508603

    ValK. a publié une vidéo :

    #Kolavalk, #talismans, #grigris & #oripeaux : frama.link/kolavalk .
    Côté photos : frama.link/valk
    Côté audios : frama.link/karacole
    Sous côté : liberapay.com/Valk
    .
    .
    #pigeon #dove #paloma #oiseau #bird #pájaro #antidote #antidoto #macramé #macrame #macrameornement #faitmain #handmade #hechoamano #creation #pieceunique #pasàvendre #notforsale #nosevende #anartisanat #soeurcellerie

    https://www.flickr.com/apps/video/stewart.swf?v=2968162862&photo_id=51103508603

  • HCR - Les réfugiés rohingyas et les Bangladais bénéficient des campagne inclusives de lutte contre le Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60547797a/refugies-rohingyas-bangladais-beneficient-campagne-inclusives-lutte-contre.ht

    Les réfugiés rohingyas et les Bangladais bénéficient des campagne inclusives de lutte contre le Covid-19. Les établissements de santé de Cox Bazar prennent en charge tant les réfugiés rohingyas que les Bangladais atteints du Covid. La campagne de vaccination nationale sera mise en œuvre selon la même approche inclusive.Sokina, une ressortissante bangladaise, s’entretient avec le docteur Nazia Sultana, responsable du centre d’isolement et de traitement d’Ukhiya, où elle a bénéficié d’un traitement contre le Covid-19 en janvier 2021.Lors de l’apparition des premiers cas de Covid-19 au Bangladesh en mars 2020, des inquiétudes ont rapidement suivi quant à la propagation potentielle du virus dans les installations de réfugiés densément peuplées du sud du pays qui abritent plus de 860 000 Rohingyas. Un an plus tard, sur un total de près de 30 000 tests effectués dans les camps rohingyas, seuls 400 cas de Covid-19 ont été confirmés, ainsi que 10 décès. Les raisons pour lesquelles le nombre d’infections et de décès enregistrés est plus faible que prévu ne sont pas encore identifiées mais, depuis le début de la pandémie, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés et d’autres institutions d’aide ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement et les autorités locales pour mettre au point une réponse qui inclut à la fois les réfugiés et les communautés locales du Bangladesh.« La coordination et la collaboration entre les agences sont essentielles, tandis que l’engagement proactif des réfugiés et des communautés d’accueil a été un facteur crucial dans la lutte et la prévention contre le Covid-19 à Cox Bazar », a déclaré le Dr Allen Gidraf Kahindo Maina, responsable au HCR pour la santé publique dans ce district.
    Dans un premier temps, les moyens de lutte ont inclus des messages radiophoniques, des vidéos et des affiches en langues rohingya, birmane et bengali pour partager des informations sur la manière de se protéger contre le virus. La campagne de sensibilisation comprenait également des centaines de travailleurs de santé communautaires bénévoles, dont beaucoup étaient des réfugiés, effectuant des visites de porte-à-porte pour partager des informations et aider les établissements de santé locaux à identifier et à traiter les cas de Covid-19.
    Depuis le début des efforts de lutte contre le Covid, les agences humanitaires ont contribué à la création de 14 centres d’isolement et de traitement (ITC) à l’intérieur des camps et dans les communautés d’accueil environnantes à Cox Bazar. A la fin 2020, plus de 1200 lits étaient disponibles dans ces centres. Les ITC sont équipés pour fournir des soins aux patients bangladais et rohingyas atteints du Covid-19, avec des symptômes légers ou plus graves.En mai 2020, le HCR et son partenaire, Relief International, ont ouvert le premier centre de ce type dans la ville d’Ukhiya, quelques jours seulement avant que le premier réfugié rohingya ne soit testé positif au Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#birmanie#rohingya#CoxBazar#UNHCR#sante#vaccination#inclusion