Je suis circonspect quant à cet article et ce qu’il recommande, étant plutôt défavorable à un accueil précoce en collectivité.
À la fois, pour moi dans l’idéal, c’est à la famille de s’occuper des enfants au maximum, et dans le même temps il y a ce crédo « républicain » que sortir tôt les enfants de la famille peut faire œuvre de santé publique (physique et mentale) pour les gosses qui seraient nés dans un contexte difficile (logement insalubre, nourriture pourrie, parents les laissant faire n’importe quoi, etc).
Et ya un jeu de ping-pong incessant entre les deux. Car (pong) cette école républicaine c’est aussi la destruction de communautés soudés, que ce soit rurales ou ouvrières ou autres, avec une sorte de « racisme » de classe : ce qu’on va apprendre à l’école (des savoirs, langues, etc) c’est plus important que savoir planter des légumes ou fabriquer un meuble.
Bon mais on parlait au départ de la petite enfance : si on fait des gosses, c’est pas pour les lâcher le plus rapidement possible autre part, et encore moins à des inconnus. Le nombre de parents que je vois chaque année chercher une garde pour que maman (!) puisse vite aller retravailler dès 2 mois (pauvres enfants).
Dans l’article ya la question de l’origine de l’argent et que suivant le ministère, les parents payent plus ou moins. Mais on pourrait très bien imaginer avoir de quoi vivre pendant que les parents s’occupent alternativement de leurs enfants, sans le donner à d’autres. Mais on peut pas : ça crée de l’emploi ma bonne dame ! Services à la personne, circulation de l’argent, que ce soit par assmat ou recrutement d’enseignants : dynamisme économique avant tout !
Quant à l’au-delà des deux ans : le « modèle français » de l’école maternelle, je vois pas ce qu’il a de réjouissant ! Le cerveau de l’enfant n’est pas prêt à suivre des cours, à rester assis pendant des heures déterminées à l’avance, etc. L’école maternelle française, on peut difficilement pire question prise en charge collective justement. Malheureusement, les accueils de type Montessori, contrairement aux vœux de sa créatrice, c’est que pour les bourgeois, de nos jours...