• Les champignons, une menace silencieuse sur la santé et l’alimentation humaine
    https://www.lemonde.fr/long-format/article/2018/09/17/les-champignons-une-menace-silencieuse_5356331_5345421.html

    Les pesticides épandus en masse pour protéger les récoltes des attaques fongiques ont engendré des résistances, y compris chez des souches qui infectent l’homme et font 1,6 million de morts par an.


    Faites le test : demandez autour de vous quel champignon présente le plus de danger pour l’humain. Neuf personnes sur dix choisiront l’amanite phalloïde. Erreur on ne peut plus funeste. Avec ses quelques dizaines de décès en Europe les pires années, le « calice de la mort » devrait faire figure d’amateur dans la planète mycète.

    De même que le moustique surpasse de loin tous les animaux réputés féroces, les vrais tueurs, chez les champignons, sont microscopiques, méconnus et autrement plus meurtriers que notre vénéneuse des forêts. Cryptococcus, pneumocystis, aspergillus et candida : chaque année, chacune de ces grandes familles tue plusieurs centaines de milliers de personnes. Selon les dernières estimations du Gaffi (le Fonds global d’action contre les infections fongiques), les pathologies associées feraient au moins 1,6 million de victimes annuelles, soit presque autant que la tuberculose (1,7 million), la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde. « Des estimations basses », précise le professeur David Denning, directeur exécutif du Gaffi et chercheur à l’université de Manchester.

    D’autant qu’elles ne prennent nullement en compte le poids des attaques fongiques dans les désordres alimentaires mondiaux. Les deux principales pathologies du blé, la septoriose et la rouille noire, toutes deux provoquées par un champignon, feraient baisser la production mondiale de 20 %. La production ainsi perdue suffirait à nourrir 60 millions de personnes. Etendues à l’ensemble des cultures agricoles, c’est 8,5 % de la population mondiale, soit environ 600 millions de personnes, selon des chiffres publiés en 2012, qui pourraient garnir leurs assiettes si les lointains cousins de la truffe épargnaient les récoltes.


    Taches de septoriose sur des feuilles de blé tendre en France.

    Il faut dire que les champignons sont partout. Sur nos poignées de porte et au bord de nos baignoires, à la surface des aliments que nous ingérons comme dans l’air que nous respirons. Essentiels au cycle du vivant, ils digèrent les déchets et les recyclent en énergie disponible. Sans eux, pas de compost ni d’engrais naturels, pas de roquefort ni de vins doux. Encore moins de pénicilline, ce premier antibiotique né de l’appétit des moisissures penicillium pour les bactéries. Précieux pour l’ordre végétal, donc, et pour la plupart sans danger pour les humains. « Sur les quelque 1,5 million d’espèces estimées, quelques centaines ont la capacité de survivre dans notre organisme, souligne le professeur Stéphane Bretagne, chef du laboratoire de mycologie de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, et directeur adjoint du Centre national de référence (CNR) des mycoses invasives de l’Institut Pasteur. En plaçant notre corps à 37 degrés, l’évolution nous a mis à l’abri de la plupart des champignons. Les autres, quand tout va bien, sont éliminés par notre système immunitaire. »

    En avril 2012, pourtant, un inquiétant « Fear of Fungi » (« La peur des champignons ») barrait la « une » de la prestigieuse revue Nature. Sept scientifiques britanniques et américains y décrivaient l’explosion d’infections virulentes parmi les plantes et les animaux. On croyait, depuis la grande famine irlandaise (1845-1852) et les épidémies d’oïdium (1855) puis de mildiou (1885) qui détruisirent l’essentiel de la vigne française, que les grands périls agricoles étaient derrière nous. Eh bien non, répondaient-ils : la pression fongique sur les cinq principales cultures vivrières ne cesse de s’intensifier. Le blé, donc, mais aussi le riz, assailli dans 85 pays par la pyriculariose, avec des pertes de 10 % à 35 % des récoltes. Idem pour le soja, le maïs et la pomme de terre. « Si ces cinq céréales subissaient une épidémie simultanée, c’est 39 % de la population mondiale qui verrait sa sécurité alimentaire menacée », explique Sarah Gurr, du département des sciences végétales de l’université d’Oxford, une des signataires de l’article.

    Les champignons ne s’en prennent pas qu’à l’agriculture, rappelaient les chercheurs. Reprenant la littérature, ils constataient que 64 % des extinctions locales de plantes et 72 % des disparitions animales avaient été provoquées par des maladies fongiques. Un phénomène amplifié depuis le milieu du XXe siècle : le commerce mondial et le tourisme ont déplacé les pathogènes vers des territoires où leurs hôtes n’ont pas eu le temps d’ériger des défenses. Les Etats-Unis ont ainsi perdu leurs châtaigniers, l’Europe a vu ses ormes décimés. Les frênes sont désormais touchés : arrivée d’Asie il y a quinze ans, la chalarose a ainsi frappé la Pologne, puis toute l’Europe centrale. Elle occupe désormais un tiers du territoire français. Seule chance : Chalara fraxinea ne supporte pas la canicule. La maladie a donc arrêté sa progression et commencerait même à reculer.

    Les animaux sont encore plus durement atteints. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 40 % des espèces d’amphibiens sont aujourd’hui menacées, des dizaines auraient disparu. Premier responsable : Batrachochytrium dendrobatidis, alias Bd. Depuis vingt ans, le champignon venu de Corée a décimé grenouilles et crapauds en Australie et sur l’ensemble du continent américain. Son cousin Bsal, lui aussi arrivé d’Asie, cible salamandres et tritons européens avec une mortalité proche de 100 %. Aux Etats-Unis, un autre champignon, le bien nommé Geomyces destructans, poursuit son carnage auprès des chauves-souris. La maladie du museau blanc touche près de la moitié du pays et aurait tué plusieurs millions de chiroptères.


    Dans le Vermont, aux Etats-Unis, des chauves-souris brunes sont frappées par la maladie du museau blanc.

    Coraux et tortues dans les mers, abeilles, oies et perroquets dans les airs… la liste est longue. « Il ne fait guère de doute que ces pathologies sont de plus en plus nombreuses, affirme, statistiques à l’appui, Matthew Fisher, du département des maladies infectieuses de l’Imperial College de Londres, premier signataire de la publication de 2012. Depuis notre article, il y a eu une prise de conscience, mais la situation s’est détériorée. »

    Aussi en mai, Matthew Fisher et Sarah Gurr ont récidivé, cette fois dans Science, en s’adjoignant les services du Suisse Dominique Sanglard. Biologiste à l’université de Lausanne, il traque « l’émergence mondiale de résistance aux antifongiques » en incluant dans le tableau les pathologies humaines. Des maladies « longtemps négligées, souligne-t-il. D’abord, elles étaient moins fréquentes que les pathologies bactériennes ou virales. Ensuite, elles frappent des patients immunodéprimés – dont les défenses ne sont plus capables de contenir les champignons –, pas des sujets sains. Enfin, un champignon, c’est beaucoup plus complexe qu’une bactérie, beaucoup plus proche de nous aussi, donc plus difficile à combattre sans attaquer nos propres cellules. »

    « Un champignon, c’est beaucoup plus proche de nous qu’une bactérie, donc plus difficile à combattre sans attaquer nos propres cellules », Dominique Sanglard université de Lausanne

    L’épidémie de sida, dans les années 1980, a commencé à modifier la donne. « Les patients immunodéprimés se sont mis à mourir massivement de pneumocystoses ou de cryptococcoses », se souvient Olivier Lortholary, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Necker et directeur adjoint du CNR mycoses invasives à l’Institut Pasteur. Si l’accès aux trithérapies a permis de limiter l’hécatombe dans les pays occidentaux, il n’en va pas de même ailleurs dans le monde. Selon les dernières statistiques du Gaffi, plus de 535 000 malades du sida meurent encore chaque année, victimes d’une infection fongique associée. « C’est sans doute plus, insiste David Denning. Certaines pathologies fongiques pulmonaires sont prises pour des tuberculoses. »

    Mycologue au CHR de Cayenne, Antoine Adenis en sait quelque chose. La forte présence de la leishmaniose dans le département avait conduit le service de dermatologie à analyser toutes les plaies des patients séropositifs. « Nous avons découvert la présence de l’histoplasmose un peu par hasard », raconte-t-il. Les médecins ont alors systématiquement recherché le champignon histoplasma et découvert qu’il constituait la première cause de décès des malades du sida en Guyane. Au Suriname voisin, réputé vierge de champignons, il a découvert que « 25 % des hospitalisés VIH étaient touchés ». Le médecin a ensuite étendu son étude à toute l’Amérique latine. Le résultat a stupéfié la communauté : selon un article publié en août, dans The Lancet, le champignon y tuerait quelque 6 800 personnes par an, plus que la tuberculose, réputée première cause de mortalité associée au sida.

    Les champignons et leurs spores ne se contentent pas d’attaquer les porteurs du VIH. « Ils compliquent toutes les pathologies respiratoires quand ils ne les provoquent pas », explique David Denning. Asthme sévère, aspergilloses broncho-pulmonaires allergiques ou chroniques… « Cela représente plus de 14 millions de personnes dans le monde et au moins 700 000 décès par an », assure le médecin britannique.


    Un adolescent anglais atteint par une teigne résistante aux antifongiques.

    Enfin, il y a les pathologies dites « hospitalières ». « Chimiothérapies, greffes de moelle, transplantations d’organes, biothérapies… La médecine moderne, comme l’augmentation de la durée de la vie, multiplie la quantité de malades immunodéprimés dans les hôpitaux, analyse Tom Chiller, chef de la branche mycoses du Centre de contrôle des maladies américain (CDC). Beaucoup ont déjà en eux des champignons qui trouvent là l’occasion de prospérer, ou ils les rencontrent à l’hôpital. Tous représentent des cibles idéales. » Une fois les pathogènes dans le sang, le pronostic devient effrayant. A l’échelle mondiale, le taux de mortalité parmi le million de malades traités avoisinerait les 50 %. « En France, depuis quinze ans, le taux reste entre 30 % et 40 % pour les candidoses, entre 40 % et 50 % pour les aspergilloses, indique Stéphane Bretagne. Désespérément stable. » « Et l’incidence des candidoses systémiques augmente de 7 % chaque année, renchérit son collègue Olivier Lortholary. Même si c’est en partie dû à l’augmentation de la survie des patients de réanimation aux attaques bactériennes, c’est une vraie préoccupation, ma principale inquiétude avec les champignons émergents souvent multirésistants. »

    Résistances et émergences : l’hôpital de Nimègue, aux Pays-Bas, et son équipe de recherche en mycologie, en sont devenus les références mondiales. En 1999, le centre y a enregistré le premier cas de résistance d’une souche d’Aspergillus fumigatus aux azoles, la principale classe d’antifongiques. Puis les cas se sont multipliés. « Et ça ne cesse de croître, souligne Jacques Meis, chercheur au centre néerlandais. Dans tous les hôpitaux des Pays-Bas, la résistance dépasse les 10 %, et atteint jusqu’à 23 %. » Avec pour 85 % des patients infectés la mort dans les trois mois.


    L’inhalation des spores d’« Aspergillus fumigatus » peut entraîner une infection invasive des poumons et des bronches, souvent fatale.

    Les scientifiques n’ont pas mis longtemps à désigner un suspect : les horticulteurs. Aux Pays-Bas, champions de l’agriculture intensive, le traitement standard des tulipes consiste à en plonger les bulbes dans un bain d’azoles. Longtemps, les organisations agricoles ont plaidé non coupables. Mais à travers le monde, les preuves se sont multipliées. A Besançon, où ont été mis en évidence les deux premiers cas français d’aspergilloses résistantes chez un agriculteur et un employé de la filière bois, les mêmes souches mutantes ont été trouvées dans les champs du malade et dans plusieurs scieries de la région. « Les agriculteurs ne visent pas les mêmes champignons, mais les fongicides qu’ils emploient ne font pas la différence, ils rendent résistants les pathogènes humains », explique Laurence Millon, chef du service de parasitologie-mycologie du centre hospitalier de Besançon. « L’histoire se répète, soupire Matthew Fisher. L’usage massif des antibiotiques par les éleveurs a développé les résistances des bactéries humaines. L’emploi à outrance des fongicides par les cultivateurs fait de même avec les champignons. »

    « L’usage massif des antibiotiques par les éleveurs a développé les résistances des bactéries humaines. L’emploi à outrance des fongicides par les cultivateurs fait de même avec les champignons », Matthew Fisher, Imperial College de Londres

    Le monde agricole se trouve pris entre deux menaces. D’un côté, la résistance toujours plus importante de champignons dopés par le changement climatique conduit à multiplier les traitements phytosanitaires. « Cette année, dans les vignes du sud de la France, la pression fongique était telle qu’au lieu des onze traitements annuels moyens – ce qui est déjà beaucoup –, les vignerons en ont délivré entre quinze et dix-sept », constate Christian Huygue, directeur scientifique agriculture de l’Institut national de la recherche en agronomie (INRA). La faute à un printemps exceptionnellement pluvieux et un été particulièrement sec. Mais aussi à l’adaptation des champignons à tout ce que le génie humain invente de produits phytosanitaires. Depuis les années 1960, l’industrie s’en est pris successivement à la membrane des cellules du champignon, à leur paroi, à leur ARN ou à leur respiration… Cinq classes d’antifongiques ont ainsi été mises au point. « Trois étaient vraiment efficaces, résume Sabine Fillinger, généticienne à l’INRA. Les strobilurines rencontrent des résistances généralisées. De plus en plus de produits azolés connaissent le même sort. Il reste les SDHI [inhibiteur de la succinate déshydrogénase], mais ils commencent à y être confrontés et ça va s’aggraver. »

    De plus en plus impuissants face aux pathogènes, les fongicides agricoles se voient aussi accusés de menacer la santé humaine. Des chercheurs de l’INRA et de l’Inserm ont ainsi lancé un appel dans Libération, le 16 avril, afin de suspendre l’usage des SDHI. Le dernier-né des traitements n’entraverait pas seulement la respiration des cellules de champignons ; par la même action sur les cellules animales et humaines, il provoquerait des « encéphalopathies sévères » et des « tumeurs du système nerveux ». L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a décidé d’examiner l’alerte. Elle s’est d’autre part autosaisie afin de vérifier l’éventuelle toxicité humaine de l’époxiconazole. « Cet azole est l’une des dernières substances actives sur le marché, nous en utilisons 200 tonnes par an en France, mais c’est également un reprotoxique de catégorie 1 [affecte la fertilité], la plus préoccupante, et un cancérigène de catégorie 2 », indique Françoise Weber, directrice générale déléguée au pôle produits réglementés de l’Anses. Un avis négatif de la France pourrait peser en vue de la réévaluation du produit au niveau européen, prévue en avril 2019.

    A l’INRA comme à l’Anses, on jure avoir comme nouvel horizon une agriculture sans pesticide. Développement de nouvelles variétés, diversification des cultures, morcellement des paysages et « anticipation des pathologies nouvelles que le changement climatique fait remonter vers le nord et que le commerce mondial apporte d’Asie », insiste Christian Huygue. Du blé tendre aux laitues ou aux bananes, nombre de cultures font face à des pathogènes émergents. Des champignons nouveaux frappent également les humains. Dans les services hospitaliers, le dernier diable s’habille en or. Découvert au Japon en 2009 et intrinsèquement résistant à tous les traitements, Candida auris flambe particulièrement dans les hôpitaux indiens, pakistanais, kényans et sud-africains. La France semble jusqu’ici épargnée. Mais cinq autres champignons à « résistance primaire » y ont fait leur nid, totalisant 7 % des infections invasives à Paris, là encore chez les immunodéprimés.


    Plants de banane attaqués par la fusariose au Cameroun

    Plus inquiétant peut-être, de nouvelles infections invasives touchent des patients dits immunocompétents. Aux Etats-Unis, la « fièvre de la vallée » ne cesse de progresser. Pour la seule Californie, les coccidioïdes cachés dans la terre, relâchés à la faveur de travaux d’aménagement ou agricoles, ont contaminé 7 466 personnes en 2017. Au CDC d’Atlanta, on ne dispose d’aucune statistique nationale mais on parle de « centaines » de morts.

    Moins meurtrière mais terriblement handicapante, une nouvelle forme de sporotrichose touche des dizaines de milliers de Brésiliens. Partie de Rio, elle a conquis le sud du pays et gagne le nord, essentiellement transmise par les chats. « L’épidémie est hors de contrôle », assure Jacques Meis. Et que dire de ces ouvriers de Saint-Domingue qui nettoyaient une conduite d’usine remplie de guano de chauves-souris ? « Ils étaient 35, jeunes, aucun n’était immunodéprimé, raconte Tom Chiller, qui a publié le cas en 2017 dans Clinical Infectious Diseases. Trente sont tombés malades, 28 ont été hospitalisés. » Le diagnostic d’histoplasmose n’a pas tardé. Neuf ont été admis en soins intensifs. Trois sont morts.

    Cette hécatombe mondiale n’a rien d’une fatalité, assurent les scientifiques. « La médecine moderne augmente les populations à risque, admet David Denning. Mais en améliorant le diagnostic et l’accès aux traitements, en développant la recherche, en réservant à la santé humaine les nouvelles molécules qui finiront par apparaître, on doit pouvoir réduire considérablement la mortalité des infections. »

    Doux rêve, répond Antoine Adenis. « La mycologie reste le parent pauvre de la microbiologie », regrette-t-il. Ainsi, pour la première fois cette année, Laurence Millon n’aura pas d’interne dans son service de Besançon. Et David Denning, qui gère son Gaffi avec des bouts de ficelle, de soupirer : « Quand un malade leucémique meurt d’une infection fongique, tout le monde parle du cancer à l’enterrement, personne des champignons. Et à qui pensez-vous que l’on fait les dons ? »

  • Pizza Margherita
    http://www.cuisine-libre.fr/pizza-margherita

    C’est la pizza italienne par excellence, aux couleurs du drapeau italien. Égouttez la mozzarella et coupez-la en tranches. Égouttez-les sur du papier absorbant. Préchauffez le #Four à 240°C (Th8) au moins. À l’aide du rouleau à pâtisserie, propre et fariné, étalez la pâte en plusieurs fois, jusqu’à obtenir une pâte très fine, au diamètre adapté. Déposez-la dans un plat à pizza ou sur un papier cuisson. Étalez la sauce #Tomate en une couche fine et régulière, en laissant un bourrelet d’1 cm sur le pourtour.…

    Tomate, Blé, #Basilic, #Pizzas / #Végétarien, Four, #Sans_œuf, #Italie, #Plat_principal, #Sans_viande, Été

    #Blé #Été

  • Mazza frissa
    http://www.cuisine-libre.fr/mazza-frissa

    Bouillie de blé dur au miel, typiquement sarde. Dans une casserole mettre la crème à chauffer à feu très doux. Lorsque la crème est chaude, ajouter la semoule en pluie. Travaillez le mélange en continu à l’aide d’un fouet pour éviter que des grumeaux ne se forment. Compter 8 à 10 minutes de cuisson. Quand la consistance est crémeuse (il se forme une marque d’huile sur les côtés et le fond du plat), verser l’eau petit à petit en faisant attention à ne pas vous éclabousser. Remuer énergiquement avec le…

    #Crème_fraîche, #Mueslis_et_bouillies, Blé concassé / #Italie, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Bouilli, #Sans_viande, #Sans_œuf, (...)

    #Blé_concassé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane... #Végétarien

  • Dardar dede yemegi
    http://www.cuisine-libre.fr/dardar-dede-yemegi

    Plat turc qui associe lentilles et boulghour au paprika. N’oubliez pas de faire un vœu ! La veille, rincer puis laisser tremper les lentilles vertes dans l’eau froide. Éplucher les oignons. Les couper en deux, puis en demi-lunes. Dans une cocotte, faire chauffer l’huile d’olive puis blondir les oignons. Incorporer le boulghour et faire revenir le tout sur feu vif pendant 5 min. Égoutter les lentilles puis les incorporer au boulghour dans la cocotte. Mélanger bien les ingrédients 1 à 2 min…

    #Lentille_verte, #Taboulés, #Dahls, Blé concassé / Végétalien (vegan), #Sans_lactose, #Sans_viande, #Sans_œuf, #Végétarien, #Plat_principal, #Cuisine_du_placard, Été, (...) #Blé_concassé #Végétalien #vegan #Été #Turquie

  • Gâteau yaourt (soja) au #Citron
    http://www.cuisine-libre.fr/gateau-yaourt-soja-au-citron

    Préchauffez le #Four à 160°C. Mélanger les ingrédients (sauf citron), en partant sur la base de trois pots de farine (vous verrez ensuite si le dernier pot est nécessaire, suivant le pouvoir d’absorption de votre farine). Après un bon mélange au fouet, la pâte doit être lisse et fluide. Presser le jus et râper la peau d’un demi citron. Ajouter le jus et le zeste à la préparation. Huiler un plat à gâteau (plutôt grand) et y déverser la pâte qui normalement coule toute seule. Compter une demi heure de…

    Citron, Blé, #Gâteaux / #Sans_lactose, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_viande, Four

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Smiley à la #Fraise
    http://www.cuisine-libre.fr/smiley-a-la-fraise

    Dans un saladier réunissez le beurre coupé en dés, la farine, le sucre glace et le sucre vanillé. Mélangez bien à la main pour obtenir une pâte sableuse et friable puis ajoutez les jaunes d’œufs. Continuez de mélanger et formez une boule de pâte. Recouvrez de film alimentaire et placez au frais pendant 2 h. Préchauffez le #Four à 170°C. Étalez la pâte sur 2 mm d’épaisseur au rouleau à pâtisserie. Découpez la moitié de la pâte avec un emporte-pièce en forme de smiley et le reste avec un emporte-pièce du même…

    Blé, Fraise, #Sablés / #Sans_viande, Four, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Familial

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Fouace
    http://www.cuisine-libre.fr/fouace

    Mélanger le tout et pétrir pendant une demi-heure. La pâte, une fois travaillée doit libérer une bulle d’air. Envelopper la pâte dans un torchon. Laisser reposer 24h. Former un cercle avec la pâte. Mettre au #Four et la sortir dès que la croûte apparaît craquelée et bien dorée. Battre un blanc œuf en neige en le parfumant d’eau de fleur d’oranger et badigeonner la fouace. Recouvrir de…

    Blé, #Brioches / #Sans_viande, Four, Dessert, goûter, sucrerie, tisane...

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Pour ceux qui sont mutilés par des flashball. Un conseil juridique. | Face aux armes de la police
    https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2018/07/20/pour-ceux-qui-sont-mutiles-par-des-flashball-un-co

    Ces derniers jours les mutilations aux flashball/LBD se sont multipliées sur fond de victoire de l’équipe de France. A Lyon, Grenoble et aussi à Villeneuve-la-Garenne pour les affaires qui sont relayées dans la presse. Dans les trois cas nous apprenons qu’une plainte a été déposée.
    Il y a quelques semaines trois policiers étaient acquittés après avoir blessé une mère de famille avec une grenade à Villemomble en 2013.

    Nous tentons de faire parvenir ce message aux personnes blessées. Merci de leur faire suivre l’info si vous les connaissez, ou de faire circuler.

    #flashball #maintien_de_l'ordre #police « #armes_non_létales » #blessés_par_la_police #droit #défense_militante #tribunal_administratif

  • L’exil à #Nantes : Appel à soutien : la préfecture assigne en justice l’occupation du square Daviais. RdV avant 16h pour les accompagner et protéger... #BleuBlancRouge, rien ne bouge ?
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/28575227377

    Flickr

    ValK. a posté une photo :
    +> infos sur : http://nantes.aveclesexiles.info & http://nantes.indymedia.org
    +> Cagnottes de soutien : http://www.colleo.fr/cagnotte/10222/nantes-avec-les-exile-e-s & https://www.leetchi.com/c/lautre-cantine
    +> coups de mains à L’Autre Cantine, rue de Cornulier à #Nantes
    +> photos sur http://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/721576893150

  • #BleuBlancRouge, rien ne bouge ? Square Daviais à #Nantes, des centaines d’exilé-e-s attendent a fin du match des politiques populistes...#FRACRO
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/42526358385

    Flickr

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    +> Cagnottes de soutien : http://www.colleo.fr/cagnotte/10222/nantes-avec-les-exile-e-s & https://www.leetchi.com/c/lautre-cantine
    +> coups de mains à L’Autre Cantine, rue de Cornulier à #Nantes
    +> photos sur http://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/721576893150

  • #Biscuits tendres au #Citron
    http://www.cuisine-libre.fr/biscuits-tendre-au-citron

    Dans un saladier, travailler le beurre et l’œuf au batteur puis ajouter le jus de citron ainsi que les zestes et le sucre. Ajoutez la farine et la levure, bien mélanger, laissez reposer 30 minutes au frais. Préchauffer le #Four à 180°C. Formez des petites boules de pâte, roulez-les dans le sucre poudre puis sucre glace. Déposez les sur une plaque munie de papier sulfurisé en les espaçant bien. Cuire au four 15 minutes à 180°C ; les biscuits ne doivent surtout pas…

    Citron, Blé, Biscuits / #Sans_viande, Four, Dessert, goûter, sucrerie, tisane...

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Quiche poireaux-thon
    http://www.cuisine-libre.fr/tarte-poireaux-thon

    Préparation de la pâte brisée Dans un saladier, versez la farine. Ajoutez un peu de sel et la margarine ou le beurre en morceaux puis malaxez en ajoutant un tout petit peu d’eau jusqu’à obtenir une boule de pâte qui ne colle plus au plat et aux mains. Si possible, laissez reposer cette boule au frigo : vous pouvez la préparer la veille ou en profiter pour préparer la garniture. Préparation de la garniture Coupez fin le poireau et cuisez-le à la vapeur. Dans un saladier coupez la tomate, ajoutez…

    Blé, #Thon, #Quiches / #Sans_viande, #Plat_principal, #Four

    #Blé
    «http://fr.wikipedia.org/wiki/marmite_norv%C3%A9gienne»

  • YouTube bloque par erreur des vidéos de Blender et du MIT
    https://www.nextinpact.com/brief/youtube-bloque-par-erreur-des-videos-de-blender-et-du-mit-4468.htm

    ContentID, le système de reconnaissance des contenus piratés sur YouTube, fait des siennes selon TorrentFreak. La chaine MIT OpenCourseWare et celle de la fondation Blender sont deux des victimes du blocage.

    Le lecteur indique que les vidéos contiennent du contenu du MIT et de Blender, donc qu’elles sont indisponibles dans le pays de l’internaute. Quand bien même celui-ci est le président de la fondation Blender lui-même. Des dizaines d’autres comptes sont concernés par ce problème, rapporte TorrentFreak.

    Selon YouTube, ces blocages sont dus à la mise à jour du contrat de son programme partenaires. La plateforme promet une solution. La fondation Blender recommande de passer par sa plateforme en attendant.

    #YouTube #ContentID #intelligence_artificielle #propriété_intellectuelle #copyright #Blender #MIT

  • Le cyanomètre de Horace-Bénédict de Saussure | Le site de la Fondation La main à la pâte
    http://www.fondation-lamap.org/fr/page/14993/le-cyanometre-de-horace-benedict-de-saussure

    L’histoire du #cyanomètre commence en ce mois d’août 1787 à Chamonix. Horace-Bénédict de Saussure est sur le point de gravir la cime du Mont-Blanc. Voilà 27 ans qu’il attend ce grand moment et il a dans l’un des sacs de ses porteurs ce petit cyanomètre qui va lui permettre de mesurer le #bleu du #ciel.

    Petite animation sur l’histoire de l’invention du cyanomètre
    http://www.fondation-lamap.org/sites/default/files/upload/media/minisites/projet_europe/FLASH/saushist.swf

    http://www.laboiteverte.fr/mesurez-le-bleu-de-votre-ciel-avec-le-cyanometre

    On pourrait faire aussi un #nuancier pour les mers #couleurs

  • Cookies végétaliens
    http://www.cuisine-libre.fr/cookies-vegetaliens

    Préchauffer le #Four à 160°C. Mélanger au fouet l’okara aux autres ingrédients « secs » : farine, sucre, levure. Ajouter l’huile et le sirop d’érable et mélanger au fouet. Ajuster suivant la consistance obtenue entre adjonction d’huile ou de farine (le type de farine influe sur l’absorption du liquide). La pâte doit être élastique, un peu collante. Options : Ajouter pépites/amandes concassées. Bien mélanger Disposer en boules sur une plaque avec papier cuisson. Laisser cuire chaleur tournante 15-20…

    Blé, #Biscuits / #Sans_viande, #Sans_œuf, #Sans_lactose, #Végétarien, #Végétalien, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., (...)

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Flashback vs Flashball | Se défendre de la police
    https://collectif8juillet.wordpress.com/2018/05/16/flashback-vs-flashball

    FLASHBACK VS FLASHBALL

    16 mai 2018 · par huitjuillet · dans Uncategorized · Poster un commentaire
    Tribune du collectif 8 juillet. Fin 2016, trois policiers ont été jugés et condamnés par le TGI de Bobigny pour avoir tiré au Flashball et blessé six personnes, dont l’une a perdu un œil, le soir du 8 juillet 2009 à Montreuil. Les policiers ont fait appel. Au premier jour de ce nouveau procès, nous revenons sur « la défense » des policiers et ce qu’elle dit de la violence qu’ils exercent au quotidien. Collectif Huit Juillet.

    Ici deux mondes s’affrontent : les forces de l’ordre et des gens dont la passion est de déstabiliser l’ordre. Franck Liénard, avocat de Patrice Le Gall.

    Il faut imaginer cette salle remplie de policiers armés venus soutenir leurs collègues, ajoutés à d’autres policiers en service que rien ne distingue des précédents, ajoutés à ceux habituellement en charge des procès, ajoutés au peloton de CRS présents à l’extérieur comme à l’intérieur du tribunal, pour mesurer notre sentiment d’insécurité. Mais une fois n’est pas coutume, et à la faveur d’un rapport de force obtenu grâce à de nombreuses interventions publiques, un protocole relativement égalitaire est mis en place. Une moitié de la salle est réservée aux soutiens des victimes, l’autre à ceux des policiers. Alors qu’ils sont en charge de ce protocole, les policiers ne le respecteront évidemment pas et c’est à deux reprises que nous obtiendrons que la salle soit vidée et les soutiens des deux partis strictement recomptés. Ce moment dont chacun aura pu mesurer le caractère exceptionnel est à l’image du combat que mènent les collectifs et les familles contre l’impunité policière. Le corps policier en charge de tous les actes de la procédure est à tout moment susceptible d’exercer des menaces et des pressions, de brouiller les pistes par des procès-verbaux mensongers, des manipulations de preuve, des expertises partisanes et autres chausse-trappes judiciaires… Ce n’est qu’en mettant en lumière les petites combines, magouilles et autres arrangements qui font l’ordinaire de l’impunité policière que les familles arrivent parfois à rompre les solidarités corporatistes et contraindre les magistrats à instruire les dossiers.

    #toctoc suggèrent les #blessés du 8 juillet 2009 actuellement en #procès
    #police #flashball « #armes_non_létales » #justice

    • Eborgné par un Flash-Ball : de la prison avec sursis requise contre les policiers, JÉRÔME HOURDEAUX, Mediapart

      En juillet 2009, la police intervenait pour disperser une manifestation pacifique à Montreuil. Six tirs de Flash-Ball feront six blessés. L’un d’entre eux est énucléé. Alors que les policiers affirmaient avoir eu affaire à un groupe armé, l’enquête avait montré le caractère disproportionné de l’opération.

      C’est le procès du Flash-Ball qui s’est tenu, du mercredi 16 au vendredi 18 mai, devant la cour d’appel de Paris. La justice rejugeait trois policiers accusés d’avoir tiré sur des manifestants à Montreuil en juillet 2009, éborgnant l’un d’entre eux. L’avocate générale a requis à l’encontre des prévenus des peines allant de sept mois à deux ans de prison avec sursis, assorties, selon les cas, d’une à deux années d’interdiction de port d’arme.

      « C’est une arme stupide entre les mains de gens qui ne sont pas formés », s’est indigné Laurent-Franck Liénard, avocat du policier Patrice Le Gall, affirmant en avoir réclamé « l’interdiction à cor et à cri depuis des années ». Me Frédéric Gabet, avocat de Julien Vanderbergh, un autre policier poursuivi, a quant à lui affirmé que l’on faisait peser sur son client « des fautes collectives, des fautes de la hiérarchie ». « Cet outil n’aurait jamais dû être entre leurs mains ». « Comment peut-on laisser une arme d’une telle nature à des policiers ? », a de son côté lancé Me Didier Robiquet, défenseur d’un troisième représentant des forces de l’ordre jugé, Mickaël Gallet. « C’est une arme dont ils ne devraient pas avoir à se servir. »

      Et pour cause. Le 8 juillet 2009, dans le quartier de la Croix-de-Chavaux à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, ces trois policiers ont chacun fait usage à deux reprises de leurs Flash-Ball. Les tirs ont fait six blessés, dont un gravement, le réalisateur alors âgé de 34 ans Joachim Gatti, énucléé de l’œil droit.

      Pour ces faits, les policiers ont déjà été condamnés, le 16 décembre 2016, par le tribunal de Bobigny. Patrice Le Gall avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 18 mois d’interdiction de port d’arme pour avoir tiré sur deux manifestants, dont Joachim Gatti. Mikhaël Gallet avait, lui, écopé de 10 mois de prison avec sursis et 12 mois d’interdiction de port d’arme pour avoir blessé un manifestant à la clavicule, le tribunal n’ayant pas pu établir de lien définitif entre son second tir et un autre blessé. Enfin, Julien Vanderbergh avait été condamné à 7 mois de prison avec sursis pour avoir blessé une manifestante à la jambe, son second tir n’ayant pas pu, là encore, être relié au sixième manifestant blessé.

      Ce jugement avait été rendu après six jours d’audiences marquées par de nombreux incidents entre les soutiens des victimes, rassemblés au sein du Collectif 8 juillet, et ceux des policiers, tous venus en masse. Les audiences avaient été perturbées par des bousculades et quelques altercations.

      Pour ce procès en appel, la tension était encore présente mais beaucoup moins vive. Une demi-heure avant le début de l’audience, une dizaine de policiers en civil attendent devant la salle tandis que les soutiens de victimes attendent à l’extérieur, sur les marches du Palais de justice. À l’ouverture des portes, entre 50 et 70 personnes font la queue, parmi lesquelles pour part égale des soutiens des policiers et des victimes.

      Pour le reste, ce procès en appel n’a réservé que peu de surprises. Accusation et défense sont restées sur les mêmes positions irréconciliables qu’en première instance. Face à des versions diamétralement opposées, l’avocate générale a, dans son réquisitoire, donné une chronologie détaillée de cette journée du 8 juillet 2009. « À l’issue de ces trois jours, avons-nous une vision globale des événements de la journée ? Je pense que oui », a-t-elle estimé.

      Celle-ci avait débuté par l’évacuation, tôt dans la matinée, d’une clinique désaffectée située non loin de la Croix-de-Chavaux, au 42, boulevard Chanzy, occupée par une quinzaine de personnes qui l’avaient transformée en un lieu proposant diverses activités sociales. L’opération se déroule sans encombre, les manifestants n’opposant aucune résistance. Les entrées de l’immeuble sont immédiatement murées et des vigiles privés sont affectés à sa surveillance.

      Dans le courant de l’après-midi, la police apprend que s’organise pour le soir même à la Croix-de-Chavaux un repas festif en soutien aux expulsés. À 18 h 50, un briefing est organisé au commissariat pour organiser la surveillance de l’événement. Celui-ci débute à 19 heures. Une cinquantaine de personnes sont réunies dans une ambiance détendue, sans tension. La police, pointe l’avocate générale, fait alors état d’une « manifestation festive, amicale, conviviale ». À 21 h 15, précise-t-elle, le dispositif de surveillance est même allégé.

      Puis, à 22 h 15, alors qu’une trentaine de policiers sont impliqués dans l’opération, les manifestants tirent en l’air un feu d’artifice et commencent à converger vers la clinique située non loin. Là, ils se trouvent devant une grille fermée et invectivent les gardiens. L’un d’eux va chercher son chien et tient à distance les manifestants qui restent à l’extérieur.

      C’est à ce moment-là que les versions divergent. Les deux vigiles décrivent un groupe de manifestants armés et prêts à en découdre et affirment n’avoir été sauvés que par l’arrivée des policiers. « Je craignais pour ma vie », affirmera l’un d’eux dans sa déposition. À l’arrivée des renforts, les manifestants auraient attaqué les policiers avec des projectiles en avançant vers eux. Une première personne est interpellée et maintenue au sol. Immédiatement, des policiers se placent autour avec des boucliers.

      Patrice Le Gall est le premier des trois accusés à arriver sur les lieux. Il se réfugie derrière les boucliers et tire une première fois, recule et tire une seconde fois. Les deux tirs font deux blessés. Le premier tombe et se relève en criant « ils tirent à la tête ». Le second tir atteint Joachim Gatti qui est immédiatement évacué par des amis et installé en terrasse d’un café en attendant les secours. « La situation est maîtrisée très vite », souligne l’avocate générale. « En 13 minutes », durant lesquelles les six tirs de Flash-Ball seront tirés Croix-de-Chavaux et place du Marché, située à quelques dizaines de mètres.

      Pour justifier la violence de cette intervention, les accusés, et leur hiérarchie, ont constamment affirmé avoir eu affaire à un groupe de manifestants violents et armés, avançant sur les forces de l’ordre pour chercher l’affrontement. Le procès-verbal de synthèse de la soirée faisait ainsi état d’un « attroupement armé » jetant « une pluie de projectiles » sur les forces de l’ordre, d’un rassemblement se transformant en « violences urbaines ».

      Le problème est que cette version a été en grande partie démontée par l’enquête de l’Inspection générale des services (IGS), depuis devenue l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Tout d’abord, les constatations sur les lieux des affrontements n’ont pas permis de retrouver les traces des affrontements rapportés par la police. Aucune trace de pétards, ni de canettes de bière dont les manifestants auraient arrosé les forces de l’ordre. « On ne retrouve rien sur la place. Rien », insiste l’avocate générale. « C’est tout de même étonnant qu’après une situation qu’on nous décrit comme apocalyptique, on n’ait aucun élément matériel. »

      Ensuite, la quinzaine de témoignages de riverains recueillis par l’IGS contredisent totalement la version des policiers. Il n’y avait « pas vu d’individu cagoulé, pas d’individu armé », affirme l’un deux. « Les manifestants ont reculé rapidement », raconte un autre. « Lorsque les manifestants voient que les policiers s’équipent, ils comprennent qu’ils ne pourront pas rester », témoigne un troisième. Encore plus gênant, quatre policiers ont donné des versions totalement contradictoires avec celles de leurs collègues. « À aucun moment, je ne me suis senti menacé », reconnaît ainsi l’un deux. Un autre affirme qu’il n’y a eu « aucun contact physique » entre manifestants et policiers.

      Malgré ces témoignages, les trois accusés n’ont pas fait varier d’un iota leur version des faits. Julien Vanderbergh se tient droit comme un « i » devant les juges à qui il répond avec le vocabulaire et la précision d’un procès-verbal. Le policier se souvient dans le moindre détail de cette journée. À l’époque affecté à la BAC de Rosny-sous-Bois, il prend son service à 19 h 20. Il est en patrouille avec trois autres policiers quand, à 22 heures, il est appelé pour un « renfort collègues » à Montreuil.

      Arrivé sur les lieux, la voiture se trouve « bloquée par l’afflux de manifestants ». Le policier sort alors du véhicule et se dit « immédiatement reconnu par des manifestants capuchés hostiles ». Il aurait également été la cible de jets de projectiles qu’il n’arrive pas à identifier. « Je tire alors sur un manifestant qui jetait des projectiles », raconte Julien Vanderbergh qui voit sa cible tomber, touchée à la jambe. Le policier se décale et est la cible d’une canette qui tombe juste à côté de lui. Il tire sur un autre manifestant qu’il voit lancer un projectile. Puis « cet individu prend la fuite en courant ».

      Confronté aux témoignages qui décrivent des manifestants fuyant devant les policiers dès le premier tir, alors qu’il affirme que ceux-ci avançaient vers les policiers, Julien Vanderbergh se tend. « Ils sont habitués à ce genre d’événement », affirme-t-il. « Qui ça “ils” ? », rebondit immédiatement l’avocate des victimes. « De qui parlez-vous ? » « Des manifestants », tente de se reprendre le policier. Et pourquoi ce second tir de Flash-Ball, alors que les manifestants couraient ? « Si je l’utilise une deuxième fois, c’est qu’ils n’ont pas peur », lâche le policier.

      Les avocats de la défense ont alors tenté de semer le trouve en insistant sur le témoignage des deux vigiles. À les entendre, ce dossier serait même en grande partie montée de toutes pièces par les victimes. Me Didier Robiquet les a ainsi qualifiés de « pseudo-victimes ». « Les six victimes sont six plaignants qui veulent exprimer leur haine et faire condamner la police », a-t-il lancé avant d’accuser : « On a recruté a posteriori des victimes pour correspondre au nombre de tirs. »

      L’avocat de Patrice Le Gall, Me Liénard, a, lui, débuté sa plaidoirie en faisant part de sa compassion pour les victimes. « La blessure de M. Gatti m’est insupportable », a-t-il affirmé avant de tout de suite repartir à l’attaque en donnant à la cour une exemplaire de Paris Match montrant un CRS en flammes après un jet de cocktail Molotov lors d’une manifestation. « La violence est des deux côtés », enchaîne l’avocat, rappelant que 30 policiers sont blessés chaque jour en France.

      Me Liénard a ensuite tenté de semer le trouble dans l’attribution de la blessure de Joachim Gatti au tir de son client en se basant sur le témoignage divergeant d’un serveur de café. Celui-ci avait en effet déclaré qu’un des tirs aurait manqué sa cible pour frapper la vitrine d’un restaurant, remettant ainsi en cause le décompte et brouillant l’attribution de blessures. Pour Me Liénard, ce témoignage peut être la preuve de la présence d’un « quatrième tireur », une « brebis galeuse » parmi les policiers qui aurait dissimulé son geste en rentrant au commissariat. Sa seconde hypothèse est que Joachim Gatti est une « victime collatérale ». Le tir ne l’aurait pas visé, et serait ainsi « légitime », et Joachim Gatti a été « touché au loin ».

      « M. Gatti est considéré comme un dommage collatéral. C’est inacceptable », a de son côté plaidé Irène Terrel, avocate des victimes avant de distribuer à la cour des photographies en couleur de la blessure du jeune homme au lendemain des faits. « M. Gatti a été défiguré », poursuit-elle. « Il était caméraman. L’œil droit, c’est l’œil directeur. Il a dû tout abandonner. » Face aux dénégations des policiers, les deux avocates de la défense ont rappelé les conclusions de l’enquête de l’IGS. « Tous les témoins extérieurs viennent nous dire la même chose que les victimes : “on n’a pas compris, il n’y avait pas de tension, pas de violences” », a souligne Me Terrel. « Est-il conciliable avec la déontologie de bâtir son impunité sur un mensonge ? », a interrogé l’avocate en s’étonnant que des poursuites n’aient pas été engagées pour faux témoignages.

      Me Émilie Bonvarlet est, elle, revenue sur les déclarations de Julien Vanderbergh. « Quand il dit : “Ces individus sont habitués”, ça veut dire quoi ? », a attaqué l’avocate. « Il a tiré sur ce que représentaient ces gens-là, par pour ce qu’ils faisaient », a-t-elle poursuivi. « À l’époque, Michèle Alliot-Marie agitait ce qu’elle appelait l’ultra-gauche. C’est sur eux qu’ils tirent. » Pour Me Bonvarlet, les policiers se sont livrés à une « chasse à l’anarcho ». « M. Vanderbergh nous le confirme. »

      Défense et parties civiles se sont pourtant rejointes sur un point : la dangerosité du Flash-Ball. Lors de son réquisitoire, l’avocate générale a notamment rappelé que pour pouvoir être habilités à utiliser cette arme, les policiers n’avaient besoin que de suivre une formation de six heures. Et aucune formation de mise à niveau n’est prévue. « Les trois policiers présents n’ont jamais eu de stage depuis leur habilitation », a-t-elle souligné. « Il est tout de même étonnant de doter des policiers d’une telle arme sans contrôler cela. » Les avocats ont également souligné le manque de précision du Flash-Ball. « À 10 mètres, si vous visez le thorax, vous touchez l’œil », a ainsi affirmé Me Liénard.

      Cela fait plusieurs années que des voix demandent le retrait de cette arme de la dotation des policiers. Au mois de janvier dernier, le Défenseur des droits avait rendu un rapport sur le maintien de l’ordre à l’occasion duquel le gouvernement lui avait annoncé le retrait progressif du Flash-Ball au sein de la police nationale. Il « devrait totalement disparaître de la dotation dans le courant de l’année 2018 », affirmait le rapport. En revanche, cette arme restera disponible pour les gendarmes. Le rapport estimait « nécessaire » « un retrait du Flash-Ball superpro pour l’ensemble des effectifs de la gendarmerie nationale dans les opérations de maintien de l’ordre ».
      De plus, le Flash-Ball est déjà remplacé par un lanceur de balles de défense très semblable, censé être plus précis : le LBD 40×46. Mais pour le Défenseur des droits, cette arme pose des problèmes identiques, notamment lors d’usages face à une foule de manifestants.

      « Les débats ont été beaucoup plus courts », a regretté Me Émilie Bonvarlet au sortir de la dernière journée d’audience. « Nous avons eu moins de temps pour démonter cette construction d’une forme d’émeute quasi insurrectionnelle. Le mensonge collectif n’a pas été assez souligné. »

      L’avocate regrette également que le parquet n’ait pas requis une interdiction d’exercer. « Du point de vue des victimes, on estimait qu’ils ne devraient plus être policiers. Qu’est-ce qu’on peut espérer comme sanctions administratives ? Malheureusement, pas grand-chose. À Mayotte, un policier condamné pour avoir tiré au Flash-Ball sur un enfant de 9 ans, qui avait perdu un œil, n’a écopé que d’un blâme. »

      Le verdict sera rendu le 21 juin

      .

    • Étude: 3% des personnes blessées par un tir de flashball décèdent
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/etude-3-des-personnes-blessees-par-un-tir-de-flashball-decedent_1970176.htm

      Parmi les blessés, les dégâts sont aussi considérables. 6% d’entre eux subissent une infirmité permanente, souvent au niveau de la tête, du cou ou du thorax.

      Trois personnes sur cent touchées et blessées par une balle en caoutchouc tirée depuis un flashball décèdent. C’est du moins ce qu’ont conclu des chercheurs américains dans une étude publiée mardi dans la revue médicale britannique BMJ Open.

  • Financements libyens : Nicolas #Sarkozy est placé en garde à vue par la police
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200318/financements-libyens-nicolas-sarkozy-est-place-en-garde-vue-par-la-police

    © Reuters Accélération spectaculaire dans l’affaire des financements libyens. L’ancien président de la République a été placé en garde à vue mardi 20 mars au matin, à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans les locaux de l’Office anticorruption de la police judiciaire. Depuis 2013, la justice dénoue les fils de cette affaire hors normes.

    #International #France #Djouhri #Guéant #Hortefeux #kadhafi #Koussa #libye #Missouri #Saleh #Senoussi #Takieddine #Woerth

    • Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy en garde à vue
      http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/20/financement-libyen-de-la-campagne-de-2007-nicolas-sarkozy-en-garde-a-vue_527

      Entre une conférence à Dubaï sur l’éducation, quelques entrevues à son bureau parisien rue de Miromesnil et une intervention à Londres prochainement, Nicolas Sarkozy a dû honorer un rendez-vous d’un autre genre mardi 20 mars au matin. Selon nos informations, l’ancien président de la République a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, où il était convoqué dans le cadre de l’enquête sur le possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

      C’est la première fois que M. Sarkozy est entendu à ce sujet depuis qu’une information judiciaire a été ouverte en avril 2013, et confiée à plusieurs juges d’instruction du pôle financier de Paris, dont Serge Tournaire, qui a déjà renvoyé l’ancien président devant le tribunal dans l’affaire Bygmalion. Sa garde à vue peut durer quarante-huit heures. Il pourrait être présenté aux magistrats à l’issue de sa garde à vue afin d’être mis en examen.

    • Cela ne fait que 5 mois que Ziad Takieddine, homme d’affaires franco-libanais, affirmait encore avoir remis cinq millions d’euros en espèce provenant de Libye à l’ancien président français Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle de 2007.

      C’est pas du flagrant délie !


    • Avec les compliments du guide, un livre d’enquête écrit par #Fabrice_Arfi et et #Karl_Laske, deux journalistes de #Mediapart, revient sur le financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 par le colonel libyen Mouammar Kadhafi. En s’appuyant sur des centaines de documents et d’indices matériels, ce livre extrêmement documenté revient sur cette #affaire, inédite sous la #Ve_République. Fabrice Arfi, l’un de deux auteurs, répond aux questions de Houda Ibrahim.
      http://www.rfi.fr/emission/20171106-fabrice-arfi-mediapart-co-auteur-compliments-guide

      RFI : Dans votre livre « Avec les compliments du guide », une enquête coécrite avec Karl Laske, vous rendez plausible l’histoire du financement libyen de l’UMP en 2007 ?

      Fabrice Arfi : Oui, plus que plausible. Nous la documentons. C’est-à-dire que nous avons enquêté pendant six années, pour simplement ne pas se contenter des paroles des uns et des autres dans ce dossier, mais d’apporter des preuves d’une corruption gigantesque, à l’échelle d’une démocratie par une dictature en 2007, avec plusieurs jets d’argent sale parti de Tripoli de diverses poches de dignitaires libyens, pour arriver dans les poches de responsables politiques ou d’intermédiaires français. Et c’est cette histoire que nous avons voulu raconter - documents à l’appui - au ras du réel et que nous considérons aujourd’hui probablement comme la plus grave des affaires que la Vème République, et peut-être celles qui l’ont précédé, aient connue.

      Vous apportez des documents importants, parfois inédits, concernant cette affaire dans votre livre. Croyez-vous que ce dossier qui est d’avant la justice pourra encore évoluer ?

      Il faut bien prendre conscience que nous sommes en France dans un pays où, dans une affaire comme celle-là, qui est pourtant une affaire mondiale, absolument gigantesque, il n’y a même pas un juge d’instruction détaché à temps plein sur le dossier. Il n’y a même pas un procureur détaché à temps plein sur le dossier et il n’y a même pas un policier détaché à temps plein sur le dossier. Pourtant, parce qu’il y a des fonctionnaires qui sont courageux, indépendants, le dossier avance. Nous nous attendons à ce que la justice fasse son travail, puisque déjà en quatre ans, malgré un manque de moyens qui est absolument scandaleux pour une démocratie comme la France, elle a réussi à énormément documenter ce que nous racontons et avons commencé à raconter il y a six ans.

      Il y a les aveux des médiateurs devant les enquêteurs sur le transport des valises d’argent au ministère français de l’Intérieur, comme Ziad Takieddine, par exemple. Vous essayez également de démontrer l’existence des virements bancaires ?

      Nous démontrons que derrière l’achat de l’appartement de Claude Guéant en mars 2008, quelques semaines après la visite de Kadhafi à Paris, il y a des versements bancaires qui passent par l’Arabie saoudite, la Malaisie, et derrière lesquels se cache en réalité l’intermédiaire Alexandre Djouhri, et le gestionnaire des comptes de Béchir Saleh, avec une compensation, d’ailleurs, par l’un des fonds souverains libyens. Donc là, il y a des traces monétaires, bancaires, financières, des versements dont nous parlons. Vous évoquez par exemple, le témoignage de Ziad Takieddine. Le témoignage de Ziad Takieddine, évidemment seul, il ne suffit pas, ce témoignage. Mais il est intéressant à plusieurs égards. D’abord, parce que pour la première fois Ziad Takieddine s’auto-incrimine. Il a donné des éléments circonstanciés extrêmement précis, qui lui valent d’ailleurs aujourd’hui d’être inculpé dans ce dossier. Nous avons publié ce témoignage parce qu’il est conforté par des documents extérieurs. Par exemple, le journal intime, manuscrit de l’ancien Premier ministre et ministre du Pétrole libyen, Choukri Ghanem, qui, dès 2007 – donc quatre ans avant la guerre, il ne pouvait pas savoir que quatre ans plus tard il y aurait la guerre – consignait par écrit de sa main, et les documents sont authentifiés, les versements pour la campagne de monsieur Sarkozy. Il y a un procès-verbal de la Cour pénale internationale qui donne exactement les mêmes montants, les mêmes intermédiaires et les mêmes destinataires que dans le témoignage de Ziad Takieddine. Et puis, en aval, on a trouvé énormément d’espèces dans la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Des espèces qui n’avaient pas été déclarées aux autorités de contrôle, avec un Claude Guéant, l’ancien ministre de l’Intérieur et directeur de campagne de monsieur Sarkozy, qui, le temps de la campagne présidentielle de 2007, avait loué dans le plus secret une chambre forte dans une agence bancaire à Paris, pour y dissimuler, dit-il aux policiers, des discours de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, les soupçons de financements libyens sont matérialisés par des documents. Soit par des virements bancaires, qui font des sauts de puce de paradis fiscaux en paradis fiscaux, soit par des trajectoires d’espèces.

      Vous vous posez des questions sur la nature de la mort de Kadhafi. Plusieurs témoignages que vous mentionnez indiquent l’implication des services français ?

      Evidemment, concernant la mort de Mouammar Kadhafi, il y a un certain nombre de questions aujourd’hui qui se posent, puisque personne ne sait comment précisément il est mort. On sait qu’il a été exécuté. Et tous nos interlocuteurs dans ce dossier, qu’ils aient été militaires, barbouzes, diplomates, agents des services de renseignements, nous ont dit la même chose. C’est que Kadhafi n’avait que deux façons de terminer dans cette histoire. C’était : mort ou mort. Et nous apportons des témoignages, pas des Kadhafistes, d’anti-Kadhafistes, de gens qui étaient membres du Conseil national de transition libyen, qui aujourd’hui disent que peut-être la France serait derrière l’exécution de Mouammar Kadhafi. Nous, nous disons que nous ne savons pas. Nous ne savons pas qui a tiré pour tuer Kadhafi. Mais une chose est certaine, en revanche, c’est que sur le lieu de sa mort il y avait beaucoup de forces spéciales françaises qui étaient au sol et que rien n’a été fait pour le garder vivant. Et au final, qu’on ait laissé la foule des insurgés le tuer ou que nous l’ayons abattu nous-mêmes, ça ne change rien. Il ne peut plus témoigner aujourd’hui.

      Dans le livre aussi, il y a le témoignage de l’ancien chef des services de renseignements extérieurs en Libye. Il raconte que dans ce rapport les Libyens ont constaté que c’est des agents français qui ont tué Kadhafi.

      C’est ce qu’il dit, en effet.

      #RFI

  • Gaufres de Liège
    http://www.cuisine-libre.fr/gaufre-de-liege

    Dans un grand bol mélanger 300 g farine, le sucre fin et l’œuf. Dans un bol, diluer la levure dans le lait tiède. Incorporer au mélange. Laisser reposer 15 minutes. Ajouter le beurre pommade, le reste de la farine, le sel et le bicarbonate de soude. Pétrir puis laisser reposer 10 minutes. Ajouter le sucre perlé et mélanger. Diviser la pâte en plusieurs pâtons et laisser reposer 10 minutes. Faire chauffer le gaufrier puis cuire chaque gaufre environ 2 à 3 minutes pour obtenir une belle couleur…

    Blé, #Crêpes_et_blinis / Flandres & Chti, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_viande, #Carnaval
    #Blé #Flandres_&_Chti #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Promising #Malaria Drug Has a Striking Drawback: Blue Urine - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/02/09/health/malaria-methylene-blue.html

    Dutch, American and Malian scientists working in Ouélessébougou, #Mali, found that adding methylene blue to a typical treatment regimen cleared gametocytes from the bloodstream within two days.

    #Paludisme #bleu_de_méthylène #santé