• #cop21 : Attention braves citoyens, les Black Blocs sont tout près de chez vous…
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/11/13/cop21-attention-braves-citoyens-les-black-blocs-sont-tou

    Dans la catégorie “l’ennemi intérieur vous guette, tapi dans l’ombre, à la sortie d’une boulangerie pour vous voler vos pains aux raisins” le site d’RMC vient de sortir une belle ânerie, voyant des Black Blocs partout. 3 semaines trop tard ! … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #EVENEMENT #LUTTES #REPRESSION #anticop21 #bernard #black_bloc #cazeneuve #le_parisien #propagande #répression

  • I Black Bloc in azione a Milano
    Visti dal fotoreporter comasco #Mattia_Vacca ieri testimone dei violenti scontri

    I reportage giornalistici di Mattia Vacca sono ormai noti in tutto il mondo, i suoi scatti hanno collezionato premi prestigiosi ovunque. Ieri il fotografo era a Milano dove nel pomeriggio ha documentato gli incidenti causati da un gruppo di Black Bloc. Non esprimiamo nuovi commenti a quanto si è già detto diffusamente ovunque. Anche perché la foto sopra, scelta dall’ampia gallery di Mattia Vacca (che potete vedere integralmente qui), testimonia bene, ancor più delle auto incendiate, il livello dei delinquenti che se la prendono persino con una fioriera, non certo simbolo di chissà quale occulto potere.


    http://www.qtime.it/7766-i-black-bloc-visti-dal-fotografo-comasco-mattia-vacca-ieri-a-milano

    #noexpo #no_expo #black_blocks #Milan #photographie #expo_2015

    La galerie photo:
    http://mattia-vacca.photoshelter.com/gallery/No-Expo-Riot-in-Milan/G0000LTf3vVsVr1c

  • [Montreal, #canada] Voitures de police et banques défoncées durant une manif nocturne sauvage des étudiants – 24 mars 2015
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/03/30/montreal-canada-voitures-de-police-et-banques-defoncees-

    Quelques milliers de manifestants ont défilé au centre-ville de Montréal mardi soir, dans le cadre de la grève étudiante. Des affrontements se sont produits entre manifestants et policiers. Quatre arrestations ont été effectuées et trois personnes ont été blessées : … Continue reading →

    #LIVRES #émeute #black_bloc #etudiant #flics #manifestation #répressions

  • Larrouturou sur le Testet : le véritable visage de Nouvelle Donne
    http://larotative.info/larrouturou-sur-le-testet-le.html

    Pierre Larrouturou, leader de Nouvelle Donne, a signé sur Reporterre.net une chronique, finalement expurgée, sur la mort de Rémi Fraisse dans laquelle il en appelait à une répression accrue à l’égard des militants. Où il allait jusqu’à proposer d’interpeller au début des manifestation tous ceux dont le look serait problématique. Cette chronique est abjecte mais guère surprenante de la part de celui dont le parti joue à fond la carte républicaine et se pose en apôtre d’un État fort. Elle montre en fait le vrai visage de Nouvelle Donne : un parti qui séduit en disant vouloir faire de la politique autrement mais qui défend fondamentalement l’ordre établi. Voici quelques éléments de compréhension.

    (...)

    En 2012, suite à la victoire de François Hollande, Pierre Larrouturou et Stéphane Hessel, au lieu de s’indigner, décident de rejoindre les rangs du parti au pouvoir pour y défendre leurs révolutionnaires idées. Ils présentent une motion au congrès du parti, celle-ci reçoit 11,8% des suffrages. Mais le PS est ingrat et n’accorde aucune place éligible pour les élections européennes de 2014 à ceux qui ont porté cette motion. Vexé et privé de strapontin d’élu, Pierre Larrouturou claque la porte et part fonder son propre parti, celui où il aura les coudées franches pour faire valoir ses ambitions. Nouvelle Donne est née.

    Évidemment, pour espérer être élu, il faut occuper un créneau. Pierre Larrouturou va trouver le sien : il dégaine la corde de la critique de la professionnalisation du pouvoir et vante donc l’implication citoyenne. Les éléments de langage maison alternent donc entre l’exaltation de la citoyenneté, l’apologie des référendums, l’ode à la transparence et l’appel constant à la fin du métier de politicien. Le tout est enrobé d’un verbiage au républicanisme bon teint.

    (...)

    Dans un contexte où de plus en plus de gens ne croient plus, à raison, en la politique traditionnelle et en la démocratie représentative, le discours critique sur les professionnels de la politique et les institutions a logiquement séduit nombre de militants, sans doute pour l’essentiel sincères. Sauf qu’il est trompeur et populiste. D’abord parce que la ligne de conduite et la direction du parti sont entre les mains d’un petit nombre de cadres ambitieux (essentiellement ses deux co-présidents, Pierre Larrouturou et Isabelle Attard (députée du Calvados, élu à l’époque sous l’étiquette PS-EELV)). Ensuite parce que les militants ne décident que de détails à la marge, même si le parti leur demande actuellement leur avis via une consultation où ils doivent se positionner sur 85 questions qui permettront de rédiger les nouveaux statuts. Leur action consiste en réalité essentiellement à organiser localement la propagande du parti. Le seul objectif de ce joli discours n’est pas de renouveler la manière de faire de la politique, sans quoi Nouvelle Donne en appellerait sans doute à la fin des partis, mais bien de légitimer la parole des leaders du mouvement par une assise supposément populaire.

    (...)

    Nouvelle Donne qui prétend lutter contre la professionnalisation de la politique ainsi que sa peoplisation a pourtant ses stars, chargées d’attirer le chaland grâce à leur légitimité intellectuelle ou médiatique (toutes ont la particularité d’un engagement plus ou moins constant dans la gauche molle, notamment au parti socialiste), ses politiciens de métier et son leader charismatique, Pierre Larrouturou.

    (...)

    Larrouturou se présente (et est généralement présenté ainsi par la presse) comme économiste. C’est que ça fait plus classe et plus légitime pour l’ouvrir que se présenter comme appartenant à la catégorie des politicards. Pourtant, c’est plutôt dans cette dernière que sa carrière le place. Une carrière qui ferait passer Jean-Vincent Placé pour un modèle de sincérité et de fidélité.

    (...)

    Ainsi, plutôt que de reconnaître que les véritables coupables de la situation au Testet sont seulement ceux et celles qui ont décidé de la construction de ce barrage (c’est-à-dire essentiellement les élus du Tarn), Pierre Larrouturou, en bon républicain, fustige les « blacks blocks ». On se demande où il a rangé ses beaux discours sur la rénovation des institutions et la place des citoyens. En tous cas, ce qui est clair, c’est que la figure de l’ennemi intérieur fait manifestement toujours recette.

    #Larrouturou #Testet #black_blocs #nouvelle_donne #politicaillerie

    • plutôt que de reconnaître que les véritables coupables de la situation au Testet sont seulement ceux et celles qui ont décidé de la construction de ce barrage (c’est-à-dire essentiellement les élus du Tarn), Pierre Larrouturou, en bon républicain, fustige les « blacks blocks ». On se demande où il a rangé ses beaux discours sur la rénovation des institutions et la place des citoyens. En tous cas, ce qui est clair, c’est que la figure de l’ennemi intérieur fait manifestement toujours recette. Nous reproduisons ici ses propos, dépubliés par Reporterre en fin de matinée le 30 octobre 2014, ils sont édifiants.

      « Les Black Blocks, parlons-en. Le 22 février, lors de la grande manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, nous étions nombreux à être scandalisés par la façon dont les forces de l’ordre, pourtant supérieures en nombre, les avaient laissé saccager une partie du centre-ville de Nantes et les avait laissés repartir sans chercher vraiment à les interpeller.

      Le 22 février, quand une poignée de casseurs a mis le feu à la boutique de Vinci, il y avait plusieurs dizaines de CRS à moins de cinq minutes à pied du lieu du délit. Pourquoi sont-ils restés sans agir ? Et pourquoi, à la fin de l’après-midi, alors qu’il était très facile d’interpeller ces groupes d’extrémistes en les coinçant dans les rues de Nantes, les a-t-on laissés partir si facilement en interpellant seulement une petite quinzaine d’individus et pas du tout les plus actifs ni les mieux préparés au combat de rue ?

      Dissimuler son visage est interdit par la loi : même s’ils n’ont encore rien cassé, ceux qui arrivent masqués de noir peuvent être interpellés en début de manif et conduits au poste pour un contrôle d’identité qui dure quelques heures… Pourquoi les centaines de CRS présents à Nantes n’ont-ils pas agi avec plus de force pour prévenir les violences ?

      S’ils l’avaient fait, si les casseurs avaient été empêchés de nuire, les journaux de 20 heures auraient tous parlé d’une grande manifestation pacifique et du sondage qui affirmait que 80 % des Français ne voulaient pas d’un deuxième aéroport à Nantes. Mais l’action des casseurs a « permis » au gouvernement de donner une image très négative de la manifestation et de fuir le débat de fond [6].

      Et si, le 22 février, on avait arrêté un bon nombre de Black Blocks et si la justice avait envoyé en prison ceux qui méritaient une telle peine, qui peut croire qu’ils auraient été aussi nombreux dans les bois de Sivens samedi dernier ? »

      Renseignement pris cette première version de l’article a été dépubliée suite à un débat en interne. L’équipe de Reporterre nous dit l’avoir publié trop rapidement et sans trop d’attention, dans le feu de l’actualité et du travail. Elle a invité l’auteur à retravailler son texte. On peut s’interroger sur la qualité de la relecture de Reporterre et sur la confiance aveugle qu’ils accordent à Pierre Larouturou. Confiance qui se double d’un coup de pub sur le long terme puisque l’article en question est la chronique mensuelle que le patron de Nouvelle Donne publie sur le site.

      Elle a été republiée le 1er novembre, expurgée de la partie ci-dessus. Néanmoins le passage dans lequel Pierre Larrouturou déclare sa flamme aux CRS (le tout avec un pathos à peine croyable) et prend ses lecteurs pour des truffes en jouant au pseudo naïf est, lui, bel et bien resté...

      « J’ai passé un an à Matignon et je faisais une heure de footing tous les matins avec les CRS. J’en ai gardé une très haute estime pour toutes celles et ceux qui sont prêts à donner leur vie pour protéger les valeurs et les institutions de la République. C’est justement parce qu’ils ont un rôle fondamental à jouer pour protéger la République qu’on ne peut pas accepter que leur rôle soit perverti en leur demandant de protéger ceux qui veulent passer en force pour des grands travaux inutiles. »

      On rappelle donc ici pour Pierre Larrouturou et tous les mal-comprenants dans son genre que ceux qui passent en force pour des grands travaux inutiles ce sont les élus de la république et leur alliés industriels. La mission des CRS est, précisément, de défendre leurs intérêts. Elle n’est donc ici en aucun cas pervertie mais parfaitement normale. Quiconque voudrait nous faire croire l’inverse serait soit idiot soit malhonnête.

  • Entretien / Les villes brésiliennes, des villes émergées ? Entretien avec Hervé Théry : Urbanités
    http://www.revue-urbanites.fr/entretien-les-villes-bresiliennes-des-villes-emergees-entretien-avec

    Hervé Théry est directeur de recherche au CNRS-CREDA et professeur invité à l’Université de São Paulo. Il est coordinateur de la revue Confins, revue franco-brésilienne de géographie. Il vient de publier Le Brésil, pays émergé aux éditions Armand Colin.

    #Brésil #espace_urbain #population #sport

    • Je pense que l’évolution des quartiers populaires vers l’état de ruine ou d’insécurité (trafiquants, gangs, etc) , par exemple dans le cas des favelas brésiliennes, est une stratégie des pouvoirs pour ensuite « reconquérir » ces mêmes quartiers : les réaménarger, les revaloriser, et spéculer, tout en virant les pauvres ailleurs.

    • Merci pour le partage de cette « géographie urbaine » du Brésil, c’est une lecture intéressante.

      Sinon, dans le texte, j’ai trouvé l’interprétation du terme Black blocs assez critiquable ; il aurait été plus juste, je pense, qu’ils parlent d’activistes exprimant des revendications (certainement légitimes) plutôt que de « groupes de casseurs » qui désirent simplement produire du chaos.

      Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Bloc

      #novlangue

    • Je pense qu’il faut être critique sur l’usage de langage visant à verrouiller la pensée. Comme lorsque les mots qui ont un certain sens sont supprimés du vocabulaire ou dévoyés : le terme Black bloc a une signification bien précise, mais il y a apparemment volonté de le réduire à l"insignifiance", pour taire une revendication sociétale (une société plus égalitaire et moins corrompue par exemple), que cette revendication passe ou non par la destruction symbolique de biens privés - probablement aussi de biens publics, je ne sais pas.

      A mon avis c’est important aujourd’hui de rétablir la signification et le sens des mots, comme avec le mot « démocratie » - le faite d’employer le mot démocratie pour un régime qui fonctionne sur le principe de l’#aristocratie ...

      http://www.youtube.com/watch?v=XovHoV4xexs

      Repression is part and parcel of democracy a power system that, while it needs legitimacy, also requires control, and redefining the limits within which being “free citizens.” It is often necessary to counter the enemy to the point of making it inoffensive. Genoa’s G8 Summit in 2001 demonstrated this in the fiercest of ways.Through Lena, Niels, Chabi, Mina, Dan, Michael and Muli, the film aims to restore the testimony of those who experienced the violence in the raid on the Diaz school and the torture at the Bolzaneto detention centre.

      #black_bloc

    • Monsieur Monolecte me parlait d’un énième reportage admiratif de la télévision publique française sur la manière dont le Brésil avait « nettoyé » les favelas sans trop préciser ce que thème recouvrait concrètement, avec des « hommes d’affaire » qui avaient « récupéré » des terrains sur les collines sécurisées où ils avaient édifié (mais on préfère aussi ne pas s’étendre sur les conditions de construction) des résidences de luxe avec vue imprenables. D’autre racontaient que les « prix de l’#immobilier » des favelas avaient été multipliés par 3 ou 4.
      Mais absolument ni contexte, ni critique... et surtout pas de questions.

    • Monsieur Monolecte a bien raison d’être attentif aux discours médiatiques qui tendent à prendre la forme de propagande plutôt que celle de vrai journalisme ... Je ne suis pas surpris de la spéculation foncière et immobilière qui accompagne le « nettoyage » des quartiers populaires et les opérations d’aménagements.

      C’est quand même incroyable que les institutions politiques brésiliennes soient parvenues à promulguer des lois d’expulsion pour les favelas, sans aucune discussion, sous pretexte de coupe du monde...

  • Comment Franck et son ami ont volé 50 000 euros de vin chez Leclerc | No wine is innocent | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/no-wine-is-innocent/2013/12/12/comment-franck-et-son-ami-ont-vole-50-000-euros-de-vin-chez-leclerc-231

    Franck et son comparse ont mis en pratique plusieurs techniques pour voler les vins les plus chers possibles, dans trois Leclerc différents de la région Grand Est, entre 1998 et 2008.

    Il détaille ici ces techniques, assurant qu’elles sont toujours d’actualité et même reproductibles dans toutes les enseignes de la grande distribution.

    « Chez Leclerc, tu remarqueras que les codes-barres ne sont pas toujours appliqués sur les bouteilles des grands crus. Ils sont parfois attachés à chaque caisse en bois qui n’est pas ouverte.

    Donc, tu piques un maximum de codes-barres, ceux des vins les moins chers, et tu les appliques discrètement sur les quilles [bouteilles, ndlr] les plus chères. Tu passes à la caisse, et rares sont les caissières dont le boulot est mal payé et ingrat, qui remarquent que tu passes du Yquem [un sauternes qui coûte plusieurs centaines d’euros la bouteille, ndlr] à 10 euros. »

    « Tu as aussi le coup de surcharger la caissière avec des caisses en bois sur son tapis, et tu passes le reste derrière.

    Ou alors mettre six bouteilles de très grands vins en-dessous de six bouteilles de piquettes : elle scanne une bouteille, tu dis que les douze sont les mêmes.

    Mais la principale technique, c’était le code-barres détachable. Je ne comprends pas qu’ils continuent de pratiquer ainsi...

    Les plus belles prises de l’époque ? C’est clairement une caisse de douze Haut-Brion [un premier grand cru classé à plusieurs centaines d’euros la bouteille, ndlr] d’un coup, à 6 euros chaque bouteille. »

    (...)

    Concernant leurs motivations, Franck évoque surtout une forme d’activisme, lié à son appartenance à des groupes anarcho-libertaires.

    « Tout ça a commencé comme des blagues de potaches, et on a bien rigolé. Mais c’est vrai qu’au départ, ce qui nous éclatait vraiment, c’était de piquer des canons à Michel-Edouard Leclerc.

    On voulait ennuyer Leclerc, faire baisser leur chiffre. Mettre le bazar dans les foires au vins, dans ces supermarchés qui piquent le boulot des cavistes, qui parasitent les marchés de tous les produits consommables... »

    « Bêtement » appelés Black Blocs par la presse

    Ainsi, dès le début, en 1998, les deux amis inscrivaient leur action dans une perspective politique clairement identifiée.

    « On appelait à voler dans les supermarchés, et pas seulement du vin, pour les mêmes raisons que lorsque je militais en Italie et en Espagne.

    Mais c’est une autre histoire de six ans de militantisme, entre l’Italie dans les squats autogérés de Firenze, les autonomes allemands et les indépendantistes basques...

    Moi, j’étais plutôt autonome allemand... Mais disons que j’appartenais à ce que la presse a bêtement appelé Black Bloc. »

    #vol #Leclerc #vin #foire #activisme #Black_Bloc

  • Tiré de: Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002
    (sorry, en italien...)

    «C’erano tanti ragazzi nerovestiti et strafottenti che sventravano, chirurgicamente, la piazza: via il pavimento, via le protezioni di ferro delle aiuole. ’Questa è la nostra piazza, andatevene di qua’, diceva un sindacalista. Ma loro non capivano, sembravano tutti stranieri. Mi capiterà diverse volte, anche lungo il corteo del giorno dopo, di assistere a scene come questa: questi Black Bloc venivano cacciati da tutti, tranne che dalla polizia»

    Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002, p.37.

    "Poi la farsa dei Black Bloc fu evidente per tutti. O almeno per tutti quelli che hanno voluto vederla. Giuliano mi dice: «I violenti sono stati costruiti dallo Stato». E Haidi: «I Black bloc, quelli veri, o i Casseurs, comunque sfasciano vetrine, non teste: in questa nostra società consumistica si tende a confondere la scala dei valori: un’auto bruciata non vale la vita di una persona, nemmeno i suoi denti o le sue costole’. Non è un caso che la relazione semestrale dei servizi di sicurezza parla apertamente di elementi neonazisti e di estrema destra camuffati da Black Bloc. Allora: perché non ne è stato arrestato neanche uno? ’Io una risposta ce l’ho’, dice Giuliano. ’Non lo hanno fermato perché avrebbero avuto l’imbarazzo di riconoscerlo’. C’erano tante telecamere in quei giorni, qualcuno ha filmato scene come questa: il giovane vestito di nero lancia un sasso e poi un altro sulle vetrine, poi parlotta con le Forze dell’Ordine e poi torna al suo lavoro di demolizione senza che nessuno lo fermi. Parliamo di strane contiguità. Perché Fini e altri esponenti di Alleanza Nazionale si trovavano presso la caserma San Giuliano, la caserma operativa? ’Per solidarietà, hanno detto alla Commissione d’indagine. Ma solidarietà a chi e perché alle nove del mattino? Solidarietà per quello che sarebbe successo? Allora sapevano? E se la presenza del vice presidente del consiglio può avere una legittimità istituzionale, gli altri che ci facevano?’ Ecco, è importante che quanta più gente possibile sia a conoscenza di tutto ciò. Quanti per esempio sanno che il corteo dei ’disobbedienti’, quello attaccato in via Tolemaide, a freddo, era un corteo autorizzato che stava transitando in un percorso autorizzato, ancora lontano dalla linea rossa? Perché è stato attaccato con lacrimogeni e getti di acqua urticante? […] Perché non succede niente il 19 luglio? Non hanno organizzato una provocazione per quel giorno e dunque non succede niente e anzi qualcuno si sarà domandato perché fare arrivare a Genova 19’000 persone, 250 bare di plastica, lo svuotamento degli ospedali, lo svuotamento delle carceri: Per che cosa? Per stare qui a celebrare una festa? ’Per questo al mattino mettono in atto quello che hanno messo in atto e cioè i Black Bloc. Questa è la mia convinzione. Sarà difficile che venga fuori presto, ma io ho la speranza che anche questo mistero d’Italia venga chiarito’».

    Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002, pp.39-41.

    «’Verso le sei e mezza-sette accendo la televisione. Parlano di Genova, degli scontri. Passano le foto del dimostrante con l’estintore. Non voglio crederci, ma sono sicuro che il ragazzo in canottiera e passamontagna è Carlo. Riconosco anche il tatuaggio. Non dico niente. Elena si avvicina e vede il corpo sull’asfalto: sembra mio fratello, dice. No, dico subito io, come fai a dirlo. Ma dentro stavo già male».
    Racconta Elena:
    ’Non mi sono tranquillizzata per niente. Comincio a telefonare a Carlo, il suo cellulare è spento. Chiamo i miei, non sanno niente, anzi mia madre à convinta che si tratti di un ragazzo spagnolo: ’Pensa quella mamma, stasera, poverina’, mi dice. Andiamo a cena, con lo stomaco chiuso e continuiamo a chiamare il cellulare di Carlo. Alle nove finalmente Fabrizio trova il segnale libero. Mi passa il telefono. Risponde una voce di uomo, sento chiaramente che mi risponde lo fa da una stanza, si sente il rimbombo della voce. Mi chiede chi sono, io chiedo di Carlo e mi risponde dicendo di essere un amico a cui Carlo ha prestato il cellulare, che non può passarmelo perché è più avanti, che a Genova (’ha sentito signora?’) c’è stata un po’ di confusione. Mi dice di lasciare il mio numero che appena lo raggiunge mi fa chiamare. Due minuti è durata la telefonata, due minuti per dire una bugia irripetibile. A quel punto, se davvero non l’avevano ancora scoperto prima, sapevano perfettamente chi fosse Carlo: hanno aspettato fino alle 23 per dirlo ai miei’.
    Prima lo hanno detto a Bruno Vespa, però, che durante la trasmissione Porta a Porta (erano le 22.30) ha dato la notizia in diretta, ha detto nome e cognome, ha aggiunto si tratta di un ragazzo con precedenti penali, che vive in strada, un punkkabestia. C’è Fini in studio quella sera, e Fini non ha nessun dubbio, emette la sua sentenza da uomo democratico e amante delle istituzioni: è stata certamente legittima difesa. Un estintore contro una pistola. ’Vorrei fare una prova’, sussurra Haidi, ’e sfidare qualcuno, una mattina, con una pistola, lasciando a lui l’estintore. Forse solo così, al di là delle parole, si mette la gente di fronte a un fatto concreto e forse può capire la differenza’".

    Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002, pp.53-54.

    «’La mia convinzione, al di là del momento della tragedia e quindi al di là della valutazione delle responsabilità individuali, è che le responsabilità vere siano da un’altra parte, da parte di chi ha diretto l’ordine pubblico con la funzione di criminalizzare un movimento e consentire una repressione che, pur quanto se ne dica, non ha avuto eguali nella storia della Repubblica. Certo, ci sono stati episodi ancora più drammatici per il numero di vittime, ma non è accaduto in questo modo, non così cercato, non così predeterminato e organizzato. Fino al 20 luglio 2001 avevamo visto scontri drammatici che avevano prodotto vittime in un modo assolutamente ingiustificato, ma che erano, in un certo senso il prodotto di uno scontro in piazza che nasceva tra manifestanti e Forze dell’Ordine. L’elemento di terrificante novità che ho visto a Genova è la fredda organizzazione a tavolino, ne sono convinto. E questa premeditazione è quello che caratterizza Genova come cosa nuova rispetto a tutto quello che è successo fino a oggi’».

    Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002, p.61.

    «Ci sono responsabilità individuali, certo, ma l’impressione in questi giorni è stata che molti individui abbiano agito dietro un ordine collettivo, e così, chi più chi meno, ha seguito le proprie frustrazioni affettive, sessuali o politiche, ha eseguito inseguendo la propria ignoranza o il proprio immaginario tv, quello del poliziotto extra duro che nei suburbi americani combatte da solo contro bande di assassini».

    Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002, p.63.

    «Poco prima, in corso Torino, era avvenuto un episodio analogo: un automezzo dei carabinieri era rimasto intrappolato, veramente intrappolato. Intorno manifestanti e Forze dell’Ordine. Gli occupanti del mezzo sono scesi e sono andati via, senza essere assaliti, con un minimo di protezione da parte di altri colleghi. Perché a piazza Alimonda non è stato possibile? Perché al gesto – visibilissimo in una foto – di un carabiniere che chiama i colleghi non arriva nessuno? Perché dal Defender non sparano subito in aria per liberarsi dall’attacco dei manifestanti? Non si vede nessuno avvicinarsi tanto da poter scagliare una pietra proprio sulla sommità della testa del giovane carabiniere Placanica, nel Defender, né tantomeno infilare una mano per manomettere la fondina e prelevare la pistola. Per questo le parole di Placanica risuonano sinistre per chi ha visto (sentito) la sua intervista andata in onda su Canale 5 alla fine di maggio: qualcuno lo tirava anche per i piedi, ha aggiunto, come se non bastasse tutto quello che già gli stavano facendo. ’Tu ripeti la stessa bugia finché quella bugia non diventa realtà. Berlusconi ha fatto scuola’, mi dice Haidi».

    Haidi GIULIANI, Giuliano GIULIANI, Un anno senza Carlo, Baldini & Castoldi, 2002, p.70.

    #G8 #Gênes #Carlo_Giuliani #Black_bloc #police #Italie

  • If a tree falls - #documentaire sur les (soi-disant) « éco-terroristes » de l’Earth Liberation Front
    http://www.ifatreefallsfilm.com/film.html

    In December 2005, Daniel McGowan was arrested by Federal agents in a nationwide sweep of radical environmentalists involved with the Earth Liberation Front— a group the FBI has called America’s “number one domestic terrorism threat.”

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=QAGxy85R380

    #environnement #black_bloc #seattle anti-#terrorisme #répression #anarchie #film #militer