BIEN FAIT - La croyance en un monde juste - Conférence du Rec 2022
▻https://www.youtube.com/watch?v=aYP7WXhQQFY
BIEN FAIT - La croyance en un monde juste - Conférence du Rec 2022
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« Nous, victimes de Nicolas Hulot et de PPDA, ne sommes pas les bourreaux, monsieur le président de la République »
Tribune
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/08/nous-victimes-de-nicolas-hulot-et-de-ppda-ne-sommes-pas-les-bourreaux-monsie
Quatorze femmes s’étant déclarées publiquement victimes de violences sexuelles de la part de l’ex-ministre et du journaliste Patrick Poivre d’Arvor réagissent, dans une tribune au « Monde », aux propos d’Emmanuel Macron, qui a salué la libération de la parole tout en s’inquiétant du risque d’une « société de l’inquisition ».
Publié aujourd’hui à 02h42, mis à jour à 06h58 Temps de Lecture 3 min.
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Tribune. Monsieur le président de la République, nous avons parlé des violences sexuelles que nous ont fait subir Nicolas Hulot et Patrick Poivre d’Arvor. « C’est bien que la parole se libère », avez-vous déclaré après nos témoignages [le 1er décembre]. Vous avez ajouté : « Nous ne voulons pas, non plus, d’une société de l’inquisition. »
Quel est le rapport entre nos récits et l’Inquisition ? De nos intimités exposées naîtrait le risque de replonger la France dans une des périodes les plus sombres et les plus unanimement détestées de l’histoire occidentale ? L’Inquisition a emprisonné, torturé, supplicié, brûlé les hérétiques, ceux qui étaient soupçonnés de mettre en cause la toute-puissance divine et l’institution de l’Eglise. Le souvenir de ses juges ordonnant des traitements cruels pour des culpabilités inventées est resté comme le symbole de l’obscurantisme, de la terreur et de l’arbitraire.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Affaire Patrick Poivre d’Arvor : 23 témoignages, 8 plaintes et un classement sans suite
Vous nous mettez du côté des inquisiteurs, figures honnies de la mémoire collective, représentants des pires atrocités du passé. Nos récits porteraient en germe ces tribunaux de l’horreur et de l’injustice. Raconter nos histoires tristes serait nuisible au point qu’il vous faut affirmer votre volonté d’éviter ce très grave danger. Nous sommes des menteuses selon nos agresseurs, une menace pour le pays selon vous. De quel changement néfaste nos paroles seraient-elles les prémices ? Quel pouvoir avons-nous ? Pas celui de condamner, pas celui de priver de liberté. Nous ne sommes ni juges, ni puissantes, ni riches.
Nos difficiles et coûteux témoignages
Nous avons dit nos hontes les plus intimes, exposé nos larmes ravalées, expliqué nos silences imposés ou nos récits négligés. Ces témoignages ont été, pour beaucoup d’entre nous, difficiles et coûteux. Il nous a fallu des années pour avoir la force de les livrer. Nous l’avons fait pour soutenir les premières, celles qui avaient eu le courage de s’adresser à la justice. Par deux fois, l’institution judiciaire a classé les plaintes et ignoré nos témoignages sans chercher à savoir si d’autres femmes avaient pu être victimes des mêmes hommes.
Nous avons parlé par devoir citoyen. Nous n’avons rien d’autre à y gagner que de dire une vérité, même dérangeante, et d’éclairer le pays sur le traitement des violences sexuelles, sur l’usage que font certains hommes de leur pouvoir, sur les complaisances qui les y autorisent, sur l’impunité dont ils jouissent. Nous l’avons fait dans le respect des institutions et des règles de la République.
#blamer_la_victime #inquisition #victim_blaming #violophilie #backlash
Pourquoi les joggeuses sont une cible privilégiée pour les prédateurs
▻https://www.20minutes.fr/societe/746055-20110622-pourquoi-joggeuses-cible-privilegiee-predateurs
Bonne dose de culpabilisation des femmes dans cet article.
Les affaires concernant des joggeuses disparues se suivent et se ressemblent. Plus ou moins, selon la criminologue et profileuse Sylvianne Spitzer, qui indique qu’« il n’y a pas de réel profil pour les agresseurs en cause ». Il existe en revanche des raisons bien précises qui font des joggeuses une cible privilégiée pour les prédateurs.
« Ces jeunes femmes sont facilement atteignables », indique Sylvianne Spitzer. En premier lieu parce qu’elles sont isolées. « Elles sont seules, courent dans des lieux isolés dans lesquels il y a peu de passage, souvent tôt le matin ou tard le soir », poursuit la criminologue. Un isolement physique renforcé par un isolement sensoriel.
Pour que les femmes puissent avoir la paix dans l’espace publique il faut que les hommes considèrent qu’il est aussi risqué de s’attaquer à elles qu’à un homme. Je ne dit pas que les hommes n’agressent pas les hommes et c’est pas une solution à tout, les hommes sont auteurs de 80% des crimes et délits et 98% des violences sexuelles, ca veut dire qu’ils agressent aussi les hommes. Mais les femmes sont en moyenne physiquement plus petites et elles sont 94 à 96% des victimes de violences sexuelles. Or on apprend aux filles et aux femmes plutot à ne pas se défendre que l’inverse. Les sports que pratique les femmes visent rarement à les rendre plus fortes ou plus agressives (rarement ne veux pas dire jamais, je connais des boxeuses mais il y a plus de joggeuses et pratiquante de fitness que de free fight alors que les femmes en ont manifestement besoin pour pouvoir faire leur jogging tranquillement aux heurs qui leur plaisent).
Sur nos école il est écrit « égalité » et l’école devrait enseigner de manière à ce que l’égalité ne soit pas un mot creux. Par exemple l’autodéfense aux filles dès 3 ans afin de pallié à leur plus petite taille et les armés pour la vie qui les attend (1 femme sur 5 subit une agression sexuelle avant ses 15 ans, 1/3 au cours de sa vie), ainsi que leur donné de la confiance en elles. Si toutes les gamines avaient cet apprentissage ca changerais certainement les velléité d’un grand nombre de « prédateurs » (pas tous je sais bien, mais rien n’est parfait et ca en calmera beaucoup car de nombreux agresseurs n’ont aucun courage et profitent du manque de confiance en elles des filles et des femmes). Pendant ce temps les garçons pourraient travailler leur grâce, leur souplesse et leur endurance en sport, ca les rendra meilleur au lit plus tard (ce qui sera un bienfait pour les femmes des générations futures car les stats sur le nombre d’orgasme des femmes françaises est très bas par rapport à celui des hommes et là aussi il y a besoin de rétablir l’égalité) et peut être que ca rendra ces messieurs un peu moins méprisant pour les filles, les femmes, et les hommes jugés féminins si ils pratiquent dès l’enfance des activités associés à la féminité.
Pour cette histoire de jogging, ce type d’agression est rare, les femmes sont surtout agressées chez elles, par les hommes qui leurs sont proches, conjoint, père, beau-père, grand-père, frère, oncle, amis de la famille... ou des collègues au travail, camarades à l’école, copains en soirée... Les meurtres de joggeuses c’est monté en épingle, ca permet de faire diversion des vrai agresseurs en désignant des étrangers, des fous, des inconnus. Mais le dernier meurtre de joggeuse en date c’est un mari qui a mis en scène le meurtre de sa femme pour profité de ce stéréotype afin de camoufler son crime. Il vaudrais mieux s’inquiéter des conjoints à la maison que des prédateurs de joggeuses - ce sont souvent les même car les hommes qui agressent les joggeuses se sont souvent entrainé à domicile sur les femmes qui leur sont proches (sans que personne ne fasse rien, c’est privé disent illes) avant de se défoulé sur n’importe laquelle qui passe dans la rue.
#blâmer_la_victime #féminicide #espace_publique #victime_blaming
(4) La correctionnalisation judiciaire - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=kLsT-jDfRkY
(4) 56- Lois sur le #viol et : Francine Sporenda - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=tB82y6ZTneE
–-----
edit - il existe maintenant des sous tribunaux pour les sous citoyennes que sont les femmes ceci afin de ne pas condamner les viols dont elles sont à 94% les victimes.
▻https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-aide-soignant-juge-pour-des-abus-sexuels-sur-des-patientes-dans-une-mais
Le silence des brebis, suite – Les Indégivrables… mais pas qu’eux
▻https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2015/02/27/le-silence-des-brebis-suite
Mon dessin Le silence des brebis a généré une polémique (modérée) sur ce site et beaucoup d’écume (buzz) sur Twitter.
Je ne vais pas défendre ce dessin en déclarant qu’il est bon. Non pas parce que je ne le trouverais pas bon. Mais parce que ce n’est pas mon problème. Je fais un dessin par jour, je fais de mon mieux, parfois c’est bien, d’autres fois moins bien, drôle, pas drôle… Mais je ne suis pas le meilleur juge.
En revanche, ce dessin n’est pas ce qu’on l’accuse d’être (machiste, dégueulasse, moqueur des femmes victimes) mais tout le contraire : et je vais tenter d’aider à en comprendre le sens ceux qui ont du mal à lire un dessin.
Le dessin dit, en substance, que les femmes qui sont en couple avec un salaud violent et qui subissent (c’est à dire qui ne réagissent pas à) sa violence sont bien connes de subir. Et non pas connes d’être battues, comme semble ne pas le comprendre certains.
Parfois (souvent), dans ce genre de cas, elles prennent sur elles-même. Soit parce qu’il y a des enfants, soit parce qu’elles aiment leur compagnon malgré tout, soit parce qu’elles pensent que la situation peut changer, soit parce qu’elles culpabilisent…
Mais ce que dit le dessin est simple : tu subis une violence de la part de ton compagnon ? pas d’angélisme, c’est LUI le coupable. Tu n’as aucun compromis à faire pour vivre avec ça, pour « arranger » les choses, tu n’as pas à te culpabiliser. À la première malveillance, pression, soit tu lui en colles une direct, soit tu vas voir les flics, une association… Tolérance zéro ! Sinon tu pars dans un engrenage. Si tu acceptes le moindre écart, en espérant par angélisme que « ça va s’arranger », tu es perdue et oui, tu es trop conne !
Bien sûr je ne suis pas naïf, je ne dis pas que l’on sort de cela facilement et je sais que ces femmes sont dans des situations très compliquées.
Mais peut-on comprendre que, dans ce dessin – volontairement provocateur et outrancier, je le revendique car c’est le but du dessin de presse, si l’on veut dessiner autre chose que des Barbapapa –, il ne s’agit pas de se moquer des femmes battus mais bien de défendre une réaction de non-acceptation de ces situations ?
Un dessin n’est pas une thèse de sociologie ou de psychologie. Il ne peut pas être subtil, argumenté, modulé. Il faut dire fort en faisant court. Très court. Un dessin est un coup de poing dans la gueule, sinon c’est une niaiserie gentillette.
Enfin, oui, j’affirme que ce dessin est un dessin féministe !
Publié le 27 février 2015 par Xavier Gorce
Le silence des brebis, suite
Mon dessin Le silence des brebis a généré une polémique (modérée) sur ce site et beaucoup d’écume (buzz) sur Twitter.
Je ne vais pas défendre ce dessin en déclarant qu’il est bon. Non pas parce que je ne le trouverais pas bon. Mais parce que ce n’est pas mon problème. Je fais un dessin par jour, je fais de mon mieux, parfois c’est bien, d’autres fois moins bien, drôle, pas drôle… Mais je ne suis pas le meilleur juge.
En revanche, ce dessin n’est pas ce qu’on l’accuse d’être (machiste, dégueulasse, moqueur des femmes victimes) mais tout le contraire : et je vais tenter d’aider à en comprendre le sens ceux qui ont du mal à lire un dessin.
Le dessin dit, en substance, que les femmes qui sont en couple avec un salaud violent et qui subissent (c’est à dire qui ne réagissent pas à) sa violence sont bien connes de subir. Et non pas connes d’être battues, comme semble ne pas le comprendre certains.
Parfois (souvent), dans ce genre de cas, elles prennent sur elles-même. Soit parce qu’il y a des enfants, soit parce qu’elles aiment leur compagnon malgré tout, soit parce qu’elles pensent que la situation peut changer, soit parce qu’elles culpabilisent…
Mais ce que dit le dessin est simple : tu subis une violence de la part de ton compagnon ? pas d’angélisme, c’est LUI le coupable. Tu n’as aucun compromis à faire pour vivre avec ça, pour « arranger » les choses, tu n’as pas à te culpabiliser. À la première malveillance, pression, soit tu lui en colles une direct, soit tu vas voir les flics, une association… Tolérance zéro ! Sinon tu pars dans un engrenage. Si tu acceptes le moindre écart, en espérant par angélisme que « ça va s’arranger », tu es perdue et oui, tu es trop conne !
Bien sûr je ne suis pas naïf, je ne dis pas que l’on sort de cela facilement et je sais que ces femmes sont dans des situations très compliquées.
Mais peut-on comprendre que, dans ce dessin – volontairement provocateur et outrancier, je le revendique car c’est le but du dessin de presse, si l’on veut dessiner autre chose que des Barbapapa –, il ne s’agit pas de se moquer des femmes battus mais bien de défendre une réaction de non-acceptation de ces situations ?
Un dessin n’est pas une thèse de sociologie ou de psychologie. Il ne peut pas être subtil, argumenté, modulé. Il faut dire fort en faisant court. Très court. Un dessin est un coup de poing dans la gueule, sinon c’est une niaiserie gentillette.
Enfin, oui, j’affirme que ce dessin est un dessin féministe !
Au-delà : un dessin humaniste, car il existe aussi des hommes qui subissent des agissement de femmes manipulatrices, même si cela ne se traduit pas par de la violence physique. mais ce n’est pas le propos ici.
La provocation du dessin est de refuser l’attitude compassionnelle habituelle et humainement correcte et de dire aux victimes, toutes les victimes : ne sois pas conne (ou con), bats-toi, ne fais pas la sainte martyre, ne te victimises pas,ne te laisse pas enfermer dans une prison mentale.
Je sais que certains n’entendront aucun de ces arguments. Je vais continuer à recevoir des commentaires sur twitter ou sur ce blog de personnes courageusement abritées derrière un pseudo pour m’accuser de m’attaquer lâchement aux plus faibles, d’être un sale macho, d’expliquer la violence par l’acceptation de la femme, tout un tas de choses qui ne sont bien sûr PAS dans ce dessin.
Les nouveaux chevaliers d’aujourd’hui embrassent sur les réseaux des causes humanistes au grès de leurs indignations occasionnelles. Ils partent en joute contre les « méchants » supposés, bien masqués, bien anonymes. Ils se donnent le frisson de la quête vengeresse sans risque. Ils n’écoutent ni ne lisent aucun argument.
Je ne rentrerai donc dans aucun débat supplémentaire. Je me suis expliqué. Point final.
Et je n’accorde aucune attention à toute personne qui s’exprime sous pseudo, quoi qu’elle dise.
PS : merci à Aurel qui résume très bien le propos dans ce post sur son blog.
On trouve une belle enfilade de comportements masculinistes dans ce message, d’enfonçage de portes ouvertes et répétition de clichés misogynes.
Xavier Gorce ne s’est manifestement jamais intéressé à ce sujet, ni de près ni de loin mais il as des choses à dire sur ce qu’il pense des victimes lorsqu’elles sont des femmes. Lorsque ce sont « des hommes qui subissent des agissement de femmes manipulatrices, même si cela ne se traduit pas par de la violence physique. » étrangement il ne pense pas à les traité de cons.
Les femmes sont tuées parcequ’elles réagissent. Xavier Gorce tout comme la police, les procureurs, les juges, les voisin·nes... les regardent crevés en y ajoutant leurs crachats.
▻https://seenthis.net/messages/790076
#mansplanning #mecsplication #fraternité #déni #blâmer_la_victime #victime_blaming #inversion_patriarcale #victime #féminicide
Le type s’était récemment illustré avec une campagne contre l’« anonymat » sur les réseaux sociaux assez digne de Philippe Val :
▻https://www.europe1.fr/societe/xavier-gorce-je-ne-crois-pas-que-ca-briderait-la-liberte-que-de-donner-son-n
Las de l’impunité sur les réseaux sociaux, le dessinateur Xavier Gorce a décidé de taper du poing sur la table. Le 10 janvier dernier, celui qui publique Les Indégivrables sur Le Monde proposait un projet de loi d’initiative citoyenne pour que tous les comptes des réseaux sociaux soient nominatifs, pour que tout puisse être dit mais que chacun assume ses paroles.
[…]
Assumer tous ses propos. Selon l’auteur des Indégivrables, « au fur et à mesure du développement des réseaux sociaux, on voit que ce phénomène prendre de l’ampleur. » Dès lors, mettre fin à l’anonymat encouragerait les internautes à réfléchir avant de poster un message. « Je ne crois pas que ça briderait la liberté que de donner son nom. Mais à partir du moment où on a quelque chose à dire, on peut l’assumer, ça permettrait de parler en responsabilité », défend le dessinateur.
Je ne crois pas qu’il y ait bien loin à chercher pour voir exactement la même logique à l’œuvre.
Lustucru: From Severed Heads to Ready-Made Meals
Jé Wilson charts the migration of the Lustucru figure through the French cultural imagination — from misogynistic blacksmith bent on curbing female empowerment, to child-stealing bogeyman, to jolly purveyor of packaged pasta.
▻https://publicdomainreview.org/2019/06/13/lustucru-from-severed-heads-to-ready-made-meals
via ▻https://www.metafilter.com/181455/Lustucru-From-Severed-Heads-to-Ready-Made-Meals
Colette Magny - Le Grand Lustucru (Berceuses du monde entier)
▻https://www.youtube.com/watch?v=_pPP9ns5QUE
et, bien sûr, Kurt Weill, nombreuses versions, je garde celle-ci pour la scie musicale,…
Le Grand Lustucru, Luxtucru Orchestra
▻https://www.youtube.com/watch?v=hkkU0y_h_oQ
Wahoo quelle histoire !
The sign of the shop, hanging at upper left, displays a decapitated woman’s body above the words “Tout en est bon”, from the saying, “Une femme sans tête: tout en est bon”, meaning “A woman without a head: everything is good”. To make the message absolutely clear, the block of text encourages men to bring their difficult wives to this head doctor, where their brains will be reforged and purged of all screechy, angry, lunatic, obstinate, rebellious, willful, and lazy ways. Any woman with a mind of her own is guaranteed a graphically brutal straightening out.
As sexist satire goes, this is dark. Even darker is the fact that, as soon as the image appeared, the head-pounding blacksmith “became all the rage” in France.2 Publishers began to churn out stand-alone broadsheets of his image in order to feed a demand for cheap copies, and versions of him in his forge spread from France to Germany and Italy.3 An entire almanac calendar for 1660 was dedicated to Lustucru.4 He was written into the latest comic plays and poems, and his image was even stamped on tokens or “jetons” (metal coins used mainly as counters in the age before calculators). In today’s terms, he went viral.
His name, Lustucru, comes from a slurring of “L’eusses-tu-cru?”, a stock phrase used in that period by theatrical fools, which meant, “Would you have believed it?” or in this case, “Would you have thought a woman’s head could be fixed?” According to the seventeenth-century French writer Gédéon Tallemant des Réaux, Lustucru was born from a desire for male revenge.
Je me demande bien de quelle revenche contre les femmes auraient les hommes de cette époque et dont parle ce Gédéon Tallemant.
Male anxiety regarding the growing influence and power of women was generally on the rise in France during the 1650s. Women had begun to gain some standing in the literary arts and were established enough to have been satirized as “les précieuses”, a type of clever woman who frequented Parisian salons, wrote books, and favored an elegantly refined (or, to other minds, affected and pretentious) speaking and writing style.
Les femmes n’ont pas gagné en puissance vers 1650, c’est même tout l’inverse, c’est la période de la création de l’académie française, institution dont le but principale est de baillonner les femmes et excisé la langue de toute trace de féminin qui ne soit pas humiliant. C’est aussi la période de la chasse aux sorcière, des interdictions de reprendre le commerce familial en cas de veuvage,
#séduction_à_la_française #inversion_patriarcale #blâmer_la_victime #misogynie #féminicide #domination_masculine #mégèrisme #histoire #marque #cannibalisme #lobotomie #hystérie #femmes #guerre_des_sexes #couple #amour #hétérosexualité #domination_masculine #chirurgie #violences_médicale #patriarcat #matriarcat
Les femmes qui arborent des tenues provocantes ds le #métro prennent plus de risques que celles qui ont une tenue correcte. La prudence est une vertu cardinale : chacune doit faire en sorte de préserver son intégrité dans des environnements à risque. Question de bon sens ! #RATP
Réponse de Anne Rosencher sur twitter :
L’irresponsabilité politique de ce genre de tweet me laisse sans voix...
▻https://twitter.com/ARosencher/status/1127583400720781313?s=19
Et du coup à voir, voir, voir et revoir, cette #vidéo : « What were you wearing ? » :
►https://seenthis.net/messages/631487
AgnesCerighelli
@AgnesCerighelli
Présidente du Réseau Féminin ▻http://www.iaeaufeminin.fr . Alumni @IAEParis DG @elocutio Adhérente @enmarche78 Elue ?? @StGermainLaye #Femmes #Enfants #Ethique
Elle est gratiné cette marcheuse blanche ! Bien sur elle est raciste aussi, sur twitter elle dit qu’elle est opposé à la mini-jupe et au voile (qu’elle mélange avec la burqua).
Elle fait des tas de twites sur les tenues correctes qu’elle autorise aux femmes à porter.
Après la généralisation de la sexualité sans procréation, voici la promotion de la procréation sans sexualité et la banalisation de l’insémination artificielle. C’est quoi la prochaine étape : affirmer l’inutilité de l’amour ?! La société ?? dérive complètement...
#violophilie #culpabilisation #blamer_la_victime #renversionnite #racisme #homophobie #islamophobie #catholicisme
Le frère de Théo et l’e-monde servitude
Voici l’accroche sur la page d’accueil du e-monde.fr
« Soupçons d’escroquerie à Aulnay-sous-Bois : un frère de Théo L. mis en examen »
Mickaël L. a a été placé sous contrôle judiciaire, dans une vaste affaire d’escroquerie aux aides publiques. Théo, lui, est sorti libre de sa garde à vue. Il est la victime supposée d’un viol lors d’une interpellation par des policiers en ...
Qu’est ce qu’on en a à faire du frère des victimes de viol ?! Ou est l’intérêt de l’info ?
Un flic viol et provoque une déchirure anale de 10 cm devant caméra et devant témoins et l’e-monde parle de viol supposé et fait les gros titres sur la moralité du frère de la victime ...
L’affaire est dite « vaste » mais pas « supposée » contrairement au viol qui est clairement remise en cause par la tournure choisie par l’e-monde.fr.
Mickaël L. a a été placé sous contrôle judiciaire, dans une supposée affaire d’escroquerie aux aides publiques. Théo, lui, est sorti libre de sa garde à vue. Il est la victime d’un vaste viol lors d’une interpellation par des policiers en ...
#viol #culture_du_viol #racisme_d'etat #violence_policière #déni #victime_blaming #blamer_la_victime #racisme
Interview de Françoise Dolto dans la revue Choisir la cause des femmes n° 44
▻http://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_choisir_la_cause_des_femmes.htm
Cette interview a été souvent citée mais elle est très difficile à trouver dans son intégralité. Son existence a même parfois été niée du fait de l’extrême rareté des exemplaires du n° 44 de cette revue encore en circulation. Je l’ai photocopiée à la Bibliothèque Marguerite Durand, à Paris.
Dans cet entretien hallucinant, Dolto n’hésite pas, entre autre, à nier la réalité des viols incestueux, à défendre les châtiments corporels et à affirmer que ce sont les maris des femmes battues qui doivent être aidés et non ces femmes elles-mêmes, qui « poissent » leur mari. J’ai donc décidé de mettre cet entretien en ligne afin que chacun puisse juger sur pièce (ci-dessous en pdf).
Cet entretien fait partie du dossier « Les enfants en morceaux », une enquête réalisée par Annie Brunet, Béatrice Jade et Christine Pecqueur et publiée dans le numéro 44 (septembre-octobre-novembre 1979) de la revue « Choisir la cause des femmes ». Il s’agit de la revue de l’association du même nom, présidée par Gisèle Halimi. Cette enquête comporte un entretien avec le commissaire Lefeuvre de la brigade de la protection des mineurs, un entretien avec Monsieur Xuereb, juge pour enfants, un entretien avec la psychothérapeute Michèle Gounnot et le psychologue Joe Agbomson, un entretien avec la psychanalyste Françoise Dolto et il se conclut avec un commentaire critique de Béatrice Jade sur les propos tenus par Françoise Dolto. J’ai fait le choix de reproduire l’intégralité de ce dossier pour montrer que, contrairement à beaucoup de psychanalystes qui la défendent, Dolto n’était pas en avance sur son temps pour défendre les enfants, en tout cas en matière d’inceste. On constate en effet que, contrairement à Dolto, le commissaire Lefeuvre confirme la réalité de l’inceste et parle de viol et de chantage là où Dolto ne parle que de consentement de l’enfant. Que ce soit le flic plutôt que la psychologue qui comprenne la réalité de l’inceste en dit long sur le caractère réactionnaire des positions de la psychanalyse en matière de sexualité. Dolto applique à la lettre et sans la questionner le moins du monde la théorie de son maître Freud sur le complexe d’Œdipe.
J’ai d’ailleurs montré dans mon livre L’érotisme ou le mensonge de Freud (p. 201 à 205) qu’il en allait de même pour Freud, présenté par les psychanalystes comme le courageux pionnier ayant défriché seul le terrain de la révolution sexuelle. Ses positions étaient en réalité rétrogrades par rapport à beaucoup de sexologues et de psychanalystes qui lui étaient contemporains et dont il combattait avec une grande férocité les idées progressistes.
Voilà le dossier dans son intégralité :
►http://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_interview_choisir_1979.pdf
#inceste #culture_du_viol #psychanalyse #blamer_la_victime #inversion_patriarcale #catholicisme #domination_adulte #domination_masculine #femmes_de_droite
C’est les 30 ans de la mort de Dolto. Il y a eu un docu mensonger et hagiographique à la TV qui à bien sur oublié de rappelé qu’elle etait pro viols d’enfants, pour les violences contre les femmes et les enfants.
▻http://www.liberation.fr/debats/2018/05/30/francoise-dolto-n-est-pas-une-petite-fille-de-conte-de-fees_1655057
N’ayant pas lu une ligne de l’œuvre de Dolto et pas un mot de sa correspondance, les auteurs de ce documentaire la présentent comme une républicaine pur sucre, oubliant qu’elle était issue d’une famille de polytechniciens et de militaires adepte des idées de Charles Maurras et qu’elle fut élevée selon les principes de cette grande bourgeoisie dont l’opinion était façonnée par la lecture quotidienne de l’Action française. Ils oublient que si elle a pu s’arracher à son milieu en poursuivant des études de médecine et en croisant l’histoire du freudisme français, elle ne fut jamais ni féministe, ni engagée dans un combat politique, ni adepte de la laïcité républicaine. Dolto était un monument de paradoxes, hostile à l’avortement, familialiste, favorable aux écoles alternatives, attachée aux valeurs de la foi chrétienne et pourtant fascinante par la puissance de son amour vrai de l’enfance. Tous ceux qui ont suivi son enseignement savent à quel point elle savait entendre l’inconscient des enfants.
Pourquoi alors l’identifier à Simone Veil, alors qu’elle n’a pas parlé de l’extermination des Juifs, ou à Simone de Beauvoir, alors qu’elle n’a jamais eu la moindre relation avec l’existentialisme ? On se demande d’ailleurs ce que viennent faire dans ce documentaire les témoignages de deux excellentes historiennes, l’une spécialiste des bagnes d’enfants et l’autre de l’émancipation des femmes et qui, à l’évidence, ne savent rien de l’itinéraire de la grande psychanalyste ? Restent quelques belles archives parmi lesquelles Bernard Pivot interrogeant Dolto avec vigueur ou Catherine Dolto, adolescente, parlant de la difficulté d’être fille de psychanalyste.
Pour finir, notons ce commentaire qui résume le film : « Issue de la bonne société, elle aimait papoter avec les domestiques. » Françoise Dolto mérite mieux que cette insolente sottise. Il serait temps que d’autres émissions ou publications permettent de sortir Dolto de ce fatras de contre-vérités.
Françoise Dolto défendait la pédophilie « consentante ». Inceste et psychanalyse.
▻https://www.youtube.com/watch?v=GvoaBuSN7VU
En ce moment les médias découvrent que Matzneff est un #grand_homme et dans les archives qui ressortent Dolto est mentionné.
Dans les années 70, le journal Libération dirigé alors par Serge July faisait ouvertement la promotion des associations pédophiles qui avaient alors pignon sur rue, comme le « Front de libération des pédophiles » . Libé et Le Monde publièrent une pétition affirmant que des enfants de moins de quinze ans pouvaient être sexuellement consentants avec des adultes mais aussi pour les photos de « leurs jeux sexuels ». On trouve parmi les signataires Jack Lang, Kouchner, Matzneff, mais aussi Beauvoir, Barthes, Deleuze, Glucksmann, Guattari, Sartre, Sollers…
Quelques mois plus tard, Dolto , Althusser, Derrida, Glucksmann et d’autres demandèrent officiellement la prise en compte du consentement des mineurs de moins de quinze ans dans les actes sexuels avec des adultes.
▻https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/151117/consentement-sexuel-13-ans-une-veille-demande-des-pedophiles
C’est assez interessant de voire qu’on retrouve en fait les grandes figures de la « french theory »
Dolto ok c’est la droite catholique qui valorise toutes formes de viol et de refu du consentement mais Derrida, Foucault, Barthes, Deleuze, Guattari sont souvent cité comme des références.
On retrouve Guattari chez les opposants à la féminisation des titres et noms de métiers aux coté de Levi-Strauss
Althusser est un auteur de féminicide.
Je suis surprise qu’on ne retrouve pas Finkielkraut mais peut être qu’il est dans les ... et d’autres.
Deleuze ne refusait pas non plus de confondre les femmes et les objets (cf D comme Désir de son abécédaire)
Pour Simone de Beauvoir, je recherche sans le retrouvé le poste dans lequel j’avais archivé les raisons de son renvoie de l’éducation nationale. Elle était accusé d’avoir violé un ou plusieurs de ses élèves. Puisque je ne retrouve pas ce poste je vais en refaire un.
#grande_femme
Le fils de Françoise Dolto, Carlos ecrivait des chansons pour enfant qui passaient en boucle sur le club dorothé quand j’etait petite. Voici un exemple de chanson
Attention les petits loups,
Vous êtes prêts pour le tirelipimpon ?
Ouais !
L’été dernier, fatigué, je suis parti sur une chaloupe,
Bronzer ma carte de crédit à la Guadeloupe.
Dans un palace en bambous j’ai rencontré Banana,
La fille du roi des vaudous qui m’a fait un truc extra.
Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Banana ?
Tirelipimpon sur le Chihuahua.
Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !
Bronzé comme une coco girl, je suis parti à Tokyo,
Pour voir le soleil levant. C’est beau ! C’est beau !
Au pied du Fuji-Yama, j’ai rencontré Tatoumi,
L’ami du roi des geishas qui m’a fait un truc inédit.
Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Tatoumi ?
Tirelipimpon sur le Chihuahua.
Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !
Comme j’avais un rendez-vous, j’ai pris mon jeans mes babouches,
Et sur le Nil je suis parti me la couler douce.
A l’hôtel des Pyramides, j’ai rencontré Osiris,
La Madonna des harems qui m’a fait un truc pas triste !
Mon fils, mais qu’est-ce qu’elle t’a fait Osiris ?
Tirelipimpon sur le Chihuahua.
Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas !
Et après... et après...
Est-ce que tu as vu la Sophie ?
La Sophie du Burundi qui fait danser les bananes, dis ?
Oui, oui, Sophie, Sophie, oui ! Oui !
Sur le chemin du retour, comme il faisait chaud, dis donc,
Je suis passé voir Sophie. C’est bon ! C’est bon !
Sous un baobab géant, elle m’a fait l’eucalyptus,
Un truc qu’aiment les éléphants, mais là je t’en dis pas plus !
Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait la Sophie ?
Tirelipimpon sur le Chihuahua.
Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
Tirelipimpon un coup en l’air un coup en bas.
Touche mes castagnettes moi je touche à tes ananas
ici une video du club dorothée au cas ou on doute que ca soit une chanson pour enfants
▻https://www.youtube.com/watch?v=xzDlJZnC1Zk
ca me fait pensé aux prédateurs sexuels d’enfants qui produisaient des emissions pour enfants aux USA et GB. Combien de prédateurs d’enfants dans ce milieu en france ? On le saura peut etre lors du prochain #metoo de 2040
Pour carlos je pense que le tag #racisme #porno-racisme s’impose et #tourisme_sexuel #culture_du_pedo_viol
« Un porc, tu nais ? » - Libération
►http://www.liberation.fr/france/2018/01/12/un-porc-tu-nais_1621913
La romancière Leïla Slimani, Prix Goncourt 2016, affirme n’être ni « une petite chose fragile », ni « une victime ». Et réclame « le droit de ne pas être importunée », sa liberté.
Un très beau texte, sensible, pertinent et juste. Je ne le cite pas ici, car il faut le lire en entier, dans sa forme littéraire ; les extraits ne seraient pas assez significatifs.
Je le trouve confus ce texte et je trouve qu’il passe plus de temps a flatter les hommes qu’autre chose. Moi j’ai pas été frappé par la remise en cause de leur comportement pas les hommes.
Le fait de prétendre que les féministes disent que les femmes sont « de petites choses fragiles » est abusif. En fait j’ai l’impression qu’elle dit « je suis pas féministe, mais... » #victime #blamer_la_victime
Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
▻http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler
les femmes ont trois possibilités :
Se soumettre dans le silence et la rage
Se révolter, au risque d’être victimes de violence
Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :
Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.
[Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
[Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.
Ca fait penser à Natacha Henry qui parle des adaptées.
Rédactrices principales […] #Peggy_Sastre […] !
Toujours dans les meilleurs coups celle-là !
Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées ►https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-
Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.
Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.
Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.
La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »
Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
▻http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati
Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.
Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.
Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.
C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».
On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.
Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».
Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.
Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.
#violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité
Catherine Deneuve criticised after attacking #MeToo | Daily Mail Online
▻http://www.dailymail.co.uk/news/article-5254625/Catherine-Deneuve-criticised-attacking-MeToo.html
Italian actress Asia Argento, who accused Harvey Weinstein of sexually assaulting her in the 90s, sarcastically tweeted that ’interiorized misogyny has lobotomized them [Deneuve et al] to the point of no return’.
J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.
▻http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html
– Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
– Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
– Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
– Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
– Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
– Alexandra Alévêque (journaliste)
– Kathy Alliou (curatrice)
– Françoise Arnaud (historienne de l’art)
– Celina Barahona (consultante marketing)
– Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
– Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
– Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
– Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
– Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
– Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
– Linda Blake Pibarot (traductrice)
– Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
– Christine Boisson (actrice)
– Ariane Bouissou (journaliste)
– Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
– Sophie Cadalen (psychanalyste)
– Farideh Cadot (galeriste)
– Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
– Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
– Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
– Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
– Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
– Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
– Véronique Coquet-Caubère (productrice)
– Sabine Dauré (viticultrice)
– Catherine Deneuve (actrice)
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– Christine Domine (professeur)
– Nathalie Dray (journaliste)
– Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
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– Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
– Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
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– Adeline Fleury (écrivain)
– Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
– Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
– Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
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– Christine Goémé (femme de radio)
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– Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
– Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
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– Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
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– Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
– Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
– Valérie Maës (actrice et vidéaste)
– Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
– Claire Margat (critique d’art, traductrice)
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– Isabelle Martin (enseignante)
– Christelle Mata (attachée de presse)
– Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
– Karine Miermont (écrivain)
– Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
– Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
– Latifa Najar (retraitée)
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– Karine Papillaud (journaliste littéraire)
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– Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
– Sylvie Pierson (secrétaire)
– Francesca Piolot (productrice radio)
– Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
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– Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
– Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
– Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
– Nora Sahara (journaliste et infirmière)
– Sylviane Sainclair (retraitée)
– Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
– Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
– Hélène Soulodre (documentaliste)
– Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
– Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
– Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
– Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
– Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
– Christine Van Acker (auteur)
– Roxane Varone (chirurgienne)
– Alexandra Varrin (écrivain)
– Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
– Martine Vercruysse (animatrice)
– Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
– Caroline Vié (journaliste et romancière)
– Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
– Evelyne Vitkine (consultante en marketing)
Merci @touti pour la liste
Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV
J’en profite pour archiver ca :
Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.
« Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »
▻https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm
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J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :
« C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.
▻http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-
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Meme sujet discuté ici aussi ; ▻https://seenthis.net/messages/658841
Est-ce cette émission de radio avec Odile Buisson
▻http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-social-club/europe-1-social-club-le-debat-frederic-taddei-210917-3442559
le 21 septembre 2017 sur le #sexisme_medical
▻https://www.youtube.com/watch?v=Vhg3QWDKMF4
Marie-Laure Béraud manque, en effet, de bon sens en signant cette Tribune collective.
Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.
Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : ►http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
C’est pas france cul c’est france inter.
►https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017
Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.
Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.
Jolie image @touti très inspirante !
Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).
Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.
En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : ▻https://seenthis.net/messages/659363
Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.
contribution de B.B :
« Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »
Ca fait effectivement 108 femmes
Merde, #Odile_Buisson c’est aussi l’une des spécialistes en France du clitoris, que j’ai beaucoup citée ici... (à qui j’avais quand même reproché une remarque raciste là : ►https://seenthis.net/messages/643679 )
Compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
►https://seenthis.net/messages/686795
Blâmer les victimes
▻https://blog.monolecte.fr/2017/12/14/blamer-les-victimes
L’un des mécanismes les plus efficaces et les plus pernicieux du système capitaliste, c’est avec quelles facilités et décontraction, il nous amène tou⋅te⋅s à blâmer ses victimes. Et tombent les anges en feu… Donc, l’autre jour, je tombe sur cette petite nouvelle insignifiante au détour d’un célèbre réseau social que l’on aime détester et je […] L’article Blâmer les victimes est apparu en premier sur Le Monolecte.
C’est un peu le même mécanisme qui prévaut lorsqu’une femme s’habille de manière séduisante pour se rendre à un entretien d’embauche pour une place de secrétaire rémunérée à peine 1 500 € mensuel (dans le meilleur des cas). Si il lui arrive « quelque chose », elle sera blâmée pour s’être ainsi « exposée inutilement » à la convoitise du mâle. Enfin, je généralise peut-être, quoique ...
Dans le cas du jeune homme en Chine, c’est la première chose que je me suis dit : pourquoi faire ça ? Juste pour le fameux et warholien « quart d’heure de célébrité » sur la Toile ? Pour prouver sa « valeur » auprès de sa petite amie ? Ben non, aussi (et surtout) parce qu’il y avait de la #thune en jeu.
C’est un des piliers du patriarcat @sombre et c’est une technique de domination de base pour toutes les dominations (adulte, raciste, homophobe...). Par exemple quant tu te rend compte que « pute » et « ta mère la pute » sont des insultes alors que « putier » et « ton père le proxo » n’en sont pas, c’est le même mécanisme à l’œuvre. J’en ai archivé pas mal pour l’aspect féministe sous les tag #inversion_patriarcale et #renversionnite
Les Darwin Awards sont des récompenses humoristiques décernées aux personnes mortes ou ont été stérilisées à la suite d’un comportement particulièrement stupide de leur part, et sont ainsi remerciées (le plus souvent à titre posthume) pour avoir, de cette façon, contribué à l’amélioration globale du patrimoine génétique humain.
Introduction particulièrement cynique (et bourrée de fautes de français) sur la page d’accueil de cette « franche » #saloperie qu’est le site « darwinawards.fr »
Remarquez bien que leur propos a une certaine pertinence car lorsque tou·tes les jeunes (et moins jeunes) con·nes se seront auto-détruit·es, lorsque toutes les personnes « qui ne sont rien » auront mis leur vie en danger (et l’auront perdue) dans la course à la reconnaissance, à la survie, à l’estime de soi (ça aussi, en passant, une belle cochonnerie), et bien ne resteront que les vieux briscards du capitalisme et de la finance débridées en mode « no limit », la crème de l’humanité, quoi.
Une chose me rassure, c’est que ceux-là seront condamnés à s’entretuer parce que fatalement, il y en aura toujours qui en mettront d’autres au défit pour jouer à celui qui pisse le plus loin.
Harcèlement : Philippe appelle à la prudence face au risque « d’accusations excessives »
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/22/01016-20171122ARTFIG00367-harcelement-philippe-appelle-a-la-prudence-face-a
« Une fois qu’on a dit ça - que la libération de la parole était une bonne chose, que la société devrait traiter ce fait social, que ces comportements étaient inacceptables et devaient être sanctionnés -, il ne faut pas oublier que dans cette libération de la parole, il arrivera mécaniquement que des accusations portées soient excessives par rapport aux faits dénoncés », déclare le premier ministre du masculin l’emporte
#culture_du_viol #domination_masculine #patriarcat #sexisme_d'Etat #sexisme #blâmer_la_victime #masculinisme
Violences faites aux femmes : Christine Angot, mots à maux
►https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/violences-faites-aux-femmes-christine-angot-mots-a-maux
L’Affaire Harvey Weinstein ne cesse, depuis qu’elle a éclaté, de faire réagir aux Etats-Unis mais aussi en France. Sur les violences faites aux femmes et sur l’abus de pouvoir. La romancière et dramaturge Christine Angot revient sur cette actualité avec ses mots, son expérience.
suite : ▻https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-2eme-partie/violences-faites-aux-femmes-christine-angot-mots-a-maux-2eme-partie
#radio #violences_sexuelles #domination #Angot
J’ai pas encore écouté
Je reviens après avoir écouté et c’est vraiment un discours sans issu. A la fin d’ailleurs on voie les dégâts causé par la psychanalyse qui serait sois disant la seule manière d’être entendu. La seule chose à faire pour les victimes selon Angot c’est filé 60€ par semaine à vie à un·e psy qui te culpabilise avec l’œdipe et la misogynie freudienne en te faisant croire qu’ielle t’écoute.
#femme_de_droite
Angot voudrait qu’on ne parle qu’aux personnes qui peuvent vraiment nous comprendre. Comme si une telle chose était vraiment possible. On peu en avoir l’illusion rassurante, parfois, mais bon si on ne devait parlé que pour etre comprise, écouté vraiment, personne n’aurais jamais prononcé un seul mot.
Un simple Non c’est même pas claire !
Elle reproche a l’idée d’une formation à l’acceuil des victimes d’aboutir obligatoirement sur des phrases toutes faites. Or les phrases toutes faites existent deja ; « comment étiez vous habillé ? » "Que faisiez vous seule à cette heure ci ? " « Pourquoi n’etes vous pas parti ? » "Pourquoi vous etes vous laissé faire ?"... sont des phrases toutes faites et une formation aiderait à les faire changé par des phrases toutes faites moins culpabilisantes pour les victimes. Parceque même si on obtiendra pas justice ni réparation parcequ’il faut pas rêvé, le fait qu’on fasse un peu moins de phrases toutes faites qui associent les victimes et la faiblesse (comme le fait Angot tout le temps) ca sera deja pas mal.
#blamer_la_victime #psychose
Je cite Crèpe Georgette avec qui je suis bien d’accord :
Le discours de Angot est en effet pour moi celui d’une ennemie politique. Mais pour reprendre une expression de Delphy, elle n’est pas l’ennemi principal. L’ennemi c’est cette domination masculine, brutale, écrasante, qui se permet de juger de la réaction des femmes victimes de violences sexuelles.
►http://www.crepegeorgette.com/2017/10/04/christine-angot-femme-droite-les-salopards
@mad_meg J’avais envoyé aussi l’article il y a peu. Ok, mais il me semble qu’elle dit aussi autre chose.
Le vrai soucis selon elle est de voir une hypocrisie. On ne pourrais régler des problèmes systémiques par de simples procédures.
Les aggresseurs :
Ce ne sont pas des malades à soigner mais des symptômes du fonctionement social qui est le nôtre
L’essentialistation (victime / boureau ) serait un piège.
On vit une période de séparation des hommes et des femmes, dans tous les domaines, et je ne pense pas qu’il faille l’accentuer en disant que les hommes sont des porcs et les femmes des victimes. Je pense que ces nouvelles assignations ne sont pas justes. Les hommes et les femmes sont humains. En revanche ces humains hommes et femmes vivent tous sous un régime de pouvoir, et ceux qui en jouissent, homme ou femme, ont une sérieuse tendance à en abuser. Donc là, on est dans l’abus de pouvoir, et c’est ça ce qui se passe. Et pourquoi la parole contre l’abus de pouvoir est difficile ?
Ce n’est pas de parler, mais c’est de se dégager d’un pouvoir.
C’est d’avantage un discours fataliste ou au moins pessimiste. Angot est dans le littéraire (la dénonciation précise) elle n’est pas dans le politique. C’est un autre chemin mais je ne comprends pas ou est la #femme_de_droite ?
Je commence à etre fataliste aussi.
Pour ta dernière question le lien vers l’article de crèpe georgette l’explique.
@mad_meg Je pense pas que le texte réponde à la question. Je comprend surtout que les féministes ne doivent pas hurler avec les loup contre Angot (car elle aussi une victime*).
C’est l’absence de papiers allant interviewer Angot pour lui demander ce qu’elle a voulu dire, pourquoi elle l’a dit là et qu’est-ce que ça veut dire que « se débrouiller ».
Pourtant le texte ne se base que sur le « et ben.. on se débrouille ». Justement la position est bien plus clair dans l’interview de France Culture.
(*) Ce qui est un peu étrange quant on sait que C. Angot refuse ce statut aussi.
Angot précise qu’elle parle pour elle de son point de vue individuel d’écrivaine. Dans son développement elle parle de ce que l’écriture lui permet et de la parole chez les psychanalystes. C’est une réponse individuel à un problème sociétal, systémique. Elle dit plusieurs fois qu’elle n’est pas féministe et s’oppose aux réponses collectives (formation à l’acceuil des victimes chez les flics, juges que propose Rousseau + le choix des mots et des méthodes des autres victimes via sa désapprobation du tag #balanceTonPorc ). Pourtant vers la fin de l’émission, par rapport au harcelement de rue ; elle reconnaît qu’il y a une domination masculine et tout en reconnaissant ca elle refuse toute tentative collective de lutte et ramène à l’individualisme.
Autre exemple : elle s’opose à une formation à l’acceuil des victimes (au pretexte que écoute est pas le mot pour ca et que l’écoute est impossible hors littérature et psychanalyse) et pourtant elle même raconte avoir essayé de porter plainte mais il y avait la prescription trop proche et comme c’est parole contre parole ca servait à rien de porter pleinte. Mais d’autres victimes peuvent avoir des preuves, des témoins, d’autres victimes auraient pu se tourner vers la justice civile avant la limite de prescription.
Elle dit avoir été bien reçu par la police. Du coup elle voie pas l’utilité de former la police puisque pour elle ca n’a pas été un soucis. Mais beaucoup de victimes disent avoir été mal recu et les formations meme si ca donnera pas de vrai écoute au sens Angotien du mot, c’est quant meme une bonne idée de leur apprendre que la tenu de la plaignante ou les remarques sur le fait de sortir seul peuvent etre évité.
L’école des soignants : Le président du Collège des gynécologues-obstériciens (CNGOF), modèle (!??) contemporain de paternalisme médical à la française | Martin Winckler
▻https://ecoledessoignants.blogspot.fr/2017/06/un-modele-contemporain-de-paternalisme.html
Ces jours-ci, le site du magazine Elle publiait un entretien avec Israël Nisand (chef de service en gynécologie-obstétrique aux hôpitaux de Strasbourg, et Président du Collège national des gynécologue et obstétriciens français), au sujet des violences gynéco-obstétricales. Je le reproduis ici accompagné de réflexions et d’interrogations. J’invite les lectrices et lecteurs à intervenir, soit sous forme de commentaire après le texte, soit en m’écrivant plus longuement Source : L’école des soignants
oh lala Il est hallucinant ce Israël Nisand !
▻https://drive.google.com/file/d/0B_ZD6qatBUZJNmdXa1h2Vl9JUHc/view
Cette video est une enfilade de poncifs violophiles.
#culture_du_viol #viol #corporatisme #violences_gynecologiques #violences_obstétricales #déni #paternalisme #misogynie
j’applaudis Winckler, Nisand à ce poste de responsabilité c’est carrément dangereux, je croyais vraiment que les gynecos obstriciens l’avaient mis dehors avec toutes les horreurs qu’il a déjà raconté.
Par exemple, l’expression abdominale pour laquelle nous avons plusieurs témoignages.
=>
Si vous connaissez un seul gynécologue qui a pratiqué l’expression abdominale, je l’appellerai personnellement pour lui dire de ne plus le faire. Mais vous serez en échec, Madame, car vous n’en trouverez pas.
Mais quel bitard !
Par ailleurs, il développe dans son intervention une vision très étrange de la relation entre un médecin et sa patiente qu’il assimile à une relation entre un père et sa fille. Il n’hésite pas à comparer les patientes à des fillettes « qui veulent toucher le zizi de leur père ou se marier avec lui ». Il se situe donc clairement dans une logique de paternalisme du médecin et d’infantilisation des patientes.
Il a aussi une curieuse vision de l’inceste. Est-ce qu’il a des enfants ce bon docteur ?
#renversionite #inversion_patriarcale #blamer_la_victime #inceste
Une autre réponse faite au Dr Nisand au sujet de l’expression abdominale ; ▻http://www.slate.fr/story/147183/mensonge-maltraitances-gynecologiques-abdominale
Le #victim-blaming (ou pourquoi j’ai grondé mon chat après lui avoir marché sur la queue) | Dans Mon Tiroir
►https://dansmontiroir.wordpress.com/2016/09/22/le-victim-blaming-ou-pourquoi-je-gronde-mon-chat-apres-lui-
Publier un contenu web pas spécialement long ou complexe (image et avec peu de couleurs en plus) qui fait 18Mo en un seul morceau. Les gens sont tarés quand même.
Désolée pour les défauts techniques, mais le contenu est vraiment intéressant… dommage !
Quand je pense que j’ai fait cela avec ma fille Madeleine ce week end, tombée dans l’escalier sur les fesses et à laquelle j’ai reproché de ne pas bien m’informer sur son niveau de douleur. J’ai tellement honte. Et là, grâce @monolecte, je prends conscience de toutes les saloperies qui ont tourné en tâche d’arrière-plan dans ma tête. Franchement je ne suis pas sûr de te dire merci, quand même.
@philippe_de_jonckheere : je pense que ça fait partie des biais cognitifs et culturels. C’est assez difficile, déjà, de s’en rendre compte. Et encore plus de lutter contre cette tendance lourde.
En prendre conscience est déjà un bon départ.
Mon chat me regarde déjà d’un autre œil !
Sinon, le coccyx, ça peut être hyper douloureux (et pas cool du tout à soigner, mais c’est mieux que d’attendre que ça se remette tout seul !)
Sur « la bride »
La bride à aussi été utilisé dans le contexte de l’esclavagisme des noirs aux Amériques. Federici fait d’ailleur le lien entre l’esclavage des femmes et l’esclavage des personnes racisés ainsi que dans la diabolisation des femmes et la diabolisation des noirs et des amérindiens ainsi qu’entre l’animalisation des femmes et des populations opprimés aux Amériques. Pas besoin d’illustration pour affirmer que la bride est un outil de domestication des animaux, principalement cheveux et chiens.
#historicisation #esclavage #histoire #oppression #femme #femmes #mégère #sorcière #bride #muselière #silenciation
Pour l’utilisation de la bride dans le contexte de l’esclavage des noirs aux Amériques
Un article sur la « bride écossaise » ou « bride de la mégère » qui fait aussi le lien avec la bride utiliser contre les esclaves noirs en Amérique.
▻http://bistrobarblog.over-blog.com/article-barbarie-humaine-1ere-partie-122576740.html
Quelques extraits qui me semblent instructifs :
La muselière de la mégère : c’était une structure métallique placée sur la tête de la femme. Elle comportait une pièce qui s’enfonçait dans la bouche pour l’empêcher de parler. Ces « masques de torture » étaient utilisés en Écosse au 16ème siècle et en Angleterre à partir du 17ème siècle. Son utilisation en Grande-Bretagne dura jusqu’en 1824.
....
Le bas du visage était enfermé dans une plaque creusée comportant des trous percés pour la ventilation et une petite ouverture triangulaire au niveau de la bouche par laquelle on pouvait faire passer de la nourriture et de la boisson.
...
Le premier dispositif permettait sans aucun doute de survivre avec du pain et de l’eau et les deux indiquent son usage pour une incarcération du visage à long terme.
...
La légende « Esclave marron à Rio de Janeiro » [ le terme « marron » désignait les esclaves en fuite], basée sur un dessin de M. Bellel. La gravure ci-dessus illustre un bref article sur les esclaves fugitifs du Brésil, et dérive apparemment d’une information de première main. « Les fugitifs capturés », note l’article, « sont forcés de faire les travaux les plus durs et les plus éprouvants. Ils sont ordinairement enchaînés et sont conduits par groupes à travers les quartiers de la ville où ils portent des charges ou enlèvent les déchets des rues. Ce type d’esclavage est si effrayant qu’ayant perdu tout espoir de s’enfuir de nouveau, ils ne pensent qu’à se suicider. Ils s’empoisonnent en buvant d’une seule traite une grande quantité d’alcool fort ou s’étouffent en mangeant de la terre. Pour les priver de ce moyen de mettre fin à leurs jours, on leur fait porter un masque métallique sur le visage ; le masque n’a qu’une fente très étroite au niveau de la bouche et quelques petits trous sous le nez pour pouvoir respirer. »
La « muselière de la mégère » est une invention britannique, dont l’origine est peut-être écossaise, qui servit entre le 16ème et le 19ème siècle. C’était un instrument de contrôle, d’humiliation et pour punir le commérage qu’on installait aux femmes ennuyeuses en les réduisant efficacement au silence. Le mot « mégère » définit une nuisance publique, plus souvent une femme, qui avait l’habitude de faire des commérages et de se quereller avec les voisins, alors que la « muselière » décrit l’élément qui s’adaptait sur la bouche. La muselière de la mégère était connue aussi sous le nom de « muselière du commérage » et les maris s’en servaient couramment pour leurs épouses acariâtres ou qui proféraient des injures. L’instrument était à l’occasion utilisé chez les hommes ; il servait cependant surtout pour les femmes qui perturbaient la société machiste de l’époque.
Certaines maisons possédaient un crochet dans le mur à côté de la cheminée où la femme était enchaînée jusqu’à ce qu’elle promette de bien se conduire et de maîtriser sa langue.
Edit : Le texte détaillé que j’ai mis plus bas sur l’histoire des brides en Angleterre donne plus d’explications. Les maris appelaient le gendarme et celui ci venait avec la bride. Les hommes n’avaient pas de bride à la maison, mais les hommes se sont partagé fraternellement les outils d’asservissement des femmes.
BRANK AT WALTON-ON-THAMES.
Dr. T. N. Brushfield described in an exhaustive manner all the Cheshire branks, in an able paper read before the Architectural, Archæological, and Historic Society of Chester, and published in 1858. We are unable to direct attention to all the branks noticed by Dr. Brushfield, but cannot refrain from presenting the following account of the one at Congleton, which is preserved in the Town Hall of that ancient borough. ‘It was,’ we are informed, ‘formerly in the hands of the town jailor, whose services were not infrequently called into requisition. In the old-fashioned, half-timbered houses in the borough,[280] there was generally fixed on one side of the large open fire-places a hook, so that, when a man’s wife indulged her scolding propensities, the husband sent for the town jailor to bring the bridle, and had her bridled and chained to the hook until she promised to behave herself better for the future. I have seen one of these hooks, and have often heard husbands say to their wives: ’If you don’t rest with your tongue I’ll send for the bridle and hook you up.’ The Mayor and Justices frequently brought the instrument into use; for when women were brought before them charged with street-brawling, and insulting the constables and others while in the discharge of their duty, they have ordered them to be bridled and led through the borough by the jailor. The last time this bridle was publicly used was in 1824, when a woman was brought before the Mayor (Bulkeley Johnson, Esq.) one Monday, charged with scolding and using harsh language to the churchwardens and constables as they went, on the Sunday morning, round the town to see that all the public-houses were empty and closed during divine service.
A branked scold in New England, from an 1885 lithograph - Engraving of a scold’s bridle and New England street scene in A Brief History of the United States’’ by Joel Dorman Steele and Esther Baker Steele, 1885
via ▻http://www.hellocoton.fr/to/Qb4w#http://susaufeminicides.blogspot.com/2014/05/bride-ecossaise.html
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Scold's_bridle
Historical examples
In 1567, Bessie Tailiefeir (pron. Telfer) slandered Baillie Thomas Hunter in Edinburgh, saying that he was using false measures. She was sentenced to be “brankit” and fixed to the cross for one hour.[11]
Two bridles were purchased for use by the Walsall town authorities during the 17th century, but it is not clear what happened to them or even whether they were ever used.[5]
In Walton on Thames, in England, a scold’s bridle, dated 1633, is displayed in the vestry of the church, with the inscription “Chester presents Walton with a bridle, To curb women’s tongues that talk too idle.” The story is that someone named Chester lost a fortune due to a woman’s gossip, and presented the town with the instrument of torture out of anger and spite.
As late as 1856 it was in use at Bolton-le-Moors, Lancashire.[4]
Cette appareil et l’insulte de mégère relève de la #renversionnite patriarcale habituelle. Mégère dans l’antiquité grecque est sensé dire la vérité et chatié les coupables. Or le mot mégère désigne à la renaissance une femme commère qui calomnie. La parole des opprimés et la dénonciation des violences qu’elles subissent est interdite. Mégère incarne la haine, et la haine est strictement interdite aux femmes, on à l’obligation d’aimer nos oppresseurs d’un « amour romantique ».
cf ; ►http://hypathie.blogspot.fr/2016/12/de-lamour-du-mariage-et-du-servage-ti.html
" Certaines femmes du Mouvement prétendent que le phénomène de l’amour, en particulier celui de « l’amour romantique » , est relativement récent. Mais avant d’entrer dans la polémique, je dois signaler l’importance même du problème de l’amour. Le trait peut-être le plus pernicieux de la classe des femmes est probablement que, devant la terrible évidence de leur situation, elles affirment obstinément que malgré tout, elles « aiment » leur Oppresseur. Or, quelques féministes soutiennent que les femmes, jusqu’à une date plus ou moins récente, résistaient à leur oppression et que le passage de la haine à l’amour est un phénomène relativement moderne.
Cette condition mentale, si désespérément recherchée par les femmes, ne me semble pas particulièrement mystérieuse. Apparemment « l’amour » est une réponse traditionnelle à l’oppression accablante. De plus, il fait partie du processus d’identification avec « l’Homme ». Aimer c’est s’abandonner. C’est probablement pour l’opprimée la seule façon d’échapper à son oppression. Elle « flippe ».
Ti Grace Atkinson - Odyssée d’une amazone -Manifeste féministe radical.
#amour #haine #censure #inversion_patriarcal #romantisme
une forme de #manterrupting
Voire aussi le « violon de mégère »
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Shrew%27s_fiddle
J’ai vu Brimstone hier c’est vraiment un excellent film. Bien dur et gore avec une tentions qui m’a vrillé les tripes, j’ai plein de scènes qui me tournent encore dans la tête. Merci @aude_v pour ce fantastique western féministe
Oui il est bien costaud comme tu dit, étant friande de films d’horreur j’ai apprécié.
Ouh la la, je ne regarderai pas ce film, bien trop sensible et émotive ! Je vous fais total confiance sur ses qualités.
Malgré la violence des images @mad_meg @aude_v j’ai bien aimé aussi ce superbe western nouveau genre.
Lien vers une discution sur la gronderie et le statu légal des #mégères
▻https://seenthis.net/messages/629691
Icono sur la bride
▻https://tidingsofyore.wordpress.com/2013/03/25/the-scolds-bridle-silencing-a-shrew
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Il y a une bride de mégère dans la saison 1 de Salem.
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Guide historique des châtiments en anglais
▻http://freepages.rootsweb.ancestry.com/~wakefield/history/29117-h/29117-h.htm#Page_276
The Brank, or Scold’s Bridle.
The brank was an instrument employed by our forefathers for punishing scolds. It is also sometimes called the gossip’s bridle, and in the Macclesfield town records it is designated “a brydle for a curste queane.” In the term “queane” we have the old English synonym for a woman; now the chief woman, the Queen. The brank is not of such great antiquity as the ducking-stool, for the earliest mention of it we have been able to find in this country is in the Corporation records of Macclesfield, of the year 1623. At an earlier period, we have traces of it in Scotland. In Glasgow burgh records, it is stated that in 1574 two scolds were condemned to be “branket.” The Kirk-session[277] records of Stirling for 1600 mention the “brankes” as a punishment for the shrew. It is generally believed that the punishment is of Continental origin.
The brank may be described simply as an iron framework which was placed on the head, enclosing it in a kind of cage; it had in front a plate of iron, which, either sharpened or covered with spikes, was so situated as to be placed in the mouth of the victim, and if she attempted to move her tongue in any way whatever, it was certain to be shockingly injured. With a brank on her head she was conducted through the streets, led by a chain, held by one of the town’s officials, an object of contempt, and subjected to the jeers of the crowd and often left to their mercy. In some towns it was the custom to chain the culprit to the pillory, whipping-post, or market-cross. She thus suffered for telling her mind to some petty tyrant in office, or speaking plainly to a wrong-doer, or for taking to task a lazy, and perhaps a drunken husband.
BRANK IN LEEDS PHILOSOPHICAL MUSEUM.In Yorkshire, we have only seen two branks. We give a sketch of one formerly in possession of the late Norrisson Scatcherd, F.S.A., the historian of Morley. It is now in the Leeds Philosophical[278] Museum, where it attracts considerable attention. It is one of the most simple and harmless examples that has come under our notice. Amongst the relics of the olden time in the Museum of the Yorkshire Philosophical Society, York, is another specimen, equally simple in its construction. It was presented by Lady Thornton to the Society in 1880, and near it may be seen thumb-screws from York Castle; leg bar, waist girdle, and wrist shackles, worn by the notorious highwayman, Dick Turpin, executed April 17th, 1739; and a leg bar, worn by another notorious highwayman, named Nevison, who suffered death on the gallows, May 4th, 1684.
The brank which has received the greatest attention is the one preserved in the vestry of Walton-on-Thames Parish Church. It bears the date of 1632, and the following couplet:—
“Chester presents Walton with a bridle To curb women’s tongues that talk too idle.”
[279]It is traditionally said that this brank was given to Walton Parish by a person named Chester, who had, through a gossiping and lying woman of his acquaintance, lost an estate he expected to inherit from a rich relative. We are enabled to give an illustration of the Walton brank.
BRANK AT WALTON-ON-THAMES.Dr. T. N. Brushfield described in an exhaustive manner all the Cheshire branks, in an able paper read before the Architectural, Archæological, and Historic Society of Chester, and published in 1858. We are unable to direct attention to all the branks noticed by Dr. Brushfield, but cannot refrain from presenting the following account of the one at Congleton, which is preserved in the Town Hall of that ancient borough. “It was,” we are informed, “formerly in the hands of the town jailor, whose services were not infrequently called into requisition. In the old-fashioned, half-timbered houses in the borough,[280] there was generally fixed on one side of the large open fire-places a hook, so that, when a man’s wife indulged her scolding propensities, the husband sent for the town jailor to bring the bridle, and had her bridled and chained to the hook until she promised to behave herself better for the future. I have seen one of these hooks, and have often heard husbands say to their wives: ’If you don’t rest with your tongue I’ll send for the bridle and hook you up.’ The Mayor and Justices frequently brought the instrument into use; for when women were brought before them charged with street-brawling, and insulting the constables and others while in the discharge of their duty, they have ordered them to be bridled and led through the borough by the jailor. The last time this bridle was publicly used was in 1824, when a woman was brought before the Mayor (Bulkeley Johnson, Esq.) one Monday, charged with scolding and using harsh language to the churchwardens and constables as they went, on the Sunday morning, round the town to see that all the public-houses were empty and closed during divine service. On examination, a Mr. Richard Edwards stated on oath that on going round the town with the churchwardens on the previous[281] day, they met the woman (Ann Runcorn) in a place near ’The Cockshoot,’ and that immediately seeing them she commenced a sally of abuse, calling them all the scoundrels and rogues she could lay her tongue to; and telling them ’it would look better of them if they would look after their own houses rather than go looking after other folk’s, which were far better than their own.’ After other abuse of a like character, they thought it only right to apprehend her, and so brought her before the Bench on the following day. The Mayor then delivered the following sentence: ’That it is the unanimous decision of the Mayor and Justices that the prisoner (Ann Runcorn) there and then have the town’s bridle for scolding women put upon her, and that she be led by the magistrate’s clerk’s clerk through every street in the town, as an example to all scolding women; and that the Mayor and magistrates were much obliged to the churchwardens for bringing the case before them.’” "In this case," Mr. Warrington, who furnished Dr. Brushfield with the foregoing information, adds: “I both heard the evidence and saw the decision carried out. The bridle was put on the woman, and she was then led through the town by one Prosper Haslam, the[282] town clerk’s clerk, accompanied by hundreds of the inhabitants; and on her return to the Town Hall the bridle was taken off in the presence of the Mayor, magistrates, constables, churchwardens, and assembled inhabitants.”
BRANK AT STOCKPORT.In Cheshire, at the present time, there are traces of thirteen branks, and at Stockport is the most brutal example of the English branks. “It will be observed,” says the local historian, Dr. Henry Heginbotham, J.P., “that the special characteristic of this brank is the peculiar construction of the tongue-plate or gag. It is about two inches long, having at the end, as may be seen in the engraving, a ball, into which is inserted a number of sharp iron pins, three on the upper surface, three on the lower, and two pointing backwards. These could not fail to pin the tongue, and effectually silence the noisiest brawler. At the fore part of the collar, there is an iron chain, with a leathern thong attached,[283] by which the offender was led for public gaze through the market-place.” It was formerly on market days exhibited in front of the house of the person who had charge of it, as a warning to scolding or swearing women. Dr. Heginbotham states that: “There is no evidence of its having been actually used for many years, but there is testimony to the fact, that within the last forty years the brank was brought to a termagant market woman, who was effectually silenced by its threatened application.”
We are indebted to Mr. Alfred Burton for a drawing of the Macclesfield brank. Dr. Brushfield describes this as “a respectable-looking brank.” He tells us that “the gag is plain, and the end of it is turned down; there is only one band which passes over the head, and is hinged to the hoops; a temporary joint exists at the upper part, and ample provision is made for readily adjusting it to any description of head. The chain still remains attached to the hoop. About the year 1858, Mr. Swinnerton informed Dr. Brushfield that he had never seen it used, but that at the petty sessions it had often been produced in terrorem, to stay the volubility of a woman’s tongue; and that a threat by a magistrate to order its appliance[284] had always proved sufficient to abate the garrulity of the most determined scold.”
BRANK AT MACCLESFIELD.Towards the close of the first quarter of the present century, the brank was last used at Altrincham. A virago, who caused her neighbours great trouble, was frequently cautioned in vain respecting her conduct, and as a last resource she was condemned to walk through the town wearing the brank. She refused to move, and it was finally decided to wheel her in a[285] barrow through the principal streets of the town, round the market-place, and to her own home. The punishment had the desired effect, and for the remainder of her life she kept a quiet tongue.
There are many traces of the brank in Lancashire. Mr. W. E. A. Axon informs us that his father remembers the brank being used at Manchester at the commencement of the present century. Kirkham had its brank for scolds, in addition to a ducking-stool. We find, in the same county, traces of the brank at Holme, in the Forest of Rossendale. In the accounts of the Greave for the Forest of Rossendale for 1691-2 is an entry of the true antiquarian cast:
Item, for a Bridle for scouldinge women, 2s. 6d.
In “Some Obsolete Peculiarities of English Law,” by William Beamont, the author gives particulars respecting the Warrington brank. “Hanging up in our museum,” says Mr. Beamont, “may be seen a representation of a withered female face wearing the brank or scold’s bridle; one of which instruments, as inflexible as iron and ingenuity can make it, for keeping an unruly tongue quiet by mechanical means, hangs up beside it; and almost within the time of living memory, Cicily Pewsill, an inmate of the workhouse,[286] and a notorious scold, was seen wearing this disagreeable head-gear in the streets of Warrington for half-an-hour or more.... Cicily Pewsill’s case still lingers in tradition, as the last occasion of its application in Warrington, and it will soon pass into history.”
BRANK AT THE MANOR HOUSE, HAMSTALL RIDWARE.
The Rev. J. Clay told Mr. William Dobson that since his connection with Preston House of Correction the brank was put on a woman there, but the matter coming to the knowledge of the Home Secretary, its further use was prohibited, and to make sure of the barbarous practice being discontinued the brank itself was ordered to be sent to London. A second brank was kept in the prison, principally formed of leather, but with an iron tongue-piece.[43]
At the north country town of Morpeth a brank is still preserved. The following is a record of its use: “Dec. 3, 1741, Elizabeth, wife of George Holborn, was punished with the branks for two hours, at the Market Cross, Morpeth, by order of Mr. Thomas Gait and Mr. George Nicholls, then bailiffs, for scandalous and opprobrious language to several persons in the town, as well as to the said bailiffs.”[287]
BRANK AT LICHFIELD.Staffordshire supplies several notable examples of the brank. They were formerly kept at Hamstall Ridware, Beaudesart, Lichfield, Walsall, and at Newcastle-under-Lyme. The branks in the two towns last named are alluded to by the celebrated Dr. Plot, the old historian of the county, in an amusing manner. “We come to the arts that respect mankind,” says Plot, “amongst which, as elsewhere, the civility of precedence must be allowed to the woman, and that as well in punishments as favours. For the former, whereof they have such a peculiar artifice at Newcastle [under Lyme] and Walsall for[288] correcting of scolds, which it does, too, so effectually and so very safely, that I look upon it as much to be preferred to the cucking-stool, which not only endangers the health of the party, but also gives her tongue liberty ’twixt every dip, to neither of which is this at all liable, it being such a bridle for the tongue as not only quite deprives them of speech, but brings shame for the transgression, and humility thereupon, before ’tis taken off. Which, being an instrument scarce heard of, much less seen, I have here presented it to the reader’s view [here follows a reference to a plate] as it was taken from the original one, made of iron, at Newcastle-under-Lyme, wherein the letter a shows the jointed collar that comes round the neck; b, c, the loops and staples to let it out and in, according to the bigness and slenderness of the neck; d, the jointed semicircle that comes over the head, made forked at one end to let through the nose, and e, the plate-iron that[289] is put into the mouth and keeps down the tongue. Which, being put upon the offender by order of the magistrate, and fastened with a padlock behind, she is led through the town by an officer, to her shame, nor is it taken off until after the party begins to show all external signs imaginable of humiliation and amendment.” This brank afterwards passed into the hands of Mr. Joseph Mayer, F.S.A. founder of the Museum at Liverpool.
CHESTERFIELD BRANK.It is pleasing to record the fact that there is only trace of one brank belonging to Derbyshire—a circumstance which speaks well for its men and women. The latter have for a long period borne exemplary characters. Philip Kinder, in the preface of his projected “History of Derbyshire,” written about the middle of the seventeenth century, alludes to them. “The country-women here,” says Kinder, “are chaste and sober, and very diligent in their housewifery; they hate idleness, love and obey their husbands; only in some of the great towns many of the seeming sanctificators used to follow the Presbyterian gang, and on a lecture day put on their best rayment, and doo hereby take occasion to goo a gossipping. Your merry wives of Bentley will sometimes look[290] in ye glass, chirpe a cupp merrily, yet not indecently. In the Peak they are much given to dance after the bagpipes—almost every towne hath a bagpipe in it.” "The Chesterfield brank," says Mr. Llewellyn Jewitt, “is a remarkably good example, and has the additional interest of bearing a date. It is nine inches in height, and six inches and three-quarters across the hoop. It consists of a hoop of iron, hinged on either side and fastening behind, and a band, also of iron, passing over the head from back to front, and opening in front to admit the nose of the woman whose misfortune it was to wear it. The mode of putting it on would be thus: the brank would be opened by throwing back the sides of the hoop, and the hinder part of the band by means of the hinges, C, F, F. The constable, or other official, would then stand in[291] front of his victim, and force the knife, or plate, A, into her mouth, the divided band passing on either side of the nose, which would protrude through the opening, B. The hoop would then be closed behind, the band brought down from the top to the back of the head, and fastened down upon it, at E, and thus the cage would at once be firmly and immovably fixed so long as her tormentors might think fit. On the left side is a chain, D, one end of which is attached to the hoop, and at the other end is a ring, by which the victim was led, or by which she was, at pleasure, attached to a post or wall. On front of the brank are the initials ’T.C.,’ and the date ’1688’—the year of the ’Glorious Revolution’—the year of all years memorable in the annals of Chesterfield and the little village of Whittington, closely adjoining, in which the Revolution was planned. Strange that an instrument of brutal and tyrannical torture should be made and used at Chesterfield at the same moment that the people should be plotting for freedom at the same place. The brank was formerly in the old poor-house at Chesterfield, and came into the hands of Mr. Weale, the assistant Poor-law Commissioner, who presented it to Lady Walsham. It is (August,[292] 1860) still in the hands of Sir John Walsham, Bart., and the drawing from which the accompanying woodcut is executed was kindly made and furnished to me by Miss Dulcy Bell, Sir John’s sister-in-law.”[44]
LEICESTER BRANK.The Leicester brank is similar to the one at Chesterfield. At the back of the hoop is a chain about twelve inches long. It was formerly kept in the Leicester borough gaol.
BRANK FORMERLY IN THE POSSESSION OF MR. CARRINGTON.In the year 1821, Judge Richardson gave orders for a brank to be destroyed which was kept ready and most probably frequently used at the County Hall, Nottingham. We gather from a note furnished by Mr. J. Potter Briscoe a curious circumstance in connection with this brank—that it was used to subdue the unruly tongues of the sterner sex, as well as those of noisy females. James Brodie, a blind beggar who was executed on the 15th July, 1799, for the murder of his boy-guide, in the Nottingham Forest, was the last person punished with the brank. During his[293] imprisonment, prior to execution, he was so noisy that the brank was called into requisition, to do what he refused to do himself, namely, to hold his tongue.
Here is a picture of a brank formerly in the possession of the late Mr. F. A. Carrington, the well-known antiquary. It is supposed to belong to the period of William III. Mr. Carrington could not give any history of this curious relic of the olden time.
BRANK AT DODDINGTON PARK.At Doddington Park, Lincolnshire, a brank is preserved, and is of a decidedly foreign appearance. It will be noticed that it bears some resemblance to the peculiar long-snouted visor of the bascinets, occasionally worn[294] in the reign of Richard II. No historical particulars are known respecting this grotesque brank.
In the Ashmolean Museum at Oxford, a curious brank may be seen. It is not recorded in the catalogue of the collection by whom it was presented, or where it was previously used; it is described as “a gag or brank, formerly used with the ducking-stool, as a punishment for scolds.” It will be noticed that a chain is attached to the front of this brank, so that the poor unfortunate woman, in addition to being gagged, had the[295] mortification of being led by the nose through the town. The gag is marked a, and b is the aperture for the nose.
BRANK IN THE ASHMOLEAN MUSEUM.A curious engine of torture may be seen in the Ludlow Museum, and we give an illustration of it. It belongs to a class of engines far more formidable than branks. A description of this head-piece appears in the Archæological Journal for September, 1856, from the pen of Mr. W. J. Bernard Smith. “The powerful screwing apparatus,” says Mr. Smith, “seems calculated to force the iron mask with torturing effect upon the brow of the victim; there are no eye-holes, but concavities in their places, as though to allow for the starting of the eye-balls under violent pressure. There is a strong bar with a square hole, evidently intended to fasten the criminal against a wall, or perhaps to the pillory; and I have heard it said that these instruments[296] were used to keep the head steady during the infliction of branding.” A curious instrument of punishment, belonging to the same class as that at Ludlow, is described at some length, with an illustration, in “Worcester in Olden Times,” by John Noake (London, 1849). The picture and description have been frequently reproduced.
ENGINE OF TORTURE IN THE LUDLOW MUSEUM.
Several Shropshire branks remain at the present time. The one at Shrewsbury does not appear to be of any great antiquity. Its form is simple and its character harmless. This bridle was at one time in constant use in Shrewsbury, and there are those yet living whose memories are sufficiently good to carry them back to the days when the effects of the application of the brank in question were to be seen, rather than, as now, imagined. The year cannot be ascertained when this brank was first worn, but it is known to have been last used in 1846.[45]
[297]
At Oswestry are two branks, one belonging to the Corporation, and the other is in the store-room of the Workhouse. The Rector of Whitchurch has in his possession a brank, which was formerly used by the town and union authorities. At Market Drayton are two branks: one is the property of the Lord of the Manor, and the other formerly belonged to the Dodcot Union. The Market Drayton brank, and also the one at Whitchurch, have on each a revolving wheel at the end of the gag or tongue-plate. In bygone times, the brank was frequently used for correcting unmanageable paupers.
SHREWSBURY BRANK.At Edinburgh, in the Museum of the Society of Antiquaries of Scotland, is a brank said to be from a town in East Fifeshire, having a rowel-shaped gag. In the year 1560, it was decided by the Town Council of Edinburgh, that all persons found guilty of blasphemy should be punished by the iron brank. In North Britain, it appears to have been used for punishing persons guilty of immorality. On the 7th October, the Kirk-Session of Canongate sentenced David Persoun, convicted of this offence, to be “brankit for four hours,” while his associate in guilt, Isobel Mountray, was “banisit the gait,” that is, expelled[298] from the parish. Only a week previously, the same Kirk-Session had issued a proclamation that all women found guilty of this lawlessness “be brankit six houris at the croce.”
We close this chapter by directing attention to the Bishop’s brank, kept at St. Andrews, respecting which a singular story is told. A woman in a humble walk of life, named Isabel Lindsay, stood up in the parish church of St. Andrews, during the time of divine service, when Archbishop Sharp was preaching, and declared that when he was a college student he was guilty of an illicit amour with her. She was arrested for this statement, and brought before the Kirk-Sessions, and by its members sentenced “to appear for a succession of Sundays on the repentance stool, wearing the brank.”
FOOTNOTES:
[43] Dobson’s “Preston in the Olden Time,” 1857.
[44] “The Reliquary,” October, 1860.
[45] Morris’s “Obsolete Punishments of Shropshire.”
Attention si vous avez pas vu Brimstone, ce qui va suivre en dévoile l’intrigue.
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Cette histoire a du inspirer les scenaristes pour Brimstone :
A woman in a humble walk of life, named Isabel Lindsay, stood up in the parish church of St. Andrews, during the time of divine service, when Archbishop Sharp was preaching, and declared that when he was a college student he was guilty of an illicit amour with her. She was arrested for this statement, and brought before the Kirk-Sessions, and by its members sentenced ‘to appear for a succession of Sundays on the repentance stool, wearing the brank.’
Encore des images de brides
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Emma Peal à été affublé de la bride dans Chapeau melon et bottes de cuire !
Le brides anglaises semblent assez sobres, mais les brides allemandes (Schandmaske) sont très sophistiqués. On sent que les forgerons ont été très inspirés par le motif qui a stimulé leur créativité !
edit - les Schandmaske semblaient être utilisés pour différentes condamnations et pas seulement pour les femmes, cf plus bas le masque de braconnier. Le Schandmaske à l’air de vouloir dire « masque de honte » et ne pas faire aussi directement référence aux femmes comme c’est le cas en anglais et français. D’autre part les Schandmaske n’ont pas l’aire d’avoir toujours une languette qui entre dans la bouche et la fonction semble plus liée à la honte qu’à la réduction au silence.
Quelle richesse et quelle diversité dans l’éventail des tortures misogynes c’est renversant. Plus j’en cherche plus j’en trouve.
Kelsey Higley à fait une série de photos, autoportrait avec une bride pour parler de la place (toujours discriminées) des femmes dans le monde du travail.
▻http://www.kelseyhigley.com/what-binds-us
Ici un masque de honte pour braconniers probablement autrichien du XVIII
▻https://jsegalavienne.wordpress.com/2013/09/26/lhistoire-du-braconnier-ou-du-fait-divers-au-fait-social
Cet autre masque de honte me fait pensé qu’il n’était pas pour les femmes, mais je ne voie pas trop à quelle occasion il pouvait servir.
edit - Maintenant que je sais qu’en allemand Mégère se dit « Dragon de maison » Hausedrache , la forme de se masque s’explique mieux.
En cherchant les brides, je suis tombé sur des images de prétendu humour qui s’amuse de torturer les femmes et de blagues sur le viol. C’etait dans la catégorie « humour, mariage » !!
As an alternative to the old “Scold’s Bridle” I would suggest duct tape.
Voici quelques brides d’esclaves
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photos de Fabrice Monteiro
▻http://usslave.blogspot.fr/2012/05/fabrice-monteiros-amazing-images-of.html
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Une bride apparaît dans le film 12 years a slave
Au passage j’ai trouvé cette esthétisation de la torture faite aux esclaves noirs et aux femmes.
Babelfish me dit que sur le panneau porté par cette mégère il est inscrit « dragon de maison ».
Il existait aussi le violon de mégère et sa variante fifre de mégère. Qu’est ce qu’on rigolait à l’époque !
Un peu hors sujet … voici un masque de radiothérapie qui empêche le patient de bouger, la nouvelle forme de torture moderne et son assentiment.
réalisé par Bracone
▻http://www.bracone.com/fr/portfolio-26598-0-40-masques-de-radiotherapie-2010-2011.html
Il est effrayant ce masque radiothérapique !
Je cherchait tantôt des expressions avec « Bride » et en fait en anglais « Bride » ca veux dire épouse. Vu que les foyers anglais étaitent équipés d’annaux pour y accroché l’épouse munie d’une bride, le mot anglais pour épouse prend toute sa saveur.
J’ai déjà entendu l’expression « se faire passer la bride » dans le contexte du mariage mais appliqué aux hommes selon l’inversion patriarcale habituelle les hommes se font passé pour des victimes du mariage et de la bride.
En Français il y a l’expression « passer la bride au cou » qui voudrait dire être libre. ▻http://www.expressio.fr/expressions/avoir-la-bride-sur-le-cou-lacher-la-bride-a-quelqu-un.php
on parle de bride de cheval, mais la bride des femmes est totalement occulté.
Pour l’ethmologie et la définition de bride sur wikipédia, ▻https://fr.wiktionary.org/wiki/bride
pas de mention de la bride de mégère ni de la bride d’esclave. Pas contre la bride en plomberie ou dans la marine sont mentionnées.
Pour l’anglais Bridle viendrait de l’allemand
Old English brīdel (noun), brīdlian (verb), of Germanic origin; related to Dutch breidel (noun). Sense 2 of the verb use is from the action of a horse when reined in.
Et Bride
Old English brȳd, of Germanic origin; related to Dutch bruid and German Braut .
Extrait de l’épisode de The Avangers - Murdersville dans lequel Emma Peel est affublée d’une bride de mégère et subit l’épreuve de l’eau.
▻https://www.youtube.com/watch?v=LPOTq0IvFu8&
Fiche Wikipédia sur le Schandmaske - Masque de honte.
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Schandmaske
Une émission radio sur le film Brimstone avec des commentaires machos
▻https://soundcloud.com/nocine/brimstone
11 manières dont les femmes étaient torturées au Moyen Âge
▻https://www.buzzfeed.com/fr/beckybarnicoat/11-chatiments-que-subissaient-les-femmes-au-moyen-age
C’était pas seulement au moyen-age mais surtout à la renaissance.
Je découvre le Joug à Mégères
Les femmes qui se chamaillaient étaient attachées ensemble dans un « joug à mégère ». Variation des piloris, souvent en bois ou en métal, il était utilisé pour punir les femmes qui se disputaient et les commères. Une femme pouvait avoir à le porter seule ou attachée avec la femme avec laquelle elle s’était battue.
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Les femmes autoritaires étaient humiliées par une marche de la honte.
Les marches de la honte étaient une punition traditionnelle pour les prostituées ou les « harpies » – des femmes dominatrices. Ces dernières devaient marcher pieds nus dans les rues, parfois vêtues uniquement de leur jupon. Les chaussées étaient sales, hérissées de pierres irrégulières. La foule, railleuse, se mettait en rang pour regarder les victimes fixement.
▻https://www.youtube.com/watch?v=UxpXG7PP__c
Je vais devoir avouer avoir fait du dressage de chevaux :/
Pour la bride du cheval, en quelques mots. Le mors du cheval va du simple au pire, il est cependant toujours posé au-dessus de la langue dans sa bouche à un endroit où il n’y a pas de dents. Ce mors est relié par un filet qui est appelé bride par facilité, mais ce sont deux choses différentes, on peut ajouter une bride au filet et avoir deux mors.
▻https://infocheval.blogspot.com/2011/02/la-bride.html
La bride exerce un effet abaisseur sur la nuque en même temps qu’elle incite le cheval à céder dans sa mâchoire. Cette double cession correspond à un dressage assez avancé. Ne mettez pas la bride trop tôt à un jeune cheval : il doit d’abord apprendre à se livrer.
Le filet
Dans une bride complète, le mors de filet est toujours brisé, à anneaux simples ou à olives. Mieux vaut le prendre assez fin pour ne pas encombrer la bouche du cheval et garder une action précise.
La bride
Les mors de bride sont droits, avec un canon cintré (ou à pont) ou avec un passage de langue plus ou moins prononcé. Le passage de langue, comme son nom l’indique, dégage la langue. S’il est trop prononcé, il risque toutefois de toucher le palais du cheval lorsque la bride est en action. On peut également opter pour un mors à pompe, qui peut glisser légèrement de haut en bas sur les branches. Il est indiqué pour les chevaux qui contractent leur mâchoire lorsqu’ils sont montés en bride.
Le poids d’une personne sur son dos gêne le cheval qui aura tendance à vouloir y échapper, il se creuse et va « porter sur les épaules », la bride l’oblige à s’arrondir pour se muscler le dos et l’encolure.
▻https://www.youtube.com/watch?v=T7lGsWO5R10
jusqu’en 1900 en Irlande :/
La Pierre des bavardes
Punition pour les commères orléanaises
Les scènes représentées sur les cartes postales réservent souvent des surprises quant aux us et coutumes d’un territoire, surtout quand ces usages ont disparu.
Au rang des cartes postales intrigantes, on peut évoquer celles qui représentent la « Pierre des bavardes ». Les Archives municipales d’Orléans conservent, à ce jour, 6 cartes sur le sujet. La première à laquelle on peut s’intéresser s’intitule « La Pierre des Bavardes. – Châtiment en usage du XIVe au XVIe siècle à Orléans ». Sur le cliché, pris par le photographe orléanais Joseph, on voit une tête sculptée dans la pierre, suspendue à un crochet par un système de collier en fer. La face est patibulaire : les yeux semblent écarquillés, l’emplacement du nez est creusé, comme s’il avait été volontairement retiré et la bouche, composée de lèvres énormes et retroussées, s’ouvrent béante sur une rangée de dents serrées. Les autres cartes postales montrent des scènes reconstituées : une femme en chemise, hirsute et pieds nus, pose la pierre au cou ou bien reproduit une scène dont le sujet est alors détaillé en légende.
Une partie des réponses à nos interrogations sur cette étrange pierre va venir d’un ouvrage conservé dans notre bibliothèque. Intitulé « La Pierre des Bavardes en usage à Orléans vers 1500, conservée au Musée historique de l’Orléanais », il fut rédigé en 1907 par Léon Dumuys, conservateur du Musée et membre de la Société archéologique et historique de l’Orléanais. Il nous explique ainsi comment elle fut découverte et surtout identifiée.
La découverte de 1895 et le don de 1903
Léon Dumuys explique que la pierre a été donnée au Musée en 1903 par un jeune ouvrier peintre dénommé E. Robert. Celle-ci aurait été trouvée, en 1895, par un terrassier occupé à creuser un puits rue des Murlins, dans un jardin situé à proximité du champ de Manœuvres des Groues et de la Poudrière, c’est-à-dire au Nord-Ouest de la ville.
Léon Dumuys suppose alors qu’à une époque non déterminée, la pierre, trouvée à 5 mètres de profondeur, aurait été jetée, puis enfouie, dans une excavation servant de canche*.
« Une tête monstrueuse à la physionomie déconcertante »
La tête, qui pèse 2,3 Kg, est taillée dans un bloc de calcaire homogène qui ne semble pas provenir de la région. Il n’y a pas de trace de cassure ni d’amorce de cou qui laisseraient à penser que la tête a été décapitée d’une statue. Les proportions du visage et de ses composantes sont justes à l’exception de la bouche « énorme, démesurément béante ». Elle montre 22 dents serrées qui donne au visage un aspect de « colère féroce ou d’atroce douleur ». Léon Dumuys a l’impression que le « monstre grince des dents ».
Le crâne semble rasé plus que chauve. Le nez et les oreilles n’existent plus sans savoir s’ils ont disparus par hasard ou volontairement été mutilés comme pour rappeler certains supplices affligés sous l’Ancien Régime à des condamnés.
L’identification de la pierre par Camille Enlart
La pierre reste une énigme jusqu’en 1906 date à laquelle Camille Enlart, directeur du Musée de sculpture comparée du Trocadéro, vient visiter le Musée historique de l’Orléanais. Celui-ci s’arrête sur la pierre qui lui rappelle la « Pierre des Bavardes » ou « Klapperstein » suspendue par des chaînes entre deux fenêtres de l’hôtel de ville de Mulhouse. Elles sont très ressemblantes à quelques détails près comme leurs poids et le fait que la « Klapperstein » tire la langue et possède un cartouche sculptée indiquant « On m’appelle la Pierre des Bavardes, Bien connue des mauvaises langues, qui est d’humeur querelleuse, médisante, sera contraint de me porter par la Ville. ».
Pour Camille Enlart, la pierre d’Orléans daterait de la première moitié du 16e siècle et serait plus ancienne que celle de Mulhouse. Elle serait « d’une grande rareté » est sans doute un témoignage « unique » d’une coutume pourtant répandue. Léon Dumuys suppose que la pierre était conservée dans la cave du Châtelet avec d’autres instruments de torture mais qu’elle fut jetée après le 9 octobre 1789, date de suppression du supplice de torture en France.
Un châtiment humiliant réservé aux femmes médisantes
Il semble que la punition qui consistait au port d’une pierre autour du cou soit héritée d’un châtiment religieux devenu par la suite un châtiment civil. Les premières évocations remontent au 13e siècle mais la pratique se généralise au 14e siècle pour disparaître fin 18e. Au-delà de la France, la pratique est attestée, en autres, en Allemagne, en Flandres et dans certains pays scandinaves. On parle de « pierre d’infamie », « pierre du vice », « pierre au col » ou « encore pierre des crapauds ».
Sous l’Ancien Régime, la médisance et les injures étaient punies. Alors que les hommes payaient une amende, les femmes, quant à elle, étaient soumises au port de la pierre des bavardes en ville, en chemise et nus pieds. Cette peine, infamante, était destinée à toucher l’amour propre de la femme injurieuse. Ainsi, « la condamnée, chargée de la pierre qui pendait à son cou portée par une chaîne était promenée par les rues de la ville, sous escorte de gens de justice qui sonnaient la trompille ». Parfois, elle devait s’agenouiller devant l’église pour faire publiquement amende honorable. La personne injuriée avait le droit de suivre la procession et de harceler la condamnée avec un aiguillon. Celle-ci portait parfois un écriteau dans le dos décrivant sa faute.
En 1907, Léon Dumuys et ses collaborateurs firent une reconstitution aux abords du Musée historique. Elle donna naissance à la série de cartes postales dont les Archives d’Orléans conservent aujourd’hui un exemplaire. Pour l’occasion, une chaîne fut ajoutée à la pierre afin de pouvoir la suspendre au cou de la condamnée d’un jour. Dans son dos, on accrocha une pancarte reprenant un message inspiré de documents d’archives. Il y était indiqué : « Guillemette la Quarrée, pour avoir dict : saloppe, ruffienne, ribaude à Pierrette la Charrière, et pour ce qu’elle la mordit au bras et au visaige ». L’histoire ne dit pas qui joua le rôle de la condamnée ni celui du geôlier qui sonnait la trompille !
Une supercherie ?
Alors que l’objet échappe aux destructions liées aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Jouvellier, conservateur du Musée dès 1938, remet en cause l’authenticité des fonctions de la pierre. Un tel châtiment n’aurait été en usage que dans le Nord et l’Est de la France mais pas en Orléanais. Plusieurs supositions sont avancées. La pierre serait un poids d’horloge ou encore une tête sculptée provenant de l’ancien cimetière d’Orléans.
A ce jour, cette sculpture, de 20 centimètres par 16 centimètres, est toujours conservée dans les collections du Musée d’Orléans.
En Orléanais, une canche était un endroit, généralement à ciel ouvert, qui servait de dépotoir plus ou moins sauvage où la population déposait des immondices, des gravats…
* Le mot « Klapperstein » serait formé du verbe allemand « Klappern », c’est-à-dire « claquer, caqueter, bavarder » et du mot « Stein » qui signifie « pierre ».
Pour en savoir plus
– Dumuys (Léon), La Pierre des Bavardes en usage à Orléans vers 1500, Marcel Marron éditeur, Orléans, 1907, 24 p (AMO, C10 039).
▻https://archives.orleans-metropole.fr/histoires-dorleans/articles/challengeaz/challengeaz-2017/la-pierre-des-bavardes
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