#blanquerdémission

  • Quand Blanquer reçoit les félicitations présidentielles !
    https://www.challenges.fr/politique/blanquer-recoit-les-felicitations-presidentielles_797649

    Le ministre de l’Education a reçu des félicitations du président pour son intervention de sortie de crise qui « a apaisé la situation ». Dans les indiscrétions politiques de la semaine, retrouvez aussi le Parti animaliste, Stéphane Travert, Valérie Pécresse...

    Face à la #grève des enseignants et à l’affaire d’Ibiza, l’Elysée sort l’artillerie. « Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’école ouverte, est en proie à une offensive de déstabilisation insupportable », selon un proche du président de la République. Ledit ministre a même reçu les félicitations présidentielles pour son intervention de sortie de crise qui « a apaisé la situation ». Olivier Véran, le ministre de la Santé a, lui, été prié de se montrer « plus coopératif pour l’organisation des tests dans les établissements scolaires qui relèvent de sa responsabilité ».

    « On peut tout se permettre quand on est intouchable parce qu’on a les faveurs du monarque ! »

    • « Sans les preneurs d’otages du passé, nos gosses iraient à l’usine au lieu d’aller à l’école.
      C’est utile, la grève.
      La République, elle est sociale, on s’est battu pour qu’elle le soit on se battra pour qu’elle le reste ✊
      #TousEnGrèveLe27 #Greve27janvier »
      https://www.youtube.com/watch?v=shG4E3NX9ng

      "Éloge de la grève" un texte magnifique de Léonard Vincent interprété par Jean-Pierre Darroussin
      https://twitter.com/realmarcel1/status/1485301775469092865?cxt=HHwWgoC98YyG7ZwpAAAA

      Ils ont de la chance, les managers de la République. Les gens ordinaires n’ont pas encore ressenti l’intérêt de faire la grève et d’en savourer les fruits. Pourtant, il y aurait de quoi s’offrir de belles journées. Il y aurait de quoi s’offrir à soi-même une belle émotion, libératrice, gentiment subversive, brève et forte. Faire la grève, ce serait, disons-le comme ça, une grande, une belle petite joie, j’en suis sûr. Ne serait-ce que d’un petit point de vue personnel, au ras du quotidien.

      Pensons aux matins d’hiver, dans les grandes villes. Au métro bondé, aux odeurs de cheveux, de déodorant, à l’étouffoir des petites angoisses, de la lassitude résignée des salariés « qui ne sont rien », d’après ce qu’en dit le grand manager des Français. Coincé entre les épaules et les soupirs des inconnus, on se prend à rêver. Et si aujourd’hui, on ne se laissait pas faire ? Et si on n’avait pas à subir les mille servitudes du travail aujourd’hui ? Oui, on se prend à rêver. Et on repense, avec un peu d’anxiété peut-être, mais aussi une jubilation secrète, à nos journées d’école buissonnière.

      Il y a des jours comme ça. Des jours où la farandole des imposteurs, à la télévision, à la radio, au bureau, sur le chantier, exaspère plus que de raison. Des jours où on nous en demande trop, en tout cas plus que ce qu’on est en mesure de donner. Et d’un seul coup, c’est étrange n’est-ce pas ?, le refus, la ruse, le demi-tour nous appellent. Et nous disent : là, vraiment, non. Hier d’accord, demain je ne dis pas. Mais aujourd’hui : non.

      Parfois, ce n’est pas notre faute. Un enfant est malade, la salle de bain du voisin fuit à travers le plafond, la neige encombre les routes, la grippe nous saute à la gorge. Alors on reste à la maison, secrètement libéré, secrètement rebellé contre les agendas partagés, les réunions hebdomadaires, les problèmes en suspens, les directions des ressources humaines, les premiers de cordée.

      La grève au fond, il faudrait l’essayer, pour voir. Allez savoir si perdre un jour de salaire, peut-être même plusieurs, n’en vaudrait pas la peine. Ne serait-ce que pour voir la tête de ceux qui trouvent ça fou, ou qui trouvent ça irresponsable. Payer pour voir, comme un coup de poker dérisoire et drôle.

      Je me prends à songer à la puissance qu’aurait, dans mon beau pays malade, une grève générale faisant s’affaler en une journée tout l’ordre dominant, le gelant soudain, le faisant baisser d’un ton, le contraignant à l’immobilisme absolu, silencieux, fulminant, dans l’incompréhension générale, la stupéfaction et l’anxiété. Quelle panache ! « Mais que veulent-ils ? » se répéterait-on alors partout, sur les plateaux de télévision, dans les cabinets, dans les salles de réunion du Président. Enfin la question serait posée. Et une réponse serait attendue.

      Quelle belle fiction ce serait, quel beau roman d’un jour ! Le lendemain, j’en suis sûr, quelle que soit la réaction du patron, des collègues, des confrères, au moins, avouons-le, on sourirait. Notre journée, notre semaine peut-être, et pourquoi pas notre mois d’école buissonnière, aurait eu le mérite de tout chambouler en silence. De faire peur, sans un geste violent. Et imaginons alors que nous ne soyons pas seul à nous lever le matin, à nous rendre au travail et, plutôt que de mentir pour nous tirer d’affaire, à clamer haut et fort qu’aujourd’hui, on répondra « non » à tous les ordres. Et que la loi nous protège.

      Oui, vraiment, ils ont de la chance, les managers de la République.

      https://seenthis.net/messages/672655

  • Qui est Anna Cabana la nouvelle épouse de Jean-Michel Blanquer, originaire de Montpellier ?
    Publié le 18/01/2022 - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2022/01/18/qui-est-anna-cabana-la-nouvelle-epouse-de-jean-michel-blanquer-10053538.ph

    Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education, a épousé Anna Cabana, le week-end dernier.

    En pleine tourmente et sous le feu des critiques, Jean-Michel Blanquer a épousé en troisième noce, la journaliste politique Anna Cabana.

    Séparé de sa deuxième épouse en 2020, avec qui il est resté marié deux ans, le ministre de l’Education nationale s’est uni à la journaliste en toute discrétion le week-end dernier.

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    Blanquer à Ibiza : la journaliste Anna Cabana anime un débat télévisé au sujet du ministre… son époux
    Publié le 19/01/2022
    https://www.midilibre.fr/2022/01/19/la-journaliste-anna-cabana-a-anime-un-debat-televise-au-sujet-de-jean-mich

    (...) Comme nous vous le rappelions ce mardi 18 janvier, Anna Cabana est la compagne de Jean Michel Blanquer. Journaliste politique, elle anime notamment l’émission Conversations sur la chaîne i24News. (...)

    Il se trouve que ce mardi soir, le thème de l’émission était sur la polémique du ministre de l’Education nationale, Jean Michel Blanquer. Anna Cabana s’est donc retrouvée à animer un débat sur son compagnon sans le moindre problème et sans propos liminaires, comme l’illustre une séquence tirée de l’émission et publiée sur Twitter.

    En vidéo c’est encore mieux… https://twitter.com/jo_redachef/status/1483721572632440834?ref_src=twsrc%5Etfw
    — Josselin HR (@jo_redachef) January 19, 2022

    Une entorse déontologique que de nombreux journalistes et internautes se sont empressés de relever. (...)

  • « Insulte suprême et symbole de la fuite en avant autoritaro-absurde de Macron : Lallement interdit la manif de l’éducation nationale.
    C’est VRAIMENT grave.
    On se réveille quand ? »
    #Greve20Janvier #Blanquer20h #BlanquerDemission #MacronDestitution

    Visiblement le droit de manifester devient aussi interdit en Macronie.

    Le devoir de fermer sa gueule en revanche est obligatoire.

    Ce régime macroniste finit dans une apothéose de honte et de mépris.

    Alors que, interdit pour sa violence, Génération identitaire a pu défiler avec l’assentiment de Didier Lallement.
    La préfecture a même confirmé vendredi à StreetPress avoir connaissance de ce rassemblement organisé par « un satellite de l’ex-Génération identitaire ».
    https://www.streetpress.com/sujet/1642434960-groupuscule-interdit-generation-identitaire-zouaves-paris-de

    Génération identitaire, groupuscule violent dissous, a pu défiler ce samedi dans Paris. La manif, déclarée en préfecture au préalable, n’a pas été interdite. Et ce qui devait arriver arriva : des militants ont tabassé un passant. Reportage.

  • Fiesta loca
    Blanquer était à Ibiza quand il a présenté le protocole de la rentrée de janvier
    https://www.liberation.fr/politique/blanquer-etait-a-ibiza-quand-il-a-presente-le-protocole-de-la-rentree-de-

    Le site d’investigation « Mediapart » révèle ce lundi soir que le ministre de l’Education a donné depuis Ibiza aux Baléares, l’interview controversée au « Parisien » où il annonçait à quelques heures de la rentrée scolaire les nouvelles mesures contre la propagation d’omicron.

    Visiblement, chez les Blanquer, les vacances c’est les vacances ! Et peu importe si la vague du très contagieux variant omicron fait grimper en flèche le nombre de cas quotidiens et créé la panique chez des professeurs ou directeurs d’écoles en attente de protocole pour la rentrée. D’après Mediapart, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer n’est rentré de son séjour à Ibiza que dans la journée du 2 janvier, soit la veille de la rentrée et ce, malgré la situation sanitaire préoccupante. C’est donc, depuis les Baléares, que le locataire de la rue de Grenelle a donné sa très controversée interview au Parisien où il dévoilait le protocole pour les écoles applicable dès le lendemain. Selon le site d’investigation, l’attitude de Blanquer, déjà esseulé au sein du gouvernement mais auquel Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance, aurait particulièrement agacé plusieurs de ses collègues ministres.

    C’est peu dire que cette nouvelle révélation devrait – une nouvelle fois – susciter un tollé dans le milieu enseignant. Voilà des semaines que Blanquer est dans la tourmente pour sa gestion de l’épidémie. A la veille de la rentrée, de nombreux syndicats enseignants étaient montés au créneau pour critiquer la fameuse interview au Parisien. Au-delà du timing, – l’interview a été publiée vers 16 heures dimanche après midi, soit à quelques heures de la rentrée – beaucoup s’étaient émus du choix du ministère de préférer communiquer le nouveau protocole dans l’école dans la presse plutôt que lors d’une communication officielle. D’autant que dans un premier temps, l’article était réservé aux seuls abonnés du Parisien.

    Pour l’entourage du ministre, il n’y aurait aucun problème à se trouver à Ibiza à la veille d’une rentrée particulièrement tendue à cause de la crise sanitaire. « Ce n’est pas parce qu’il n’était pas là qu’il n’était pas au travail, qu’il n’était pas connecté et loin de ce qu’il se passait » tente un membre du cabinet de Blanquer à Mediapart. Pour justifier la présentation tardive du nouveau protocole à mettre en place dans les écoles - déjà modifié depuis - le ministère affirme que la version définitive de ce dernier n’a été arrêtée que dans la nuit du samedi 1er janvier au dimanche 2 janvier, au lendemain d’un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur la situation sanitaire. « On est obligés d’être dans cette situation pour être au plus près de la réalité » osait Blanquer sur LCI le matin de la rentrée pour justifier sa communication de dernière minute.
    Comme le rappelle le directeur de la rédaction du Parisien, Jean-Michel Salvator, les interviews de ministre dans le journal ne se font « habituellement jamais » en visio. Mais cette fois « Il n’y avait aucune raison de le lui refuser » plaide-t-il pourtant. Au moment de la publication, le journal n’avait pas précisé les modalités de l’entretien. Le choix iconographique s’est d’ailleurs porté pour une photo non datée de Jean-Michel Blanquer dans son bureau, prise dans son bureau en novembre 2021 laissant penser que l’entretien a bien au ministère rue de Grenelle. Et non depuis une maison avec vue sur une sublime plage des Baléares.

    Il ne fait aucun doute que cette révélation de Mediapart devrait fragiliser le ministre déjà en difficulté. Après la communication tardive du nouveau protocole, jugé kafkaïen et inapplicable, l’opposition de tout bord avait appelé Blanquer à démissionner. Tout comme le monde enseignant qui a manifesté en nombre jeudi 12 janvier et obtenu trois simplifications dudit protocole. Dimanche, les syndicats d’enseignants ont d’ailleurs appelé à la tenue d’une nouvelle mobilisation nationale jeudi.

  • En grève le jeudi 13 janvier ! - SNES-FSU
    https://www.snes.edu/article/en-greve-le-jeudi-13-janvier


    #grève, #blanquer, #école, #éducation, #covid, #protocole,...

    Après 5 ans de mensonges, de mépris, de casse de l’école publique, de directives illégales, de suppression de postes, de remises en cause de la liberté pédagogique, d’incompétence crasse dans la gestion de crise sanitaire, de mise en danger de centaines de milliers d’élèves et personnels et leurs familles... et alors que #macron nous promet encore pire pour le 2ème mandat, je ne comprends pas pourquoi on n’appelle pas clairement à la démission du ministre
    #BlanquerDémission

    • Grève de l’Education nationale de jeudi : « Cette journée et cet appel sont historiques »

      Toutes les fédérations de l’Education nationale du public appellent à faire grève ce jeudi, dans une « journée blanche ». Une unité de la communauté éducative « exceptionnelle », selon l’historien de l’éducation Claude Lelièvre, qui estime que Jean-Michel Blanquer n’a pas « mesuré l’exaspération du personnel ».

      Au fil des jours, la liste des fédérations de l’Education nationale appelant à la grève jeudi n’a cessé de s’allonger. La traînée de poudre parvenant même jusqu’aux chefs d’établissements et inspecteurs, connus pour se tenir habituellement à l’écart de ce genre de mouvement social. Faisant fi de leurs désaccords, toutes les fédérations du public ont ainsi répondu présentes, épaulées par les infirmières, plusieurs syndicats du privé et les parents d’élèves. La FCPE s’est jointe ce lundi à l’action en appelant les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école et à sanctuariser une « journée blanche ». Submergée par la vague omicron, la communauté éducative compte bien faire entendre son mécontentement face à un protocole faiblard en forme de girouette, une gestion chaotique des absences d’enseignants, un manque de moyens criant et un mépris sous-jacent. Historien de l’éducation, Claude Lelièvre revient sur cet appel unanime « historique ».

      Toutes les fédérations syndicales de l’Education nationale appellent à la grève jeudi. En quoi est-ce historique ?

      Depuis de très nombreuses années, nous n’avons pas vu un ensemble aussi compact et unitaire de syndicats, à la fois du premier, du second degré, mais aussi de l’encadrement. C’est tout à fait exceptionnel. De ce point de vue là, cette journée et cet appel sont manifestement historiques. C’est indiscutable. Jusqu’alors il y a eu des moments particulièrement mobilisateurs, mais, souvent, on retrouvait le premier degré d’un côté, le second degré de l’autre. Cet ensemble de tous les syndicats du public avec, en plus, le soutien de l’encadrement, c’est tout à fait inédit pour une journée de mobilisation.

      Comment expliquer cette unité ?

      Je pense qu’il y a plusieurs éléments : les personnels ont le sentiment que la situation sanitaire ne peut pas être maîtrisée, que les consignes données sont à la fois tardives et éventuellement précipitées, qu’on ne s’adresse pas à eux. Mais surtout, les personnels se sont sentis au fond de la troisième roue du chariot dans cette affaire. Ce sentiment n’a pas arrêté de monter, le ministre s’est toujours adressé d’abord à l’opinion, avec des mesures souvent improvisées et légères.

      A quoi s’ajoute le sentiment, pour la communauté éducative, de ne pas être reconnue, avec une cerise sur le gâteau : avoir parlé des absences pour contaminations au Covid-19 des enseignants sous le label d’« absentéisme ». Ça, c’est une véritable muleta pour le personnel. C’était délibéré de la part de Jean-Michel Blanquer, ce qui n’est pas neutre. Il se décharge ainsi d’un certain nombre d’absences et de non-remplacement sur les personnels en les accusant d’être coutumiers du fait. Il ne faut jamais oublier que Claude Allègre [ministre de l’Education nationale de 1997 à 2000, ndlr] a été détesté dans le secondaire pendant tout son mandat justement car il avait commencé par accuser les enseignants d’absentéisme. Ce n’est pas un détail.

      Blanquer a choisi entre deux maux ce qu’il croyait être le moindre, à savoir s’adresser à l’opinion. Je pense qu’il n’a pas mesuré l’exaspération du personnel. Dans ces cas, le symbolique compte. Un exemple avec Xavier Darcos, particulièrement détesté dans le primaire. En parlant des 2-3 ans – ce qui n’avait pas été compris comme ça – il avait dit qu’il n’y avait pas besoin d’avoir un master pour changer des couches. L’ensemble de la corporation s’est senti non reconnu et méprisée. Ce sentiment a également monté pendant tout le quinquennat Macron.

      Cela va bien au-delà de la gestion de la crise sanitaire…

      Oui. Le fait que l’appel se soit propagé à ce point, que même la CFDT ait rejoint le mouvement, montre bien à quel point il y a exaspération. Au fond, celui qui n’est pas dans la grève est traître à sa corporation. Sur quoi tout cela peut-il déboucher ? A minima, que le ministre change de ton.

      A-t-on connu dans le passé un mouvement aussi large ?

      La corporation n’est, en général, pas unanime. Il y a souvent des divisions au niveau syndical, les sujets d’éducation étant plus clivants que rassembleurs. Mais la communauté éducative peut être unanime en revanche si elle se sent délaissée, agressée ou abaissée. Ce qui est le cas ici. Avec Allègre, on n’était pas loin de ça aussi. On avait de très fortes mobilisations, mais tout de même, pas aussi unanimes qu’aujourd’hui.

  • « Le vivier de remplaçants de Blanquer qui supprime des places au CAPES est si foisonnant qu’il en recrute à bac+2 sur pôle emploi.
    Comment des gens qui ne savent faire que du sport et des galettes pourraient-ils savoir que c’est un vrai métier ?
    #BlanquerDemission #NicoLaGalette »


    https://twitter.com/realmarcel1/status/1479499477195145219?cxt=HHwWhoC--fG7nogpAAAA

  • « Nous sommes le 5 janvier et le protocole sanitaire annoncé le 2 par Blanquer pour entrer en pratique le 3 est déjà abandonné car il est inapplicable.
    Ce n’est pas de l’amateurisme, c’est une mise en danger délibérée.
    Une seule réponse, le droit de retrait.
    #BlanquerDemission »


    https://twitter.com/realmarcel1/status/1478729350719680524?cxt=HHwWmMC5ydCgwIUpAAAA
    Rupture de stocks d’auto tests, le ministre autorise que les tests à J+2 et J+4 ne soient pas réalisés, donc le Mininistère de l’éducation s’assoit sur le protocole qu’il met en place ! #COVID19 #ProtocoleTousInfectes

  • Pataquès sur le nombre de tests négatifs nécessaires pour revenir à l’école – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/en-direct-covid-19-retrouvez-les-dernieres-actualitees-liees-a-la-crise-s

    Rétropédalage au ministère de l’Éducation. Il n’aura pas fallu plus d’une demi-journée pour que le ministère démente le ministre. Mardi matin, Jean-Michel Blanquer annonçait une modification substantielle du procotole sanitaire dans les écoles puisqu’il expliquait que désormais « pour revenir à l’école, il ne faudra plus seulement présenter un test négatif, mais plusieurs tests, à plusieurs jours d’intervalle. » Quelques heures à peine après les propos du ministre sur France Inter, le ministère précise que Jean-Michel Blanquer a bel et bien évoqué cette hypothèse, mais... au conditionnel. « Elle sera examinée en lien avec le Conseil scientifique, dans les jours à venir, selon les connaissances qui sont en train de s’affiner sur le variant omicron », précise à Libération le ministère.

    • Au sujet de « l’absentéisme » :
      jmblanquer : « Vu la contagiosité du variant, il y a un risque d’absentéisme accru. Nous débloquons tous les moyens pour y faire face, en capacités de remplacement, de recrutement de vacataires et de contractuels, en mobilisation de jeunes retraités . » #le69inter

      Envoyer des retraités avec un vaccin inefficace contre Omicron dans les écoles…

      Regretter l’absentéisme des profs qui vont tomber malades à cause de lui, c’est sale. Laisser croire qu’on peut les remplacer alors que qu’on ferme des places aux concours et qu’on paye si mal que ça ne tente plus personne, c’est pire…
      #BlanquerDemission

      Très regrettable qu’un ministre de l’éducation nationale ne fasse pas la différence entre les mots absence et absentéisme, mais bon, venant de Blanquer aucune surprise concernant sa médiocrité !

  • « Blanquer dévoile enfin le protocole sanitaire qu’il devait annoncer début juillet mais pour en prendre connaissance, il faut être abonné au JDD.
    Le mépris…
    #BlanquerDemission »

    ABONNÉS - Présence dans les classes, campagne de vaccination, tests... Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, dévoile le protocole qui s’appliquera en septembre dans les établissements scolaires. « Il n’y aura pas de passe sanitaire à l’école », insiste-t-il.

    « Touche pas à mes enfants ! » Le slogan s’est affiché, samedi, sur des pancartes lors des rassemblements anti-passe sanitaire. Les manifestants étaient 175.503 dans plus de 200 villes, selon le ministère de l’Intérieur (214.845 la semaine passée). Certains s’opposent aussi à la vaccination des 12-17 ans, dont ils craignent qu’elle s’étende aux plus jeunes. Les adolescents, pourtant, répondent présent : plus de 55% d’entre eux ont reçu au moins une dose, comme plus de 70% de la population. De quoi permettre au ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, de s’afficher serein, malgré l’intense circulation du variant Delta qui pèse sur le retour en classe, le 2 septembre, de plus de 12 millions d’élèves. C’est donc, annonce-t-il, au niveau 2 du protocole sanitaire que se fera la rentrée, sans cours à distance.

    Le protocole prévoit quatre niveaux d’alerte en fonction du contexte sanitaire et autant de scénarios. Lequel va s’appliquer à la rentrée ?

    L’évolution de la situation sanitaire nous conduit à retenir le niveau 2, celui qui nous permet d’avoir la rentrée la plus normale possible, avec les élèves en classe, tout en préservant la santé de chacun. Ce protocole s’appuie sur des mesures sanitaires qui ont fait leurs preuves – comme les gestes barrière, le nettoyage des locaux, la stratégie « tester, alerter, protéger » – auxquelles s’ajoute désormais la vaccination dès l’âge de 12 ans. Nous ne disposions pas de cet atout lors de la précédente rentrée, qui s’était d’ailleurs bien passée. J’ai écouté les organisations syndicales cette semaine et nous continuons à dialoguer sur tous les enjeux de mise en œuvre. Par exemple, nous avons encore modifié le protocole samedi, pour interdire les sports de contact à l’intérieur au niveau 2.

    Pour l’instant, les conditions de la rentrée seront identiques partout en métropole

    Y aura-t-il des adaptations locales ?

    La situation est grave aux Antilles et pourrait le devenir en Guyane : nous prendrons la semaine prochaine des mesures spécifiques, qui pourraient aller au-delà du niveau 4. A la Réunion, nous avons pu faire la rentrée au niveau 2 et les retours sont positifs. Le gouvernement polynésien, compétent en la matière, a pris samedi la décision de fermer les écoles, collèges et lycées dans le cadre d’un confinement général dû à la situation sanitaire très dégradée. En métropole, on se réserve la possibilité d’adapter le protocole à l’échelle locale, s’il y avait des évolutions qui le justifiaient mais, pour l’instant, les conditions de la rentrée seront identiques partout.

    Sur quels critères vous appuyez-vous ?

    Nous prenons en compte les indicateurs généraux de l’épidémie établis par les autorités de santé, comme le taux d’incidence ou la pression hospitalière, mais aussi des éléments propres à l’Education nationale, comme le taux de vaccination des adultes et des élèves. Nos enquêtes indiquent que la très grande majorité des enseignants s’est déjà fait vacciner, au-delà même des résultats observés dans l’ensemble de la population ! Et plus de 55% des 12-17 ans ont déjà reçu au moins une dose, alors qu’on partait de presque zéro au début des vacances d’été. C’est encourageant. Ce mouvement va se poursuivre puisque nous lançons une

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    https://twitter.com/realmarcel1/status/1429388446234259457

    • En cas de contamination dans une classe, la période d’isolement de sept jours ne sera pas requise pour les élèves vaccinés, « la même règle que pour le reste de la population », a expliqué le ministre.

      Extrait de La Dépêche. Publié le 22/08/2021 à 08:40 , mis à jour le 23/08/2021 à 06:39

      Faisant fi de toutes les informations délivrées par les autorités médicales les plus éminentes, Blanquer n’a pas encore fini de creuser.

      Je passe sur la vacuité de ce genre d’articles qui reprennent en les tronquant les propos d’autres organes de presse, ce qui fait que, si tu veux une info à peu près fiable, et bien tu passes à la caisse ...

      #business_as_usual

    • Rentrée scolaire et protocole contre le Covid-19 : des précisions et des questions

      Le ministre Jean-Michel Blanquer a précisé les règles dans le « Journal du dimanche ». Les syndicats dénoncent des mesures trop peu strictes, en particulier à l’école primaire.

      Emmanuel Macron l’avait pressé de réexpliquer clairement les conditions sanitaires de la rentrée scolaire auprès des enseignants et des parents. Jean-Michel Blanquer n’a pas attendu sa conférence de rentrée, prévue jeudi 26 août, pour faire de la pédagogie. Accueil de tous les élèves, port du masque obligatoire en intérieur, limitation du brassage… le ministre de l’éducation a donné, dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD) du 22 août, des précisions sur le protocole sanitaire en vigueur à la rentrée du 2 septembre.
      Comme on pouvait s’y attendre, c’est le « niveau 2 » (sur quatre) du protocole diffusé fin juillet qui a été retenu pour la France métropolitaine : les élèves vont en classe tous les jours en effectifs complets, continuent à porter le masque à l’intérieur et à respecter les gestes barrières et le non-brassage entre les niveaux scolaires. En intérieur, les enseignants d’EPS sont invités à éviter les sports « de contact », a précisé le ministre.
      Si des ajustements seront possibles en fonction des situations locales, ce niveau d’alerte est « celui qui nous permet d’avoir la rentrée la plus normale possible, avec les élèves en classe, tout en préservant la santé de chacun », a insisté Jean-Michel Blanquer. Le ministre le martèle : « Il n’y aura pas de passe sanitaire à l’école. »

      Sur la gestion des cas positifs et des cas contacts, à l’école primaire, le protocole reste le même qu’en 2020 : un cas de Covid-19 entraîne la fermeture de la classe. En juillet, le ministre avait créé la surprise en annonçant sur France Info que les élèves non-vaccinés des collèges et lycées seraient « évincés » si un élève était testé positif dans leur classe, laissant penser que tous les élèves non-vaccinés seraient renvoyés chez eux. « Il n’a jamais été question de renvoyer tout le monde, seulement les contacts à risque », assure aujourd’hui son entourage. Par opposition au terme « évincés », qui avait choqué, Jean-Michel Blanquer a indiqué que « le mot le plus adapté était “protégés”. Un élève non vacciné est dans une situation plus risquée qu’un élève qui a reçu au moins une injection ».

      Attestation des parents

      Autre précision importante : contrairement à ce qui a circulé cet été, les élèves de 6e sont bien soumis au même protocole que les autres collégiens lorsqu’un cas se déclare dans leur classe. Mais, à la différence de leurs camarades de plus de 12 ans autorisés à se faire vacciner, ils ne peuvent donc faire jouer leur certificat de vaccination pour revenir plus vite de l’isolement réglementaire de sept jours.

      Sur la question sensible du statut vaccinal des élèves, Jean-Michel Blanquer a donné une précision de taille : les enfants considérés comme cas contacts pourront revenir en classe avant les sept jours sur la foi d’une attestation des parents. Ceux-ci « seront libres de dire si leur enfant est vacciné ou non, mais cela relève de la responsabilité individuelle », tranche le ministre. Les autorités sanitaires pourront, le cas échéant, vérifier que les familles des enfants cas contacts disent vrai.

      Le choix du principe déclaratif pose cependant des questions, car il s’appuie sur la bonne volonté des parents – qui seront parfois sans solutions pour faire garder leurs enfants. « Les familles pourront être tentées de renvoyer leur enfant en classe par tous les moyens, s’inquiète Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT. Surtout s’il n’y a aucune prise en charge au niveau des salariés contraints de garder leurs enfants chez eux. »

      D’autres précisions étaient très attendues, à dix jours de la rentrée : les enfants non-vaccinés pourront bien participer aux sorties scolaires, sauf lorsqu’ils seront mélangés avec d’autres publics dans des lieux où le passe sanitaire est en vigueur, comme les musées ou les cinémas. Le cas échéant, les élèves non-vaccinés devront faire un test – qui sera bientôt payant, même si le ministre assure qu’il donnera sous peu des précisions pour garantir « le principe de gratuité ».

      « Talon d’Achille »

      Le choix du « niveau 2 » était questionné, dimanche soir, par les acteurs de l’école, qui redoutent une « dégradation rapide » de la situation après la rentrée.

      « Ce protocole n’est pas à la hauteur du risque, juge Guislaine David. Très vite, les classes vont recommencer à fermer, car la circulation virale à l’école primaire sera importante. » La syndicaliste, secrétaire générale du SNUipp, est signataire d’une tribune collective de médecins et de professionnels de l’éducation, parue dans Le Monde le 19 août https://seenthis.net/messages/926512 . Ce texte alerte sur la faiblesse des protocoles envisagés par l’éducation nationale face à un variant Delta « circulant intensément parmi les enfants et les adolescents » – eux qui resteront le dernier réservoir de non-vaccinés, puisque les enfants de moins de 12 ans n’y ont pas accès.

      Selon des projections de l’Institut Pasteur, les enfants et les adolescents pourraient représenter la moitié des contaminations au mois de septembre. Interrogé sur cette tribune, Jean-Michel Blanquer réfute l’idée que l’école serait le « talon d’Achille » de la gestion de crise. « Il est faux de dire que le milieu scolaire serait plus propice qu’un autre à la diffusion du virus », assure-t-il au JDD.

      D’autres points restent en suspens. Si le « maintien des mesures renforcées d’aération » est prévu dans le protocole sanitaire, ces outils sont aujourd’hui simplement « recommandés ». Médecins et enseignants ont donné l’alerte à ce sujet dans la tribune du 19 août : « La recommandation d’équiper les établissements de détecteurs de CO2 ne peut suffire : cela doit être la règle. » Jean-Michel Blanquer assure vouloir les « généraliser », y compris en aidant les collectivités qui souhaitent s’équiper rapidement.

      « L’Etat doit accompagner les communes »

      Le sujet est source de tensions depuis plusieurs mois. « Les communes ne sont pas en capacité de financer ces appareillages pour l’ensemble de leurs classes, affirme Delphine Labails, maire socialiste de Périgueux et responsable des questions scolaires à l’Association des maires de France. L’Etat doit nous accompagner. Nous avons déjà fait cette demande en mars, sans succès. » Certaines municipalités n’attendent pas une éventuelle obligation. A Cannes (Alpes-Maritimes), le maire (Les Républicains) David Lisnard a, par exemple, annoncé début août vouloir équiper les 230 classes de sa commune en capteurs de CO2 et purificateurs d’air.

      Reste enfin la question des tests, dont le ministre assure qu’ils seront de nouveau déployés à la rentrée, à hauteur de 600 000 par semaine. Ils sont peu pratiqués par les adolescents, invités à s’auto-tester au lycée – on rapportait des taux d’acceptation de 20 % au printemps. « Il faut être raisonnables sur les volumes, s’inquiète Bruno Bobkiewicz, secrétaire national du Snpden-UNSA et proviseur à Vincennes (Val-de-Marne). J’ai des tests de l’année dernière plein mes armoires. »

      Les familles des enfants plus jeunes n’étaient, quant à elles, que 70 % à approuver les tests salivaires au printemps, et les directeurs d’école ont maintes fois rappelé les lenteurs de leur déploiement. Les tests arrivaient souvent plusieurs jours – voire jamais – après la détection de cas de Covid-19 dans une école. Selon le JDD, le conseil scientifique aurait alerté le gouvernement sur l’importance des tests à l’école – qui peuvent permettre, aussi, de n’isoler que les enfants infectés.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/08/23/rentree-scolaire-jean-michel-blanquer-donne-les-derniers-ajustements-du-prot

      #enfants #école #crise_sanitaire

    • Le coup de la déclaration volontaire des parents, plutôt que le passe sanitaire (qui existe déjà, ma grande a un QR code à elle depuis qu’elle est vaccinées), ces gens sont les rois pour se tirer une balle dans le pied à chaque occasion… Les communicants ont bien appris à Macron qu’il faut expliquer que le passe sanitaire, c’est le contraire de la fermeture, puisqu’il s’agit de pouvoir reprendre une forme de vie sociale grâce à lui, et v’là que le ministre de l’EN, pour faire plaisir aux paranoïaques, reconnaît que non non, pas de passe sanitaire à l’école, on va faire confiance aux gens.

      À l’inverse, truc rigolo : l’école reste obligatoire pour les enfants jusqu’à 16 ans. Donc si la classe n’est pas fermée pour elle et que moi je décide de ne pas la mettre à l’école pendant les 10 jours qui suivent un cas déclaré dans sa classe, bien qu’elle soit vaccinée, c’est moi qui me met dans l’illégalité…

    • Quand ça veut pas, ça veut pas, les aérosols ça n’existe pas…

      En intérieur, les enseignants d’EPS sont invités à éviter les sports « de contact », a précisé le ministre.

      (Question encore : est-ce que j’ai le droit de dire à ma gamine qu’elle doit refuser de faire du sport en intérieur au collège, ou bien on va se cogner une enquête pour radicalisation islamique… ?)

  • Ministre Blanquer ou Mister FakeNews ?

    Alors que ce week-end, #BlanquerDémission et #BlanquerOut se sont hissés parmis les mots-clefs les plus populaires de TwitterFrance, le ministre tient le cap comme il l’a toujours fait, multipliant assertions hors-sol, chiffres trafiqués, annonces approximatives... et auto-satisfaction.

    – Fermeture de classes : M. Blanquer, créateur de fakenews (Pascale Fourier, Blog Médiapart, 27.03.21)
    https://blogs.mediapart.fr/pascale-fourier/blog/270321/fermeture-de-classes-m-blanquer-createur-de-fakenews
    – Tout va très bien, tout va très bien ! (Le bureau du CRAP, Les Cahiers Pédagogiques, 24.03.21)
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Tout-va-tres-bien-tout-va-tres-bien
    – Peut-on réécrire un an de crise sanitaire ? (François Jarraud, Le Café Pédagogique, 12.03.21)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/03/12032021Article637511300007682528.aspx
    – Blanquer, capitaine du Titanic (pourquoi la fermeture des écoles est inéluctable) (Lucien Marboeuf, Blog, 28.03.21)
    https://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2021/03/28/blanquer-capitaine-du-titanic-pourquoi-la-fermeture-des-ecoles-est

    Déni, fausses informations, polémiques stériles et auto-satisfaction, J.-M. Blanquer reste le meilleur élève de la Macronie, dont il applique avec constance et habileté, tous les subterfuges depuis sa nomination.
    Pour mémoire (liste non exhaustive) :
    https://seenthis.net/messages/887750
    https://seenthis.net/messages/732317
    https://seenthis.net/messages/726234

  • #BlanquerDemission était en tête des tendances Twitter ce matin pour la France. Et il est absent désormais, alors même que le rythme d’utilisation du tag ne semble pas faiblir, quand on consulte la liste des post utilisant le tag.

    Twitter aurait-il un algo pour masquer les tendances volontaires ? Une bonne tendance serait une tendance qui s’ignore ? Les autres n’étant pas intéressantes à suivre ?...

  • « Pour résumer, pendant 45 minutes, #Blanquer n’a écouté aucune question parce qu’il parlait en même temps, donc il a répondu à côté avec une constance remarquable.
    #BlanquerMent, tout le temps, même quand on ne lui demande rien... »
    #BlanquerDemission


    https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/ecole-laicite-covid-19-enseignement-des-sciences-jean-michel-blanquer-

    "N’oublions pas qu’actuellement, via le Grenelle de l’éducation et pour la première fois, nous prenons à bras le corps le sujet du pouvoir d’achat des professeurs. J’ai pris des engagements très forts sur ce sujet. (...) Mais tout le travail que nous faisons, c’est pour que tout au long des prochaines années, il y ait une remontée du pouvoir d’achat des professeurs, ce qui est totalement inouï. C’est que oui, nous sommes en train de le faire. Et oui, le pouvoir d’achat des professeurs va augmenter au cours des prochaines années par un travail très en profondeur que j’ai réalisé..."

  • « #AvenirLyceen, c’est la Macronie en plus petit.
    On met des noirs pour porter la parole des racistes.
    Désespérant... »

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/avenir-lyceen-des-anciens-lyceens-orleanais-denoncent-ce-syndicat-qui-les

    Après de nouvelles accusations visant « Avenir lycéen », une organisation accusée de soutenir le ministre de l’Education dans un article publié ce samedi dans le journal Libération, deux anciens représentants de lycéens orléanais témoignent et dénoncent ce syndicat qui les aurait manipulés.

    « Je suis libéré, parce qu’on donne enfin la parole aux personnes qui ont été manipulées comme moi ». Giovanni Siarras peut enfin souffler après ce qu’il a vécu au sein du mouvement « Avenir lycéen ». Libération a publié une longue enquête ce samedi assurant que cette organisation syndicale, créée en 2018, est pilotée par l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer « pour servir la communication du ministre », et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens opposés à ses réformes, notamment celle du bac.

    https://www.liberation.fr/france/2020/11/21/jean-michel-blanquer-dans-la-tourmente-apres-les-revelations-sur-le-syndi

    Après les enquêtes de Médiapart et de Libé, des députés insoumis, communistes et PS signent une proposition de résolution pour créer une commission d’enquête sur l’activité du syndicat Avenir lycéen et ses liens avec l’exécutif.
    #daronnoir

    https://etudiant.lefigaro.fr/article/les-relations-troubles-entre-le-syndicat-avenir-lyceen-et-jean-mic

  • Honte absolue ! on tire sur des lycéens !

    Au lycée, on tire au LBD dans la tête des gosses pour leur donner envie de rentrer au cluster où les profs doivent leur expliquer que la liberté d’expression, c’est Charlie Hebdo.
    En fait, la liberté d’expression, en Macronie, c’est ça... :

    COMPIÈGNE : TIRS DE LBD, UN LYCÉEN GRAVEMENT BLESSÉ À LA TÊTE
    Attention, images sensibles -
    https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1325850163244658690
    #MacronDemission #DarmaninDemission #BlanquerDemission

    #ViolencesPolicieres #blocus

  • Le syndicat lycéen chouchou de Blanquer dilapide l’argent du ministère - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/081120/le-syndicat-lyceen-chouchou-de-blanquer-dilapide-l-argent-du-ministere?ong

    Une organisation lycéenne favorable à l’exécutif a reçu 65 000 euros de subventions du ministère en 2019, dont 40 000 pour un congrès qui n’a jamais eu lieu. À sa tête, on a plutôt dégainé la carte bleue pour des frais de bouche et d’hôtels. Alertée, la rue de Grenelle, loin de couper les vivres, a réservé au syndicat 30 000 euros supplémentaires pour 2020. Révélations.

    #blanquer, #lycée, #éducation, #syndicat (vraiment ?), #paywall :(

    • 8 novembre 2020 Par Antton Rouget

      Une organisation lycéenne favorable à l’exécutif a reçu 65 000 euros de subventions du ministère en 2019, dont 40 000 pour un congrès qui n’a jamais eu lieu. À sa tête, on a plutôt dégainé la carte bleue pour des frais de bouche et d’hôtels. Alertée, la rue de Grenelle, loin de couper les vivres, a réservé au syndicat 30 000 euros supplémentaires pour 2020. Révélations.
      Champagne ! Le syndicat Avenir Lycéen va bientôt fêter le premier anniversaire de son partenariat avec le ministère de l’éducation nationale de Jean-Michel Blanquer. Le 19 novembre 2019, cette petite association aux positions pro-gouvernementales, qui vivotait avec 138 euros en caisse, a vu atterrir sur son compte en banque la coquette somme de 65 000 euros en provenance du ministère.

      En contrepartie, Avenir Lycéen devait mener des actions de sensibilisation sur plusieurs thématiques et organiser, surtout, son congrès fondateur, qui aurait dû concentrer les deux tiers de la subvention (40 056 euros), selon la convention d’objectifs signée avec le ministère. Sauf que le fameux congrès n’a jamais eu lieu.

      Par contre, une bonne partie de l’enveloppe publique a été engloutie en frais de bouche, déplacements et autres dépenses dans des bars (alcool compris) et hôtels de luxe, sans que le ministère, tenu de contrôler les états financiers de l’association, n’y trouve à redire malgré plusieurs alertes orales et écrites. Les documents consultés par Mediapart font aussi état d’importants retraits en liquide, à des horaires parfois tardifs, qui n’ont fait tiquer personne.

      Sollicité, le ministère explique qu’il n’opère pas un contrôle détaillé des dépenses des associations, mais qu’il s’assure que « de manière globale, les actions subventionnées sont effectivement réalisées » – ce qu’il indique avoir fait, même si le congrès subventionné n’a jamais été organisé.

      Après avoir reçu des alertes sur la nature des dépenses, le ministère explique que l’association a été « sensibilisée au bon usage d’une subvention publique ». Sans autre forme de conséquence, puisque le syndicat vient de recevoir pour cette année scolaire une nouvelle subvention de 30 000 euros, qui correspond à ce qu’elle avait demandé.

      Officiellement « apolitique », le syndicat, créé en 2018, est composé d’une trentaine de membres actifs, dont plusieurs sont également adhérents aux Jeunes avec Macron. Sur ses réseaux sociaux, l’organisation relaie régulièrement la communication du gouvernement. D’autres syndicats lycéens, opposés aux orientations politiques de Jean-Michel Blanquer, ont vu, eux, leurs demandes de subvention largement revues à la baisse, voire rejetées, par le ministère ces deux dernières années.
      Jean-Michel Blanquer à Sèvres, le 4 septembre 2020. © Arthur Nicholas Orchard / Hans Lucas via AFP

      Chez Avenir Lycéen (AL), les recherches de Mediapart ont provoqué la panique : interrogés, ses dirigeants fournissent des explications contradictoires et se renvoient la balle.

      En théorie, dans l’association, toute dépense devrait être « préalablement étudiée par la trésorerie et la présidence » avant d’être engagée, comme le prévoient explicitement ses statuts. Mais cette règle n’a, de toute évidence, pas été respectée.

      Avenir Lycéen dispose d’un compte bancaire à la BNP, alimenté par la subvention ministérielle, qui représente la quasi-totalité de ses recettes aux côtés des quelques cotisations à 5 euros par an. Une carte bleue est rattachée à ce compte, et elle semble se balader de main en main. En tout cas, plusieurs présidents successifs disent n’avoir pas eu accès aux comptes, ce qui laisse une liberté d’action totale au(x) titulaire(s) de la carte.

      « Je n’ai jamais validé aucune dépense puisque je n’ai jamais été informé de ces dépenses par qui que ce soit », indique ainsi Martin* (plusieurs membres d’AL étant mineurs, nous avons décidé d’anonymiser toutes les identités – lire notre Boîte noire), éphémère président du syndicat à l’été 2020. Ce lycéen a démissionné de ses fonctions le 27 juin 2020, six jours seulement après son arrivée à la tête de l’association. Une courte période pendant laquelle la carte bleue de la structure n’a cessé de chauffer.

      Pour la seule journée du lundi 22 juin, 432 euros sont dépensés dans un Apple Store, et 99,70 euros dans deux restaurants lyonnais. Le lendemain, 75,50 euros sont débités dans un restaurant à Paris. Dans la nuit, à une heure du matin, un retrait de 100 euros est effectué dans le VIIe arrondissement.
      L’ancienne présidente d’Avenir Lycéen avec Jean-Michel Blanquer. © DR
      Le lendemain, le titulaire de la carte règle 276,52 euros à l’hôtel Madrigal à côté de la gare Montparnasse – un « havre de paix au cœur de Paris XVe » visiblement du goût du syndicat puisqu’il fait l’objet de nombreuses dépenses. Deux jours plus tard, 222 euros sont d’ailleurs débités à la même adresse. Entre-temps, la carte était repartie du côté de Lyon pour un petit achat (44,99 euros) à la Fnac.

      « Je ne sais pas à quoi correspondent ces dépenses, je suis tout comme vous dans l’interrogation », s’étonne Martin auprès de Mediapart, expliquant que « durant [son] mandat, le titulaire de la carte bancaire était le trésorier ». Le président dit qu’il ne s’est jamais rendu à Lyon ni à Paris pour ses activités syndicales, et était dans la Somme « avec des amis et des professeurs » quand la facture de l’hôtel Madrigal a été réglée le 24 juin.

      Son successeur à la tête du syndicat dispose également d’un sérieux alibi pour prouver qu’il n’est pas l’auteur de plusieurs dépenses douteuses. Président d’Avenir Lycéen du 27 juin au 28 août, Nicolas* a transmis à Mediapart des photos montrant qu’il était avec sa mère en vacances en Loire-Atlantique fin juillet, au moment où le syndicat dépensait 174 euros dans deux brasseries chics de Bordeaux, puis 74,05 euros dans un hôtel du centre-ville.

      Ces paiements correspondent au déplacement en Gironde du trésorier et d’un coordinateur du syndicat, originaires du nord de la France et de Lyon, pour rendre visite à Élodie*, l’ancienne présidente d’Avenir Lycéen, qui est toujours membre du Conseil supérieur de l’éducation, un organe consultatif du ministère. Selon elle, le séjour a permis de « travaill[er] sur des propositions qui concernaient la rentrée scolaire », qui avait lieu trois mois plus tard.

      Un échange téléphonique ou une réunion par visio n’était visiblement pas possible. « Nous cherchions sur place différents espaces pouvant accueillir un nombre important de lycéens en prévision d’un évènement auquel nous avons finalement dû renoncer à cause du contexte sanitaire », ajoute Élodie à Mediapart, sans donner plus de détails.

      Nicolas, le président à cette époque, indique qu’il n’a pas été consulté pour ces dépenses, et les a encore moins autorisées. Idem pour ces 236 euros dépensés dans le restaurant gastronomique de Christian Têtedoie, à Lyon, le 16 juillet 2020. C’est Quentin*, le trésorier du syndicat depuis 2019, qui a effectué cette dépense, ainsi qu’il le reconnaît auprès de Mediapart, expliquant que ce dîner dans ce restaurant étoilé au guide Michelin correspond à une réunion avec des « partenaires » du syndicat. Des « partenaires » dont il ne veut pas donner le nom pour des raisons de « confidentialité », ajoute-t-il.

      Le même jour, le syndicat a aussi dépensé 150 euros à l’hôtel Intercontinental de Lyon (cinq étoiles). Le lendemain, 426,47 euros sont débités dans le même hôtel, ainsi que 128,05 euros à la brasserie Georges, restaurant à côté de la gare de Lyon-Perrache qui a nourri nombre de célébrités (Lamartine, Verlaine, Jules Verne, Zola ou Rodin) depuis 1836.
      L’hôtel Intercontinental, « représentation de la riche histoire lyonnaise » selon l’enseigne. © Groupe Intercontinental

      Selon des images diffusées sur Instagram par l’un des convives, le déjeuner a rassemblé trois membres du syndicat, dont son trésorier, en compagnie de leur ancienne présidente. Il avait pour objectif d’« échanger sur divers projets, notamment liés à la transition écologique », justifie Élodie.

      Les jours suivants, le compte du syndicat a continué à se vider à un rythme effréné. En dix jours, entre le 15 juillet et le 25 juillet, l’équivalent de 1 600 euros sont retirés, parfois en soirée, dans des distributeurs à Lyon, Lens et Paris.

      À la même période, un iPad, un iMac et un vidéoprojecteur sont aussi achetés, neufs, pour 8 411,93 euros dans un magasin spécialisé à Lyon. L’iMac et le vidéoprojecteur sont depuis chez Franck, cofondateur du syndicat qui n’a aucune fonction exécutive dans la structure. Il est seulement membre du « comité de veille » d’Avenir Lycéen, un organe consultatif garant du bon fonctionnement de l’association.

      « On m’a confié la garde du matériel », explique-t-il, justifiant d’avoir été choisi pour son ancienneté dans la structure. Franck précise qu’il utilise occasionnellement l’ordinateur « pour l’administration de l’association » et pour réaliser « en partie » les infographies du syndicat. L’iMac lui sert aussi pour les activités d’une autre structure qu’il souhaite lancer avec des camarades d’AL : « Avenir Éducation », un think tank pour « penser l’école de demain », que Jean-Michel Blanquer a publiquement promu sur les réseaux sociaux.

      Selon Franck, ces transferts de matériels auraient fait l’objet de conventions de mise à disposition – que l’intéressé n’a pas pu nous montrer. « Je n’ai rien signé », s’étonne Nicolas, le président de l’époque.

      Son successeur Thierry*, qui préside Avenir Lycéen depuis la fin du mois d’août, ne semble pas plus au courant : « Je n’ai jamais donné mon accord pour que [Franck] garde cet iMac, je n’étais pas informé qu’un tel appareil avais été acquis par Avenir Lycéen lors de la précédente mandature. Je n’ai donc bien sûr jamais signé de tel contrat [de mise à disposition – ndlr] et, s’il en existe un, je ne l’ai jamais vu et donc jamais approuvé », répond-il à Mediapart.
      Moins d’argent pour financer les autres syndicats

      Avec tous ces frais engagés en pleines vacances scolaires, l’argent de la subvention ministérielle s’est évaporée à la vitesse grand V : de 40 829 euros au 1er juillet, les réserves de l’association sont tombées à 21 965 euros à la fin du même mois. Toutes ces dépenses n’avaient pourtant « aucun lien » avec la convention d’objectifs signée avec le ministère, estime Nicolas.

      « Je n’ai eu à ordonner et valider que très peu de dépenses, celles engagées pour la tenue de l’assemblée générale en présentiel le 24 juillet 2020 », ajoute celui qui présidait alors le syndicat. Soit seulement 76 euros de frais de bouche et 98,28 euros pour l’hébergement à Paris. Pour tout le reste, « aucune validation de ma part n’a été effectuée, même orale », insiste l’ancien responsable, en réponse à nos questions.

      Comme son prédécesseur, il explique que c’est Quentin, le trésorier de la structure, qui possédait la carte et l’accès au compte. Interrogé, celui-ci nous a indiqué par téléphone que toutes les dépenses avaient été « validées ».

      Alors qu’il nous avait demandé un délai supplémentaire pour justifier par écrit de nombreuses dépenses, en prétextant un manque de temps en raison de ses cours, le trésorier a voulu diffuser un communiqué au nom du syndicat, vendredi, pour prendre les devants avant la publication de notre article. « Je vous demande par solidarité de relayer en masse », a-t-il écrit, sur une boucle Telegram du syndicat, avant de renoncer face aux interrogations et protestations internes.
      Extrait de la convention annuelle d’objectifs. © Document Mediapart

      Selon Franck, le fameux congrès subventionné n’a jamais eu lieu parce qu’« on a d’abord eu du mal à trouver une salle à Lyon » pour l’organiser. Le budget prévisionnel adressé par Avenir Lycéen au ministère pour l’obtention de sa subvention prévoyait pourtant que 12 000 euros soient dédiés aux seuls frais de « location » pour l’événement. « On voulait faire le congrès dans un musée », ajoute Franck. L’événement aurait ensuite été « reporté », « jusqu’au retour d’une situation sanitaire compatible avec un événement important », selon l’ancienne présidente Gaëlle.

      Depuis, l’enveloppe allouée par le ministère a été dépensée pour des « déplacements et rencontres en région afin de pallier les reports successifs et de répondre à la demande de rencontres et d’échanges de la part de nos adhérents et de nos partenaires », justifie-t-elle.

      Le contrat avec le ministère précise pourtant qu’en cas « d’inexécution, de modification substantielle ou de retard dans la mise en œuvre de la convention », l’association est tenue d’en informer le ministère « sans délai » par lettre recommandée avec accusé de réception. Ce que le syndicat n’a pas fait.

      Que des lycéens dérapent en ayant accès à un compte très bien fourni par de l’argent public est une chose. La réaction du ministère en est une autre.

      Car, pour sa part, le ministère est aussi tenu de contrôler que les actions qu’il finance soient bien réalisées. La convention oblige ainsi l’association à fournir un « compte rendu financier », ses « états financiers », et son « rapport d’activité » avant le 30 juin. La subvention, ordonnée par le ministre en personne, n’est considérée comme « acquise » qu’après le respect par l’association de cette obligation. En cas de doute, un « contrôle » peut aussi être réalisé par le ministère pendant l’exécution de la convention, précise le document signé avec Avenir Lycéen.

      « L’association a bien notifié l’ensemble des éléments requis (compte rendu financier, rapport d’activité, etc.) », confirme le ministère à Mediapart. Comment, dans ce contexte, les organes de contrôle n’ont-ils pas pu tiquer sur les 40 056 euros spécifiquement versés au titre du congrès et qui ont été pour partie dépensés pour des hôtels de luxe ou un restaurant étoilé ?

      Le ministère esquive, en expliquant seulement que « les subventions demandées au titre des déplacements, s’agissant d’une association nationale, l’ont été pour des restaurants et des hôtels correspondant aux déplacements de l’équipe de direction d’Avenir Lycéen afin d’assister à des événements organisés par les représentants départementaux et régionaux de l’association ». Ce qui n’a, en l’espèce, pas toujours été le cas. « Il n’y a eu aucun laxisme du ministère dans le contrôle financier de cette association comme pour les autres », insiste le ministère, pourtant si soucieux d’exemplarité dès lors qu’il s’agit des professeurs.
      Christophe Brunelle dans une vidéo d’Avenir Lycéen en septembre. © DR Plusieurs alertes sont pourtant remontées, en pleine flambée de dépenses cet été, jusqu’au délégué national à la vie lycéenne (DNVL) du ministère, Christophe Brunelle.

      Nommé en 2018 par Jean-Michel Blanquer, ce dernier présente un profil très politique : après avoir soutenu Alain Juppé à la primaire de la droite en 2016, il a fondé le groupe « Les profs en marche » pour soutenir la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle. En 2017, il rejoint l’équipe parlementaire d’une députée LREM (aujourd’hui entrée en dissidence) avant d’être promu DNVL par Jean-Michel Blanquer.

      Sur les réseaux sociaux, le DNVL affichait ouvertement, en septembre encore, sa sympathie envers Avenir Lycéen en relayant ses contenus. Christophe Brunelle entretient une bonne relation avec plusieurs dirigeants du syndicat, qui partagent les mêmes engagements politiques que lui. Le syndicat « apolitique » présente en effet la particularité d’être dirigé par plusieurs lycéens qui sont aussi engagés chez les Jeunes avec Macron (Jam).

      Cette situation crée parfois de curieuses interférences. Sur la boucle Telegram rassemblant les adhérents d’Avenir Lycéen (108 membres, dont une trentaine actifs), l’ancienne présidente Gaëlle, toujours très présente dans la vie du syndicat, a ainsi invité les jeunes, ce vendredi 6 novembre, à partager la dernière communication de Jean-Michel Blanquer sur l’évolution du protocole sanitaire dans les lycées.

      À l’inverse, le ministre, qui a reçu des responsables du syndicat cet été (voir la photo ici), n’a pas hésité à relayer les messages du futur think tank « Avenir Éducation » sur les réseaux sociaux, alors même que le mouvement n’est encore qu’un projet, de l’aveu même de ses fondateurs.

      Cette proximité politique a-t-elle joué dans le traitement du syndicat ? Interrogé par Mediapart, le délégué national à la vie lycéenne n’a pas répondu à nos questions, après avoir sollicité un délai de réponse que nous lui avions accordé (lire notre Boîte noire).

      « Christophe Brunelle m’a assuré que le ministère ne pouvait contrôler les dépenses des associations subventionnées », explique pour sa part Nicolas, l’ancien président, qui s’étonne : « Après relecture de la convention avec ce dernier, je me suis rendu compte que les propos de M. Brunelle étaient très différents de ce qui était marqué noir sur blanc. »

      « La direction de l’association a été sensibilisée par le DNVL au bon usage d’une subvention publique et à la nécessité d’être en mesure de justifier, à tout moment, de la réalité d’une dépense et de son lien avec l’activité subventionnée », ajoute le ministère, qui n’a réclamé aucun changement de gouvernance à la tête du syndicat.
      Sur les réseaux sociaux, Avenir Lycéen relaie la communication de Jean-Michel Blanquer. © Capture d’écran Twitter Visiblement, cette action de « sensibilisation » a été bien peu efficace : au téléphone, le trésorier d’Avenir Lycéen a indiqué à Mediapart, jeudi 5 novembre, que si la subvention avait été largement consommée pour des dépenses n’ayant rien à voir avec l’objet de la convention, c’était parce que « nous n’avons pas le droit aux bénéfices au sein de l’association donc nous avons préféré répartir cette somme dans différentes délégations ou coordinations ». Le jeune trésorier confond ici l’interdiction pour une association type loi 1901 de partager des bénéfices entre ses membres, qui n’empêche en revanche pas une association de dégager des excédents et constituer des réserves.

      Les alertes sur le train de vie du syndicat n’ont eu aucune autre conséquence. Pour cette nouvelle année, Avenir Lycéen a même reçu une nouvelle subvention de 30 000 euros. « Étant donné que toutes les dépenses n’avaient pas été engagées sur 2019, le montant de la subvention a été diminué de plus de 50 % entre 2019 (65 000 €) et 2020 (30 000 €) », explique seulement le ministère, en insistant sur le fait que les demandes de subvention ont été examinées par le « bureau de l’éducation artistique, culturelle, et sportive », puis approuvées par le contrôleur budgétaire et comptable ministériel.

      Le montant de 30 000 euros correspond exactement à la demande formulée par Avenir Lycéen. Ce qui ne manque pas de révéler une inégalité de traitement avec d’autres organisations lycéennes.

      En 2018, le Mouvement national lycéen (MNL, ex-UNL-SD), arrivé en seconde position derrière Avenir Lycéen aux élections du Conseil supérieur de l’éducation cette année-là, avait perçu 10 000 euros dans le cadre d’une convention d’objectifs.

      Depuis, c’est la disette. En 2019, « nous n’avons pas eu de réponse à la suite de notre sollicitation », explique-t-on dans ce syndicat de gauche. Pour l’année de 2020, le ministère a expliqué, cet été, qu’il n’a pas été « possible de donner suite » à la demande du syndicat.

      « En effet, le montant global alloué aux subventions ne permet pas d’apporter une aide à tous les projets qui nous sont soumis, quelle que soit par ailleurs leur qualité », s’est excusé le ministère, dans un courrier daté du 24 juillet 2020, en pleine folie dépensière d’Avenir Lycéen (lire le courrier ci-joint).

      Même tendance à l’Union nationale lycéenne (UNL), autre syndicat lycéen de gauche qui compte 35 fédérations et 25 années d’existence. De 80 000 euros en 2018, sa subvention est tombée 40 000 euros en 2019, puis 20 000 euros pour cette année. « On avait demandé un maintien à 80 000 euros, en justifiant de tout un tas d’actions autour de la lutte contre les discriminations ou les inégalités », déplore-t-on à l’UNL.

      Le syndicat estime que cette baisse des financements a rendu son « fonctionnement très précaire », et ce même s’il vit chichement. « Quand on réunit les dirigeants, on cherche des hébergements chez des militants. Chacun met aussi 2 euros dans un pot commun pour acheter la nourriture », indique le syndicat.

      « En ce moment, on ne dépense presque rien, c’est du bricolage, on est en grande difficulté financière, c’est difficile de mener des projets », ajoute le MNL, où l’on reconnaît que le financement ministériel est indispensable : « Les organisations lycéennes ont naturellement très peu de cotisations. Nous sommes sous perfusion du ministère. » Certains plus que d’autres.

  • Dans un lycée du Mans après une heure de cours entièrement consacrée à discuter sereinement avec les élèves de la situation actuelle, la prof s’arrête et annonce qu’elle se met en grève.
    Pour protester contre « l’occultation de l’hommage à Samuel Paty » et « contre les conditions sanitaires déplorables ».
    Je ne connais pas l’ampleur du mouvement.

    • En tant que délégué des parents je reçois ce retour d’une maman :
      « Je viens d’échanger avec mon fils pendant la récré, ce qui est sûr c’est que absolument rien n’a changé au niveau des conditions sanitaires par rapport à avant les vacances : nos enfants sont toujours autant entassés dans les couloirs et les classes, le sens de circulation est impossible à respecter, donc tout le monde se croise et on est bien loin du mètre de distanciation préconisé ...
      Les distributeurs de gel hydroalcooliques sont rares et assez inaccessibles, à moins d’arriver longtemps à l’avance pour faire la queue à l’entrée [principale] »

    • Je ne retrouve ce qui a été recensé dans seenthis, mais de ce que je me rappelle avoir lu, les enfants ayant été détectés comme porteurs du covid n’ont bien souvent pas été déclarés en tant que tels aux autres parents d’élèves. Il y a donc des élèves cas contacts qui se baladent sans le savoir et un recensement totalement farfelu.

    • Aujourd’hui j’ai mené une réflexion très intéressante avec des élèves de toutes confessions sur la liberté d’expression et le danger de la pensée unique.
      #JeSuisEnseignant, toi, tu es mythomane...

      Je n’ai pas parlé de Charlie, j’ai parlé de Jaurès, mort assassiné parce qu’il était le dernier à émettre une pensée complexe et humaniste qui allait à l’encontre de la pensée unique : le pacifisme.
      #SamuelPaty #Jour2BlanquerOUT

      Jaurès assassiné une deuxième fois par Blanquer qui a vidé la lettre de sa substance en supprimant tous les passages faisant appel à l’intelligence.
      J’ai commencé par lire la version censurée puis j’ai interrogé les élèves sur le sens des passages supprimés.

      Ensuite, je leur ai raconté l’histoire de Jaurès, j’ai pointé le fait qu’on ne coupait ni le passage sur le rôle civilisateur de la France, ni celui sur les moissons qui privaient les élèves de l’école, qui sont pourtant salement datés.

      On a fini par construire une réflexion sur la tolérance et la pensée unique.
      Sur la liberté, la vraie, pas celle qu’on nous impose, et le rôle de l’enseignant : donner des clés aux élèves pour qu’ils construisent leur propre réflexion et pas leur farcir le crâne.

      Et vraiment, ils sont brillants, nos gosses
      Ne les prenons pas pour des cons.
      C’est ce que dit Jaurès dans un des passages tronqués, et c’est si vrai
      C’est pour ça que malgré l’étau nauséabond dans lequel on veut nous enfermer, c’est toujours pour moi le plus beau métier du monde !

      https://twitter.com/AiphanMarcel/status/1323228593913274371

    • Très nombreux envois sur cuicui de photos et vidéos d’élèves de lycée montrant que, dans les conditions actuelles, l’application des gestes barrières et des distances n’est pas possible

      @greg_crnu

      12h15. Lycée André Malraux Béthune.
      Cc @jmblanquer

      https://twitter.com/greg_crnu/status/1323222181766144001

      je ne sais où : tiens, c’est bête, il pleut.

    • Nous sommes plusieurs à nous être contacté.e.s au sujet d’une rentrée scolaire bien singulière.
      Nous sommes aussi plusieurs à nous interroger sur la cohérence de ce que l’Ecole va devoir vivre à partir du 02 novembre.
      Un texte a pour cela été rédigé et une action de protestation prévue. Celle de ne pas scolariser nos enfants ce jour ci. Nous ne cherchons pas à renverser le monde, ni à contester l’urgence sanitaire, mais ce sont les incohérences et autres hypocrisies que nous pointons du doigt.

      https://nantes.indymedia.org/articles/51545

    • Témoignage d’un parent, dans le même lycée :
      " un élève se sent mal , coup de chaud, pleurs, envie de vomir, mal de tête... bref direction l’infirmerie ! La copine explique à l’infirmière qui sort de son bureau...insiste en disant : « oui mais là elle ne se sent pas bien... »
      Réponse : oui bah là c ma pause , va à la vie scolaire pour qu’ils appellent tes parents !
      Même pas une prise de température ou un isolement..."

    • Ile-de-France : grèves massives dans le secondaire, les enseignants « à bout de souffle »
      https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/ile-de-france-greves-massives-dans-le-secondaire-les-enseignants-a-bout-d

      La rentrée de ce lundi a été marquée par de nombreuses grèves dans les collèges et les lycées d’Ile-de-France. Les enseignants dénoncent l’impréparation de l’hommage à Samuel Paty et un protocole sanitaire impossible à mettre en œuvre.

    • Il y a quelques années, je demande à ce que L. puisse rencontrer le ou la médecin du collège, histoire qu’il y ait un suivi avec l’équipe du collège, la réponse est qu’il y a un médecin pour 2000 collégiens et donc que ce n’est pas possible de prendre rendez-vous avec … Je me demande combien il en reste de médecins en collège aujourd’hui.

    • Cet après-midi, une médecine scolaire a justement appelé à la maison pour nous convaincre de renvoyer la gosse au lycée  : 20 min de bigo, à dire que tout est sous contrôle et que ce serait dommage qu’elle gâche ses études pour si peu.

      Quand la gosse lui a parlé du cas contact de sa classe qui n’a été ni testé ni remonté sous prétexte que comme l’ARS avait mis 8 jours à la trouver, ce n’était plus la peine de s’en faire, la médecine a répliqué qu’il ne fallait pas s’emballer sur des rumeurs de couloir… et que dès que le protocole sera renforcé, elle rappellera pour voir si elle continue à refuser de revenir.

      On se sent tellement rassurés, là.

      Sinon, aujourd’hui, j’ai appris la contamination du mari de mon amie d’enfance, contaminé par un élève de son école de musique. Ma sœur (on a été élevée ensemble) a été rendre visite à sa mère qui lutte contre un cancer… toute la famille va se faire tester en croisant les doigts.

      Ils vivent dans un hameau de Haute-Maurienne.