#blanquerenprison

  • Contre la tribune du JDD : le bilan accablant du ministre Blanquer
    https://blogs.mediapart.fr/leucha/blog/020122/contre-la-tribune-du-jdd-le-bilan-accablant-du-ministre-blanquer

    1.200 élus, personnalités et acteurs de l’éducation défendent le bilan de Macron sur l’école (https://lejdd.fr/Politique/1200-elus-personnalites-et-acteurs-de-leducation-defendent-le-bilan-de-macron-)

    Hier, le JDD a publié une tribune pour glorifier le bilan de J.-M. Blanquer et appeler à voter E. Macron. Pourtant, au même moment, le groupe d’enseignants "les stylos rouges" présentait un sondage où 99.62 % des sondés indiquaient ne pas apprécier le travail accompli par leur ministre. Blanquer, faux choyeur de l’Education Nationale ?

    Ce n’est plus Solaar mais les enseignants qui pleurent en le voyant dans les signataires de la tribune du JDD. Une publication qui a hérissé le poil des enseignants qui, depuis 5 ans bientôt, constatent et subissent les coups du butoir de J.-M. Blanquer contre l’école publique. Rien de tel que le regard d’un enseignant pour répondre aux inepties de cette publication du JDD. Nous verrons dans un premier temps que les signataires de cette tribune sont illégitimes puis nous dresserons un bilan de la politique du ministre de l’Education Nationale, de la jeunesse et des sports plus conforme à la réalité du terrain.
    Une tribune à la légitimité très contestable

    Revenons d’abord sur cette tribune intitulée « 1.200 élus, personnalités et acteurs de l’éducation défendent le bilan de Macron sur l’école » et publiée dans le JDD.

    La seule « personnalité » qui l’a signée est en fait MC Solaar, qui s’inscrit ainsi dans les pas de Doc Gyneco lorsqu’il avait soutenu N. Sarkozy en 2007 : il aura ainsi une excuse pour justifier les mauvaises ventes de ses derniers albums. On peut citer aussi une demi-personnalité en la personne de Dominique Besnehard. D’autres signataires sans doute rangées là en tant que personnalités sont inconnues au bataillon et tout aussi incompétentes en matière d’éducation.

    Pour ce qui est des acteurs de l’éducation, aucun spécialiste notable n’apparaît dans la liste des « membres de la communauté éducative », mais beaucoup de mystérieux « société civile », de nombreux« parent d’élèves », quelques « acteur associatif », ou encore des « élève-étudiant ». Les quelques enseignants cités, après une recherche google, sont en fait souvent des élus LREM. Certains ne correspondent pas à la fonction qui leur est accolée. Une prétendue directrice d’école du 93, Sarah Laure Attias, dirige en fait un lycée privé du réseau de l’Alliance Israëlite Universelle à 4 500 euros l’année.

    Quant à ceux qui sont rangés parmi les « parlementaires nationaux et européens », ils appartiennent au parti « En Marche ». Est-ce vraiment éclairant d’avoir leur avis sur la politique du gouvernement « En Marche » ?

    Voilà donc une tribune qui n’a pas grande valeur : des anonymes non qualifiés et des femmes et hommes politiques qui sont partie prenante et défendent le bilan de leur propre parti. On a rarement vu ça, à part peut-être dans les belles heures du stalinisme...

    Urgent : Mc Solaar est nommé inspecteur général de l’éducation nationale. « Cependant, a ajouté #Blanquer, selon les règles en vigueur qui permettent de récompenser le mérite, il lui faudra attendre d’être mis en examen pour avoir la légion d’honneur »

  • En Gironde, les professeurs des écoles invités à repasser un entretien d’embauche
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/03/17032021Article637515612845960315.aspx

    Il était une fois des professeurs qui passaient un concours et finissaient par être titulaires de leur poste. Ce bon vieux temps devient légendaire en Gironde où déjà environ un professeur des écoles sur cinq est invité à passer un entretien d’embauche ou à déguerpir là où il pourra. Cette situation violente, mise en place avec les dédoublements des classes de l’éducation prioritaire, gagne cette année les grandes sections de maternelle.

    Des postes de GS en éducation prioritaire deviennent à profil

    "La priorité c’est de faire du ménage, se débarrasser des « vieilles » pour les remplacer par du sang neuf genre start’up". Clémentine (1) enseigne en grande section de maternelle en Gironde et ne décolère pas. Elle qui enseigne depuis plusieurs années à ce niveau et est titulaire de son poste en éducation prioritaire est convoquée à un entretien à Bordeaux. Si elle n’est pas retenue elle devra laisser sa place et trouver un point de chute là où ce sera possible...

    « Sacrifiés au COVID, soumis à une réforme passée en force en détournant des fonds publics pour que des gosses de riches bambochent au palace, et maintenant, triés pour garder les profils start-up...
    On a atteint depuis longtemps le point de non-retour. Stop ! »
    #BlanquerEnPrison
    https://twitter.com/HippolitePotame