Le cinéaste Melvin Van Peebles, pionnier de la « Blaxploitation », décède à 89 ans
▻https://www.rfi.fr/fr/culture/20210923-le-cin%C3%A9aste-melvin-van-peebles-pionnier-de-la-blaxploitation-d%C3%
Le monde du cinéma perd un pionnier : Melvin Van Peebles vient de mourir à l’âge de 89 ans, à son domicile à New York. Cet artiste multi-facette, réalisateur mais aussi chanteur et écrivain, a permis d’ouvrir la porte à une génération de réalisateurs noirs dans les années 1970, avec le style de la « Blaxploitation ».
La fierté noire en images : une infra-politique du film
Entretien avec Melvin Van Peebles, réalisé par Jérôme Beauchez
▻https://journals.openedition.org/conflits/18674
▻https://seenthis.net/messages/556091
Causerie avec Melvin Van Peebles
Le retour du début avec le baad asssss n°1 Cheribibi n°5
▻https://www.cheribibi.net/les-numeros/sommaire-numero-5
Filmography
1970 Beyond the Valley of the Dolls 1971 The Big Doll House; Women in Cages 1972 Cool Breeze; Hit Man; The Twilight People; Black Mama, White Mama; The Big Bird Cage 1973 Coffy; The Arena; Scream, Blacula, Scream! 1974 Foxy Brown 1975 Sheba, Baby; Friday Foster; Bucktown 1976 Drum 1977 The Night of the High Tide; Greased Lightning 1981 Fort Apache the Bronx 1983 Something Wicked This Way Comes; Tough Enough 1985 Stand Alone; On the Edge 1986 The Vindicator 1987 The Allnighter 1988 Above the Law 1989 The Package 1990 Class of 1999 1991 Bill & Ted’s Bogus Journey 1993 Posse 1995 Serial Killer 1996 Original Gangstas; Escape from L.A.; Mars Attacks! 1997 Fakin’ da Funk; Jackie Brown; Strip Search 1998 No Tomorrow 1999 Jawbreaker; In Too Deep; Holy Smoke; Fortress 2 2000 Snow Day; Wilder 2001 3 A.M.; Love the Hard Way; Ghosts of Mars; Bones 2002 Baby of the Family; The Adventures of Pluto Nash 2005 Back in the Day 2010 The Invited; Just Wright 2011 Mafia; Larry Crowne 2012 Woman Thou Art Loosed: On the 7ty Day; The Man with the Iron Fists
]]>Glossaire.dde : Le “Trou Noir” de la postmodernité
▻http://www.dedefensa.org/article/glossairedde-le-trou-noir-de-la-postmodernite
Glossaire.dde : Le “Trou Noir” de la postmodernité
13 mai 2017 – On vient de “fêter” l’anniversaire d’un quart de siècle des fameuses émeutes de los Angeles, qui durèrent six-sept jours, du 29 avril au 5-6 mai 1992, qui firent 55 morts, des centaines de blessés, des milliers d’arrestations, etc., qui mirent certains quartiers de cette ville dans un état de siège proche de l’état de guerre, avec intervention de la Garde Nationale. Cet événement propose une marque symbolique essentielle d’une période qui constitue pour nous ce que nous nommerons “le Trou Noir de la postmodernité”, à mettre en regard avec le “Trou Noir du XXème Siècle“ figurant égaiement dans Glossaire.dde. à la date du 21 janvier 2016.
C’est une marque symbolique mais c’est également bien plus que cela. Notre observation et l’interprétation que (...)
]]> « J’étais trop petit pour le basketball et trop nerveux pour être voleur. J’ai commencé comme peintre, et je n’étais pas si mal, mais j’ai réalisé que les gens à qui je voulais parler – et dont je voulais parler – ne connaissaient rien à de Kooning, Van Gogh ou qui que ce soit d’autre. Puis j’ai commencé à écrire. Mais là encore, j’ai réalisé qu’ils ne lisaient pas. J’ai donc arrêté, avant de finir par comprendre ce que j’avais à faire. Si je voulais leur parler, et qu’ils ne venaient pas à moi, alors j’irais à eux. Et où était mon public ? Il était au cinéma. J’ai donc commencé à faire des films. Une putain de belle affaire [Big fucking deal] ! C’était ça ou la musique, étant donné que je n’avais aucune raison de faire de la poterie ou du macramé. Les miens allaient au cinéma, c’est donc au cinéma que je suis allé. Ce n’était pas ma décision. Cette décision a été le produit d’un contexte plus large. Si j’avais pensé que vendre des hot-dogs pouvait améliorer le sort des Africains-Américains, je n’aurais plus jamais touché une caméra. J’aurais vendu des hot-dogs ! »
Quand la réalité rattrappe la fiction
▻http://asylumeclectica.com/morbid/archives/morb198.htm
Al Adamson directed a number of ’B’ horror movies in the 60s and 70s. His death mimicked the ghoulish nature of his films. His decomposed body was found on August 2, 1995, wrapped in linens and buried beneath the newly tiled floor of his whirlpool tub. No time of death could be determined, but Adamson had last been seen alive five weeks earlier. Fred Fulford, a live-in contractor, was charged with homicide.
Al Adamson - The Grindhouse Cinema Database
▻https://www.grindhousedatabase.com/index.php/Al_Adamson
Black Heat (1976)
▻https://www.youtube.com/watch?v=DaoIAghrjEA
C’est un film de l’époque quand la libération sexuelle et la décolonialisation sont récupérées et transformées en sexisme et fétichisme ...
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Black_Heat_(film)
Kicks Carter is a streetwise policeman whose beat is Las Vegas. A crime gang is running guns, selling drugs, loan-sharking, and running a prostitution ring out of an upscale hotel in the city and Kicks is trying to put them out of business. But the interference of a woman reporter is making his job more difficult.
... mais la musique du film est splendide. Dans cet extrait elle accompagne une des « meilleures » scènes du film.
▻https://www.youtube.com/watch?v=Bp11VEiLWJk
Paul Lewinson - Black Heat - 1977 - Shake A Leg
▻https://www.youtube.com/watch?v=UPUdC_kruMQ
Le titre du film est sans doute inspiré de White Heat de 1949
▻https://en.wikipedia.org/wiki/White_Heat
La qualité du film ne justifie pas cette allusion au chef d’oeuvre inconnu du grand public. Les distributeurs n’avaient alors aucun mal à rebâtiser le film en Girl’s Hotel (c’est vrai, il y a plein de jeune femmes noires de préférence et Regina Carrol la femme du producteur qui est très blonde) et en Murder Gang (c’est assez gore, il y a un bras tranché et des bagarres franchement mauvaises).
Regina Carrol
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Regina_Carrol
The Grindhouse Cinema Database nous apprend sur sa mort À 49 ans :
Adamson quit the movie business in 1983 and had a second and quite successful career in real estate. He was married to actress/dancer Regina Carrol - a frequent star in his films from 1972 until her death from cancer in 1992.
Le business de film de série b est une monde dangereux peuplé de personnage tragiques.
]]>Black Riot & #Blaxploitation / #radio
▻http://www.fipradio.fr/emissions/certains-l-aiment-fip/2015/black-riot-blaxploitation-09-09-2015-20-00
A l’occasion du cycle « Black Riot » au festival Jazz à la Villette, Certains l’aiment Fip vous plonge mercredi 9 septembre à 20h, dans l’univers musical de la Blaxploitation.
Le festival Jazz à la Villette propose une sélection de films autour du thème « Black Riot » dont « Black Panthers » le doc d’Agnès Varda (1968). Le festival recevra également l’artiste culte Melvin Van Peebles. A cette occasion Susana Poveda et Denis Soula consacrent Certains l’aiment Fip aux bandes originales de la Blaxploitation, avec une programmation signée Christian Charles.
Dans les seventies, accompagnant ainsi les mouvements identitaires débutés dans les années 60, la communauté afro-américaine va produire et réaliser les films de Blaxploitation. Fini les rôles secondaires et de faire-valoir ! Le succès commercial de « Sweet Sweetback’s Baadasssss Song » réalisé par Melvin Van Peebles en 1971 va convaincre les studios d’investir dans la blaxploitation, la même année sort « Les Nuits rouges de Harlem (Shaft) » réalisé par Gordon Parks dont la musique composée par Isaac Hayes hisse le film au rang de film culte. Et c’est bien là tout l’intérêt aujourd’hui de ces films de genre (excepté une poignée) à la réalisation souvent médiocre et bourrés de stéréotypes repris plus tard dans les codes du gangsta rap.
Que serait devenue la Blaxploitation sans le groove implacable des bandes originales de Curtis Mayfield (Superfly, Short eyes), Isaac Hayes (Shaft, Truck Turner & Cie, Les Durs), J.J. Johnson (Cleopatra Jones, Willie Dynamite), Marvin Gaye (Trouble man), Willie Hutch (Foxy Brown, The Mack), Roy Ayers (Coffy), Taj Mahal (Brothers) ...?
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]]>RAGEMAG | Les Noirs dans le cinéma américain : histoire d’un apartheid hollywoodien
▻http://ragemag.fr/noirs-hollywood-histoire-dun-apartheid-57017
Bien accueilli par les vieux camarades de lutte de Mandela autant que par Barack Obama, qui avait organisé une projection privée à la Maison-Blanche plusieurs semaines avant le décès de Madiba, le film sort en France aujourd’hui. Mandela, vedette d’Hollywood ? Une issue dont n’auraient sans doute pas osé rêver les acteurs noirs des 50 premières années du cinéma, victimes du racisme dans les studios de production comme l’étaient les autres Afro-Américains dans la société. Tout comme les spectateurs obligés de subir des films dans lesquels le passé esclavagiste de l’Amérique était systématiquement escamoté ou maquillé en gentille petite espièglerie paternaliste. Tout au long du XXe siècle, la place des Noirs dans la société américaine n’a cessé d’évoluer grâce au combat du Mouvement des droits civiques. Le cinéma fut-il un adversaire ou un allié de ce mouvement ? Cette question mérite une réponse différente selon l’époque à laquelle on se place.
La blaxploitation, des films en forme de revanche ; Spike Lee, Quentin Tarantino : deux voix pour un même combat ; Griffith et Naissance d’une nation ; Douglas Sirk ; Hattie McDaniel oscarisée mais interdite de cinéma à Atlanta ...
#apartheid #cinéma #Hollywood #Blaxploitation #racisme #ségrégation
]]>THE UNITED STATES OF HOODOO, A road trip to the black roots of American culture, un film de Oliver Hardt (Black Deutschland) écrit par Darius James (l’auteur de Negrophobia et de That’s Blaxploitation), avec DJ, Ishmaël Reed etc...
The United States of Hoodoo is a film about how African based spirituality has influenced America´s popular culture. The old African gods have taken on new forms since their arrival on North America’s shores. Their spirit now manifests itself in turn-table wizardry, improvisational skills and mind-blowing collages, rituals and performances. The film shakes up traditional and stereotypical ways of thinking about race, religion, rationality. Through meetings with musicians, writers and artists, miracle healers, gumbo cooks and Mississippi Blues men, this documentary explores a culture which has always drawn on a unique mix of different ethnic influences to produce its cultural diversity, allure, and vitality.
Interview de Darius James à propos de That’s Blaxploitation Sur Wax Poetics
#cinéma #documentaire #blaxploitation #haiti #vaudou #histoire #Etats_unis
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