• Pour ceux qui sont mutilés par des flashball. Un conseil juridique. | Face aux armes de la police
    https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2018/07/20/pour-ceux-qui-sont-mutiles-par-des-flashball-un-co

    Ces derniers jours les mutilations aux flashball/LBD se sont multipliées sur fond de victoire de l’équipe de France. A Lyon, Grenoble et aussi à Villeneuve-la-Garenne pour les affaires qui sont relayées dans la presse. Dans les trois cas nous apprenons qu’une plainte a été déposée.
    Il y a quelques semaines trois policiers étaient acquittés après avoir blessé une mère de famille avec une grenade à Villemomble en 2013.

    Nous tentons de faire parvenir ce message aux personnes blessées. Merci de leur faire suivre l’info si vous les connaissez, ou de faire circuler.

    #flashball #maintien_de_l'ordre #police « #armes_non_létales » #blessés_par_la_police #droit #défense_militante #tribunal_administratif

  • Flashback vs Flashball | Se défendre de la police
    https://collectif8juillet.wordpress.com/2018/05/16/flashback-vs-flashball

    FLASHBACK VS FLASHBALL

    16 mai 2018 · par huitjuillet · dans Uncategorized · Poster un commentaire
    Tribune du collectif 8 juillet. Fin 2016, trois policiers ont été jugés et condamnés par le TGI de Bobigny pour avoir tiré au Flashball et blessé six personnes, dont l’une a perdu un œil, le soir du 8 juillet 2009 à Montreuil. Les policiers ont fait appel. Au premier jour de ce nouveau procès, nous revenons sur « la défense » des policiers et ce qu’elle dit de la violence qu’ils exercent au quotidien. Collectif Huit Juillet.

    Ici deux mondes s’affrontent : les forces de l’ordre et des gens dont la passion est de déstabiliser l’ordre. Franck Liénard, avocat de Patrice Le Gall.

    Il faut imaginer cette salle remplie de policiers armés venus soutenir leurs collègues, ajoutés à d’autres policiers en service que rien ne distingue des précédents, ajoutés à ceux habituellement en charge des procès, ajoutés au peloton de CRS présents à l’extérieur comme à l’intérieur du tribunal, pour mesurer notre sentiment d’insécurité. Mais une fois n’est pas coutume, et à la faveur d’un rapport de force obtenu grâce à de nombreuses interventions publiques, un protocole relativement égalitaire est mis en place. Une moitié de la salle est réservée aux soutiens des victimes, l’autre à ceux des policiers. Alors qu’ils sont en charge de ce protocole, les policiers ne le respecteront évidemment pas et c’est à deux reprises que nous obtiendrons que la salle soit vidée et les soutiens des deux partis strictement recomptés. Ce moment dont chacun aura pu mesurer le caractère exceptionnel est à l’image du combat que mènent les collectifs et les familles contre l’impunité policière. Le corps policier en charge de tous les actes de la procédure est à tout moment susceptible d’exercer des menaces et des pressions, de brouiller les pistes par des procès-verbaux mensongers, des manipulations de preuve, des expertises partisanes et autres chausse-trappes judiciaires… Ce n’est qu’en mettant en lumière les petites combines, magouilles et autres arrangements qui font l’ordinaire de l’impunité policière que les familles arrivent parfois à rompre les solidarités corporatistes et contraindre les magistrats à instruire les dossiers.

    #toctoc suggèrent les #blessés du 8 juillet 2009 actuellement en #procès
    #police #flashball « #armes_non_létales » #justice

    • Eborgné par un Flash-Ball : de la prison avec sursis requise contre les policiers, JÉRÔME HOURDEAUX, Mediapart

      En juillet 2009, la police intervenait pour disperser une manifestation pacifique à Montreuil. Six tirs de Flash-Ball feront six blessés. L’un d’entre eux est énucléé. Alors que les policiers affirmaient avoir eu affaire à un groupe armé, l’enquête avait montré le caractère disproportionné de l’opération.

      C’est le procès du Flash-Ball qui s’est tenu, du mercredi 16 au vendredi 18 mai, devant la cour d’appel de Paris. La justice rejugeait trois policiers accusés d’avoir tiré sur des manifestants à Montreuil en juillet 2009, éborgnant l’un d’entre eux. L’avocate générale a requis à l’encontre des prévenus des peines allant de sept mois à deux ans de prison avec sursis, assorties, selon les cas, d’une à deux années d’interdiction de port d’arme.

      « C’est une arme stupide entre les mains de gens qui ne sont pas formés », s’est indigné Laurent-Franck Liénard, avocat du policier Patrice Le Gall, affirmant en avoir réclamé « l’interdiction à cor et à cri depuis des années ». Me Frédéric Gabet, avocat de Julien Vanderbergh, un autre policier poursuivi, a quant à lui affirmé que l’on faisait peser sur son client « des fautes collectives, des fautes de la hiérarchie ». « Cet outil n’aurait jamais dû être entre leurs mains ». « Comment peut-on laisser une arme d’une telle nature à des policiers ? », a de son côté lancé Me Didier Robiquet, défenseur d’un troisième représentant des forces de l’ordre jugé, Mickaël Gallet. « C’est une arme dont ils ne devraient pas avoir à se servir. »

      Et pour cause. Le 8 juillet 2009, dans le quartier de la Croix-de-Chavaux à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, ces trois policiers ont chacun fait usage à deux reprises de leurs Flash-Ball. Les tirs ont fait six blessés, dont un gravement, le réalisateur alors âgé de 34 ans Joachim Gatti, énucléé de l’œil droit.

      Pour ces faits, les policiers ont déjà été condamnés, le 16 décembre 2016, par le tribunal de Bobigny. Patrice Le Gall avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 18 mois d’interdiction de port d’arme pour avoir tiré sur deux manifestants, dont Joachim Gatti. Mikhaël Gallet avait, lui, écopé de 10 mois de prison avec sursis et 12 mois d’interdiction de port d’arme pour avoir blessé un manifestant à la clavicule, le tribunal n’ayant pas pu établir de lien définitif entre son second tir et un autre blessé. Enfin, Julien Vanderbergh avait été condamné à 7 mois de prison avec sursis pour avoir blessé une manifestante à la jambe, son second tir n’ayant pas pu, là encore, être relié au sixième manifestant blessé.

      Ce jugement avait été rendu après six jours d’audiences marquées par de nombreux incidents entre les soutiens des victimes, rassemblés au sein du Collectif 8 juillet, et ceux des policiers, tous venus en masse. Les audiences avaient été perturbées par des bousculades et quelques altercations.

      Pour ce procès en appel, la tension était encore présente mais beaucoup moins vive. Une demi-heure avant le début de l’audience, une dizaine de policiers en civil attendent devant la salle tandis que les soutiens de victimes attendent à l’extérieur, sur les marches du Palais de justice. À l’ouverture des portes, entre 50 et 70 personnes font la queue, parmi lesquelles pour part égale des soutiens des policiers et des victimes.

      Pour le reste, ce procès en appel n’a réservé que peu de surprises. Accusation et défense sont restées sur les mêmes positions irréconciliables qu’en première instance. Face à des versions diamétralement opposées, l’avocate générale a, dans son réquisitoire, donné une chronologie détaillée de cette journée du 8 juillet 2009. « À l’issue de ces trois jours, avons-nous une vision globale des événements de la journée ? Je pense que oui », a-t-elle estimé.

      Celle-ci avait débuté par l’évacuation, tôt dans la matinée, d’une clinique désaffectée située non loin de la Croix-de-Chavaux, au 42, boulevard Chanzy, occupée par une quinzaine de personnes qui l’avaient transformée en un lieu proposant diverses activités sociales. L’opération se déroule sans encombre, les manifestants n’opposant aucune résistance. Les entrées de l’immeuble sont immédiatement murées et des vigiles privés sont affectés à sa surveillance.

      Dans le courant de l’après-midi, la police apprend que s’organise pour le soir même à la Croix-de-Chavaux un repas festif en soutien aux expulsés. À 18 h 50, un briefing est organisé au commissariat pour organiser la surveillance de l’événement. Celui-ci débute à 19 heures. Une cinquantaine de personnes sont réunies dans une ambiance détendue, sans tension. La police, pointe l’avocate générale, fait alors état d’une « manifestation festive, amicale, conviviale ». À 21 h 15, précise-t-elle, le dispositif de surveillance est même allégé.

      Puis, à 22 h 15, alors qu’une trentaine de policiers sont impliqués dans l’opération, les manifestants tirent en l’air un feu d’artifice et commencent à converger vers la clinique située non loin. Là, ils se trouvent devant une grille fermée et invectivent les gardiens. L’un d’eux va chercher son chien et tient à distance les manifestants qui restent à l’extérieur.

      C’est à ce moment-là que les versions divergent. Les deux vigiles décrivent un groupe de manifestants armés et prêts à en découdre et affirment n’avoir été sauvés que par l’arrivée des policiers. « Je craignais pour ma vie », affirmera l’un d’eux dans sa déposition. À l’arrivée des renforts, les manifestants auraient attaqué les policiers avec des projectiles en avançant vers eux. Une première personne est interpellée et maintenue au sol. Immédiatement, des policiers se placent autour avec des boucliers.

      Patrice Le Gall est le premier des trois accusés à arriver sur les lieux. Il se réfugie derrière les boucliers et tire une première fois, recule et tire une seconde fois. Les deux tirs font deux blessés. Le premier tombe et se relève en criant « ils tirent à la tête ». Le second tir atteint Joachim Gatti qui est immédiatement évacué par des amis et installé en terrasse d’un café en attendant les secours. « La situation est maîtrisée très vite », souligne l’avocate générale. « En 13 minutes », durant lesquelles les six tirs de Flash-Ball seront tirés Croix-de-Chavaux et place du Marché, située à quelques dizaines de mètres.

      Pour justifier la violence de cette intervention, les accusés, et leur hiérarchie, ont constamment affirmé avoir eu affaire à un groupe de manifestants violents et armés, avançant sur les forces de l’ordre pour chercher l’affrontement. Le procès-verbal de synthèse de la soirée faisait ainsi état d’un « attroupement armé » jetant « une pluie de projectiles » sur les forces de l’ordre, d’un rassemblement se transformant en « violences urbaines ».

      Le problème est que cette version a été en grande partie démontée par l’enquête de l’Inspection générale des services (IGS), depuis devenue l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Tout d’abord, les constatations sur les lieux des affrontements n’ont pas permis de retrouver les traces des affrontements rapportés par la police. Aucune trace de pétards, ni de canettes de bière dont les manifestants auraient arrosé les forces de l’ordre. « On ne retrouve rien sur la place. Rien », insiste l’avocate générale. « C’est tout de même étonnant qu’après une situation qu’on nous décrit comme apocalyptique, on n’ait aucun élément matériel. »

      Ensuite, la quinzaine de témoignages de riverains recueillis par l’IGS contredisent totalement la version des policiers. Il n’y avait « pas vu d’individu cagoulé, pas d’individu armé », affirme l’un deux. « Les manifestants ont reculé rapidement », raconte un autre. « Lorsque les manifestants voient que les policiers s’équipent, ils comprennent qu’ils ne pourront pas rester », témoigne un troisième. Encore plus gênant, quatre policiers ont donné des versions totalement contradictoires avec celles de leurs collègues. « À aucun moment, je ne me suis senti menacé », reconnaît ainsi l’un deux. Un autre affirme qu’il n’y a eu « aucun contact physique » entre manifestants et policiers.

      Malgré ces témoignages, les trois accusés n’ont pas fait varier d’un iota leur version des faits. Julien Vanderbergh se tient droit comme un « i » devant les juges à qui il répond avec le vocabulaire et la précision d’un procès-verbal. Le policier se souvient dans le moindre détail de cette journée. À l’époque affecté à la BAC de Rosny-sous-Bois, il prend son service à 19 h 20. Il est en patrouille avec trois autres policiers quand, à 22 heures, il est appelé pour un « renfort collègues » à Montreuil.

      Arrivé sur les lieux, la voiture se trouve « bloquée par l’afflux de manifestants ». Le policier sort alors du véhicule et se dit « immédiatement reconnu par des manifestants capuchés hostiles ». Il aurait également été la cible de jets de projectiles qu’il n’arrive pas à identifier. « Je tire alors sur un manifestant qui jetait des projectiles », raconte Julien Vanderbergh qui voit sa cible tomber, touchée à la jambe. Le policier se décale et est la cible d’une canette qui tombe juste à côté de lui. Il tire sur un autre manifestant qu’il voit lancer un projectile. Puis « cet individu prend la fuite en courant ».

      Confronté aux témoignages qui décrivent des manifestants fuyant devant les policiers dès le premier tir, alors qu’il affirme que ceux-ci avançaient vers les policiers, Julien Vanderbergh se tend. « Ils sont habitués à ce genre d’événement », affirme-t-il. « Qui ça “ils” ? », rebondit immédiatement l’avocate des victimes. « De qui parlez-vous ? » « Des manifestants », tente de se reprendre le policier. Et pourquoi ce second tir de Flash-Ball, alors que les manifestants couraient ? « Si je l’utilise une deuxième fois, c’est qu’ils n’ont pas peur », lâche le policier.

      Les avocats de la défense ont alors tenté de semer le trouve en insistant sur le témoignage des deux vigiles. À les entendre, ce dossier serait même en grande partie montée de toutes pièces par les victimes. Me Didier Robiquet les a ainsi qualifiés de « pseudo-victimes ». « Les six victimes sont six plaignants qui veulent exprimer leur haine et faire condamner la police », a-t-il lancé avant d’accuser : « On a recruté a posteriori des victimes pour correspondre au nombre de tirs. »

      L’avocat de Patrice Le Gall, Me Liénard, a, lui, débuté sa plaidoirie en faisant part de sa compassion pour les victimes. « La blessure de M. Gatti m’est insupportable », a-t-il affirmé avant de tout de suite repartir à l’attaque en donnant à la cour une exemplaire de Paris Match montrant un CRS en flammes après un jet de cocktail Molotov lors d’une manifestation. « La violence est des deux côtés », enchaîne l’avocat, rappelant que 30 policiers sont blessés chaque jour en France.

      Me Liénard a ensuite tenté de semer le trouble dans l’attribution de la blessure de Joachim Gatti au tir de son client en se basant sur le témoignage divergeant d’un serveur de café. Celui-ci avait en effet déclaré qu’un des tirs aurait manqué sa cible pour frapper la vitrine d’un restaurant, remettant ainsi en cause le décompte et brouillant l’attribution de blessures. Pour Me Liénard, ce témoignage peut être la preuve de la présence d’un « quatrième tireur », une « brebis galeuse » parmi les policiers qui aurait dissimulé son geste en rentrant au commissariat. Sa seconde hypothèse est que Joachim Gatti est une « victime collatérale ». Le tir ne l’aurait pas visé, et serait ainsi « légitime », et Joachim Gatti a été « touché au loin ».

      « M. Gatti est considéré comme un dommage collatéral. C’est inacceptable », a de son côté plaidé Irène Terrel, avocate des victimes avant de distribuer à la cour des photographies en couleur de la blessure du jeune homme au lendemain des faits. « M. Gatti a été défiguré », poursuit-elle. « Il était caméraman. L’œil droit, c’est l’œil directeur. Il a dû tout abandonner. » Face aux dénégations des policiers, les deux avocates de la défense ont rappelé les conclusions de l’enquête de l’IGS. « Tous les témoins extérieurs viennent nous dire la même chose que les victimes : “on n’a pas compris, il n’y avait pas de tension, pas de violences” », a souligne Me Terrel. « Est-il conciliable avec la déontologie de bâtir son impunité sur un mensonge ? », a interrogé l’avocate en s’étonnant que des poursuites n’aient pas été engagées pour faux témoignages.

      Me Émilie Bonvarlet est, elle, revenue sur les déclarations de Julien Vanderbergh. « Quand il dit : “Ces individus sont habitués”, ça veut dire quoi ? », a attaqué l’avocate. « Il a tiré sur ce que représentaient ces gens-là, par pour ce qu’ils faisaient », a-t-elle poursuivi. « À l’époque, Michèle Alliot-Marie agitait ce qu’elle appelait l’ultra-gauche. C’est sur eux qu’ils tirent. » Pour Me Bonvarlet, les policiers se sont livrés à une « chasse à l’anarcho ». « M. Vanderbergh nous le confirme. »

      Défense et parties civiles se sont pourtant rejointes sur un point : la dangerosité du Flash-Ball. Lors de son réquisitoire, l’avocate générale a notamment rappelé que pour pouvoir être habilités à utiliser cette arme, les policiers n’avaient besoin que de suivre une formation de six heures. Et aucune formation de mise à niveau n’est prévue. « Les trois policiers présents n’ont jamais eu de stage depuis leur habilitation », a-t-elle souligné. « Il est tout de même étonnant de doter des policiers d’une telle arme sans contrôler cela. » Les avocats ont également souligné le manque de précision du Flash-Ball. « À 10 mètres, si vous visez le thorax, vous touchez l’œil », a ainsi affirmé Me Liénard.

      Cela fait plusieurs années que des voix demandent le retrait de cette arme de la dotation des policiers. Au mois de janvier dernier, le Défenseur des droits avait rendu un rapport sur le maintien de l’ordre à l’occasion duquel le gouvernement lui avait annoncé le retrait progressif du Flash-Ball au sein de la police nationale. Il « devrait totalement disparaître de la dotation dans le courant de l’année 2018 », affirmait le rapport. En revanche, cette arme restera disponible pour les gendarmes. Le rapport estimait « nécessaire » « un retrait du Flash-Ball superpro pour l’ensemble des effectifs de la gendarmerie nationale dans les opérations de maintien de l’ordre ».
      De plus, le Flash-Ball est déjà remplacé par un lanceur de balles de défense très semblable, censé être plus précis : le LBD 40×46. Mais pour le Défenseur des droits, cette arme pose des problèmes identiques, notamment lors d’usages face à une foule de manifestants.

      « Les débats ont été beaucoup plus courts », a regretté Me Émilie Bonvarlet au sortir de la dernière journée d’audience. « Nous avons eu moins de temps pour démonter cette construction d’une forme d’émeute quasi insurrectionnelle. Le mensonge collectif n’a pas été assez souligné. »

      L’avocate regrette également que le parquet n’ait pas requis une interdiction d’exercer. « Du point de vue des victimes, on estimait qu’ils ne devraient plus être policiers. Qu’est-ce qu’on peut espérer comme sanctions administratives ? Malheureusement, pas grand-chose. À Mayotte, un policier condamné pour avoir tiré au Flash-Ball sur un enfant de 9 ans, qui avait perdu un œil, n’a écopé que d’un blâme. »

      Le verdict sera rendu le 21 juin

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    • Étude: 3% des personnes blessées par un tir de flashball décèdent
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/etude-3-des-personnes-blessees-par-un-tir-de-flashball-decedent_1970176.htm

      Parmi les blessés, les dégâts sont aussi considérables. 6% d’entre eux subissent une infirmité permanente, souvent au niveau de la tête, du cou ou du thorax.

      Trois personnes sur cent touchées et blessées par une balle en caoutchouc tirée depuis un flashball décèdent. C’est du moins ce qu’ont conclu des chercheurs américains dans une étude publiée mardi dans la revue médicale britannique BMJ Open.

  • Comment l’Europe autorise ses garde-côtes à ouvrir le feu sur des bateaux de #réfugiés
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/10/04/comment-leurope-autorise-ses-garde-cotes-a-ouvrir-le-feu

    Rien ne sera donc épargné aux réfugiés qui bravent la mer pour fuir les tragédies en cours en Afrique et au Moyen-Orient. Pas même l’infamie. Dans les bras de mer qui séparent les îles grecques des côtes turques, les garde-côtes … Continue reading →

    #ACAB #ANTICAPITALISME #ANTIRACISME #armes_à_feu #balle #blessés #frontex #frontieres #gardes_côtes #immigrés #migrants #passeur #turquie

  • #loi_travail : ce blessé grave qu’ont oublié Valls et Cazeneuve
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150616/loi-travail-ce-blesse-grave-quont-oublie-valls-et-cazeneuve

    Le manifestant grièvement blessé mardi #14_juin à Paris © KZH Les responsables politiques, #Manuel_Valls et Bernard Cazeneuve en tête, ont choisi de dire leur indignation devant les dégradations mineures subies par les façades de l’hôpital pour enfants Necker, lors de la dernière #manifestation parisienne contre la #loi_sur_le_travail. Mais le silence est total sur un manifestant gravement blessé, sans doute par le tir d’une grenade lacrymogène.

    #France #blessés #hôpital_Necker

  • #loi_travail: les bris de vitres de Necker effacent un blessé grave
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150616/loi-travail-les-bris-de-vitres-de-necker-effacent-un-blesse-grave

    Le manifestant grièvement blessé mardi #14_juin à Paris © KZH Les responsables politiques, #Manuel_Valls et Bernard Cazeneuve en tête, ont choisi de dire leur indignation devant les dégradations mineures subies par les façades de l’hôpital pour enfants Necker, lors de la dernière #manifestation parisienne contre la #loi_sur_le_travail. Mais le silence est total sur un manifestant gravement blessé, sans doute par le tir d’une grenade lacrymogène.

    #France #blessés #hôpital_Necker

  • Rise in Afghan civilian casualties at hands of government forces
    http://www.theguardian.com/world/2016/apr/17/rise-in-afghan-civilian-casualties-caused-by-pro-government-forces-tali

    A report released on Sunday, documenting the first three months of 2016, shows a 70% rise in civilian casualties caused by pro-government forces, with 127 killed and 242 wounded.

    A total of 600 civilians were killed and 1,343 injured during that period, a 2% increase in total casualties but a 13% drop in fatalities.

    A growing proportion of those civilians are women and children. This year, one-third of civilian casualties have been children, a 29% jump from last year.

    As the Guardian reported on Friday, dozens of Afghan schools are used for military purposes, putting children at risk by turning schools into potential targets. At least one, in Helmand, seized by the Afghan army, still had children attending classes.

    #victimes_civiles #Afghanistan

  • Gardien de la paix : mon œil
    http://souriez.info/Gardien-de-la-paix-mon-oeil

    Le 13 février, l’émission « #Les_Amis_d'Orwell » recevait Joachim et Christian, victime et proche de victime de violences policières, pour parler de la manifestation organisée le lendemain à Montreuil contre les violences policières et en particulier, contre l’usage mutilant du flashball et du LBD (lanceur de balles de défense) par les forces du désordre. Marche à Montreuil contre le flashball, contre les violences et l’impunité policières La manifestation a été bloquée par la police qui a encerclé les (...)

    Les Amis d’Orwell

    / #Violence_policière,_violence_d’Etat

    https://collectif8juillet.wordpress.com/2015/02/04/marche-contre-les-violences-policieres-samedi-14-fevrie
    https://collectif8juillet.wordpress.com/2015/02/16/le-droit-de-manifester-aboli-par-la-prefecture
    http://amaanda.free.fr/2015orwell/Orwell13-02_15.mp3

  • #Solidarité en #Slovénie : des enfants #blessés de #Gaza soignés à #Ljubljana

    Chaque année depuis 2009, des #enfants victimes du conflit israélo-palestinien sont pris en charge par la Slovénie. Un centre médical de Ljubljana les accueille pour leur fournir une #prothèse et des heures de #rééducation. À l’automne 2014, trois jeunes Gazaouis amputés d’un membre ont fait le déplacement. Rencontre.

    http://balkans.courriers.info/article26214.html
    #soin #Palestine
    cc @reka

  • Russia opens corridor for evacuation of wounded, dead Ukrainian servicemen across border
    http://www.kyivpost.com/content/ukraine/russia-opens-corridor-for-evacuation-of-wounded-dead-ukrainian-servicemen-

    Rostov-on-Don - 12 injured Ukrainian servicemen who underwent medical treatment in Russia and the bodies of two dead ones have been delivered to the Gukovo and Novoshakhtinsk checkpoints at the Russian-Ukrainian border, Vasily Malayev, a spokesman for the Federal Security Service (FSB) border department for the Rostov region, told Interfax on Saturday, July 26.

  • #Grèce : une #émeute dans un #centre_de_rétention vire à la #chasse_à_l'homme

    La #police grecque a lancé une chasse à l’homme à #Athènes, la capitale, pour retrouver des #migrants qui se sont évadés au cours d’une émeute, samedi 10 août, dans un #camp de rétention qui avait fait 10 #blessés dans les rangs de la police.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/08/11/grece-une-emeute-dans-un-centre-de-retention-vire-a-la-chasse-a-l-homme_3460

    #migration #détention

    • Grèce : #révolte des #déte­nus du #camp_de_concen­tra­tion d’#Amygdaleza

      « On nomme camp de concentration un lieu fermé de grande taille créé pour regrouper et pour détenir une population considérée comme ennemie, généralement dans de très mauvaises conditions. Cette population peut se composer des opposants politiques, des résidents d’un pays ennemi, de groupes ethniques ou religieux spécifiques, des civils d’une zone critique de combats, ou d’autres groupes humains, souvent pendant une guerre. Les personnes sont détenues en raison de critères généraux, sans procédure juridique, et non en vertu d’un jugement individuel. »

      https://www.okeanews.fr/20130811-grece-revolte-des-detenus-du-camp-de-concentration-damygdaleza#axz

    • Amygdaleza uprising suppressed – 41 immigrants on trial

      41 immigrants are facing various charges after the suppression of the Amygdaleza uprising.

      The situation of the immigrants injured during the uprising is unknown, since access to the detention center is denied even to lawyers.

      Meanwhile, the mayor of the area, Sotiris Duros, declared that an uprising was “an expected one”, since the conditions in the detention center are inhuman and the temperature in the (made of of metal) cargo containers used for constraining 1650 people, during summertime reaches up to 50 Celsius degrees. This. combined with the fact that a prolonging of their imprisonment to 18 months was announced, led to the uprising.

      http://clandestinenglish.wordpress.com/2013/08/12/amygdaleza-uprising-suppressed-41-immigrants-on-trial

    • PETIT COUP DE GUEULE PAR RAPPORT A UN ARTICLE PUBLIE PAR LE POST (ITALIE) SUR CETTE AFFAIRE :

      Grecia, rivolta di migranti in centro accoglienza : interviene polizia

      Atene (Grecia), 11 ago. (LaPresse/AP) – Una rivolta è scoppiata ieri sera in Grecia in uno dei cosiddetti centri di accoglienza, quello di Amygdaleza, a nordest di Atene. La polizia è intervenuta riuscendo a sedarla dopo circa un’ora. Sembra che nessuno sia fuggito dalla struttura, ma gli agenti continuano a controllare la zona. Il bilancio è di almeno 10 guardie ferite, nessuna in modo grave, ma non è chiaro se ci siano feriti anche fra i migranti.

      http://www.ilpost.it/2013/08/11/grecia-rivolta-di-migranti-in-centro-accoglienza-interviene-polizia

      Sembra che nessuno sia fuggito dalla struttura, ma gli agenti continuano a controllare la zona.

      –-> il semblerait que personne se soit échappé de la structure, mais les forces de l’ordre continuent à contrôler la zone !
      –-> je rappelle au juste au journal, qu’il ne s’agit pas de prisonniers !!! Mais de personnes en rétention administrative !

      Secondo la ricostruzione fornita dalla polizia, la protesta è cominciata a ora di cena, quando alcuni degli immigrati avrebbero aggredito le guardie senza motivi contingenti.

      –-> senza motivo contingente ?????? Sans vraie motivation ???? Et l’annonce de l’augmentation maximale du temps de #détention (de 12 à 18 mois), et le manque d’air conditionné dans le container (cause : panne d’électricité due à rénovation) ?? Ce n’est pas de bons motifs de protestation ?

      Pourtant :

      La causa principale della protesta, sempre secondo la polizia, sarebbe l’annuncio dato ai migranti che il periodo massimo di detenzione nel campo sarebbe stato innalzato da 12 a 18 mesi. Inoltre nella struttura era stata interrotta l’erogazione dell’elettricità a causa di lavori di manutenzione, lasciando i container senza aria condizionata. Non si tratta della prima protesta: in passato i migranti si sono lamentati spesso delle condizioni in questo campo, in particolare del sovraffollamento, e alcuni di loro questo mese hanno portato avanti uno sciopero della fame.

    • Dans un centre de rétention : « Quand je sortirai de là, je serai violent avec les Grecs »

      La police grecque a lancé une chasse à l’homme à Athènes pour retrouver des migrants qui se sont évadés au cours d’une émeute, samedi 10 août au soir, dans le centre de rétention d’Amygdaleza, près de la capitale. Les troubles ont commencé lorsque les quelque 1 200 retenus ont été informés que la durée maximale de rétention dans le camp serait portée de un an à dix-huit mois.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/08/12/dans-un-centre-de-retention-quand-je-sortirai-de-la-je-serai-violent-avec-le

    • Greece: Systematic and prolonged detention of irregular migrants and asylum-seekers provokes riot

      #Amnesty_International expresses once more its profound concerns over the prolonged periods of detention of irregular migrants and asylum-seekers and the very poor detention conditions in various immigrations detention facilities and police stations in Greece.

      These were the reasons that led people detained in detention centre of Amygdaleza to start a riot last Saturday evening in protest of the treatment they were receiving. According to reports, the riot was prompted by people detained in the centre after finding out that they would be held up to eighteen months and not twelve months as they were originally told; police guards cut off the electricity in two of the containers used as sleeping areas after the migrants started using the air conditioning; some were hit and verbally abused by police guards when they refused to get back to their containers.

      In a press release issued by the Attika General Police Directorate, on 12 August 2013, the Greek police stated that the detainees attacked the police and set fire to mattresses and sleeping areas. The riot was stopped following the intervention of the riot police. It was stated that 10 police officers were injured and 41 migrants (from Pakistan, Afghanistan, Bangladesh and Morocco) were arrested and that they would face charges of causing of unrest and serious bodily harm. The Ministry of Citizens’ Protection also underlined that the aim is to detain each and every irregular migrant until he/she is returned to his/her country unless the competent bodies claim that he/she is entitled to international protection.

      The organization was informed by lawyers that the migrants arrested during the riot were beaten by the police when transferred at the Petrou Ralli detention facility in Athens. According to further reports, the police has also stopped people in Amygdaleza from going out of their containers after the riot despite the unbearable heat.

      During the organization’s visits at the Amygdaleza detention facility in April and July 2013, detainees expressed their despair over their prolonged detention and reported amongst others poor quality of food, poor hygiene and difficulties of speaking to their families with limited access to phones. Both police and detainees spoke about their concerns over hygiene in view of the lack of funding to employ cleaners in the detention facility. In recent months, the organization also received allegations of ill-treatment of some detainees transferred from Amygdaleza to the Eleftherios Venizelos airport in order to be deported.

      Detention conditions and the lack of procedural safeguards surrounding detention in Greece have been regularly criticized by human rights organisations as well as the European Committee for the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment and Punishment (CPT) and the European Union Agency for Fundamental Rights (FRA). Furthermore, between 2009 and the end of 2012, the European Court of Human Rights has found Greece in breach of Article 3 in 11 cases concerning the detention conditions of refugees and migrants held in immigration detention centres or border guard stations.

      The Greek authorities must end the practice of systematic and prolonged detention of irregular migrants and asylum-seekers; and, investigate without delay all allegations of abuse by police guards prior to the riot in Amygdaleza and in Petrou Ralli detention facility.

      http://www.amnesty.org/en/library/info/EUR25/014/2013/en

  • America’s dangerous pipelines

    A new time-lapse video from the Center for Biological Diversity brings frightening visualization to the 8,000 U.S. pipeline “incidents,” i.e. spills and explosions, since 1986 that have brought death and destruction to the US. With President Obama’s decision on the Keystone XL—which officials say could spill up to 100 times during its lifetime—looming, the environmental group says his choice is clear.

    “The question is not if Keystone XL will spill, but when. For this and so many other reasons, Keystone XL should never be built,” says Center for Biological Diversity’s Noah Greenwald.

    Using data from the federal Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration, the visualization shows the 8,000 “signifi #cant” incidents that caused 500 deaths, 2,300 injuries and almost $7 billion in damages.

    These “incidents” have spilled the equivalent of 200 barrels every day. And it’s not just oil. Natural gas, propane, diesel and other noxious substances have all been part of this ongoing fossil fuel contamination.

    Greenwald says, “This video ought to be a serious wake-up call to any senator who’s voted in favor of Keystone in the past.”

    http://www.commondreams.org/further/2013/08/01-3

    #carte #visualisation #cartographie #incidents #morts #blessés #oléoduc #pipeline #gaz_naturel #pétrole #propane #diesel #Keystone

  • Scontri al Cara, notte di sangue: un morto tra i migranti, tre feriti
    –-> bagarres à Cara (Italie) dans un centre pour requérants d’asile: un mort et 3 blessés

    Una rissa e spuntano i coltelli: intorno alle tre la lite tra gruppi di diverse nazionalità ospiti del centro per richiedenti asilo di Bari

    http://bari.repubblica.it/cronaca/2013/07/03/news/rivolta_cara-62298616

    #Italie #décès #migrant #migration #Bari #mort #centre_pour_requérants_d'asile #bagarre #blessés