• Après le blocage de #BlackRock : nous sommes fiers de cette #jeunesse !

    Lundi 10 février, des manifestantes et manifestants pour le climat, certains mineurs, ont envahi le siège français de BlackRock (https://reporterre.net/Action-contre-BlackRock-Nous-devons-mettre-hors-d-etat-de-nuire-les-plus), empêchant quelques heures le numéro un mondial de la gestion d’actifs financiers de fonctionner. Les multiples signataires de cette tribune, « fier.e.s » de la mobilisation de la jeunesse pour le vivant, se déclarent solidaires avec eux dans les poursuites auxquelles ils et elles pourraient avoir à faire face.

    https://reporterre.net/Apres-le-blocage-de-BlackRock-nous-sommes-fiers-de-cette-jeunesse

    #résistance #blocage #Black_Rock #France #finance #solidarité

  • Les historiens n’ont plus accès aux archives de 39-45, leurs travaux sont menacés
    https://www.ouest-france.fr/europe/france/les-historiens-n-ont-plus-acces-aux-archives-de-39-45-leurs-travaux-son

    L’arrêté de 2015 qui ouvrait les archives de la Seconde Guerre mondiale connaît des blocages. Des historiens s’en émeuvent.

    Jean-Marc Berlière, professeur d’histoire contemporaine et spécialiste de la police française, s’inquiète de la fermeture des archives de la défense. Dans ces conditions, les historiens ne peuvent accéder aux fonds concernant la Seconde Guerre mondiale.

    Dans quelle mesure chaque citoyen peut-il accéder aux archives de la Seconde Guerre ?
    Le président François Hollande avait permis la libre consultation de ces archives après un gros travail des historiens en ce sens. Une façon, avait-il dit, de lutter contre le révisionnisme, l’altération de la mémoire, l’oubli, l’effacement . Déjà, sous Lionel Jospin en 1999, les choses évoluaient. En 2015, l’ouverture au grand public a permis à des amateurs, qui ne sont pas historiens de formation, de progresser dans la connaissance de cette période. Cela a multiplié les études locales. C’est aussi une façon de faire avancer la démocratie.

    En quoi la situation a-t-elle changé ?
    Depuis le début de l’année, on note de grosses difficultés pour obtenir les documents aux archives, notamment au Service historique de la Défense, à Vincennes. Ce centre incontournable pour les chercheurs, qui dépend du ministère des Armées, a reçu une consigne des autorités qui vise à la fermeture « provisoire » totale des fonds postérieurs à 1940, en attendant de revenir ensuite sur les documents antérieurs à 1940. Pour un universitaire qui, par exemple, travaille sur le contre-espionnage de 1934 à 1944, tout se ferme brutalement !

    Quel est votre sentiment face à ces « blocages de fonds » d’archives ?
    Les gens ont besoin de leur passé, c’est vital ! Dès lors qu’on ne communique plus sur un certain nombre de choses, il y a un retour en arrière. Je suis noyé par les plaintes d’historiens, de chercheurs. Pour l’instant, il n’y a pas de conséquence sur le travail universitaire. Mais demain ?

  • Des #lycéens interdits de se présenter à une épreuve de contrôle continu du bac pour avoir manifesté

    Dix-sept élèves d’un #lycée de #La_Rochelle n’ont pas eu le droit de participer à une épreuve de #rattrapage en histoire-géo, après avoir manifesté et tenté de bloquer leur lycée le 20 janvier.


    https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/31/des-lyceens-interdits-de-se-presenter-a-une-epreuve-de-controle-continu-d

    #résistance #répression #blocage #enseignement #éducation

    • « Pour faire suite à votre demande en date du 22 janvier 2020 par laquelle vous souhaitez que votre enfant soit autorisé à se présenter à l’épreuve de rattrapage en histoire-géographie, j’ai le regret de vous faire savoir que je ne peux pas donner une suite favorable », peut-on lire dans ce courrier.

      De fait, après des manifestations le 20 janvier devant l’établissement, auxquelles avaient pris part certains lycées, un grand nombre d’élèves n’avaient pu participer à cet examen. Une épreuve de rattrapage a été organisée dix jours plus tard. Mais, parmi les élèves n’ayant pu participer à l’examen d’origine, 17, se sont vus refuser le droit de participer au rattrapage. Sanctionnés pour avoir manifesté, participé au blocage du lycée...ou s’être abonnés à un compte Instagram appelant au blocage du lycée.

      Tout commence donc le lundi 20 janvier au matin, devant le lycée Valin, où des barricades avaient été installées devant l’établissement en signe de protestation contre la tenue des nouvelles épreuves communes de contrôle continu, les E3C, comme le raconte le quotidien régional Sud-Ouest. Même si le passage n’était pas totalement bloqué, la tenue de l’épreuve d’histoire-géographie a été fortement perturbée. « L’établissement a maintenu l’épreuve alors que les conditions d’accès n’étaient pas assurées, donc il y a eu beaucoup d’absences », observe un parent d’élève. « Le proviseur nous a envoyé un courriel en nous disant que les conditions d’accès seraient garanties et que notre enfant devait être présent à l’épreuve. Si ce n’est pas le cas, c’est un zéro assuré sans recours possible au rectorat. Ce matin, il est venu dire qu’il fallait entrer à tout prix. Je ne vais pas envoyer ma fille sur les barricades », expliquait ainsi une maman d’élève à Sud-Ouest.

      De fait, le proviseur Fabrice Pelletier avait envoyé un mail à l’attention des élèves concernés, avertissant des sanctions en cas d’absence : « Depuis le début de la semaine, nous observons quelques manifestations de protestation et notamment un appel à bloquer l’établissement lundi matin. Les E3C sont programmées et vont bien se dérouler comme prévu. Les absents se verront réglementairement attribuer la note de zéro. Aucun recours au rectorat ne pourra modifier cette règle. »

      Le lendemain, 19 minutes avant le début des épreuves, le proviseur réitère son avertissement : « Nous sommes à une demi-heure des épreuves, je vous rappelle que tous les élèves absents aux épreuves E3C sans justificatif valable ne seront pas admis à la session de rattrapage. Je vous invite à rejoindre maintenant les salles d’examen. » Sur une photo prise par Xavier Léotye et publiée dans Sud-Ouest, on aperçoit Fabrice Pelletier au milieu des élèves mobilisés en train d’aider une jeune fille à passer par dessus la grille. « Il a réussi à en faire passer quelques-uns », remarque le photographe.

      17 élèves non autorisés à participer au rattrapage
      Au total, sur les 450 élèves convoqués ce jour-là, 27% d’entre eux ont été absents à l’examen, soit environ 120 élèves. D’où la tenue d’une épreuve de rattrapage en histoire-géographie, qui avait lieu ce jeudi. A laquelle 17 élèves se sont donc vu refuser par courrier le droit de se présenter.

      Pour justifier cette décision, le proviseur s’appuie sur l’article 12 de l’arrêté du 16 juillet 2018 relatif aux modalités d’organisation du contrôle continu, qui précise : « En cas d’absence pour cause de force majeure dûment constatée à une épreuve commune de contrôle continu, le candidat est convoqué à une épreuve de remplacement dans les conditions fixées à l’article 4. »

      Dans 17 cas, le proviseur a donc estimé que l’absence lors de la première épreuve n’était pas motivée par une raison de « force majeure ». Parmi les arguments invoqués pour justifier cette décision, expliqués dans les différents courriers envoyés : le fait d’avoir participé aux manifestations ou/et au blocage du lycée. Mais aussi, de façon plus surprenante, le fait de s’être abonné au compte Instagram @BlocusValin, toujours en ligne à l’heure où nous écrivons ces lignes et qui appelait au blocage du lycée Valin il y a déjà deux semaines.

      « Par ailleurs, son profil Instagram s’est abonné ce jour-là au compte @BlocusValin. Ainsi, le caractère imprévisible n’est pas démontré », écrit dans plusieurs courriers envoyés le proviseur du lycée, en s’appuyant sur les trois critères prouvant qu’une absence relève d’un cas de force majeure : elle doit être « extérieure », « irrésistible » et « imprévisible ».

      Les 17 courriers envoyés se terminent de la même façon : « Il convient dès lors d’appliquer le dernier alinéa de l’article 12 de l’arrêté du 16 juillet 2018 », qui explique que l’absence ne relève pas d’un cas de force majeur, « la note zéro est attribuée au candidat pour l’épreuve auquel il n’a pas assisté ».

      Contacté par CheckNews, un parent d’élève explique : « Ils ont décidé de faire un tri entre les élèves qui ont participé et ceux qui ont subi. Parmi les élèves qu’ils ont reconnus comme bloqueurs, le fait qu’ils soient membres du groupe Instagram a été perçu comme une circonstance aggravante. »

      Plusieurs élèves interrogés par CheckNews ne comprennent pas non plus comment le choix a été fait parmi les manifestants, entre ceux qui sont autorisés à participer au rattrapage et ceux qui ne le sont pas. « Moi, par exemple, j’étais abonné au compte Instagram, mais on ne me l’a pas reproché », dit l’un, qui explique également s’être présenté ce jeudi matin à l’examen de rattrapage, mais s’être vu refuser l’accès car non inscrit sur les listes. « Nous, on manifestait pour avoir des examens plus justes. Et on nous répond avec plus d’injustice encore. Je savais que je risquais un zéro, mais je ne comprends pas pourquoi seulement une vingtaine d’élèves ont été pénalisés. J’ai l’impression qu’ils ont choisi un peu au pif », estime une autre élève de première, qui n’a pas non plus pu participer au rattrapage.

      Joint par CheckNews, le proviseur du lycée nous a redirigés vers le rectorat de Poitiers. Qui n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations.

    • Répression policière contre des lycéens à Strasbourg

      200 lycéens et des enseignants, soutenus par des gilets jaunes et des militants CGT, bloquaient le lycée Marie-Curie ce matin vers 7h pour protester contre le nouveau bac. La police est intervenue violemment et a interpellé trois jeunes.
      Pendant ce temps, le ministre Blanquer, attendu à Strasbourg ce jeudi, décommandait sa venue. Courageux mais pas téméraire, d’autant que cet après-midi à 14 h rendez-vous avait été donné pour une nouvelle manifestation intersyndicale et Gilets jaunes, place de la Bourse. L’occasion de crier notre refus de la casse des retraites solidaires et de protester contre la répression policière.

      https://la-feuille-de-chou.fr/archives/104338

      #Strasbourg #répression_policière

  • #Centre_de_traitement_des_déchets d’#Ivry occupé

    A 7h30 ce matin (15.01.2020), 200 personnes ont forcé l’entrée de la #Tiru d’#Ivry_sur_Seine (centre de traitement des déchets près du périph quai d’Ivry).

    Ce #blocage a été coordonné par les CGT #égoutiers de Paris et Energie ainsi que l’UD 94 et les grévistes de l’AG interpro (enseignants/territoriaux) d’Ivry.

    Comme l’information de l’#action avait fuité, nous étions attendus : 2 camionnettes et une dizaines de flics. Il ne s’attendaient peut-être pas à notre nombre et peut-être pas non plus à ce qu’on rentre.
    Plusieurs poussées : une pour rentrer, une autre pour faire sortir les flics et une dernière pour fermer la porte derrière eux.

    On déplore 2 copines blessées : une aux côtes, l’autre à une jambe.

    Les portes ont été cadenassées puis soudées. Reste une entrée par un portillon qu’il va donc falloir surveiller.

    À 11h, on a tenu une Ag pour lancer l’organisation du blocage 24/24.

    Historiquement, le site a déjà été bloqué 23 jours en 2010 et 21 jours en 2016 (pendant Nuit Debout). Les agents du site sont en grève.

    Ce site de #traitement_des_déchets produits un peu d’électricité mais surtout des vapeurs pour le #chauffage urbain parisien. On ajoute à ça que les bennes sont pleines et ne peuvent plus déposer les #ordures sur le site. Pour le moment les camions sont détournés vers un site #Derichebourg à #Vitry_sur_Seine dont la capacité de stockage n’excède pas 2 jours.

    Autour de #Paris il y a 3 Tiru de cette taille : #Saint_Ouen (occupée), Ivry (occupée), et #Romainville. Ainsi qu’un petit centre à #Issy_les_Moulineaux.
    Bien sûr un appel à participer au blocage ou soutenir celuici. Les actions possibles vont de la simple visite de soutien au #campement pour la nuit en passant par diverses tâches logistiques.

    Reçu via une mailing-list militante, le 15.01.2020

    #grève #action #mobilisation #résistance #déchets

    • Commentaire reçu par la même mailing-list :

      Cette opération est un franc succès pour l’instant, grâce à une organisation très efficace. Un grand bravo déjà pour ça.

      Le plein de victuailles a été fait, il est servi sur palette...

      Des étudiants géniaux de l’ENS ont préparé un énorme couscous sous leur tente. Ils sont incroyables.

      On passe du rock, du rap du reggae ou de la fusion... à l’image de cette convergence là dans le froid.
      Sous les lumières métalliques on entend les cheminots et l’énergie débattre avec l’éducation.
      Et puis là-bas il y a la RATP qui tape la balle avec qques autres. A côté, cet hospitalier qui se frotte les yeux près du feu.
      Il y a la culture d’Ivry, les copines de Vitry, les fidèles du petit-matin... toutes celles et tous ceux qu’on ne connaissait pas il y a un mois et à qui l’on dit, tous les jours, « à tout à l’heure ! » ou « à demain ! ».

      Ça ressemble à ma définition de société.

  • Quand la police intervient dans les universités…

    Une #intervention_policière controversée s’est produite, mardi matin, dans les locaux de la fac de lettres de #Brest. Ces derniers mois, les forces de l’ordre sont intervenues dans différentes universités françaises. Des exemples pourtant très différents du cas brestois.

    Quel est le point commun entre Brest, Paris, Strasbourg, Montpellier, Grenoble, Nantes, Nanterre, Rennes ou encore Toulouse ? Réponse : en différentes occasions, la police est intervenue dans les universités de cette petite dizaine de villes depuis une quinzaine d’années.

    De nombreuses interventions policières pour débloquer les universités ces 15 dernières années

    Ces deux dernières années, l’immense majorité de ces interventions policières au sein des universités françaises s’est produite au printemps 2018, alors que les étudiants protestaient contre la loi d’Orientation et de Réussite réformant l’accès à l’enseignement supérieur. À l’époque, de nombreuses facultés françaises s’étaient retrouvées bloquées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, par les étudiants.

    Certains présidents des universités concernées avaient alors fait appel aux forces de l’ordre afin de déloger les occupants des amphithéâtres, parfois dans des circonstances agitées. Ce fut le cas à Nanterre, par exemple, où sept personnes avaient été arrêtées le 9 avril 2018 à la suite d’altercations avec les forces de police venues débloquer l’établissement concerné. D’autres foyers de contestation importants, comme Montpellier, Grenoble ou Toulouse, avaient là aussi été éteints après la réquisition des forces de l’ordre par les présidents des établissements touchés par le mouvement.

    Ces scènes d’évacuation d’amphithéâtre par les forces de l’ordre s’étaient également produites dans un passé un peu plus lointain, lors des manifestations contre le Contrat Première Embauche (2006), la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU, 2007-2009) ou encore la loi El-Khomri (2016).

    Plus récemment, du côté de Nantes, la police avait également été appelée par le président, Olivier Laboux, pour mettre fin à la contestation d’étudiants protestant contre la hausse des tarifs universitaires pour les étudiants étrangers, dont certains avaient entamé une grève de la faim sur le campus.

    Un cas brestois très particulier

    Autant d’interventions qui, quel que fut leur contexte, ont une différence fondamentale avec celle orchestrée à la fac de Brest, mardi matin : Matthieu Gallou n’avait, de son côté, ni sollicité ni autorisé cette intervention au sein de l’Université de Bretagne occidentale dont il est le président. Une obligation, pourtant, les facultés bénéficiant depuis des siècles de ce que l’on appelle la franchise universitaire, en vertu de laquelle les forces de l’ordre ne peuvent intervenir dans une université qu’à la demande expresse de sa ou son président(e). Raison pour laquelle Matthieu Gallou a annoncé, mardi, avoir écrit au « sous-préfet de Brest, pour lui demander des explications, afin de faire la lumière sur ces faits qui ne correspondent pas à des usages remontant à presque 800 ans ».
    Il existe trois dérogations à ce principe général : le cas du flagrant délit, celui de la catastrophe naturelle (incendie, explosion…) et celle de la réquisition par le procureur en des cas spécifiques.

    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/quand-la-police-intervient-dans-les-universites-11-12-2019-12455746.php
    #police #université #fac #France #blocage #évacuation #Université_de_Bretagne_occidentale #franchise_universitaire

  • L’Amassada en exil
    Grève de la destruction du monde à Saint-Victor

    https://lavoiedujaguar.net/L-Amassada-en-exil-Greve-de-la-destruction-du-monde-a-Saint-Victor

    Ce 5 décembre, succès du blocage de la route empruntée quotidiennement par un incessant trafic de camions. Une petite cinquantaine de personnes a suffi pour bloquer la sortie des gravats du chantier de 10 heures du matin jusqu’à la fin de la journée.

    La gendarmerie en sous-effectif n’a rien pu faire pour nous déloger de la D31. Dans un étrange ballet ensoleillé une trentaine de gendarmes nous poussaient et telle de l’eau nous coulions sur la route, sans laisser prise aux provocations des flics. À une bifurcation nous avons décidé de remonter vers le point de blocage en prenant par les champs pour revenir devant les flics. Nous sommes ainsi remonté·e· au carrefour de départ pour constater joyeusement que les dix camions bloqués n’avaient pas bougé d’un poil. Les renforts militaires n’arrivant pas, comme c’est le cas habituellement, ce sont les camionneurs qui ont fini par faire demi-tour sous nos applaudissements. La gendarmerie a aussitôt reflué, nous laissant maîtres des lieux.

    Cette petite brèche ouverte dans le déroulement normal du chantier d’une grosse infrastructure RTE en cours de construction nous redonne du courage. Nous saluons aussi les syndicalistes CGT EDF qui nous ont apporté leur soutien. Tout le monde a bien compris que bousiller les retraites, spéculer sur l’électricité et annihiler le peu de terres agricoles qui reste sont des actes qui appartiennent à une même logique de destruction. (...)

    #Aveyron #Amassada #RTE-EDF #chantier #grève #blocage

  • L’Amassada en exil
    Blocage du chantier pour la grève générale

    https://lavoiedujaguar.net/L-Amassada-en-exil-Blocage-du-chantier-pour-la-greve-generale

    Dans le cadre du mouvement de grève générale du 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites, nous bloquerons ce jour-là le chantier du méga-transformateur à Saint-Victor-et-Melvieu, afin de participer au blocage de l’économie et des flux.

    Nous vous invitons à nous rejoindre le 5 décembre, à partir de 9 heures du matin, à la Baraque de Saint-Victor, au niveau de l’ancien stade de foot. Nous prévoirons des boissons chaudes et n’hésitez pas à amener des choses à partager avec tou·te·s pour cette journée.

    Par ailleurs, nous vous rappelons que samedi, comme tous les samedis, nous nous retrouvons à 13 heures pour un pique-nique au chantier et pour une assemblée.

    #Aveyron #EDF-RTE #méga-transformateur #Amassada #blocage #grève_générale

  • Shaft Inc. : Escalade dans la traque en ligne, le cas #Eulerian
    https://www.shaftinc.fr/escalade-traque-eulerian.html

    Récemment, le quotidien Libération a annoncé en fanfare que ce serait le premier média à supprimer les #traqueurs publicitaires de son site web pour ces abonné·e·s (ce que je ne suis pas), oubliant que d’autres le font déjà, comme Next INpact ou Canard PC, voir pire que certains médias dangereusement radicalisés comme Reflets ne dépose pas de mouchards que vous possédiez un abonnement ou pas. Mais surtout, cette annonce est totalement fausse.

    Ce que ce bidonnage a laissé apparaître, c’est que Libération passe par les services d’Eulerian, une sympathique société proposant « une solution de mesure publicitaire », dont le PDG bullshiteur en chef déclare sans ambages :

    La #collecte des #données #marketing est de plus en plus difficile à réaliser en raison du déploiement des #adblockers, d’ITP ou encore du traitement dégradé des #cookies tiers. Les choix technologiques d’Eulerian permettent à nos clients de disposer de données exhaustives et de qualité pour mener à bien leurs projets d’attribution marketing et de segmentation de données dans le respect total des législations en vigueur.

  • Interrompre la destruction du monde

    Ernest London

    https://lavoiedujaguar.net/Interrompre-la-destruction-du-monde

    Jérôme Baschet
    Une juste colère. Interrompre la destruction du monde

    En automne 2018, « une véritable irruption populaire a fait vaciller le pouvoir », en France. Depuis le Chiapas rebelle où il vit, Jérôme Baschet a observé le mouvement des Gilets jaunes comme annonciateur de nouvelles formes d’explosions sociales vouées à se multiplier, expression d’une « juste colère », pendant de la « digne rage » des zapatistes. Avec méthode, il cherche à encourager et à amplifier cette dynamique afin d’« interrompre la destruction du monde ».

    La goutte d’eau a fait déborder le vase. « Et là où beaucoup s’affligeaient de ne voir que le marécage stagnant d’une majorité dite silencieuse et passive ont surgi mille torrents impétueux et imprévisibles, qui sortent de leur cours, ouvrent des voies inimaginables il y a un mois encore, renversent tout sur leur passage et, malgré quelques dévoiements initiaux, démontrent une maturité et une intelligence collective impressionnante. » (...)

    #Jérôme_Baschet #Gilets_jaunes #Chiapas #Macron #démocratie #économie #Capitalocène #Wallerstein #collapsologie #blocage #dépossession #soulèvement #autonomie

  • Des parents d’élèves mobilisés à #Grenoble contre l’interdiction des #sorties_scolaires aux #femmes_voilées

    Remontés contre le projet de loi « pour une #école_de_la_confiance » et l’#interdiction des sorties scolaires aux femmes voilées, des parents d’élèves du groupe scolaire Léon-Jouhaux – fréquenté par 400 élèves – ont organisé un « #blocage » le mercredi 12 juin et une action symbolique de die-in le lendemain. Espérant calmer la fronde, le député de l’Isère (LREM) Olivier Véran leur propose de les rencontrer ce vendredi 14 juin.

    https://www.placegrenet.fr/2019/06/14/sorties-scolaires-femmes-voilees/247326

    #voile #résistance #France

  • LU: dimostranti cercano di bloccare rimpatrio nigeriano

    Tensione davanti alla sede della polizia di Lucerna: ieri pomeriggio un gruppo di dimostranti ha cercato di opporsi al rimpatrio di un 41enne nigeriano. Una persona è stata arrestata per impedimento di atti dell’autorità, venendo rilasciata già nella serata di ieri.

    La manifestazione non autorizzata ha bloccato la strada per impedire al veicolo che trasportava il 41enne nigeriano di dirigersi verso l’aeroporto, indica in una nota odierna la polizia cantonale lucernese.

    L’intervento di altre pattuglie ha permesso al convoglio di proseguire: l’espulsione del 41enne verso la Nigeria si è svolta senza ulteriori problemi, precisa la polizia. I circa 25 dimostranti sono stati controllati.

    https://www.tvsvizzera.it/tvs/tutte-le-notizie-in-breve/lu--dimostranti-cercano-di-bloccare-rimpatrio-nigeriano/45020698
    #résistance #asile #migrations #réfugiés #renvois #Suisse #Lucerne #blocage #avion #vol

    ajouté à cette métaliste:
    https://seenthis.net/messages/725457

  • #Crise_climatique : près de 300 #militants arrêtés à #Londres à la suite de #blocages « écologiques »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/17/crise-climatique-pres-de-300-militants-arretes-a-londres-a-la-suite-de-bloca

    "Près de 300 personnes ont été arrêtées à Londres depuis lundi, a annoncé mardi 16 avril au soir la police de la capitale britannique,

    Scotland Yard a également dénombré 55 lignes de #bus ayant vu leur trafic interrompu, ce qui a affecté 500 000 passagers. « Nous nous attendons à ce que les manifestations se prolongent toute la semaine », a-t-elle mis en garde, prevenant que les #transports en public devraient être de nouveau perturbés mercredi.

    Cinq militants ont notamment été arrêtés lundi après avoir dégradé l’entrée du siège du grand groupe pétrolier Royal Dutch #Shell. Ils ont depuis été libérés mais font l’objet d’une enquête. Les autres arrestations ont été menées sur le pont de Waterloo, pour trouble à l’ordre public, entrave à la #circulation, et, pour l’une d’entre elles, « obstruction » à l’action de la #police.

    Extinction Rebellion a annoncé l’arrestation de Farhana Yamin, qu’elle présente comme « l’une des plus éminentes avocates engagées contre le changement climatique », ayant pris part « aux négociations de l’accord de Paris » sur le climat.
    "

  • Publications scientifiques : la justice française ordonne aux FAI de bloquer Sci-Hub et LibGen, à la demande des éditeurs Elsevier et Springer Nature
    https://www.developpez.com/actu/253749/Publications-scientifiques-la-justice-francaise-ordonne-aux-FAI-de-bloqu

    En France, comme dans d’autres pays, #Elsevier et #Springer Nature ont donc saisi la justice pour obliger les fournisseurs d’accès internet à bloquer #Sci-Hub ainsi que #LibGen, un moteur de recherche d’articles et livres scientifiques qui facilite aussi l’accès aux contenus soumis à un péage. Les deux hébergeraient respectivement plus de 70 millions et plus de 25 millions d’articles scientifiques, d’après les éditeurs.

    Le verdict est tombé plus tôt ce mois de mars. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a statué que les éditeurs ont suffisamment démontré que les plateformes Sci-Hub et LibGen sont entièrement dédiées ou quasi entièrement dédiées au piratage de leurs articles. Il a donc demandé à Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom de mettre tout en oeuvre pour bloquer l’accès aux domaines de Sci-Hub et LibGen, soit une liste de 57 domaines (y compris des adresses de redirection). Le blocage devra être en vigueur pendant un an.

    Le tribunal estime que s’ils ne sont pas responsables du contenu auquel ils donnent accès, « les FAI et les hébergeurs sont tenus de contribuer à la lutte contre les contenus illicites, et plus particulièrement, contre la contrefaçon de droits d’auteur et droits voisins, dès lors qu’ils sont les mieux à même de mettre fin à ces atteintes ». Le TGI précise également qu’aucun texte ne s’oppose à ce que les mesures à mettre en oeuvre pour mettre fin à ces violations soient supportées par les intermédiaires techniques, c’est-à-dire ici les FAI, quand bien même ces mesures sont susceptibles de représenter pour eux un coût important. Donc le coût de la mise en oeuvre des mesures nécessaires restera à la charge des FAI.

    Même si les FAI décidaient de ne pas faire appel de cette décision, on pourrait se décider s’il est vraiment possible de bloquer ces différents sites. La réalité est qu’après de tels blocages, il y a toujours des sites miroirs qui réapparaissent. Conscients de cela, les deux éditeurs avaient demandé que les FAI surveillent la réapparition de sites miroirs et les bloquent systématiquement ; une demande que le tribunal ne leur a pas accordée. Cela veut dire que si, après avoir été bloqués, Sci-Hub et LibGen réapparaissent sous d’autres domaines, les éditeurs devront à nouveau se rendre au tribunal pour actualiser leur liste de domaines à bloquer. Ce qui prendra du temps et permettra aux sites ciblés de rester en ligne presque sans interruption.

    #savoirs #partage #publications #paywall

  • « Gilets jaunes » : le commerce traverse une mauvaise passe
    https://www.latribune.fr/economie/france/gilets-jaunes-le-commerce-traverse-une-mauvaise-passe-807203.html

    A l’issue d’une réunion avec les représentants des commerçants et des artisans ce mercredi soir, la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher a signalé que 3.200 dossiers avaient été déposés par les entreprises pour faire une demande de report de cotisations sociales et fiscales. Elle a précisé que le gouvernement fera un nouveau point dans 15 jours avant d’entamer un déplacement à Toulouse ce jeudi pour faire le point avec les commerces de la ville.

  • « Gilets jaunes » : à La Réunion, le mouvement a été « pire qu’un cyclone » Le Figaro avec AFP - 12 Février 2019 - Le figaro

    Particulièrement virulent en fin d’année à La Réunion, le mouvement des « gilets jaunes » a paralysé l’île pendant près de trois semaines : l’impact des blocages et des violences urbaines a été « pire que celui d’un cyclone », estiment les acteurs économiques.

    Au plus fort du mouvement pour protester contre les hausses de prix des carburants, la vie chère et les inégalités, plus d’une vingtaine de barrages routiers bloquaient l’île et un couvre-feu avait été instauré, dans un territoire où 42% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

    « Nous devons encore attendre un peu pour avoir plus de visibilité », note Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat. Mais il estime déjà à 40 millions d’euros les pertes enregistrées par les entreprises artisanales.

    Le seul port marchand ayant été bloqué pendant plusieurs jours, « de nombreux artisans se sont retrouvés sans matière première » et à « cause des barrages de routes, les salariés et les patrons n’ont pas pu aller travailler, des Salons ont été annulés », ajoute-t-il. Pour lui, le mouvement a été « pire qu’un cyclone. On remet vite les choses en place après un cyclone. Ce mouvement social s’est déroulé sur plus de deux semaines, avec des conséquences beaucoup plus dramatiques », lâche-t-il.

    Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion, estime que « sur la totalité des 36.000 entreprises de l’île, il y a eu entre 600 et 700 millions euros de pertes ». Rien que les pertes de stocks, les dégâts matériels dus aux violences urbaines, les loyers impayés sont estimés à plus de 30 millions d’euros. Selon Ibrahim Patel, « les salariés touchés (chômage partiel, activité réduite... ndlr) sont au nombre de 20.900, répartis dans les 3492 entreprises qui ont déclaré des pertes ». « Le commerce a été le secteur le plus touché. Les petites comme les grandes surfaces étaient fermées », rappelle-t-il.

    #La_Réunion #Grève #Grève_générale #Blocage #GiletsJaunes

    • france TV Info
      https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion-mouvement-gilets-jaunes-ete-pire-qu-cyclone-economie-679

      Croisières déroutées
      La même morosité est affichée par le secteur du tourisme. Restaurateurs, entreprises de loisirs, loueurs de voitures ou hôteliers, aucun n’a été épargné. « Le plus dur a été pour le secteur sport et nature. Il y a eu zéro réservation pendant les semaines de blocage », souffle le président de l’Ile de La Réunion Tourisme, Stéphane Fouassin.

      « Onze paquebots de croisière transportant 13.000 touristes ont été déroutés », énumère-t-il. Il se souvient de « ces images de touristes, bloqués à l’aéroport ou à pied, tirant désespérément leurs valises vers Saint-Denis » à cause des blocages des routes. « Et nous ne mesurons pas encore l’impact sur les réseaux sociaux et auprès de leurs amis, de leurs proches », commente-t-il.
       
      Aides pour l’agriculture
      « Les agriculteurs n’ont pas pu couper leurs cannes à sucre, les maraîchers n’ont pas pu accéder à leurs champs, les fruits et les légumes pourrissaient. Les éleveurs ont dû réduire la voilure et ne pouvaient pas nourrir les bêtes, les marchés forains ont été annulés, des milliers de litres de lait ont été jetés », égrène Jean-Bernard Gonthier, président sortant de la Chambre d’agriculture et récemment battu aux élections professionnelles.

      « Nous parlons de 8 à 10 millions euros de perte » affirme-t-il. Pour pallier les conséquences de cette crise des dispositifs d’aide ont été mis en place.
       
      20 millions d’euros à venir
      L’Etat a annoncé une série de mesures d’accompagnement, notamment un échéancier dont toutes les entreprises peuvent bénéficier pour le paiement des cotisations fiscales et sociales. La Région a débloqué une enveloppe de six millions d’euros en faveur des très petites entreprises. « Une deuxième enveloppe de 20 millions d’euros suivra. L’aide sera plafonnée à 5.000 euros par entreprise », annonce Ibrahim Patel.

      « L’heure est à la reconstruction » martèle le président de la chambre de commerce. « Mais rien ou presque n’étant réglé, tant en termes de pouvoir d’achat que de luttes contre les injustices. Il faut s’attendre à un autre cyclone, c’est ça qui fait peur », s’inquiète un chef d’entreprise.

      #Croisières #tourisme

  • La #méritocratie est la « bonne conscience des #gagnants du système »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/05/la-meritocratie-est-la-bonne-conscience-des-gagnants-du-systeme_5419241_4401

    L’idée que « quand on veut, on peut » est en contradiction avec la rigidité de notre #société et du marché de l’#emploi. Les #jeunes ont le sentiment que tout est joué dès la sortie de l’#école et, de fait, les #destins sociaux sont largement déterminés à l’âge de 30 ans. Cette impression de #blocage n’est sans doute pas sans lien avec ce qui se passe actuellement.

    #gilets_jaunes

  • Blocage administratif : la personnalité qualifiée de la CNIL fait plier la police devant la justice
    [TW] Attention cette recension contient une bonne nouvelle pour la liberté d’informer (oui, je sais, le même jour que la tentative de perquisition de @mediapart, ça fait bizarre, c’est pour ça que je préviens !)
    Aujourd’hui donc Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise vient de donner raison à la personnalité qualifiée de la CNIL, qui avait contesté en justice plusieurs demandes de retrait et de #déréférencement émanant de l’Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC). Une première.
    par Xavier Berne sur #nextinpact : https://www.nextinpact.com/news/107570-blocage-administratif-personnalite-qualifiee-cnil-fait-plier-oclc

    Drôle d’anniversaire. Il y a quasiment quatre ans jour pour jour, le gouvernement publiait le décret permettant aux policiers de l’#OCLCTIC d’exiger auprès des fournisseurs d’accès à #Internet français le #blocage de contenus pédopornographiques ou terroristes.
    Contre les dérives potentielles d’un tel dispositif – où le juge est mis à l’écart – le législateur avait souhaité qu’une personnalité qualifiée, désignée par la #CNIL, puisse contrôler l’ensemble des demandes de retrait, de blocage puis de déréférencement (dans les annuaires et moteurs de recherche) ordonnées par l’OCLCTIC. La gardienne des données personnelles avait ainsi confié cette tâche à Alexandre Linden, conseiller honoraire à la Cour de cassation.

    N’étant pas abonnée je n’ai pas accès à la suite mais :

    – cela fait donc référence aux coups de pressions contre les 2 plateformes #indymedia (#grenoble et #nantes) qui avaient reçu des supposées revendications d’actions directes, cf @indymedianantes https://seenthis.net/messages/755412 , @indygrrr https://seenthis.net/messages/754703 ... (je rajouterai les articles plus précis plus tard quand je les retrouverai mais si je me rappelle bien les deux sites avaient retirés les communiqués ... pour les republier ensuite dans leurs propres communiqués, créant ainsi un #effet_Streisand)

    – la décision du tribunal est résumée ici : http://cergy-pontoise.tribunal-administratif.fr/A-savoir/Communiques/Internet-premier-jugement-rendu-sur-saisine-de

    Se prononçant pour la première fois dans le cadre de ce type de contentieux, le tribunal a précisé la grille d’analyse applicable en la matière.

    Estimant que les mesures en cause constituaient des mesures de police, il a exercé un contrôle normal sur la qualification juridique des faits effectuée par l’administration.

    Il lui incombait de déterminer si les publications en cause constituaient une provocation directe ou faisaient l’apologie d’actes de terrorisme, au sens du code pénal.

    Concernant les publications litigieuses, il a estimé que celles-ci relataient des faits qui n’étaient pas qualifiables d’actes de terrorisme au sens de l’article 421-1 du code pénal. Le contenu de ces publications ne pouvait dès lors pas être analysé comme constitutif de l’infraction de provocation ou d’apologie à commettre des actes de terrorisme, telle que mentionnée à l’article 421-2-5 du code pénal.

    – le jugement complet est là : http://cergy-pontoise.tribunal-administratif.fr/content/download/154036/1559647/version/1/file/1801344.pdf (déso, pas eut le courage de le lire !)

    – l’article précédent de nextinpact par Marc Rees est en accès libre : Blocage administratif : le ministère de l’Intérieur attaqué par le représentant de la CNIL : https://www.nextinpact.com/news/107449-blocage-administratif-ministere-interieur-attaque-par-representan (seenthisé par @parleur ici : https://seenthis.net/messages/747414 )

    – vu comment @laquadrature scude à tours de bras sur twitter, je sens qu’il va y avoir bientôt un article gratiné :D

    Pendant que la censure sans juge est remise en question en France, elle continue d’avancer à grand pas en Europe. #ReglementTerro #CensureSecuritaire
    https://twitter.com/laquadrature/status/1092425719676846081
    Pour rappel : un site militant avait été censuré par la police au nom de la lutte antiterroriste. Un an et demi plus tard, cette censure est reconnue illégale par un juge. Le contrôle préalable du juge est indispensable, le règlement terro le contourne.
    https://twitter.com/laquadrature/status/1092418451535286272
    Et cette décision ne doit surtout pas nous rassurer : elle démontre exactement les dérives que permet la censure sans juge en France.
    https://twitter.com/laquadrature/status/1092425719676846081

    et aussi :

    Mme @DominiqueBilde, vous venez de dire en CULT que la censure anti-terro n’appelait pas à beaucoup de débats, contrairement à la censure politique qui vous inquiéterait davantage. Ignorez-vous que, en France, la censure anti-terro sans juge est détournée en censure politique ?
    https://twitter.com/laquadrature/status/1092450956493684736
    Aujourd’hui, un tribunal administratif vient de déclarer illicite la censure exigée par la police il y a 1,5 ans contre le site militant Indymedia, prétextant abusivement de l’anti-terrorisme. En défendant le règlement anti-terro, vous défendez ces abus.
    https://twitter.com/laquadrature/status/1092450957802250242

    Bon, je dis au début qu’il y a une bonne nouvelle, mais dans l’absolu, que la police se sente assez légitime pour faire pression comme ça sur des sites au prétexte qu’ils hébergent des supposés revendications, c’est tout sauf une bonne nouvelle....

    • Communiqué de @indymedianantes suite à ce rendu https://seenthis.net/messages/759682

      C’est un important précédent qui fait jurisprudence et laisse entrevoir la possibilité de mettre des bâtons dans les roues de la machine à censure de l’État. Cela dit, il y a de fortes chances pour que ce dernier s’adapte rapidement et trouve de nouvelles parades pour pouvoir censurer la contestation sur Internet en évitant les déboires de cette affaire. La prochaine loi européenne sur le sujet que nous avons déjà mentionnée leur donnera notamment un nouveau cadre légal [2]. Et de toute façon étant donné le nombre croissant de mesures de ce type, cette « victoire » n’est qu’une goutte dans un océan de coupures (sans compter celles que les entreprises privées comme facebook opèrent déjà sur leur propre site).

  • Résistons à la #Pub sur #Internet #bloquelapubnet
    https://framablog.org/2019/01/28/resistons-a-la-pub-sur-internet-bloquelapubnet

    Aujourd’hui Framasoft (parmi d’autres) montre son soutien à l’association #RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire) ainsi qu’à la Quadrature du Net qui lancent une campagne de sensibilisation et d’action pour lutter contre les nuisances publicitaires non-consenties sur Internet. #BloquelapubNet : un site … Lire la suite­­

    #Contributopia #Dégooglisons_Internet #Internet_et_société #Antipub #Blocage #bloquelapub #bloquelapubnet #Bloqueurs #Chrome #Edge #Firefox #GAFAM #LQDN #Planet #Politique #Publicité #RezoTIC #uBlock

  • Le #spectre de la #déconsommation plane sur les commerçants - Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0600552045337-le-spectre-de-la-deconsommation-place-sur-les-commercants-223
    #pay_wall
    #decroissance
    #austerité
    #politique_de_l_offre

    ❝Les #blocages des « #gilets_jaunes » cachent une #tendance plus profonde. Procos, qui fédère 260 enseignes, note que la #fréquentation des #magasins baisse depuis 5 ans en continu.
    « Nous craignons une forme de ’suspension’ de la #consommation, un changement d’état d’esprit des Français  ». François Feijoo est le PDG des chaussures Eram. Il préside aussi Procos, une fédération de 260 enseignes qui ont pignon sur rue et dans les centres commerciaux. Il se demande si la France n’entre pas dans une ère de déconsommation. Procos a publié vendredi son bilan annuel.

  • #Grève et #blocage à #Géodis

    Depuis le 26 Décembre 90% des ouvriers sont en grève à Géodis une des plus grandes plateformes logistiques d’Europe . Comme l’explique le site PEM

    « Il faut dire aussi que ce mois de décembre se prête à la mobilisation. Alors que certains syndicalistes tournent encore autour du gilet jaune - sans trop savoir comment l’enfiler - les ouvriers Géodis se sont tout de suite positionnés en soutien du mouvement. Ils sont activement présents les samedis et leur grève reprend pleinement les thématiques des gilets-jaunes. La prime transport par exemple, chez Géodis c’est 4,18 euros par mois pour ceux qui prennent la bagnole ! Les grévistes demandent donc une hausse à 50 euros net, ce qui serait un minimum. Ils entendent aussi toucher la prime que Macron a promise sans la garantir et sont d’ailleurs venus frapper à la porte du patron dès le lendemain de l’allocution présidentielle. Puisque c’est pas avec des primes qu’on bouffe correctement tous les mois, les grévistes exigent surtout une hausse de salaire de 200 euros brut pour tous, plus 100 euros pour ceux qui n’ont jamais été augmentés. S’ajoute à ça la demande d’un plan contre la précarité et pour l’évolution professionnelle, pour que la manutention ne soit plus seulement un job qu’on occupe jusqu’à se casser le dos. »

    La direction rusait et temporisait jusqu’ à ce 15 janvier 19heures où des gilets jaunes solidaire ont bloqué les ronds points d’accés aux entrepôts à #Bonneuil et au #Bourget , ....

    Ci-dessous le tract #GJ

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1182934841859348&id=186830011469841

  • « Les salariés à temps partiel ne tireront que peu, voire pas, d’avantage de la réforme de la prime d’activité », François Bourguignon, Paul Champsaur, ex-présidents du groupe d’experts sur le smic, et Gilbert Cette, le président actuel,
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/16/les-salaries-a-temps-partiel-ne-tireront-que-peu-voire-pas-d-avantage-de-la-

    Tribune. Le gouvernement a souhaité répondre à la demande de hausse du pouvoir d’achat exprimée ces dernières semaines par le mouvement des « gilets jaunes » en préférant la défiscalisation des heures supplémentaires et le relèvement de la #prime_d’activité à une hausse du smic.

    Le groupe d’experts sur le smic a souligné à plusieurs reprises que le salaire minimum n’était pas, en effet, un instrument efficace pour soutenir le pouvoir d’achat des personnes à bas revenus salariaux.
    D’une part, ses effets sur l’emploi risquent d’être contre-productifs.
    D’autre part, c’est un instrument mal ciblé pour lutter contre la pauvreté des travailleurs et, a fortiori, des personnes sans emploi. Une rémunération au smic ou à un taux proche ne signifie pas nécessairement que la famille concernée soit au-dessous du seuil de pauvreté. Il n’est pas rare en effet qu’un autre membre bénéficie d’un revenu supérieur, qui permet à la famille de dépasser ce seuil.

    Par ailleurs, divers transferts sociaux (prime d’activité, aides au logement, certaines aides locales) sont sous conditions de ressources ou diminuent avec la hausse du revenu d’activité : les effets d’une hausse du smic sur le revenu des ménages éligibles à ces transferts sont donc considérablement réduits.
    Ainsi, les simulations publiées dans les rapports du groupe d’experts ont montré qu’une hausse de 1 % du smic augmentait le revenu disponible moyen des 30 % des ménages les moins aisés de moins de 0,15 %, tandis qu’une hausse de la prime d’activité conduisant au même revenu agrégé de l’ensemble des ménages l’augmentait d’environ 0,4 %, la différence reposant essentiellement sur un meilleur ciblage de la prime d’activité vers le bas de la distribution.

    Bonus variable
    En revanche, ces mesures négligent les personnes et familles dont les revenus d’activité viennent d’un emploi salarié à #temps_partiel, souvent contraint, qui, par définition, ne font pas d’heures supplémentaires et qui sont peu, voire pas concernées par le relèvement de la prime d’activité.
    En effet, le relèvement annoncé de la prime d’activité, pour parvenir à une hausse de 100 euros du pouvoir d’achat au niveau du smic (une fois prise en compte la hausse réglementaire du smic au 1er janvier), ne concerne que la partie « bonification » de cette prime. Car la prime d’activité est constituée de deux parties distinctes.

    D’une part un montant forfaitaire : le montant de base est égal au RSA socle, soit 550 euros par mois pour un célibataire et plus selon la composition familiale, mais il est diminué de 38 % des revenus d’activité du ménage. Il s’amenuise donc au fur et à mesure de la hausse de ces revenus, jusqu’à disparaître lorsque le revenu atteint, pour une personne seule à temps plein, 1,2 smic.
    D’autre part, la prime d’activité comprend un bonus mensuel variable, destiné à inciter les salariés à travailler à plein-temps. Dans le barème de 2018, il est en effet versé à partir de 0,5 smic, atteint un maximum de 70 euros à 0,8 smic, puis diminue progressivement à partir de 1,2 smic pour disparaître à 1,3 smic.
    La nouvelle bonification est toujours nulle au-dessous de 0,5 smic, mais elle augmente fortement à partir de 0,8 smic. Le bonus atteint 90 euros au niveau du smic, puis reste constant avant de s’annuler progressivement entre 1,3 et 1,5 smic – il est encore de 45 euros à 1,4 smic. Les autres paramètres de calcul de la prime d’activité restent inchangés.

    Temps partiel contraint
    En conséquence, la hausse de pouvoir d’achat sera nulle pour les personnes qui ne travaillent qu’à mi-temps ou moins, et minime juste au-dessus. Les salariés à temps partiel réduit ne tireront donc que peu, voire pas, d’avantage de la réforme de la prime d’activité. Or, cette population est loin d’être négligeable : la proportion de l’emploi salarié travaillant à mi-temps ou moins pour qui la réforme n’apportera rien est de 11 % pour les femmes et de 4 % pour les hommes. Rappelons en outre que près de 45 % du temps partiel est contraint, et que ce chiffre est beaucoup plus élevé dans certains métiers – les caissières de supermarché par exemple.

    Il aurait été possible de jouer sur les autres paramètres de la prime d’activité pour atteindre l’objectif d’une hausse du pouvoir d’achat de 100 euros au niveau du smic, tout en améliorant celui des travailleurs à temps partiel. On aurait pu aussi simplifier l’ensemble du dispositif de la prime d’activité, dont la complexité et l’opacité contribuent sans doute à un taux encore élevé – environ 30 % – de non-recours.
    Souhaitons que ces limitations de la prime d’activité et plus généralement la complexité du système redistributif français figurent en bonne place parmi les questions à aborder dans le grand débat qui s’engage. Souhaitons aussi que, dans ce grand débat, ne soit pas oublié le fait que la France est l’un des rares pays développés à souffrir encore de chômage massif et que la priorité y reste la création d’emplois, la baisse du #chômage et celle de la #précarité.

    • Une lecture de la revalorisation du « bonus individuel » de la prime d’activité proposée par Ankhôlie @reventoline sur l’oiseau bleu
      https://twitter.com/reventoline/status/1090073920852684800

      C’est aujourd’hui que les bénéficiaires à temps partiel de la prime d’activité découvrent avec amertume - surtout ceux entre 0,5 et 0,6 smic - le montant pathétique de leur "gain"... bien loin des 90€ réservés à celles et ceux gagnant au moins 1203,60€ soit 1 smic net (ou +).

      –-------------------------

      @loic_jeune En réponse à @le_pape_alain @stephaneeti @MalikAcher_RTFr : Et pourquoi j’ai 2,40€ de prime d’activité en plus maintenant ? C’est vrai, avec 695€ net de salaire je fais partie des privilégiés
      –-------------------------
      Oui c’est normal (enfin façon de parler, c’est injuste mais normal en regard du mode de calcul :) La "hausse" de la prime passant par la revalorisation du #bonus_individuel qui en est une composante, et celui-ci croissant proportionnellement aux revenus plus on se rapproche du niveau de revenu plancher = 591,77€ ou le bonus=0, plus le gain est faible et inversement plus on va vers 1 #smic net, plus le Graal des 90 euros est proche. A 615 euros de revenus, le gain est de moins d’un euro. ?

      Je dois retourner travailler là mais fav si tu veux que je te prédise ce soir la hausse pour chaque tranche de revenu entre 0,5 et 1 smic. Je suis un simulateur de gain vivant :) (et je te révèle mon secret aussi :)

      Le montant du gain pour les temps partiel, donc. Eh bien c’est assez simple, la "hausse de prime" se résumant en fait comme je vous le disais à un gain de bonus individuel, le gain est égal à la différence entre le montant (variable en fonction des revenus) du nouveau bonus « augmenté » de 2019 et celui de l’ancien bonus en 2018 (pour une personne hein, s’il s’agit d’un couple les montants s’additionnent, le bonus étant individuel, et le gain peut aller jusqu’à 180 euros par foyer).

      180 euros si les deux gagnent au moins un smic et jusqu’à 2,4 smic pour un couple avec 2 enfants. A côté de ça le gain d’une mère isolée à mi-temps payée au smic est de : nada.

      J’avais fait un thread expliquant la raison pr laquelle AUCUN temps partiel ne toucherait la hausse de 90€ : à cause du choix du Gouvernement de passer par une revalorisation du montant max. de la bonification individuelle et d’élever le niveau de revenu à partir duquel on l’atteint de 0,8 smic à 1 smic dc (ce qui permet à la fois de réduire la hausse entre 0,5 et 0,8 smic et d’exclure au passage les tps partiels entre 0,8 et 1 smic du gain maximal qu’ils atteignaient en 2018 et dc de limiter les frais, mon 1er tir était le bon)

      –---------
      https://twitter.com/reventoline/status/1083840877527748608

      Je viens de comparer les décrets du Gouvernement sur la revalorisation de 20 euros de la prime d’activité en octobre (Décret n° 2018-836 du 3 octobre 2018) et celui de la revalorisation exceptionnelle de 90 euros pour le 1er février (Décret n° 2018-1197 du 21 décembre 2018)...

      –---------

      Ça a pu paraître technique à certains mais au-delà du fait que tout (s’)est (et était) vérifié, les choix techniques c’est politique vous savez :)

      Mais qu’est-ce au juste que cette "bonification individuelle" ? (Petite présentation avant l’estimation des gains :) Créée au départ avec un objectif unique d’incitation à l’emploi, mais fonctionnant davantage jusqu’à présent comme compensation de la décrue de la prime d’activité avec les revenus (le bonus individuel commence et croît en effet au moment où la prime décroît), la bonification est établie individuellement pour chaque travailleur(se) membre du foyer en fonction de ses revenus professionnels (plus ils sont hauts, plus elle est élevée) et est calculée selon des règles énoncées à l’article D. 843-2 du code de la sécurité sociale, modifié par le décret n°2018-1197 du 21 décembre 2018 dit de « revalorisation exceptionnelle de la prime d’activité » (en fait du bonus individuel) https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=E5DDAD269F25C078B37CFA0E4FD390A0.tpl

      Depuis le Décret du 21 décembre (prise d’effet en janvier 2019), le montant maximal de la bonification s’élève donc à 29,101 % du montant forfaitaire applicable à un foyer composé d’une seule personne (contre 12,782% du montant de ce forfait de base auparavant), soit à désormais 160,49€ contre 70,49€ avant la réforme, ce qui correspond bien une hausse de 90 euros… mais du montant maximal du bonus par rapport à 2018 et non du montant forfaitaire de la prime, montant maximum que seules les personnes d’un niveau de rémunération désormais égal ou supérieur à un smic (au lieu de 0,8 smic avant la réforme) peuvent percevoir, les autres percevant un bonus proportionnel à leur revenu dans le rapport de ce nouveau montant maximum : leur bonus augmente donc aussi p/r à celui de 2018, mais pas de 90 euros.

      Composante du calcul de la prime (rappel de sa formule de calcul : montant forfaitaire éventuellement majoré selon la composition du foyer + 61% des revenus pro + BONUS INDIVIDUEL – total des ressources du foyer dont revenus pro), cette bonification modulable est donc octroyée à chaque membre du foyer bénéficiaire dont les revenus professionnels sont supérieurs à 59 fois le smic horaire soit 591,77€ (et donc nulle pour les niveaux de revenu inférieurs ou égaux à ce seuil), et croît à partir de ce seuil de façon proportionnelle avec les revenus jusqu’à un certain plafond (désormais élevé au niveau d’un smic, donc) où elle atteint alors son maximum sans plus augmenter pr les revenus situés au-dessus.
      Comme son nom l’indique, la bonification individuelle majore la prime à titre INDIVIDUEL et non pas familial comme c’est le cas du montant forfaitaire (majoré de son côté en fonction de la composition du foyer), et la part des foyers comportant au moins une personne éligible à une bonification individuelle est de 87,4% selon la Cnaf.

      La bonification concerne donc 2,4 millions de foyers sur les 2,8 millions actuellement bénéficiaires de la prime d’activité, et dc au minimum 2,4 millions de personnes sur les 2,66 millions d’adultes au total responsables du dossier (sans compter les conjoints éligibles au bonus) à quoi il faut ajouter 100% des 1,2 millions des nouveaux foyers éligibles à la prime d’activité (chiffres du Gouvernement), puisque précisément (c’est le but) ils entrent ds le dispositif grâce à leur bonification maximale dont l’augmentation les rend mécaniquement éligibles.

      Ce qui nous fait 2,4 + 1,2 = 3,6 millions de foyers au total comportant AU MOINS une personne percevant un bonus individuel, dont 1/3 dc de foyers du haut ++ du panier, privilégiés par le Gouvernement ds l’arbitrage entre incitation et soutien aux plus modestes des "bonifiés".

      C’est - je le répète - un choix politique très clair du côté du renforcement du versant incitatif de la prime et un "soutien" (quasi symbolique pr certains) du pouvoir d’achat des classes moyennes au lieu des petits temps partiels au smic, considérés sûrement comme déjà bien assez aidés par la prime (dégressive avec les revenus, contrairement au bonus individuel), et pourtant de l’avis de certains rapports qui mettent en garde contre le risque de délaisser la lutte contre la pauvreté pas assez redistributive relativement au RSA activité qu’elle remplace.

      L’idée, c’est de calmer les classes moyennes qui n’ont pas droit aux aides sociales et se considèrent lésées par rapport aux plus pauvres alors qu’elles bossent (bien plus) dur. Bien au delà des stricts smicards, on privilégie ceux qui ont le moins besoin et exclut ceux qui ont le plus besoin de la revalorisation de la prestation et à qui elle aurait été vraiment salutaire, dans un but d’incitation au travail et dans le cas des couples, à la « biactivité ». C’était d’ailleurs dans le programme En Marche, si on s’en souvient : « Nous augmenterons encore plus le pouvoir d’achat de tous ceux qui travaillent davantage » par une « revalorisation des dispositifs d’incitation au travail tels que la prime d’activité ».

      Bon, les chiffres (j’ai creusé le sujet et vous ai même concocté des graphiques et tableaux, s’il vous plaît :). La bonification individuelle étant une fonction croissante sur l’intervalle de 591,77 à 1203,60 euros nets avec un bonus augmentant proportionnellement aux revenus de 0 à désormais 160,49 euros (nouveau montant maximum du bonus), le gain de toutes celles et ceux en-dessous de 591,77 euros est donc de 0 (on ne le répètera jamais assez, y’a pas je ne m’y fais pas).

      En dessous ou au niveau de 591,77 euros donc (c’est le seuil) : pas de bonification.
      Pour 602 euros net de revenus soit 0,5 smic en 2019, c’est moins d’1 euro de « gain ». Si vous êtes à 0,6 smic (720 euros environ), comptez la miette de 8 à 9 euros de hausse de bonus.

      A 0,7 smic (840€ net environ), vous devriez percevoir autour de 17 euros, et 26 euros si vous êtes à 0,8 smic. Pour celles et ceux qui gagnent dans les 1080 euros nets (0,9 smic), la miette tombée de la Macron-croquette de 90€ devrait être un peu plus grosse : autour de 58€.

      Et à partir de 1203,60 euros de revenus (très précisément, oui, car c’est le niveau de revenu où est attribué le bonus maximum fixé par décret) et jusqu’aux anciens plafonds (au-delà, c’est plus compliqué), le gain est maximal, soit de 90 euros,
      Cela pour une personne.

    • La prime d’activité va être versée à plus d’un million de nouveaux bénéficiaires
      https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/prime-dactivite-plus-dun-million-de-nouveaux-beneficiaires_3219119.html

      Les conditions d’accès à la prime d’activité ont été élargies en décembre pour répondre à la colère de « gilets jaunes ».

      La prime d’activité a vu son montant augmenté et ses conditions de ressources élargies pour bénéficier jusqu’à 5 millions d’allocataires.
      La prime d’activité, dont les conditions d’accès ont été élargies pour répondre à la colère des « gilets jaunes », est versée à 1,1 million d’allocataires supplémentaires par rapport à l’an dernier, a indiqué mardi 5 mars le gouvernement. "C’est un succès remarquable. On se rapproche de la barre des 5 millions de bénéficiaires" , a indiqué Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé.

      Le montant de la prime d’activité, allouée aux salariés autour du smic, a aussi été augmenté au 1er janvier de 90 euros maximum – avec effet réel sur le versement du 5 février. Pour une personne célibataire sans enfant rémunérée au smic (1 204 euros), la prime d’activité s’élève maintenant à 241 euros par mois.

      Les oppositions nous accusent de ne distribuer que des miettes. Mais 241 euros [soit 90 euros de plus qu’avant], pour un smicard, ce ne sont pas des miettes, c’est un joli coup de pouce. Christelle Dubos à l’AFP

      Avec cette prime bonifiée, le gouvernement entend honorer la promesse d’Emmanuel Macron d’augmenter de 100 euros les personnes ayant des revenus au niveau du smic.

      Des bénéficiaires qui ne demandaient pas la prime

      Les allocataires déjà enregistrés dans les fichiers des caisses d’allocations familiales ont bénéficié automatiquement de cette hausse. Sur les 1,1 million de nouveaux inscrits dans le dispositif, quelque 55% étaient des ménages qui remplissaient déjà les conditions pour en bénéficier l’an dernier – avant l’élargissement des critères – mais qui ne la demandaient pas , a précisé la secrétaire d’Etat. La ministre des Solidarités Agnès Buzyn et sa secrétaire d’Etat se sont félicitées dans un communiqué « que les Français se soient largement saisis » de cette prestation.

      On se souviendra que sous Jospin en 1998, la création d’un « fonds d’urgence sociale » en réponse aux mobilisations de chômeurs et précaires avait fait apparaître 30% de #demandeurs_de_revenu totalement inconnus de l’ensemble des services sociaux.

    • Quand a été créée la « prime pour l’emploi », ancêtre de la « prime d’activité » ? J’avais souvenir que c’était une réponse à la « prime de Noël » des chômeurs marseillais en 97-98...

    • La prime pour l’emploi a été crée en 2001 sous ce même Jospin qui disait « préférer une société de travail à l’assistance » (à rebours de la tradition révolutionnaire, cf. les traces laissées dans l’actuel préambule de la Constitution française ou l’assistance est une dette sacrée de la société vis-à-vis de ses membres).
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Prime_pour_l%27emploi
      C’était effectivement après que un peu partout des chômeurs s’essaient à vider en fin d’année des reliquats de caisse Assedic en fin d’année (prime de fin d’année ou prime de Noël, selon les obédience), et après la mobilisation massive qui avait eu pour point de départ la suppression du « fonds social des assedic ».
      Théoriquement elle s’appuie sur un principe avec lequel on en a pas finit (cf. RSA, PA) la Less eligibility , voir
      Less eligibility et activation
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3738

      Le less eligibility (L.E.) est la logique qui régule l’attractivité de l’assistance par rapport au travail. Cette logique s’exprime sous forme d’un principe qui peut s’écrire ainsi : « que l’homme secouru par la nation, et qui est à sa charge, doit cependant se trouver dans une situation moins bonne que s’il n’avoit pas besoin de secours, et qu’il put exister par ses propres ressources (…) le besoin qui naît du manque de travail dans un homme qui n’en a pas cherché, dans celui qui n’a pas pensé à s’en procurer, pénible sans doute pour un cœur humain et compatissant, est, dans un Etat où il y a une grande masse de travail en activité, une punition utile et d’un exemple salutaire. ». Ce principe d’action répond au risque d’une trop grande attractivité de l’assistance par rapport au travail.

      #assitance #less_eligibility #travail #travaillisme (au sens actuel...) #activation_des_dépenses_passives

    • Donc, le post fb de la cip-idf n’était pas complètement délirant (je l’ai retrouvé)

      Cip- Idf
      10 décembre 2018 ·

      Rectifier les « fake news » présidentielles : il n’y aura pas d’augmentation du SMIC, il y aura accélération sur l’augmentation de la prime d’activité qui était déjà prévue ("Contacté par franceinfo, l’Elysée a confirmé que ces 100 euros d’augmentation comprenaient les hausses déjà prévues de la prime d’activité : 30 euros en avril 2019, 20 euros en octobre 2020 et 20 euros en octobre 2021.")
      La prime d’activité est financée non par les patrons, mais par l’impôt (donc, par les contribuables eux-mêmes), elle est sous condition de ressources (avec un conjoint au salaire correct, vous n’y avez pas droit - si, jeune, vous dépendez des impôts de vos parents, vous n’y avez pas droit), il faut la demander (tous les 3 mois à la CAF : 30% des gens qui y auraient droit ne la demandent pas), les étrangers doivent prouver 5 ans de résidence pour y accéder, et bien sûr elle n’est pas comptabilisée ni pour la retraite ni pour l’assurance chômage. Le bonus qu’elle constitue est ciblé sur le temps plein : le bonus individuel est nul à 0,5 smic, progressif entre 0,5 et 1 smic puis fortement régressif entre 1 et 1,2 smic. En l’état un.e salarié.e à mi-temps au Smic n’y gagnera rien...

      La « prime d’activité » est l’héritière de la « prime pour l’emploi », réponse au mouvement de chômeurs de la fin des années 90, qui exigeait la revalorisation des minima sociaux. Son principe est de diviser pour mieux régner et de monter les pauvres les uns contre les autres : petit bonus pour les pauvres « méritants » (qui acceptent n’importe quel boulot sous-payé, pourvu qu’ils travaillent) pour faire honte aux « mauvais » pauvres (les chômeurs qui réclament de quoi vivre dignement). Le but de la manœuvre est de créer une part la plus importante possible de « travailleurs pauvres », pour faire baisser les salaires de toutes et tous.

      L’autre aspect de l’allocution présidentielle était de dresser les pauvres français contre les pauvres immigrés en réouvrant le débat sur « l’identité nationale » - faire monter l’extrême-droite et diviser les pauvres entre eux est la meilleure chance de survie pour un président des riches. Quand le pays entier débat des questions sociales, rien de tel que de relancer la rengaine sarkozyste de « l’identité nationale » pour détourner le regard de la suppression de l’ISF, du CICE, de la casse des services publics, etc.

      Bref, une parfaite cohérence et une belle continuité.

      #BLOCAGESPARTOUT

  • Aude : le Gilet jaune à la « notoriété » certaine condamné à six mois de prison ferme - 09/01/2019 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/09/2936919-gilet-jaune-notoriete-certaine-condamne-six-mois-prison-ferme.html

    Lors d’un réquisitoire très développé, la procureure de la République, Marie-Agnès Joly, a rappelé le « contexte de radicalisation du mouvement puisque le ministère public a été amené à exercer des poursuites contre des personnes se revendiquant des Gilets jaunes ». « Il ne s’agit pas de lui reprocher le passage à l’acte (violences ou dégradations) mais bien la participation à un mouvement violent », a-t-elle encore indiqué. Comme l’avait fait le président, la procureure a aussi pointé le « double discours » d’Hedi. « Je ne touche pas une palette car je suis connu, mais en même temps il craint de se faire interpeller », signale-t-elle. Et d’évoquer les débordements et violences du péage de Croix Sud : « Quand on a vu qu’on pouvait aller aussi loin dans un mouvement, on n’attend pas d’être interpellé pour rentrer chez soi auprès de sa compagne ».

  • Bloquer la route, une expérience guyanaise
    http://www.zite.fr/utg

    Depuis le 17 novembre 2018, le blocage de centaines de ronds-points sur tout l’hexagone est devenu la stratégie privilégiée de la révolte des gilets jaunes. Pour bon nombre d’entre eux, occuper la route était un acte inédit. En Guyane, pourtant, cela fait bien longtemps que les ronds-points sont des symboles de résistance. Retour sur le mouvement du printemps 2017, où même sur les fleuves s’organisaient des barrages.

    Propos recueillis par : Celia Izoard et Anna Lochard Texte : Clémence Léobal Photos : Katherine Vulpillat et Pierre-Olivier Jay Une « bouffée d’oxygène », voilà ce que représentent les mouvements sociaux en Outre-mer pour l’historienne Lydie Ho-Fong-Choy Choucoutou, expression de l’énervement de celles et ceux qui se sentent « citoyen·nes de seconde zone » face à la métropole. De quoi « ébranler (...)

    #Non_classé #Z12

  • Geodis Gennevilliers en grève ! - http://www.platenqmil.com/blog via @paris, Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/geodis-en-greve-11381
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton11381.jpg?1546000537

    Les camarades de Geodis sont en #grève depuis le 26 décembre. L’entrepôt est paralysé, aucun colis ne sort, besoin de soutien !

    Depuis quelques années, on a l’habitude de croiser les ouvriers Geodis Gennevilliers dans nos #luttes. Contre la Loi Travail, contre la casse du rail, dans les AG et les blocages de facs, avec les #gilets_jaunes...ils sont devenus des piliers du mouvement social en Île-de-France !

    Depuis le 26 décembre 2018, à 19H30, ils sont en grève ! Après des mois passés à préparer le terrain, ils parviennent à déjouer les difficultés d’un secteur - la #logistique - où les luttes sont cassées par la #précarité et la répression antisyndicale.

    Le mouvement est très suivi, avec plus de 90% de grévistes dans certaines équipes. Même les chefs d’équipe suivent la grève ! L’entrepôt est paralysé, plus aucun colis ne sort. Les #intérimaires suivent ce qui se passe et soutiennent les grévistes, qui se battent aussi contre la précarité.

    Les revendications sont les suivantes :

    Prime de fin d’année de 1000 euros
    Augmentation générale de 200 brut + 100 euros pour celles et ceux qui n’ont jamais été augmentés
    Revalorisation de la prime transport à 50 euros net
    Plan contre la précarité (embauche de 30 intérimaires) et pour faciliter l’évolution professionnelle

    Ils ont besoin de soutien pour tenir !
    La caisse de grève qui est en ligne
    https://www.lepotcommun.fr/pot/x6tt2a10
    servira à compenser les pertes de #salaire et à financer les attaques juridiques dont les patrons GEODIS sont des habitués.

    Si par hasard vous n’avez pas encore entendu parler des Geodis, voir les articles sur les conditions de travail dans l’entrepôt
    http://www.platenqmil.com/blog/2018/04/18/geodis-cest-degueulasse
    ou sur le fameux blocage à 300 000 balles d’avril 2018
    http://www.platenqmil.com/blog/2018/06/18/une-soiree-a-300-000-balles

    Le mouvement des Gilets Jaunes maintien un climat de tension sur lequel ces grèves peuvent s’appuyer. Dans les boites, dans les facs et les lycées, sur les Champs, les ronds-points ou ailleurs...luttes partout !

    Je précise (contexte Gilets jaunes oblige...) que la plupart des #ouvriers de chez Géodis Genevilliers n’ont pas grand chose de Gaulois, contrairement aux contremaîtres de cette taule.

    • La bataille du flux : récit de grève chez Geodis Genneviliers- Pateforme d’Enquêtes Militantes
      http://www.platenqmil.com/blog/2019/01/15/la-bataille-du-flux--recit-de-greve-chez-geodis-genneviliers

      Dans l’entrepôt GEODIS à Gennevilliers, une drôle de grève bat son plein depuis la fin décembre. Une grève des ouvriers de la logistique, ceux qui déplacent les flux de marchandises du capitalisme contemporain dans ces bâtiments en tôle ondulé : « les plateformes logistiques ». Entre les fournisseurs qui fabriquent les biens et les points de vente qui les écoulent, ils réceptionnent, trient puis renvoient des colis par dizaines de milliers chaque jour. Ils occupent donc une position stratégique pour bloquer les flux et leurs grèves soulèvent des enjeux importants pour les luttes actuelles. Mais contrairement aux unités productives, les directions des entrepôts ont la possibilité de contourner les grèves en déplaçant rapidement les flux vers d’autres sites. Ce à quoi les ouvriers ont répondu en lançant un jeu du chat capitaliste et des souris prolétaires qui mérite quelques explications...

      GILET-JAUNONS les entreprises ! Ce mardi soir, le plus gros entrepôt GEODIS de la région, à Bonneuil-en-France (95) a été bloqué de 19H30 à 23h30 par une centrante [centaine] de personnes, salariés de Géodis et #Gilets_Jaunes et autres manifestants solidaires.
      https://twitter.com/PlatEnqMil/status/1085101655417413632

      Au hasard de la logistique - Quand les mobilités ouvrières passent par l’entrepôt, Carlotta Benvegnù & David Gaborieau
      https://laviedesidees.fr/Au-hasard-de-la-logistique.html

      Loin d’avoir disparu de la société française, le monde ouvrier s’est en partie déporté sur de nouveaux espaces dont on connait mal les contours. Le déclin de l’industrie manufacturière s’est accompagné d’un déplacement de l’emploi ouvrier vers des activités qui, sans être comprises dans le secteur secondaire au sens strict, n’en demeurent pas moins industrielles dans les formes de travail qu’elles impliquent. La logistique occupe une part importante dans ce déplacement : elle concentre désormais 13% des emplois ouvriers, contre 8% au début des années 1980.

      #solidarité #blocage