• Guerre Israël-Hamas : vingt-cinq jours sous les bombes pour la population de Gaza

    Des milliers de bâtiments rasés, plus de 8 000 morts et 1,4 million de déplacés : Israël mène des frappes sur des zones densément peuplées et impose un siège à l’enclave, vaste prison à ciel ouvert

    Aucun endroit n’est sûr dans l’enclave. Ces derniers jours, l’armée israélienne a menacé de bombarder le plus grand centre hospitalier de l’enclave, Al-Shifa, accusant le Hamas d’avoir établi sa principale base d’opérations sous l’établissement.

    Des frappes ont endommagé l’Hôpital de l’amitié turco-palestinienne, le seul à accueillir des patients atteints de cancer, et sont tombées près de l’hôpital Al-Qods, dans la ville de Gaza, qui accueille plus de 14 000 personnes, en plus des patients et du personnel soignant.

    correspondante Le Monde à Jérusalem, tw ! nombreuses photos
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/01/guerre-israel-hamas-vingt-cinq-jours-sous-les-bombes-pour-la-population-de-g
    https://archive.ph/RL6AZ

    #Gaza

  • RSF sur X :

    RSF dévoile une enquête sur la mort du reporter de Reuters #Issam_Abdallah au #Liban, à la frontière avec Israël : le véhicule des journalistes a bel et bien été ciblé alors qu’ils étaient clairement identifiables comme journalistes.👇

    https://twitter.com/RSF_inter/status/1718660443344924722

    https://video.twimg.com/amplify_video/1718589072187297792/vid/avc1/640x360/ZHq-2n-4wnnt8LAm.mp4?tag=16

    #impunité

  • #Etienne_Balibar : #Palestine à la #mort

    L’instinct de mort ravage la terre de Palestine et #massacre ses habitants. Nous sommes dans un cercle d’#impuissance et de calcul dont on ne sortira pas. La #catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences.

    Les commandos du #Hamas, enfermés avec deux millions de réfugiés dans ce qu’on a pu appeler une « prison à ciel ouvert », se sont enterrés et longuement préparés, recevant le soutien d’autres puissances régionales et bénéficiant d’une certaine complaisance de la part d’Israël, qui voyait en eux son « ennemi préféré ».

    Ils ont réussi une sortie offensive qui a surpris Tsahal occupée à prêter main forte aux colons juifs de Cisjordanie, ce qui, de façon compréhensible, a engendré l’enthousiasme de la jeunesse palestinienne et de l’opinion dans le monde arabe.

    À ceci près qu’elle s’est accompagnée de #crimes particulièrement odieux contre la population israélienne : assassinats d’adultes et d’enfants, tortures, viols, enlèvements. De tels crimes ne sont jamais excusables par la #légitimité de la cause dont ils se réclament.

    Malgré le flou de l’expression, ils justifient qu’on parle de #terrorisme, non seulement à propos des actions, mais à propos de l’organisation de #résistance_armée qui les planifie. Il y a plus : il est difficile de croire que l’objectif (en tout cas le risque assumé) n’était pas de provoquer une #riposte d’une violence telle que la #guerre entrerait dans une phase nouvelle, proprement « exterministe », oblitérant à jamais les possibilités de #cohabitation des deux peuples. Et c’est ce qui est en train de se passer.

    Mais cela se passe parce que l’État d’Israël, officiellement redéfini en 2018 comme « État-nation du peuple juif », n’a jamais eu d’autre projet politique que l’#anéantissement ou l’#asservissement du peuple palestinien par différents moyens : #déportation, #expropriation, #persécution, #assassinats, #incarcérations. #Terrorisme_d'Etat.

    Il n’y a qu’à regarder la carte des implantations successives depuis 1967 pour que le processus devienne absolument clair. Après l’assassinat de Rabin, les gouvernements qui avaient signé les #accords_d’Oslo n’en ont pas conclu qu’il fallait faire vivre la solution « à deux États », ils ont préféré domestiquer l’#Autorité_Palestinienne et quadriller la #Cisjordanie de #checkpoints. Et depuis qu’une #droite_raciste a pris les commandes, c’est purement et simplement de #nettoyage_ethnique qu’il s’agit.

    Avec la « #vengeance » contre le Hamas et les Gazaouis, qui commence maintenant par des massacres, un #blocus_alimentaire et sanitaire, et des #déplacements_de_population qu’on ne peut qualifier autrement que de génocidaires, c’est l’irréparable qui se commet. Les citoyens israéliens qui dénonçaient l’instrumentalisation de la Shoah et se battaient contre l’#apartheid ne sont presque plus audibles. La fureur colonialiste et nationaliste étouffe tout.

    Il n’y a en vérité qu’une issue possible : c’est l’intervention de ladite communauté internationale et des autorités dont elle est théoriquement dotée, exigeant un #cessez-le-feu immédiat, la libération des #otages, le jugement des #crimes_de_guerre commis de part et d’autre, et la mise en œuvre des innombrables résolutions de l’ONU qui sont restées lettre morte.

    Mais cela n’a aucune chance de se produire : ces institutions sont neutralisées par les grandes ou moyennes puissances impérialistes, et le conflit judéo-arabe est redevenu un enjeu des manœuvres auxquelles elles se livrent pour dessiner les sphères d’influence et les réseaux d’alliances, dans un contexte de guerres froides et chaudes. Les stratégies « géopolitiques » et leurs projections régionales oblitèrent toute légalité internationale effective.

    Nous sommes dans un cercle d’impuissance et de calcul dont on ne sortira pas. La catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences.

    https://blogs.mediapart.fr/etienne-balibar/blog/211023/palestine-la-mort

    #7_octobre_2023 #génocide #colonialisme #nationalisme

  • #Gaza : le #droit_international comme seule boussole

    Le 7 octobre, le #Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d’Israël, semant la terreur et perpétrant de nombreux #crimes_de_guerre contre des #civils israéliens. En réponse à cette attaque, Israël a lancé une #opération_militaire d’une violence inédite sur la #bande_de_Gaza, alliant déplacements forcés de population et frappes indiscriminées, également constitutifs de crimes de guerre. Si rien ne peut justifier les crimes de guerre, quel que soit le camp, cette séquence s’inscrit cependant dans un contexte qu’il est indispensable de prendre en compte pour comprendre ce qu’elle représente et les conséquences dévastatrices qu’elle peut avoir.

    La bande de Gaza est, avec la Cisjordanie, l’une des deux composantes du #Territoire_palestinien_occupé. Après la Guerre des Six Jours, elle a, comme la Cisjordanie, fait l’objet d’une colonisation par Israël, avant que ce dernier ne l’évacue unilatéralement en 2005. L’année suivante, le Hamas gagnait les élections législatives à Gaza. L’UE exclut tout contact avec le Hamas compliquant la formation d’un gouvernement palestinien. S’en suit une guerre intra palestinienne entre Fatah et Hamas dans la bande de Gaza, qui se termine en 2007 par la prise de contrôle du territoire par le Hamas. Depuis cette date, un blocus est exercé par Israël sur Gaza, imposant ainsi une punition collective à 2,3 millions de Palestiniens et de Palestiniennes, à laquelle s’ajoutent depuis 2009 des bombardements réguliers et indiscriminés, qu’ils ne peuvent fuir. En conséquence de ces sévères restrictions à la liberté de mouvement des personnes et des biens, 97% de l’eau courante à Gaza est impropre à la consommation, le taux de chômage est de 47%, et 80% de la population dépend de l’aide internationale (données Oxfam).

    Ce #blocus est l’un des aspects du régime d’#apartheid qu’Israël impose à l’ensemble du peuple palestinien, c’est-à-dire un régime institutionnalisé d’#oppression et de #domination systématiques, établi dans l’intention de maintenir la #domination d’un groupe racial sur un autre, l’intention de le maintenir et qui comprend l’existence d’actes inhumains commis comme partie intégrante de ce régime, tels que l’ont récemment qualifiés de nombreux rapports Amnesty, Human Rights Watch et des Rapporteurs spéciaux de l’ONU.

    En décembre dernier, un gouvernement d’#extrême_droite a pris le pouvoir en Israël, renforçant ce régime d’apartheid et intensifiant la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Au cours de l’année 2023, avant le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens et Palestiniennes avaient déjà été tués par l’#armée_israélienne ou les colons, surtout en Cisjordanie mais aussi à Gaza. La #violence des colons a augmenté, autorisée et alimentée par le gouvernement israélien, menant à de nombreuses attaques sur des villages palestiniens. Sous les jougs conjugués d’ordres d’#expulsion et de la violence exercée par les colons, des communautés palestiniennes entières de la #zone_C ont été déplacées de force. Au sein de la société israélienne, mais aussi parmi les responsables politiques israéliens, les appels à la haine et au meurtre des Arabes palestiniens sont de plus en plus fréquents.

    Face à cette exacerbation de la violence, la communauté internationale, et l’UE en particulier, n’a réussi qu’à condamner, par des formules creuses et répétitives les multiples violations du droit international commises par Israël, sans jamais prendre de #sanctions.

    Tout cela, c’était avant le 7 octobre et l’attaque meurtrière du Hamas, qui tue plus de 1000 #victimes_civiles israéliennes et prend en #otages entre 120 et 200 personnes. Dans plusieurs lieux, des #meurtres_collectifs ont lieu, sans aucun doute constitutifs de crimes de guerre. Ces faits choquent l’opinion publique internationale et entraînent de nombreux messages de soutien à Israël de la part des responsables politiques, entre autres européens. Certains, tel le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, prennent la peine d’appeler à une réponse « proportionnée ». D’autres, comme la Présidente de la Commission européenne, se contentent d’apporter leur soutien sans faille à Israël, sans même rappeler les obligations qui lui incombent au regard du droit international.

    Depuis le début de la réponse militaire israélienne, les officiels israéliens multiplient les déclarations déshumanisant les Palestiniens, punissant collectivement la population de Gaza pour les crimes commis par le Hamas :

    Lundi 9 octobre, #Yoav_Gallant, le Ministre israélien de la Défense a déclaré : « J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ».

    Mardi 10 octobre, le chef de la Coordination de l’administration civile dans les territoires (COGAT), le général #Ghassan_Alian a annoncé opérer un #blocus_complet sur la bande de Gaza, coupant le territoire en #électricité et en #eau, ne lui promettant que des dommages, et déclarant à l’adresse du Hamas : « Vous avez voulu l’enfer, vous aurez l’enfer ! ».

    Jeudi 12 octobre, le ministre israélien de l’Energie #Israël_Katz a déclaré : « Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucune pompe à eau ne sera mise en route et aucun camion de carburant n’entrera tant que les Israéliens enlevés ne seront pas rentrés chez eux (…). Et personne ne peut nous faire la morale ».

    Vendredi 13 octobre, le gouvernement israélien a ordonné une #évacuation de toute la population du nord de la Bande de Gaza, soit 1,1 million de Palestiniens, vers le sud de la Bande de Gaza. Il s’agit d’un #déplacement_forcé de la moitié de la population de Gaza, déjà coupée d’électricité, d’eau et de carburant. Les organisations humanitaires ont tout de suite dénoncé l’impossibilité que cela puisse se passer sans conséquences catastrophiques. Depuis vendredi, plusieurs organes et responsables de l’ONU, l’UNRWA, l’OMS, le chef de l’aide humanitaire de l’ONU sont sortis de leur réserve habituelle et tirent la sonnette d’alarme. MSF multiplie également les déclarations pour dénoncer l’insoutenabilité de la situation sanitaire. Les témoignages qui nous viennent de Gaza sont glaçants : rationnement en eau des enfants, un boulanger qui ne peut plus faire de pain faute d’électricité, les cadavres qui ne trouvent plus de place dans les morgues, ou qui pourrissent sous les décombres.

    Depuis le début de l’attaque militaire israélienne contre Gaza, quelques 2778 Palestiniens sont morts, 9 938 personnes sont blessées, dans un système de santé qui s’est totalement effondré
    (données du 16 octobre).

    Pour rappel, 70% de la population de Gaza sont des #réfugiés, c’est-à-dire que leurs familles ont été chassées de leurs maisons par les Israéliens lors de la #Nakba (mot arabe qui signifie la « catastrophe » et qui désigne, pour les Palestiniens, l’exil forcé de 700 000 d’entre eux, lors de la proclamation de l’État d’Israël en 1948). Ils attendent depuis de pouvoir exercer leur #droit_au_retour, consacré par la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Même si un #corridor_humanitaire était mis en place, nombreux sont celles et ceux qui refuseraient de partir, estimant que quitter la Palestine signifierait ne jamais y revenir. C’est en effet le sort subi par tous les populations palestiniennes déplacées depuis la Nakba de 1948.
    Ce qui se risque de se passer à Gaza est qualifié par de nombreuses voix palestiniennes, dont PNGO, le réseau des ONG palestiniennes mais aussi la Rapporteuse spéciale des Nations Unies Francesca Albanese, comme du #nettoyage_ethnique, comme une nouvelle Nakba. Par ailleurs, pour les principales organisations palestiniennes de défense des droits humains (Al Haq, Al Mezan, PCHR), il devient évident « qu’Israël impose délibérément au peuple palestinien des conditions de vie susceptibles d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». Ces organisations « appellent les États tiers à intervenir de toute urgence pour protéger le peuple palestinien contre le #génocide ». Ce constat rencontre celui de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) qui qualifie l’#ordre_d’évacuation des 1,1 million de Palestiniens du nord de la bande de Gaza de « tentative de déplacement forcé et illégal de civil⋅es pouvant refléter une intention génocidaire ». Cette qualification est également appuyée par un historien spécialisé dans l’étude de l’Holocauste et du génocide, Raz Segal. Selon lui, « l’assaut contre Gaza peut également être compris en d’autres termes : comme un cas d’école de génocide se déroulant sous nos yeux ».

    Pendant ce temps, la situation en Cisjordanie et à #Jérusalem-Est se détériore aussi. Comme le fait remarquer Yehuda Shaul, le fondateur de l’ONG Breaking the Silence, et directeur du think tank israélien Ofek, « les crimes de guerre du Hamas sont l’occasion pour la droite israélienne de faire avancer son programme messianique au-delà de la réponse de l’armée israélienne à Gaza. De la reconstruction des colonies à Gaza à l’intensification de la prise de contrôle du Haram al Sharif [l’Esplanade des mosquées]-Montagne du Temple, en passant par les pogroms en Cisjordanie ». En Cisjordanie, 55 Palestiniens ont été tués par les colons et par l’armée en une semaine.

    En Israël même, la situation de la population palestinienne et de celles et ceux qui défendent leurs #droits devient très difficile. Suite à l’attaque du Hamas et les appels à la #revanche partout dans la société israélienne, les Palestiniens d’Israël (18% de la population) craignent de sortir de chez eux. Les Israéliens et Israéliennes du « camp de la paix » vivent aussi des moments compliqués, d’une part parce que de nombreuses victimes du Hamas étaient des militants et militantes pour la paix, d’autre part parce que la défense de la population civile palestinienne de Gaza et la nécessité d’une réponse israélienne mesurée n’est même plus audible dans l’opinion publique actuelle en Israël.

    "En refusant systématiquement d’obliger Israël à respecter le droit international et en laissant les violations impunies, la communauté internationale porte une responsabilité écrasante dans la situation désespérée que nous connaissons aujourd’hui."

    Face au drame qui se déroule sous nos yeux, la boussole de la Belgique et de l’Union européenne doit plus que jamais rester le droit international et la protection de la vie, de la dignité et des droits humains. Pour l’UE et la Belgique, la priorité doit aujourd’hui être de mettre tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu, la protection de toutes les populations civiles, et un accès à l’aide internationale pour la population gazaouie actuellement en urgence humanitaire absolue. Elles doivent également appeler à la libération de tous celles et ceux qui ont été illégalement privés de leur liberté, les otages retenus par le Hamas, comme les prisonniers politiques palestiniens arrêtés dans le cadre de la répression de la résistance à l’occupation. L’UE et la Belgique doivent en outre exiger d’Israël la levée du siège de la bande de Gaza, et cela dans une perspective de levée du blocus et d’une reconnexion du territoire avec le reste du territoire palestinien occupé. Elles doivent également s’attaquer aux causes structurelles du présent conflit en adoptant des mesures contraignantes contre Israël afin qu’il mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid contre le peuple palestinien, à commencer par la fin du commerce avec les colonies israéliennes. Enfin, la Belgique, pionnière historique de la lutte contre l’impunité en matière de crimes de guerre, doit apporter un soutien politique et financier à l’enquête en cours à la Cour pénale internationale sur la situation en Palestine et encourager le procureur de la Cour pénale à en faire une priorité afin que tous les criminels de guerre soient rapidement tenus responsables.

    https://www.cncd.be/gaza-le-droit-international-comme-seule-boussole
    #à_lire #Israël #Palestine #7_octobre_2023 #histoire

  • En #Italie, le gouvernement de Giorgia #Meloni s’en prend aux ONG qui sauvent les migrants en mer

    Un nouveau « #code_de_conduite » pour les #navires_humanitaires est entré en vigueur, mardi. Des #amendes allant de 10 000 à 50 000 euros sont notamment prévues à l’encontre du commandant de bord si les règles ne sont pas appliquées.

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    Durant la campagne électorale à la fin de l’été, Giorgia Meloni, la dirigeante du parti d’extrême droite italien Fratelli d’Italia avait relancé l’idée d’un #blocus_naval pour arrêter les bateaux intervenant en mer pour sauver les migrants. Une solution inapplicable dans les faits, mais payante en termes de communication politique. Désormais installé à la tête du pays, le gouvernement de Mme Meloni a néanmoins mis à exécution sa promesse de réguler les flux migratoires avec une mesure qui ressemble à une déclaration de guerre aux ONG engagées dans le sauvetage des migrants. Le 3 janvier, un nouveau « code de conduite » pour les navires humanitaires est entré en vigueur sous forme de #décret.

    Parmi les nouveautés de ce texte figure notamment la fin des #opérations_de_secours « simultanées ». Dès lors qu’un port de débarquement a été attribué par les autorités italiennes à un navire, il doit être atteint sans délai pour que puisse s’achever l’opération de sauvetage. Plus question désormais, sauf demande spéciale des autorités italiennes, qu’un bateau qui vient de recueillir des réfugiés détourne sa route vers une autre embarcation en perdition tant qu’elle n’a pas touché terre. En somme, la nouvelle réglementation du ministère de l’intérieur entérine un glissement qui constitue une menace claire sur le #droit_de_la_mer et les conventions internationales dont l’Italie est signataire.

    Ce tour de vis sécuritaire a provoqué indignation et inquiétude chez les ONG « Plutôt que de nous assigner un rôle clair de sauver des vies en mer, ce décret tente de limiter notre champ d’action sans proposer aucune solution alternative », se désole Juan Matias Gil, chef des opérations de secours en mer de Médecins sans frontières (MSF). « Il faut s’attendre à une baisse dans nos capacités d’opération de sauvetage, et plus de morts à venir. »

    Les ONG dérangent

    Autre nouveauté, le gouvernement impose désormais aux ONG de recueillir les demandes d’asile à bord des navires de sauvetage, de sorte que la procédure administrative soit prise en charge par le pays dont les navires battent pavillon. Une procédure qui promet de nombreux casse-tête juridiques. Si l’on suit les nouvelles normes, qui empêchera des migrants somaliens de demander l’asile à Rome, s’ils sont recueillis par un navire marchand italien au large de Mogadiscio ?

    La crainte de « l’#appel_d'air », rhétorique habituelle des membres de l’exécutif et de la majorité pour justifier les restrictions, a de nouveau été mise en avant par les responsables politiques convaincus que les navires humanitaires sont des « #taxis_de_la_mer ». Les #statistiques démontrent pourtant le contraire : sur près de 100 000 migrants qui ont débarqué en 2022 sur les côtes italiennes, à peine plus de 10 % ont été recueillis par des ONG.

    Installé en Sicile où il suit les questions migratoires pour Radio Radicale, le journaliste Sergio Scandura effectue une veille permanente des embarcations de migrants en approche des côtes italiennes. « Ce décret est inédit, estime-t-il, personne jusqu’ici n’avait jamais adopté un texte qui va à l’encontre des lois internationales mais aussi des lois européennes. » « La réalité est que les ONG dérangent parce que l’on ne doit pas voir ce qu’il se passe au large de la Libye », dénonce le journaliste.

    « Menace de #sanctions_financières »

    L’Eglise catholique italienne a elle aussi vivement réagi. « Ce décret n’est basé sur rien, il est construit sur un faux sentiment d’insécurité », a tonné Mgr Gian Carlo Perego, président de la commission pour les migrations au sein de la conférence épiscopale italienne. Pour l’archevêque de Ferrare-Comacchio (Nord), « la première considération serait de savoir si ce sont les ONG qui posent un problème de sécurité à l’Italie ou bien si ce sont précisément elles dont les bateaux sauvent des vies ».

    Outre les nouvelles normes, le gouvernement italien a également prévu tout un arsenal de #sanctions en cas de non-respect de la part des navires humanitaires. Des amendes allant de 10 000 à 50 000 euros sont prévues à l’encontre du commandant de bord si les nouvelles règles ne sont pas appliquées. En cas de récidive, les autorités s’arrogent le droit de séquestrer les navires. Un recours est possible mais, autre nouveauté, celui-ci devra être déposé devant le préfet dont les pouvoirs sont élargis. « Il est clair que la menace de sanctions financières est préoccupante », souligne Marco Pisoni, porte-parole de SOS Méditerranée, qui affrète le navire Ocean-Viking. « Les opérations de secours demandent des moyens, et ces amendes pourraient nous mettre en difficulté avec nos donateurs, en Italie mais également dans toute l’Europe. »

    Pour les ONG, le message du gouvernement est clair : non seulement entraver les opérations de secours, mais les éloigner de la Méditerranée centrale, là où les besoins sont les plus forts. Le 31 décembre, avant la parution du décret au journal officiel, l’Ocean-Viking a pu faire débarquer 113 personnes dans le port de Ravenne… à 900 milles nautiques du lieu de sauvetage. Pour Maco Pisoni, la nouvelle politique du gouvernement italien signe « la disparition programmée de la présence des navires dans les zones #SAR [régies par la convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes] internationales et nationales ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/05/en-italie-le-gouvernement-de-giorgia-meloni-s-en-prend-aux-ong-qui-sauvent-l
    #Giorgia_Meloni #sauvetage #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #mer_Méditerranée

    • Italy’s Anti-Rescue Decree Risks Increasing Deaths at Sea

      New Policy Obstructs Lifesaving Work of Rescue NGOs, Violates International Law
      The latest migration decree by Italy’s government represents a new low in its strategy of smearing and criminalizing nongovernmental organizations saving lives at sea. The government’s goal is to further obstruct the life-saving work of humanitarian groups, meaning that as few people as possible will be rescued in the central Mediterranean.

      The decree prohibits vessels of search and rescue organizations from carrying out multiple rescues on the same voyage, ordering that after one rescue their ships immediately go to the port allocated by Italy and reach it “without delay,” effectively requiring them to ignore any other distress cases at sea.

      The rule, which does not apply to other kinds of vessels, breaches the duty on all captains to give immediate assistance to people in distress under multiple international law provisions, including the UN Convention on the Law of the Sea, the International Convention for the Safety of Life at Sea, the Palermo Protocol against the Smuggling of Migrants, and EU law.

      The negative impact of the new rule is compounded by the government’s recent practice of assigning rescue boats very distant ports of disembarkation in northern and central Italy, requiring up to four days of navigation, in breach of the obligation to make available the nearest port of safety. Ordering rescue ships to sail to distant ports prevents them from saving lives in the central Mediterranean for longer periods of time, forces them to incur significant additional costs in fuel, food, and other expenses, and can increase the suffering of survivors on board.

      The decree also imposes on nongovernmental rescue ships the duty to collect data from survivors onboard, including their intent to claim asylum, and share that information with authorities, in breach of EU laws, including the asylum procedures directive .

      As 20 search and rescue organizations pointed out in a joint statement on January 5, the decree risks adding to the numbers of people already dying in the Mediterranean Sea or returned to horrific abuse in Libya.

      The European Commission should call for the immediate withdrawal of this decree and an end to Italy’s practice of allocating distant ports and take legal enforcement action against rules that blatantly disregard EU legal obligations towards migrants and asylum seekers. Above all, it’s time for a state-led European search and rescue mission to prevent further avoidable deaths at sea.

      https://www.hrw.org/news/2023/01/09/italys-anti-rescue-decree-risks-increasing-deaths-sea

    • Migrants : en Italie, la « guerre » du gouvernement contre les ONG

      Les nouvelles règles font exploser les coûts des sauvetages en mer. Reportage à Ancône, où le « Geo-Barents », le bateau de secours en mer de Médecins sans frontières (MSF), a été aiguillé.

      L’homme est masqué, coiffé d’un gros bonnet gris et enveloppé d’une épaisse couverture rouge qui masque sa silhouette. Il vient de sortir du ventre du Geo-Barents, le bateau de secours en mer de Médecins sans frontières (MSF). Descendu de la passerelle, il pose un pied mal assuré sur le quai 22 du port de commerce d’Ancône. Quatre autres hommes le suivent. Masqués aussi, coiffés de gros bonnets gris, enveloppés d’épaisses couvertures rouges ou blanches. Boitant presque sur la terre ferme après des jours de mauvaise mer, les corps aux visages invisibles, affaiblis, de ces rescapés anonymes attirent tous les regards, dans le matin mouillé de ce jeudi 12 janvier.

      Au bout du quai, on les attend. Le préfet de la province et le chef de la police ont fait le déplacement. Ces jours-ci, la frontière de l’Italie, qui est aussi celle de l’Europe, passe aux yeux de tous par leur ville. Les agents de la police aux frontières sont là, comme les hommes de la Guardia di Finanza, les pompiers, les fonctionnaires de la police scientifique et des membres du groupe cynophile des chasseurs alpins. Sur le quai 22 du port de commerce d’Ancône, il y a l’Etat, donc. Mais pas seulement. Des volontaires de la Croix-Rouge et de Caritas, sous-traitants des services publics italiens, sont déployés près d’une tente blanche. Et enfin, tenus à une distance de quelques dizaines de mètres, des journalistes sont parqués dans un enclos formé par des barrières. Une dizaine d’équipes de télévision filment la scène en direct.

      Le navire est arrivé à quai vers 7 h 30, quand, de l’autre côté du port, la sirène des chantiers navals appelait à leurs postes de travail les centaines d’ouvriers immigrés employés par des sous-traitants de la Fincantieri, qui y construisent deux paquebots de croisière de haut luxe dont les masses blanches et brillantes dominent la baie. Près de deux heures plus tard, les cinq anonymes descendus du bateau ont disparu vers le barnum blanc des autorités. A bord du navire, soixante-huit autres attendent de les rejoindre, majoritairement originaires du Soudan et du Nigeria.

      En touchant terre, ce petit groupe d’hommes, bien inférieur en nombre aux effectifs déployés, sur le quai 22 du port de commerce d’Ancône, est en train de traverser une ligne de front invisible. Car ils sont les derniers en date à faire les frais de la guerre judiciaire et politique que l’Etat italien mène depuis 2016 aux ONG de sauvetage opérant en Méditerranée centrale et portant secours aux migrants qui s’élancent des côtes libyennes en direction de l’Europe à bord d’embarcations de fortune. Et s’ils attirent malgré eux tant d’attention, cinq jours après avoir été secourus au large de Tripoli, c’est que, sous l’impulsion du gouvernement dominé par l’extrême droite de Giorgia Meloni, cette vieille histoire vient d’entrer dans une phase nouvelle.

      Une cible claire et identifiée

      Le voyage de 1 200 kilomètres effectué par le Geo-Barents de MSF, depuis le point perdu dans les flots où les migrants en détresse sont montés à bord, et les quatre journées de navigation supplémentaire qu’il a dû affronter, est en effet le résultat d’une politique. Parallèlement à un nouveau décret limitant l’action des ONG, sous peine de sanctions, à des sauvetages uniques, le gouvernement italien assigne désormais aux navires opérant dans la zone des destinations situées loin au nord des ports méridionaux où ils accostent habituellement. Livourne et Ravenne ont organisé des débarquements en décembre 2022, avant qu’Ancône accueille mardi l’ Ocean-Viking de l’ONG SOS Méditerranée avec trente-sept naufragés à son bord, puis le Geo-Barents.

      L’objectif est de répartir l’effort sur tout le territoire, selon le ministre de l’intérieur Matteo Piantedosi, affilié à la Ligue (extrême droite) et proche du vice-président du conseil Matteo Salvini, qui s’était illustré lorsqu’il occupait le même poste entre 2018 et 2019 par la fermeture des ports italiens aux ONG. « Le gouvernement ne veut pas laisser s’installer des mécanismes de routine dans les trajets de migration » , avait précisé pour sa part, à Ancône, la veille de l’arrivée de l’ Ocean-Viking, le président de l’autorité portuaire, Vincenzo Garofalo. Selon les ONG, cependant, l’objectif réel du gouvernement est autre. En complétant les dispositions du décret par ces éloignements vers le nord des côtes italiennes, il entend rogner leur présence en Méditerranée centrale et, surtout, peser sur leurs finances.

      « Nous avons estimé grossièrement que la volonté du gouvernement de nous faire venir jusqu’à Ancône avait provoqué une augmentation de 100 % de nos dépenses en carburant » , indique ainsi Juan Matias Gil, chef des opérations de secours en mer de MSF, présent sur le port d’Ancône au moment de l’arrivée de l’ Ocean-Viking. Pour l’ONG internationale, une marge d’adaptation existe, et de tels coûts peuvent être absorbés. Ce n’est pas le cas pour des organisations comme SOS Méditerranée, consacrée uniquement au sauvetage en mer. « La guerre que nous mène le gouvernement italien entre dans un tout nouveau chapitre dont il espère que le dénouement passera par notre disparition de la Méditerranée centrale » , indique M. Giltandis que les naufragés sortent du bateau par groupes de cinq avant de disparaître sous la tente médicale.

      « On s’attaque à nous, les ONG, car nous sommes la pointe visible d’un phénomène face auquel le gouvernement ne peut en réalité pas faire grand-chose » , ajoute M. Gil. Comme si la présence des ONG offrait aux pouvoirs publics une cible claire et bien identifiée sur la question migratoire et que la contrainte de ces débarquements dans des ports éloignés de la zone de secours devait fournir l’image d’un flux contrôlé. Certes, l’immigration n’est pas la préoccupation première d’une opinion italienne plus inquiète de l’inflation et des conséquences économiques de la guerre contre l’Ukraine. Elle reste un sujet sur lequel un Etat européen peut mettre en scène son action, même si c’est pour quelques heures, au bout du quai d’un port de commerce mineur.

      Galaxie d’associations

      Après avoir débarqué et traversé les premières formalités administratives de leur parcours en Italie, les 73 naufragés descendus du Geo-Barents, escortés par des policiers, sont montés dans des bus de la marine militaire italienne pour être emmenés plus tard quelque part en Lombardie. Ceux qui étaient arrivés trente-six heures plus tôt à bord de l’ Ocean-Viking ont été orientés vers divers centres d’accueil de la région des Marches, gérés par une galaxie de coopératives issues du monde catholique ou de la gauche associative.

      Les rescapés arrivés sur les deux navires des ONG à Ancône entre mardi et jeudi sont au nombre de 110. Selon le ministère de l’intérieur, le nombre total de migrants arrivés par la mer en Italie, incluant les débarquements autonomes et ceux qui ont été organisés par les gardes-côtes italiens dans les eaux territoriales depuis le début de l’année, s’élevait à 3 819 au 13 janvier. D’eux, pourtant, on ne verra pas même les silhouettes, au loin sur une passerelle.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/15/migrants-en-italie-la-guerre-du-gouvernement-contre-les-ong_6157915_3210.htm

  • La fermeture d’une usine Pepsi à Gaza imputée aux restrictions israéliennes Par Times of Israel Staff
    Jérusalem a facilité l’importation de produits vers Gaza, mais le directeur de l’usine affirme que l’interdiction du dioxyde de carbone et du sirop a entraîné des licenciements.

    Les nouvelles restrictions israéliennes sur les importations dans la bande de Gaza, imposées après 11 jours de conflit le mois dernier, auraient contraint l’usine de boissons Pepsi de l’enclave palestinienne à fermer ses portes.
    . . . . . .
    source : https://fr.timesofisrael.com/la-fermeture-dune-usine-pepsi-a-gaza-imputee-aux-restrictions-isra
    #Pepsi #Gaza #7UP #Mirinda #sucre #restrictions #blocus #occupation #blocus_gaza #israel #occupation

  • FP Security Brief: Trump’s Venezuela naval blockade.
    http://click1.crm.foreignpolicy.com/ViewMessage.do?m=ampmyhlt&r=mdncwppny&s=lnzjjychczjmmmddzy

    Trump’s Venezuela naval blockade. Trump privately floated a plan to station U.S. Navy ships along the Venezuelan coastline to prevent goods from coming in and out of the country, Axios reported Sunday. The president has been raising the idea of a naval blockade periodically for at least a year and a half, but the Pentagon hasn’t taken the idea seriously in part because senior officials believe it’s “impractical, has no legal basis and would suck resources” from the Navy, according to the outlet.

  • Point de vue indépendant : le #Venezuela ne traverse pas une crise humanitaire, il souffre d’une guerre économique, d’un blocus financier accompagné d’un niveau élevé de contrebande.

    Especialista de la ONU aseguró que en #Venezuela no hay crisis humanitaria
    http://www.el-nacional.com/noticias/crisis-humanitaria/especialista-onu-aseguro-que-venezuela-hay-crisis-humanitaria_224025

    Alfred de Zayas, experto independiente de la promoción de un orden democrático y equitativo internacional perteneciente a la Organización de las Naciones Unidas (ONU), indicó que Venezuela no se encuentra sumergida en una crisis humanitaria.

    Zayas aseguró, en una entrevista en Telesur, que había comparado la situación del país con respecto a otros países de Asia, África y algunos de América.

    He comparado las estadísticas de Venezuela con la de otros países y no hay crisis humanitaria”, aseguró.

    De igual forma dijo que hay escasez y desabastecimiento pero que quienes tienen tiempo y experiencia en la ONU, conocen la situación de países en Asia, África y América saben que Venezuela no enfrenta una crisis humanitaria con respecto a ellos. 

    Venezuela sufre una guerra económica, un bloqueo financiero, sufre un alto nivel de contrabando y desde luego necesita la solidaridad internacional para resolver estos problemas”, afirmó, con referencia a las informaciones que circulan internacionalmente sobre la crítica situación en Venezuela. 

    El especialista tuvo diversas reuniones con autoridades gubernamentales y víctimas de la violencia cuando el 27 de noviembre hizo una visita a Venezuela para conocer la situación que enfrenta la nación.

    Dijo que las sanciones impuestas a Venezuela solo empeoran la situación que enfrenta. “Estas son las que empeoran el desabastecimiento de alimentos y medicinas” dijo.

    Por esta situación resaltó la importancia de la ayuda internacional para que Venezuela salga de la crisis.

  • Israel detains all-female crew of Gaza Freedom Flotilla in Givon prison
    Oct. 6, 2016 2:26 P.M. (Updated: Oct. 6, 2016 2:27 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=773443

    Israeli naval forces storm the Zaytouna boat from the Freedom Flotilla on Oct. 05, 2016. (Photo: International Committee for Breaking the Siege of Gaza)

    BETHLEHEM (Ma’an) — Female activists who were sailing on board the all-women solidarity ship “Zaytouna” heading towards the besieged Gaza Strip are currently being detained in the Israeli prison of Givon, the Israel Prison Service (IPS) told Ma’an on Thursday.

    The 13-person crew of the Zaytouna — which means “olives” in Arabic — was intercepted by Israeli naval forces on Wednesday as their boat entered Israel’s unilaterally declared buffer zone or “military exclusion zone,” off the coast of Gaza.

    The women were then detained and taken to the Israeli port of Ashdod, before being taken to detention facilities.

    IPS spokesman Assaf Librati told Ma’an that 11 of the women were being held in the Givon prison in central Israel as of Thursday afternoon, saying that he was not immediately aware of the whereabouts of the two other crew members.

    As contradictory information emerged on social media over whether the female activists would be immediately deported, the spokesman said that IPS was still awaiting instructions on their case.

    #blocus_Gaza

    • Israël va expulser les passagères du « bateau des femmes », dérouté de Gaza
      afp, le 06/10/2016 à 12h10
      http://www.la-croix.com/Monde/Israel-expulser-passageres-bateau-femmes-deroute-Gaza-2016-10-06-130079420

      Les passagères, notamment la Nord-Irlandaise Mairead Maguire, prix Nobel de la Paix, sont détenues depuis 03H00 à la prison de Ramlé (centre d’Israël), a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’administration pénitentiaire. « Elles y sont en attente d’expulsion ».

      Deux d’entre elles, des journalistes, « sont parties à l’aéroport », a pour sa part déclaré Sabin Haddad, porte-parole de l’Autorité de la population et de l’immigration. Les autres seront gardées en détention 96 heures avant d’être expulsées, sauf si elles décidaient de partir avant, a-t-elle dit à l’AFP.

    • Zaytouna-Oliva Women Deported/ Details Emerge about the Capture
      https://wbg.freedomflotilla.org/news/zaytouna-oliva-women-deported-details-emerge-about-the-capture

      All 13 of the women on the Women’s Boat to Gaza are currently in the process of deportation after being captured by Israeli Defense Forces (IDF) and detained in a prison at Ashdod. Wendy Goldsmith, a member of the land team working to secure the release of the women stated that, “the deportation was much quicker than in prior flotillas. While we had a great legal team assisting the women, we suspect that the reason for the quick release was because of all the negative media attention Israel has been receiving for its illegal interception.”

      According to early reports from the women released, the Zaytouna-Oliva was surrounded by two warships along with four to five smaller naval boats. The IDF gave warning to the Zaytouna-Oliva to stop their course towards Gaza. When the warning was refused, at least 7 IDF members, both male and female, boarded the Zaytouna-Oliva and commandeered the sailboat. This happened in international waters.

      In the course of their capture, the women persisted in telling the IDF that Israel’s interception of their boat was illegal and that they were being taken against their will to Israel.

      The Women’s Boat to Gaza campaign asserts that while the captivity of the women on board Zaytouna-Oliva is over, the captivity of 1. 9 million Palestinians in Gaza remains. The Campaign also asserts that the term “peaceful” which has been used in some media to describe the capture is incorrect. Peace is more than merely the absence of physical violence. Oppression, occupation, denial of human rights and taking a boat filled with nonviolent women against their will are not peaceful activities. The Women’s Boat to Gaza and the Freedom Flotilla Coalition will continue to sail until Palestine is free.

    • Israel Deports Detainees From Women’s Gaza Flotilla
      Haaretz Oct 07, 2016 5:52 PM
      http://www.haaretz.com/israel-news/1.746388

      The 13 women, including a Nobel Peace Prize laureate, were detained on Wednesday after their boat was prevented from reaching the Gaza Strip.

      All but one of the 13 women activists detained on Wednesday for trying to break Israel’s blockade of the Gaza Strip have been deported from Israel, according to the French news agency AFP on Friday.

      The report quoted Interior Ministry spokesperson Sabin Haddad as saying: “All the boat’s passengers have left Israel except a woman who will fly to Oslo this afternoon.”

      The women, who included Nobel Peace Prize winner Mairead Maguire of Northern Ireland and a number of parliamentarians, were detained after their sailboat, the Zaytouna-Oliva, was intercepted in international waters about 35 nautical miles off the coast of Gaza.

    • Stories from returning #WomenToGaza; Struggle to end illegal blockade continues
      08/10/2016
      https://wbg.freedomflotilla.org/news/20161008

      As we write, the last of our wonderfully brave participants from the Women’s Boat to Gaza are either home with their loved ones and supporters, or on their journey home. They have been greeted with signs (see above) and in some case with singing and dancing: http://www.maoritelevision.com/tv/shows/te-kaea ; https://www.facebook.com/TeKaea/videos/vb.133906693412887/878992222237660/?type=2&theater. Since being released from Israeli detention, they have begun to tell us about their their experiences on board and in detention. They report hours spent on the Zaytouna-Oliva sharing and caring for each other, singing, making meals together and deep discussions about politics and life experiences, before being suddenly and illegally boarded in international waters by Israeli commandos on the afternoon of 5 October.

  • La marine israélienne « intercepte » le voilier qui tentait de briser le blocus de Gaza
    Middle East Eye | Areeb Ullah | 5 octobre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-marine-isra-lienne-intercepte-le-voilier-qui-tentait-de-briser-le-

    La marine israélienne a intercepté ce mercredi le voilier de femmes se dirigeant vers Gaza pour briser le blocus instauré en juin 2007 après la victoire du Hamas dans la bande de Gaza.

    Vyara Gylsen, une porte-parole de l’opération « Bateaux des femmes pour Gaza » a précisé à Middle East Eye avoir perdu tout contact avec le Zaytouna (olive, en arabe) à 16 h (CEST). « A 15 h 58 [CEST], le 5 octobre, nous avons perdu tout contact avec le Zaytouna et nous présumons que la marine d’occupation israélienne a commencé à l’attaquer et qu’il a été encerclé dans les eaux internationales ».

    À bord du bateau se trouvent treize femmes, dont l’Irlandaise Mairead Maguire, lauréate du prix Nobel de la paix en 1976, Fauziah Hasan, une médecin malaisienne, et Anna Wright, ex-colonel de l’armée américaine.

    #blocus_Gaza

  • Gaza : Le « bateau des femmes » s’approche des côtes de Gaza - La Croix
    afp, le 05/10/2016 à 11h56
    http://www.la-croix.com/Monde/Gaza-Le-bateau-femmes-approche-cotes-Gaza-2016-10-05-1300793985

    Une quinzaine de femmes, dont le prix Nobel de la Paix Mairead Maguire, se trouvent à bord du Zaytouna-Oliva.

    Le « bateau des femmes » qui s’est fixé pour objectif de briser le blocus de Gaza a franchi mercredi matin la ligne des 100 milles sans être arraisonné par Israël avant d’atteindre l’enclave palestinienne, a indiqué une porte-parole.

    C’est généralement passé la ligne des 100 milles que les bateaux peuvent s’attendre à être interceptés par la marine israélienne comme cela a été le cas dans le passé.

    « Le Zaytouna-Oliva a franchi la barre fatidique des 100 milles (nautiques) et tout se passe bien », a affirmé Claude Léostic, jointe par téléphone. Le bâtiment se trouvait dans la matinée à 80 milles des côtes de la bande de Gaza.

    Des médias israéliens ont affirmé, citant des responsables sous le couvert de l’anonymat, que l’Etat hébreu n’autoriserait pas le bateau à accoster et qu’il serait intercepté puis escorté jusqu’au port israélien d’Ashdod, frontalier de Gaza, comme en juin 2015.(...)

    Des habitants de Gaza expriment, le 5 octobre 2016 leur solidarité avec « le bateau des femmes » qui devrait accoster prochainement sur la plage de Gaza / AFP
    #blocus_Gaza

  • Israel prepares for Women’s Boats heading to Gaza – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20161003-israel-prepares-for-womens-boats-heading-to-gaza

    October 3, 2016 at 1:17 pm

    The Israeli navy has been preparing to face the Women’s Boats heading to break the ten-year-old siege on the Gaza Strip, Quds Press reported yesterday. The boats, which are part of the Freedom Flotilla Alliance, are expected to arrive in Gaza within three days if they are not impeded in any way.

  • Monsieur le Président, protégez la Flottille des Femmes pour Gaza
    http://www.plateforme-palestine.org/Monsieur-le-President-protegez-la-Flottille-des-Femmes-pour-Ga

    Monsieur le Président, protégez la Flottille des Femmes pour Gaza
    3 octobre 2016

    Le Bateau des Femmes pour Gaza approche de sa destination ; les autorités israéliennes ont déjà prévu d’empêcher le voilier et les 15 femmes à son bord d’accoster sur les rives de la bande de Gaza. Demandez au Président français d’intervenir afin de protéger la Flottile !

  • Women’s Boat to Gaza, Greece, Crete, blockade, solidarity
    https://wbg.freedomflotilla.org/news/update-5-zaytouna-oliva-receives-repairs-and-supplies-south-of-

    Mediterranean Sea south of Crete (Greece): During a storm a few nights ago, part of the rigging on the Zaytouna-Oliva was damaged by heavy winds. Although the damage was minor and she continued to make good progress for the last few days under motor towards the Greek island of Crete, she still needed her rigging fixed in order to continue the mission.

    This morning our friends from Ship to Gaza Greece sent a repair boat which brought a skilled rigging specialist to repair the damage, as well as bringing more fuel and supplies.

    According to Madeleine Habib, skipper of Zaytouna-Oliva: “the professionalism of rigger and team that came on board was great. It really meant so much to us! In addition to fuel and other supplies, the boat brought the women Greek desserts, solidarity and friendship.” Zohar Chamberlain Regev, coordinator of the Women’s Boat to Gaza who worked closely with women from Ship to Gaza Greece to arrange the needed repairs, adds: “This immediate response to our boat’s needs is just another example of how much solidarity there is around the world to help break the blockade of Gaza. While there are no Greek women on the boats, their campaign’s concrete solidarity has helped us on this international mission in a vital way.”

    The Zaytouna-Oliva is now continuing on her way to break the illega blockade of Gaza, with many thanks to the solidarity and friendship from Greece! She is scheduled to reach the shores of Gaza later this week.

    ““““““““““““““““
    traduction en français Claude Léostic
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=699301983566927&id=100004613955959
    Méditerranée, au sud de la Crète (Grèce)

    Il y a quelques nuits de ça, une partie du gréement de la Zaytouna a été endommagé par des vents très forts lors d’une tempête. Les dégâts n’étaient pas importants et le bateau a continué à bien avancer au moteur ces derniers jours en direction de la Crète, mais il fallait pourtant réparer afin de poursuivre la mission.
    Ce matin, nos amiEs de ‘ Ship to Gaza Greece’ (Un bateau grec pour Gaza) ont envoyé un bateau à sa rencontre, avec à bord un réparateur de gréement qualifié et aussi du carburant et des provisions.

    Selon Madeleine Habib, la capitaine de la Zaytouna-Oliva : “le gréeur et l’équipe qui sont montés à bord ont fait montre du plus grand professionnalisme. Ca a été vraiment important pour nous ! En plus du fuel et d’autres provisions, le bateau a apporté aux femmes de la Zaytouna des desserts grecs, de la solidarité et de l’amitié.” Zohar Chamberlain Regev, coordinatrice du Bateau des Femmes pour Gaza a travaillé en étroite collaboration avec les femmes de ‘Ship to Gaza Greece’ pour organiser ces réparations nécessaires. Elle ajoute : “L’accord immédiate que nous avons reçu pour répondre aux besoins de notre bateau montre une fois encore la force de la solidarité dans le monde pour briser le blocus de Gaza. Bien qu’il n’y ait pas de Grecques sur le bateau, la solidarité concrète de leur mouvement nous a apporté une aide cruciale lors de cette mission internationale.”

    La Zaytouna-Oliva continue maintenant sa route pour briser le blocus illégal de Gaza, avec nos chaleureux remerciements pour la solidarité et l’amitié qui nous sont venues de Grèce. Il est prévu qu’elle atteigne le rivage de Gaza dans quelques jours.

  • Le bateau des femmes « Zaytouna-Oliva » part pour Gaza – L’ « Amal – Hope » est prévu à sa suite | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/09/27/le-bateau-des-femmes-zaytouna-oliva-part-pour-gaza-l-amal-hope-

    Un Bateau pour Gaza

    Communiqué de presse – 27 septembre 2016

    Messine, Italie : Ce matin, des femmes représentant 13 pays sur les cinq continents ont entamé leur voyage sur le Zaytouna-Oliva vers les côtes de Gaza, sous blocus depuis 2007. A bord, on trouve une lauréate du Prix Nobel, trois députées, une diplomate américaine médaillée, des journalistes, une athlète olympique et une femme médecin. On peut trouver ici la liste de ces femmes avec leurs parcours.

    Lorsqu’on leur a demandé pourquoi elles faisaient ce voyage, ces femmes ont fait des réponses très variées. Maired Maguire, lauréate du Prix Nobel venue d’Irlande, remarque que « on dit que ‘le silence est d’or’, mais si on considère la condition des Palestiniens à Gaza, le silence du monde, spécialement en ce qui concerne les petits enfants, témoigne d’un manque de direction morale et éthique de la part de la communauté internationale. Pourquoi cela dure-t-il depuis si longtemps ? »

    Pour deux des femmes, les luttes historiques pour les droits de l’Homme de leurs pays ont joué un rôle important dans leur décision de rejoindre le Bateau de Femmes pour Gaza. Leigh-Ann Naidoo, joueuse olympique de volley-ball venue d’Afrique du Sud, a la sensation que « les Sud Africains comprennent l’importance de la solidarité internationale dans le combat contre les régimes qui pratiquent la ségrégation ». Marama Davidson, députée Maori venue de Nouvelle Zélande, porte en elle un lien personnel fort avec les Palestiniennes de Gaza. « En tant que femme indigène moi-même, je veux me tenir aux côtés des femmes de Gaza et attirer l’attention sur la crise humanitaire qui perdure là-bas. »

    Yudit Ilany, consultante au parlement d’Israël, ressent un poids plus lourd que ses compagnes de voyage. « En tant qu’Israélienne, je fais partie intégrante de la machine de l’occupation, même si j’y suis totalement opposée et si j’essaie de la combattre. »

    L’Amal-Hope II a terminé ses derniers préparatifs pour prendre la mer et son départ de Messine est prévu pour bientôt. On pense que les deux bateaux devraient arriver à Gaza début octobre.

    Traduction : J Ch. pour l’Agence Média Palestine

    Source : ShiptoGaza

  • Amal-Hope II Makes Her Debut | Women’s Boat to Gaza
    25/09/2016 | Susan
    https://wbg.freedomflotilla.org/news/amal-hope-ii-makes-her-debut
    https://www.youtube.com/watch?v=LYAQ1j_3Qog

    There is an adage that says “Hope springs eternal”. This was personified today when the Amal-Hope II entered Messina port to join her sister Zaytouna-Oliva.

    According to Zohar Chamberlain-Regev, a boat leader for the Messina-Gaza leg, “while Amal-Hope II showed up fashionably late, she is fully ready to join us on our next leg of the journey.” Ann Wright, the other boat leader said that she was incredibly moved by the generous outpouring of help to purchase this second boat. “We are all extremely grateful and know that this second boat is important to help with our security and likelihood of reaching Gaza.” Many people have donated towards this replacement boat and if you would like to contribute then you can do so at this crowdsourcing site, or via one of the Freedom Flotilla Coalition organisations.

    The two sister boats will depart later this week for their final destination, the shores of Gaza. The original Amal-Hope remained in Barcelona due to mechanical difficulties.

    #WomenToGaza #Gaza

  • Le bateau des femmes pour Gaza est arrivé à Messine en Italie | Agence Media Palestine
    24 septembre 2016
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/09/24/le-bateau-des-femmes-pour-gaza-est-arrive-a-messine-en-italie

    Le Zaytouna-Oliva, bateau des femmes pour Gaza arrive à Messine en Italie (23 septembre 2016)

    Le Bateau de Femmes pour Gaza (Zaytouna-Oliva) a quitté le port d’Ajaccio à 9H30 le 20 septembre dernier. Il est arrivé le 23 septembre à Messine à Sicile en Italie, où il accostera pour la dernière fois avant de prendre la mer pour dénoncer le blocus illégal de Gaza.

    L’une des participantes à bord, Lisa Gay Hamilton, a dit : « C’est un honneur d’être là et de faire partie de ce groupe formidable de femmes. Cette question est plus importante que moi, que n’importe laquelle d’entre nous. En tant que mère, que fille , que sœur, je ne peux m’empêcher de penser aux Palestiniennes de Gaza qui vivent dans une prison à ciel ouvert à cause de l’occupation. C’est si douloureux de penser à elles, nous devons agir pour mettre fin au blocus de Gaza. » Vous pouvez trouver la liste complète des participantes à cette étape sur : https://wbg.freedomflotilla.org/participants

    #WomenToGaza #Gaza
    https://seenthis.net/messages/526581

  • Des femmes fortes en route pour briser le blocus de Gaza | Corse-Matin
    Par Carolie Marcelin—20 septembre 2016
    http://www.corsematin.com/article/article/des-femmes-fortes-en-route-pour-briser-le-blocus-de-gaza.2061636.html

    Lundi matin, sur le quai Tino-Rossi, l’équipage du voilier parti mercredi de Barcelone, se remet de son arrivée mouvementée, dimanche, dans le golfe d’Ajaccio. Tandis que le second bateau de la « Flottille de la liberté » est resté sur le quai catalan, victime d’une avarie technique, la mer démontée aura eu raison de la détermination de l’une des quinze femmes décidées à braver l’armée israélienne en atteignant ou du moins en s’approchant au plus près des côtes de Gaza.

    Leur but : briser le blocus imposé par Israël depuis dix ans à cette enclave palestinienne coincée entre l’Égypte et Israël.

    Tandis que Madeleine, la capitaine du voilier répare les circuits électriques, les femmes dont certaines ont été logées dimanche soir chez des membres de l’association Corsica Palestina, sont de retour sur le pont. Rincées et reposées, elles sont prêtes à reprendre la mer, jusqu’à Messine, en Sicile, prochaine étape du voilier sur la route à l’itinéraire volontairement imprécis menant à Gaza.

    Ces femmes ont des profils différents et ne parlent pas toutes la même langue. Mais elles ont en commun leur engagement en faveur des Palestiniens, et plus particulièrement des Palestiniennes, enfermées depuis dix ans, avec leurs enfants, dans « la prison à ciel ouvert qu’est Gaza », disent-elles.

    « Nous avons monté cette flottille pour voir quelle sera l’attitude d’Israël face à un équipage entièrement féminin, ne présentant donc clairement aucun danger », déclare Claude Léostic, la présidente de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

    Assise sur une chaise au milieu du ponton, Christiane, la veuve de Stéphane Hessel, l’auteur du manifeste Indignez-vous ! participe aussi à l’aventure médiatique : « J’ai 88 ans, je n’irai pas sur le bateau mais je dénonce depuis des années toute forme de colonisation. J’ai connu Gaza en 1991 et mon mari et moi-même avons toujours été engagés pour la défense de cette population traumatisée », explique-t-elle.

  • Women’s Boats to Gaza will sail from Barcelona to second port: Ajaccio, Corsica | Women’s Boat to Gaza
    https://wbg.freedomflotilla.org/news/womens-boats-to-gaza-will-sail-from-barcelona-to-second-port-aj

    Le vendredi, 9 septembre 2016

    La Coalition de la Flottille de la Liberté a le plaisir d’annoncer la prochaine escale de nos bateaux, l’Amal-Hope et le Zaytouna-Oliva. Ils quitteront Barcelone le 14 septembre et arriveront à Ajaccio (Corse, France) le 17. Le deux bateaux seront amarrés dans le port d’Ajaccio d’où ils repartiront le 19 septembre pour une dernière escale avant de voguer vers Gaza.

    L’Association Corsica Palestine leur y réserve un accueil chaleureux, avec visite des bateaux, rencontres avec des élus locaux et plus encore. Une conférence de presse se tiendra à Ajaccio, (les détails suivent).

    Les femmes en mission à bord de ces bateaux veulent briser le blocus illégal et inhumain de Gaza. Parmi elles, Malin Björk, eurodéputée suédoise ; Ann Wright, colonel en retraite de l’armée des Etats-Unis et ancienne diplomate américaine qui a démissionné en 2003 parce qu’ opposée à l’invasion de l’Irak ; et le docteur Fauziah Modh Hasan, une médecin malaise qui a participé à plusieurs missions humanitaires avec le Secours Médical de Malaisie ( Malaysian Medical Relief Society).

    “Les Nations unies ont déclaré que Gaza sera inhabitable en 2020,” déclare la Canadienne Wendy Goldsmith, assistante sociale et l’une des organisatrices de la Flottille de la Liberté. “Le Bateau des Femmes pour Gaza déclare que ce blocus doit être levé afin que toutes et tous puissent vivre libres et dans la dignité.”

    Pour d’autres renseignements, contacter Claude Léostic, (+33) 06 72 51 64 90, cleostic@free.fr

  • “Il blocco navale è follia, per fermare la strage di migranti aboliamo i visti”

    Sicuramente non sono l’unico a credere che sull’ultima strage di migranti nel Mediterraneo si sia consumata una delle più grandi fratture nell’opinione pubblica italiana. Forse non del tutto imprevedibile: nel vortice di opinioni, annunci, commemorazioni, summit c’è stato un momento in cui tutti sono sembrati competenti a disquisire di tutto. Meno che di fatti e numeri.

    http://www.glistatigenerali.com/geopolitica_nord-africa/la-ricerca-olandese-sui-migranti-nel-mediterraneo-intervista-al-pr
    #Paolo_Cuttitta #blocus_naval #migration #asile #réfugiés #Méditerranée #mourir_en_mer #politique_migratoire #Forteresse_Europe #naufrage