• Blue Origin’s First All-Female Spaceflight Stunt - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2025/04/14/arts/blue-origin-lauren-sanchez-katy-perry.html

    Blue Origin’s all-female flight proves that women are now free to enjoy capitalism’s most extravagant spoils alongside rich men.

    Bezos’ company has promoted this as the “first all-woman spaceflight” since the Soviet Union cosmonaut Valentina Tereshkova became the first woman in space when she made a solo trip to the Earth’s orbit in 1963. Tereshkova spent three days in space, circled the Earth 48 times and landed an international celebrity and feminist icon. The Blue Origin flight attempted to reverse-engineer that historic moment: By taking established celebrities and activists and launching them into space, it applied a feminist sheen to Blue Origin and made its activities feel socially relevant by association.

    Blue Origin pitched the flight as a gambit to encourage girls to pursue STEM (science, technology, engineering and mathematics) careers and to, as Sánchez put it in an Elle cover story on the trip, inspire “the next generation of explorers.” But the flight was recreational, and its passengers are not space professionals but space tourists. Their central mission was to experience weightlessness, view the Earth from above, and livestream it. They are like payload specialists with a specialty in marketing private rockets. If the flight proves anything, it is that women are now free to enjoy capitalism’s most decadent spoils alongside the world’s wealthiest men.

    Though women remain severely underrepresented in the aerospace field worldwide, they do regularly escape the Earth’s atmosphere. More than 100 have gone to space since Sally Ride became the first American woman to do so in 1983. If an all-women spaceflight were chartered by, say, NASA, it might represent the culmination of many decades of serious investment in female astronauts. (In 2019, NASA was embarrassingly forced to scuttle an all-women spacewalk when it realized it did not have enough suits that fit them.) An all-women Blue Origin spaceflight signifies only that several women have amassed the social capital to be friends with Lauren Sánchez.

    Sánchez arranged for her favorite fashion designers to craft the mission’s suits, leveraging it into yet another branding opportunity. Souvenirs of the flight sold on Blue Origin’s website feature a kind of yassified shuttle patch design. It includes a shooting-star microphone representing King, an exploding firework representing Perry and a fly representing Sánchez’s 2024 children’s book about the adventures of a dyslexic insect. Each woman was encouraged to use her four minutes of weightlessness to practice a different in-flight activity tailored to her interests. Nguyen planned to use them to conduct two vanishingly brief science experiments, one of them related to menstruation, while Perry pledged to “put the ‘ass’ in astronaut.”

    The message is that a little girl can grow up to be whatever she wishes: a rocket scientist or a pop star, a television journalist or a billionaire’s fiancée who is empowered to pursue her various ambitions and whims in the face of tremendous costs. In each case, she stands to win a free trip to space. She can have it all, including a family back on Earth. “Guess what?” Sánchez told Elle. “Moms go to space.” (Fisher, the first mother in space, went there in 1984.)

    The whole thing reminds me of the advice Sheryl Sandberg passed on to women in “Lean In,” her memoir of scaling the corporate ladder in the technology industry. When Eric Schmidt, then the chief executive of Google, offered Sandberg a position that did not align with her own professional goals, he told her: “If you’re offered a seat on a rocket ship, don’t ask what seat. Just get on.” It is the proximity to power that matters, not the goal of the mission itself.

    As Blue Origin loudly celebrates women as consumers of private space travel, it has elided the experiences of professional female astronauts — including the little details that humanized their own flights. Elle suggested that the Blue Origin flight “will be the first time anybody went to space with their hair and makeup done.” As Perry put it, “Space is going to finally be glam.” But in fact, female astronauts have long brought their beauty work into space with them. Life magazine published an image of Tereshkova at the hairdresser, explaining that she was “primping for orbit.” The astronaut Rhea Seddon, who first flew to space in 1985, took NASA-tested cosmetics onboard, knowing that she would be heavily photographed and the images widely circulated.

    #Espace #Tourisme #Féminisme_de_pacotille #Jeff_Bezos #Blue_Origin #Amazon

  • Le tourisme pour ultra-riches, un créneau en plein essor Jean-François Sacré - L’Echo

    L’accident du Titan a mis au grand jour l’essor du tourisme pour « super riches ». Des abysses à l’espace, ces voyages de l’extrême fascinent...
    La disparition des cinq passagers du micro sous-marin Titan affrété par la société OceanGate dans l’Atlantique Nord fut sans doute l’événement le plus médiatisé de la semaine. Ce qui en dit long sur les priorités sociétales du moment.

    Cette « expédition » de l’extrême, à 250.000 dollars par passager, est l’illustration d’une tendance que Jean-Michel Decroly, professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB appelle le « cénotropisme » (du grec kénos, vide) : « Il y a une attirance croissante pour les lieux vides de toute âme humaine, qu’il s’agisse des profondeurs des océans, de l’espace, des plus hauts sommets de la terre ou les étendues désertiques, des endroits inaccessibles au commun des mortels », relève-t-il.


    Le 27 juin prochain, Virgin Galactic, la société d’expédition spatiale de Richard Branson (photo), lancera son premier vol commercial. ©ABACA

    « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. » Jean-Michel Decroly, Professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB

    Dans le cas du Titan, s’y ajoute l’objet du voyage : l’exploration de l’épave du mythique Titanic qui git depuis 111 ans, scindé, à 4.000 mètres de profondeur : « Il y a toujours une fascination sur les privilèges des ultra-riches, poursuit l’expert, mais quand ils peuvent aller explorer le Titanic, cela amplifie la médiatisation. »

    Pour Jean-Michel Decroly, le phénomène remonte même à la deuxième partie du 19e siècle, lorsque les classes aisées anglaises fuyaient la foule d’estivants des côtes pour se réfugier dans de luxueuses villas sur la Côte d’Azur. « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. »

    Entre luxe et environnement, le délicat exercice d’équilibre de la compagnie Ponant
    L’exclusivité, c’est essentiellement ce que vend une compagnie maritime comme Ponant, spécialisée dans les croisières de grand luxe lorsqu’elle se vante « d’aller là où les autres ne vont pas », comme les deux pôles – compter 44.000 euros par personne pour un mois dans l’Antarctique –, transformant le touriste fortuné en « explorateur ».

    Tourisme spatial
    Mais, en matière de voyages exclusifs, Ponant semble être un petit joueur – même si comparaison n’est pas raison. Le prix de certaines expéditions atteint des montants extravagants. En 2001, l’homme d’affaires californien Dennis Tito a ainsi embarqué, moyennant 20 millions de dollars, pour sept jours à bord de la mission Soyouz TM-32. Il est ainsi devenu le premier touriste de l’espace, avant que quelques autres milliardaires bien connus - Jeff Bezos, Elon Musk et Richard Branson – ne décident d’en faire un véritable business.

    Afin d’embarquer à bord de Virgin Galactic, il faudra compter 450.000 dollars... Pour quelques minutes dans l’espace.
    Fondateur d’Amazon, le premier a créé la société Blue Origin qui se propose d’envoyer des voyageurs en apesanteur à 100 kilomètres d’altitude pour observer la courbure de la terre. Plusieurs voyages ont déjà effectué pour un coût minimal de 200.000 dollars par passager. La semaine prochaine, le 27 juin, la compagnie Virgin Galactic du milliardaire britannique Richard Branson lancera son premier vol commercial, suivi d’un autre en août, avant d’adopter un rythme mensuel, ce qui laisse sous-entendre qu’il y a une véritable demande pour ce genre de folie à 450.000 dollars pour quelques minutes dans l’espace. Mais ce n’est rien à côté d’Elon Musk et sa compagnie SpaceX, qui proposent aux passagers de passer plusieurs jours en orbite autour de la Terre, moyennant 55 millions de dollars.

    Le phénomène ne risque pas de se tarir. Car, comme le souligne Jean-Michel Decroly, la richesse s’est mondialisée avec des milliardaires issus de pays émergents comme la Chine, la Russie ou l’Inde. À bord du Titan figurait ainsi l’homme d’affaires d’origine pakistanaise Shahzada Dawood.

    Faut-il réguler ?
    Une aubaine pour les organisateurs de ce type d’expédition qui ont beau jeu de mettre en avant, comme le fait Ponant « une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie ». Par eux, l’agence flandrienne Starling, citée par De Standaard, qui propose, entre autres, des excursions en Alaska à la rencontre des grizzlis, des expéditions au pôle Sud pour observer les manchots empereurs moyennant 75.000 euros par personne ou encore une aventure dans la forêt tropicale de Bornéo à la recherche de la panthère nébuleuse.

    L’ascension de l‘Everest reste un grand classique qui se monnaie de plus en plus cher.
    Cette soif d’aventure exclusive et inédite des ultra-fortunés est aussi amplifiée par l’omniprésence des réseaux sociaux. Quoi de plus valorisant pour l’ego – même des plus blasés – que de poster un selfie à 8.849 mètres d’altitude au sommet de l’Everest. Et tant pis pour ce que beaucoup considèrent comme des loisirs élitistes et des non-sens écologiques.

    Faut-il dès lors les réguler ? Interdire l’accès à certains sites ? « Idéalement oui », répond Jean-Michel Decroly. « Mais il y a souvent derrière des enjeux économiques vitaux pour des populations locales comme, par exemple, au Népal. » L’ascension de l‘ Everest reste en effet un grand classique, mais qui se monnaie de plus en plus cher. Selon différents sites spécialisés il faut compter entre 40.000 et 200.000 dollars selon les services recherchés, dont le permis d’ascension de 11.000 dollars exigé par le Népal. À en juger par d’étonnantes photos de files d’attente à l’approche du sommet, le business de l’Everest semble florissant. D’où cet étonnant paradoxe qu’aujourd’hui même grimper sur le "toit du monde" commence à perdre son caractère exclusif.

    #pollution par les #super_riches #co2 #privilèges #titan #titanic #business #virgin_galactic #richard_branson #tourisme des #ultra-riches #jeff_bezos #elon_musk #virgin_galactic #blue_origin #spaceX #égo

    Source : https://www.lecho.be/entreprises/tourisme/le-tourisme-pour-ultra-riches-un-creneau-en-plein-essor/10476660.html?_sp_ses=73c9e887-6831-4a3a-9a3b-2eff958868a6

  • Jeff Bezos quitte la tête d’Amazon, ses mauvaises pratiques restent
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/jeff-bezos-quitte-la-tete-damazon-ses-mauvaises-pratiques-restent-6921855.p
    https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/968x546/public/rea_262943_112.jpg?itok=F9ghdjp8

    L’homme le plus riche du monde quitte, à 57 ans, la tête du géant de l’e-commerce, mais présidera son conseil de surveillance. Gageons qu’Amazon continuera de carburer aux énergies fossiles, de rudoyer ses salariés et de détruire des emplois.

    #jeff_bezos #andy_jassy #amazon #ecommerce #blue_origin #espace

  • Blue Origin Flies — and Lands — New Shepard Suborbital Spacecraft
    http://spacenews.com/blue-origin-successfully-flies-new-shepard-suborbital-vehicle

    #Blue_Origin announced Nov. 24 that it launched its #New_Shepard suborbital vehicle on a second test flight, flying to the edge of space and successfully landing both sections of the vehicle.

    New Shepard launched from the company’s West Texas test site at 12:21 p.m. Eastern time Nov. 23, reaching a peak altitude of 100.5 kilometers and top speed of Mach 3.72. The vehicle’s unoccupied crew capsule separated and parachuted to a landing, while its propulsion module made a powered vertical landing.

    “As far as we can tell from our quick-look inspections and a quick look at the data, this mission was completely nominal, and this vehicle is ready to fly again,” Blue Origin founder #Jeff_Bezos said in a brief conference call with reporters Nov. 24.

    [...]

    The company did not announce the test flight in advance, and did not issue a statement about it until 18 hours after it took place. However, in recent weeks company officials have stated that they planned to conduct a test flight of New Shepard before the end of the year.

    The successful flight keeps Blue Origin on track to begin commercial flights of uncrewed research payloads by the middle of 2016, a goal recently stated by company officials. Bezos told reporters he hoped to to start flying people on New Shepard in a couple of years, depending on the progress made during test flights.

    #espace