• La commemorazione ipocrita di #Bologna per la strage di Cutro
    https://www.meltingpot.org/2024/03/la-commemorazione-ipocrita-di-bologna-per-la-strage-di-cutro

    Ieri a Bologna il sindaco, Matteo Lepore, insieme al sindaco di Cutro, Antonio Ceraso, hanno sfilato sulle tombe di 15 delle persone afghane morte nella strage di Cutro che sono state seppellite a Borgo Panigale. Hanno parlato di memoriali, umanità e tante belle cose. Nessun riferimento alle famiglie o ai sopravvissuti che ovviamente non sono stati invitati né contattati. Dimenticati e invisibilizzati, ancora una volta. Un gesto – come hanno spiegato i familiari delle vittime e diverse organizzazioni solidali in un comunicato – considerato ipocrita, con la presenza di una persona come il sindaco di Cutro che ha insultato (...)

    #Comunicati_stampa_e_appelli #Emilia-Romagna #Italia #Naufragi_e_sparizioni #Solidarietà_e_attivismo #Strage_di_Cutro_KR_

  • Le gouvernement Meloni à l’épreuve du procès de l’attentat de Bologne


    Sur les lieux de l’attentat à la gare de Bologne (Italie) le 2 août 1980. © Photo Farabola / Leemage via AFP

    La condamnation récente à perpétuité de deux néofascistes dans l’affaire de l’attentat de la gare de Bologne en 1980 provoque l’embarras de l’équipe de Giorgia Meloni qui voudrait réécrire l’histoire. Un ministre et une députée Fratelli d’Italia gravitent dans l’entourage des ex-terroristes.
    Karl Laske
    16 octobre 2023


    LeLe 27 septembre 2023, Gilberto Cavallini, dit « Gigi » ou « Il Nero », ne s’est pas présenté devant les juges. Le #néofasciste, ex-membre des Nuclei Armati Rivoluzionari (#NAR), auteur et coauteur de plusieurs assassinats – notamment ceux du policier Francesco Evangelista et du procureur Mario Amato, en 1980 –, a été condamné en appel à perpétuité pour sa participation à l’attentat commis gare de Bologne le 2 août 1980, qui avait fait 85 morts et 200 blessés . Arrêté en 1983, et déjà condamné pour différents crimes et association de malfaiteurs, l’ancien terroriste de 71 ans est en semi-liberté.
    Il y a peu, les enquêtes journalistiques de La Repubblica et de la Rai ont dévoilé ses réseaux et ses liens avec un membre du gouvernement, le sous-secrétaire d’État à l’environnement et à la sécurité énergétique, Claudio Barbaro. La condamnation en appel d’« Il Nero », et l’incarcération, en juin, d’un autre néofasciste, ex-membre d’#Avanguardia_Nazionale (AN), Paolo Bellini, 70 ans, condamné à perpétuité, en avril 2022, comme le coauteur du même attentat de Bologne, ont clarifié les responsabilités, et embarrassé le gouvernement de Giorgia Meloni, qui n’a jamais admis la mise en cause des néofascistes dans cet attentat.

    La « matrice néofasciste »
    Longues de 1 724 pages, les motivations de la sentence condamnant Bellini relèvent en particulier « la preuve éclatante » du financement de l’attentat par le haut dignitaire de la #loge_P2 (Propaganda Due), le financier d’extrême droite Licio Gelli, décédé en 2015. Preuve de la « #stratégie_de_la_tension » mise en œuvre par des réseaux clandestins au sein de l’#État et les #forces_armées. Sur une comptabilité manuscrite qu’il avait intitulée « Bologna » (un mot que les premiers enquêteurs n’avaient pas retranscrit), apparaissent une provision de 5 millions de dollars et un versement d’un million en espèces (20 %) peu avant l’attentat.

    La sentence souligne aussi les capacités de manipulation des groupes néofascistes par Licio Gelli et Federico Umberto D’#Amato, l’ancien chef du Bureau des affaires réservées du ministère de l’intérieur, également décédé, tous deux mis en cause lors d’un premier procès pour des manœuvres visant à désorienter l’enquête.
    La « coopération opérationnelle » des groupuscules Nuclei Armati Rivoluzionari et Avanguardia Nazionale a été par ailleurs établie par la justice : hold-up communs, faux papiers, caches d’armes partagées… La sentence relève au passage que l’une de ces caches se trouvait dans le local romain du journal Confidentiel, la couverture d’un réseau international impliquant d’anciens dirigeants du groupuscule français Ordre nouveau.
    En dépit de ces investigations, la présidente du Conseil Giorgia Meloni n’a cessé de contester, sur son compte Twitter (aujourd’hui « X »), les décisions de la justice concernant l’attentat de Bologne, réclamant « la vérité ». Et alors que le président de la République Sergio Mattarella a solennellement souligné, en août, « la matrice néofasciste » de l’attentat, Giorgia Meloni a, cette année encore, provoqué une vive polémique, le 2 août, parlant dans un message d’un des « coups féroces infligés » par « le terrorisme » à l’Italie, sans préciser lequel, et en signalant une nouvelle fois qu’il fallait « parvenir à la vérité » sur les attentats. Une façon à peine voilée de contredire l’institution judiciaire.

    Or la « matrice néofasciste » ne concerne pas que l’attentat de la gare de Bologne, mais toutes les « stragi », c’est-à-dire les #massacres, à commencer par l’attentat de #piazza_Fontana, à Milan, le 12 décembre 1969 (16 morts et 88 blessés), ou celui de la piazza della Loggia à #Brescia le 28 mai 1974 (8 morts et 102 blessés), dont les procès se sont conclus par la condamnation de membres du groupuscule néofasciste #Ordine_nuovo et de responsables opérationnels de sa cellule en Vénétie.
    Concernant #Bologne, la « vérité alternative » avancée par l’équipe Meloni tient en une « piste palestinienne » liée à l’incarcération d’un militant palestinien pour trafic d’armes en 1979, une piste explorée mais fermement écartée par la justice vu l’implication matérielle des néofascistes, et par ailleurs les preuves d’un dialogue entre Italiens et Palestiniens au sujet de cet épisode.
    Cette piste internationale avait fait partie des contre-feux ouverts par Licio Gelli lui-même, aux débuts de l’enquête. En 2019, huit députés Fratelli d’Italia ont tenté de la rouvrir par une demande de création d’une commission d’enquête parlementaire, faisant délibérément l’impasse sur les enquêtes judiciaires et les condamnations définitives, en 2007, de trois premiers auteurs de l’attentat, ex-membres des Nuclei Armati Rivoluzionari, Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini.

    Cet été, l’un de ces députés, Federico Mollicone, a encore demandé la « levée du secret » sur d’éventuels documents concernant la piste palestinienne. « Ces documents n’existent pas, c’est le énième rideau de fumée lancé sur le 2 août », a commenté Paolo Bolognesi, le président de l’Association des familles de victimes de l’#attentat_de_Bologne.
    En février, c’est le ministre de la justice, Carlo Nordio, qui a soutenu devant le Sénat la validité des arguments des avocats de Cavallini visant à annuler la condamnation du néofasciste – en s’appuyant sur une jurisprudence inexistante concernant la limite d’âge des juges populaires. « Il a fourni une assistance aux terroristes », s’est indigné encore Bolognesi dans La Stampa.

    Un soutien matériel aux condamnés
    « La strage de 1980 est la plus contestée dans ses résultats judiciaires parce que les enquêtes et les sentences ont touché des points sensibles d’un système encore actif », a commenté l’un des anciens juges de Bologne Leonardo Grassi au Fatto Quotidiano.
    « Il est normal qu’aujourd’hui on revienne à la piste palestinienne, c’est la manière dont la partie politique qui se sent impliquée, et qui est au gouvernement, cherche une voie de sortie, poursuit-il. Parce que le parti de Giorgia Meloni revendique sa continuité avec le Movimento Sociale Italiano (#MSI), et celui-ci est proche du monde d’où proviennent les exécuteurs des stragi. »
    Un monde plus que proche. Comme l’a montré l’enquête de la Rai et de La Repubblica sur l’étrange coopérative Essegi 2012.
    Cette société est justement dirigée par l’un des premiers condamnés dans l’attentat de Bologne, Luigi Ciavardini, 61 ans. Et elle a permis à « Il Nero » Cavallini de décrocher un emploi et la semi-liberté.
    Condamné à treize et dix ans de prison pour les meurtres d’Evangelista et d’Amato, et à trente ans pour l’attentat de Bologne, Ciavardini, dit « Gengis Khan », a fait tourner sa coopérative, dédiée à l’accueil des détenus en semi-liberté, à coups de subventions publiques (plusieurs millions d’euros) de municipalités et collectivités locales amies – jusqu’à la perte de son agrément en juin dernier.
    Ces deux condamnés pour l’attentat de Bologne ont tous deux bénéficié du soutien du sous-secrétaire d’État à l’environnement de #Giorgia_Meloni, Claudio Barbaro, ancien élu du Movimento Sociale Italiano (MSI). Ciavardini a obtenu sa propre semi-liberté grâce à l’emploi que lui a offert Barbaro au sein de l’Alliance sportive italienne (ASI) qu’il a présidée pendant vingt-sept ans. Et le ministre a « contribué à payer » les frais judiciaires de Cavallini, selon un témoin cité par La Repubblica.

    Mais le ministre n’est pas le seul à soutenir les ex-terroristes des NAR. La députée (Fratelli d’Italia) Chiara Colosimo, une proche de Meloni, a ainsi rendu visite à Ciavardini à la prison de Rebibbia en 2014. L’émission « Report » de la Rai a dévoilé une photo de l’élue accrochée à son bras à cette occasion (voir ci-dessous).
    Malgré cette relation à l’évidence amicale, Chiara Colosimo a été élue en mai dernier présidente de la commission antimafia par le Parlement, provoquant une levée de boucliers parmi les familles des victimes des attentats, et un appel solennel de leur part, en vain.

    Cette nomination à la tête de la commission antimafia est d’autant plus problématique que Luigi Ciavardini a été aussi sous investigation pour ses contacts avec la #Camorra, la mafia napolitaine dans le cadre de l’enquête « Mafia Capitale ». L’ancien terroriste avait détenu un restaurant à Rome, Il Tulipano, en association avec le comptable du clan, Massimiliano Colagrande, alias « Small », condamné définitivement en février 2020, à 30 ans de prison.

    Début août, les néofascistes condamnés ont reçu un autre soutien, plus modeste, celui du responsable de la communication institutionnelle de la région du Lazio, Marcello De Angelis, un ancien parlementaire d’extrême droite, lui-même issu du groupuscule Terza Posizione, auquel avaient appartenu les trois premiers condamnés de l’attentat de Bologne avant de rejoindre les NAR, Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini – ce dernier n’est autre que son beau-frère.
    Sur Facebook, De Angelis a assuré que ses trois camarades, condamnés définitifs, n’avaient « rien à voir avec le massacre de Bologne ». Son post a immédiatement été « liké » par Claudio Barbaro. Le communicant a démissionné fin août des services de la région après la découverte sur son compte de posts antisémites, ou encore célébrant Himmler. On relève au passage que l’ancien activiste dialogue sur Facebook avec un proche de Marine Le Pen, l’ex-chef du GUD #Frédéric_Chatillon installé à Rome depuis ses ennuis judiciaires.

    La « Primula nera »
    L’incarcération surprise de Paolo Bellini, en juin dernier, alors qu’il était dans l’attente de son procès en appel, a été décidée dans l’urgence pour des raisons de sécurité. Placé sur écoute, l’ancien membre d’Avanguardia Nazionale condamné à perpétuité a proféré des « menaces alarmantes » contre son ex-femme et un juge.
    Il a fait savoir qu’il préparait « quelque chose d’apocalyptique » pour « clore la carrière du président de la cour d’assises de Bologne » qui l’a condamné, et qu’il avait découvert que le magistrat avait un fils diplomate au Brésil. Il annonçait aussi avoir « tout juste fini de payer 50 000 euros » pour « descendre » son ex-femme qui a trop parlé lors de son procès. Des mesures de protection ont été prises.
    Quarante ans après les faits, Paolo Bellini a été confondu par l’exploitation d’une série d’images extraites d’un film super-8 tourné par un touriste suisse dans la gare de Bologne, quelques minutes après l’explosion de la bombe, le 2 août 1980. Un homme en tee-shirt bleu, cheveux frisés hirsutes, passe devant la caméra sur le quai numéro un de la gare. C’est lui.

    L’enquête est rouverte. Des photos anciennes sont saisies, analysées et comparées par des moyens techniques aux images en super-8. C’est positif. Le film est présenté à son ex-femme. Placée sur écoute, elle déclare à son fils reconnaître son ex-mari, formellement. Elle avoue alors aux juges que l’alibi qu’elle lui a fourni pendant la première enquête était inventé.
    Les menaces de Bellini sont prises au sérieux, car sa vie a été émaillée d’assassinats et de cavales qui lui ont valu le surnom de « Primula nera », le « Fantôme noir ». Après quelques années au MSI, un premier meurtre commis en 1975, il prend la fuite au Paraguay, aidé par le chef d’Avanguardia Nazionale, Stefano Delle Chiaie, l’homme lige de l’internationale fasciste.
    De retour en Italie sous une fausse identité brésilienne, il obtient des facilités de circulation et un port d’armes par des contacts au sein des #services spéciaux, et devient pilote d’avion privé. L’un des portraits-robots établis après l’attentat de Bologne fait émerger son vrai nom et son visage parmi ceux des suspects, mais la « Primula » demeure dans l’ombre.
    Interpellé en 1981, il échappe aux poursuites dans l’affaire de Bologne, mais reste incarcéré jusqu’en 1986 pour d’autres épisodes criminels qui avaient conduit à son départ en cavale. Il se rapproche alors de la #’Ndrangheta, la mafia calabraise, pour laquelle il commet au moins six assassinats entre 1990 et 1992, puis trois autres entre 1998 et 1999. Grâce à des aveux négociés, il bénéficie du statut de « collaborateur de justice » et de remises de peine.

    La mort de juge Falcone
    En 2019, les images de la gare de Bologne permettent aux juges de reconstituer l’histoire de son implication dans l’attentat, en rassemblant les éléments épars, qui s’avèrent accablants.
    Selon un témoin, son frère, Guido, décédé en 1983, avait expliqué à un proche son rôle dans l’attentat, et révélé la présence sur place de Stefano Delle Chiaie avec Gaetano Orlando, un néofasciste connu au Paraguay. D’après Guido, Paolo avait amené « le matériel » utilisé pour l’attentat dans « un sac de sport ou une valise », et était allé chercher Delle Chiaie pour l’accompagner à la gare avec trois complices.
    Selon Guido, Paolo avait reçu 100 000 millions de lires (environ 50 000 dollars) pour l’opération. Les juges relèvent des liens avérés avec Gilberto Cavallini, récemment condamné, et exhument aussi une écoute significative d’un néofasciste, ex-chef de la cellule vénitienne d’Ordine nuovo, Carlo Maria Maggi, condamné définitif pour l’attentat de la piazza della Loggia à Brescia en 1974. Maggi confirme à son interlocuteur l’implication des « NAR », Mambro et Fioravanti, et raconte que c’est « l’aviateur » (Paolo Bellini, donc) qui a apporté la bombe à la gare.
    Bellini, réincarcéré, n’a pas livré tous ses secrets, loin de là. Il est soupçonné dans l’affaire de l’attentat de Capaci qui a tué le juge Giovanni Falcone avec sa femme et son escorte, le 23 mai 1992.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/161023/le-gouvernement-meloni-l-epreuve-du-proces-de-l-attentat-de-bologne

    edit : l’article omet de signaler que Piazza fontana (1969) a immédiatement été attribué à l’extrême gauche

    #Italie #État #extrême_droite #attentat_massacre (s)

  • #bifurquer avec le #Collège_européen de #Cluny
    https://framablog.org/2023/09/07/bifurquer-avec-le-college-europeen-de-cluny

    Changer de voie professionnelle pour être plus en phase avec ses valeurs, ça se prépare : le #master of Advanced Studies « Innovation territoriale », organisé conjointement par le Collège européen de Cluny et la prestigieuse Université de #Bologne, recrute sa promo 2023-2024 … Lire la suite­­

    #Dans_notre_archipel #Éducation #Enjeux_du_numérique #Interviews #abbaye #diplôme #formation #modules #post-master #stages #univesité #UPLOAD

  • Sur la #dépatriarcalisation.

    Un texte de #Maria_Galindo, dans une série de #posters affichés à #Bologne (mes photos datent d’avril 2023).

    «La logica della #lotta non è la #vittoria finalista, ma il #sabotaggio permanente e tenace.
    Per questo, formulando la #depatriarcalizzazione formuliamo un soggetto, un orizzonte, una pratica e molte lotte allo stesso tempo. È una matrice capace di mettere radici e dare frutti allo stesso tempo. È una parola che ci serve anche per designare uno stato d’animo: l’#impazienza.
    Non ci siamo rassegnate, conformate, adattate. Non siamo disposte ad accettare l’idea...
    ... che la #liberazione sia un processo così lungo e lento che mai toccherà la nostra vita quotidiana.
    L’#utopia ha per noi un carattere urgente, perché vogliamo godere delle nostre vite, per questo la #depatriarcalizzazione non è uno stato definitivo,
    ma una azione permanente di #destrutturazione

    #art_de_rue #street-art #art_et_politique #patriarcat #féminisme #poster #Bologna

  • Migranti, i sindaci delle grandi città contro il governo: «Scelte sbagliate che ledono i diritti: non si cancelli la protezione speciale»

    I sindaci delle maggiori città italiane (di centrosinistra) di nuovo contro il governo Meloni. Oggetto della discussione, ma anche (e soprattutto) di preoccupazione: la gestione dell’immigrazione, in particolare, il sistema di accoglienza e la cancellazione della protezione speciale per i migranti. «Come sindaci, come amministratori, come cittadini che quotidianamente si impegnano nei territori per cercare di garantire le migliori risposte alle criticità che le nostre Comunità esplicitano, siamo molto preoccupati per le proposte in discussione relative alle modifiche all’unico sistema di accoglienza migranti effettivamente pubblico, strutturato, non emergenziale che abbiamo in Italia», si legge in un documento congiunto sul decreto Cutro che porta le firme dei sindaci di #Roma, #Roberto_Gualtieri, di #Milano #Beppe_Sala, di #Napoli #Gaetano_Manfredi, di #Torino #Stefano_Lorusso, di #Bologna, #Matteo_Lepore e di #Firenze, #Dario_Nardella. «La preoccupazione delle città – si legge nel documento – è massima a fronte di emendamenti proposti da alcuni partiti al DL 591 dopo le tante evidenze a cui il nostro ordinamento ha dovuto porre rimedio in questi anni». Secondo il fronte dei sindaci dem, l’esecutivo non deve «ragionare in ottima emergenziale: è sbagliato immaginare l’esclusione dei richiedenti asilo dal Sai, precludendo loro qualunque percorso di integrazione e una reale possibilità di inclusione ed emancipazione nelle nostre comunità».

    «No alla cancellazione della #protezione_speciale»

    Sala, Gualtieri, Manfredi, Lo Russo, Lepore e Nardella non condividono la cancellazione della protezione speciale, confermata anche ieri, sabato 15 aprile, dalla stessa premier Meloni durante il suo viaggio in Etiopia. Per i sindaci delle maggiori città si tratta, infatti, di «una misura presente in quasi tutti i paesi dell’Europa occidentale, mentre circa il 50% dei migranti presenta vulnerabilità ed è in parte significativa costituito da nuclei familiari. Queste scelte, qualora adottate, non potrebbero che procurare infatti una costante lesione dei diritti individuali e innumerevoli difficoltà che le nostre comunità hanno già dovuto affrontare negli anni scorsi, a fronte di un importante aumento di cittadini stranieri condannati appunto all’invisibilità», si legge nel documento congiunto. Tutto questo – scrivono i primi cittadini – «mentre il sistema dei Cas, mai uscito da un assetto emergenziale, è saturo e purtroppo inadeguato ad accogliere già oggi chi proviene dai flussi della rotta mediterranea come da quella balcanica. Insufficiente, sia per numeri sia per le modalità d’accoglienza sia per i servizi di accompagnamento, protezione ed inclusione, assenti. E in questo quadro occorre ripensare anche il sistema di accoglienza dei minori stranieri non accompagnati cui occorre applicare logiche distributive che evitino la concentrazione nelle sole grandi città», prosegue il documento dei sindaci.

    «Le nostre città sono infatti impegnate già oggi, spesso con sforzi oltre i propri limiti e frequentemente oltre le proprie funzioni e competenze, a porre rimedio con risorse proprie alle manchevolezze di un sistema nazionale adeguato. La soppressione della possibilità di costruire un unico sistema di accoglienza pubblico, trasparente e professionale (come il Sai), garantendo percorsi dignitosi e tutelanti anche per le persone richiedenti protezione internazionale, non può comportare la nascita di nuovi grandi centri di accoglienza o detenzione nei nostri territori. La storia degli ultimi vent’anni di accoglienza in Italia dimostra chiaramente come modelli emergenziali, con standard qualitativi minimi e volti al mero “vitto e alloggio” abbiano procurato ferite enormi nelle nostre comunità e non abbiano garantito diritti esigibili alla popolazione rifugiata. E soprattutto abbiano fallito processi di inclusione efficaci e duraturi», prosegue il documento.

    Le proposte

    Dopo questa lunga premessa, i sindaci dem hanno poi avanzato delle proposte sul tema. «1. Sia rinforzata l’unitarietà del Sistema di Accoglienza italiano, valorizzando l’esperienza virtuosa del Sai, ovvero supportando attivamente la rete dei Comuni che quotidianamente affrontano in prima persona le sfide che i movimenti migratori in ingresso sottopongono ai nostri servizi, ai nostri territori e alle nostre comunità. Con un solo obiettivo: garantire percorsi di effettiva inclusione e tutela compatibili con i territori, evitando grandi centri di accoglienza, senza servizi e senza tutele, per tutti», scrivono. «2. Il Sai rimanga accessibile a richiedenti protezione e rifugiati». I primi cittadini chiedono poi che i Cas, ovvero i centri di accoglienza straordinari, vengano trasformati «in hub di prima accoglienza, dedicati alle procedure di identificazione e di screening sanitario per poi procedere a trasferimenti rapidi nel sistema di seconda accoglienza ed inclusione, appunto il Sai».

    Al punto 4, i sei amministratori chiedono inoltre che «vengano ripristinati i criteri di riparto che il Piano nazionale di accoglienza aveva indicato. In assenza di azioni positive mirate o, peggio, con azioni sbagliate, le ricadute saranno infatti l’irregolarità diffusa o lunghi percorsi di ricorsi giudiziari che paralizzeranno le vite di molte persone inabilitandole e rendendole facili prede del lavoro nero, che invece non manca». Infine, «ci auspichiamo – continuano – che ancora una volta l’Italia non si contraddistingua per una regressione relativa al sistema di accoglienza per richiedenti asilo e rifugiati: da troppi anni questo tema necessita di una riforma importante e strutturale, che miri ad un equilibrio nazionale del sistema di accoglienza imprescindibile dal coinvolgimento dei Comuni e dagli obiettivi di inclusione, protezione e con una diffusione omogenea a livello nazionale. Siamo convinti, insieme ad altre voci autorevoli, che dopo circa vent’anni e anche alla luce di alcuni temi di strutturale cambiamento demografico e sociale non si debba continuare a parlare di emergenza e che proprio in questo momento occorra la lungimiranza di aprire una discussione per scegliere una via legale all’immigrazione e alla regolarizzazione degli immigrati già presenti in Italia, anche attraverso il ricorso allo ius scholae, premessa a comunità solidali, capaci di proporre percorsi di vera emancipazione e autonomia alle persone nel pieno interesse del nostro Paese», concludono i sindaci.

    https://www.open.online/2023/04/16/immigrazione-sindaci-grandi-citta-vs-governo-meloni

    #Italie #villes-refuge #decreto_Cutro #villes #Naples #Turin #Milan #Rome #Florence #Bologne #résistance #protection_spéciale

  • Il Comune di #Bologna riconosce lo #ius_soli nel proprio statuto. Lepore: “Noi apripista”

    Ok dal Consiglio comunale con i voti contrari di FdI e Lega. Verrà istituita la cittadinanza onoraria per i minori stranieri residenti in città nati in Italia o che abbiano completato almeno un ciclo scolastico

    Il Consiglio comunale di Bologna ha approvato la delibera che modifica lo Statuto di Palazzo D’Accursio per affermare che il Comune “si riconosce nel principio dello ‘Ius soli’ come mezzo di acquisto della cittadinanza italiana” e per istituire la cittadinanza onoraria di Bologna per tutti i minori stranieri residenti in città, “nati in Italia da genitori stranieri regolarmente soggiornanti o nati all’estero, ma che abbiano completato almeno un ciclo scolastico o un percorso di formazione professionale”.

    Al termine di una lunga discussione in Aula, la delibera è passata con 26 voti favorevoli (Pd, Coalizione civica, M5s, lista Lepore, Anche tu Conti, Verdi), otto contrari (FdI, Lega) e tre non votanti (Fi, Bologna ci piace); con gli stessi numeri, il Consiglio ha approvato anche l’ordine del giorno presentato dalla maggioranza per invitare la Giunta ad “accelerare le tempistiche delle notifiche e il giuramento per ottenere la cittadinanza italiana, per modificare alcune prassi che possono essere discriminatorie in materia di di residenza e per aumentare il personale dei servizi demografici”.

    Prima del voto, gli interventi del segretario generale Roberto Finardi e della presidente del Consiglio, Caterina Manca, hanno escluso eventuali problemi legati alla nomina degli scrutatori della seduta (replicando ad una questione sollevata da Fdi). Pronta la soddisfazione da parte del Pd bolognese: “Lo Ius scholae entra nello Statuto comunale, la nostra città fa da apripista sul futuro, il Parlamento faccia altrettanto per aggiornare la legge sulla cittadinanza e guardare in faccia migliaia di bambini e bambine, ragazzi e ragazze italiane di fatto ma ancora senza diritti“, dichiara in una nota la segretaria Federica Mazzoni.

    “Siamo orgogliosi per la tenace affermazione di questo diritto di civiltà, grazie ai consiglieri e alle consigliere di maggioranza che lo hanno reso possibile”, aggiunge Mazzoni. “Così, dalla nostra Bologna progressista guidata dal sindaco Matteo Lepore che fortemente si è speso – continua la nota – si accende la scintilla che deve portare le istituzioni nazionali ad approvare una riforma di civiltà destinata a dare una risposta normativa a giovani che sono già italiani di fatto”.

    “Modificare la legge sulla cittadinanza è urgente e imprescindibile – prosegue la dirigente dem – Il superamento dello ius sanguinis verso lo ius scholae mette al centro la riflessione sul concetto di cittadinanza come appartenenza, per ampliare i diritti e allargare gli spazi di partecipazione e rappresentazione”. Mazzoni conclude sottolineando che “la nuova sinistra che stiamo costruendo come Pd fa questo: battaglia politica su questa questione di giustizia e civiltà, di attenzione e cura nei confronti delle nuove generazioni. Per costruire una società coesa. Per tutte le ragazze e per tutti i ragazzi. Per il futuro di Bologna e dell’Italia”.
    LEPORE: “NOI APRIPISTA, PORTIAMO AVANTI L’ITALIA”

    All’indomani dell’approvazione della modifica dello Statuto del Comune che introduce lo Ius soli a Bologna, con il conferimento della cittadinanza onoraria ai ragazzi stranieri nati in Italia o che abbiamo studiano in città, il sindaco Matteo Lepore torna a rivendicare la scelta di Palazzo D’Accursio: “Non è affatto solo un atto simbolico, è un atto politico perché arriva il momento nel Parlamento di discutere lo ‘Ius scholae’. La modifica dello Statuto del Comune di Bologna, di una città progressista e democratica come la nostra, chiede ad altre città di fare lo stesso, chiede al Parlamento di riconoscere a queste persone che vivono, studiano e lavorano nel nostro Paese, di avere riconosciuto un principio liberale, il più importante, che non c’è nessuna tassazione senza la rappresentanza”, ribadisce Lepore a margine della presentazione dell’ultimo libro di Andrea Segrè con il ministro delle Politiche agricole, Stefano Patuanelli.

    “Bologna è apripista. Adesso aspettiamo la legge nazionale in Parlamento. Credo che anche riformisti e liberali dovrebbero pensare a questo. Visto che non si fa che parlare del fatto che liberali e riformisti sarebbero tanti, chiedo a liberali e riformisti di sostenere questa proposta”, incalza il sindaco. “Come Comune lavoreremo per le giornate della cittadinanza, per conferire a oltre 11.000 ragazzi questo riconoscimento. Ci sono cose che è evidente che vadano fatte. Dobbiamo dire a questi ragazzi che fanno parte della città, solo così possiamo ridurre quella distanza, che a volte c’è, tra loro e le istituzioni”, spiega Lepore. “La nostra differenza con Fratelli d’Italia è questa: c’è chi vuole portare avanti l’Italia e chi vuole portarla indietro“, conclude.

    Il consigliere regionale del Pd Stefano Caliandro, intanto, prende atto della novità bolognese e ‘spinge’ il Parlamento. “Chi nasce o studia a Bologna ora potrà diventare cittadino onorario, qualunque sia la sua nazionalità. Con la decisione del Consiglio comunale di Bologna, che ha recepito lo Ius Soli nello Statuto del Comune, si inaugura una nuova stagione per i diritti – afferma Caliandro – e per il futuro di chi ha scelto di essere cittadino di Bologna e italiano. Una stagione che, si spera, porterà il Parlamento a seguire la via tracciata sotto le Due Torri e ad adottare lo ‘#Ius_Scholae’, realizzando così, a tutti gli effetti, uno dei principi fondanti della nostra Costituzione: l’uguaglianza”.

    https://www.dire.it/28-06-2022/754658-il-comune-di-bologna-riconosce-lo-ius-soli-nel-proprio-statuto
    #Bologne #villes-refuge #Italie #citoyenneté #nationalité #naturalisation #école #enfants #Matteo_Lepore #appartenance #jeunes

    ping @isskein @karine4
    –-

    ajouté à la métaliste des initiatives «villes-refuge» en Europe:
    https://seenthis.net/messages/878327

    elle-même ajouté à la métaliste générale sur les villes-refuge:
    https://seenthis.net/messages/759145

  • La #guerriglia_odonomastica in #Cirenaica

    Il 19 febbraio sono apparsi in diversi luoghi della Cirenaica sei cartelli che raccontano brevemente l’origine del rione e la sua doppia anima antifascista e anticolonialista. La guerriglia odonomastica è stata realizzata da #Resistenze_in_Cirenaica cantiere culturale nato all’interno del Vag61 che si occupa di memoria storica e anticolonialismo.

    “Il 19 febbraio di 84 anni fa – scrivono – ci fu il massacro di Addis Abeba, uno dei tanti crimini del colonialismo italiano. Una data che in Etiopia è lutto nazionale, ma nel nostro paese che non ha mai fatto i conti con il suo passato, è un giorno qualsiasi. Ma non per tutt*, in molte città si è ricordato Yekatit 12 (l’equivalente del 19 febbraio nel calendario etiope), con azioni di guerriglia odonomastica. In Cirenaica si è voluto ricordare questa giornata, ricordando i crimini del colonialismo italiano, passato e presente, la barbarie del fascismo e la Resistenza che lo ha sconfitto”.

    Il rione, costruito a ridosso della guerra italo-turca del 1911-12 che portò alla conquista della Libia, conserva della vecchia odonomastica colonialista solo la sua direttrice principale, via Libia, grazie alla sostituzione nel 1949 della toponomastica originaria con gli eroi della Resistenza (Giuseppe Bentivogli, Sante Vincenzi, Mario Musolesi, Paolo Fabbri, Gianni Palmieri, Massenzio Masia, Ilio Barontini, Gastone Rossi, Francesco Sabatucci).

    “In nessun punto della discussione della seduta del consiglio comunale di Bologna del 16 aprile 1949 – scrive, però, Resistenze in Cirenaica -, troverete la critica al colonialismo che oggi siamo in grado di fare. Nondimeno, la decisione fu presa, e su quella decisione oggi noi possiamo fare leva, per andare oltre quelle cautele, quelle circonlocuzioni, quelle frasi pesate col bilancino”.

    https://zero.eu/en/news/la-guerriglia-odonomastica-in-cirenaica

    #guérilla_odonymique #guérilla_toponymique #toponymie #anti-colonialisme #anti-fascisme #Italie #mémoire #Libye #résistance #Bologne #Bologna #Bologna-Portomaggiore #Italie_coloniale #colonialisme_italien

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Che cos’è il “femminismo dei dati” e perché Bologna è una città apripista
    https://www.editorialedomani.it/politica/italia/che-cose-il-femminismo-dei-dati-e-perche-bologna-e-una-citta-apripi

    Che cos’è il “femminismo dei dati” e perché Bologna è una città apripista

    Bologna pubblicherà dati di genere e adotterà indicatori di impatto di genere fin dalla programmazione di attività e spesa. Altre città seguiranno l’esempio per portare in Italia il «data feminism» che considera i dati come dispositivo di potere dai quali quindi partire per ridurre le diseguaglianze

    #genre #Bologne #data #datafemminism #femminism

  • QUANTO E’ PESA L’ARIA A SCUOLA ?

    La prima mappa partecipata realizzata a Febbraio sull’inquinamento da No2 fa emergere dati critici anche nelle aree in prossimità delle scuole di Bologna.
    I genitori vogliono approfondire e insieme ad #Ariapesa promuovono una nuova campagna di rilevazione in tutte le scuole.

    Alla luce dei dati sull’inquinamento da biossido di azoto rilevati dalla rete civica Aria Pesa nel mese di febbraio 2018 attraverso 317 campionatori posti su tutto il territorio della città di Bologna (scarica il report qui: https://ariapesa.org/docs/report_AriaPesa.pdf), i genitori osservano con crescente attenzione il quadro complessivo che emerge sulla qualità dell’aria che si respira in città. Prendendo a riferimento Piazza di Porta San Felice in cui Arpae nel 2017 aveva rilevato uno sforamento del 15% della media annuale consentita per legge, dalle elaborazioni di Aria Pesa emerge che il 53% dei rilevatori posti nella città di Bologna avrebbe superato gli stessi limiti.

    Tra i dati raccolti, emergono in modo puntuale anche quelli rilevati vicino alle aree scolastiche. Sebbene la collocazione rispetto ai plessi varia da caso a caso e spesso si tratta di campionatori in prossimità delle scuole posti autonomamente dai cittadini, tuttavia emerge chiaramente un dato significativo e problematico: un numero significativo di scuole ha una qualità dell’aria simile o peggiore (in due casi è peggiore) a quella di Porta San Felice.

    La tematica, alla luce dei dati attualmente disponibili, suggerisce la necessità di un approfondimento e una campagna specifica.

    In questo senso, in collaborazione con Aria Pesa, i comitati dei genitori delle scuole di Bologna promuovono e finanziano l’iniziativa di una nuova rilevazione del biossido di azoto mediante campionatori posti all’interno di tutte le aree scolastiche cittadine e che permetteranno di avere una fotografia precisa e completa sulla qualità dell’aria che respirano tutti i giorni gli alunni.

    A partire dunque dall’inizio del prossimo anno scolastico, partirà la campagna “Quanto è pesa l’aria a scuola?” con diversi incontri pubblici nei quartieri della città in cui sarà possibile avere tutte le informazioni e già nelle prossime settimane verranno comunicate le modalità di adesione ed i canali a cui rivolgersi.

    Tutti i dati raccolti verranno poi analizzati, illustrati e resi pubblici attraverso i canali della rete civica Aria Pesa.

    https://ariapesa.org

    #pollution_atmosphérique #air #cartographie #cartographie_participative #NO2 #Bologne #écoles #mensuration #données

    #TRUST #master_TRUST

  • Organizing amidst Covid-19


    Organizing amidst Covid-19: sharing stories of struggles
    Overviews of movement struggles in specific places

    Miguel Martinez
    Mutating mobilisations during the pandemic crisis in Spain (movement report, pp. 15 – 21)

    Laurence Cox
    Forms of social movement in the crisis: a view from Ireland (movement report, pp. 22 – 33)

    Lesley Wood
    We’re not all in this together (movement report, pp. 34 – 38)

    Angela Chukunzira
    Organising under curfew: perspectives from Kenya (movement report, pp. 39 – 42)

    Federico Venturini
    Social movements’ powerlessness at the time of covid-19: a personal account (movement report, pp. 43 – 46)

    Sobhi Mohanty
    From communal violence to lockdown hunger: emergency responses by civil society networks in Delhi, India (movement report, pp. 47 – 52)
    Feminist and LGBTQ+ activism

    Hongwei Bao
    “Anti-domestic violence little vaccine”: a Wuhan-based feminist activist campaign during COVID-19 (movement report, pp. 53 – 63)

    Ayaz Ahmed Siddiqui
    Aurat march, a threat to mainstream tribalism in Pakistan (movement report, pp. 64 – 71)

    Lynn Ng Yu Ling
    What does the COVID-19 pandemic mean for PinkDot Singapore? (movement report, pp. 72 – 81)

    María José Ventura Alfaro
    Feminist solidarity networks have multiplied since the COVID-19 outbreak in Mexico (movement report, pp. 82 – 87)

    Ben Trott
    Queer Berlin and the Covid-19 crisis: a politics of contact and ethics of care (movement report, pp. 88 – 108)
    Reproductive struggles

    Non Una Di Meno Roma
    Life beyond the pandemic (movement report, pp. 109 – 114)
    Labour organising

    Ben Duke
    The effects of the COVID-19 crisis on the gig economy and zero hour contracts (movement report, pp. 115 – 120)

    Louisa Acciari
    Domestic workers’ struggles in times of pandemic crisis (movement report, pp. 121 – 127)

    Arianna Tassinari, Riccardo Emilia Chesta and Lorenzo Cini
    Labour conflicts over health and safety in the Italian Covid19 crisis (movement report, pp. 128 – 138)

    T Sharkawi and N Ali
    Acts of whistleblowing: the case of collective claim making by healthcare workers in Egypt (movement report, pp. 139 – 163)

    Mallige Sirimane and Nisha Thapliyal
    Migrant labourers, Covid19 and working-class struggle in the time of pandemic: a report from Karnataka, India (movement report, pp. 164 – 181)
    Migrant and refugee struggles

    Johanna May Black, Sutapa Chattopadhyay and Riley Chisholm
    Solidarity in times of social distancing: migrants, mutual aid, and COVID-19 (movement report, pp. 182 – 193)

    Anitta Kynsilehto
    Doing migrant solidarity at the time of Covid-19 (movement report, pp. 194 – 198)

    Susan Thieme and Eda Elif Tibet
    New political upheavals and women alliances in solidarity beyond “lock down” in Switzerland at times of a global pandemic (movement report, pp. 199 – 207)

    Chiara Milan
    Refugee solidarity along the Western Balkans route: new challenges and a change of strategy in times of COVID-19 (movement report, pp. 208 – 212)

    Marco Perolini
    Abolish all camps in times of corona: the struggle against shared accommodation for refugees* in Berlin (movement report, pp. 213 – 224)
    Ecological activism

    Clara Thompson
    #FightEveryCrisis: Re-framing the climate movement in times of a pandemic (movement report, pp. 225 – 231)

    Susan Paulson
    Degrowth and feminisms ally to forge care-full paths beyond pandemic (movement report, pp. 232 – 246)

    Peterson Derolus [FR]
    Coronavirus, mouvements sociaux populaires anti-exploitation minier en Haïti (movement report, pp. 247 – 249)

    Silpa Satheesh
    The pandemic does not stop the pollution in River Periyar (movement report, pp. 250 – 257)

    Ashish Kothari
    Corona can’t save the planet, but we can, if we listen to ordinary people (movement report, pp. 258 – 265)
    Food sovereignty organising

    Dagmar Diesner
    Self-governance food system before and during the Covid-crisis on the example of CampiAperti, Bologna (movement report, pp. 266 – 273)

    URGENCI
    Community Supported Agriculture is a safe and resilient alternative to industrial agriculture in the time of Covid-19 (movement report, pp. 274 – 279)

    Jenny Gkougki
    Corona-crisis affects small Greek farmers who counterstrike with a nationwide social media campaign to unite producers and consumers on local level! (movement report, pp. 280 – 283)

    John Foran
    Eco Vista in the quintuple crisis (movement report, pp. 284 – 291)
    Solidarity and mutual aid

    Michael Zeller
    Karlsruhe’s “giving fences”: mobilisation for the needy in times of COVID-19 (movement report, pp. 292 – 303)

    Sergio Ruiz Cayuela
    Organising a solidarity kitchen: reflections from Cooperation Birmingham (movement report, pp. 304 – 309)

    Clinton Nichols
    On lockdown and locked out of the prison classroom: the prospects of post-secondary education for incarcerated persons during pandemic (movement report, pp. 310 – 316)

    Micha Fiedlschuster and Leon Rosa Reichle
    Solidarity forever? Performing mutual aid in Leipzig, Germany (movement report, pp. 317 – 325)
    Artistic and digital resistance

    Kerman Calvo and Ester Bejarano
    Music, solidarities and balconies in Spain (movement report, pp. 326 – 332)

    Neto Holanda and Valesca Lima [PT]
    Movimentos e ações político-culturais do Brasil em tempos de pandemia do Covid-19 (movement report, pp. 333 – 338)

    Margherita Massarenti
    How Covid-19 led to a #Rentstrike and what it can teach us about online organizing (movement report, pp. 339 – 346)

    Dounya
    Knowledge is power: virtual forms of everyday resistance and grassroots broadcasting in Iran (movement report, pp. 347 – 354)
    Imagining a new world

    Donatella della Porta
    How progressive social movements can save democracy in pandemic times (movement report, pp. 355 – 358)

    Jackie Smith
    Responding to coronavirus pandemic: human rights movement-building to transform global capitalism (movement report, pp. 359 – 366)

    Yariv Mohar
    Human rights amid Covid-19: from struggle to orchestration of tradeoffs (movement report, pp. 367 – 370)

    Julien Landry, Ann Marie Smith, Patience Agwenjang, Patricia Blankson Akakpo, Jagat Basnet, Bhumiraj Chapagain, Aklilu Gebremichael, Barbara Maigari and Namadi Saka,
    Social justice snapshots: governance adaptations, innovations and practitioner learning in a time of COVID-19 (movement report, pp. 371 – 382)

    Roger Spear, Gulcin Erdi, Marla A. Parker and Maria Anastasia
    Innovations in citizen response to crises: volunteerism and social mobilization during COVID-19 (movement report, pp. 383 – 391)

    Breno Bringel
    Covid-19 and the new global chaos (movement report, pp. 392 – 399)

    https://www.interfacejournal.net/interface-volume-12-issue-1

    #mouvements_sociaux #résistance #covid-19 #confinement #revue #aide_mutuelle #Espagne #résistance #Irlande #Kenya #impuissance #sentiment_d'impuissance #faim #violence #Delhi #Inde #féminisme #Wuhan #Pakistan #PinkDot #LGBT #Singapour #solidarité_féministe #solidarité #Mexique #care #Berlin #Allemagne #queer #gig_economy #travail #travail_domestique #travailleurs_domestiques #Italie #Egypte #travailleurs_étrangers #Karnataka #distanciation_sociale #migrations #Suisse #route_des_Balkans #Balkans #réfugiés #camps_de_réfugiés #FightEveryCrisis #climat #changement_climatique #décroissance #Haïti #extractivisme #pollution #River_Periyar #Periyar #souveraineté_alimentaire #nourriture #alimentation #CampiAperti #Bologne #agriculture #Grèce #Karlsruhe #Cooperation_Birmingham #UK #Angleterre #Leipzig #musique #Brésil #Rentstrike #Iran #droits_humains #justice_sociale #innovation #innovation_sociale

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  • Cities must act

    40,000 people are currently trapped on the Aegean islands, forced to live in overcrowded camps with limited medical services and inadequate sanitation.

    #Glasgow, sign this petition from @ActMust
    @ScotlandMustAct
    demanding relocation from the islands.

    https://twitter.com/scotrefcouncil/status/1253348493332267009

    #Ecosse #UK #villes-refuge #Glasgow #migrations #asile #réfugiés #Grèce #relocalisation #pétition

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    Ajouté à la métaliste sur les villes-refuge :
    https://seenthis.net/messages/759145

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    • #CitiesMustAct (qui fait partie de la #campagne #EuropeMustAct)

      #CitiesMustAct is a bold new campaign asking the citizens, councils and mayors of European towns and cities to pledge their support for the immediate relocation of asylum seekers on the Greek islands.

      In our previous campaigns we pushed for change on the EU level. From our interaction with EU leaders we have learned that they are hesitant or even unable to act because they believe that there is no broad support for helping refugees among European citizens. Let’s prove them wrong!

      On the 30th of March, the Mayor and citizens of Berlin pledged to take in 1,500 refugees. Now we are asking cities and towns across Europe to join Berlin in offering sanctuary to refugees in overcrowded camps on the Greek mainland and islands.

      As COVID-19 threatens a health crisis in densely overcrowded camps, we must act now to relieve pressure on these horrendous camps.

      Whilst cities may not have the legislative power to directly relocate refugees themselves, #CitiesMustAct will send a powerful message of citizen solidarity that governments and the EU can’t ignore!

      Join us in spreading the #CitiesMustAct campaign across Europe - join us today!


      http://www.europemustact.org/citiesmustact

    • Cities lobby EU to offer shelter to migrant children from Greece

      #Amsterdam, #Barcelona and #Leipzig among cities calling for action to ease humanitarian crisis

      Ten European cities have pledged shelter to unaccompanied migrant children living in desperate conditions on Greek island camps or near the Turkish border.

      Amsterdam, Barcelona and Leipzig are among the cities that have written to European Union leaders, saying they are ready to offer a home to vulnerable children to ease what they call a rapidly worsening humanitarian crisis in Greece.

      “We can provide these children with what they now so urgently need: to get out of there, to have a home, to be safe, to have access to medical care and to be looked after by dedicated people,” the letter states.

      But the cities can only make good on their pledge if national governments agree. Seven of the 10 local government signatories to the letter are in countries that have not volunteered to take in children under a relocation effort launched by the European commission in March.

      #Rutger_Groot_Wassink, Amsterdam’s deputy mayor for social affairs, said it was disappointing the Dutch government had declined to join the EU relocation scheme. He believes Dutch cities could house 500 children, with “30-35, maybe 40 children” being brought to Amsterdam.

      “It’s not that we can send a plane in and pick them up, because you need the permission of the national government. But we feel we are putting pressure on our national government, which has been reluctant to move on this issue,” he said.

      The Dutch government – a four-party liberal-centre-right coalition – has so far declined to join the EU relocation effort, despite requests by Groot Wassink, who is a member of the Green party.

      “It might have something to do with the political situation in the Netherlands, where there is a huge debate on refugees and migrants and the national government doesn’t want to be seen as refugee-friendly. From the perspective of some of the parties they feel that they do enough. They say they are helping Greece and of course there is help for Greece.”

      If the Dutch government lifted its opposition, Groot Wassink said transfers could happen fairly quickly, despite coronavirus restrictions. “If there is a will it can be done even pretty soon,” he said.

      Ten EU countries – Belgium, Bulgaria, France, Croatia, Finland, Germany, Ireland, Portugal, Luxembourg and Lithuania – have pledged to take in at least 1,600 lone children from the Greek islands, just under a third of the 5,500 unaccompanied minors estimated to be in Greece.

      So far, only a small number have been relocated: 12 to Luxembourg and 47 to Germany.

      The municipal intervention chimes with comments from the German Social Democrat MEP Brigit Sippel, who said earlier this month that she knew of “cities and German Länder who are ready … tomorrow, to do more”. The MEP said Germany’s federal government was moving too slowly and described the initial transfer of 47 children as “ridiculous”.

      Amsterdam, with Utrecht, organised the initiative through the Eurocities network, which brings together more than 140 of the continent’s largest municipalities, including 20 UK cities. The UK’s home secretary, Priti Patel, has refused calls to take in lone children from the Greek islands.

      Groot Wassink said solidarity went beyond the EU’s borders. He said: “You [the UK] are still part of Europe.”

      https://www.theguardian.com/world/2020/apr/24/cities-lobby-eu-to-offer-shelter-to-migrant-children-from-greece
      #Barcelone #îles #vulnérabilité #enfants #MNA #mineurs_non_accompagnés

    • Migrants and mayors are the unsung heroes of COVID-19. Here’s why

      - Some of the most pragmatic responses to COVID-19 have come from mayors and governors.
      - The skills and resourcefulness of refugees and migrants are also helping in the fight against the virus.
      - It’s time for international leaders to start following suit.

      In every crisis it is the poor, sick, disabled, homeless and displaced who suffer the most. The COVID-19 pandemic is no exception. Migrants and refugees, people who shed one life in search for another, are among the most at risk. This is because they are often confined to sub-standard and overcrowded homes, have limited access to information or services, lack the financial reserves to ride out isolation and face the burden of social stigma.

      Emergencies often bring out the best and the worst in societies. Some of the most enlightened responses are coming from the world’s governors and mayors. Local leaders and community groups from cities as diverse as #Atlanta, #Mogadishu (https://twitter.com/cantoobo/status/1245051780787994624?s=12) and #Sao_Paulo (https://www.docdroid.net/kSmLieL/covid19-pmsao-paulo-city-april01-pdf) are setting-up dedicated websites for migrants, emergency care and food distribution facilities, and even portable hand-washing stations for refugees and internally displaced people. Their actions stand in glaring contrast to national decision-makers, some of whom are looking for scapegoats.

      Mayors and city officials are also leading the charge when it comes to recovery. Global cities from #Bogotá (https://www.eltiempo.com/bogota/migrantes-en-epoca-de-coronavirus-en-bogota-se-avecina-una-crisis-478062) to #Barcelona (https://reliefweb.int/report/spain/barcelonas-show-solidarity-time-covid-19) are introducing measures to mitigate the devastating economic damages wrought by the lockdown. Some of them are neutralizing predatory landlords by placing moratoriums on rent hikes and evictions. Others are distributing food through schools and to people’s doorsteps as well as providing cash assistance to all residents, regardless of their immigration status.

      Cities were already in a tight spot before COVID-19. Many were facing serious deficits and tight budgets, and were routinely asked to do ‘more with less’. With lockdowns extended in many parts of the world, municipalities will need rapid financial support. This is especially true for lower-income cities in Africa, South Asia and Latin America where migrants, refugees and other vulnerable groups risk severe hunger and even starvation. They also risk being targeted if they try and flee. International aid donors will need to find ways to direct resources to cities and allow them sizeable discretion in how those funds are used.

      Philanthropic groups and city networks around the world are rapidly expanding their efforts to protect and assist migrants and refugees. Take the case of the #Open_Society_Foundations, which is ramping up assistance to New York City, Budapest and Milan to help them battle the pandemic while bolstering safety nets for the most marginal populations. Meanwhile, the #Clara_Lionel_and_Shawn_Carter_Foundations in the US have committed millions in grants to support undocumented workers in Los Angeles and New York (https://variety-com.cdn.ampproject.org/c/s/variety.com/2020/music/news/rihanna-jay-z-foundations-donate-million-coronavirus-relief-1203550018/amp). And inter-city coalitions, like the #US_Conference_of-Mayors (https://www.usmayors.org/issues/covid-19) and #Eurocities (http://www.eurocities.eu/eurocities/documents/EUROCITIES-reaction-to-the-Covid-19-emergency-WSPO-BN9CHB), are also helping local authorities with practical advice about how to strengthen preparedness and response.

      The truth is that migrants and refugees are one of the most under-recognized assets in the fight against crises, including COVID-19. They are survivors. They frequently bring specialized skills to the table, including expertise in medicine, nursing, engineering and education. Some governments are catching on to this. Take the case of Portugal, which recently changed its national policies to grant all migrants and asylum seekers living there permanent residency, thus providing access to health services, social safety nets and the right to work. The city of #Buenos_Aires (https://www.lanacion.com.ar/sociedad/coronavirus-municipios-provincia-buenos-aires-sumaran-medicos-nid234657) authorized Venezuelan migrants with professional medical degrees to work in the Argentinean healthcare system. #New_York (https://www.governor.ny.gov/news/no-20210-continuing-temporary-suspension-and-modification-laws-relating), #New_Jersey (https://www.nj.gov/governor/news/news/562020/20200401b.shtml) and others have cleared the way for immigrant doctors without US licenses to provide patient care during the current pandemic.

      There are several steps municipal governments, businesses and non-governmental organizations should take to minimize the impacts of COVID-19 on migrants and displaced people. For one, they need to clearly account for them in their response and recovery plans, including ensuring free access to healthy food and cash assistance. Next, they could strengthen migrant associations and allow qualified professionals to join the fight against infectious disease outbreaks. What is more, they could ensure access to basic services like housing, electricity, healthcare and education - and information about how to access them in multiple languages - as Portugal has done.

      Mayors are on the frontline of supporting migrants and refugees, often in the face of resistance from national authorities. Consider the experience of Los Angeles’s mayor, #Eric_Garcetti (https://losangeles.cbslocal.com/2020/04/08/coronavirus-garcetti-relief-businesses-immigrants), who recently called on the US Congress to provide rapid relief to roughly 2.5 million undocumented immigrants in California. Or the mayor of Uganda’s capital #Kampala, #Erias_Lukwago (https://www.monitor.co.ug/News/National/Opposition-gives-out-food-to-poor-despite-Museveni-ban/688334-5518340-hd23s8/index.html), who has resorted to distributing food himself to poor urban residents despite bans from the central government. At the same time, #Milan ’s mayor, #Giuseppe_Sala (https://www.corriere.it/economia/finanza/20_aprile_13/sala-sindaci-europei-alla-crisi-si-risponde-piu-solidarieta-attenzione-citt), wrote to the European Union to urgently request access to financial aid. These three mayors also lead the #Mayors_Migration_Council, a city coalition established to influence international migration policy and share resources (https://docs.google.com/document/u/1/d/e/2PACX-1vRqMtCR8xBONCjntcDmiKv0m4-omNzJxkEB2X2gMZ_uqLeiiQv-m2Pb9aZq4AlDvw/pub) with local leaders around the world.

      The truth is that refugees, asylum seekers and displaced people are not sitting idly by; in some cases they are the unsung heroes of the pandemic response. Far from being victims, migrants and displaced people reflect the best of what humanity has to offer. Despite countless adversities and untold suffering, they are often the first to step up and confront imminent threats, even giving their lives (https://www.nytimes.com/2020/04/08/world/europe/coronavirus-doctors-immigrants.html) in the process. The least we can all do is protect them and remove the obstacles in the way of letting them participate in pandemic response and recovery. Mayors have got this; it’s now time for national and international decision-makers to follow suit.

      https://www.weforum.org/agenda/2020/04/migrants-and-mayors-are-the-unsung-heroes-of-covid-19-heres-why
      #Mogadisho

      signalé par @thomas_lacroix

    • *Bologna: il Consiglio comunale per la regolarizzazione dei

      migranti irregolari*
      Il Consiglio Comunale di Bologna oggi ha approvato, con 18 voti favorevoli e 6 contrari, un ordine del giorno per ottenere un provvedimento di regolarizzazione dei migranti attualmente soggiornanti in territorio italiano in condizione di irregolarità originaria o sopravvenuta, con la massima tempestività, data l’emergenza sanitaria in corso.

      L’ordine del giorno è stato presentato dal consigliere Federico Martelloni (Coalizione civica) e firmato dai consiglieri Clancy (Coalizione civica), Frascaroli (Città comune), Palumbo (gruppo misto-Nessuno resti indietro), Errani, Persiano, Campaniello, Mazzoni, Li Calzi, Colombo (Partito Democratico), Bugani, Piazza, Foresti (Movimento 5 stelle). Ecco il testo :

      “Il Consiglio Comunale di Bologna, a fronte dello stato di emergenza sanitaria da Covid-19 in corso e delle misure assunte dal Governo nazionale e dalle Giunte locali per contrastarne la diffusione e limitarne l’impatto sulla popolazione attualmente presente sul territorio. Ritenuto che non trova spazio nell’odierno dibattito pubblico, segnato dalla predetta emergenza, l’esigenza di assumere provvedimenti che sanino la posizione dei migranti che soggiornano irregolarmente nel nostro Paese, tema oggetto dell’ordine del giorno votato il 23 dicembre 2019 dalla Camera dei Deputati in sede di approvazione della legge di bilancio, adottato col fine di produrre molteplici benefici per la collettività , a partire dal fatto che: a) si offrirebbe l’opportunità di vivere e lavorare legalmente nel nostro Paese a chi già si trova sul territorio ma che , senza titolo di soggiorno , è spesso costretto per sopravvivere a rivolgersi ai circuiti illeciti ; b) si andrebbe incontro ai tanti datori di lavoro che , bisognosi di personale, non possono assumere persone senza documenti , anche se già formati, e ricorrono al lavoro in nero ; c) si avrebbero maggiore contezza – e conseguentemente controllo – delle presenze sui nostri territori di alcune centinaia di migliaia di persone di cui poco o nulla si sa , e, conseguentemente, maggiore sicurezza per tutti.

      Dato atto chetale esigenza è stata ribadita, alla vigilia della dichiarazione dello stato di pandemia, dalla ministra dell’interno Lamorgese in data 15 gennaio 2020, in Risposta a interrogazione orale, confermando che “L’intenzione del Governo e del Ministero dell’Interno è quella di valutare le questioni poste all’ordine del giorno che richiamavo in premessa, nel quadro più generale di una complessiva rivisitazione delle diverse disposizioni che incidono sulle politiche migratorie e sulla condizione dello straniero in Italia” (resoconto stenografico della seduta della Camera dei Deputati del 15 gennaio 2020, pag. 22).Tenuto conto che il tema della regolarizzazione degli stranieri irregolarmente soggiornanti diventa ancor più rilevante e urgente nella contingenza che ci troviamo ad attraversare, come giustamente rimarcato nell’Appello per la sanatoria dei migranti irregolari al tempo dei Covid-19, elaborato e sottoscritto da centinaia di associazioni (visibile al seguente indirizzo: https://www.meltingpot.org/Appello-per-la-sanatoria-dei-migranti-irregolari-ai-tempi.html#nb1), atteso che alle buone ragioni della sanatoria si aggiungono , oggi, anche le esigenze di tutela della salute collettiva, compresa quella delle centinaia di migliaia di migranti privi del permesso di soggiorno, che non hanno accesso alla sanità pubblica. Considerato che l’Appello richiamato al punto che precede giustamente sottolinea che il migrante irregolare:-non è ovviamente iscritto al Sistema Sanitario Nazionale e di conseguenza non dispone di un medico di base, avendo diritto alle sole prestazioni sanitarie urgenti ;-non si rivolge alle strutture sanitarie nei casi di malattia lieve, mentre, nei casi più gravi non ha alternativa al presentarsi al pronto soccorso , il che contrasterebbe con tutti i protocolli adottati per contenere la diffusione del virus. – è costretto a soluzioni abitative di fortuna , in ambienti spesso degradati e insalubri, condivisi con altre persone .Considerato,in definitiva,che i soggetti “invisibili” sono per molti aspetti più esposti al contagio del virus e più di altri rischiano di subirne le conseguenze sia sanitarie, per la plausibile mancanza di un intervento tempestivo, sia sociali, per lo stigma cui rischiano di essere sottoposti a causa di responsabilità e inefficienze non loro ascrivibili .Assunto che iniziative di tal fatta sono all’ordine del giorno anche in altri paesi dell’Unione, avendo il governo del Portogallo già approvato una sanatoria per l’immediata regolarizzazione di tutti i migranti in attesa di permesso di soggiorno che avessero presentato domanda alla data di dichiarazione dell’emergenza Coronavirus, per consentirne l’accesso al sistema sanitario nazionale, all’apertura di conti correnti bancari; alle misure economiche straordinarie di protezione per persone e famiglie in condizioni di fragilità ; alla regolarizzazione dei rapporti di lavoro .Condivide l’urgenza di intercettare centinaia di migliaia di persone attualmente prive di un regolare permesso di soggiorno, per contenere il loro rischio di contrarre il virus; perché possano con tranquillità usufruire dei servizi della sanità pubblica nel caso di sintomatologia sospetta; perché non diventino loro malgrado veicolo di trasmissione del virus, con tutte le nefaste conseguenze che possono derivarne nei territori, incluso il territorio di Bologna.

      Invita il Sindaco e la Giunta a dare massima diffusione, anche attraverso i canali di comunicazione istituzionale, agli appelli e alle iniziative finalizzate ad ottenere un provvedimento di regolarizzazione dei migranti attualmente soggiornanti in territorio italiano in condizione d’irregolarità originaria o sopravvenuta .a farsi promotore, in tutte le sedi istituzionali, a partire dall’ANCI, delle iniziative volte a ottenere l’adozione di un provvedimento di regolarizzazione ed emersione degli stranieri irregolarmente soggiornanti, con la massima tempestività richiesta dell’emergenza sanitaria oggi in corso.

      https://www.pressenza.com/it/2020/04/bologna-il-consiglio-comunale-per-la-regolarizzazione-dei-migranti-irrego
      #Bologne #régularisation

  • Il Comune di #Bologna rimuove la targa in memoria di Lorenzo «Orso» Orsetti

    Il 7 novembre 2019 pubblicavamo il comunicato (https://www.wumingfoundation.com/giap/2019/11/lorenzo-orsetti-in-cirenaica) col quale il «collettivo di collettivi» Resistenze in Cirenaica rivendicava l’intitolazione dal basso di un giardino pubblico ancora senza nome al compagno Lorenzo Orsetti detto «Orso», nome di battaglia «#Tekosher», caduto in Siria nella lotta contro l’ISIS.

    Oggi, 31 gennaio 2020, la targa è stata rimossa. Ora il giardino ha un altro nome, un nome «con tutti i crismi» burocratici e amministrativi.

    La targa in memoria di Orso sarebbe potuta rimanere, perché no? Tanti luoghi delle nostre città hanno un nome ufficioso e uno ufficiale, coesistenti e mai confusi l’uno con l’altro. Tantopiù che parliamo di un giardino pubblico, senza numeri civici, dove non poteva sorgere alcun equivoco o disguido. E invece no, il nome di Orso lo si è voluto rimuovere ed è stato rimosso, senza alcuna remora.

    RIC ha appena pubblicato sul proprio blog alcune considerazioni sull’episodio: https://resistenzeincirenaica.com/2020/01/31/odomen-omen



    https://www.wumingfoundation.com/giap/2020/01/rimossa-targa-ilorenzo-orsetti
    #Bologne #toponymie #Lorenzo_Orsetti #mémoire #plaque_commémorative #Italie #toponymie_politique

    #partisans #ISIS #Etat_islamique #nouveaux_partisans #Syrie

    ping @albertocampiphoto @wizo @reka

    • Un nuovo partigiano in Cirenaica: RIC intitola un giardino pubblico a Lorenzo Orsetti

      La sera del 7 novembre 2019 Resistenze In Cirenaica ha reso omaggio al combattente internazionalista Lorenzo Orsetti, caduto in Siria il 18 marzo 2019. Abbiamo dato il suo nome a un giardino ancora privo di intitolazione all’inizio di via Sante Vincenzi. Ora si chiama Giardino Lorenzo Orsetti detto Orso – Partigiano (1986 – 2019).

      Nel rione Cirenaica di Bologna la maggior parte delle vie porta nomi di partigiani caduti per la Liberazione; anche Lorenzo è stato un partigiano ed è così che lo ricordiamo, tra le combattenti e i combattenti di tutte le liberazioni.

      “Orso” stava dando il proprio contributo alla lotta contro l’ISIS e alla rivoluzione del confederalismo democratico, un esempio di società laica, antisessista e antifascista in pieno Medio Oriente.

      In diverse città – Roma, Torino, Palermo, Firenze… – piazze e parchi portano già il nome di questo nostro compagno.

      Dal 2014 Resistenze In Cirenaica lavora per fare dell’intero rione un grande luogo di memoria, raccontando le storie di resistenza al colonialismo e al fascismo incastonate nei nomi delle vie e nel nome stesso del quartiere; organizzando trekking urbani e performance; realizzando murales e curando libri autoprodotti. L’azione che ha tenuto a battesimo il progetto RIC è stata l’intitolazione dal basso al ferroviere anarchico Lorenzo Giusti del giardino pubblico di via Barontini.

      Durante un trekking urbano abbiamo anche reintitolato via Libia alla partigiana Vinka Kitarovic e via De Amicis alla partigiana Tolmina Guazzaloca.

      Le nostre azioni hanno ispirato le ignote che l’8 marzo scorso hanno ribattezzato la piazzetta degli Umarells «piazzetta delle Partigiane», così come molte altre performance nel resto d’Italia.

      Quella di ieri sera non era dunque la prima azione di guerriglia odonomastica e non sarà l’ultima.

      In Siria del Nord si continua a combattere e morire e dopo l’invasione turca la situazione si è fatta ancora più grave. In questi anni migliaia di persone provenienti da tutta la Siria e da tutto il mondo sono cadute per difendere la rivoluzione del Rojava. Questo cartello non è solo per Orso ma per tutte e tutti loro.

      Della situazione in Siria si parlerà questa sera al Vag61 di via Paolo Fabbri 110.

      Alle 19:30 ci sarà una cena a sostegno della Mezzaluna Rossa Kurdistan Italia Onlus.
      Alle 21 si svolgerà l’incontro con il regista Luigi D’Alife, autore del documentario Binxet – Sotto il confine, per un aggiornamento sulla situazione della Siria del Nord.
      A seguire, la proiezione del documentario Radio Kobani di Reber Dosky.

      https://www.wumingfoundation.com/giap/2019/11/lorenzo-orsetti-in-cirenaica

  • #Bologne (Italie): #XM24 occupe l’ancienne caserne Sani
    https://fr.squat.net/2019/11/15/bologne-italie-xm24-occupe-lancienne-caserne-sani

    Cédez à celles et ceux qui voudraient que nous soyons éteint-e-s, exilé-e-s ou oublié-e-s : nous avons peut-être peu de sens, mais notre imagination est infinie ! Aujourd’hui, le XM24 réouvre un endroit fermé et abandonné depuis des décennies. Ce qui était autrefois la caserne Sani commence une nouvelle vie en tant que lieu d’autogestion, […]

    #ex_caserne_Sani #Italie #ouverture #Via_Ferrarese_199

  • #Bologne (Italie) : Nouvel espace pour #XM24 d’ici le 15 novembre
    https://fr.squat.net/2019/08/06/bologne-italie-nouvel-espace-pour-xm24-dici-le-15-novembre

    Un accord a été signé avec la municipalité, qui s’engage à trouver un emplacement approprié pour toutes les activités du centre social à partir de lieux (tous à Bologne) déjà proposés par XM24. Mais « la résistance continue », indiquaient clairement les militant-e-s. Les personnes qui étaient restées sur le toit du centre social depuis ce matin […]

    #expulsion #Italie

  • #Bologne (Italie) : #expulsion en cours par la police du centre social autogéré #XM24
    https://fr.squat.net/2019/08/06/bologne-italie-expulsion-en-cours-par-la-police-du-centre-social-autogere-

    Depuis 6h du matin, les camarades du centre social XM24 et les solidaires résistent aux pelleteuses qui détruisent un lieu historique de Bologne. Des feux d’artifice ont accueilli les flics ce matin. Une fois rentrés, des gens étaient dans la piscine en train de chiller, d’autres faisaient du cirque et d’autres encore jouaient des pièces […]

    #Italie

  • #Bologne (Italie) : risque expulsion du centre social #XM24, manif le 29 juin
    https://fr.squat.net/2019/06/28/bologne-italie-risque-expulsion-du-centre-social-xm24

    Le centre social XM24 à Bologne (Italie) est menacé d’expulsion. Cet espace public autogéré est depuis plus de 17 ans un lieu de socialisation et d’expérimentation politique, artistique et culturelle à Bologne. Un espace qui est traversé et vécu par des centaines de personnes quotidiennement ; en raison de ses valeurs politiques, de ses nombreux […]

    #Italie #manifestation

  • #Projet européen #coLAB : les réfugiés partagent leurs savoirs à l’université

    Alors que la crise des réfugiés occupe régulièrement les premières pages des journaux et des magazines d’actualité depuis quelques années, un rapport du Conseil de l’Europe décrit des réactions d’hostilité et de méfiance vis-à-vis des réfugiés et des migrants, parfois plus prononcées dans certains pays européens (Georgiou et Zaborowski, 2017).

    Pour de nombreux citoyens, les réfugiés sont des individus dans le besoin. Et bien entendu, dans une certaine limite, ils le sont, mais leur identité est loin de se réduire à cette situation. Ils ont également des compétences et une expertise qu’ils peuvent partager avec la société d’accueil.

    C’est dans ce contexte qu’avec trois autres établissements d’enseignement supérieur – l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales à Bruxelles (#Belgique), le London College of Communication à Londres (#Royaume-Uni) et la Libera Università Maria Ss. Assunta à Rome (#Italie) – l’Université Clermont Auvergne a réfléchi à une manière originale de contribuer à l’intégration des réfugiés dans la société.

    https://theconversation.com/projet-europeen-colab-les-refugies-partagent-leurs-savoirs-a-lunive
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #université

    Ajouté ici :
    https://seenthis.net/messages/746030

  • Italian governing party wants to ban political science textbook which describes it as ’far-right’

    Italy’s governing far-right party has called for a political science textbook which describes it as “extreme right” and xenophobic to be banned from a university course.

    La Lega di Salvini, by academics #Gianluca_Passarelli and #Dario_Tuorto, describes the message of the League’s leader Salvini’s message as having “fascist traits”.

    “The party has taken on the features of an extreme right formation, with racist, xenophobic, politically and socially violent traits,” it says.

    But when the book was put on the reading list of political science students at the University of Bologna, League representatives in the university’s region of Emilia Romagna called for action to be taken.

    https://www.independent.co.uk/news/world/europe/italy-far-right-party-le-lega-di-salvini-science-textbook-a8871171.ht

    #extrême_droite #manuels_scolaires #Salvini #censure #Italie #université #Bologne #sciences_politiques #mots #terminologie #vocabulaire #fascisme #livre

    • La Lega di Salvini. Estrema destra di governo

      «A livello internazionale la priorità è sgretolare questo euro e rifondare questa Europa. Sì, quindi, alle alleanze anche con gli unici che non sono europirla: i francesi della Le Pen, gli olandesi di Wilders, gli austriaci di Mölzer, i finlandesi… insomma, con quelli dell’Europa delle patrie»
      Matteo Salvini

      Da tempo la Lega ha scelto di posizionarsi nell’area dell’estrema destra: una virata che ha consentito al partito di legittimarsi come forza trainante della coalizione conservatrice, tanto da stravolgerne l’assetto indebolendo l’area moderata. Nello scenario emerso con il voto del 2018 la Lega compete con l’altra formazione anti-establishment, il Movimento 5 Stelle, nel tentativo di monopolizzare il disagio economico e il disorientamento elettorale e di ricomporre, sul piano socio-territoriale, le istanze di cambiamento avanzate dagli elettori. Uno scenario inedito in cui due frères-ennemis si disputano l’egemonia politica e culturale in Italia.

      https://www.mulino.it/isbn/9788815279057

    • Italy has edged closer to fascism with a startling attack on academic freedom

      Anti-democratic views and sometimes violent undercurrents are not coming out of the blue. They have been legitimised over a couple of decades

      We live in an age marked by the return of right-wing, anti-democratic ethno-nationalism, and by the rise of anti-intellectualism. So perhaps it shouldn’t be a surprise that the world’s oldest academic institution is facing dangerous criticism from the demagogic far right.

      Representatives from Italy’s governing League party in Emilia Romagna have questioned the University of Bologna in the regional assembly because one of its political sciences courses uses an (apparently) “anti-Salvini” monograph. The academic book, written by respected scholars, political scientist Gianluca Passarelli and sociologist Dario Tuorto, is published by Il Mulino, a major publisher. The volume properly labels the League as an extreme right-wing party.

      The authors also claim that Salvini’s party displays fascist, xenophobic, and violent characteristics, recalling the interwar years or apartheid in South Africa.

      According to the League, however, the Emilia Romagna region should trigger its anti-discrimination policies to protect students who are ideologically close to the party, and who may be discriminated against in such a university course (and exam).

      Right-wing tabloids have provided a megaphone to spread the indignation even further. This may sound like a paradoxically funny story, but it is tremendously serious. It says a lot about the anti-pluralist features of the far right.

      For the League’s regional representatives, universities should not promote “anti-party” material or “political propaganda”. Perhaps most worryingly they argue that because the professors are public servants, they should be “loyal” to the state.

      Of course, a monograph which challenges some of the more “positive” public representations of a political leader is not against the overall state (let’s not forget that the state and the government are two different entities). And as such, statements like these appear symptomatic of an almost authoritarian mindset.

      There is also something else. Far-right activists are clearly trying to influence cultural agendas and public opinion by dismantling and shaping state education all across the western world.

      In Italy, the League’s manifesto is aiming at include more professional and practical subjects in high schools, perhaps with a subsidiary intention of reducing the number of students attending universities – they are deemed to be progressive left-wing institutions. In some local councils, the party has been also trying to shut down reading groups in public libraries or influence the organisation of existing cultural events.

      The desire to remove writings that are based on data and scientific reasoning, or to question academic teaching, is, however, a step further. It is a worrying attempt to silence free voices and critical thinking along with the undermining of all forms of social and cultural opposition. It is like turning the clock back to Italy’s fascist years, pushing intellectuals and professors to conform to the ruling authority’s anti-democratic and anti-liberal ideology. This is the means by which authoritarian regimes and dictatorships rule.

      And this also forms part of the type of society imagined by the contemporary far right. It is not only about walls, fences, the rejection of non-western cultures, the hijacking of Christianity, ethnic purity and privileges only for white indigenous people. The implication is that freedom of expression and academic autonomy will only be acceptable if they please power.

      This is clearly an outdated, anti-modern vision of society, but how far is it from what a far-right champion such as Viktor Orbán is trying to implement in his self-described “illiberal democracy” in Hungary? It is also perfectly in line with the idea of closed as well as pure communities (us versus them; friends and foes) which fascism has peddled since the interwar years.

      The problem today is that ultra-nationalism, right-wing extremism, and racism are being normalised, masked by slogans and concepts such as patriotism, sovereignty, “our nation first(ism)”, or a post-ideological national populism.

      The idea that the League is not an “extreme-right” party, and that higher education institutions must be faithful to the governing forces, also shows something specific about the current climate in Italy.

      This is the country where the word fascism was invented and where a great-grandson of Benito Mussolini is running in the EU elections for Fratelli d’Italia, a small far-right movement allied with Silvio Berlusconi. This is also the nation where La Repubblica journalist Paolo Berizzi has been under state protection since February because neo-fascist groups are threatening him.

      This fascistic nostalgia, these anti-democratic and sometimes violent undercurrents, are not coming out of the blue. They have been legitimised over a couple of decades. Since the arrival of Berlusconi on the political scene in the early 1990s, and through his political alliances with the League and the neo-fascist Italian Social Movement, lables such as “extreme” or “fascist” magically disappeared from the public discourse to be replaced by his own bizarre and vague definition of a “coalition of moderates”.

      By and large, the media and public opinion have accepted this mantra, but it has fostered an environment where racial prejudice and semi-authoritarian views can proliferate with few antidotes in sight. If we end up banning intellectual freedom, academic research, and university teaching, Italy will become the next illiberal democracy at the heart of the European Union.

      https://www.independent.co.uk/voices/italy-far-right-salvini-lega-league-university-bologna-fascism-a88707

      #fascisme

  • Territori partecipativi

    Verso una geografia per la partecipazione
    Tiziana Banini, Marco Picone

    Orti urbani tra partecipazione e retorica. Il caso del #Comun’Orto di #Rovereto
    Angela Alaimo
    #agriculture_urbaine

    Sperimentazioni di pianificazione partecipata: #cross-action all’#Officina_dei_Saperi a #Ferrara
    Valentina Albanese, Domenico Casellato
    #planification #aménagement_du_territoire

    Associazioni e territorio: tracce partecipative nella #Valle_dell’Aniene
    Tiziana Banini

    I processi partecipativi nell’esperienza del Piano Paesaggistico Regionale del #Friuli-Venezia_Giulia
    Alma Bianchetti, Andrea Guaran

    Vulnerabilità e partecipazione in una piccola comunità della foresta amazzonica guyanese
    Elisa Bignante
    #Guyane #Amazonie #vulnérabilité

    Partecipazione e identità territoriale. Il caso di #Castel_del_Giudice (Molise)
    Stefano De Rubertis, Angelo Belliggiano, Marilena Labianca

    Tra didattica partecipata e “nuove” forme partecipative dell’abitare: l’esperienza di un docufilm
    Isabelle Dumont
    #film_documentaire #habiter

    Progettualità e partecipazione nella Strategia Nazionale per le #Aree_Interne: il #Basso_Sangro-Trigno
    Valentina Evangelista

    The City of the Sensitive and the Brave. Personal Stories, #Art and Place-Making in #Cluj, #omania
    Kinga Xénia Havadi-Nagy, Oana-Ramona Ilovan
    #Roumanie

    La participation pour la protection de l’#eau en #Bretagne: quelle place pour les “territoires”?
    Emmanuelle Hellier

    Sviluppo locale e pratiche partecipative: tra aspettative deluse e innovazioni territoriali inaspettate
    Marina Marengo
    #développement_local #innovation #innovations_territoriales

    Innovazione sociale e istituzionalizzazione: l’esempio delle cooperative di comunità nell’area interna dell’Appennino Emiliano
    Maria Giulia Pezzi, Giulia Urso
    #innovations_sociales #coopératives #Apennins

    Roll-with-Participation. Il caso di #ProMondello a #Palermo
    Marco Picone
    #Palerme

    Processi partecipativi glocal. Il caso di #Isernia
    Emilia Sarno

    La #participation_citoyenne via un appel à projets: interprétation libre ou imposée de la participation, de l’#identité et de la #convivialité villageoise?
    Serge Schmitz

    Coesione e partecipazione territoriale per un rinnovato concetto di cittadinanza attiva. Il caso di #Urban_Experience
    Silvia Siniscalchi
    #cohésion_territoriale #citoyenneté #citoyenneté_active

    Identità, conflitti e riqualificazione: i processi partecipativi nel quartiere #Bolognina a #Bologna
    Diana Sprega, Emanuele Frixa, Matteo Proto

    #requalification #Bologne


    https://www.ageiweb.it/geotema
    #géographie #revue #participation #Italie #territoire

  • Migranti, a Bologna summit sindaci per aprire canali regolari: «Se il governo dice no, lo facciano città»

    „La proposta dei sindaci di Bologna e Lampedusa per attuare il Global Compact, il patto delle Nazioni Unite sulle migrazioni“

    Migranti, a Bologna summit sindaci per aprire canali regolari: «Se il governo dice no, lo facciano città»

    Se il Governo italiano ha deciso di non aderire e condividere il Global Compact sulle migrazioni, allora a farlo siano le città. È la proposta lanciata dai sindaci di Bologna e Lampedusa, #Virginio_Merola e #Salvatore_Martello, in occasione di un convegno che si sta svolgendo oggi nel capoluogo emiliano per approfondire il documento discusso alla conferenza di Marrakesh di dicembre.

    Mentre «l’esempio che dà il ministro Matteo Salvini è di incitare all’odio e al rancore -afferma Merola- ora noi vorremmo dare l’esempio come sindaci, nel senso che organizzeremo qui a Bologna, insieme a Lampedusa, un convegno di tutti i sindaci italiani per l’adesione al Global Compact, cioè per dire che abbiamo bisogno di immigrazione regolare, ordinata e sicura e non di queste contrapposizioni elettorali alle quali, purtroppo, ci stiamo abituando».

    Il sindaco bolognese invita dunque le altre città ad approvare «specifici ordini del giorno nei Consigli comunali» e ad «intensificare le relazioni con le città del Mediterraneo». Per Merola, «è evidente che il ruolo delle città è importante per una reale integrazione. Di tutto si parla tranne che di integrazione e di immigrazione regolare, ordinata e sicura.

    Aderire alla proposta dell’Onu sul Global Compact- ricorda il primo cittadino di Bologna- non ha effetti vincolanti per nessuno, pero’ indica degli obiettivi di cui abbiamo un estremo bisogno. È ora che le città si muovano insieme, per costruire canali di immigrazione regolare, così come già stanno facendo altri Paesi europei».

    Ad esempio, segnala Merola, il Comune di Bologna sta stringendo patto di collaborazione con alcune città della Tunisia e del Marocco.
    Con l’iniziativa partita oggi, «Bologna tende la mano non a Lampedusa ma all’Italia», dichiara Martello. «Invece di affrontare gli argomenti solo ed esclusivamente con messaggi telefonici o con i tweet o su Facebook- aggiunge il sindaco siciliano- bisogna tornare con i piedi per terra».

    In questo senso, anche le Universita’ italiane «potrebbero svolgere una grande attività», è l’appello aggiuntivo di Martello, per «capire il fenomeno, capire come lo si deve gestire e dare delle regole». Ma bisogna farlo, però, dando «ad ogni cosa il nome giusto -conclude- per non creare confusione e spaventare la gente».

    http://www.bolognatoday.it/politica/global-compact-lampedusa-sindaci-bologna.html
    #global_compact #Bologne #Italie #Lampedusa #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #urban_matter #résistance #université

    métaliste
    https://seenthis.net/messages/759145

  • What do images in public space do?

    Damien Darcis
    Pictures that denounce? In the Jungle of #Calais, #Banksy and the hearts of cardboard [Full text]

    Zara Fournier
    Images in South Lebanon: an Absent Presence. The case of the former #Khiam Prison [Full text]
    #Liban #prison

    Olivier Gaudin
    The Public Life of Images: Towards a Social Ecology of the Urban Gaze. The example of Bologna’s #Sacrario_dei_Partigiani [Full text]
    #Bologne #partisans #Italie #WWII #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale

    Vivien Philizot
    Kodak’s Colorama and the Construction of the Gaze in Public Space [Full text]

    Tanja Schult and Diana I. Popescu
    Infelicitous Efficacy: Alfred Hrdlicka’s Memorial against War and Fascism [Full text]
    #mémoire #mémoriel #Alfred_Hrdlicka #monument

    Laurent Viala
    The political mission of contemporary urban statuary. Image, history and territorial identity in Montpellier (France) [Full text]

    #Montpellier #France

    https://journals.openedition.org/articulo/3222
    #espace_public #revue #images

  • #Italie : solidarité offensive contre l’opération Étincelle et l’expulsion de l’Asilo
    https://fr.squat.net/2019/02/26/italie-solidarite-offensive-contre-l-operation-etincelle

    Bologne : cortège en solidarité avec les arrêtés de #Turin Jeudi 7 février au soir, un cortège composé d’une trentaine de personnes « solidaires avec les personnes arrêtées à Turin et avec l’Asilo en cours d’expulsion » (texte de la banderole de tête) a traversé les rues du quartier de Bolognina avec des interventions au mégaphone, tags […]

    #actions_directes #anti-terrorisme #Asilo_occupato #Athènes #Bologne #Crémone #émeutes #manifestation #Milan #opération_Étincelle #Patras #prison #Rovereto #Thessalonique #Trente #Venise