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RSS: #bolsonaro

#bolsonaro

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  • @rezo
    Rezo @rezo via RSS 7/11/2022
    5
    @odilon
    @marielle
    @parpaing
    @vanderling
    @kassem
    5

    Bolsonaro génocidaire | Nathalia Kloos et Némo Camus
    ▻https://www.jefklak.org/bolsonaro-genocidaire

    L’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro fait l’objet de plusieurs accusations, qui, relevant du droit commun, pourraient donner lieu à un ou plusieurs procès. Sa gestion criminelle de la crise sanitaire liée à la pandémie de covid 19 lui est notamment reprochée. Et pour cause : le virus a fourni l’occasion à Bolsonaro de mener une politique meurtrière à l’encontre de certaines populations, notamment dans les États les plus pauvres au Nord du pays. Retour sur le cas de la ville de Manaus, où il a pu mettre en œuvre sa vision viriliste et raciste du monde, héritée du colonialisme génocidaire. Source : Jef (...)

    Rezo @rezo via RSS
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/11/2022

      #Bolsonaro #justice #procès

      CDB_77 @cdb_77
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  • @recriweb
    Recriweb @recriweb 28/10/2022

    À lire : Lutte de Classe n°226 ►https://mensuel.lutte-ouvriere.org
    (septembre-octobre 2022)

    Au sommaire :

    🍂 Le chaos du #capitalisme en #crise

    🍂 D’une #crise_économique à l’autre

    🍂 La #guerre en #Ukraine accélère la #militarisation. #france #allemagne

    🍂 Une vague de grèves inédite en #Grande_Bretagne. #mouvement_ouvrier

    🍂 #Brésil  : le duel #Bolsonaro - #Lula

    🍂 L’État chinois et la résurgence de la bourgeoisie (1978-2022) #chine

    🍂 #Renault et les grandes manœuvres dans l’automobile #exploitation

    🍂 Les mémoires de #Georg_Scheuer

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/styles/ldc_couverture/public/ldc/couverture/226.jpg?itok=VVv-5ANI

    Recriweb @recriweb
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  • @blast
    Blast [RSS] @blast via RSS 10/10/2022

    Au #Brésil, l’espoir est permis pour les déçus de #Bolsonaro
    ▻https://www.blast-info.fr/articles/2022/au-bresil-lespoir-est-permis-pour-les-decus-de-bolsonaro-qPRph0SrSH6vaGVk

    Après un premier tour d’élection présidentielle qui met au coude-à-coude le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro (43,2%) et l’ancien président et métallo Lula (48,4%), l’espoir est permis pour la gauche Brésilienne. À l’issue de ce scrutin,…

    #Élection_présidentielle
    ▻https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-au-bresil-lespoir-est-permis-pour-les-decus-de-bo

    Blast [RSS] @blast via RSS
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  • @biggrizzly
    BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA 3/10/2022
    2
    @kassem
    @olaf
    2

    « Les scores se stabilisent donc. Conclusions partielles : Lula au niveau prévu mais Bolsonaro extrêmement haut. L’extrême droite brésilienne fait mieux que résister. Elle peut l’emporter au second tour. » / Twitter
    ▻https://twitter.com/brunomeyerfeld/status/1576725120110178304

    Les scores se stabilisent donc.
    Conclusions partielles :
    Lula au niveau prévu mais Bolsonaro extrêmement haut.
    L’extrême droite brésilienne fait mieux que résister. Elle peut l’emporter au second tour.

    La preuve que le bolsonarisme n’est pas une vague parenthèse mais un mouvement désormais enraciné qui séduit toujours près de la moitié de la population. A peu de chose près Bolsonaro répète son score de 2018.

    Lula a investi toute sa campagne à Rio et são paulo. Il est distancé dans les États, qui sont parmi les plus peuplés de la fédération.

    C’est une énorme claque pour la gauche et le lulisme. D’une manière ou d’une autre une page se tourne se voir. Enorme remise en cause à venir pour le PT

    Pire : les candidats d’extrême droite ont fait de très bons résultat au Congrès et aux gouvernorales. En témoigne la victoire symbolique de Claudio Castro à Rio. Un homme au bilan désastreux et sans doute criminel.

    Le Brésil est à la croisée des chemins. L’"homme politique le plus populaire du monde" est talonné par un paria accusé de crimes contre l’humanité.

    Des temps très sombres s’annoncent.

    Les élections là bas sont comme chez nous. C’est celui qui caresse le bourgeois dans le sens du poil qui l’emporte.

    Tu vois, quand Lula est poursuivi en Justice pour des faits qu’on sait tous faux, on en fait des tonnes dans le monde entier. Quand Bolsonaro est poursuivi pour crime contre l’humanité, on parle de Lula et de ses anciennes casserolles et de la claque que le PT va prendre et qu’il va devoir se remettre en cause.

    Très franchement, je suis tellement pessimiste ces temps, cette fin de semaine, j’en étais à me dire que ça ne serait pas si mal si Bolsonaro l’emportait. On continuerait dans la même direction, à fond dans le mur. Une bonne fois. Toutes les tares du capitalisme débridé les mains libres, sans aucune limite.

    BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA
    • @biggrizzly
      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA 3/10/2022

      Brèves de presse sur Twitter : « ⚡🇧🇷FLASH - La présidentielle se décidera au 2nd tour le 30 oct au Brésil. Avec 48,4 % des voix, le candidat de gauche #Lula enregistre plus de 5 pts d’avance sur le sortant d’extrême droite #Bolsonaro à 43,2%. Plus de 6 millions de voix séparent les 2 hommes. (99% des bulletins) » / Twitter
      ▻https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1576806271181025285

      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA
    • @olaf
      Olaf @olaf 3/10/2022

      les Brésiliens, eux, au moins, sont allés voter ; seulement 21% d’abstention, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ? Par rapport à nous, j’veudire...

      Bien entendu, personne ne parle du déficit d’abstention à cette élection dans la presse fr. Ils cachent [à peine] leur joie de voir que Lula le rouge « pourrait perdre » au 2nd tour - ce qui, somme toute, est un peu du wishful thinking quand même vu les scores ; on retourne pas 6 millions de Brésiliens comme ça quand même, si ?

      2 millions de votes blancs, 3.5 millions de votes nuls.

      ▻https://seenthis.net/messages/975083

      EDIT : Mediapart commente l’abstention en début d’article / reportage :

      Près de 32 millions de Brésilien·nes (20,9 % de l’électorat) ne se sont pas rendu·es aux urnes, dans un pays où le vote est pourtant obligatoire, faisant grimper l’abstention à son plus haut niveau depuis 1998.

      Olaf @olaf
    • @biggrizzly
      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA 3/10/2022

      Oui, une telle participation laisse rêveur. Et constater qu’il y a autant de votants pour l’extrême droite laisse pantois. Mais après tout, c’est pareil chez nous pour ce dernier point.

      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA
    • @olaf
      Olaf @olaf 3/10/2022

      un extrait optimiste de la suite du reportage de Mediapart sur le sujet :

      Pour Bolsonaro, un écart difficile à rattraper

      « C’est plus une victoire de Bolsonaro qu’une défaite du PT, qui retrouve ses scores d’avant 2018 à la présidentielle », estime Sergio Praca, professeur à la Fondation Getulio Vargas. Lula reste le favori, mais à l’inverse de 2018, qui avait vu l’extrême droite envahir l’espace politique, il n’y a pas cette année de grand bouleversement idéologique. Déjà bien installé, le bolsonarisme s’ancre pour quatre ans de plus dans le paysage politique brésilien.

      Reste que le bilan est mauvais pour un président sortant, normalement en position de force. Le désavantage de Jair Bolsonaro – de six millions de votes – sera difficile à résorber à moins de 27 jours du deuxième tour. D’autant qu’après avoir notamment distribué de nombreuses aides diverses, le président en exercice semble avoir épuisé ses ressources pour séduire de nouveaux électeurs et électrices.

      et en même temps, y a les législatives en parallèle au Brésil ; et là, c’est Bolso qui gagne, pour l’instant :

      le parti de Jair Bolsonaro (PL) : 99 député·es. Le Parti des travailleurs (PT) et ses alliés devraient de leur côté rester en deçà, mais passent tout de même de 68 à 80 député·es.

      Olaf @olaf
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 26/05/2022
    3
    @simplicissimus
    @odilon
    @vazi
    3

    The Brazilian Amazon has been a net carbon emitter since 2016 | The Economist
    ▻https://www.economist.com/interactive/graphic-detail/2022/05/21/the-brazilian-amazon-has-been-a-net-carbon-emitter-since-2016

    https://www.economist.com/interactive/graphic-detail/2022/05/21/the-brazilian-amazon-has-been-a-net-carbon-emitter-since-2016/promo.jpg

    Brazil has pledged to end illegal deforestation by 2028. However, Jair #Bolsonaro, the president, has relaxed enforcement of environmental safeguards. Satellite images suggest that twice as much forest has been lost in 2022 as the average for January to April in 2010-21. The future path of global warming depends in part on whether Mr Bolsonaro is re-elected this year.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 5/11/2021

    #COP26 Member Consultation Group : 450+ members from 250+ organisations
    ▻https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159557344101125

    J’ai eu l’agréable surprise d’être sélectionné par Linkedin France dans la liste des personnes à suivre pour la COP26 ! #LinkedInTopVoices

    J’en profite donc pour raconter ce qu’il se passe à Greenwashing land, plus communément appelé ’COP26’.

    Désolé (encore une fois) de casser l’ambiance, mais c’est notre avenir à tous qui est en jeu.

    Voir des entreprises (ou des personnes) faire du greenwashing et du lobbying en zone verte, c’est non seulement dangereux, mais criminel, puisque cela pousse à l’inaction climatique.

    Vous serez alors ravis d’apprendre que :
    – Le Qatar vante ses stades écolos pour le mondial 2022 (6500 morts pour les construire)
    – Plusieurs écuries de F1 nous expliquent expliquer comment ils sont la solution pour le changement climatique (c’est bien connu, le bolide est propre, et les gens vont au Grand Prix à pieds).
    – Jeff Bezos est arrivé la larme à l’œil (en jet privé) pour donner 2 milliards et expliquer comment la technologie allait nous sauver.
    – HSBC parle de finance verte (la banque qui a financé 110 milliards les énergies fossiles entre 2016 et 2020, et qui cumule les scandales).
    – Les Etats continuent les promesses de neutralité carbone en 2050, 2060, 2070, sans plan d’action concret.
    – La presse s’enflamme parce que « bonne nouvelle », les Etats ont prévu d’arrêter la déforestation en 2030... On imagine Bolsonaro se rouler par terre de joie, il va pouvoir continuer sa petite entreprise encore 9 ans. (un article sur l’Amazonie arrive avec Bon Pote, c’est un massacre).

    PERSONNE ne doit être étonné(e) des lobbies et forces en présence. Les négociations internationales sont des négociations de pouvoir, et il n’est pas étonnant que des multinationales, parfois plus puissantes que des Etats, viennent y mettre le grain de sel.

    Je passe plusieurs heures par jour à analyser les discours et lire les documents après les « superbes » annonces, et le seul conseil que je puisse donner, c’est d’aller lire la source primaire : le diable se cache toujours dans les détails.

    PS : regardez ci-dessous la liste des entreprises présentent à la COP26, vous leur feriez confiance pour gérer notre avenir ?

    Image facebook (donc non affichable) :

    https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/p180x540/252059602_559879241654439_6677554489784306445_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-5&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=ZUOqSkpBqVIAX_NNEdL&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=59ec073736cd780143c23aa5443ea2c5&oe=61AABB22

    #greenwashing #écologie #climat #changement_climatique #marketing #multinationales #énergies_fossiles #environnement #énergie #pollution #décrypter #le_défi_du_réchauffement_climatique #Quatar #F1 #jeff_bezos #HSBC #bolsonaro #hypocrisie #capitalisme #lobbies

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 5/11/2021

      Les stades écolos du Quatar pour le mondial 2022 (6500 morts pour les construire)

      métroet+ @metroet_
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 27/10/2021
    2
    @arno
    @odilon
    2

    Agence France-Presse sur Twitter : "[A LA UNE A 8H] La commission d’enquête parlementaire (CPI) sur la #pandémie au #Brésil a approuvé tard hier le rapport accablant de ses six mois d’enquête, qui recommande l’inculpation du président Jair #Bolsonaro pour neuf crimes, dont « #crime contre l’humanité » 5/5" / Twitter
    ▻https://twitter.com/afpfr/status/1453241148936425480

    #covid-19

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 9/09/2021
    8
    @monolecte
    @biggrizzly
    @rezo
    @7h36
    @kassem
    @rastapopoulos
    @ericw
    @tofulm
    8

    « Bolsonaro est en train de faire adopter un arsenal législatif qui démantèlera les droits des Indiens sur leurs terres »
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/08/bolsonaro-est-en-train-de-faire-adopter-un-arsenal-legislatif-qui-demanteler

    https://img.lemde.fr/2021/09/04/293/0/3500/1750/1440/720/60/0/3546416_fw1-global-biodiversity-amazon-0904-11.jpg

    La France ne doit pas se rendre complice de l’ethnocide et de l’écocide en cours au Brésil, affirme un collectif d’anthropologues et d’historiens, parmi lesquels Philippe Descola et Anaïs Fléchet, plaidant pour l’application de sanctions de la part de l’UE.

    Tribune. Depuis le 22 août, 6 000 Indiens du Brésil, issus de 170 peuples différents, ont planté leurs tentes sur l’esplanade des ministères à Brasilia pour s’élever contre une menace inédite sur leurs droits et leurs terres. Ils entendent peser sur une décision de la Cour suprême concernant une demande de l’Etat de Santa Catarina de reprendre possession d’une partie de la terre indigène Ibirama-Laklano revendiquée par le peuple Xokleng. L’enjeu est d’importance puisque cette décision confirmera la doctrine en vigueur ou la remplacera par une autre, très défavorable aux droits des Indiens.

    (...) A titre d’exemple, le territoire des Yanomami fait déjà l’objet de cinq cents demandes formelles d’extraction minière. Une fois les lois votées, on voit mal comment ces demandes pourraient ne pas être acceptées. Ce serait alors, dans cette seule terre, 30 000 kilomètres carrés de forêt qui seraient ouverts à l’exploitation, soit la superficie de la Belgique.

    #ethnocide #écocide #déforestation #droits_originaires

    (rare absence de paywall pour une tribune)

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/09/2021

      #peuples_autochtones #forêt #Brésil #Bolsonaro #résistance #droits #terres #justice #Ibirama-Laklano #Xokleng

      CDB_77 @cdb_77
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 22/06/2021

    #Covid au #Brésil : mobilisation contre #Bolsonaro alors que le pays dépasse la barre des 500.000 morts
    ▻https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20210619-covid-au-br%C3%A9sil-mobilisation-contre-bolsonaro-alors-que-le-pays-d%

    https://s.rfi.fr/media/display/8c5a5330-d140-11eb-a407-005056bfd1d9/w:1280/p:16x9/2021-06-19T152903Z_178213625_RC2P3O9NGMR4_RTRMADP_3_BRAZIL-PROTESTS.JPG

    ... J’ai plus peur de Bolsonaro que du virus. Je déteste plus Bolsonaro que le virus. »

    Alors qu’une troisième vague épidémique menace le pays, le président a répété que la contamination était plus efficace que la vaccination.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 5/06/2021

    L’accueil de la Copa America suscite l’indignation d’une partie des Brésiliens
    ▻https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/06/03/l-accueil-de-la-copa-america-suscite-l-indignation-d-une-partie-des-bresilie

    https://img.lemde.fr/2021/06/01/292/0/3500/1750/1440/720/60/0/94ecf3a_ggg-ums4-soccer-copa-america-0601-11.JPG

    Le président brésilien, Jair #Bolsonaro, a accepté d’organiser la compétition de football à partir du 13 juin, alors que la situation sanitaire dans le pays est hors de contrôle.

    #fou_furieux

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 14/05/2021
    3
    @simplicissimus
    @02myseenthis01
    @ericw
    3

    #Brésil : de retour sur la scène politique, l’ancien président #Lula en tête des sondages
    ▻https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20210514-br%C3%A9sil-de-retour-sur-la-sc%C3%A8ne-politique-l-ancien-pr%C3%A9side

    https://s.rfi.fr/media/display/2fcc98f4-a3cc-11eb-9687-005056bff430/w:1280/p:16x9/b10d63b7758c68b96afca6a103e95431dcd8851e.jpg

    L’ancien président brésilien Lula est de retour sur la scène politique, et il caracole en tête des sondages. Et cela, alors que l’actuel chef de l’État Jair #Bolsonaro est en difficulté, en marge d’une commission d’enquête parlementaire sur sa très polémique politique sanitaire en pleine crise du #Covid-19.

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 14/04/2021
    2
    @mad_meg
    @arno
    2

    Brazil’s #COVID-19 Crisis and Jair Bolsonaro’s Presidential #Chaos | The New Yorker
    ▻https://www.newyorker.com/news/daily-comment/brazils-covid-19-crisis-and-jair-bolsonaros-presidential-chaos

    https://media.newyorker.com/photos/6074cd15c920e996bd1e4925/16:9/w_1280,c_limit/Anderson-BolsonaroCovid.jpg

    Richard Lapper, a longtime British observer of Brazilian politics and the author of the forthcoming book “Beef, Bible and Bullets: Brazil in the Age of #Bolsonaro,” told me that, “if Bolsonaro continues with the existing covid policy, he is going to lose the more traditional conservative part of his base and be much more dependent on the hard-line ideological supporters, and that, in turn, sets the scene for much greater conflict.” Lapper predicts that there will be more external pressure on Bolsonaro, too, as the P.1 variant spreads further across Latin America; several neighboring states have already banned flights to and from Brazil.

    #criminel

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 28/04/2021

      ‘We are being ignored’: Brazil’s researchers blame anti-science government for devastating COVID surge
      ▻https://www.nature.com/articles/d41586-021-01031-w

      https://media.nature.com/lw1024/magazine-assets/d41586-021-01031-w/d41586-021-01031-w_19082732.jpg

      Researchers are devastated by the recent surge in cases and say that the government’s failure to follow science-based guidance in responding to the pandemic has made the crisis much worse.

      They add that President Jair Bolsonaro’s administration has publicly undermined science while refusing to implement protective national lockdowns and spreading misinformation.

      “Being a scientist in Brazil is so sad and frustrating,” says Jesem Orellana, an epidemiologist at the Oswaldo Cruz Foundation’s centre in Manaus. “Half of our deaths were preventable. It’s a total disaster.”

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 15/03/2021
    2
    @pix_wave
    @monolecte
    2
    @isskein @karine4

    « Guerres culturelles » : les #sciences_sociales sont prises pour cibles du #Brésil à la #Pologne

    En Amérique du Sud ou en Europe, les universitaires qui travaillent dans des champs attaqués par les conservateurs, comme les #études_de_genre, se retrouvent en première ligne. Parmi eux, la Brésilienne #Marcia_Tiburi, exilée en France, qui juge, malgré tout, nécessaire « de construire une #culture_du_dialogue avec les différences ».

    Comment parler à un fasciste ? C’est le titre, surprenant à première vue, qu’a donné l’universitaire brésilienne Marcia Tiburi à l’un de ses nombreux ouvrages. Un titre bien optimiste puisque de #dialogue, il n’en a pas été question : à partir de la publication de ce livre en 2015, elle a été la cible d’une campagne de #dénigrement et de #violences menée par l’#extrême_droite.

    Cette artiste, universitaire, féministe, engagée en politique avec le Parti des travailleurs (PT) – et qui avait dénoncé le coup d’État contre Dilma Roussef en 2016 – a même dû quitter son pays en 2018, juste avant l’arrivée au pouvoir du funeste Jair #Bolsonaro.

    C’est qu’elle s’était lancée, quelques semaines avant, dans la campagne pour le poste de gouverneure de Rio de Janeiro, « avec l’espoir que tout allait changer ». « J’ai conduit un véhicule blindé pendant la campagne, mais quand le PT a perdu, il n’y avait plus moyen de continuer dans le pays, car il n’y avait plus d’espoir. »

    Elle a été harcelée à l’université, a subi des #accusations calomnieuses. « En 2018, j’ai été victime d’une #embuscade_médiatique dans une station de radio où je donnais une interview. Un groupe fasciste appelé #MBL [#Mouvement_Brésil_libre], financé par des hommes d’affaires nationaux et internationaux, a envahi l’espace où je donnais une interview avec des téléphones connectés pour filmer ma réaction. Je suis partie, mais le lendemain, une campagne de #diffamation, avec de fausses nouvelles, des vidéos et affiches numériques a été lancée contre moi et se poursuit jusqu’à aujourd’hui », explique-t-elle.

    Elle vit désormais en France. Elle a été accueillie par l’université Paris VIII et a obtenu une bourse dans le cadre du programme #Pause (#Programme_national_d’accueil_en_urgence_des_scientifiques_en_exil), après un passage par les États-Unis dans une institution protégeant les écrivains persécutés.

    Le Brésil peut être vu comme un laboratoire de malheur, la vitrine des dégâts que la #politique_de_haine mise en œuvre aujourd’hui par l’extrême droite et relayée par la puissance des réseaux sociaux et des médias de masse peut causer à l’un des piliers de la démocratie, la #liberté_académique (lire ici son analyse publiée par l’Iris).

    De l’expérience de Marcia Tiburi, on retient aussi que dans ces « #guerres_culturelles », les universitaires se retrouvent en première ligne. En particulier ceux qui, comme elle, travaillent dans les sciences sociales et dans des champs pris pour cibles par les conservateurs, en particulier les études de genre.

    « Il s’agit d’une #offensive_néolibérale, juge-t-elle. Le cas du Brésil montre clairement que le #fascisme a été déployé comme une #technologie_politique au service du #néolibéralisme. Bolsonaro n’est qu’un épouvantail dans la #plantation_coloniale (malheureusement, mon pays a encore toutes les caractéristiques d’une #colonie), son but et son rôle sont de maintenir les gens hypnotisés et effrayés. »

    À des milliers de kilomètres du Brésil (où le gouvernement coupe dans les fonds destinés à la philosophie pour les réorienter vers les sciences dures jugées plus « utiles »), le continent européen n’est pas épargné. En #Pologne, en #Hongrie ou en #Italie, des chercheuses et des chercheurs sont victimes de cette offensive contre la liberté académique de la part de pouvoirs qui cherchent à imposer leur vision des sciences.

    À #Vérone, petite ville italienne célèbre pour la pièce de Shakespeare Roméo et Juliette, #Massimo_Prearo, qui travaille sur la #sociologie politique du genre et de la #sexualité, s’est retrouvé dans une tempête médiatique et politique pour avoir voulu organiser en 2018 une journée d’études intitulée « Demandeurs d’asile, orientation sexuelle et identité de genre ».

    La Ligue du Nord de Matteo Salvini venait d’accéder au pouvoir dans un gouvernement de coalition avec le Mouvement Cinq Étoiles. « Il y a eu une réaction très forte de la droite et de l’extrême droite qui s’opposaient à ce que ce sujet soit abordé à l’université, nous accusant d’utiliser des arguments idéologiques et non universitaires, et de vouloir imposer la dictature des études de genre et des questions #LGBT », explique Massimo Prearo.

    Plus inquiétant encore, à l’époque, le président de l’université avait cédé à cette pression en décidant de suspendre le colloque, au motif qu’il existait des risques pour les participants. Finalement, la mobilisation, qui s’est traduite par des manifestations et une pétition internationale, a payé : le président est revenu sur sa décision.

    Depuis 2013, les études de genre sont en Italie dans le viseur du camp conservateur. Si cette année-là est un tournant, c’est que trois projets de loi présentés par le gouvernement de centre-gauche sont alors débattus au Parlement : un légalisant le mariage entre personnes de même sexe, un contre l’homophobie et un dernier ouvrant la voie au financement des études de genre à l’école.

    Tous trois déclenchent d’intenses débats dans la société italienne, qui mettent au premier plan les chercheurs dont ces sujets sont la spécialité.

    « En raison de la traduction politique du travail que nous effectuions depuis des années, nous avons été accusés par ceux qui s’opposaient à ces projets de loi de les avoir promus. Nous avons également été accusés de profiter de l’argent public pour promouvoir des lois qui divisent la société », témoigne Massimo Prearo.

    Bref, les concepts circulent, mais lorsqu’ils quittent l’espace académique pour la sphère publique, les chercheurs sont pris à partie et finissent par trinquer. On leur reproche de manquer d’#objectivité ou de verser dans l’#idéologie – l’idéologie étant le discours de l’autre lorsqu’il s’agit de le disqualifier. Avant les études de genre, ce sont les #études_féministes qui avaient dû subir ce type d’attaques dans les années 1990, explique Massimo Prearo.

    « Pas d’autre moyen que de construire une culture du dialogue avec les différences »

    Plus au nord, en Pologne, les études de genre ou les droits des LGBT+ sont également ciblés par le gouvernement du parti Droit et justice (PiS), qui cherche non seulement à imposer sa vision de l’histoire mais aussi, plus largement, à dicter ses vues sur les sciences sociales, au nom d’un #intégrisme_catholique. Comme l’explique un universitaire polonais qui a requis l’anonymat de peur des représailles, la chose s’est faite en deux temps : le pouvoir polonais a commencé par fusionner le ministère de l’éducation et celui des sciences et de l’enseignement supérieur.

    Puis, sous l’égide de ce super-ministère, un nouveau système d’évaluation scientifique des universitaires a été mis en place, reposant sur un système à points. Dans la liste des publications auxquelles seraient attribués des points, ont subitement surgi « plus de 70 nouvelles revues catholiques qui ne répondent pas aux normes des #revues universitaires » et auxquelles sont accordés « plus de points que de nombreuses autres revues réellement universitaires ». « Puisque nous vivons et travaillons dans le système “publier ou périr”, et que nous sommes évalués sur la base des points obtenus par les publications, la conclusion est évidente. Sur la base de cette évaluation, nous pouvons/ne pouvons pas être licenciés ou nous pouvons/ne pouvons pas être promus au rang de docteur ou de professeur. »

    Un « #agenda_catholique_fondamentaliste » est donc à l’ordre du jour, sous la houlette du super-ministre Przemysław #Czarnek. « Il a initié les changements dans les programmes et les livres scolaires, en effaçant les figures et les événements historiques qui ne correspondent pas à la “politique historique” promue par le ministère de la justice (c’est-à-dire en effaçant ou en diminuant le rôle de #Lech_Walesa dans le processus de rupture du système communiste en Pologne) », explique ce chercheur.

    Par ailleurs, les « #créationnistes », qui croient que leur Dieu est à l’origine de l’univers, ont porte ouverte et l’#éducation_sexuelle est interdite dans les écoles. Pour couronner le tout, à l’université, une nouvelle discipline scientifique a été introduite : la #science_de_la_famille !

    Pour ce chercheur polonais, l’objectif est tout simplement de « détruire ou de discréditer l’#élite_universitaire, les #intellectuels, qui représentent le groupe d’opposition le plus dangereux ».

    Alors que faire ? Dans son ouvrage de 2015 (Comment parler avec un fasciste ?, paru aux éditions Record en portugais, trois ans plus tard, en espagnol chez Akal, et qui paraîtra en anglais cet été), extrêmement stimulant pour ceux qui tentent de se débarrasser du spleen qui nous assaille, Marcia Tiburi plaide pour une #politique_de_l’amour face aux campagnes de #haine, relayées par les #réseaux_sociaux.

    Prenant pour cible le fascisme qui revient, recyclé par un néolibéralisme aux abois, elle espère l’avènement d’un dialogue véritable, à l’opposé des débats de confrontation qui ont essaimé sur les écrans de médias hystérisés ; un dialogue véritable qui nous permette d’écouter l’autre, car, dit-elle, « le dialogue est une aventure dans l’inconnu ».

    « De la possibilité de perforer le blindage fasciste au moyen du dialogue dépend notre survie comme citoyen », explique-t-elle. Il est aussi beaucoup question, dans son ouvrage, des réseaux sociaux et des médias tels que Fox News qui se nourrissent du ressentiment et en ont fait un fonds de commerce.

    Alors, quelle n’a pas été sa stupeur lorsque Marcia Tiburi a vu dans son pays d’accueil les attaques menées contre l’université par des ministres français, celui de l’éducation nationale Jean-Michel #Blanquer et celle des universités Frédérique #Vidal. « J’ai vraiment #peur, dit-elle, parce que la France, où je suis accueillie et envers laquelle j’éprouve la plus profonde gratitude et le plus grand respect pour le monde universitaire, ne peut pas être victime de ce genre de #mystification et de #populisme. J’ai perçu [les attaques de Blanquer et Vidal] comme un manque total de #respect, une #violence_symbolique et un #abus_épistémologique contre les professeurs et toute la communauté académique. »

    Pour #Eric_Fassin, professeur à l’université Paris VIII au département de science politique et à celui des études de genre, même s’il faut se garder de généraliser en rapprochant des situations qui présentent des niveaux de gravité différents, « il n’y a plus d’un coté les pays où l’on est protégé et d’un autre côté ceux où l’on serait exposé ». Pointant « l’#anti-intellectualisme des régimes néolibéraux », il estime qu’« on n’est plus sûr de qui est à l’abri et pour combien de temps ». « C’est relativement nouveau », souligne-t-il, en jugeant indispensable « une #internationalisation_de_la_solidarité ».

    Depuis 2015, Marcia Tiburi a écrit trois autres essais sur le Brésil, dont Ridicule politique (2017) et Le Délire du pouvoir (2019). On l’interroge sur l’ironie de son titre Comment parler avec un fasciste ?, au vu de sa situation actuelle. « L’échec nous appartient à tous, répond-elle. Mais je ne vois pas d’autre moyen que de construire une culture du dialogue avec les différences. C’est la façon de soutenir les droits fondamentaux. »

    Dans un laboratoire, on mène toutes sortes d’expériences. Certaines réussissent, d’autres non. Dans celui du Brésil, il faut espérer que Jair Bolsonaro échoue. Et que Marcia Tiburi réussisse.

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/130321/guerres-culturelles-les-sciences-sociales-sont-prises-pour-cibles-du-bresi
    #université #solidarité

    ping @isskein @karine4

    CDB_77 @cdb_77
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 12/03/2021
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    3

    #Covid-19 : Brazil surge reaches new level as daily deaths pass 2,000 - BBC News
    ▻https://www.bbc.com/news/world-latin-america-56355861

    https://ichef.bbci.co.uk/news/1024/cpsprodpb/16104/production/_117527309_mediaitem117527308.jpg

    One epidemiologist in Brazil fears the country is “becoming a threat to global public health”.

    #Brésil #Bolsonaro #criminel

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/01/2021
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    Amazonie détruite, violences contre les minorités : le bilan calamiteux de deux ans de Bolsonaro au Brésil - Basta !
    ▻https://www.bastamag.net/Bresil-Bolsonaro-barometre-situation-droits-humains-amazonie-populations-a

    https://www.bastamag.net/local/cache-gd2/0b/2309d95743b71766cc58bd3c7ef832.jpg?1610964763

    L’expansion de l’#agrobusiness se traduit aussi par l’intensification des #pollutions. « L’importation et l’utilisation de produits #phytosanitaires est en constante augmentation, faisant du #Brésil le premier pays consommateur de #pesticides par hectare au monde, note le baromètre. 674 nouveaux pesticides ont été approuvés sous le gouvernement #Bolsonaro, un record. Approuvés sans débat ni consultation, 88 % de ces nouveaux produits sont pourtant considérés comme dangereux pour l’environnement (...), entraînant un appauvrissement des #sols, une #contamination des cours d’eau, la disparition de la #biodiversité et des risques pour la santé des populations (empoisonnements, développement de maladies et malformations, etc.). »

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @bce_106_6
    bce_106_6 @bce_106_6 12/12/2020

    Les leçons des élections municipales au Brésil
    ▻https://pardem.org/actualite/1090-les-lecons-des-elections-municipales-au-bresil

    Dimanche 29 novembre 2020, pour le second tour des municipales au Brésil, environ 38 millions de Brésiliens, (soit un quart du corps électoral), étaient appelés à élire pour quatre ans les maires et conseillers municipaux de 57 villes dont 18 des 26 capitales d’État.


    https://pardem.org/images/%C3%A9lections_Br%C3%A9sil.jpg

    La politique néolibérale de Bolsonaro a plongé le pays dans la récession et a provoqué un niveau record de chômage, avec 14 millions de sans-emploi. Le néolibéralisme de Bolsonaro a, comme partout où ces politiques s’appliquent, fait des coupes sombres dans la santé, l’éducation, les transports publics ou le logement, mais aussi poussé les villes à l’endettement, la corruption et la violence. Le plus grand pays d’Amérique latine, où la pandémie de Covid-19 a fait plus de 172 000 morts en huit mois, voit arriver une deuxième vague de coronavirus.

    Avec ce bilan catastrophique pour le peuple brésilien, certains s’attendaient, lors de ces élections municipales, à la déroute de la « droite » et au retour de la « gauche » dans les mairies.

    Bolsonarisme et droites diverses
    Certes, ces municipales indiquent un ample reflux de la vague qui avait porté Jair Bolsonaro au pouvoir en 2018, mais c’est le « centre-droit » qui rafle la mise… Et de loin car il s’empare de la presque totalité des mairies. Par exemple, dans l’État de Bahia, les trois principales villes sont dorénavant aux mains de la droite et du centre-droit ,compatibles avec le bolsonarisme. La capitale du Maranhгo, Sгo Luнs, sera dirigée par Eduardo Braide, allié de Bolsonaro.

    Les villes-capitales Maceio (Alagoas), Aracaju (Sergipe), Fortaleza (Cearб) et Recife (Pernambuco) seront dirigées par des maires « centre-gauche modéré » (PSB, PDT) compatibles avec la droite.

    La victoire a été sans appel dans les deux plus grandes villes du pays. A São Paulo (12,5 millions d’habitants), ville la plus riche du Brésil, le maire sortant Bruno Covas a été reconduit avec près de 60 % des voix, contre 40,62 % à Guilherme Boulos (PSOL). Et à Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a remporté 64,07 % des voix, infligeant une défaite cinglante à l’impopulaire maire sortant Marcelo Crivella (35,93 %), ex-pasteur évangélique. Celui-ci est l’un des 13 candidats soutenus par Bolsonaro dont 11 ont été battus.
Analyser, plus en détail, les résultats du centre-droit n’a pas d’interêt car le découpage centre-droit, centre-gauche, droite et bolsonarisme est artificiel, tous ces partis menant la même politique.

    Déroute de la « gauche »
    Pour la première fois depuis le retour de la démocratie au Brésil (1985), le Parti des travailleurs (PT) de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva n’a pas remporté une seule capitale des 26 États de la fédération. Le PT n’a même pas pu arracher dans le Pernambouc (nord-est), Recife, bastion de la gauche et seule capitale qui était à sa portée. Le PT a disputé quinze seconds tours et n’a remporté que quatre villes, toutes de plus de cent mille habitants : Contagem et Juiz de Fora dans l’État du Minas Gerais, Diadema et Maua dans celui de Sao Paulo. Sur le plan national, le PT passe de 630 maires élus en 2012 à 183 au 1er janvier 2021. 

    Le PT ne représente plus que 2,9 % de l’électorat du pays et moins de 5 % dans le Nordeste, fief de la gauche. L’ensemble des partis de gauche n’arrive pas à 10 % des voix.
Nationalement, le PSOL (petit parti de gauche de gauche), ne dirigera que cinq villes, dont Belém, capitale du Parб, État ou les inégalités sociales, la pression des grands propriétaires terriens et la déforestation sont les plus violentes. Edmilson Rodrigues a conquis la mairie avec une liste plurielle (PSOL, PT, PCdoB, PDT, PCB, Rede, UP).

    Quelles leçons en tirer ?
    – La première leçon est connue mais doit être rappelée. Les politiques néolibérales, désastreuses pour les classes dominées et ravageuses pour les plus pauvres, ne les conduisent pas « automatiquement » à voter à gauche.

    – La deuxième leçon est évidente mais niée par tous les partis « de gauche » du système. Il ne suffit pas, lorsqu’on a le pouvoir, d’améliorer le quotidien des gens en acceptant les limites fixées par le système néolibéral.

    – La troisième est sans appel : Les citoyens refusent le clivage « gauche-droite », artificiel, les « deux camps » appliquant la même politique.

    – La quatrième est claire : sans rupture complète et immédiate avec le néolibéralisme (et le capitalisme) pas de victoire possible des partis de gauche.

    Joël Perichaud

    #Brésil #Bolsonaro #PT #gauche #néolibéralisme #élections

    bce_106_6 @bce_106_6
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  • @la_voie_du
    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA 6/08/2020

    Idées pour retarder la fin du monde

    Ernest London

    ▻https://lavoiedujaguar.net/Idees-pour-retarder-la-fin-du-monde

    Ailton Krenak
    Idées pour retarder la fin du monde
    postface d’Eduardo Viveiros de Castro

    Ailton Krenak appartient au peuple krenak, dont le territoire se situe dans la vallée du rio Doce, dans l’État du Minas Gerais, au sud-est du Brésil, et dont l’environnement est affecté par les extractions minières. À la fin des années 1980, il participe à la création de l’Union des nations indigènes, milite et organise l’Alliance des peuples de la Forêt. Il interroge ici l’« idée d’humanité » construite au long de « ces deux ou trois mille ans » : « La colonisation du monde par l’homme blanc européen a largement été guidée par le principe qu’une humanité éclairée devait aller à la rencontre d’une humanité, restée dans l’obscurité sauvage, pour l’irradier de ses lumières. Cette aspiration au cœur de la civilisation européenne a toujours été justifiée par le postulat qu’il n’existe qu’une manière d’être ici sur la Terre, une certaine vérité, ou une conception de la vérité, censée guider la plupart des choix effectués à différentes périodes de l’histoire. »

    « Si nous sommes une seule humanité, comment justifier que, selon de savants calculs, près de la moitié de celles et ceux qui la composent soient totalement dépossédés des conditions minimales qui leur permettraient de subvenir à leurs besoins ? La modernisation a poussé ces gens hors des campagnes et des forêts pour en faire de la main-d’œuvre, et aujourd’hui ils s’entassent dans des favelas en périphérie des métropoles. Ces gens ont été arrachés à leurs collectifs, à leurs lieux d’origine, et ont été jetés dans ce broyeur appelé “humanité”. » (...)

    #Viveiros_de_Castro #Brésil #nations_indigènes #humanité #forêt #peuples #Eduardo_Galeano #Bolsonaro #colonialismes #mondialisation #cosmovision

    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 15/07/2020

    Fred Caldeira sur Twitter : «Obrigado ao felipeneto por resumir brilhantemente em sucintos seis minutos o que tenho tentado explicar aos amigos e companheiros em terras inglesas. O mundo precisa abrir os olhos para o que se passa no Brasil de #Bolsonaro.» / Twitter
    ▻https://twitter.com/fredcaldeira/status/1283417882345517062

    Opinion | Trump Isn’t the Worst Pandemic President - The New York Times
    ▻https://www.nytimes.com/video/opinion/100000007227771/coronavirus-covid-brazil-bolsonaro.html

    https://static01.nyt.com/images/2020/07/15/autossell/15op-brazil-thumb/15op-brazil-thumb-facebookJumbo.jpg

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 7/06/2020
    9
    @simplicissimus
    @arno
    @7h36
    @jurisquetout
    @tintin
    @02myseenthis01
    @rezo
    @colporteur
    @touti
    9

    Brazil stops releasing #Covid-19 death toll and wipes data from official site | Brazil | The Guardian
    ▻https://www.theguardian.com/world/2020/jun/07/brazil-stops-releasing-covid-19-death-toll-and-wipes-data-from-official

    #sans_vergogne #criminel #Bolsonaro #Brésil

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @monolecte
      Monolecte 😷🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 9/06/2020

      Plus de données et hop  !, plus de malades  !
      #abracadabra

      On Friday night, Brazil’s government stopped releasing the cumulative numbers of confirmed Covid-19 cases and obits in its daily bulletin and only supplied daily numbers. A health ministry site was taken offline and returned on Saturday without the total number of deaths and confirmed cases, as well as numbers of cases under investigation and those that recovered. The death counts were reported as 904 on Saturday, 1,005 on Friday and 1,473 on Thursday.

      The move was widely criticised across Brazilian society, with doctors, medical associations and state governors attacking what they called an attempt to control information. Federal prosecutors announced an investigation on Saturday and gave the interim health minister 72 hours to explain the move, using the Brazilian constitution and freedom of information law as justification.

      “The manipulation of statistics is a manoeuvre of totalitarian regimes,” tweeted Gilmar Mendes, a supreme court judge. “The trick will not exempt responsibility for the eventual genocide.” Rodrigo Maia, speaker of the lower house of Congress, called for the data to be replaced for “transparency”.

      Monolecte 😷🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 9/06/2020

      Judge orders Bolsonaro to resume publishing Brazil Covid-19 data | Brazil | The Guardian
      ▻https://www.theguardian.com/world/2020/jun/09/judge-orders-bolsonaro-to-resume-publishing-brazil-covid-19-data

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @criticaltimes
    CriticalTimes @criticaltimes 22/05/2020

    #Covid-19: A Brake on the Desire for Fascism in Brazil
    ▻https://ctjournal.org/2020/05/11/covid-19-and-the-waning-of-the-desire-for-fascism-in-brazil

    “I am here because I believe in you. You are here because you believe in Brazil. We won´t negotiate anything. What we want is action for Brazil …”

    These words were spoken by Jair Messias Bolsonaro, President of Brazil, in the middle of his call for the end of the social isolation measures recommended by the World Health Organization as a means of containing the harmful impact of the COVID-19 pandemic. For Brazilian experts, the moment is worrying as the country approaches the peak of the transmission curve, with some 615 deaths in 24 hours—and this even without the disease’s having reached the most socially vulnerable members of the population. The event at which Bolsonaro spoke these words took place on April 19 and gathered a small group demanding the closure of congress and the army’s (...)

    CriticalTimes @criticaltimes
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/05/2020

      #Brésil #coronavirus #fascisme #Bolsonaro

      CDB_77 @cdb_77
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  • @pguilli
    pguilli @pguilli 5/05/2020

    Profitant de la crise sanitaire, la déforestation et le pillage de l’Amazonie et des terres autochtones s’intensifient - Basta !
    ►https://www.bastamag.net/Bresil-indigenes-popualtions-autochtones-coronavirus-mines-Bolsonaro

    https://www.bastamag.net/local/cache-gd2/71/033f8c8872e7b0143756781ebf8d13.jpg?1588307408

    Le gouvernement de Bolsonaro encourage les grands propriétaires terriens et les compagnies minières à piller les ressources des terres indigènes. Aujourd’hui, les populations autochtones du Brésil doivent en plus affronter l’épidémie. Elles comptent sur le travail de leurs élues et représentants communautaires sur le terrain. Un article du site d’informations brésilien Agência Pública.

    Au 13 avril, le coronavirus avait déjà tué trois personnes parmi les peuples autochtones du Brésil : un adolescent Yanomami de 15 ans dans l’État du Roraima, un Borari de 87 ans à Alter do Chão, au Pará, et un homme Muro de 55 ans à Manaus. Le virus avait infecté au moins neuf autres personnes au total, 23 autres cas considérés suspects étaient traités, selon les données officielles du ministère de la Santé brésilien. Sous la pression d’une vague d’invasions de leurs territoires, les communautés autochtones doivent faire face, quasiment seules, à l’arrivée de l’épidémie dans les villages.

    #indigène #écologie #territoire #terre #covid_19 #bolsonaro #yanomami

    pguilli @pguilli
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  • @stephane
    Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA 3/05/2020
    8
    @arno
    @ericw
    @simplicissimus
    @rastapopoulos
    @7h36
    @sandburg
    @gastlag
    @alexcorp
    8

    « Alternative Math » (en anglais) un court-métrage amusant sur l’éducation aux États-Unis et la post-vérité (méthode Trump / Bolsonaro / Ndiaye : les faits n’ont plus d’importance, tout n’est qu’opinion)

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=Zh3Yz3PiXZw

    #mathématique #éducation

    Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/05/2020
      @albertocampiphoto

      #mathématiques #post-vérité #court-métrage #film #Bolsonaro #Trump #Ndiaye #faits #opinion
      ping @albertocampiphoto

      CDB_77 @cdb_77
    • @sandburg
      Sandburg @sandburg CC BY-SA 3/05/2020

      pensée #post-factuel le

      Sandburg @sandburg CC BY-SA
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  • @la_voie_du
    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA 16/04/2020

    Qu’est-ce qu’il nous arrive ?
    Beaucoup de questions et quelques perspectives
    par temps de coronavirus

    Jérôme Baschet

    ▻https://lavoiedujaguar.net/Beaucoup-de-questions-et-quelques-perspectives-par-temps-de-coronavi

    Il n’est sans doute pas faux de dire que le Covid-19 est une maladie du Capitalocène et qu’il nous fait entrer de plain-pied dans le XXIe siècle. Pour la première fois sans doute, il nous fait éprouver de façon tangible la véritable ampleur des catastrophes globales des temps à venir.

    Mais encore faut-il tenter de comprendre plus précisément ce qu’il nous arrive, en ce qui concerne tant l’épidémie provoquée par le SARS-CoV-2 que les politiques sanitaires adoptées pour l’endiguer, au prix d’une stupéfiante paralysie de l’économie ; car on ne peut, sans ces préalables, espérer identifier les opportunités qui pourraient s’ouvrir dans ces circonstances largement inédites. La démarche n’a cependant rien d’assurée. Pris dans le tourbillon d’informations chaque jour plus surprenantes ou déconcertantes que suscite l’événement, on titube. On n’en croit parfois ni ses yeux ni ses oreilles, ni nul autre de ses sens. Mieux vaut admettre que bien des certitudes vacillent. Bien des hypothèses aussi. Mais il faut bien commencer à tenter quelque chose, provisoirement et partiellement, en attendant que des élaborations collectives mieux assurées ne prennent le relais. (...)

    #Capitalocène #maladie #capitalisme #Covid-19 #Yuval_Harari #peste #épidémies #Amérique #colonisation #Anthropocène #zoonoses #Davos #Brésil #Mexique #États-Unis #Chine #Europe #France #Asie #Trump #Bolsonaro #López_Obrador #EZLN #zapatistes #Macron #FMI #auto-organisation

    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA
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  • @rezo
    Rezo @rezo 27/03/2020
    6
    @colporteur
    @mad_meg
    @odilon
    @vazi
    @biggrizzly
    @sinehebdo
    6

    Covid-19 au Brésil : Bolsonaro décrète la suspension des contrats de travail et des salaires
    ▻https://www.autresbresils.net/Covid19-au-Bresil-le-president-decrete-la-suspension-des-contrats-de-

    Rezo @rezo
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 28/03/2020

      Coronavirus : l’Espagne interdit les licenciements pendant la pandémie
      ▻http://www.leparisien.fr/economie/coronavirus-l-espagne-interdit-les-licenciements-pendant-la-pandemie-27-0
      Pour la ministre du Travail Yolanda Diaz, « cette crise est une parenthèse ». Même les contrats temporaires devront reprendre dès le retour à la normale.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/03/2020

      #Brésil #Bolsonaro #coronavirus #travail #contrats_de_travail #suspension #salaires

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 28/03/2020

      Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
      ►https://seenthis.net/messages/832147

      #coronavirus #travail

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 7/02/2020

    #Brésil : #Bolsonaro autorise l’#exploitation des #terres #indigènes | www.cnews.fr
    ▻https://www.cnews.fr/monde/2020-02-06/bresil-bolsonaro-autorise-lexploitation-des-terres-indigenes-924944

    Le nouveau texte, qui n’a pas encore a été rendu public, sera soumis prochainement au vote du Congrès. « J’espère que ce rêve va se concrétiser », a déclaré le chef de l’Etat lors d’une cérémonie officielle à Brasilia lors de laquelle il apposé sa signature sur le projet de loi rédigé par le gouvernement.

    « Les indigènes sont des êtres humains comme nous, ils ont un coeur, des sentiments, des désirs, et des nécessités. Ils sont aussi Brésiliens que nous », a-t-il poursuivi.

    À l’issue d’une grande réunion d’une semaine au Mato Grosso (ouest) à la mi janvier, plusieurs centaines de leaders indigènes avaient dénoncé dans un manifeste un « projet de génocide, ethnocide et écocide ».

    Le projet de loi prévoit de réguler une série d’activités économiques sur les territoires indigènes, autorisant ainsi l’exploration minière ou pétrolière, les barrages hydroélectriques ou l’agriculture.

    La législation actuelle interdit toute exploration minière ou exploitation agricole non traditionnelle.

    Si le projet de loi est approuvé, ces activités pourront être pratiquées par les indigènes eux-mêmes, ou des personnes venues de l’extérieur, sous réserve d’une autorisation des communautés autochtones.

    L’ouverture aux activités économiques des terres indigènes faisait partie des promesses de campagne du président d’extrême droite, ce qui a accru ces derniers mois, selon des représentants de ces communautés indigènes et d’ONG, la violence et la pression des entreprises minières et d’exploitation du bois en Amazonie.

    « Ce grand pas en avant dépend du Parlement, qui va subir des pressions des écologistes. Si je pouvais, j’aimerais confiner ces écologistes au beau milieu de l’Amazonie (...) pour qu’ils arrêtent d’embêter les peuples amazoniens depuis la ville », a ironisé Jair Bolsonaro.

    Ce projet est défendu de longue date par le président d’extrême droite, qui a déclaré à plusieurs reprises que les restrictions aux activités minières et agricoles dans leurs territoires condamnaient les indigènes à être « confinés comme dans un zoo ».

    Le gouvernement dit avoir le soutien de nombreux leaders indigènes. Mais de nombreux caciques comme l’emblématique Raoni Metuktire n’ont cessé de critiquer cette politique environnementale qui menace selon eux leur mode de vie traditionnel, mais aussi l’équilibre écologique de toute la planète.

    voir aussi : Au Brésil, Bolsonaro nomme un créationniste pour diriger l’agence de l’enseignement supérieur

    ant1 @ant1 CC BY-NC
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