• Video: Watch 38 #Bison Set Foot on #Cherokee Nation Land - ICTMN.com
    http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2014/10/11/video-watch-38-bison-set-foot-cherokee-nation-land-1
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=8yQezN_nttA

    “For most of us, the American bison symbolizes our great country—free, strong and resilient. Those are the traits we identify in ourselves as Indian people,” said Cherokee Nation Principal Chief Bill John Baker in the statement. “That’s why the bison has always represented something deeply spiritual to our tribal ancestors and why it’s important for us to reintroduce bison within our homelands. Today, we are able to reconnect the Cherokee Nation with a prominent part of our history and our cultural roots.”

    #amérindiens #peuples_premiers #amérique #bonne_nouvelle

  • La notion de développement durable nous a endormis - Libération
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/99036334155

    Je découvre un peu tardivement cette interview parue sur Libé en mars, de Laurence Tubiana, professeure à Sciences-Po et fondatrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales, qui revient sur le rôle #politique des innovations sociales.

    « Les mouvements contestataires ne sont plus idéologiques, mais plutôt focalisés sur les changements de pratiques. »

    Ils ont une dimension DIY, en dehors du système politique. Et les nouvelles technologies leur donnent une nouvelle dimension.

    « Ces pratiques innovantes sont rejointes par des entreprises insérées dans le système actuel mais qui perçoivent ses limites et veulent désormais s’approprier ce qui est testé par la société. »

    Pour que les innovations sociales émergentes puissent se déployer, il faut leur donner de l’espace pour qu’elles (...)

    #participation #innovation_sociale

    • De la Chine au Brésil en passant par la Russie ou l’Ethiopie, on trouve des acteurs, y compris des entreprises, qui n’aspirent plus forcément à ressembler à l’Occident. On sort de quarante ans où l’idée était de rattraper ce modèle, sans le contester. C’est la première fois qu’il y a un réveil, partout. En Inde, par exemple, le nombre d’ONG, d’activistes, d’intellectuels qui remettent en question le modèle occidental est impressionnant. Il y a quinze ans, les travaux d’Amory Lovins[le père du concept de négawatt, ndlr], au Rocky Mountain Institute, paraissaient utopiques. Aujourd’hui, des régions, des villes, dessinent les contours d’un futur différent, où la consommation d’énergie serait drastiquement diminuée, où l’alimentation serait moins carnée…

      #bonne_nouvelle #seenthis_c-est_positif :-)

      Ce mouvement vient donc davantage de la base que des politiques ?
      Les élites politiques ne peuvent pas conduire le changement sans vision, sans direction, en accumulant des mesures. Parce qu’à chaque fois, il y aura des résistances, à cause de telle ou telle rente de situation. Pourquoi des camionneurs ont-ils détruit des portails écotaxe ? Parce que la mesure n’a pas été remise en perspective, en prenant tous les acteurs à témoin.
      La vision est indispensable, sinon on ne peut avoir que des « non ». Et dans une démocratie, les non sont très efficacement exprimés. En fait, je ne crois pas à un sens de l’histoire produit d’abord par les élites politiques. On le voit aujourd’hui, celui-ci est activement fabriqué par les citoyens.

      Oui, et ajoutons que les élites politiques n’ont pas de vision, parce que le système qui les produit ne sélectionne que ceux qui veulent accéder aux privilèges du pouvoir et non ceux qui s’engagent pour porter des valeurs et des projets réellement politiques, qui sont réellement animés par le service de l’intérêt général..

  • Ça fait peur : une seule dose d’antidépresseur impacte le cerveau entier
    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ca-fait-peur-seule-dose-antidepresseur-impacte-cerveau-ent

    Dans nos sociétés, rares sont ceux qui n’ont jamais eu recours à un antidépresseur…

    Ok, on est combien, ici à n’avoir jamais pris d’antidépresseurs, même pas une dose ?
    1. Ma pomme.

    • Désolé de ne pas pouvoir ajouté ma touche personnelle à ce cocktail fruité. Je serai plutôt tenté de vous répondre par une partie charnue de mon anatomie car ça fait dix ans que j’en prends + une autre cochonnerie appelé thymorégulateur. Diagnostiqué bipolaire par une homéopathe nutritionniste (ça vous la coupe, hein ?), elle m’a orienté vers un psychiatre qui « maniait bien les drogues ». Effectivement, la combinaison des deux molécules a sensiblement amélioré mon état bien que le seul remède vraiment efficace ait été de me soustraire du milieu du travail. (congé longue durée + mise à la retraite pour invalidité).
      L’article de Marie-Céline Jacquier tendrait à prouver que les effets du « médicament » sont quasi immédiats (quelques heures de temps de réponse) alors que les médecins prétendent qu’un anti-dépresseur ne commence à agir qu’au bout de deux semaines. Peut-être faut-il ajouter « à agir de façon bénéfique » car en ce qui me concerne, les effets sont assez rapides surtout les effets indésirables. Un anti-dépresseur utilisé seul n’était pour moi qu’un cataplasme sur une jambe de bois. Il a fallu au moins vingt ans d’errance thérapeutique avant que cette homéopathe me l’explique clairement, les autres médecins spécialistes ou non de la question se contentant d’expérimenter des molécules variées aux effets vraiment « indésirables » et n’ayant pour seul bienfait que de me permettre de traîner de rechute en rechute.
      Quant à me passer de traitement, je l’envisage toujours comme un but lointain à atteindre mais le psychiatre qui me suit ne me laisse guère d’illusion. Parfois, il s’autorise à baisser l’anti-dépresseur quand je lui dis que je suis en « surchauffe », la fameuse phase « maniaque » que connait fatalement toute personne atteinte de ce trouble. On est bien peu de chose.
      #pharmaco-dépendance

    • Thérapie de groupe ? Pourquoi pas, si l’on s’efforce de penser et de parler librement, cad de ne pas ânonner ce que nous souffle l’idéologie.
      Trouver le « bon » psy est chose difficile. Il se reconnait d’abord à sa réticence devant les antidépresseurs. Parler vaut mieux que bouffer des saloperies. Du moins les réduire à minima. Hermano je suis avec toi.

    • Bande de rigolos, #excellent !
      Ce n’est pas parce qu’on ne prend pas d’antidépresseur qu’on n’est pas nihiliste, déprimé et pessimiste sur l’épaisseur du mur à traverser. Dans les périodes où c’est trop lourd à porter, je vous recommande ces petits remèdes de sorcières :
      – Arrêter de travailler
      – Écouter
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal
      – Arrêter de lire le diplo
      – Reprendre les promenades en forêt
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc !

    • – Arrêter de travailler (ça c’est fait)
      – Écouter (oui et prendre son temps pour le faire)
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal (encore très difficile)
      – Arrêter de lire le diplo (argl ! j’ai rechuté ...)
      – Reprendre les promenades en forêt (ça c’est fait)
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc ! (hmmm ... ?)
      – jardiner (ça c’est fait).
      – lire les adversaires intelligents (pas faciles à trouver)

      Concernant les psys, il y en a de toute catégorie. L’homéopathe m’en avait conseillé deux : un pour les drogues et un autre pour « soigner l’âme » (c’était bien la 1ère fois que j’entendais un médecin dire ça ...). C’est ce que j’ai fait pendant un an mais ma chère mutuelle a objecté que le second était de trop donc plus de remboursement, déjà que c’était sur la base d’une consult’ généraliste. Moralité, l’assurance maladie et ses affidés préfèrent que l’on carbure aux drogues psycho-chimiques plutôt que nous suivions une psychothérapie. Étonnant, non ?

    • En fait, pour être remboursé par la sécu, il faut trouver un psychiatre (qui à le droit d’ordonner des drogues) qui soit aussi psy +chologue ou +analyste, vu qu’il est médecin et prescrit des médicaments il est remboursable (de bourse -> couille ou la vie -> de banquier). Tiens, va falloir parler de l’argent et du patriarcat maintenant.

    • En plus, si tu bénéficies de l’ALD (affection longue durée), tu peux consulter ton dealer assermenté et te fournir en produits sans « bourse délier ». Merci qui ?
      Ceci dit, les produits que je consomme sont quasiment tombés dans le domaine public vu que les molécules de « nouvelle génération » ne marchent pas avec moi. Et hop, DTC l’industrie pharmaceutique !...

    • Rôh, j’y crois pas : vous oubliez l’essentiel dans votre liste de remèdes positivants !

      – faire l’amour, des câlins, des sourires !

      Ça a aussi des effets sur le cerveau et ça rend le monde plus chouette à vivre :)

      #MakeLoveNotWar

    • Et il n’y a pas que le cerveau qui est immédiatement modifié : le système digestif l’est aussi, de même qu’une ribambelle d’autres fonctionnements corporels décrits dans les effets indésirables.

      En revanche, comme le note @sombre, les effets positifs, eux, ne se voient qu’au bout d’une à deux semaines.

      Quant à l’efficacité des anti-dépresseurs dans le cadre de la dépression (ou des états dépressifs en général), une phase dépressive se soigne en moyenne en six à neuf mois sans médicaments ; de l’ordre de trois mois avec un anti-dépresseur. Encore faut-il trouver la bonne molécule et la bonne posologie.

      Quant aux bipolaires, qui enchaînement au cours de leur vie plusieurs dépressions (et la plupart du temps des phases dites « expansives »), ils savent mieux que n’importe qui qu’on ne peut pas se sortir d’une phase dépressive par une pensée magique.

      (@sombre, on ne guérit jamais d’un trouble bipolaire. Quand on va mieux, on parle de rémission, pas de guérison. Les anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs sont pris à vie. Il est exceptionnel, et sous strict contrôle médical, après des décennies de traitement sans rechute, qu’on puisse arrêter la médication sans nouvelle rechute.)

    • @aude_v Disons que les effets indésirables sont ceux qui ne correspondent pas à ceux escomptés.

      En tant que patient, je suis ravi d’avoir diverses molécules pour soigner mes bobos. Toutefois, je ne peux que regretter les innombrables effets indésirables qui vont avec.

      Pour ce qui est des anti-dépresseurs dans le cadre du traitement de la dépression, ils ciblent tout au plus quelques cm3 du cerveau. Cependant, la molécule bombarde tout le corps, soit plus de dix mille fois plus que nécessaire. C’est comme vouloir éradiquer un moustique au napalm. Forcément, ça fait des dégâts ailleurs. Et des dégâts parfois contre-productifs.

      Comme tu le notes, certains anti-dépresseurs peuvent être utilisés pour baisser la libido pour soigner l’éjaculation précoce. Or, un dépressif voit déjà une baisse de sa libido. Qui plus est, un symptôme typique de la dépression est l’anhédonie, à savoir l’incapacité à ressentir du plaisir. En baissant encore la libido, on réduit d’autant une source potentielle de plaisir. Aggravant du coup la dépression.

      Je rêve de la médecine du futur qui saura cibler précisément les cellules auxquelles on souhaite s’adresser, et aucune autre. Que ce soit par la nanotechnologie ou par les manipulations génétiques.

    • C’est misère de construire des croyances de #mieux_être sur de telles technologies. Pas que je sois absolument contre les produits de synthèse quand les crises de dépression font trop souffrir, mais parce que les paramètres qui agissent sur le mieux-être sont complexes et que sur le long terme cela constitue un cheval de troie pour imposer de sacrés saloperies à toute la population.
      Je pense au film Un monde sans fou qui montre très bien la place croissante de la rationalité scientifique dans les problèmes psychiques en traitant les effets. Un coup d’hormone et ça repart, mais vers quoi ? vers quelle normalité ?

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.
      #pilule_du_bonheur

    • Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      J’ai un ami, notamment, qui bosse dans une très grosse boiboite qui siège outre-Atlantique et dont le principal produit, selon moi, est d’expérimenter de nouvelles méthodes de management folles depuis au moins 2 décennies.
      Dans les joyeusetés, comme l’évaluation à 360° (en fait, la version corporate du Maillon faible, sauf que là, tu joues ton job et gagne-pain tout les jours), il y a eu aussi la politique de la chaise vide. Quand un gars était éliminé après les évaluations, ils laissaient sa chaise vide sans explications pour l’édification des autres de l’open space. Mais c’est seulement après avoir formé les Irlandais qui, dumping social oblige, devaient remplacer l’intégralité de son service, que mon pote a craqué.

      Depuis, comme il me l’a dit lui-même, il bosse toujours dans une boite remplie de connards et d’enfoirés, mais maintenant, il s’en contrefout !

    • Dans cette conversation certains admettent que bi-polaires, dépressifs et autres subissent aussi un dérèglement de la

      chimie

      du cerveau. Les médecines proposées sont encore et toujours grossières et leurs effets indésirables incontestables. J’ai eu plusieurs parents frappés par ces troubles. Sans la chimie de la pharmacie actuelle ils auraient été dans de plus grandes souffrances. Certains se sont suicidés, je pense d’ailleurs qu’ils ont simplement usé de leur juste droit à en finir, mais j’ai bien cru voir aussi que la lucidité extrême qui les dominait était effroyable. Excessive. Ils n’eurent pas droit à l’oubli bienheureux qui chaque jour nous aide.

    • Tu as raison, @paulo, il y a aussi ceux qui sont les patients cibles de ces molécules, ça, on ne va pas le nier, des gens qui sauvent leur peau.
      Ce que l’on met en doute, c’est la généralisation de ce type de prise en charge pour permettre à des tas de gens de supporter un système social insupportable autrement et de continuer à y contribuer.

      Après, c’est l’œuf et la poule : est-ce que parmi les gens qui ont la chimie du cerveau à l’envers, il y en a qui n’étaient pas du tout prédisposés mais dont les conditions de vie ont fini par démolir l’organisme ?

      En fait, si tu préfères, je pense qu’on peut appliquer aussi étudier la dépression comme un fait social et pas seulement comme une pathologie individuelle. Exactement comme le suicide qui, tout geste intime qu’il a l’air d’être, n’en est pas moins un fait social massif qui s’amplifie selon le contexte extérieur.

      Par exemple, la prévalence deux fois plus importante de la dépression chez les femmes que chez les hommes est-elle seulement organique ou n’est-elle pas corrélée au fait que les femmes sont plus dominées et ont donc plus facilement la détresse de ne pas contrôler leur destin ?

      http://www.stresshumain.ca/chaire-de-recherche-irsc-sur-la-sante-mentale-des-hommes-et-des-femmes/chercheurs-cliniciens-et-medecins/depression-les-femmes-toujours-plus-a-risque.html

      Est-ce que certaines maladies psychiques ne sont pas plutôt des réponses adaptatives à un environnement malsain ou déréglé ?

    • Tu as raison Agnès Maillard : effectivement certains sont à ce point opprimés qu’ils peuvent « s’adapter » (et même en venir à se retourner contre eux-mêmes.) Dans notre échange de points de vues, disons qu’ici on change de « catégorie » : tentant d’analyser les effets pervers d’un environnement social
      « malsain ou déréglé » -( hormis l’utopie, où se trouverait une société saine et réglée ? )-, tentant donc d’analyser les effets nocifs de notre société, on doit alors trouver la force de se méfier et tenir la bride courte à notre idéologie qui immanquablement va se charger de tout expliquer. Difficile.

    • Je connais une famille où près de cinq personnes se sont suicidées en moins de deux ans. On a remarqué, avec ceux qui arrivent à en parler, que chacune s’était au fur et à mesure des années retrouvée isolée et avait en commun avec les autres de ne jamais dire son ressenti ou sa colère, sauf à en rendre les autres responsables.
      Une colère de désespoir non dit, se nourrissant d’elle même mais incompréhensible pour l’entourage, qui les a rongé sans que personne ne puisse rien faire.
      Cette colère qui n’a pas trouvé de point d’évacuation autrement que meurtrier, parce que le suicide est aussi un meurtre contre soi-même et l’expression violente et à la face du monde de sa croyance dans son libre arbitre solitaire. Sauf que le premier a franchir le pas a entrainé tout les autres à sa suite, preuve qu’il y a avait des liens, névrosés, mais des liens, donc des dépendances. On parle toujours d’individu, d’indépendance, de capacité à être seul, de cibler trois neurones ici, deux hormones là, et contre le monde entier, de lucidité, alors qu’il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde et le disent pour se reconnaitre entre eux, pour créer des interdépendances nécessaires au soutien de chacun.

    • je suis d’accord avec beaucoup de ce qui a été dit ci dessus, les anti dépresseurs servent beaucoup à « nous » faire supporter notre monde actuel.
      Cependant, en cas de dépression, ils ont pour objet d’enrayer le cycle mortifère dont le « canapé/lit » n’est que le précurseur.
      Le problème pour moi des anti dépresseurs et autres anxiolytiques est qu’ils sont prescrits, en France, comme une fin en soi alors que ce ne sont que des « dolipranes » qui permettent d’apaiser la douleur pour mieux la traiter.
      je m’explique : quand la dépression est trop ancrée, il faut dans un premier lieu apaiser cette douleur psychique afin d’éviter ce passage à l’acte qu’est le suicide.
      Mais ce n’est que le premier acte d’une pièce fort longue où le « patient/malade/personne » (choisissez le mot qui vous convient) devra être soutenu par d’autre « thérapie ». La psychanalyse en est une... mais pas la seule.
      Je ne parle pas ici des personnes souffrant de syndrome bipolaire qui nécessite une prise en charge très particulière et surtout très individualisée.

    • @touti :

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      D’après ce que j’ai retenu concernant la bipolarité (dans toutes ses formes) :

      – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Les médicaments sont une chose, indispensable, mais ont des effets moindres lorsque non accompagnés sur le plan psychologique, recommandé, qu’il soit individuel, en groupe, ou familial. Cela montre bien la complexité de ce type de maladie, évoqué par d’autres intervenants.

      Enfin, notons qu’il faut en moyenne 8 ans et 3 médecins pour diagnostiquer un trouble bipolaire. Or, ce diagnostic devrait être envisagé dès la seconde dépression nerveuse, quel que soit l’intervalle de temps la séparant de la première (les dépressions nerveuses sont habituellement les phases les plus communes du trouble bipolaire).

      #santé-trouble_bipolaire

    • @aude_v remarque :

      Ok pour les traitement temporaires avec des effets secondaires. Mais une libido qui se traîne à cause d’un traitement à vie, c’est une raison en soi de déprimer. Et là c’est le monde médical qui n’est pas équipé pour comprendre l’objection.

      Souffrant moi-même de bipolarité (il paraît que ce n’est pas une maladie honteuse, alors j’en parle, pour vérifier si c’est vrai), je suis sous (divers) anti-dépresseurs depuis quelque douze ans, avec l’essentiel des effets secondaires décrits dans les notices de cette famille de médicaments.

      Concernant la sexualité, un effet (très) indésirable des anti-dépresseurs est l’anorgasmie. On pourrait croire qu’il s’agit avant tout d’un problème d’ego, de virilité. En fait, non. Mon principal problème a été de réagir à ça :

      Je ne te plais pas ? Tu ne m’aimes pas ?

      vécu avec mes deux amoureuses de cette période, sans aucun lien entre elles. Bref, un anti-dépresseur a un impact social, ou tout du moins amoureux. Et pas forcément positif. (Sauf, éventuellement, pour les éjaculateurs précoces, comme abordé précédemment.)

      Oui, il y a de quoi déprimer.

      #santé-anti_dépresseurs #sexualité #amour

    • @aude_v « le monde médical » auréolé de l’autorité de sa science se fait aussi le relais des laboratoires de chimie, qui ont fait interdire des tas de remèdes naturels (dont le millepertuis qui marche super bien) et se font beaucoup d’argent à caser leurs merdes. Après un accident de voiture, visite chez le médecin qui m’écrase les côtes de tout son poids pour voir quel effet ça me fait : c’est con je me mets à chialer tellement j’ai mal, et lui, logique scientifique à l’appui : « vous pleurez, vous êtes donc déprimée, voila une ordonnance de prozac ».
      Je refuse catégoriquement, réclame une radio sur laquelle on voit bien la côte fêlée…

    • – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Le facteur hérédité est reconnu dans l’apparition du trouble. D’autant que je me souvienne, mon père et ma grand-mère paternelle avaient des comportements typiques de ce trouble : épisodes thymiques, hyper-réactivité émotionnelle. Mais cela ne fait pas de leur descendance des bipolaires à coup sûr. Les facteurs socio-environnementaux déterminent l’apparition du trouble et son évolution la vie durant. L’apparition du trouble est favorisée par l’ambiance familiale (pour faire court). Tout ce qui concourt à augmenter le mauvais stress (car il y a aussi du stress positif), injonctions absurdes, humiliations à répétitions, surcharge mentale qu’elle soit professionnelle ou autre, contribue à faire flamber la maladie.

      Concernant les antidépresseurs, tous n’agissent pas de la même façon. C’est pourquoi une personne va mieux répondre à une molécule qu’à une autre. Le Prozac fait partie de la catégorie des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine.
      Si on considère le cerveau comme une usine chimique, les neurones communiquent entre eux grâce à des médiateurs chimiques dont les principaux, ceux qui jouent sur le mental et l’humeur, sont la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. une molécule déterminée va jouer sur l’un d’entre eux, parfois les deux, plus rarement les trois mais malheureusement c’est mon cas, j’ai besoin d’une molécule qui influe sur les trois médiateurs. Cette molécule est appelée tricyclique et c’est un vieux produit utilisé depuis des décennies. Son emploi n’est pas sans danger. Le principal est d’induire un virage « maniaque », une phase haute : désinhibition sociale complète, sentiment de toute puissance, agressivité ... On est « perché », oscillant du délire paranoïaque et de la colère la plus noire à un immense sentiment d’empathie envers ses congénères que l’on voudra « sauver » et dorloter même contre leurs grés, tout cela sur un fond d’agitation en pure perte car, surfant sur les idées et les concepts à la vitesse de la lumière, on s’éparpille en mille tâches et en myriades de projets fous. Physiquement, les effets de la dépression (hypersomnie, fatigue continuelle, perte d’appétit ...) sont gommés en une semaine. On a des ressorts dans les guibolles, un appétit d’ogre, et l’impression d’une force physique surmultipliée (impression de pouvoir traverser un mur ou d’arrêter un bus lancé en pleine vitesse, prise de risque inconsidérée surtout au volant ...). Un truc de ouf, une vraie cochonnerie maintenant que j’ai compris ce qui se jouait là-dedans.
      La prise d’un thymorégulateur (le plus commun étant le lithium) est censé temporisé tout ça.
      Suite à un ultime « burn out » le psy m’a prescrit d’autres antidépresseurs ainsi qu’un neuroleptique de « nouvelle génération », qui ne me convenaient pas (manque de pêche, anhédonie), j’ai fini par le convaincre de me redonner ce produit « miracle » lui faisant la « preuve par wikipédia » qu’il manquait une capacité aux molécules qu’il me prescrivait, celle de stimuler la production de dopamine, la médiateur chimique du plaisir et de la récompense. J’ai bien vu qu’il avait l’air interdit par ma connaissance de sa pharmacopée. Je lui ai dit que je m’étais documenté sur le sujet.

    • Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      C’est en effet la thérapie par le bien-vivre et quand on souffre de ce genre de trouble, il faut s’entourer de gens bienveillants et fuir les relations toxiques. En général, les agressions de la vie relationnelle quotidienne peuvent produire des effets dévastateurs, tout dépend de la capacité de résilience de chaque personne. Cette capacité de résilience est conditionnée par le vécu de chacun.

      Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      .
      De façon générale (bien qu’il y eût et ait encore quelques rares exceptions), les psychiatres sont les chiens de garde de la société tout comme l’étaient les curés dans les siècles précédents.

      Par contre, quand tu dis « il est sain que la plupart des gens souffrent », là j’ai du mal à accepter. C’est une maladie, bordel, qui fait souffrir salement, les malades et leur entourage. On a pas le droit de laisser des gens souffrir comme ça. On ne parle pas de coup de blues, c’est une maladie mortelle même, quand on en arrive à la conclusion que la mort est juste la seule solution pour ne plus souffrir (et pas un meurtre contre soi même ni un moyen d’expression).

      Attention, ne disons pas que les dépressifs ont le monopole de la souffrance. Mais ils n’ont pas les moyens de sortir de cette souffrance par eux-mêmes. C’est ce que m’a révélé l’homéopathe que j’ai consulté il y a huit ans. Elle ne m’a laissé aucune illusion à ce sujet, j’avais besoin des « drogues » pour me remettre en selle. Malgré tout, il faut bien avoir à l’esprit que ces médicaments ne sont qu’une béquille pour stabiliser les variations de l’humeur et que vivre avec un trouble bipolaire est un « art » difficile mais on apprend de ses erreurs surtout si on est bien entouré.
      C’est vrai qu’il faut rappeler que le principal danger qu’encourt une personne dépressive, ce sont les idées suicidaires, violence contre soi-même mais qui peut également au préalable se déchaîner contre ses proches.

    • Ouh ben, @nicod_ tu veux qu’on fight ;-)
      merci @sombre qui a bien résumé ce que je voulais dire.
      Je maintiens que le millepertuis marche très bien et je n’ai jamais parlé d’automédication, j’ai parlé de remèdes naturels, la nuance est juste énorme, parce que cet argument sert à chaque fois à discréditer ceux qui voudraient se soigner autrement, avec des plantes par exemple, en les traitant de façon non dite d’inconséquents et d’irresponsables éminemment criminels. (Ce que je ne suis pas.) L’argument de la dangerosité a permis également de faire interdire la consoude ou la propolis libres comme la transmission de leurs usages par écrit sur les lieux de vente, comme si les gens étaient des imbéciles et que la santé était un domaine réservé, une chasse gardée.
      Je n’ai pas dit non plus qu’il ne faut pas et de fins connaisseurs, il y a de très bons phytothérapeutes pour se soigner avec des remèdes naturels dangereux sans s’empoisonner, très peu, parce que le lobbying de la pharmacie a fait fermer les herboristeries, supprimer le diplôme (en 41) et qu’il fallait aller jusqu’en en hollande étudier la phyto quand j’ai eu envie de cultiver des plantes médicinales.
      C’est un véritable débat de société à avoir sur la perte de notre autonomie et particulièrement dans le domaine de la santé.
      D’autre part, merci de ne pas tordre mon propos, il y a un misunderstanding car, j’ai écrit

      il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde

      parce que la souffrance qui saisit les gens qui dépriment existe par rapport à la chape de la normalité avec des standards de bonheur qui nous sont assénés tout les jours encadrés de publicité, pur déni de la réalité de la souffrance métaphysique ou morale. Ma position est de considérer les gens qui souffrent comme des personnes plus saines que tous ceux qui acceptent sans broncher parce qu’ils sont bien souvent les seuls capables de m’apprendre la perception fine du monde, ça ne veut pas dire qu’il faut les laisser dans leur souffrance, ou la solitude, ça veut dire au contraire que la société devrait y être attentive au lieu de les cachetonner pour qu’ils se taisent.

    • @aude_v, j’entends bien que conseiller à quelqu’un qui a besoin d’aide psychique ou psychiatrique de manger des graines de sésame peut-être non seulement inutile mais surtout exaspérant. J’espère ne pas être dans ce discours !

      Je ne me prononce pas sur l’aspect saisonnier, juste, je connais des personnes que le millepertuis a bien aidé à sortir de l’ornière de la dépression. Et pour info, il y a différents types de préparation du millepertuis, l’huile, déconseillée au soleil mais très bien pour calmer les brûlures, en cachet ou en solutions buvables en france tant que la vente est encadrée par un labo. Dans tous les cas, mieux vaut un bon phytothérapeute pour s’assurer de soins de qualité sous sa prescription médicale.
      Évidemment, rien n’est remboursé et c’est cher.

      Concernant le discours dénué d’empathie des médecines douces, je suppose que ce n’est pas tellement l’empathie ou la bienveillance qui caractérisent les milieux militants. Et la médecine/ la société en général manque d’empathie pour privilégier l’aspect technique, moins éprouvant émotivement.

      Mais je ne tiens pas à faire de prosélytisme, juste à ouvrir des portes, la #solution_miracle n’existe pas. Je penche plutôt vers des synergies, que tu nommes « éventail de solutions » qui sont à rechercher pour chaque personne.
      Les plantes sont encore dans des espaces non totalement décryptés scientifiquement, cela ne veut pas dire qu’on penche vers l’irrationnel mais qu’il reste des inconnus. Les études scientifiques ont de fait des limites d’expérimentations en isolant certaines molécules actives et ne peuvent considérer actuellement l’ensemble des facteurs en jeu. Par exemple pour résumer ces limites, le foie reste un parfait inconnu pour la science, on ignore encore comment il fonctionne, l’ensemble de ce qu’il filtre, sur quoi il influe etc.

    • Dis @monolecte. Il est super pourri cet article de futura sciences. Cf intervention de @nicod_ Euh oui, le scoop du siècle. Les antidépresseurs modifient le fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, c’est ce qu’on leur demande ! #arf Et merci @sombre pour sa participation. Un peu ras-le-bol des conneries sur les bipolaires, dépressifs etc. Un peu comme si on disait soignes ta fracture ouverte avec de la camomille. Vous avez déjà côtoyé des personnes atteintes de ces maladies ? On dirait pas, parce que conseiller des tisanes à un dépressif, un vrai, pas un déprimé, burnouté etc. c’est aussi crétin que de laisser quelqu’un conduire après un binge drinking. #bah

    • Révolution de 1789, Esquirol pourtant partisan de l’ordre reste ambigu sur les effets d’une transformation radicale de l’existence collective, une intensification de la présence et du collectif, de la politisation, de la possibilité de décider au lieu de subir, sur la souffrance psychique :

      « le fanatisme politique et les maux qu’il a entraînés après lui ont fait éclater quelques folies ; mais tous les médecins ont observé que, pendant qu’ils s’appesantissaient sur notre pa- trie avec plus de fureur, il y avait moins de maux de nerfs et moins de folies »

      http://www.biusante.parisdescartes.fr/ishm/vesalius/VESx1997x03x02x067x072.pdf
      J’ai pas eu le temps de trouver d’autres références mais de vagues souvenirs d’études d’histoire me font t dire que la prévalence des troubles mentaux diminuent lors d’épisodes révolutionnaires ; idem pour l’immédiat, dans divers mouvements de luttes, des "gens à problèmes" ont trouvés à aller mieux, ais-je constaté, quoi que l’on sache par ailleurs sur le degré d’indifférence ou la dureté des rapports de forces en "milieu militant".

      Par ailleurs, un type comme #Jean_Oury à toujours pris soin de distinguer "aliénation sociale" et "aliénation mentale" à signifier que cette dernière n’est pas réductible à la première :

      ‘Depuis 1948, au moment de la condamnation de la psychanalyse par le jdanovisme, j’ai insisté sur la distinction entre “aliénation sociale” et “aliénation psychopathologique”. Prise de position fondamentale, d’autant plus qu’une vingtaine d’années plus tard les « antipsychiatres » considérèrent les maladies mentales comme simples effets des problèmes de société : thèse qui constitue l’un des facteurs de la confusion actuelle entre resocialisation et soins. Il est nécessaire de proposer quelques jalons pour lutter contre un processus de “déspécification” du fait psychiatrique. En effet, sur la base d’une idéologie médicale rudimentaire, cette attitude conduit à une hyperségrégation sous le couvert d’une technique moderniste [...]. Le mot “aliénation”, d’origine latine, apparaît dans plusieurs domaines : juridique, métaphysique, religieux, esthétique. Mais nous nous appuyons surtout sur les expressions germaniques, celles reprises par Hegel, puis Marx. L’étude des processus, des contextes sociaux qui sont en jeu dans cette sorte de “sémiose”, est d’autant plus importante que l’analyse de l’aliénation sociale est la base même de toute analyse institutionnelle’.
      http://ouvrir.le.cinema.free.fr/pages/reperes/prisnot/JO0708/JO_070919.pdf

      A la clinique de La borde, non seulement les psychotropes mais y compris des électrochocs (pas n’importe lesquels, pas n’importe comment) ont toujours été utilisé, selon les cas, dans une relation thérapeutique.

      Oury avait coutume de dire que la médecine était une branche de la psychiatrie...

      Cela pour dire que la souffrance psychique a à être prise en compte, quitte à laisser de côté certains interdits idéologiques (sur l’allopathie comme sur d’autres techniques). La dépression, ou d’autres troubles, sont eux aussi des tempêtes et des ouragans chimiques et neuronaux. Qui ne s’est pas retrouvé par exemple à appeler sos médecins pour qu’une stupide (mais nécessaire) injection de valium soit administrée, ou pour faire face, aider, dans tout autre situation atroce pourrait y penser à deux fois.

      La pharmacopée est souvent plus aidante et moins brutale que le quotidien, la famille, le travail , le chômage, etc.

      #folie #psychose #mélancolie

  • Dimite Alberto Ruiz-Gallardón tras el fracaso de su ley del aborto | Periódico Diagonal

    Espagne : Projet de loi anti-avortement enterré !

    https://www.diagonalperiodico.net/libertades/24020-dimite-alberto-ruiz-gallardon-tras-fracaso-su-ley-del-abort

    Alberto Ruiz-Gallardón ha presentado hoy, 23 de septiembre, su dimisión como ministro de Justicia. Durante el anuncio, realizado pocos horas después de que el presidente del Gobierno, Mariano Rajoy, confirmara ante los medios de comunicación la retirada del proyecto de reforma de la Ley del Aborto, el hasta hoy ministro de Justicia se ha referido al desgaste sufrido en llevado con la propuesta con la que se limitaba el derecho a decidir sobre la interrupción del embarazo a las mujeres. Un anteproyecto de Ley que ha defendido en su comparecencia como un «encargo político» de acuerdo con «la doctrina de nuestro partido» y en consonancia con los recursos interpuestos por el PP contra la Ley del Aborto aprobada por el PSOE.

    #bonne_nouvelle #féminisme #espagne #avortement

  • L’Espagne renonce à son projet de loi sur l’#avortement
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/23/espagne-retrait-du-projet-de-loi-sur-l-avortement_4492861_3214.html

    Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a confirmé, mardi 23 septembre, le retrait du projet de loi sur l’avortement conçu par le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón. Ce dernier, qui a reconnu qu’il « n’avait pas été capable » de porter son texte jusque devant le Parlement a immédiatement annoncé son retrait de la vie politique

    #bonne_nouvelle #femmes

    • Avortement : une victoire pour les femmes, mais surtout un fiasco de la droite espagnole
      http://www.slate.fr/story/92505/avortement-fiasco-droite-espagnole

      Pour Marisa Soletto, directrice de la Fundación Mujeres, le gouvernement avait dès le départ sous-estimé la réponse de la rue, mais c’est surtout la synchronisation des revendications féministes avec l’intérêt général de la société espagnole qui a fait pencher la balance. « Au-delà de la capacité de mobilisation du mouvement féministe, nous avons compté avec un immense appui social », souligne la directrice de cette ONG pour la promotion et la défense des droits des femmes. Les chiffres lui donnent raison : au final, 80% des Espagnols se sont dits opposés à la révision de la loi.

  • Un morceau de bonheur arraché à l’enfer
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/argentine-un-morceau-de-bonheur-arrache-a-l-enfer

    « Ils ne se sont rien approprié. Ils n’ont fait que suspendre la vérité pendant un certain temps ». Nous sommes début août à Buenos Aires. Celui qui s’exprime ainsi s’appelle Guido Montoya Carlotto. Pendant 36 ans, il a cru s’appeler Ignacio Hurban. Il vient de découvrir qu’il a été un des 500 bébés volés pendant la dictature militaire argentine, entre 1976 et 1983. Et qu’il est, en réalité, le petit-fils d’Estela de Carlotto, la présidente de la célèbre organisation des Grands-mères de la Place de Mai. Source : Making-of

  • les négociations sur le climat avancent

    C’est l’information qui passe sous le radar des médias dominés, mais elle est essentielle : les négociations sur le climat avancent. Vraiment.

    Depuis l’échec de Copenhague, fin 2009, le processus de négociation international sur le changement climatique s’était englué. La violence de la crise économique avait remisé les ambitions environnementales aux calendes grecques.

    Article de Hervé Kempf
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6135

    #climat #bonne_nouvelle

    • Hervé Kempf est plus nuancé dans l’article :

      Mais l’accord [sur la réduction des émissions] est loin d’être fait, et d’autant plus qu’à la conférence de Varsovie, en 2013, on a substitué au terme « engagement » celui de « contribution », beaucoup plus flou. De quoi s’agit-il exactement ? « On est train d’en faire quelque chose de monstrueux, d’ingérable », indique un diplomate.

      Mme Merkel a aussi plaidé pour que l’Europe s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %.

      40% d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990, c’est ce qu’avait proposé la Commission en janvier (http://seenthis.net/messages/220230), donc rien de très nouveau là. D’autant que « rien n’est encore fait »...

      Le négociateur américain a de son côté récemment déclaré (mai 2014) : « Je suis certain que ce ne sera pas parfait »
      http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/afp-00604733-le-futur-accord-sur-le-climat-ne-sera-pas-parfait-previent-le-
      ... que je traduis par : nous allons tout faire pour que ce soit le plus merdique possible.
      Sinon, le « fonds vert pour le climat », ça fait plus de 3 ans qu’on en parle, il serait temps que certains l’alimentent, ouais...
      Pour le coup, je suis assez sceptique sur les avancées.

    • Merci pour vos commentaire, @koldobika @Lyco.
      Je m’emporte facilement quand je vois une goutte de positif dans cet océan de mauvaises nouvelles.

      Plus généralement, je regrette qu’il y ait tellement de mauvaises nouvelles dans les info dominants (ref. 1ère ligne du parag cité) et si peu de couverture de la myriade de bonnes initiatives, notamment en France (par exemple en permaculture, en constructions à faible impact écologique et les choix de vie cohérents avec les défis globaux actuels).

      Je sens que cette « mal-info » a pour effet de noyer beaucoup de monde dans le fatalisme, voire le cynisme et l’insensibilité, ennemis de la prise d’action.

      Pour le processus post-Kyoto, il n’y a pas de miracle et tout ne va pas changer rapidement, mais on a touché un tel fond que toute avancée est la bienvenue et mérite d’être mise en avant, comme pour l’encourager.

    • @radard

      Je sens que cette « mal-info » a pour effet de noyer beaucoup de monde dans le fatalisme, voire le cynisme et l’insensibilité, ennemis de la prise d’action.

      Oui je te rejoins complètement là-dessus. Et ça rejoint aussi le « Manière de voir » de ce mois-ci que je viens de croiser cet après-midi http://www.monde-diplomatique.fr/mav/136

      Débâcle des forces politiques progressistes, crise écologique, omniprésence des discours réactionnaires… Si on parvient à se détacher de tout cela, on aura une chance de se rappeler que les catastrophes ne résument pas l’état du monde. L’énergie mise par des millions d’individus à résister aux fléaux divers qui menacent l’humanité interdit de désespérer. Ce n’est qu’en avançant que l’on pourra espérer vaincre la dispersion et l’impuissance.

      Et aussi http://1libertaire.free.fr/manifest.html

      Nous vivons une époque profondément marquée par la tristesse qui n’est pas seulement la tristesse des larmes mais, et surtout, la tristesse de l’impuissance. Les hommes et les femmes de notre époque vivent dans la certitude que la complexité de la vie est telle que la seule chose que nous puissions faire, si nous ne voulons pas l’augmenter, c’est de nous soumettre à la discipline de l’économisme, de l’intérêt et de l’égoïsme. La tristesse sociale et individuelle nous convainc que nous n’avons plus les moyens de vivre une véritable vie et dès lors, nous nous soumettons à l’ordre et à la discipline de la survie. Le tyran a besoin de la tristesse parce qu’alors chacun de nous s’isole dans son petit monde, virtuel et inquiétant, tout comme les hommes tristes ont besoin du tyran pour justifier leur tristesse.
      Nous pensons que le premier pas contre la tristesse (qui est la forme sous laquelle le capitalisme existe dans nos vies) c’est la création, sous de multiples formes, de liens de solidarité concrets. Rompre l’isolement, créer des solidarités est le début d’un engagement, d’une militance qui ne fonctionne plus « contre » mais « pour » la vie, la joie, à travers la libération de la puissance.

    • Bon allez, pour être plus positif que tout à l’heure :
      Climat : petits projets conjoints Chine-ÉU
      http://journalmetro.com/monde/522755/climat-petits-projets-conjoints-chine-eu

      Outre la différence sur la question du plan mondial de réduction des émissions de carbone, les deux pays ont annoncé mercredi huit projets conjoints visant à capturer et à stocker du gaz carbonique, en plus de développer des réseaux de distribution électrique plus efficaces.

      Les deux capitales ont également donné leur accord à des normes plus strictes en matière d’efficacité énergétique pour les voitures et les camions.

  • Les mamies ingénieures ensoleillent l’Afrique
    http://place-publique.fr/article/les-mamies-ingenieures
    Vu dans terraeco un article les mamies ingénieures mais paywall. En cherchant un peu j’ai retrouvé ce papier qui date un peu mais intéressant.

    C’est une idée lumineuse comme l’énergie solaire dont 7 000 grand-mères africaines illettrées sont aujourd’hui les ingénieures diplômées, chargées de la maintenance des panneaux installés dans leurs villages. Car c’est bien connu, ce qui gâche tant de projets d’aide au développement, c’est le manque d’entretien. Les installations flambant neuf s’usent rapidement, s’abîment puis gisent, hors d’usage, faute de réparation et de pièces de remplacement.

    La démarche de « Bunker » Roy est pour le moins originale : « « Nous choisissons exclusivement des grands-mères illettrées, qui vivent dans des villages reculés. Nous les emmenons en Inde pour 6 mois de cours et en faire des techniciennes de haut niveau. » Pourquoi des #grands-mères, illettrées ? « En Afrique, on ne peut pas compter sur les hommes. Dès la fin de la formation, ils partiraient en ville, à l’étranger. » Pas les grands-mères, qui sont le cœur du cœur du village.

    Même si l’électrification du village est le but principal du projet, Bunker Roy n’est pas mécontent du bouleversement culturel induit par cette aventure : « cela bouleverse les role models, les relations hommes-femmes. Les hommes en ont peur… »

    #éducation #formation #apprentissage #développement #femmes #organisation_sociale

  • Vladimir Poutine : « Où qu’ils vivent, les gens ont des droits, et ces droits doivent être entendus »
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/06/poutine-tf1-europe-1

    Le président russe Vladimir Poutine a évoqué la souveraineté de la France, mercredi 4 juin, deux jours avant de célébrer les commémorations du débarquement en Normandie.The post Vladimir Poutine : « Où qu’ils vivent, les gens ont des droits, et ces droits doivent être entendus » appeared first on Le Courrier de Russie.

    • « Ce fut un véritable cauchemar. A un moment donné je pensais que je n’allais pas m’en sortir. Tantôt la baleine plongeait en profondeur, tantôt elle jouait à la surface avec des baleineaux de sa colonie. Fort heureusement, son aileron dorsal sortait la plupart du temps à la surface », confie Mara Beanjara sur son lit d’hôpital.

      #nos_amis_les_bêtes #bonne_nouvelle #nosybé

  • Les inculpé.e.s du procès Pinault relaxé.e.s !
    http://www.nddl-idf.org/2014/05/les-inculpe-e-s-du-proces-pinault-relaxe-e-s

    Le 27 janvier 2013, 15 personnes se sont invité.e.s dans le parc du château familial des multi-miliardaires François et François-Henri Pinault -actionnaires du groupe VINCI- pour dénoncer leur responsabilité dans la construction du futur aéroport de NDDL. Un pique-nique, une banderole, des slogans pour signifier que nous faisons fi de l’impunité dont bénéficient Pinault et consorts qui exploitent, expulsent et bétonnent au gré de manœuvres politiques et de grands transferts financiers.

    La répression ne s’est pas fait attendre…

    #nddl #pique-nique #pineau #militants #justice #relaxe #bonne_nouvelle

  • La justice japonaise interdit le redémarrage d’une centrale
    http://www.lemonde.fr/japon/article/2014/05/21/la-justice-japonaise-interdit-le-redemarrage-d-une-centrale_4422636_1492975.

    Le tribunal de la préfecture de Fukui a refusé le redémarrage des réacteurs de la centrale d’Ohi, à l’ouest de Tokyo, administrée par Kansai Electric Power. La justice a fait droit pour la première fois à une plainte de militants qui avaient demandé la fermeture d’un réacteur, rapporte la chaîne de télévision NHK. La décision a été accueillie par des acclamations de la part des plaignants.

    #nucléaire #justice #japon #bonne_nouvelle

  • On discute du sort de la #chine et de ses catastrophes écologique en cours ou à venir : http://seenthis.net/messages/250253
    Où l’on en vient à polliniser les fleurs à la main à cause du manque d’insectes pollinisateurs.

    Mais ce que la #permaculture enseigne, c’est que l’humain⋅e peut être un facteur d’accélération de régénération des systèmes vivants, plutôt que la force la plus destructrice.

    Quelques exemples dans cet article :

    Hope for a New Era : Before/After Examples of Permaculture Earth Restoration – Solving Our Problems From the Ground Up
    http://permaculturenews.org/2012/06/28/hope-for-a-new-era-before-after-examples-of-permaculture-earth-res

    Avec des exemples d’avant/après :

    #Chine, 1995 / 2009 (ou 2011 ?)

    ~~~
    Mais aussi en #ville, dans des #jardins

    USA, 2004 / 2011

    ~~~
    USA 1994 / 2006

    Et plus d’exemples dans l’article

    #forêt #arbres #bonne_nouvelle

  • Pesticides : la « faute inexcusable » d’un employeur viticole reconnue
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/11/pesticides-la-faute-inexcusable-d-un-employeur-viticole-reconnue_4400130_324

    C’est une victoire pour les opposants aux pesticides. Après sept années de combat judiciaire, Sylvie S. (elle a souhaité que son nom ne soit pas cité), salariée dans un domaine viticole en Gironde et intoxiquée par une pulvérisation de pesticides, a obtenu la reconnaissance de la « faute inexcusable de son employeur ».

    « Si les maladies dues à l’exposition aux #pesticides sont de plus en plus souvent reconnues comme professionnelles, cette reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur est une première », estime Nadine Lauverjeat, porte-parole de Générations futures, une association de défense de l’environnement.

    La bataille fut rude et donna lieu à de nombreux rebondissements. Employée par le château Monestier La Tour, un domaine qui propose blancs et rouges notamment dans l’appellation bergerac, Mme S. est amenée, le 8 juin 2007, à travailler sur des vignes traitées la veille avec deux produits phytosanitaires reconnus comme irritants, le Cabrio Top et le Clameur (du groupe BASF).

    #viticulture #santé #maladie_professionnelle #pollution

  • A Saillans, les 1 199 habitants ont tous été élus au premier tour !
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/29/a-saillans-les-1-199-habitants-ont-tous-ete-elus-premier-tour-25106


    Voilà, c’est exactement cela que je voyais pour mon bled !

    Durant les réunions publiques, les habitants ont également construit le schéma de fonctionnement de leur municipalité idéale.

    Le schéma de fonctionnement « collégial et participatif »

    « On est même allés jusqu’à se demander si on avait besoin d’un maire », précise Tristan Rechid. Les conseillers municipaux fonctionneront en binôme autour de sept compétences communales. Les indemnités leur seront équitablement réparties, en fonction du temps investi.

    Que faire des trois élus de l’opposition ? « On va les intégrer dans notre fonctionnement, leur proposer de travailler selon nos méthodes », précise Vincent Beillard, le nouveau maire.

    Une à deux fois par an, la population sera invitée à donner ses idées lors d’assemblées (les « commissions participatives » du schéma). Le reste de l’année, il y aura des petits comités sur des sujets précis, comme le choix du mobilier urbain ou la question des rythmes scolaires. Et s’il faudra trancher sur une chose importante, les élus aimeraient organiser des référendums.

    leçon de #démocratie

  • Le Conseil constitutionnel censure le fichier des crédits à la consommation
    http://www.leparisien.fr/economie/le-conseil-constitutionnel-censure-le-fichier-des-credits-a-la-consommati

    Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi la création d’un fichier national recensant tous les crédits à la consommation accordés aux particuliers, voulue par le législateur au nom de la lutte contre le surendettement, mais qui a été jugée attentatoire au respect de la vie privée.

    #bonne_nouvelle #fichage #vie_privée #données_personnelles mais pourquoi parler de censure plutôt que de refus ? et pourquoi la droite spécifiquement a jugée

    Le respect de la vie privée en péril …

     ?

    • Il (Le Conseil constitutionnel) estime surdimensionné le dispositif envisagé, en relevant que le fichier voulu par le gouvernement aurait contenu les données à caractère personnel d’un très grand nombre de personnes (plus de 12 millions), alors que plusieurs dizaines de milliers d’employés de crédit auraient été autorisés à les consulter.

      Ok, en fait je commence à comprendre pourquoi la droite s’y est opposée en arguant des libertés (depuis quand la droite s’intéresse aux libertés ? déjà la gauche c’est pas terrible) mais voila, c’est surtout parce que le bouzin était tellement tentaculaire que

      Cette lourdeur du dispositif - les données devaient en outre être conservées plusieurs années - faisaient que les sociétés de crédit étaient farouchement opposées à sa création.

      Et de mon avis, ces sociétés de #crédit ont déjà un système pour ficher leurs clients avec des trucs consultables en privé dont on a pas idée… et oui je médis mais je peux déjà citer une multitude de fichiers bancaires
      – FCC
      – FNCI
      – FIBEN
      – FICP-
      – FICOBA
      – TRACINFO
      et les dérogations à la règle du secret professionnel :
      http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=42C77B66E2A059BD3E9510EB660DC635.tpdjo04v_3

    • Et donc cette pratique de profilage client s’appelle le #scoring et ça date…

      Soit un programme informatique - confidentiel - construit sur l’historique du fichier client, il analyse vos revenus, votre situation professionnelle, votre ancienneté dans votre entreprise, votre situation matrimoniale, la présence d’enfants à charge, le taux d’endettement, votre capacité d’épargne votre âge et d’autres choses vous concernant auxquels vous n’aurez pas accès ! ainsi on raconte qu’il est plus facile d’obtenir un crédit bancaire si l’on possède un chien !!

      http://souriez.info/+Fichage-bancaire-FCC-FICP-FIBEN+

  • De la base au sommet, Eau de Paris encourage la présence des femmes
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/07/de-la-base-au-sommet-eau-de-paris-encourage-la-presence-des-femmes_4379328_3

    La présence de jeunes femmes de la base au sommet d’Eau de Paris n’est pas un hasard. L’entreprise applique une politique de mixité qui lui a valu de faire partie, en 2005, des cinq premières entreprises titulaires du label Egalité, décerné par des représentants de l’Etat, des organisations syndicales et patronales.

    Elle aligne des chiffres parlants : 30 % de femmes dans les effectifs (contre 10 % dans les années 1980, et 20 % en moyenne dans les autres entreprises du secteur), 50 % au conseil d’administration, 45 % dans l’encadrement supérieur. L’écart de salaires est d’environ 6 %, contre 10 % dans la branche et 25 % au niveau national.

    L’impulsion a d’abord été politique : Eau de Paris est une entreprise publique dont les orientations sont fixées par les élus de la Ville de Paris. C’est Anne Le Strat, adjointe (app. PS) chargée de l’eau et présidente d’Eau de Paris, qui a lancé la politique d’égalité au début des années 2000. « S’il n’y avait pas eu une appropriation en interne, il y aurait eu blocage », souligne l’élue.

    La difficulté consiste à embaucher et à promouvoir les femmes sans appliquer de quotas. « Chercher à remplir des objectifs chiffrés, c’est un danger, car les quotas génèrent de la suspicion, affirme Armelle Bernard. Les personnes retenues ont toujours les compétences requises. » Des « short lists » paritaires sont établies pour tout poste à pourvoir. Dans les secteurs qui doivent être féminisés, à compétences égales, les femmes ont une priorité. Sur 27 recrutements en 2013, 12 étaient des femmes.

    Un rattrapage des salaires a aussi été effectué. D’autres mesures ont pour objectif de permettre aux femmes d’exercer des responsabilités : pas de réunion tôt le matin ou tard le soir, ou encore accompagnement des départs en congé maternité par des entretiens.

    Tiens, #Anne_Le_Strat n’a pas de fiche WP

  • Des annonces qui vont plaire à la team vélo dont : « S’agissant de l’incitation financière à l’usage du vélo, une mesure portera sur l’expérimentation, auprès d’entreprises volontaires, du versement d’une indemnité kilométrique aux salariés se rendant au travail à vélo. En effet, le vélo est le seul mode de déplacement ne bénéficiant pas de soutien financier. L’Ademe évaluera l’efficacité de cette mesure, en termes de report modal notamment, pour alimenter la réflexion sur son éventuelle généralisation à terme. »

    http://www.innovcity.fr/2014/03/05/des-mesures-pour-le-developpement-du-velo-et-de-la-marche-en-france

    #vélo

  • En Alaska, les autorités américaines veulent bloquer une mine pour sauver des saumons
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/03/01/en-alaska-les-autorites-americaines-veulent-bloquer-une-mine-pour-sauver-des

    La baie de Bristol produit près de la moitié des saumons sauvages rouges (sockeye) dans le monde avec en moyenne 37,5 millions de poissons par an. La qualité exceptionnelle de l’eau des rivières et des zones marécageuses offrent un habitat idéal à ces poissons.

    L’exploitation minière serait située à la source de deux rivières où se trouvent ces pêcheries qui représentent 480 millions de dollars et emploient plus de 14 000 personnes. Les promoteurs du projet devront démontrer que leurs activités ne menacent pas l’écosystème, ce qui paraît difficile.

    Trouvé également :
    http://www.cntraveler.com/ecotourism/2012/05/bristol-bay-alaska-environment-salmon-wildlife-poltics
    http://www.cntraveler.com/dam/2012/05/alaska/pebble-alaska-map-info.jpg

    http://www.robertglennketchum.com/photographs/alaska-pebble-mine-ground-zero/photos-pi_142.html

    #alaska #Pebble #environnement #mine_d'or #biodiversité #nature #saumons #bonne_nouvelle #pas_gagné

  • Un ado compte extraire 7 millions de tonnes de plastique des océans - RTBF Societe

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-ado-compte-extraire-7-millions-de-tonnes-de-plastique-des-oceans?id=7

    A seulement 19 ans, Boyan Slat est l’un des inventeurs d’une plateforme qui serait capable de nettoyer près 99,9% des déchets qui encombrent les eaux internationales. Un projet original, parce qu’il n’utilise pas de filets.

    #océan #déchets #problème ---> #solution

  • Cancer du sein : inutilité de la mammographie par rapport à un examen sans mammographie. Au contraire, effet négatif puisqu’un cancer sur cinq détecté par mammographie serait un «sur-diagnostic».
    Suivi sur 25 ans de cinq ans de dépistage en 1980-85 au Canada
    Twenty five year follow-up for breast cancer incidence and mortality of the Canadian National Breast Screening Study: randomised screening trial | BMJ
    http://www.bmj.com/content/348/bmj.g366
    (l’ensemble de l’article est consultable)

    Results
    During the five year screening period, 666 invasive breast cancers were diagnosed in the mammography arm (n=44 925 participants) and 524 in the controls (n=44 910), and of these, 180 women in the mammography arm and 171 women in the control arm died of breast cancer during the 25 year follow-up period. The overall hazard ratio for death from breast cancer diagnosed during the screening period associated with mammography was 1.05 (95% confidence interval 0.85 to 1.30). The findings for women aged 40-49 and 50-59 were almost identical. During the entire study period, 3250 women in the mammography arm and 3133 in the control arm had a diagnosis of breast cancer, and 500 and 505, respectively, died of breast cancer. Thus the cumulative mortality from breast cancer was similar between women in the mammography arm and in the control arm (hazard ratio 0.99, 95% confidence interval 0.88 to 1.12). After 15 years of follow-up a residual excess of 106 cancers was observed in the mammography arm, attributable to over-diagnosis.

    Conclusion
    Annual mammography in women aged 40-59 does not reduce mortality from breast cancer beyond that of physical examination or usual care when adjuvant therapy for breast cancer is freely available. Overall, 22% (106/484) of screen detected invasive breast cancers were over-diagnosed, representing one over-diagnosed breast cancer for every 424 women who received mammography screening in the trial.

    http://www.bmj.com/highwire/filestream/686204/field_highwire_fragment_image_m/0/F3.medium.gif
    Fig 3 Breast cancer specific mortality, by assignment to mammography or control arms (all participants)

    • Pour mémoire, sur Ameli.fr
      Mammographie de dépistage du cancer du sein - ameli-santé
      http://www.ameli-sante.fr/cancer-du-sein/depistage-cancer-du-sein.html

      Une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie. C’est entre 50 et 74 ans que les femmes sont le plus exposées. Il est donc important qu’elles bénéficient de la mammographie de dépistage : un moyen efficace, simple et gratuit pour détecter un cancer du sein le plus tôt possible.

    • Wéé, #bonne_nouvelle ! Résumé : mieux vaut se faire palper les seins régulièrement que de souffrir cet écrasement médicalisé ! #cancer #mammographie #technologie_médicale #business

      Cela me rappelle une sage femme qui voulait absolument installer un monitoring pour une naissance à la maison alors qu’avec un simple #stéthoscope_en_bois elle avait entendu que l’enfant était une fille. Il faut donc plus de gynécologues, des formations spécifiques et surtout redonner de la confiance à la pratique médical plutôt qu’aux robots.

    • Proponents of mammograms often point out that women whose breast cancer is diagnosed by mammography alone live longer than those whose cancer is diagnosed by physical exam. This study found that as well, but the apparent advantage was illusory, the researchers concluded. For one thing, if a cancer is sufficiently aggressive and resistant to treatment it will likely prove fatal no matter when it is detected. Finding it in 2011 by physical exam, as opposed to 2007 by mammogram, simply means that the woman lives longer knowing that she has cancer, not that she lives longer overall.

      Mammograms, the study found, increase perceived survival time without affecting the course of the disease.

      http://www.reuters.com/article/2014/02/12/us-mammograms-idUSBREA1B1RJ20140212

    • #mammographie, la #stratégie_du_doute à l’œuvre, sur FoxNews. Ça n’a pas loupé, dès le titre Controversial study

      Controversial mammogram study : What you need to know | Fox News
      http://www.foxnews.com/health/2014/03/03/controversial-mammogram-study-what-need-to-know

      While the study authors say the women were randomly placed in either the mammogram group or the control group, some members of the medical community claim that, after examining the women at the onset of the study, nurses may have put women with larger cancers into the mammogram group so they would receive better care and improve their odds of survival, says Dr. Marisa Weiss, president and founder of Breastcancer.org

      Le site en question, sous des aspects balancés, incite vivement et « scientifiquement » à recourir à la mammographie.
      Ce qu’il faut retenir sur le sujet d’après ce site « objectif » (je n’ai retenu que les titres)
      Mammography : Benefits, Risks, What You Need to Know
      http://www.breastcancer.org/symptoms/testing/types/mammograms/benefits_risks

      Five important things to know about mammograms
      1. They can save your life.
      2. Don’t be afraid.
      3. Get the best quality you can. ults.
      4. Mammography is our most powerful breast cancer detection tool.
      5. An unusual result requiring further testing does not always mean you have breast cancer.

      Suivent (retour à FoxNews) d’autres arguments tout aussi attendus… et la qualité de la vie ? et le progrès technique ? en plus ça veut rien dire ! et c’est sans danger !

      Other Issues
      Even if this new research were based on a truly randomized trial, there are still some issues with it, says Weiss. For one thing, it looks only at survival—and not at other factors like quality of life.
      (…)
      Technology has also advanced quite a bit since the data was collected for this study.
      (…)
      As for the issue of over-diagnoses—and the fact that study authors say one in five of the tumors detected by mammography fall into this category—Weiss says there’s no one medical definition as to what that means exactly.
      (…)
      That said, the risk associated with getting a mammogram—namely, a small amount of exposure to radiation (about the same amount you’d get by getting an X-ray at your dentist’s office)—is minimal.

      DONC…

      So at this point, Weiss encourages all women over the age of 40 to keep their yearly mammogram appointment. “It’s irresponsible to say mammography doesn’t lead to improved survival based on this study,” says Weiss.

      On vous l’avait bien dit : ce sont des chercheurs, ils sont irresponsables !

  • Les chauves-souris font un retour spectaculaire en Europe (v Biodiversité - le monde du vivant)
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/30/les-chauves-souris-sont-de-retour-en-europe_4356412_3244.html

    Raffa

    Les chauves-souris font un retour spectaculaire en Europe (v Biodiversité - le monde du vivant) - http://www.lemonde.fr/planete...

    3 minutes ago

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    Après des décennies de déclin, les chauves-souris font un retour spectaculaire sur le continent européen. Leur nombre aurait augmenté de plus de 40 % entre 1993 et 2011, selon l’étude publiée, jeudi 30 janvier, par l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Cette étude, la plus exhaustive jamais réalisée sur le Vieux Continent, a permis de recenser les populations de chiroptères dans 6 000 sites d’hibernation répartis dans neuf pays (Allemagne, Autriche, Hongrie, Lettonie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie et Slovaquie). - (...)