Mayenne : « Des vaches découpées alors qu’elles sont encore vivantes », selon l’association L214 qui porte plainte contre un abattoir de Craon
▻https://www.francetvinfo.fr/animaux/bien-etre-animal/maltraitance-dans-les-abattoirs/mayenne-des-vaches-decoupees-alors-qu-elles-sont-encore-vivantes-selon-
L214 publie de nouvelles vidéos. Sur des images de l’abattoir municipal de Craon en Mayenne, l’association assure qu’on y voit « des vaches [qui] commencent à être découpées alors qu’elles sont encore vivantes, elles réagissent aux coups de couteau et à la pince guillotine lors de la découpe de leurs pattes, de leurs cornes ou de leur tête ». L214 pointe du doigt « l’absence d’intervention des services vétérinaires », qui, selon l’association de défense des animaux, « expliquent en partie cette situation effroyable ».
France Bleu Mayenne a pu regarder ces vidéos transmises à la presse et décrit « une vache dont la corne se coince dans une grille d’affalage ». A ce moment-là, poursuit France Bleu Mayenne, « les opérateurs interviennent et finissent par égorger la bête encore vivante ». L214 porte également plainte pour les infractions commises par l’employeur envers ses salariés, dans la mesure où, selon l’association, ceux-ci se mettraient en danger « au moment de l’étourdissement des veaux, de l’accrochage des bovins, et de la saignée des animaux ».
France Bleu Mayenne fait savoir que la mairie de Craon communiquera jeudi 18 janvier via un communiqué. Une délégation de L214 se rendra le même jour à 10h devant l’abattoir municipal dans l’espoir de rencontrer la direction. La préfecture de Mayenne indique que les services du ministère de l’Agriculture sont en train d’analyser les vidéos diffusées par L214.
Article complété par :
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/des-images-dignes-d-un-film-d-horreur-une-plainte-deposee-par-l214-contre
Et aussi (et surtout) ▻https://www.l214.com/communications/18-eqt-abattoir-craon-animaux-decoupes-vivants
#agroindustrie #abattoirs #département_de_la_Mayenne #élevage #boucherie #viande
]]>Bilan provisoire d’une répression sanguinaire
▻https://contre-attaque.net/2023/08/01/bilan-provisoire-dune-repression-sanguinaire
Pendant que les policiers se mettent en arrêt maladie pour obtenir les pleins pouvoirs, le bilan de la répression qui a frappé les banlieues entre le 27 juin et le 2 juillet dernier ne cesse de s’alourdir. En voici un aperçu provisoire :
???? Aimène, a reçu un tir en pleine tête du RAID à Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin. Il sortait du travail, et était avec des amis en voiture. Aimène est plongé dans le coma suite à ce tir.
???? Hedi, est laissé pour mort 1er juillet à Marseille après avoir reçu un tir puis passé à tabac par une équipe de la BAC. Il sombre dans le coma et frôle la mort.
???? Jalil est âgé de15 ans. À Chilly-Mazarin dans l’Essone, dans la nuit du 1er au 2 juillet, il est éborgné par le tir d’un CRS. L’adolescent a eu l’impression de mourir.
???? Nathaniel est éborgné dans la nuit du 28 au 29 juin à Montreuil, alors qu’il sortait de soirée. Il subit une rupture du globe oculaire et de multiples fractures.
???? Abdelkarim a perdu son œil la nuit du 30 juin au 1er juillet à Marseille, suite à un tir policier.
???? Virgil, ancien militaire, est éborgné dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, à Nanterre, après la marche blanche pour Nahel.
???? Dès le 27 juin, un autre jeune homme est éborgné à Nanterre. Une vidéo montre un très jeune garçon évacué sur un fauteuil avec une blessure saignante à l’œil. Son nom n’est pas connu.
???? Mehdi a été éborgné par LBD à Saint-Denis. C’était le mercredi 28 juin au soir. L’impact du tir l’a gravement blessé à l’œil et à la tempe droite. Il est laissé au sol, se réfugie dans une école et appelle les secours seul.
???? À Angers le 3 juillet, un homme de 32 ans est éborgné par un tir de LBD dans le centre-ville, alors que la police protégeait un local d’extrême droite. Au même moment, un autre homme est gravement blessé par un autre tir de LBD qui lui fracture le visage.
???? Aux Ulis, en région parisienne, une femme qui rentrait du travail, dans sa voiture, a reçu un tir du RAID en pleine tête.
???? Le 30 juin à Villejuif, des morceaux de main sont retrouvés dans la rue. Un journaliste de Cnews, informé par la police, parle d’un « morceau de phalange et les restes de grenade » qui « ont été prélevés » par la police pour retrouver la victime, qui ne s’est pas manifestée.
???? Dans la nuit du 1er au 2 juillet : Mohamed, livreur de 27 ans, père d’un fils de deux ans et qui attendait un autre enfant, est tué par un tir de LBD. Alors qu’il circulait à scooter ce soir là, il est retrouvé mort, avec le choc d’une balle en caoutchouc dans le thorax. Les dernières images retrouvées dans son téléphone sont une vidéo de policiers arrêtant un homme, filmées quelques minutes avant qu’il ne soit retrouvé.
Et ce ne sont que les cas CONNUS. Ceux qui ont osé parler, dont les proches ont déposé une plainte ou qui se sont montré dans les médias. Certains blessés viennent seulement de se faire connaître, quatre semaines après les faits. Ce ne sont probablement qu’une infime partie des vies brisées par la police lors de ces nuits de révolte, l’immense majorité des victimes préférant rester discrètes par peur de représailles ou de poursuites.
En quatre nuits seulement, la police française a fait couler le sang de dizaines de personnes dans les banlieues françaises. Contre les corps non-blancs, les habitant-es des périphéries ou les révolté-es face à l’exécution d’un adolescent, c’est une sauvagerie totale qui a été déployée par le pouvoir.
]]>Mort de François Hadji-Lazaro, fondateur du groupe de rock Les Garçons Bouchers – Libération
▻https://www.liberation.fr/culture/musique/mort-de-francois-hadji-lazaro-fondateur-du-groupe-de-rock-les-garcons-bou
▻https://www.liberation.fr/resizer/rL39Xu4ro4b1kbep5Wbp0TJfk_w=/377x212/filters:format(jpg):quality(70):focal(1792x1045:1802x1055)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/WMZAG7WFP5AWLNWLD7HU5DSXFE.jpg
François Hadji-Lazaro était une figure du rock alternatif en France. Le musicien et chanteur est mort ce samedi 25 février à l’âge de 66 ans. A ce stade, la cause de son décès n’a pas été rendue publique. L’annonce est tombée sur Facebook, rédigée par Stef Gotkovski, saxophoniste et ex-membre des Garçons Bouchers, le groupe fondé par François Hadji-Lazaro au mitan des années 1980 : « En tant qu’ex-chef de la Propagande du Label Boucherie Productions, et accessoirement saxo faux Nietzsche des groupes Garçons Bouchers et Pigalle, et surtout en tant qu’ami de si longue date du Monsieur qu’on appelait Gros François, je me dois d’annoncer avec ce post (il fait Foi) le décès un peu avant minuit de François Hadji Lazaro ou Attilazaro selon l’humeur. »
]]>Theobald Tiger (Kurt Tucholsky), Gebet nach dem Schlachten,
Die Weltbühne, 07.08.1924, Nr. 32, S. 233
▻http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1924/Gebet+nach+dem+Schlachten
Kopf ab zum Gebet!
Herrgott! Wir alten vermoderten Knochen
sind aus den Kalkgräbern noch einmal hervorgekrochen.
Wir treten zum Beten vor dich und bleiben nicht stumm.
Und fragen dich, Gott:
Warum –?
Warum haben wir unser rotes Herzblut dahingegeben?
Bei unserm Kaiser blieben alle sechs am Leben.
Wir haben einmal geglaubt . . . Wir waren schön dumm . . . !
Uns haben sie besoffen gemacht . . .
Warum –?
Einer hat noch sechs Monate im Lazarett geschrien.
Erst das Dörrgemüse und zwei Stabsärzte erledigten ihn.
Einer wurde blind und nahm heimlich Opium.
Drei von uns haben zusammen nur einen Arm . . .
Warum –?
Wir haben Glauben, Krieg, Leben und alles verloren.
Uns trieben sie hinein wie im Kino die Gladiatoren.
Wir hatten das allerbeste Publikum.
Das starb aber nicht mit . . .
Warum –? Warum –?
Herrgott!
Wenn du wirklich der bist, als den wir dich lernten:
Steig herunter von deinem Himmel, dem besternten!
Fahr hernieder oder schick deinen Sohn!
Reiß ab die Fahnen, die Helme, die Ordensdekoration!
Verkünde den Staaten der Erde, wie wir gelitten,
wie uns Hunger, Läuse, Schrapnells und Lügen den Leib zerschnitten!
Feldprediger haben uns in deinem Namen zu Grabe getragen.
Erkläre, daß sie gelogen haben! Läßt du dir das sagen?
Jag uns zurück in unsre Gräber, aber antworte zuvor!
Soweit wir das noch können, knien wir vor dir – aber leih uns dein Ohr!
Wenn unser Sterben nicht völlig sinnlos war,
verhüte wie 1914 ein Jahr!
Sag es den Menschen! Treib sie zur Desertion![437]
Wir stehen vor dir: ein Totenbataillon.
Dies blieb uns: zu dir kommen und beten!
Weggetreten!
]]>Ignaz Wrobel (Kurt Tucholsky), Les Abattoirs, Die Weltbühne, 08.09.1925, Nr. 36, S. 367
▻http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1925/Les+Abattoirs
Ein grüngrauer, stumpfer Himmel liegt über La Villette, dem Arbeiterviertel im Nordosten der Stadt. Ein Stückchen Kanal durchschneidet quer die Straßen, von hier fahren die Kähne mit dem Fleisch durch rußige Wiesen. Es ist sieben Uhr früh.
Gegenüber dem begitterten Eingang zu den dunkeln Gebäuden des Schlachthofes hocken, sitzen, bummeln vor den Caféhäusern merkwürdige Männer und Frauen. Viele haben blutbespritzte Hosen, blutgetränkte Stiefel, ein grauer Mantel bedeckt das ein wenig. Einer ist nur in Jacke und Hose, unten ist er rot, als habe er in Blut gewatet, auf dem Kopf trägt’ er eine kleine, runde, rote Mütze – er sieht genau aus wie ein Gehilfe von Samson. Er raucht. Eine Uhr schlägt.
Die Massen strömen durch die große Pforte, hinten sieht man eine Hammelherde durch eine schattige Allee trappeln, mit raschen Schritten rücken die Mörder an. Ich mit.
Über den großen Vorhof, flankiert von Wärter- und Bürohäuschen, an einer Uhrsäule vorüber, hinein in die ›carrés‹. Das sind lange Hallen, nach beiden zugigen Seiten hin offen, hoch, mit Stall-Löchern an den Seiten. Hier wird geschlachtet. Als ich in die erste Halle trete, ist alles schon in vollem Gange. Blut rieselt mir entgegen.
Da liegt ein riesiger Ochs, gefesselt an allen vieren, er hat eine schwarze Binde vor den Augen. Der Schlächter holt aus und jagt[205] ihm einen Dorn in den Kopf. Der Ochse zappelt. Der Dorn wird herausgezogen, ein neuer, längerer wird eingeführt, nun beginnt das Hinterteil des Tieres wild zu schlagen, als wehre es sich gegen diesen letzten, entsetzlichen Schmerz.
Eine Viertelminute später ist die Kehle durchschnitten, das Blut kocht heraus. Man sieht in eine dunkle, rote Höhle, in den Ochsen hinein, aus dem Hohlen kommt das Blut herausgeschossen, es kollert wie ein Strudel, der Kopf des Ochsen sieht von der Seite her zu. Dann wird er gehäutet. Der nächste.
Der nächste hat an der Stalltür angebunden gestanden mit seiner Binde. Die ist ihm jetzt abgenommen, er schnüffelt und wittert, mit geducktem Hals sieht er sich den Vorgänger an, der da hängt, und beriecht eine riesige weiße Sache: einen Magen, der, einer Meeresqualle gleich, vor ihm auf dem Steinboden umherschwimmt.
Auf einem Bock liegen drei Kälbchen mit durchschnittenen Kehlen, noch lange zucken die Körper, werfen sich immer wieder. Rasch fließt das Blut mit Wasser durchmischt in den Rinnsalen ab. Dort hinten schlachten sie die Hammel.
Zu acht und zehn liegen sie auf langen Böcken, auf dem Rücken liegen sie, den Kopf nach unten, die Beine nach oben. Und alle diese vierzig Beine schlagen ununterbrochen die Luft, wie eine einzige Maschine sieht das aus, als arbeiteten diese braunen und grauen Glieder geschäftig an etwas. Sie nähen an ihrem Tod. In der Ecke stehen die nächsten, sie sind schon gebunden, schnell nimmt der Schlächter eins nach dem andern hoch und legt es vor sich auf den Bock. Kein Schrei.
Drüben in der nächsten Halle wird à la juive geschlachtet. Der Mann, der schachtet, ist aus dem Bilderbuch, ein Jude: ein langes, vergrämtes Gesicht mit einem Käppchen, in der Hand hat er einen riesigen Stahl, scharf wie ein Rasiermesser. Er probt die Schneide auf dem Nagel, er nimmt irgendeine religiöse Förmlichkeit mit ihr vor, seine Lippen bewegen sich. Die süddeutschen Gassenjungen übersetzten sich dies Gebet so: I schneid di nit, i metz di nit, i will di bloß mal schächte!
Hier wird das Tier nicht vorher getötet und dann zum Ausbluten gebracht, sondern durch einen Schnitt getötet, so daß es sich im Todeskampf ausblutet. Ich bin auf den Schnitt gespannt.
Der Ochse ist an den Vorderbeinen gefesselt, durch den Raum laufen über Rollen die Stricke, und zwei Kerls ziehen langsam an. Der Ochse strauchelt, schlägt mit den Beinen um sich, legt sich. Der Kopf hängt jetzt nach unten, die Gurgel strammt sich nach oben . . . Der Jude ist langsam nähergekommen, den Stahl in der Hand. Aber wann hat er den Schnitt getan –? Er ist schon wieder zwei Meter fort, und dem Ochsen hängt der Kopf nur noch an einem[206] fingerbreiten Streifen, das Blut brodelt heraus wie aus einer Wasserleitung. Das Tier bleibt so länger am Leben, unter der Rückenmuskulatur arbeitet es noch lange, fast zwei und eine halbe Minute. Ob es bei diesem System, wie behauptet wird, länger leidet, kann ich nicht beurteilen. Das Blut strömt. Erst dunkelrotes, später scharlachrotes, ein schreiendes Rot bildet seine Seen auf dem glitschrigen Boden. Nun ist das Tier still, der Augenausdruck hat sich kaum verändert. Neben ihm hat sich jetzt ein Mann auf den Boden gekniet, der das Fell mit einer Maschine ablöst. Sauber trennt der Apparat die Haut vom Fleisch, die Maschine schreit, es hört sich etwa an, wie wenn ein Metall gesägt wird, es kreischt. Dann wird dem riesigen Leib ein Schlauch ins Fleisch gestoßen, langsam schwillt er an: es wird komprimierte Luft eingepumpt. Das geschieht, wird gesagt, um die Haut leichter zu lösen. Es hat aber den Nachteil, daß diese Luft nicht rein ist, und das Fleisch scheint so schneller dem Verderben ausgesetzt zu sein. Und es hat den Vorteil, daß sich die Ware, da die Luft nicht so schnell entweicht, im Schaufenster besser präsentiert.
Karrees und wieder Karrees – der Auftrieb auf dem benachbarten Viehmarkt, der zweimal wöchentlich stattfindet, ist stark genug: gestern waren es 13000 Tiere. Paris ist eine große Stadt, und es gibt nur noch kleinere Abattoirs, wie das an der Porte de Vaugirard, und eines nur für Pferde in Aubervilliers. Jetzt ist das Pferdefleisch annähernd so teuer wie das reguläre – der Verbrauch hat wohl etwas nachgelassen. La Villette hat das größte Abattoir – keineswegs das modernste –, mit dem in Nancy und den großen Musterschlachthöfen in Amerika und Deutschland nicht zu vergleichen.
Stallungen und Stallungen. Viele Tiere sind unruhig, viele gleichgültig. An einer Stalltür ist ein Kalb angebunden, das bewegt unablässig die Nüstern, etwas gefällt ihm hier nicht. Zehn Uhr zwanzig, da ist nichts zu machen. Ein Ochse will nicht, er wird furchtbar auf die Beine geschlagen. Sonst geht alles glatt und sauber und sachlich vor sich. An einer Tür stehen zwanzig kurz abgeschnittene Rinderfüße, pars pro toto, eine kleine Herde. Hier liegt ein Schafbock und kaut zufrieden Heu. Es ist ein gewerkschaftlicher Gelber.
Der wird an die Spitze der kleinen Hammelherden gesetzt, die da einpassieren, er führt sie in den Tod; kurz vorher verkrümelt er sich und weiß von nichts mehr, der Anreißer. Er ist ganz zahm und kommt immer wieder zu seinem Futterplatz zurück. Dafür schenkt man ihm das Leben. Das soll in den letzten Jahren schon mal vorgekommen sein.
Hier im großen Stall ist ein Pferch ganz voll von Schafen. Sie werden wohl gleich abgeholt, sie stehen so eng aufeinander, daß sie sich überhaupt nicht bewegen können, und sie stehen ganz still. Sie sehen stumm auf, kein Laut, hundertzwanzig feuchte Augen sehen dich an. Sie warten.
[207] Durch Stallstraßen, an Eisfabriken und Konservenfabriken vorüber, zu den Schweinen. Eine idyllische Hölle, eine höllische Idylle.
In dem riesigen, runden Raum brennen in den einzelnen Kojen, die durch Bretterwände abgeteilt sind, große Strohfeuer. Die Rotunde hat Oberlicht, und die Schlächter, die Männer und Frauen, die die Kadaver sengen, sehen aus wie Angestellte der Firma Hephästos & Co. Die Schweine rummeln in den Kojen, durchsuchen das Stroh – der Schlächter mit einem großen Krockethammer tritt näher, holt, heiliger Hodler! weit aus und schlägt das Tier vor den Kopf. Meist fällt es sofort lautlos um. Zappelt es noch, gibt er einen zweiten Schlag, dann liegt es still. Keine Panik unter den Mitschweinen, kein Laut, kein Schrecken. Draußen, in den Ställen drumherum, schreien sie, wie wenn sie abgestochen werden sollen – hier drinnen kein Laut. Dem toten Schwein werden von Frauen die Borsten ausgerupft, mit denen du dich später rasierst, dann wird es ans Feuer getragen und abgesengt. Die schwarzen Kadaver, auf kleinen Wägelchen hochaufgeschichtet, fahren sie in den Nebensaal, wo man sie weiterverarbeitet. Hier, wie bei den Rindern, stehen Leute mit Gefäßen, die fangen das Blut auf. Das Blut raucht, es ist ganz schaumig, sie rühren ununterbrochen darin, damit es nicht gerinnt.
Die Schlächter stehen sich nicht schlecht: sie verdienen etwa zweihundert Franken die Woche. (Eine Umrechnung ergäbe bei den verschiedenen Lebensbedingungen ein falsches Bild; der Reallohn ist für deutsche Verhältnisse hoch: der französische Arbeiter wohnt schlechter als sein deutscher Genosse, ißt bedeutend besser, kleidet sich fast ebenso gut.)
Da an der Ecke stehen vor großen Trögen Männer und Frauen und kochen die Kalbsköpfe aus. Blutig kommen sie hinein, weiß kommen sie heraus. Auf dem Boden rollen die abgeschnittenen Köpfe mit den noch geöffneten Augen – ein Mann ergreift sie und pumpt sie gleichfalls mit der Luftpumpe auf. Jedesmal bläht sich der Kopf, jedesmal schließt das tote Kalb langsam und wie nun erst verlöschend die Augen . . . dann werden sie gekocht.
Das einseitige Stiergefecht dauert noch an, bis elf wirds so weitergehen. An der Uhr, vorn am Eingang, hängen die Marktnotizen.
Da ist zunächst eine große erzene Tafel, den Toten des Krieges als Erinnerung gewidmet, aufgehängt von den vereinigten Großschlächtereien der Stadt Paris. Namen, eine Jahreszahl . . . Ich studiere die Markttafeln. Und beim Aufsehen bleiben mir Worte haften, ein paar Worte von der Inschrift, die die Gefallenen ehren soll. So:
La Boucherie en gros
1914–1918
Die Parallele ist vollständig.
Abattoirs de la Villette : histoire
▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abattoirs_de_la_Villette
#Paris #La_Villette #1925 #boucherie #abattoir #guerre #première_guerre_mondiale #reportage
]]>10 ans de ruralité, ça fait quoi ? Épisode 4 : le boucher
▻https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2022/02/10/10-ans-de-ruralite-ca-fait-quoi-episode-4-le-boucher
Pour l’immense majorité des gens – à 80 % d’urbains plus les ruraux qui n’élèvent pas d’animaux et qui ne fréquentent pas ceux qui élèvent des animaux, ça fait une immense majorité – le boucher, c’est le monsieur – parfois la dame mais c’est très rare – qui découpe des steaks derrière un comptoir. Mais à […]
#autonomie #Portrait #Ruralité #vaches #boucherie #viande
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VIANDE ET CLIMAT : L’EFFET BŒUF - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=XFQJrt2PUH8
L’impact sur le climat de 1 steak haché de 100 grammes de bœufs équivaut à l’impact de manger 672 gr de porc, 746 gr de canard, 800 gr lapin, 884 gr de poulet ou encore 30 œufs moyens... — Permalien
]]>« Baisé.e.s jusqu’à l’os »
▻https://www.arte.tv/fr/videos/073085-000-A/entree-du-personnel
▻https://www.youtube.com/watch?v=rL4rP4uf_4c
▻https://www.youtube.com/watch?v=IffBg_TdsqE&list=RDIffBg_TdsqE&start_radio=1&t=153
#boucherie production
#Alimentation. Ces #végans qui se reconvertissent en “#bouchers_éthiques”
Aux États-Unis, des végans se lancent dans la #boucherie, pour mieux lutter contre l’#industrie_agroalimentaire. Aux antipodes de l’élevage intensif, les nouvelles “#boucheries_éthiques” proposent de la viande de bêtes élevées en plein air et nourries à l’herbe, dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.
▻https://www.courrierinternational.com/long-format/alimentation-ces-vegans-qui-se-reconvertissent-en-bouchers-et
#résistance #lutte #industrie_agro-alimentaire #USA #Etats-Unis
]]>"C’est du #terrorisme", on a visité les #boucheries attaquées par des militants antispécistes
Depuis le début de l’année, des dizaines de boucheries à travers la #France ont été victimes d’actes de #vandalisme au nom de l’#antispécisme.
Néandertal au menu de grands carnivores.
Des dents appartenant à des hommes de Neandertal ont été retrouvées dans les restes de repas expulsés par les grands carnivores qui les ont savourés il y a quelque 40.000 à 50.000 ans.
L’ensemble a été trouvé sur un site de boucherie, et il n’y avait pas que des rennes dans l’atelier...
Si les éléments osseux – animaux comme humains - présentent de nombreuses traces d’origine anthropique (cassures sur os frais, traces de découpe, etc), certaines dents ont été partiellement digérées… Cela démontre l’existence d’interactions inamicales entre les groupes néandertaliens, et entre ces derniers et les grands carnivores tels que l’Hyène des cavernes.
CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l’institut
▻http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b336.html
▻http://www.pacea.u-bordeaux1.fr/Alerte-presse-A-la-recherche-des.html
version plus grand public ici :
▻https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/neandertal-etait-au-menu-des-charognards_120480?xtor=RSS-4
#préhistoire #Néandertal #Les Pradelles (Charente) #boucherie
#40000-50000BP
SUD Éducation - Pour une prise en compte des élèves #intersexes
▻http://www.sudeducation.org/Pour-une-prise-en-compte-des.html
« Déclarée fille à la naissance, j’ai grandi sans avoir conscience d’être intersexe malgré des difficultés de comportement. J’étais traitée de « garçon manqué » et je rejetais les filles. À l’adolescence, je n’ai pas eu de puberté. En 1988, à l’âge de dix-sept ans, j’ai décidé de consulter une gynécologue pour débloquer ma puberté, mais je n’avais pas conscience d’avoir un problème d’hermaphrodisme. Ce médecin m’a prescrit un examen de sang pour un dosage hormonal. […] Après cet examen, on m’a proposé un examen coelioscopique des ovaires, à l’aide d’une caméra et sous anesthésie générale. […] On m’a demandé ensuite de revenir à la clinique pour une exploration des ovaires. Lors de cette deuxième hospitalisation, le chirurgien m’a reçue la veille de l’intervention, un dimanche soir, alors que le service des consultations était fermé, pour me faire signer une autorisation lui permettant de retirer tout ce qui devait l’être pour raison médicale. J’ai signé ce document alors même que j’étais mineure à l’époque, et sans accord parental ! Une nouvelle fois, j’ai été anesthésiée puis hospitalisée pendant plusieurs jours […]. On m’a seulement demandé d’aller voir mon médecin traitant, dix jours plus tard, pour retirer les fils. Après ce délai, je me suis rendue en toute confiance chez mon médecin de famille qui a été profondément choqué lors de la découverte de la nouvelle par courrier. C’est lui qui m’a expliqué que l’on m’avait retiré les ovaires pour m’éviter un cancer. Lors de cette consultation, j’étais dans un tel état de choc que je n’ai pas tout retenu de ses explications, mais quelques mots m’ont marquée comme « dysgénésie gonadique XY », « pseudohermaphrodisme », « rarissime », « monstrueux ». Je suis sortie de cette consultation complètement anéantie, avec pour seule identité le fait que j’étais un monstre qui ne devait pas se révéler aux autres. Je suis entrée dans la vie adulte sous cette identité. »
]]>Bouchers au Moyen-âge : une puissance sans contrôle ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/bouchers-au-moyen-age-une-puissance-sans-controle
Au cours de ces derniers mois, les réseaux sociaux ont répandu une quantité d’images reflétant la cruauté des traitements infligés aux animaux de boucherie dans certains abattoirs et la presse s’en est fait largement l’écho, tout comme les télévisions et Internet...
#moyen-age #boucherie #viande #histoire #non-humains #animaux #radio #virilo-carnisme #spécisme
]]>[Brest] Ivres, ils inaugurent un monument impérialiste russe célébrant la #boucherie_de_14-18
▻http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article478
Une symbolique douteuse saupoudrée d’oubli historique, des financements publics flous et un maire qui joue aux apprentis sorciers des relations internationales : que se passe t-il derrière l’inauguration de la stèle russe au square Charles de Gaulle ?
▻http://brest.mediaslibres.org/home/chroot_ml/ml-brest/ml-brest/public_html/local/cache-vignettes/L267xH200/arton478-e6b05.jpg?1468500150
]]>▶ Brassens - LES DEUX ONCLES.wmv - YouTube ▻http://www.youtube.com/watch?v=0LqZUl8Cqdk
#guerre #paix #tontons #Pétain #tommies #teutons #mourirpourdesidées #boucherie #politique
]]>Rony Brauman parle de « véritable boucherie » à Gaza « pourquoi dès qu’il s’agit d’Israël, c’est le silence comme si un interdit pesait ? » À voir - Arte/YouTube
]]>Méticuleusent prévenue, une famille de 7 personnes très obéissante quitte leur appartement du nord de gaza pour se réfugier au centre de gaza dans un autre appartement avec l’aide de la croix rouge. Bien comme leur ont ordonné l’armée israélienne donc. Mais c’est con ce qui leur arrive, un missile perdu (dans un quartier théoriquement pas menacé) et boum, plus de famille de 7. Ah oui, j’oubliais. Le papa n’était pas inscrit au hamas et la famille était aussi allemande.
▻http://www.nrk.no/verden/sju-tyskere-drept-pa-gazastripen-1.11843734
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