Elle est aujourd’hui directrice générale du FMI et perçoit à ce titre, selon Capital du 29/05/2012, un salaire annuel de 467 400 dollars par an (environ 380 000 euros). Ce revenu, apparenté à celui d’un diplomate, est non-imposable.
Cela n’empêche pas Christine Lagarde de menacer les Grecs qui ne paieraient pas leurs impôts (bien sûr pas les armateurs et l’Eglise orthodoxe qui sont, comme elle, non-imposables mais les salariés à 800 euros ou moins, les retraités à 500 euros dont l’impôt est prélevé à la source) de voir leurs enfants privés de services publics, c’est-à-dire d’école et de soins médicaux.
Sa compassion, affirme-t-elle, va d’abord aux enfants du Niger. Sans doute veut-elle ignorer que la misère de ces enfants tient avant tout à la politique du FMI et à ses plans d’ajustement structurel.
Elle nous avait auparavant infligé 14 prophéties, 14 « fortes visions », recensées par Olivier Berruyer sur son site Les crises.fr que nous reprenons ici en les commentant. Ces 14 « fortes visions » illustrent parfaitement l’impasse de la politique libérale, cette politique qui vise à « rassurer les marchés ».
C’est pourtant, au nom de cette politique, que la Banque centrale européenne, la Commission européenne et Angela Merkel veulent infliger à la Grèce un plan de destruction sociale d’une ampleur jamais atteinte pour un pays européen en temps de paix et jouent à la roulette russe l’existence de l’euro.