• Dans le Pas-de-Calais, cinq corps découverts en mer et sur une plage en deux jours
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    Dans le Pas-de-Calais, cinq corps découverts en mer et sur une plage en deux jours
    Un corps a été découvert sur la plage de Calais et deux autres ont été repêchés en mer, mercredi 6 novembre, au lendemain de la récupération de deux autres corps dans la Manche, dans un contexte de nombreuses traversées migratoires, a annoncé le parquet de Boulogne-sur-Mer. Depuis mardi, cinq corps ont donc été découverts en mer, sur le littoral ou au large de Calais, a dit à l’Agence France-Presse (AFP) le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras. En une semaine, neuf corps ont été retrouvés dans cette zone. Contacté par l’AFP mercredi soir, le procureur a fait état de « deux corps hier [mardi] en mer, un ce matin [mercredi] au niveau de la digue de la plage de Calais, un [autre] corps qui dérivait en mer vers 11 heures et un dernier à 16 heures ».
    Le procureur a précisé que les corps découverts en mer mardi et mercredi étaient « altérés et difficilement identifiables », mais que celui découvert mercredi sur la plage portait « des papiers évoquant qu’il s’agit du corps d’un homme de nationalité syrienne ». « Outre des investigations médico-légales, les actes d’enquête auront pour but de déterminer si ces corps peuvent être rattachés aux naufrages ou événements maritimes avec décès survenus dernièrement, en déterminant l’événement en cause », a ajouté M. Le Bras.
    Le 23 octobre, au moins trois migrants sont morts dans un naufrage, pour lequel les autorités évoquaient de possibles victimes disparues. Le parquet avait fait état quelques jours plus tard d’une « interrogation » persistante en raison d’un écart entre le nombre de personnes repêchées et certains témoignages sur le nombre de passagers à bord. Samedi, un autre corps avait été trouvé sur la plage de Sangatte, toute proche de Calais, et trois l’avaient été sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont, près de Boulogne-sur-Mer, mercredi dernier, jour où un migrant avait également trouvé la mort dans une tentative de traversée.
    Au moins 60 personnes ont trouvé la mort dans les tentatives de traversées maritimes de migrants vers l’Angleterre depuis le début de l’année. Cela fait déjà de 2024 l’année la plus coûteuse en vies humaines depuis l’apparition en 2018 du phénomène des traversées de la Manche sur de petites embarcations. « La Manche ramène les corps des personnes que les choix politiques tuent à la frontière. Nos pensées vont aux familles qui cherchent et pleurent les leurs », a écrit mercredi sur X l’association l’Auberge des migrants, qui vient en aide aux exilés sur le littoral. « L’année n’est pas terminée et tant que les politiques aux frontières ne changeront pas, ces drames vont se répéter, inlassablement », s’alarme l’association. Entre le 1er et le 5 novembre, 874 migrants sont parvenus à rejoindre les côtes anglaises à bord de small boats, selon le dernier bilan du ministère de l’intérieur britannique.

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  • Deux nouveaux migrants disparus dans la Manche - InfoMigrants
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    Deux nouveaux migrants disparus dans la Manche
    Par La rédaction Publié le : 09/09/2024
    Deux migrants sont portés disparus dans la Manche après un incident en mer samedi. Ces exilés ont sauté à l’eau pour porter secours à une autre personne tombée dans la Manche, mais n’ont pas été retrouvés, contrairement à la première qui a pu être secourue par les forces françaises.
    Les drames dans la Manche se succèdent. Samedi 7 septembre, deux personnes se sont noyées dans cette zone maritime en tentant d’atteindre le Royaume-Uni. Elles ont disparu en mer alors qu’elles voulaient venir en aide à un migrant tombé dans l’eau.
    Retour sur les évènements. En début de matinée samedi, un exilé contacte le Cross (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Gris-Nez pour signaler « qu’une personne est tombée à l’eau précédemment », indique la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord (Premar) dans un communiqué.
    Les sauveteurs parviennent à localiser la personne, qui est « consciente », et la prennent en charge à bord de leur patrouilleur.
    « En parallèle, 57 personnes présentes à bord de l’embarcation demandent assistance » auprès des forces françaises, précise le communiqué. Une quinzaine d’exilés du même canot refuse en revanche « l’assistance proposée par les moyens français et poursuivent leur route sous une surveillance adaptée ». En clair, les autorités continuent d’observer à distance l’embarcation et se tiennent prêtes à intervenir en cas d’accident.
    En raison « des risques encourus par les migrants en cas d’actions contraignantes pour les obliger à embarquer sur les moyens de sauvetage de l’État (chute à la mer, choc thermique, trauma divers) », les sauveteurs n’interceptent jamais les migrants dans la Manche et ne les forcent pas à être secourus. L’opération se fait uniquement sur demande de personnes à bord du canot de migrants.
    Une fois l’opération de sauvetage terminée, des personnes secourues ont informé les secours « que deux personnes » étaient « tombées à mer » pour « venir en aide à la première personne tombée à l’eau ».Des recherches sont alors menées par des moyens maritimes, aéronautiques et terrestres « pour tenter de retrouver d’autres éventuelles personnes à la mer », mais « les deux autres personnes signalées comme potentiellement tombées à l’eau n’ont pas pu être relocalisées et récupérées », a résumé la Premar.
    Les opérations de recherche sont rapidement interrompues, et une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer.
    Quelques heures plus tard, en début d’après-midi, 65 exilés ont été secourus par les forces françaises après avoir demandé de l’aide. Ils ont ensuite été déposés au port de Dunkerque.Le même jour, d’autres départs ont été observés. Selon les données du Home office (équivalent du ministère de l’Intérieur), 357 personnes réparties dans six bateaux sont parvenues à atteindre les rives britanniques. Le lendemain aussi, deux embarcations, avec 55 personnes à bord, ont rejoint le Royaume-Uni.

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  • Manche : 12 morts et deux disparus dans un naufrage au large de Boulogne-sur-Mer - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59585/manche--12-morts-et-deux-disparus-dans-un-naufrage-au-large-de-boulogn

    Manche : 12 morts et deux disparus dans un naufrage au large de Boulogne-sur-Mer
    Par La rédaction Publié le : 03/09/2024
    Selon le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, 12 migrants sont morts mardi dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche. Deux autres sont portés disparus. Plusieurs autres exilés sont en état d’urgence absolue. Une vaste opération de sauvetage est encore en cours au port du Portel, près de Boulogne-sur-Mer, pour tenter de retrouver d’éventuels rescapés.
    Douze migrants sont morts mardi 3 septembre dans la Manche au large du Portel, près de Boulogne-sur-Mer, dans le nord de la France, a déclaré sur X le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, qui se rend sur place. Deux autres sont portés disparus.
    L’embarcation, composée d’une soixantaine de personnes sans gilets de sauvetage, s’est disloquée quelques heures après leur départ de la plage d’Ambleteuse, à une dizaine de kilomètres au nord de Boulogne-sur-Mer. Des mineurs font partie des victimes.
    Dès 11h30, un très large dispositif de secours a été déployé dans le secteur : des plongeurs, des camions de pompiers et du Samu, des véhicules de police. Un poste médical avancé a aussi été installé pour la prise en charge des victimes, ont constaté des journalistes de l’AFP, qui ont vu plusieurs sacs mortuaires.
    La préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord a indiqué avoir pris en charge 65 naufragés, dont 12 ont été déclarés décédés en mer, et plusieurs autres hospitalisés dans un état grave à terre.
    Un navire affrété par la France, le Minck, avait repéré l’embarcation en détresse et s’est porté à son secours dès qu’elle s’est disloquée, a indiqué le lieutenant de Vaisseau Étienne Baggio à l’AFP.
    « C’est un drame épouvantable, nous sommes tous dans la douleur et le deuil », a déclaré à InfoMigrants le maire du Portel, Olivier Barbarin. « On peut espérer que des accords soient trouvés pour permettre des voies légales de migration ».Charlotte Kwantes, de l’association d’aide aux migrants Utopia 56, a quant à elle dénoncé auprès de l’AFP une politique de répression policière sur le littoral français « complètement inefficace (....) qui conduit à des incidents et à des drames (...) à répétition ». « Ça fait deux mois et demi qu’il y a quasiment toutes les semaines des morts dans la Manche ».
    Les drames se sont succédés depuis le début de l’été, lorsque les traversées de la Manche sur des bateaux de fortune se font particulièrement nombreuses, sur des embarcations toujours plus chargées.
    Entre le 12 et le 19 juillet, six migrants sont morts dans trois naufrages distincts : quatre le 12 juillet, une femme érythréenne le 17, puis un homme le 19.Fin juillet, une jeune femme de 21 ans est morte écrasée sous le poids d’autres passagers d’un canot surchargé et deux autres migrants sont décédés dans un naufrage le 11 août, au large de Calais. L’année 2024 est la plus meurtrière dans cette zone maritime. Avec ce naufrage, au moins 37 personnes sont mortes dans la Manche en tentant de rallier l’Angleterre depuis janvier 2024, contre 12 en 2023. Le précédent record remonte à 2021 lorsque 27 migrants, d’une même embarcation, avaient péri en mer.

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  • Quatre migrants sont morts noyés dans une tentative de traversée de la Manche, 56 personnes secourues au large de Boulogne-sur-Mer
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    Quatre migrants sont morts noyés dans une tentative de traversée de la Manche, 56 personnes secourues au large de Boulogne-sur-Mer
    Brimbeuf / FTV
    Écrit par Claire Chevalier
    Quatre migrants sont décédés au large de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) lors d’une tentative de traversée de la Manche, dans la nuit de jeudi à vendredi. D’autres migrants tombés à l’eau ont pu être sauvés, selon la préfecture maritime.
    Il était 4h30, ce vendredi 12 juillet quand le navire de sauvetage Minck, engagé par le CROSS Gris-Nez pour patrouiller sur zone indique que l’un des boudins d’une embarcation de migrants s’est dégonflé. L’équipage indique aussi que plusieurs personnes sont à l’eau. Ils interviennent alors pour recueillir les naufragés, aidés par un navire de pêche qui navigue dans le secteur.
    En parallèle, sont envoyés le patrouilleur de la Marine nationale Cormoran, le canot de la SNSM Notre Dame de Risban et l’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale basé au Touquet (62) pour renforcer le dispositif. L’hélicoptère va localiser les naufragés dont certains sont à l’eau à la dérive et d’autres encore accrochés au boudin de leur embarcation. Sont localisées 3 personnes inanimées à la dérive ainsi qu’une quatrième inanimée sur l’épave de l’embarcation de migrants.
    Le préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant s’est rendu sur place et a donné des éclaircissements sur les circonstances du drame, qui s’est produit au large du Cap Griz-Nez : « Le bateau a pris la mer depuis les côtes boulonnaises vers 2 heures du matin, avec 60 personnes à bord. Des moyens de sauvetage ont immédiatement été engagés par le préfet maritime, avec un navire de pêche qui était présent sur zone. Sur place, les marins ont pu constater la présence de 4 personnes inanimées et de 56 autres migrants, dont 3 femmes en grande difficulté au niveau de l’épave ».
    Parmi ces 56 personnes secourues, 9 étaient en « urgence relative ». Elles ont été débarquées sur le quai du bassin Loubet à Boulogne-sur-Mer. Un poste médical avancé y avait été installé pour les recevoir avec pompiers, protection civile et police. Le préfet a précisé que « Le Procureur de la république de Boulogne a confié l’enquête à l’office de lutte contre le trafic illicite de migrants et à la gendarmerie maritime ». Avant d’ajouter d’un ton ferme : « Ce sont des réseaux criminels qui font courir des risques inconsidérés aux populations migrantes. Car prendre la mer, dans un bateau surchargé, avec des conditions météo particulièrement défavorables, comme celles de ce matin, c’est assurément risquer la mort ».
    Le préfet a poursuivi ses explications : « On constate semaine après semaine, des embarcations surchargées, de mauvaise qualité, sous gonflées, sans plancher, sans gilet de sauvetage ».Lors du naufrage dans la nuit du jeudi au vendredi 12 juillet, un seul migrant portait un gilet de sauvetage. D’autres étaient équipés de chambres à air (NDLR : de vélo). Le préfet a ajouté : « Ce sont aussi des embarcations sous motorisées, ce qui augmente aussi le risque d’avaries et de naufrage ».
    Vingt migrants sont décédés depuis le début de l’année 2024 en tentant de rejoindre la Grande-Bretagne à bord d’un small boat.
    Le préfet confirme : « La pression est forte, avec un nombre de tentatives important, ce sont 344 tentatives de traversées maritimes qui ont été interceptées par les forces de l’ordre depuis le début de l’année ». Selon lui, la police aurait procédé à 314 interpellations et au démantèlement de 12 filières de passeurs depuis janvier. Cet été, près d’un millier de policiers et gendarmes sont mobilisés sur le littoral pour lutter contre l’immigration. Au cours de la même nuit, 40 autres migrants ont été secourus à bord d’un small boat parti du Touquet.
    Ces décès portent à 20 le nombre de personnes décédées en tentant de rallier le Royaume-Uni depuis le début de l’année.Le 23 avril, cinq migrants sont morts au large de Wimereux en tentant de traverser la Manche sur une embarcation surchargée, dont une petite fille. Plus de 12 313 personnes ont atteint les côtes anglaises clandestinement en 2024, surtout depuis la France, selon des chiffres officiels britanniques publiés mi juin. Une hausse de 18% par rapport à la même période l’an dernier.

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  • Manche : 113 migrants secourus dans le détroit du Pas-de-Calais en une nuit - InfoMigrants
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    Manche : 113 migrants secourus dans le détroit du Pas-de-Calais en une nuit
    Par La rédaction Publié le : 21/03/2024
    Mercredi 20 mars, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez est intervenu auprès de plusieurs embarcations d’exilés en difficulté dans la Manche, et a secouru 113 personnes au large des côtes du nord-ouest de la France. Dans la même journée, 450 migrants ont atteint le Royaume-Uni, un nouveau record.
    Nouvelles opérations de sauvetage dans la Manche. Dans la nuit de mardi 19 à mercredi 20 mars, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez reçoit des alertes l’informant que plusieurs canots d’exilés, qui tentaient la traversée de la Manche, se trouvent en difficulté dans le détroit du Pas-de-Calais, dans le nord de la France. La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar) résume les faits dans un communiqué. D’abord, le CROSS Gris-Nez mobilise le Ridens, un navire de sauvetage affrété par l’État, pour venir en aide à une embarcation dont le moteur est endommagé au large de Gravelines, entre Calais et Dunkerque.
    Dans un premier temps, la Premar indique que « les naufragés refusent d’être secourus », avant que 23 personnes demandent finalement assistance et que le Ridens les prennent à bord. Ces 23 migrants sont ensuite déposés au port de Dunkerque en milieu de journée, mercredi. Les autres exilés qui « refusent l’assistance proposée par les moyens français » finissent par réussir à remettre le moteur en route et reprennent leur traversée. « Le choix est fait de les laisser poursuivre leur route », mais le CROSS Gris-Nez assure « maintenir une surveillance sur l’embarcation », au vu des risques encourus et de l’état du bateau de fortune.
    Dans un second temps, plus tard dans la nuit, le CROSS Gris-Nez engage cette fois-ci un remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS), nommé Abeille Normandie, pour venir au secours de 64 exilés sur une autre embarcation, cette fois au large de Sangatte. L’Abeille Normandie détecte ensuite un autre canot en difficulté dans la même zone, et porte assistance à 25 personnes, en majorité des femmes et des enfants en bas âge, rapporte la Premar.
    Quelques heures plus tard, l’Abeille Normandie accoste au port de Boulogne-sur-Mer et débarque les 89 migrants secourus. Ces derniers sont ensuite « pris en charge par les services de secours terrestres et la police aux frontières », écrit la préfecture. En parallèle, un autre patrouilleur, le Jeanne Barret, vient à la rescousse d’une personne malade à bord d’un canot de fortune, avant de la déposer au port de Calais. « Son état de santé reste stable », affirme la préfecture. De l’autre côté de la Manche, huit embarcations de migrants ont atteint les côtes britanniques mercredi, transportant au total 450 exilés. Un nouveau record d’arrivées en une seule journée, soulignent les médias britanniques. Parmi ces 450 arrivées, un exilé blessé par arme blanche a été secouru puis transféré à un hôpital après avoir débarqué au port de Douvres.

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  • Sauvetage de 132 personnes au large des côtes du Pas-de-Calais. - Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord
    https://www.premar-manche.gouv.fr/communiques-presse/sauvetage-de-132-personnes-au-large-des-cotes-du-pas-de-calais

    Sauvetage de 132 personnes au large des côtes du Pas-de-Calais.
    Sauvetage de 132 personnes au large des côtes du Pas-de-Calais.
    17 févr. 2024
    Samedi 17 février 2024, en fin de nuit, les équipes des forces de sécurité intérieure indiquent au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez qu’une embarcation de migrants a pris la mer au large de Gravelines (59). Le CROSS Gris-Nez engage le Ridens, navire de sauvetage affrété par l’État, pour vérifier l’état de cette embarcation. Une fois sur place, le Ridens constate que l’embarcation fait route et ne demande pas d’assistance. Par mesure de précaution, le CROSS maintient le Ridens en surveillance à proximité.Quelques heures plus tard, en milieu de matinée, une avarie survient sur cette embarcation et les 57 personnes présentes à bord sont secourues par le Ridens. Peu de temps après, le Ridens est dérouté vers une autre embarcation pour vérifier l’état de navigabilité de celle-ci. Une fois sur place, l’affrété est relevé par le PSP Cormoran pour la surveillance de cette deuxième embarcation qui poursuivra sa route vers la Grande-Bretagne. Le Ridens peut ainsi rejoindre le port de Calais (62) en milieu d’après-midi, où les 57 naufragés sont débarqués et pris en charge par les services de secours à terre.
    En parallèle, dès le début de matinée, plusieurs informations sur des embarcations en difficulté, à confirmer, parviennent au CROSS. Le CROSS engage donc l’hélicoptère de service public « Dauphin » de la Marine nationale pour vérifier la situation maritime sur zone. Après investigations, l’hélicoptère confirme qu’il n’y pas d’hommes à la mer dans le secteur de Gravelines et repositionne différentes embarcations, notamment une troisième embarcation au départ de Oye-Plage (62). Plusieurs heures après, en milieu de journée, cette troisième embarcation demande assistance. Le CROSS engage alors le remorqueur d’intervention d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Normandie pour secourir les 75 personnes présentes à bord. Après avoir été prises en charge à bord de l’Abeille Normandie, les 75 naufragés ont été déposés au port de Boulogne-sur-mer (62), en présence des équipes de secours. Le Ridens (ex Esvagt Charlie) a intégré début avril 2023, le dispositif de surveillance et de sauvetage mis en place par l’Etat dans le détroit du Pas-de-Calais. Affrété par l’Etat, il est l’un des deux moyens nautiques demandés par madame la Première ministre en 2022 pour permettre d’avoir 6 navires en alerte SAR dans ce secteur maritime. Basé à Dunkerque, le Ridens est un navire de 40 m, inscrit au pavillon français 1er registre depuis février 2024, il a changé de nom à cette occasion. Il appartient à la compagnie SeaOwl et son équipage se compose de 8 marins.Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord met en garde toute personne qui envisage de traverser la Manche sur les risques encourus. Ce secteur maritime est une des zones les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires de commerce qui y transitent par jour et les conditions météorologiques y sont souvent difficiles (120 jours de vent supérieur ou égal à force 7 en moyenne annuelle par exemple), c’est donc un secteur particulièrement dangereux y compris quand la mer semble belle.

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  • Manche : près de 140 migrants, dont un bébé de quatre mois, secourus en une journée - InfoMigrants
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    Manche : près de 140 migrants, dont un bébé de quatre mois, secourus en une journée
    Par La rédaction Publié le : 19/02/2024
    Samedi, 145 exilés répartis sur plusieurs canots ont été pris en charge par les secours français. L’un d’eux a été repêché au large de Boulogne-sur-Mer, alors qu’il sombrait en mer. Tous ses occupants, dont un nourrisson de quatre mois, sont sains et saufs. Alors que les députés britanniques ne cessent de s’écharper sur la mise en application du projet d’expulsion vers le Rwanda, les traversées de la Manche, elles, ne faiblissent pas. Samedi 17 février, plus de 145 exilés ont été secourus au large des côtes françaises : 140 par deux navires affrétés par l’État, et cinq autres personnes d’une même famille après que leur canot a chaviré, ont indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord (Premar) et celle du Pas-de-Calais.
    Les autorités ont d’abord secouru samedi matin avec le Ridens, un navire participant au dispositif de surveillance et de sauvetage mis en place par l’État dans le détroit du Pas-de-Calais, 57 migrants en détresse après une avarie survenue sur leur embarcation. Les naufragés ont « été débarqués et pris en charge par les services de secours à terre » au port de Calais, indique un communiqué de la Premar. Un peu plus tard, en milieu de journée, ce sont 75 personnes présentes à bord d’un canot demandant assistance qui ont aussi été secourues, et récupérées par le remorqueur d’assistance et de sauvetage Abeille Normandie. « Elles ont été déposées au port de Boulogne-sur-Mer en présence des équipes de secours », indique encore le communiqué.
    Dans le même temps, cinq autres exilés, dont un bébé de quatre mois, ont été quant à eux repêchés après le chavirage de leur embarcation près de Boulogne-sur-Mer. « En hypothermie », ils ont été conduits « vers l’hôpital le plus proche » mais leur état n’inspirait pas d’inquiétude, a précisé la préfecture. D’après le journal la Voix du Nord, ces personnes sont toutes issues d’une même famille kurde.
    La veille, c’est un tout autre sauvetage qui a été conduit par les autorités, britanniques cette fois. Sept migrants cachés dans un camion ont en effet été découverts à bord du ferry Seven Sisters, qui naviguait entre Dieppe et Newhaven. Selon la BBC, qui reprend des informations de la police britannique, six, dont certains étaient inconscients, ont été transportés à l’hôpital. « Ceux qui étaient en dessous étaient les plus mal en point. Ils suffoquaient et frappaient sur les parois. C’est semble-t-il ainsi qu’ils ont été repérés », a rapporté un passager français du navire à Paris Normandie.
    Deux hommes ont été arrêtés dans cette affaire, a déclaré la police britannique de Sussex. L’un pour « entrée illégale » au Royaume-Uni, l’autre pour avoir « facilité l’entrée illégale » de ce petit groupe de migrants sur le territoire. L’embarquement s’est fait dans le port normand de Dieppe, pourtant ultra-surveillé. Au fil des années, la pose de caméras de sécurité ou encore de barbelés s’y est multiplié. Les Britanniques y ont même financé, en 2019, un grand hangar dédié à l’inspection minutieuse des camions, d’une surface de 300 m², qui a coûté 680 000 euros, rappelle Paris Normandie.
    Pour freiner les arrivées de migrants sur son sol, Londres multiplie les initiatives. Sur le terrain, avec le renforcement du dispositif de surveillance sur les côtes, mais aussi dans les téléphones des exilés. D’après des documents consultés par le Times, le ministre de l’Intérieur James Cleverly souhaite faire appel à des influenceurs du réseau social TikTok basés dans plusieurs pays, pour dissuader les candidats à l’exil de venir au Royaume-Uni. Une liste restreinte de personnes a déjà été établie en Albanie. Elle comprend « un rappeur, deux comédiens, des blogueurs lifestyle, des personnalités de la télévision et un écrivain voyageur », explique le journal. Ces derniers seraient rémunérés à hauteur de 5 800 euros chacun, pour notamment avertir les internautes intéressés par la traversée de leur potentielle expulsion au Rwanda. En 2023, le Royaume-Uni a enregistré 29 437 arrivées de migrants en « small boats », contre 45 000 en 2022. Malgré une baisse des arrivées d’exilés sur le littoral britannique, les drames en mer, eux, restent nombreux. Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 janvier, cinq personnes sont mortes noyées dans une eau à 9 degrés alors qu’elles tentaient de rejoindre une embarcation en partance pour le Royaume-Uni.

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  • « Une mer de plus en plus agitée » : près de 70 migrants secourus dans la Manche - InfoMigrants
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    Actualités « Une mer de plus en plus agitée » : près de 70 migrants secourus dans la Manche
    Par La rédaction Publié le : 01/02/2024
    Deux opérations de sauvetage ont été lancées dans la matinée du mercredi 31 janvier. Soixante-neuf migrants ont été secourus, selon la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Les conditions en mer ont été particulièrement difficiles pour le second sauvetage, qui a permis de récupérer 55 personnes.
    Soixante-neuf migrants ont été secourues dans la Manche, mercredi 31 janvier, au cours d’une journée intense de traversées et de sauvetage. Deux opérations de sauvetage ont été lancées à partir du début de journée, lorsque le CROSS Gris-Nez a été alerté au sujet de plusieurs embarcations se trouvant en difficulté dans la Manche.
    D’abord, 14 personnes ont été secourues au large de Camiers, une commune proche du Touquet-Paris-Plage. Deux moyens de sauvetage ont été engagés par le CROSS : le patrouilleur des Affaires maritimes Thémis et le semi-rigide de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) de Boulogne-sur-Mer, relate le communiqué de la Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
    Les naufragés ont été débarqués au port de Boulogne-sur-Mer. Une salle a été ouverte pour les recevoir, rapporte La Voix du Nord. L’association Osmose 62, basée dans le Boulonnais et qui organise des maraudes le long des plages et près des ports, est également intervenue pour apporter des boissons chaudes, de la nourriture et des vêtements secs aux exilés.
    Un peu plus tard dans la matinée, toujours selon la préfecture maritime, 55 personnes ont été secourues. Celles-ci se trouvaient sur un canot au large d’Audresselles, une commune à près de 15 kilomètres au nord de Boulogne-sur-mer. Parmi ces exilés, des ressortissants du « Vietnam, Irak, Syrie, Soudan, Albanie, Inde, Afghanistan », cite La Voix du Nord.Pour cette seconde grande opération, le CROSS a d’abord envoyé sur place un navire qui intervient peu, d’ordinaire, dans les opérations de sauvetage : le bâtiment d’expérimentations de guerre des mines (BEGM) Thétis, de la Marine nationale. Bien que ses apparitions soient rares, le Thétis, « basé à Brest, est déjà intervenu en Manche. Il fait partie des navires qui intègrent le tour d’alerte », précise Véronique Magnin, porte-parole de la préfecture maritime, à InfoMigrants.
    « Une fois sur place, ils ont commencé l’opération, mais les conditions météorologiques se sont dégradées », raconte encore la porte-parole. Le communiqué évoque « un vent qui se renforce et une mer de plus en plus agitée ». Le CROSS envoie alors sur place l’Abeille Normandie de la Marine nationale, « en renfort ». Les deux bateaux mènent l’opération de sauvetage du même canot en détresse. Celui-ci, « en surcharge, a chaviré faisant tomber ses occupants dans une eau à 7 degrés », raconte le journal Nord Littoral, constatant par la suite que « tous ou presque se trouvent en état d’hypothermie ».
    Le Thétis parvient à prendre à son bord 27 personnes, ensuite déposées au port de Calais. L’équipage de l’Abeille Normandie, lui, prend à son bord 28 personnes. Celles-ci ont été débarquées au port de Boulogne-sur-Mer. « Les lieux de débarquement varient en fonction des moyens de sauvetage utilisés pour récupérer les personnes : le port le plus adapté pour recevoir l’Abeille Normandie est celui de Boulogne », précise encore la porte-parole de la préfecture maritime. Selon les autorités, toutes les personnes ayant fait naufrage ont été secourues.Depuis quelques jours, les conditions météorologiques sont relativement favorables aux départs le long de la côte. Plusieurs groupes d’exilés ayant été interceptés par les gendarmes sur les plages ou ayant échoué à monter dans l’embarcation ont été aperçus, parfois trempés dans les rues, comme à Sangatte évoque Nord Littoral. Pour eux comme pour les naufragés, la seule issue est le retour sur les campements autour de Calais et de Grande-Synthe. Avant une nouvelle tentative

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  • Gérald Darmanin défend sa loi « immigration » à Calais
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/15/gerald-darmanin-defend-sa-loi-immigration-a-calais-au-lendemain-de-la-mort-d

    Gérald Darmanin défend sa loi « immigration » à Calais
    Par Julia Pascual (à Calais et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais))
    Publié le 15 décembre 2023 à 23h30, modifié le 16 décembre 2023
    Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, n’était pas encore arrivé à Calais (Pas-de-Calais), vendredi 15 décembre, que la nuit se terminait par l’annonce de la mort de deux migrants ayant tenté de rejoindre l’Angleterre à bord d’embarcations pneumatiques. C’est d’abord au large de Grand-Fort-Philippe (Nord) qu’une personne est morte lors d’un naufrage, a rapporté la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
    Quelques heures après, une autre embarcation a chaviré tout près du rivage de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais), et un homme, vraisemblablement soudanais, a été retrouvé inanimé. Alors que le jour dévoilait les falaises de Douvres, distantes d’une trentaine de kilomètres de l’autre côté du détroit du Pas-de-Calais, deux pompiers se relayaient pour lui pratiquer un massage cardiaque, sans succès. Sur la plage, un groupe de sept mineurs soudanais, hagards, observaient mêlés au sable les vestiges de cette tentative de traversée avortée : des emballages de gilets de sauvetage, un duvet, un portefeuille vide, des brosses à dents… Les jeunes n’étaient pas à bord du bateau, faute d’argent pour payer la traversée. Alors ils guettent les tentatives des autres avec l’espoir de pouvoir tôt ou tard s’y greffer. Seuls deux d’entre eux savent nager.
    Les rescapés du naufrage sont pour leur part déjà éparpillés. Plusieurs enfants trempés et frigorifiés ont été amenés à l’hôpital de Calais. D’autres se dirigent vers les campements de migrants du littoral, en attendant une nouvelle possibilité de passage. Un petit groupe reste sur place, que la police veut interroger. Une femme s’effondre en apprenant que l’un des passagers du bateau est mort. Dans la panique de la nuit, elle n’avait pas réalisé ce qui s’était passé. Elle-même rapporte être tombée à l’eau lorsque l’embarcation s’est mise à chavirer dangereusement. « Ça aurait pu être l’un de nous », pleure-t-elle, en s’adressant à son mari, figé dans une couverture de survie. « On était sur la plage vers 3 h 30 du matin, rapporte un autre rescapé. La police est arrivée alors que les passeurs n’avaient pas réussi à gonfler complètement le bateau. Ils nous ont dit de monter quand même. Environ dix minutes plus tard, le bateau s’est dégonflé et on s’est redirigé vers la côte. »
    Au moins 25 morts en 2023, selon des associations
    En 2023, près de 60 % des tentatives de traversées maritimes ont été avortées du fait de l’intervention des forces de l’ordre, selon la préfecture des Hauts-de-France. C’est notamment ce qu’est venu valoriser M. Darmanin à Calais, vendredi. Le ministre a aussi annoncé le déblocage de 200 000 euros pour un nouveau commissariat, attendu par la maire, Natacha Bouchart (Les Républicains), et la construction d’un cantonnement pour les CRS, grâce à une enveloppe de 25 millions d’euros tirée de fonds britanniques.
    En difficulté sur son projet de loi sur l’immigration, balayé par une motion de rejet à l’Assemblée nationale et suspendu à l’issue incertaine d’une commission mixte paritaire qui se réunit lundi 18 décembre, le ministre a longuement défendu devant les journalistes « un texte qui va protéger les Français ». Il a, en outre, souligné la « main tendue » par le gouvernement aux Républicains. Quelques dispositions de la loi ont été citées en exemple, comme celles qui permettent la prise d’empreintes coercitive des étrangers en situation irrégulière, l’inspection visuelle des voitures en zone frontalière, la criminalisation de l’aide à l’entrée irrégulière sur le territoire ou encore le rétablissement du délit de séjour irrégulier.
    Une manifestation de protestation contre la politique migratoire du gouvernement, à l’occasion de la visite de Gérald Darmanin, à Calais, le 15 décembre 2023.
    Un comité d’accueil de quelques militants associatifs s’était massé aux abords du commissariat de police où le ministre s’est rendu. Ils ont été repoussés par des CRS alors qu’ils scandaient « Darmanin démission » ou encore « Non, non, non à la loi “immigration” ». Une des pancartes agitées rappelle les nombreux morts à la frontière franco-britannique. D’après un communiqué commun à dix associations, parmi lesquelles L’Auberge des migrants et le Secours catholique, au moins 25 personnes sont mortes depuis le début de l’année en voulant rejoindre le Royaume-Uni.
    Le ministre n’est pas allé à leur rencontre, mais il a remis cinq médailles de la sécurité intérieure à des policiers et gendarmes blessés dans le cadre de la lutte contre l’immigration irrégulière. A l’image d’un major de police réserviste, blessé au niveau de la pommette au cours de la nuit écoulée. « Il y avait près de 300 migrants au niveau des blockhaus de Grand-Fort-Philippe, prêts à embarquer, il faisait noir, rapporte-t-il au Monde. On a fait évacuer tout le monde, c’était tendu. J’ai pris un projectile, je pense que c’était une bouteille d’eau pleine. »
    La « violence » des migrants empêchés de traverser, c’est ce que souligne auprès du ministre une fonctionnaire de police chargée de présenter le bilan des forces de l’ordre sur la côte. Cette année, environ 29 000 migrants ont rejoint l’Angleterre en bateau, alors qu’ils étaient plus de 45 000 en 2022. Une baisse notable qui résulte en particulier de la quasi-disparition des Albanais sur les embarcations, alors qu’ils étaient les premiers à traverser la Manche en 2022. En décembre 2022, Londres et Tirana avaient convenu d’un paquet de mesures destinées à lutter contre l’immigration illégale.
    Face à la sécurisation croissante du littoral, les départs se sont en partie déportés plus au sud de Calais. « Quoi qu’ils mettent en place, ça n’empêchera pas les gens de prendre des risques et ça n’empêchera pas les morts », croit Thomas Chambon, de l’association Utopia 56. A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), l’association Osmose 62 a d’ailleurs été créée en août 2022 pour apporter de l’aide aux personnes en errance dans la ville ou les communes alentour après des traversées avortées. La nuit du 15 décembre, trois maraudeurs d’Osmose 62 apportaient un peu de thé et quelques fruits à plusieurs dizaines de rescapés. Une quinzaine d’entre eux s’étaient retranchés dans un bois au sud de Boulogne-sur-Mer après que la police avait crevé leur canot pneumatique. Transis, ils attendaient cachés qu’une nouvelle occasion se présente. Tandis qu’une femme s’inquiétait du risque d’hypothermie pour ses enfants de 4 et 7 ans, endormis, un couple demandait une couverture pour leur fille de 5 ans, trempée des pieds à la tête.

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