• « Ce risque était minime, bien sûr : ma mère, c’est pas une casseuse, et, n’en déplaise à Vespasien, son argent a une odeur, une odeur de retraite de veuve de gradé, de bon pognon bourgeois, une odeur franche, quoi. Seulement, moi, entre les versements de ma mère, j’en intercale d’autres, beaucoup plus importants, et ceux-ci ne sentent absolument pas le bon pognon bourgeois.
    Les retraites, les pensions, les petits magots dans le secrétaire, la joncaille moisie par trois ou quatre ou dix générations de doigts desséchés ou gras, de gorges adipeuses ou absentes, pas de ça Lisette : ça pue et c’est signalé dans les revues des antiquaires. Nous ne voulons pas remettre en circulation de l’argent aussi mal gagné. Nous, ce qu’on aime, c’est voler à pleines liasses, ou à pleins camions de camelote, tripoter de beaux billets craquants et frais »

    La Cavale partie 2

    #argent #bourgeois #vol #classesociale

  • Affaire #depardieu : quand la #Bourgeoisie réac s’offusque
    https://www.frustrationmagazine.fr/depardieu

    Après un épisode somme toute décevant consacré à Hanouna, l’émission Complément d’Enquête a sorti, dans la foulée, une heure d’enquête très embarrassante sur Depardieu, dont un extrait de sa visite en Corée du Nord, filmée par l’inénarrable Yann Moix. Suite aux propos, gestes et insultes tenus par l’acteur, nous avons pu voir la fine fleur […]

    #Décrypter_-_Féminisme

  • Calinothérapie et petite #bourgeoisie
    « Meeting pour le vivant » : EELV, la « douceur » et la chute de tension
    https://www.revolutionpermanente.fr/Meeting-pour-le-vivant-EELV-la-douceur-et-la-chute-de-tension


    Ce samedi, Les Écologistes-EELV lançaient leur campagne pour les élections européennes sous le signe de la « #douceur » et du « #développement-personnel ». Un début de campagne en total décalage avec l’accentuation de la crise climatique et l’offensive réactionnaire en cours.

    Pour lancer la campagne européenne de la liste Écologistes-Europe Ecologie les Verts, un meeting a eu lieu ce samedi dans le 18ème arrondissement de Paris devant plus de 800 militants.

    Intitulé Pulsations. Meeting pour le vivant, celui-ci avait pour ambition de faire « vibrer la corde sensible du public » et de promouvoir la douceur en politique selon la tête de liste et député européenne Marie Toussaint. « Il n’y a pas de meilleur moment pour la douceur que quand la violence étend un voile spectral sur notre avenir » a-t-elle déclaré dans une prise de parole à l’image du déroulé (au mieux) surprenant de l’évènement.

    Puisqu’il s’agissait de « douceur » donc, les participants auront eu la « chance » de voir Sandrine Rousseau, Eric Piolle et Yannick Jadot s’essayer au twerk ensemble au nom de la « booty-positivity ». Une danse suivie d’une séance de développement personnel et précédée d’interventions de personnalités politiques pour présenter les axes de campagne.

    Parmi eux, par exemple, Gaspard Koenig, soutien de Macron et défenseur acharné du libéralisme, a pu défendre le capitalisme vert aux côtés de Yannick Jadot. Mais, que l’on se rassure, tout en « douceur ».

    Dans le même temps, la « douceur » n’était pourtant pas au rendez-vous de la COP 28 à Dubai, marquée par l’action criminelle des Etats et autres lobbies fossiles, ni même d’un climat, de moins en moins « doux » lui aussi. Difficile d’ailleurs, d’être plus en décalage avec le tournant réactionnaire actuel, le durcissement du régime et la prise de confiance de certains secteurs de l’extrême-droite jusque dans la rue ces dernières semaines.

    Le choix de la « douceur », s’il n’est pas sans contradiction, n’est en réalité pas anodin. Il résonne en effet comme une critique à moitié assumée de la « radicalité » et de la conflictualité exprimée par le mouvement écolo dans les mobilisations, et ce alors que ce dernier est particulièrement visé par le discours gouvernemental, entre accusations d’« éco-terrorisme » et tentative de dissolution des Soulèvements de la terre.

    On concèdera au moins sur ce terrain une certaine forme de continuité dans les positions d’#EELV, qui s’est aligné ces derniers mois sur tous les intérêts du régime, de la défense du droit d’Israël à se défendre lors du début du nettoyage ethnique en Palestine, à la participation aux campagnes de récupération et d’instrumentalisation réactionnaire des marches contre l’antisémitisme.

    Alors que la situation se tend en France et à l’international, la politique de l’autruche ne fera cependant pas disparaître l’offensive réactionnaire du gouvernement et de l’extrême-droite en cours, ni le massacre à Gaza ou même le réchauffement climatique. C’est qu’en politique, le refus de la conflictualité, ce n’est pas de la « douceur », mais une chute de tension.

    • une critique (...) de la conflictualité (...) dans les mobilisations

      Tondelier-j’offre-des-fleurs-aux-CRS n’a pas du apprécier d’être clouée silencieuse sur l’estrade d’où se lançaient les dernières interventions ("la violence c’est la police") avant le départ de la manif de Sainte Soline tout comme ce parti de bourges s’en veut d’avoir du défendre les manifestants sans chouiner « je condamne les violences, votons ! ».

      c’est aussi le signe d’une faille interne au new âge, yoga Disney d’un côté, « animiste et sauvage » de l’autre

      #EELV #écologie #new_age

    • « On est sorti plombés » : au meeting des Écologistes, les pulsations ultra-libérales peinent à convaincre
      https://tendanceclaire.org/breve.php?id=43974

      Le 2 décembre, à Paris, les Écologistes ont lancé leur campagne en vue des élections européennes de juin 2024. Premier meeting, premier loupé qui suscite de profondes inquiétudes dans les rangs des Écologistes. Ils sont peu avoir été convaincus par le caractère lunaire de la démarche et le vide des propositions. Un très (trop) long meeting. Près de trois heures et demie.

      Un mode d’emploi sur comment rater un lancement de campagne en plusieurs étapes : inviter Gaspard Koenig, ultra-libéral qui a soutenu Emmanuel Macron qu’il qualifie de « prophète », réciter un discours plombant et creux, faire l’éloge de la « douceur » et des pratiques de développement personnel, critiquées par des cadres écologistes pour leur décalage complet avec la réalité sociale du pays.

      Ce meeting se voulait « moderne », une « pulsation », comme son nom l’indiquait. Le résultat a surtout démontré le caractère hors-sol du parti ayant récolté 4% des scrutins à la dernière élection présidentielle. Des néo-nazis organisent des ratonnades contre les musulmans, défilent dans les rues avec le silence complice des autorités, 10 millions de personnes vivent dans une extrême pauvreté, l’effondrement climatique est commencé : quelle est la réponse d’EELV ? Une garden-party se voulant casser les codes mais les poursuivant de fait en ne changeant rien dans la méthode qui conduit à l’effondrement social et climatique.

      Marie Toussaint a t-elle compris qu’il n’y a pas d’écologie possible en dehors d’une action anticapitaliste ? Non. Elle ne propose aucune rupture pour préférer d’obscures mesures, telles qu’un « veto social » à l’échelle de l’UE. Retour sur un meeting hallucinant. Notre article.

      L’ultra-libéral Gaspard Koenig, fondateur d’un think tank, voulant mettre fin au « protectionnisme de la PAC »… invité au meeting des Écologistes

      Dans les nombreux intervenants invités au meeting des Écologistes, un certain Gaspard Koenig. Ce nom vous dit peut-être quelque chose. C’est l’un des chantres de l’ultra-libéralisme en France. En 2017, il est un fervent défenseur d’Emmanuel Macron. Dans une tribune publiée dans Le Monde, il ne tarit pas d’éloges à son sujet : « Si le président est un symbole, alors Emmanuel Macron remplirait cette fonction à merveille, lui conférant jeunesse, intelligence et ouverture ». Gaspard Koenig poursuit : « Emmanuel Macron n’est sans doute pas le messie du libéralisme, mais peut-être l’un de ses prophètes ».

      En 2013, le philosophe fonde le think Génération Libre, qui veut en finir avec le « protectionnisme de la PAC » (Politique Agricole Commune européenne, ndlr). Gaspard Koenig veut également diviser par 100 le nombre de normes réglementaires et législatives dans notre pays. Si de nombreuses normes doivent changer dans ce pays, son désir est l’image du nom de son parti : « Simple ». Simplifier pour simplifier. Comprendre : démanteler les services publics. Il défend une remise en cause de l’impôt progressif sur le revenu, au profit d’un taux unique de 30%, payé au premier euro, combiné à un système de crédit d’impôts.
      Gaspard Koenig ne dénonce pas le capitalisme ultra-libéral, il en est l’un des fervents défenseurs. Face à l’urgence écologique, il prône la réforme individuelle et la décentralisation, plutôt que la planification écologique. Le philosophe défend aussi la suppression de l’IFI, successeur de l’Impôt Sur la Fortune, supprimé par Emmanuel Macron.

      L’ancien candidat à l’élection présidentielle a aussi été la plume de Christine Lagarde. Ex-présidente du Fonds Monétaire International (2011-2019), elle est aujourd’hui directrice de la Banque Centrale européenne. Elle a été plusieurs fois ministre sous Chirac et sous Sarkozy, notamment au ministère de l’Économie.

      Les valeurs défendues par le fondateur de Génération Libre sont aux antipodes de celles portées par le programme de la NUPES, pourtant signé par les Écologistes (ex-EELV). Que signifie alors cette invitation inattendue de l’un des chantres de l’ultra-libéralisme de leur part ? Nul doute que les équipes organisatrices du meeting ont lu attentivement le CV de Gaspard Koenig qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Le choix est parfaitement calibré politiquement.

      Idéologiquement, cela signifie-t-il le retour de gauche dite « Hollandiste » ? Les Écologistes n’ont pas défendu le programme de la NUPES aux élections sénatoriales. Il est clair qu’ils ne comptent pas non plus défendre le programme de rupture, pourtant signé, aux élections européennes. Les insoumis ont pourtant multiplié les mains tendues, allant jusqu’à leur proposer la tête de liste aux élections européennes. En vain. Les Écologistes n’ont rien voulu entendre. Considérant les élections européennes comme « leur » élection, ils ont préféré partir seuls. Quelles sont donc les positions de leur tête de liste, Marie Toussaint ?

      Le discours plombant et creux de Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes aux élections européennes

      Après plus de 2 heures 30 de meeting, la tête de liste des Écologistes, Marie Toussaint, monte (enfin) sur scène. À son pupitre, devant les drapeaux français et européens, elle reste stoïque. Pas une phrase plus haute que l’autre. Un ton aussi plat que la courbe sondagière de Yannick Jadot lors de l’élection présidentielle de 2022. La « douceur » en politique, tant vantée par la tête de liste. Nous y reviendrons.

      Assez vite, Marie Toussaint dénonce brièvement la montée de l’extrême droite en Europe et son alliance avec la droite et les macronistes contre l’écologie. Dernier exemple en date : la prolongation de 10 ans par l’Union européenne de l’autorisation d’utilisation du glyphosate. Jusqu’ici, rien de troublant. Néanmoins, comment dénoncer avec autant de vigueur l’extrême droite, lorsque son parti a marché à ses côtés, le 12 novembre, participant de fait à sa réhabilitation ? Une marche qui « a été le lieu d’appels au meurtre, d’agressions contre des journalistes, de violences contre des manifestants pour la paix, de propos racistes insupportables contre les musulmans », comme le rappelle la députée insoumise Nathalie Oziol.

      « Je veux demander quelque chose à Raphaël Glucksmann »

      Après plus de 20 minutes, la cheffe de file des Écologistes aborde la question de la pauvreté. « Je propose que la lutte contre la pauvreté devienne enfin la colonne vertébrale du projet européen », explique-t-elle. Comment faire ? Créer « un droit de veto social, qu’aucune mesure portant atteinte aux conditions d’existence des 10% d’européennes et européens les plus pauvres ne puisse jamais être adoptée ». Comment faire moins concret que cela ? Blocage des prix ? SMIC ? Hausse des salaires ? Ces mots ne sortiront pas de sa bouche..

      Plus largement, de qui parle-t-elle ? Des 10% d’européennes et européens les plus pauvres dans chaque pays ? Des 10% les plus pauvres dans toute l’Union européenne ? Est-elle au courant du dumping social au sein de l’Union européenne ?

      Un peu plus tard, une phrase tombe de nulle part : « Je veux demander quelque chose à Raphaël Glucksmann (cheffe de file putatif du Parti Socialiste pour les élections européennes ? Ndlr) : peux-tu demander à Carole Delga (présidente PS de la région Occitanie) d’arrêter de soutenir l’A69 ? ». Après Bruno Le Maire demande, Marie Toussaint demande ?

      Du côté de L’insoumission.fr, ce projet écocidaire a fait couler beaucoup d’encre. Marie Toussaint s’y oppose parce qu’il n’est « pas compatible avec l’écologie, la lutte contre le dérèglement climatique, avec les pulsations du vivant ». Le caractère anti-social de ce projet d’autoroute est mis de côté par la tête de liste des Écologistes. À noter, un coût exorbitant du péage : 17 euros l’aller/retour pour 77 km, à comparer aux 3,40 € de l’A/R Albi Toulouse pour la même distance. Une erreur de la candidate ? Un révélateur de la difficulté pour les Verts à articuler lutte contre le dérèglement climatique, la justice sociale et la lutte anticapitaliste. Ce, même si ses représentants clament l’inverse.

      De l’éloge de la « douceur » : pourquoi Marie Toussaint a tort

      Vient alors l’éloge de la « douceur », tant vanté par la candidate. « Nous voulons que la vie de millions d’européens soit plus douce. La douceur, voilà notre horizon. À cette évocation, certains d’entre vous sourient en se disant : ‘elle continue avec son truc de la douceur’. Oui je continue et je ne fais que commencer ». Même certains de ses proches semblent lui avoir dit que ce crédo politique n’était pas une bonne idée.

      « ‘Marie, le discours sur la douceur, il n’est pas adapté à la période’. Je réponds : ‘ne vous méprenez pas, il n’y a pas de meilleur moment pour parler de la douceur que quand la violence étend un voile spectral sur notre avenir. » affirme-t-elle. Tout cela sonne creux.
      Veut-elle dire par là que la présence de Yannick Jadot à la marche du CRIF du 9 octobre où les extrémistes présents appelaient à « éradiquer Gaza et LFI » n’était pas l’éloge de la douceur souhaitée ? La déclaration de Marine Tondelier voulant « couper le twitter de Jean-Luc Mélenchon » était-elle une preuve de douceur ? Marie Toussaint érige donc « la douceur comme horizon » dans une société qui n’a rien de douce et qui appelle nécessairement à une radicalité à laquelle Marie Toussaint se refuse, préférant la caricaturer en « colère ».

      La France compte 10 millions de pauvres, 4,1 millions de personnes mal-logées. 1 Français sur 2 saute des repas. Des assistés d’en haut toujours plus nombreux qui s’en mettent plein les poches. L’extrême droite est en roue libre dans notre pays et ère la nuit pour faire des ratonnades. La guerre fait rage au Proche-Orient. Des Palestiniens meurent chaque jour sous les bombes de l’armée israélienne.

      Il est totalement déconnecté d’évoquer la « douceur » dans la période que nous vivons. L’heure est à la bataille culturelle contre l’extrême droite et le capitalisme, pas à la « douceur » de la bataille politique qui implique des rapports de force. En prônant la « douceur », Marie Toussaint illustre sa totale déconnexion avec ce que traverse le pays.

      À la fin de son discours, deux autres propositions programmatiques sont présentées : la sortie des énergies fossiles, sans préciser quand, et la création d’un ISF (impôt sur la Fortune) climatique européen, sans plus de précisions. Si elle fustige notre « modèle économique » actuel, elle ne le nomme pas : le capitalisme.

      Enfin, après plus de 3 heures de meeting, Marie Toussaint entame sa conclusion. « Écoutez la voix de vote conscience, écoutez les pulsations du vivant et mettez-vous en mouvement : demain nous appartient ! ». Pas d’envolée. Pas de haussement de voix ou de ton un tant soit pour motiver les troupes pour ce lancement de campagne. Dans Libération, un ancien socialiste rallié aux Écologistes se confie : « Les Écologistes ne savent définitivement pas faire campagne ! En principe, un meeting, c’est censé te galvaniser en tant que militant, on devrait sortir de là à bloc, là on est plombés ! ».

      Éloge du développement personnel : des pratiques qui peinent à convaincre dans le rangs des écologistes

      Sur les réseaux sociaux, difficile d’avoir échappé à ses images. Trois danseuses du groupe Booty Therapy sont venues faire un cours d’initiation aux spectateurs du meeting. Le spectacle n’a pas été du goût de tous les écologistes.

      Sur Twitter, l’ancienne secrétaire nationale des Jeunes écologistes, Camille Hachez, fait part de sa consternation à la vue de ses images : « Alors à quel objectif tout cela répond ? Chercher le buzz ? Casser les codes et révolutionner les meetings politiques « boring » en mode startup ? Est ce que nous en sommes à considérer cela comme un échappatoire crédible, et abandonnons tout projet politique ? ». Face à la presse, une cadre écologiste se montre lui aussi peu convaincue : « J’ai dû mal à savoir ce que j’en pense sachant ce qu’il se passe en ce moment à Gaza… », rapporte Libération.
      Au total, le décalage avec le moment politique que traverse le pays est flagrant. Ce meeting se voulait « moderne », une « pulsation ». Le résultat a surtout démontré le caractère hors-sol du parti ayant récolté 4% des voix à la dernière élection présidentielle. Des néo-nazis organisent des ratonnades contre les musulmans, défilent dans les rues avec le silence complice des autorités, 10 millions de personnes vivent dans une extrême pauvreté, l’effondrement climatique est commencé : quelle est la réponse d’EELV ? Une garden-party se voulant casser les codes mais les poursuivant de fait en ne changeant rien dans la méthode qui conduit à l’effondrement social et climatique.

      Marie Toussaint a t-elle compris qu’il n’y a pas d’écologie possible en dehors d’une action anticapitaliste ? Non, elle ne propose aucune rupture pour préférer d’obscures mesures, telles qu’un « veto social » à l’échelle de l’UE. Un parti et une candidate qui ne sont pas la hauteur du moment politique que nous vivons.

      Par Nadim Février

  • EN COMMUN ! La propriété collective à l’épreuve de la modernité

    Ce film documentaire est issu d’une recherche pluridisciplinaire menée pendant quatre années, sur différents sites en France, par le Centre de recherche en droit Antoine Favre de l’Université Savoie Mont Blanc. A partir d’une pluralité de points de vue, recueillis lors d’entretiens et témoignages, il rend compte de l’évolution et du fonctionnement de propriétés collectives foncières ancestrales, également connues sous le nom de « #communaux » ou « #biens_communaux ». Il s’intéresse en particulier à deux de ces systèmes singuliers et méconnus présents en zone rurale, notamment en région de #montagne : les #sections_de_commune et les #bourgeoisies. Quels rôles ces #communs_fonciers en mutation jouent-ils aujourd’hui à l’échelle des territoires en matière de gestion des ressources naturelles, de cohésion sociale ou de dynamiques patrimoniales ? En quoi ces systèmes peuvent-ils participer à une revivification originale et pertinente de la démocratie locale ? A rebours de l’idée reçue selon laquelle ils seraient condamnés dans la société moderne, le changement de perception dont ils font l’objet à présent les place-t-ils à l’avant-garde de la résolution de certains problèmes territoriaux ou climatiques du XXIème siècle ? Plus largement, à l’intersection de nombreux enjeux de société, ce film alimente une réflexion sur la redéfinition d’un cadre de vie conciliant progrès, #justice_sociale et préservation de l’environnement.

    https://www.youtube.com/watch?v=BclZKvhpww4

    #propriété_collective #terres #foncier #modernité #communs #commons #communs #documentaire #film_documentaire #film #forêt #bois #droits_d'usage #France #Alpes #montagne #élevage #sol #usage_du_sol #biens_communs #biens_de_section #Etat #Etat_moderne #municipalisation #droit_public #agriculture #tradition #terres #patrimoine #communalisation #spoliation #pâturage #loi_2013 #loi #commissions_syndicales #accaparement_de_terres #privatisation #corvées #éoliennes #2013 #préfecture #avant-garde #anachronisme #ignorance #chasse #legs #responsabilité #devoirs #bourgeoisie #droit_collectif #mécénat #communs_fonciers #valeurs

  • Démocratie, démocratie parlementaire, démocratie communale
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/democratie-democratie-6501

    Sommaire

    #1789 : la bourgeoisie prend le pouvoir au nom du peuple, mais veut gouverner sans lui
    Constitution de #1791 : beaucoup d’élections, peu d’électeurs
    La révolution populaire commence dans les communes
    Les sans-culottes imposent la 1ère République.
    Élections à la Convention : un suffrage pas si universel que ça
    L’Assemblée bourgeoise sous la surveillance de la population parisienne
    Le mouvement populaire réprimé, retour au suffrage restreint

    Du 1er au 2nd empire : les fractions bourgeoises se disputent le monopole du pouvoir et ses avantages
    Naissance de l’appareil d’État bourgeois moderne
    La continuité du pouvoir bourgeois
    #Février_1848 : les ouvriers parisiens imposent la république aux républicains bourgeois
    La #république_bourgeoise, dictature sur la classe ouvrière
    Coup d’État de #Louis-Napoléon_Bonaparte : par peur du prolétariat, la bourgeoisie choisit le retour à l’Empire
    #Second_Empire : parlement et suffrage universel sous contrôle
    L’État au service du développement... et des profits capitalistes
    Pillage de l’État, surexploitation des travailleurs

    La démocratie parlementaire construite sur le massacre des Communards
    La #Commune_de_Paris : contre le pouvoir bourgeois, le pouvoir ouvrier
    La commune, structure de base d’un régime vraiment démocratique
    La #république_parlementaire, le régime idéal pour la bourgeoisie
    La bourgeoisie se rallie au #suffrage_universel, mais l’encadre
    3e République, État Français, 4e et 5e Républiques : la continuité de l’appareil d’État bourgeois
    La fabrication des majorités électorales
    Un parlement ligoté...
    ... et toujours sous haute surveillance
    La #bureaucratie d’État aux commandes
    Les gouvernements passent, les hauts fonctionnaires restent
    #Démocratie_bourgeoise : la #corruption permanente
    La #bourgeoisie domine toute la société
    L’État, un instrument aux mains des trusts
    L’information et la culture sous contrôle... ou sous influence
    La dictature des propriétaires des moyens de production
    De la dictature économique à la dictature politique

    La forme normale de la dictature du prolétariat : la démocratie la plus large
    Contre la dictature de la bourgeoisie, la dictature du prolétariat
    Contre la démocratie bourgeoise, la #démocratie_ouvrière
    L’exemple de la #révolution_russe et des #soviets : la démocratie pour les plus larges masses

    Les municipalités, institutions potentiellement les plus démocratiques
    Les communes placées sous le contrôle de l’État
    Le nouveau régime des lois de décentralisation de 1982
    Un marché très profitable pour les trusts
    Un mode de scrutin qui défavorise les minorités
    Le contrôle des #préfets, modifié, a été maintenu
    #Décentralisation, mais pas démocratisation
    Des possibilités d’intervention de la population
    Quand le PS et le PC se servaient des municipalités comme tribunes
    Mesurer la pénétration de nos idées dans la #classe_ouvrière
    Notre objectif : que la population résolve elle-même ses problèmes
    Un exemple : l’éducation scolaire de base des enfants des quartiers populaires
    Pour que ce soit la population qui commande, décide et exécute ses décisions

  • ★ Le parlement est la représentation politique de la société bourgeoise - GLJD

    (...) Nous faisons partie du peuple, cette partie du peuple qui exprime de manière presque corporelle son rejet total de ce qu’est la démocratie parlementaire, mais surtout en affirmant de manière très simple qu’on ne perçoit pas de changement fondamental dans notre vie à voter ou à ne pas voter. Tant de politiciens nous ont trompés, nous ont volés. En votant pour eux, la vie allait changer. Mais au lendemain des élections, les petits chefs commandaient toujours à l’usine. Les inspecteurs inspectaient toujours les enseignants et les fins de mois étaient toujours aussi difficiles. La domination du petit peuple continuait. Parfois même avec un changement de gouvernement. Les gens essayaient la gauche puis revenaient à la droite, c’est ce qu’on appelait l’alternance. De nos jours, avec le RN, on parle de tripartition de la politique française. C’est un nouveau terme pour dire qu’il y a maintenant trois pôles qui aspirent au pouvoir et non plus deux comme auparavant (...)

    #politique #bourgeoisie #capitalisme #parlementarisme #vote #élections #politiciens #gauche #droite #extrêmedroite #abstention #antiélectoralisme #antiétatisme #anarchisme #anticapitalisme #émancipation #autogestion

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://le-libertaire.net/le-parlement-est-la-representation-politique-de-la-societe-bourgeoise

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  • De nombreux cas de rachitisme inquiètent l’Écosse afp - Le figaro

    Le rachitisme, qui frappait les quartiers pauvres au Royaume-Uni au XIXe siècle, est en essor en Écosse, selon des données obtenues par le journal The Times .

    Au total, 442 cas de rachitisme, une maladie liée à un manque d’exposition au soleil et à une malnutrition, ont été observés en Écosse en 2022, contre 354 en 2018, selon les données des autorités locales de santé.

    L’espérance de vie la plus faible au Royaume-Uni
    « Des maladies généralement évitables comme celles-ci illustrent aussi que l’Écosse a l’espérance de vie la plus faible du Royaume-Uni » , a expliqué au Times Chris Williams, coprésident du Royal College of General Practitioners Scotland. La maladie, qui peut entraîner des déformations squelettiques lors de la croissance comme des jambes arquées ou des genoux cagneux, est liée à un manque d’exposition au soleil et donc de vitamines D, que l’on peut aussi trouver dans des aliments comme les poissons gras ou les œufs.

    En comparaison aux 442 cas en Écosse, 482 cas de rachitisme ont été enregistrés en Angleterre, pour une population pourtant dix fois plus importante. Le rachitisme a quasiment disparu au Royaume-Uni il y a plus d’un demi-siècle après des campagnes pour améliorer les régimes alimentaires et l’exposition au soleil.

    En Écosse, la plupart des cas ont été recensés autour de Glasgow, l’une des régions les plus pauvres de la province, avec un tiers des enfants vivant dans la pauvreté selon les dernières études. Selon des données de 2019, les hommes vivant dans les quartiers les plus pauvres de Glasgow vivent en moyenne 15 ans de moins que ceux qui vivent dans les quartiers les plus riches.

    Diversité ethnique
    Certains professionnels de santé suggèrent que l’augmentation de la diversité ethnique à Glasgow, avec certains types de peau réduisant la production de vitamines D, le développement d’activités plus sédentaires et une mauvaise alimentation peuvent expliquer la recrudescence de la maladie.

    D’autres maladies, comme la tuberculose ou la scarlatine, sont également en pleine augmentation en Écosse, rapporte le Times. Ces maladies sont des « maladies de pauvreté et sont fréquentes dans certaines parties du monde où les gens sont pauvres », explique un scientifique interrogé par le Times.

    #pauvreté #misère #Ecosse #Angleterre #capitalisme #Enfants #rachitisme #maladie #surnuméraires

    Source : https://www.lefigaro.fr/international/de-nombreux-cas-de-rachitisme-inquietent-l-ecosse-20230821

    • Les vols à l’arraché de montres de luxe suisses se multiplient à Londres Hélène Krähenbühl - RTS

      Le vol de montres suisses est en plein boom dans la plupart des grandes villes. Mais c’est à Londres que la situation est la plus grave. Dans la capitale britannique, une centaine de Rolex et une cinquantaine de Patek Philippe sont volées chaque mois, souvent en plein jour et avec une extrême violence.

      C’est lors d’une journée ensoleillée, peu avant la pandémie, que Paul Thorpe, propriétaire d’un magasin de bijoux et de montres dans la banlieue londonienne, a vu sa vie basculer.

      « Je venais de quitter le magasin et je marchais vers ma voiture. J’ai vu une moto passer sur ma gauche. Et soudainement, deux hommes qui portaient des masques m’ont attaqué par derrière. Ils m’ont tabassé et ont volé ma montre qui valait 55’000 francs », témoigne-t-il dimanche dans l’émission Mise au point. Le passionné de montres se retrouve inconscient et en sang sur le trottoir. La police ne retrouvera jamais les criminels.

      Toutes les dents de Paul Thorpe ont été cassées, fissurées ou broyées. Elles ont dû être remplacées. « Malheureusement, là où j’ai reçu l’impact initial, il n’y avait rien à faire. Du coup, j’ai perdu ces dents à jamais et je porte un dentier. Mon dentiste m’a facturé 22’000 francs », explique le Londonien, encore traumatisé par cette douloureuse expérience.

      Une patrouille spéciale dans les rues de Londres
      Ce type de scène d’une extrême violence est de plus en plus fréquent dans la capitale britannique
      . . . . . . .
      La suite : https://www.rts.ch/info/monde/14253657-les-vols-a-larrache-de-montres-de-luxe-suisses-se-multiplient-a-londres

      #luxe #montres #bourgeoisie #violence des #riches

  • « Ça fait 450 ans qu’on est là » : à Paris, les bouquinistes refusent de déménager pour les JO 2024 Ouest-France

    La préfecture de police de Paris a demandé aux bouquinistes de retirer leurs boîtes dans lesquelles ils vendent des livres d’occasion sur les quais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 2024. Mais les commerçants ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas.

    Un bras de fer vient de débuter entre les bouquinistes parisiens et la préfecture de police de Paris à un an des Jeux olympiques 2024. Ces derniers sont invités à démonter leurs petits emplacements où ils vendent leurs livres d’occasion le temps de la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine, indique l’AFP. Dans un courrier adressé aux bouquinistes le 25 juillet 2023, la préfecture de police de Paris estime « indispensable » pour sécuriser l’événement que ces boîtes qui sont situées dans le périmètre de la cérémonie, soient « enlevées ».

    Ils n’ont « nullement l’intention de bouger »
    La préfecture s’appuie notamment sur un article du code de la sécurité intérieure qui prévoit un périmètre où « l’accès et la circulation des personnes sont réglementés » afin d’assurer la sécurité d’un « lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme ».

    Interrogé par l’AFP, le représentant des quelque 200 bouquinistes de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris, soit 88 % du total, assure qu’ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». « Lors d’une réunion organisée le 10 juillet à la mairie, l’adjoint à la Seine nous a clairement expliqué que nous allions gêner la vue le jour de la cérémonie », fustige le président de cette association, Jérôme Callais. « On est un symbole majeur de Paris, ça fait 450 ans qu’on est là. Vouloir nous gommer du paysage alors que la célébration de ces Jeux doit être la célébration de Paris, ça paraît un peu fou », ajoute-t-il.

    L’incompréhension sur les quais
    Sur les quais, la colère monte chez les commerçants. « Les bouquinistes sont toujours présentés comme étant une partie importante du paysage parisien et on a l’impression d’être comme les mouches sur un gâteau. On nous chasse d’un coup de tapette », témoigne un bouquiniste auprès d’ Europe 1 . Un autre confie à Marianne : « en trois décennies, mes boîtes n’ont jamais été déplacées. Je ne vois pas pourquoi ce serait le cas maintenant. »

    Dans un communiqué jeudi 27 juillet 2023, la Ville de Paris assure les bouquinistes de son soutien et reconnaît que leur activité « fait partie de l’identité des quais de Seine ». Elle estime à 570 le nombre de boîtes concernées par un éventuel enlèvement, soit 59 % du total.

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    #bourgeoisie #ps #paris #exclusion #racisme #hidalgo #anne_hidalgo #livres #racisme #bouquinistes #violence #enMarche #exclusion #ségrégation

    Source : https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/ca-fait-450-ans-quon-est-la-a-paris-les-bouquinistes-refusent-de-demena

  • ★ UNE APPROCHE ANARCHISTE DE LA LUTTE DES CLASSES - Socialisme libertaire

    De quoi parlons nous quand nous parlons de classes sociales ? 

    Une classe est un groupe social, un ensemble d’individus caractérisés par une position similaire dans les rapports de production. Ces rapports de production sont les rapports sociaux (interactions entre individus et groupe d’individus, rapports de pouvoir et de propriété entre individus et groupes d’individus). 

    De quoi parlons nous quand nous parlons de lutte de classe ? 

    La lutte des classes est une notion souvent associée à Marx et à la théorie marxiste. Elle fait cependant partie du patrimoine de l’ensemble du mouvement ouvrier socialiste, auquel se rattache l’anarchisme communiste et l’anarchosyndicalisme. Cette notion exprime le conflit d’intérêts entre classes sociales, autour des rapports de production et de reproduction (...)

    #classes_sociales #luttes_des_classes #prolétariat #bourgeoisie #capitalisme #domination #étatisme #propriété #marxisme #anarchisme #communisme_libertaire #émancipation

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/05/une-approche-anarchiste-de-la-lutte-des-classes.html

  • Le capitalisme conduit à la guerre, il faut le renverser ! | #éditoLO
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/le-capitalisme-conduit-la-guerre-il-faut-le-renverser-725726.html

    Même le plus naïf des travailleurs n’attendait rien du remaniement du gouvernement ni de la prise de parole de Macron, en direct de Nouvelle-Calédonie. Il sait brasser du vent, mais il n’est qu’un pantin au service des plus puissants.

    Ces puissants, chefs d’État et chefs militaires des grandes puissances impérialistes, se sont réunis ce mois-ci lors d’un sommet de l’Otan. Et cela pèsera bien plus sur l’avenir que les vaines gesticulations d’un Macron.

    En confirmant le réarmement à grande échelle, c’est la généralisation de la guerre qu’ils préparent. C’est un futur de mort et de destructions pour tous les exploités, ce que les hauts gradés appellent « la guerre de haute intensité ».

    Et tout près de nous, c’est déjà le quotidien des populations ukrainienne et russe. Au bout de seize mois, au moins 300 000 soldats ukrainiens et russes sont morts. Les images de cette guerre de tranchées rappellent les horreurs de la Première Guerre mondiale. Les armes sont plus sophistiquées et meurtrières, mais il s’agit toujours d’envoyer des soldats mourir pour regagner quelques centaines de mètres de terre calcinée.

    Poutine y mène une sale guerre fratricide. Mais le camp impérialiste, qui l’affronte par procuration, avec la peau des Ukrainiens, montre qu’il n’est pas en reste.

    La dernière décision en date des États-Unis, le pays maître du jeu impérialiste, est une étape de plus dans l’horreur, avec la livraison à l’#armée ukrainienne d’armes à sous-munitions. Elles sont particulièrement meurtrières pour les populations civiles, avec des centaines de petites charges qui peuvent exploser avant, pendant ou après le largage. Biden ose prétendre que cela a été une « décision très difficile à prendre ». Ces larmes de crocodile ne peuvent masquer que l’impérialisme américain est un expert en #arme_de_destruction_massive contre les populations.

    Sans parler des deux bombes atomiques qui tuèrent plus de 100 000 civils japonais en 1945, l’aviation américaine a déversé jusqu’à 260 millions de sous-munitions pendant la guerre du Vietnam, entre 1964 et 1973 ! Le Laos reste à ce jour l’endroit le plus infesté de sous-munitions de la planète, et ce n’est pas faute, pour les occidentaux ou leurs alliés régionaux, d’en avoir larguées ailleurs, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par le Liban.

    Les protestations de ces grandes nations « démocratiques » contre la « guerre sale » menée par Poutine sont vraiment du cynisme ! Les puissances impérialistes prétendent venir en aide à un petit pays injustement attaqué par le bourreau Poutine. Mais elles ne cherchent qu’à asseoir leur domination et à agrandir leur sphère d’influence, pour mieux servir les intérêts de leurs classes dominantes respectives. Et la crise transformera tôt ou tard la guerre commerciale qu’elles livrent en guerre tout court. Alors, elles s’y préparent, comme le montre l’augmentation des #budgets_militaires partout dans le monde – 413 milliards d’euros rien qu’en France !

    Les travailleurs ont tout intérêt à se préparer eux aussi. Ils ont intérêt à s’armer de la conscience qu’il faut s’opposer à la guerre dans laquelle nos capitalistes voudront nous enrôler. Tout comme la #bourgeoisie ne peut obtenir ses profits sans travailleurs à exploiter, elle ne peut faire la guerre sans les convaincre de se laisser transformer en chair à canon.

    Pour les travailleurs, la seule certitude est que ceux qui, demain, les enverront « mourir pour la patrie » sont ceux qui font la guerre à leurs conditions d’existence aujourd’hui. Les politiciens au service du grand patronat, qui nous imposent de trimer deux ans de plus en osant prétendre que c’est pour sauver les retraites, expliqueront alors qu’il n’y a pas d’autre choix que la guerre pour sauver nos familles.

    Ils prétendront défendre la patrie ? Mais, derrière ce mot, les capitalistes et leurs représentants politiques ne mettent pas la préservation des écoles, des hôpitaux ou de l’usine et du bureau où nous travaillons. Ce sont eux, par leur politique au service du profit, qui les détruisent ! Les mêmes menteurs débiteront les mêmes mensonges sur l’intérêt du pays. Mais ce sera un poison plus violent. Ce sera une question de vie ou de mort.

    La #guerre qui se prépare ne sera jamais notre guerre, mais celle des capitalistes pour leurs profits. Notre intérêt de travailleurs est de ne pas nous laisser entraîner dans l’union sacrée derrière le grand patronat et ses représentants.

    Il est d’affirmer, au contraire, que la seule guerre qui vaille, pour nous travailleurs, est celle pour le renversement de nos exploiteurs, à commencer par ceux de notre propre pays.

  • Le triple saut des prix des billets des JO de 2024 Radio Canada - Raphaël Bouvier-Auclair
    Le système d’attribution des billets pour assister aux différentes épreuves des Jeux olympiques de Paris l’été prochain a réservé des surprises à ceux qui veulent acheter des places.

    Les Jeux olympiques de Paris débuteront dans un an, le 26 juillet 2024.

    « On se dit que là, c’est en France et à Paris, donc ce n’est pas loin de la maison. On va pouvoir aller les voir en vrai. Ça change des autres années, alors qu’on était devant la télé. »

    Julie Guesnet, athlète de BMX, avait bon espoir d’assister aux épreuves olympiques de son sport, d’autant qu’elles se tiendront non loin du terrain où elle entraîne des jeunes quelques jours par semaine, en banlieue de Paris.

    Mais le système de tirage au sort, privilégié par l’organisation pour la vente de billets, ne lui aura pas permis d’obtenir les laissez-passer très convoités. “C’est assez frustrant”, lance-t-elle.

    Choisies au hasard, les personnes inscrites devaient d’abord sélectionner au moins trois compétitions auxquelles elles désiraient assister, avant que la vente individuelle de billets soit ouverte.

    Julie Guesnet n’a pas réussi à obtenir de billets pour les compétitions de BMX, sport qu’elle pratique.

    Comme de nombreux Français, Julie Guesnet a constaté qu’une fois son tour venu, de nombreuses compétitions n’étaient plus disponibles ou encore que les places restantes se vendaient à des prix exorbitants. Ainsi les billets pour les demi-finales de natation coûtaient 630 euros (plus de 900 $ CA) et ceux pour les finales d’athlétisme dépassaient 900 euros.

    Je trouve ça dommage parce que, du coup, ça restreint l’accès aux personnes lambda qui aiment le sport et qui en pratiquent dans des clubs.
    Une citation de Julie Guesnet, athlète et entraîneuse de BMX

    Des coûts importants
    L’organisation des Jeux olympiques “tire ses recettes à peu près pour un tiers [...] de la billetterie”, explique le professeur d’économie à l’École des mines de Paris, François Lévêque.

    En décembre 2022, le budget d’organisation des Jeux était estimé à 4,4 milliards d’euros, sans compter les infrastructures et les coûts publics liés à la sécurité de ces compétitions, dont certaines se dérouleront devant les lieux iconiques de Paris, comme le Champ-de-Mars, les Invalides ou la Place de la Concorde.

    Selon le professeur Lévêque, les revenus tirés de la vente de billets permettront d’enlever un poids financier à la population française.

    Les coûts sont élevés. Évidemment, il s’agit de faire en sorte que les recettes couvrent les coûts. L’idée n’est pas que les contribuables français subventionnent l’organisation des Jeux olympiques.
    Une citation de François Lévêque, professeur d’économie à l’École des mines

    “C’est très cher, comme à chaque édition des Jeux”, s’est défendue la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, sur les ondes de la radio France Inter, mardi. 

    Selon Franceinfo, à Londres, en 2012, les tarifs oscillaient entre l’équivalent de 22 euros et 824 euros, alors qu’à Paris, la grille tarifaire va de 24 euros à 930 euros. Mais le média public précise que davantage de places abordables ont été mises en vente lors de l’édition britannique des Jeux.

    En contrepartie des billets dont le prix est parfois très élevé, la ministre Oudéa-Castéra assure que le gouvernement et certaines collectivités distribueront gracieusement des centaines de milliers de billets, notamment aux jeunes.

    En réponse aux critiques, l’organisation de Paris 2024 évoque par ailleurs le million de billets à 24 euros mis en vente pour assister à diverses compétitions.

    Un spectacle en partie gratuit
    Quelques centaines de milliers de personnes devraient également pouvoir assister gratuitement à la cérémonie d’ouverture sur le long de la Seine, alors que les places payantes pour l’événement se vendaient à un prix allant de 90 euros à 2700 euros, selon l’emplacement sur les berges du fleuve.

    “Ce qu’on regarde, ce sont les centaines de milliers de spectateurs qui assisteront gratuitement à une cérémonie d’ouverture. Et c’est aussi grâce aux gens qu’on s’ouvre vers les autres et qu’on permet un accès”, assure Thierry Reboul, directeur administratif de Paris 2024.

    Chose certaine, peu importe qui aura la chance d’y assister physiquement, l’organisation promet d’offrir un spectacle grandiose au monde entier dans un an avec cette cérémonie qui, contrairement aux précédentes, ne se déroulera pas dans un stade.

    Thierry Reboul, directeur administratif de Paris 2024, promet une cérémonie d’ouverture « hors norme ».

    #jo #jeux_olympiques #jo #anne_hidalgo #bourgeoisie #spectacle #spéculation #sélection #ségrégation #argent #gaspillage
    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1998785/jeux-olympiques-prix-billets-paris

  • 🛑 Moins on mange, plus ils encaissent : l’inflation gave les bourgeois - Frustration

    C’est à n’y rien comprendre. C’est la crise, l’inflation reste très élevée, l’économie n’est ni remise du Covid ni de la guerre en Ukraine qui se poursuit. Et pourtant, les profits atteignent des records, les dividendes sont plus hauts que le ciel, et les milliardaires n’ont jamais accumulé autant de milliards. Si on n’y regarde pas de plus près, on pourrait considérer comme paradoxale une situation qui est parfaitement logique. Pour accumuler les milliards, il faut accumuler les dividendes. Pour accumuler les dividendes, il faut accumuler les profits. Pour accumuler les profits, il faut appauvrir la population en augmentant les prix et en baissant les salaires réels. Ça vous parait simpliste ? Alors, regardons de plus près les chiffres (...)

    #inflation #capitalisme #profits #bourgeoisie... #anticapitalisme !

    ▶️ via @frustration1

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.frustrationmagazine.fr/inflation-bourgeois

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  • 🛑 Tout le monde déteste les bourgeois - Rebellyon.info

    Ça ne vous aura sûrement pas échappé, mais un petit sous-marin remplit de milliardaires, sans doutes tous plus méritant les uns que les autres à disparu la semaine dernière. Et même si vous ne regardez pas la télé, n’écoutez pas la radio, ou ne lisez pas les journaux, je suis quasiment sûre que vous avez entendu parler de la nouvelle. Notamment grâce à l’avalanche de même et de postes blaguant sur la mort potentielle des 5 mégas bourgeois.
    Parce que c’est bien de cela qu’on parle, du capitalisme qui en arrive à un tel point de radicalité qu’il nous faut l’appeler post capitalisme, de profits si démesurément élevés qu’ils en deviennent des superprofits et d’entreprise si hors du contrôle des états qui les ont vus naître qu’elles se transforment en multinationales.
    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les super riches n’ont jamais concentrés autant de richesses entre leurs petites mains oisives qu’à notre époque. Les sociétés médiévales ou celles de l’Egypte antique, aussi sombres et inégalitaires qu’elles nous apparaissent l’étaient sans doutes moins que la France du XXIème siècle. Et il y a sûrement de plus gros écarts de richesses entre celles qui fabriquent des sacs Louis Vuitton et leur PDG Bernard Arnault, qu’entre des paysans et leur seigneur au XIIIème siècle.
    Que peut on encore attendre de la vie quand à l’instar de Jeff Bezos, on gagne 10 000 € toutes les trois secondes (...)

    #bourgeoisie #milliardaires #capitalisme...

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    ▶️ https://rebellyon.info/Tout-le-monde-deteste-les-bourgeois-25066

  • Grenoble instaure une ZFE à temps partiel pour les particuliers latribune.fr
    Les prolos, dehors, du lundi au vendredi, de 7h à 19h

    C’est un arrêté qui ne passe pas inaperçu alors que, depuis plusieurs semaines, les tensions se cristallisent autour des ZFE, ces zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants sont progressivement interdits. La métropole grenobloise vient d’instaurer sa ZFE pour les particuliers. Cela ne concerne pour l’instant que les véhicules Crit’Air 5, avec une période de « pédagogie » de six mois pendant laquelle aucune verbalisation ne sera appliquée. Au 1er janvier 2024, l’interdiction s’étendra aux véhicules Crit’Air 4, puis au 1er janvier 2025 aux Crit’Air 3.

    Mais la métropole a aménagé les restrictions de circulation. Elles ne seront pas permanentes. Elles s’appliqueront uniquement du lundi au vendredi, de 7h à 19h. Cette ZFE ne concerne par ailleurs que 13 des 49 communes de la métropole grenobloise. Certains axes seront également exemptés : voies desservant les parking-relais et les gares, voies rapides, voies d’accès à certains centres hospitaliers, et voies d’accès aux massifs montagneux.


    « Nous voulions permettre plus de flexibilité et accompagner les changements de comportement », a souligné Cécile Cénatiempo, conseillère déléguée à la qualité de l’Air de la métropole grenobloise, lors d’une conférence de presse.

    La métropole avait déjà mis en place, il y a trois ans, une ZFE pour les utilitaires et poids lourds, cette fois à temps complet.

    Nombreuses dérogations
    D’autres dérogations seront appliquées, notamment en faveur des « petits rouleurs » (moins de 5.000 km par an), des travailleurs en horaires décalés, des véhicules d’intérêt général... Un passe journalier, utilisable 12 fois dans une année, sera aussi disponible pour tous. Des « évolutions » et des « ajustements » pourront se faire sur ces éléments pendant la mise en œuvre de la ZFE, a indiqué Cécile Cénatiempo, mentionnant une « clause de revoyure » d’ici à 2026.

    Une manière pour la métropole grenobloise de répondre aux critiques de part et d’autre du spectre politique. La majorité écologiste de la ville de Grenoble avait réclamé des mesures « plus ambitieuses » tandis que les opposants, élus ou citoyens, ont dénoncé une mesure « inefficace écologiquement et injuste socialement ».

    Il est vrai que le sujet divise et pourrait se transformer en bombe sociale au niveau national. Dans ce contexte, un rapport formulant « 25 propositions pour allier transition écologique et justice sociale » a été remis ce lundi au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Un rapport co-écrit par Jean-Luc Moudenc, président divers droite de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, élue écologiste de la Métropole de Strasbourg. Il vise une application « plus juste » et « plus cohérente » des zones à faibles émissions (ZFE). Le document propose notamment des mesures supplémentaires pour aider les plus modestes à changer de véhicule. Le gouvernement a annoncé préparer des mesures « d’acceptabilité sociale » pour l’automne.

    Assouplissement des restrictions décidé par le gouvernement
    Cet arrêté de l’agglomération grenobloise intervient alors même que le gouvernement annonce dispenser justement Grenoble, mais aussi Toulouse et Reims, de renforcer davantage les restrictions de circulation liées aux Zone à faibles émissions (ZFE). Selon des chiffres publiés ce lundi par le ministère de la Transition écologique, la qualité de l’air s’est améliorée l’an dernier dans ces trois agglomérations.

    Elles basculent cette année « en zone de vigilance », selon une nouvelle classification présentée aujourd’hui par le gouvernement. Ce qui veut dire qu’elles peuvent ainsi « décider de suspendre les prochaines étapes de leur calendrier de restrictions ». Reims avait pris les devants en mars avec un moratoire sur les Crit’air 3, qui donne un répit jusqu’en 2029 aux véhicules équipés de cette vignette.

    « Tordre le cou à des rumeurs et aux fake news »
    Avec cette nouvelle classification, le gouvernement entend « préciser les règles applicables » et « tordre le cou à des rumeurs, des +fake news+ », a souligné le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors d’une conférence de presse. Selon lui, le RN comme LR, qui ont proposé de supprimer les ZFE, et les Insoumis, qui ont proposé un moratoire, surestiment l’effet de ces zones sur les automobilistes.

    Cinq métropoles dépassent encore « de manière régulière » les seuils réglementaires de qualité de l’air : Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. Ces dernières sont désormais classées comme « territoires ZFE » et doivent ainsi continuer à appliquer progressivement les restrictions fixées par la loi : interdiction des Crit’Air 4 au 1er janvier 2024 (voitures diesel de plus de 18 ans), puis des Crit’Air 3 en 2025 (voitures diesel de plus de 14 ans et voitures essence de plus de 19 ans).

    #exclusion #racisme #air #ségrégation #privilèges #racisme #inégalités #Grenoble #eelv #bourgeoisie #Éric_Piolle #voiture #zfe #guerre_aux_pauvres #fichage #surveillance #contrôle

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/grenoble-instaure-une-zfe-a-temps-partiel-pour-les-particuliers-969185.htm

  • ★ LES RICHES HEURES DU MÉPRIS DE CLASSE... - Le Monde Libertaire

    ARTICLE EXTRAIT DU MONDE LIBERTAIRE N° 1851 DE JUIN 2023 :

    Le mépris totalement décomplexé, et qui ne cherche même pas à masquer la profonde répugnance que lui inspire le commun, a, avec l’hubris du gouvernement Macron, un parfum d’ancien régime – d’un régime à la dérive. Louis-Philippe avant 1848.
    Le sentiment de supériorité dédaigneuse, cette conscience de soi qui abolit la simple notion de décence, s’étonnant même que l’on puisse subir de mauvaises grâce le génie inspiré qui nous « dirige ». L’ingratitude du peuple mérite le mépris hautain « des esprits supérieurs ». La décence n’embarrasse pas ses amis, anciens militants socialistes devenus – la peste soit des fan-clubs - les fossoyeurs de la volonté populaire et surtout, comme conséquence, de l’esprit critique.
    La « contre-réforme » liquide, sous leurs applaudissements, l’héritage social-démocrate de l’après-guerre. Comme s’il s’agissait pour eux de renoncer, enfin, au spectacle de leurs mimiques compatissantes, de se débarrasser enfin d’un masque si peu conforme avec leur sentiment de supériorité dont ils agitent les grelots les jours de campagne électorale. Ils sont enfin eux-mêmes, affirmant sans l’ombre d’un regret « que le peuple ne mérite pas mieux qu’eux ». Il devrait au contraire leur dire merci (...)

    #macronisme #bourgeoisie #mépris #autoritarisme #capitalisme...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://monde-libertaire.fr/?articlen=7355

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  • Dinosaures volés, araignées géantes et vestes brûlées : les fiascos de l’art public La Presse canadienne - Radio Canada

    Le récent enlèvement d’un dinosaure dans le quartier chinois d’Ottawa n’est que le dernier d’une série d’incidents qui ont mis en émoi les résidents de la capitale canadienne au sujet de l’art public.

    Fin juin, trois personnes ont arraché du trottoir une statue violette d’un dinosaure caricatural qui faisait partie d’une installation artistique vieille de quatre mois.

    Ils ont rendu leur otage la semaine dernière après l’intervention de la police, mais d’autres pièces du projet de “station égoportrait” de la zone d’amélioration commerciale (ZAC) du quartier chinois ont également fait l’objet d’incidents dans le quartier, notamment un dinosaure jaune qui a disparu au début de l’année.

    Des pandas ont également disparu et Logger Vick, un personnage du célèbre dessin animé chinois Boonie Bears, a été décapité.


    Cette saga de crimes contre les dinosaures s’est déroulée alors que les Ottaviens se plaignaient d’une nouvelle installation artistique de la Commission de la capitale nationale (CCN) faite de pneus déchiquetés.

    L’œuvre, intitulée When Rubber Meets Road, représente un grand corbeau qui symbolise le carnage routier.


    Mais Ottawa détient-elle vraiment le marché de l’art public le plus loufoque du pays ?

    Voici un aperçu des moments les plus mémorables où l’art public canadien a fait parler de lui ces dernières années.

    Une araignée sur un mur à Vancouver
    Une araignée métallique géante est apparue sous un viaduc de Vancouver-Est en mars.

    La Ville n’a pas tardé à qualifier de “non autorisée” l’œuvre d’art représentant une araignée et a cherché à la retirer du pont à forte circulation, affirmant que l’araignée terrifiait les passants et les automobilistes.

    La créatrice de l’araignée, l’artiste Junko Playtime, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour “aider à sauver l’araignée”.

    Entre-temps, l’œuvre d’art avait attiré beaucoup d’attention et obtenu le soutien du public.

    En avril, Peter Meiszner, un conseiller municipal de Vancouver interviewé par la BBC au sujet de la controverse sur l’araignée, a annoncé que la Ville laisserait temporairement en place l’œuvre d’art appelée Phobia .

    Un piège d’argent à Edmonton
    En avril, un homme de 26 ans s’est retrouvé piégé dans le Talus Dome d’Edmonton après avoir escaladé l’installation et être tombé par une ouverture.

    Wakeem Courtoreille est resté coincé à l’intérieur de cette installation d’art public composée de plus de 1000 boules de métal pendant environ une heure et demie jusqu’à ce que les pompiers le secourent.

    Il a déclaré aux médias qu’il “voulait juste partir à l’aventure”.

    Après qu’il eut tenté à trois reprises de sortir de la sculpture, les pompiers ont été contraints d’utiliser les pinces de désincarcération, un outil de sauvetage généralement utilisé pour extraire les personnes impliquées dans des accidents de voiture.

    Wakeem Courtoreille a ensuite été arrêté et inculpé de méfait de plus de 5000 $.

    Un hommage à l’immobilier à Toronto
    Il est difficile de ne pas remarquer la statue de 25 pieds de haut d’un col blanc effrayant qui s’empare d’une tour de condominiums.

    Cette œuvre d’art a été installée en 2019 à l’extérieur d’un immeuble de condominiums de Toronto, sur l’avenue St. Clair West.

    Elle a suscité de nombreuses conversations parmi les Torontois à la recherche d’une signification plus profonde. S’agissait-il d’une représentation visuelle de la dérogation au zonage prévue par la loi sur l’aménagement du territoire de l’Ontario qui est offerte aux promoteurs immobiliers en échange d’avantages pour la collectivité, notamment l’art public ?

    Ou était-ce une métaphore de “la domination d’une certaine classe sur la société qui est censée être diverse et multiculturelle”, comme l’a fait remarquer un utilisateur de Twitter peu de temps après son installation ? Pour certains, c’était tout simplement laid.

    Une vague ludique à Halifax
    La tristement célèbre Wave d’Halifax a longtemps été considérée comme une sorte de “jungle-gym” plutôt que comme une œuvre d’art public.

    Le panneau placé devant la sculpture, qui porte la mention “Veuillez ne pas grimper sur la vague”, est souvent ignoré. Les enfants escaladent la sculpture du front de mer et glissent ensuite sur sa surface lisse.


    En 2013, une pétition créée par le résident Ian Palmer, connu sous le nom de « Wave Dad », a exhorté les autorités municipales à ajouter des mesures de sécurité à cette structure de deux mètres de haut.

    La pétition est devenue virale et a suscité de vives réactions, de nombreuses personnes critiquant « Wave Dad » sur Twitter pour avoir demandé ces modifications.

    Malgré la controverse, la vague n’a pas été modifiée et sert toujours de glissade.

    Situation brûlante à Calgary
    Le manteau d’une femme a été brûlé par l’œuvre d’art Wishing Well de Calgary en 2013 alors qu’elle se tenait à côté de la structure réfléchissante.

    La sculpture en acier inoxydable d’une valeur de 600 000 $, semblable au tristement célèbre The Bean de Chicago, a mis le feu au vêtement de Nimrodel Donahue, a rapporté le Calgary Herald en 2014.

    La pièce a été stockée dans un entrepôt et recouverte d’un plastique thermosoudé jusqu’à l’année dernière pour ce qui a été décrit comme des raisons de sécurité.


    La structure thermosensible a ensuite été réinstallée dans un coin plus ombragé de Calgary.

    Les autorités municipales ont affirmé qu’elle ne brûlerait pas les passants cette fois-ci grâce à un revêtement non réfléchissant ajouté à l’intérieur.

    #idéologie #domination #bourgeoisie #art (enfin, c’est eux qui le disent) #fumisterie #propagande

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1994799/statues-vandalisme-vole-ottawa-somerset

  • ★ LE RÔLE VÉRITABLE DE L’ARMÉE... - Socialisme libertaire

    Le régime social présent repose sur le Vol, l’Imposture et la Violence. 

    Toutes les institutions fonctionnent au profit de ces trois malfaiteurs-types (chacun d’eux représentant une espèce plus ou moins nombreuse, mais également redoutable et malfaisante) : le voleur, l’imposteur, l’assassin. 
    Celui qui vole incarne la Propriété.
    Celui qui ment incarne l’Autorité.
    Celui qui tue incarne la Force.
    Ces trois bandits s’entendent merveilleusement pour dépouiller et asservir les travailleurs, et pour les massacrer s’ils tentent de mettre fin à la spoliation et à l’esclavage qui les accablent.

    Proudhon qui, comme tous les précurseurs, fut un des hommes les plus incompris et les plus vilipendés de son temps, a résumé ses études sur la Propriété en cette formule lapidaire devenue classique : la propriété, c’est le vol ! (...)

    #capitalisme #étatisme #bourgeoisie #Etat #armée #militarisme #domination #répression...
    #Antimilitarisme #Anticapitalisme #Liberté

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/02/le-role-veritable-de-l-armee.html

  • Agression de Jean-Baptiste Trogneux : un prévenu relaxé, douze et quinze mois de prison ferme pour les deux autres
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/05/agression-de-jean-baptiste-trogneux-trois-hommes-juges-a-amiens_6176200_8234


    propret, n’est-il point ?

    Agés de 20, 22 et 34 ans, ces prévenus aux profils de marginaux (...) comparaissent donc lundi, alors qu’ils sont en détention provisoire, un placement justifié par le président du tribunal en raison « du risque de réitération des faits ».

    [...] Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été molesté le 15 mai devant son domicile, situé au-dessus de son commerce, à Amiens, par plusieurs personnes qui participaient à une manifestation non déclarée, selon son père, Jean-Alexandre. De source policière, il a reçu quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT).
    Selon son avocat, Franck Delahousse, il voulait ¨« défendre la vitrine de son magasin, déjà visée à plusieurs reprises ». La chocolaterie bénéficie d’une surveillance policière à chaque manifestation ces dernières années.

    #bourgeoisie #marginaux #justice #prison

  • ★ Machiavel et ses disciples - GLJD

    Ils sont innombrables et on les retrouve continuellement au cours de l’histoire et dans tous les pays. Chaque époque est confrontée à des problèmes différents. Mais il y a une constante : le Pouvoir s’est toujours servi de la ruse, de la force, du crime, des fake-news ou de la corruption pour neutraliser ses adversaires.

    Et le Pouvoir peut changer de nom, d’idéologie, il reste égal à lui-même. Il est toujours l’apanage d’hommes assoiffés de puissance ou d’argent, cherchant par tous les moyens, à dominer et à s’imposer.

    Et il y a une autre constante : tous et toutes sans exception, prétendent se masquer d’idées de grandeur, de grands principes. La patrie, la gloire, le bien de l’humanité…

    Aujourd’hui, on y ajoute la défense de la planète.

    ⚡️ #pouvoir #étatisme #bourgeoisie #domination...

    #Anarchisme #Autogestion #Anticapitalisme #Antiétatisme #émancipation

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://le-libertaire.net/machiavel-et-ses-disciples

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  • #écriture_inclusive La sécession des élites Christian Rioux

    Le jugement n’est pas anodin et passera peut-être à l’histoire. Le 11 mai dernier, un tribunal a décidé d’interdire l’utilisation de l’écriture dite « inclusive » dans les documents de l’Université de Grenoble. Le 16 juillet 2020, le conseil d’administration avait en effet décidé de rédiger les statuts de l’institution dans ce nouveau sabir idéologique qui fait fi de certaines des règles élémentaires de la langue française en multipliant les points médians et autres signes inconnus des grammaires.


    On pouvait notamment y lire que « le.la Directeur.trice du Service des Langues est élu.e pour 5 ans au scrutin secret. Il.elle est élu.e au premier tour à la majorité absolue des membres élu.e.s., aux tours suivants, il.elle est élu.e à la majorité relative. » Je vous épargne la suite.

    Le tribunal réagissait ainsi à la plainte déposée par un professeur agrégé d’anglais. Il estimait que ce texte enfreignait la Constitution puisque celle-ci stipule que « la langue de la République est le français ». À la surprise générale, les juges lui donnèrent raison au nom d’une jurisprudence selon laquelle les actes administratifs doivent répondre à un principe de « clarté et d’intelligibilité ». Tout document serait donc tenu d’avoir « un niveau de clarté propre à garantir son accessibilité immédiate ». La démocratie serait à ce prix.

    Dans son jugement, le tribunal s’appuie sur une déclaration de l’Académie française datée du 26 octobre 2017 qui affirme que « la multiplication des marques orthographiques et syntaxiques » de cette écriture « aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité ».

    Les Immortels ne croyaient pas si bien dire. Car au-delà du débat juridique et linguistique, ce jugement met en évidence ce que l’on pourrait désigner comme une forme de sécession de plus en plus manifeste des nouvelles élites intellectuelles et universitaires.

    En effet, les membres du conseil d’administration de l’Université de Grenoble n’ont pas décidé de proposer une réforme linguistique, de convaincre la majorité de leurs idées, d’envoyer un mémorandum au gouvernement ou à l’Académie française. Ils ont décidé d’écrire comme bon leur semble. Qu’on se le tienne pour dit !

    Peu importe que pratiquement personne n’écrive ainsi, que cette langue soit en réalité « excluante » puisqu’elle n’est enseignée nulle part et n’a ni grammaire ni règles connues de tous. Peu importe que, selon un sondage de l’Ifop réalisé en 2021, 63 % des Français en réprouvent l’usage et 42 % n’en aient même jamais entendu parler https://www.ifop.com/publication/notoriete-et-adhesion-aux-theses-de-la-pensee-woke-parmi-les-francais . Au nom de leurs bons sentiments et d’un féminisme dévoyé, ces élites se sont levées un beau matin et ont décidé que la langue commune que parlent plus de 300 millions de francophones dans le monde ne faisait plus leur affaire et qu’il fallait la changer. Comme si elle était leur propriété privée.

    Voilà bien ce qu’on appelle faire sécession. Si les néoféministes agissent ainsi, pourquoi chacun n’utiliserait-il pas demain ses propres règles linguistiques, qui au nom de l’écologie, qui au nom de l’antiracisme, qui au nom de la simplification de la grammaire ? Quant aux partisans de la paix universelle, ils pourraient écrire en espéranto — certains n’en sont d’ailleurs pas très loin. Quid alors de la langue commune ?

    Au-delà du délire inhérent à ce mode d’écriture abscons et totalement idéologique, l’exemple de l’Université de Grenoble illustre combien nos nouvelles élites « éclairées » vivent de plus en plus dans leur propre univers avec leurs propres références culturelles. Et donc, pourquoi pas leur propre langue ? C’est ce qu’avait décrit avant tout le monde l’historien et sociologue américain Christopher Lasch, décédé en 1994. Ce ne sont plus les masses, le prolétariat ou le peuple qui se révoltent, disait-il, mais les élites instruites, celles qui ont accès à l’université et inondent les médias, qui, au nom du Bien, ont décidé de faire sécession et d’en finir avec ce peuple qui serait de toute façon raciste, sexiste, pollueur et misogyne.

    Contrairement à la vieille bourgeoisie nationale qui s’était résolue à « faire nation », nos nouvelles élites mondialisées se sont « retirées de la vie en commun », a écrit Lasch. Elles ont plus en partage avec les classes favorisées qui vivent à des milliers de kilomètres de là qu’avec les gens qui font leur ménage et ramassent leurs poubelles. Ce séparatisme élitaire explique toute une série de phénomènes étranges qui, autrement, demeureraient incompréhensibles. Qu’on pense aux discours exaltés, irrationnels et parfois même antiscientifiques sur les minorités sexuelles, raciales ou ethniques. Des discours à ce point extrémistes qu’ils dépassent l’entendement de la majorité. Et empêchent donc de faire société.

    Quand on ne veut plus partager la langue du plus grand nombre, cela en dit long sur le degré de dissolution de la société. Récemment, deux professeurs de l’Université Lyon 2, convaincus de leur supériorité morale, n’ont pas hésité à imposer un examen de droit rédigé en sabir « inclusif ». On y trouvait des graphies comme « touz », « als », « appelae » et « reconnux ». À ceux qui s’estimaient lésés par un énoncé « illisible », l’université répliqua que la « liberté pédagogique » était sacrée. Le reste de l’humanité n’avait qu’à aller se rhabiller.

    #racisme #élites #sécession #révolte #racisme #exclusion #France #Grenoble #constitution #bobos #linguistique #discrimination ( de celles et ceux qui n’appartiennent pas à la #bourgeoisie )

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/791787/chronique-la-secession-des-elites