• #Mediapart n’est pas #mort
    http://blog.tcrouzet.com/2014/02/27/mediapart-nest-pas-mort

    Des internautes qui se croient très malins se moquent souvent de mon article de juin 2008 titré « Mediapart #mort-né ; ». Je me suis bien planté sur le coup. Mediapart est toujours là, et bien là. Si ma seule erreur avait été de me tromper sur l’avenir d’un site de news, ce serait sans grande importance. Qui ne se trompe pas à ce jeu de la #bourse  ; ? Mon plantage est beaucoup plus grave, et presque dramatique.

    C’est toute une vision d’#internet qui est tombée en lambeaux ces d […]

    • Le succès de Mediapart, c’est l’échec d’un internet décentralisé, open source, non-marchand. Depuis 2008, et la crise, nous avons connu une inversion de l’histoire. Concentration, recentrage, consolidation. Haro aux petits. « Plus j’ai de tunes, plus j’ai de chance de survivre. Quand je suis petit, indépendant, libre, je sombre. »

      (perso pas vraiment d’accord avec cette lamentation ; mais ça a le mérite de reposer un énième fois la question)

    • @fil J’ai du mal à me faire un avis tranché, mais je comprends ce qu’il veut dire. Et il n’a pas tord. C’est pas parce que Médiapart est probablement ce qui est arrivé de mieux à la presse française ces dernières années qu’il faut s’en satisfaire. Je ne sais pas exactement ce que Thierry Crouzet appelle de ses vœux @rastapopoulos, mais je comprends qu’il attend de la presse qu’elle travaille à rendre compte de la complexité du monde qu’internet à contribuer, peut-être du part à engendrer, mais surtout à rendre visible et tangible à chacun d’entre nous, au quotidien. Or Médiapart c’est encore regarder et commenter le monde d’un point de vue, intéressant et nécessaire, mais contre tout les autres. Alors qu’il faudrait un écosystème « médiatique » complexe, économiquement en paix.

      Dans le même temps, on ne peut pas enlever à Médiapart d’apporter un certain crédit à la possibilité d’une presse en ligne ou disons de nouvelle génération. C’est d’ailleurs un peu triste d’en être à lui reconnaitre ça. Mais n’oublions pas qu’encore récemment, sur l’Affaire Woerth/Bettencourt si ma mémoire est bonne, ils étaient régulièrement « réduits » à un blog sans crédibilité car « sur internet ».

    • les grands partis (...) préfèrent se faire étriller de temps à autre par les fous du roi assermentés que prendre des volées de bois vert par des millions d’anonymes incontrôlables.

      Je veux bien que MP soit décrit comme un média « fou du roi », mais son existence n’écrase pas les « millions d’anonymes »…

      A mon sens ce fantasme des « millions d’anonymes » est un obstacle à la réflexion : ce qui compte n’est plus tant de savoir si des millions peuvent parler (ils le peuvent et ils le font … sur facebook très majoritairement), mais si et comment les infos importantes parviennent à circuler lorsqu’elles ne sont pas conformes aux intérêts dominants.