• Do you want to feel really good this Christmas? #Boycott #Amazon | Technology | The Guardian

    https://www.theguardian.com/technology/shortcuts/2019/dec/03/boycott-amazon-christmas-workers-ceo-jeff-bezos

    The firm’s overworked warehouse staff have had to pee in old water bottles while their CEO is paid in a second what they earn in five weeks.

    Jeff Bezos, says the TUC, earns as much in a second as one of his warehouse workers would earn in five weeks. It makes his performative philanthropy – such as his Bezos Day One charity, which helps families in low-income areas – slightly nauseating. If he hadn’t set Amazon up to maximise his power and overvalue his contribution, he wouldn’t have helped to create the disempowerment and exploitation he claims to want to overcome.

  • Le comble européen ou quand l’Europe finance la recherche des Israéliens, Turcs, Américains...
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/defense-si-si-l-europe-finance-la-recherche-des-groupes-concurrents-aux-eu


    Les groupes israéliens, dont Elbit Systems, ont reçu 1,7 milliard d’euros de financements européens de la part de l’UE.
    Crédits : Matthieu Sontag via Wikipedia (CC-BY-SA)

    Stupéfiant !? L’Union européenne finance des programmes de recherche et d’innovation de groupes israéliens, turcs, américains ou encore suisses et norvégiens. Des groupes qui sont en retour de plus en plus redoutables sur le marché communautaire et sur le grand export.

    Cela parait incroyable et pourtant les données sont là, très froides. L’une des annexes de l’étude de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) portant sur « la stratégie des entreprises étrangères en Europe », qui s’appuie sur les statistiques de l’Union européenne (UE), est pour le moins inattendue : l’Europe finance des programmes de recherche (excellence scientifique, primauté industrielle et défis sociétaux) au profit de groupes étrangers, qui y ont accès le plus légalement du monde en tant que membres associés au même titre que les groupes européens. Et pourtant ces groupes sont très souvent les rivaux directs et redoutables de groupes européens... en Europe et sur le grand export. L’UE ne tire-t-elle pas une balle sur ses champions européens ?

    Car c’est une véritable auberge espagnole pour tous ces groupes étrangers basés dans une quinzaine de pays. Ils ont déjà pu largement piocher dans les crédits du 7ème programme cadre de recherche et développement technologique (4,14 milliards sur un total de 50,5 milliards d’euros sur la période 2007-2013), puis dans ceux d’Horizon 2020 (2,85 milliards au 20 septembre 2018 sur les 79 milliards d’euros couvrant la période 2014-2020). Soit deux des plus grands programmes de recherche au monde financés par des fonds publics, eux-mêmes alimentés par l’argent des contribuables européens. Au total, une part de 10% du montant du PCRDT a été allouée à des Etats associés et à des Etats tiers, contre 8% pour H2020.

    Suisse, Israël et Norvège dans le top 3
    Quels sont les pays qui en profitent le plus ? Les groupes suisses font une razzia sur les financements européens : 43% des montants distribués aux Etats associés au titre du 7eme PCRDT (2 milliards au total) et 33% dans le cadre de H2020 (1 milliard d’euros). Soit un joli pactole de 3 milliards au total. Les groupes israéliens ont également très bien compris tout l’intérêt que pouvaient avoir ces fonds de recherche européens. Et cela a bien marché pour eux puisqu’ils ont ravi la deuxième place du podium : 875,1 millions au titre du 7eme PCRDT, puis 704,1 millions dans le cadre de H2020. Soit un total de 1,58 milliard d’euros obtenus. Au troisième rang s’est imposée la Norvège qui talonne Israël avec 1,54 milliard de subsides reçus de l’UE. Suivent ensuite la Turquie (333,9 millions d’euros) et... les Etats-Unis (127,6 millions d’euros). Des pays qui pourtant s’équipent pour certains comme Israël principalement de matériels militaires « Made in USA » et qui n’offrent pas les mêmes conditions de financements aux groupes européens.
    […]
    Elbit et IAI chassent les financements européens
    Pragmatiques et opportunistes, les groupes israéliens, en particulier Elbit Systems et IAI, qui sont au fil du temps devenus de redoutables concurrents des groupes de défense en Europe et à l’export, sont de grands chasseurs de financements européens. Au cours des vingt dernières années, les groupes israéliens ont reçu 1,7 milliard d’euros de financements européens. En contrepartie, Israël a de son côté financé ces programmes à hauteur de 1,4 milliard d’euros. Elbit Systems et IAI sont en quête de financements de l’UE dans des projets « °liés aux domaines spatial, sécurité, transport et ICT (technologies de l’information et de la communication, ndlr), en position de participant mais aussi de coordinateur° », expliquent les deux auteurs, Hélène Masson et Kevin Martin.

    Selon l’étude de la FRS, « 21.300 entités israéliennes ont soumis des projets, dont 3.080 ont été retenus, impliquant 4.435 participants. Parmi ces derniers, on compte 2.450 chercheurs académiques, 1.270 chercheurs travaillant en entreprises et 175 dans d’autres secteurs ». Israël peut au final « se targuer d’un positionnement réussi dans le FP7 et H2020 », se situant respectivement au 17ème et au 15ème rang des Etats bénéficiaires. En outre, les différentes entités israéliennes impliquées ont coordonné respectivement 779 et 502 projets sur les deux périodes.

    Concernant la participation d’Israël à H2020, l’accord d’association garantissant son admissibilité à des financements a été signé in extremis en juin 2014 après de nombreux mois de négociations. « L’UE a imposé de nouvelles conditions qui stipulent que les participants opérant dans des colonies juives ne sont pas autorisés à demander un financement, a précisé la FRS. Au cours des discussions, Israël avait souligné qu’en l’absence d’accord, l’impact serait majeur pour le financement de la recherche nationale (réduction de 40% des financements) ». En attendant, les groupes israéliens poursuivent leur montée en puissance grâce en partie à l’Union européenne. Un gag ? Non. Et dire que certains organismes de recherche européens très pointus font l’objet de restrictions budgétaires…

  • Cadeaux Noël 2019 - romy.tetue.net

    « Le pire qu’on peut faire à #Noël, c’est offrir des cadeaux made in China chez une entreprise américaine qui ne paie pas ses impôts en France. » disait récemment Mounir Mahjoubi, à franceinfo, à propos d’Amazon. Voici quelques idées de #cadeaux à contre-courant du black friday, parmi les bonnes choses de cette année que j’ai envie de vous partager :

    http://romy.tetue.net/cadeaux-noel-2019

    #BlockFriday #BoycottAmazon #GreenFriday

  • Her brennes det norske flagget i protest mot Koran-brenningen – NRK Norge – Oversikt over nyheter fra ulike deler av landet
    https://www.nrk.no/norge/her-brennes-det-norske-flagget-i-protest-mot-koran-brenningen-1.14795287

    Après que les ordures du SIAN aient brûlé des corans à Kristiansand, des réactions très violentes se répandent sur la planète depuis la semaine dernière, entre autre en Turquie et au Pakistan où on brûle des drapeaux norvégiens... C’est le maire de Kristiansand qui doit être en train de se manger les doigts et les moignons de ne pas avoir fait interdire la manif.

    Koranbrenningen i Kristiansand, som endte med voldelige sammenstøt i sørlandsbyen, har blitt møtt med sterke reaksjoner i utlandet.

    Emneknagger som #Boycottnorway og #Norwayattackonislam går varmt på Twitter.

    Les også : Tyrkia fordømmer Koran-brenning i Kristiansand

    I dag ble det avholdt en demonstrasjon i Karachi i Pakistan hvor demonstranter tente på det norske flagget i protest mot koranbrenningen i Kristiansand.

    #islamophobie #norvège

  • Des hommes violents

    Condamnés par le tribunal pour #violences_conjugales, ces douze hommes sont contraints par la justice de participer à un groupe de parole pendant six mois. Tous viennent d’univers différents : l’un est un homme d’affaires à succès, un autre à la recherche d’emploi, un autre tient un garage... Ils commencent par clamer unanimement leur innocence ou par refuser de reconnaître leurs torts. Puis évoluent, ou pas.

    Ce #podcast s’attache séance après séance à suivre leur avancée, à partir à leur rencontre, à les écouter. Il est nourri des propres interrogations du narrateur, Mathieu Palain, sur le mouvement #metoo et la question des #masculinités aujourd’hui. Et mis en perspective par trois récits de victimes.

    Un podcast de #Mathieu_Palain et #Cécile_Laffon

    https://www.franceculture.fr/emissions/des-hommes-violents-le-podcast-original

    Et la chronique du réalisateur : https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/qui-sont-les-hommes-violents

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/11/193f1e63-f9da-473c-b017-a9464b047737/2000x500_hommes_violents_clean_1.webp

    #violence_faite_aux_femmes #violences_faites_aux_femmes #féminicide #france_culture #radio #audio

  • Including A Father And Two Sons; Israeli Strikes Killed fifteen Palestinians, Wednesday
    November 13, 2019 4:44 PM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/including-a-father-and-two-sons-israeli-strikes-killed-fifteen-palestinians-w

    The Palestinian Health Ministry has reported that the ongoing Israeli bombardment of the Gaza Strip has resulted in the death of at least fifteen Palestinians, including a father and two of his sons, and injured at more than ten others, in several parts of the coastal region, raising the number of slain Palestinians to twenty-three in two days, while more than 69 Palestinians have been injured.

    The Palestinians were killed and injured in 50 Israeli airstrikes and 21 incidents of artillery shells targeting various areas of the Gaza Strip.

    The Health Ministry in Gaza said the soldiers killed Mohammad Abdullah Sharab, 28, and Haitham Hafeth al-Bakri , 22, after firing a missile at them in Khan Younis, in southern Gaza. Both are members of the Al-Quds Brigades, the armed wing of the Islamic Jihad.

    Two Palestinians were killed, on Wednesday afternoon, when the Israeli army fired missiles into an area east of Gaza city.


    A Palestinian father, identified as Rafat Mohammad Awwad , and two of his children, Islam and Amir , were killed, and several others were injured, by Israeli missiles in the Tuffah neighborhood, east of Gaza city, in an earlier attack, and a fourth was also killed after the army fired a missile at him while driving his motorcycle in the Zeitoun neighborhood, south of Gaza city.

    The Health Ministry said the soldiers killed Ala’ Eshteiwi , 32, in the Zeitoun neighborhood, and Khaled Awad Farraj, 38, was killed in the al-Mighraqa area, south of Gaza city, while many Palestinians were injured when the soldiers fired shells into farmlands, in addition to another Palestinian who was injured by Israeli shells in a playground in the Zeitoun neighborhood.

    The soldiers also fired many shells into farmlands, east of the al-Boreij refugee camp, in central Gaza Strip, causing damage to surrounding homes.

    Damage was also reported to a few homes, east of Deir al-Balah in central Gaza, when the Israeli air force fired a missile into a nearby land.

    #Palestine_assassinée

    • IOF Attacks Continue on Gaza Strip for 2nd day, 18 Palestinians Killed including 6 Civilians; 3 brothers, a father and his 2 sons
      November 13, 2019
      https://pchrgaza.org/en/?p=13195

      For the second consecutive day, the Israeli Occupation Forces (IOF) continue their attacks on the Gaza Strip through its air, naval and artillery forces, killing 6 Palestinian civilians; 3 brothers, including 2 children, and a father and his 2 sons, including a child, as well as wounding 22 civilians, including 4 children and 2 women. Furthermore, IOF killed 12 members of the Palestinian armed groups.

      In reference to the press release issued by PCHR on Tuesday, 12 November 2019, and according to PCHR’s fieldworkers, IOF warplanes bombed 47 targets with 64 missiles apart from artillery and gunboat shelling.

      IOF airstrikes targeted 5 houses, a farm, a carpentry workshop, motorbikes, greenhouses, agricultural lands, public gatherings and Palestinian military sites, noting that some of those sites were previously targeted several times. Moreover, artillery shelling has been marked in different parts of the eastern Gaza Strip.

      The following are the airstrikes that inflicted civilian casualties:

      According to PCHR investigations, at approximately 09:10 on Wednesday, 13 November 2019, the IOF warplanes launched 2 missiles at a carpentry workshop belonging to Ayman Fathi ‘Abdel ‘Aal in eastern al-Tofah neighborhood in Gaza City. As a result, the workshop sustained severe damage, and 3 sons of the workshop’s owner were killed, including 2 children. They were identified as I brahim (17), Isma’il (16) and Ahmed (23 ). Moreover, 2 members of the Palestinian military groups were killed as they were spotted near the workshop.

      Approximately 20 minutes later, IOF warplanes launched a missile at a motorbike driven by Ra’fat Soliman Mohammed ‘Ayyad (54) and his 2 sons, Islam (24) and Amir (7), when they reached their house door behind ‘Ali Mosque in al-Zaytoun neighborhood in Gaza City. As a result, Rafa’t and his 2 sons were all killed, noting that they were only civilians on their way back home.

      Accordingly, the death toll rises to 20, including the Islamic Jihad Senior Commander Bahaa’ Abu al-‘Ata and his wife ; as well as 6 civilians, 4 of them are children.

      PCHR fieldworkers documented that IOF destroyed 3 houses completely; 2 in Khan Younis and one in Rafah, after their owners and neighbors received calls from the IOF ordering them to leave right before the strikes. IOF claimed that some residents of targeted houses are members of Palestinian armed groups. Moreover, a farm was destroyed, and 850 turkeys and chicks died. (...)

  • Qui manipule l’étoile jaune? – L’image sociale
    André Gunthert 11 novembre 2019
    http://imagesociale.fr/7943

    (...) Il n’y a évidemment aucune instrumentalisation, autre que celle que les commentateurs projettent à grand renfort de qualificatifs ignominieux. Car le trucage est bien du côté des imprécateurs : sur la photo, quatre autres personnes portent elles aussi la fameuse étoile de façon visible. Mais il s’agit d’adultes, et ni leur positionnement ni les jeux de regards ne permettent d’imaginer une responsabilité que l’on pourrait attribuer à Esther Benbassa. A l’inverse, en vertu d’un cliché sexiste et infantilisant (une petite fille ne peut pas décider toute seule de porter un signe politique), et de la simple proximité physique avec la sénatrice, ils inventent une « instrumentalisation » parfaitement imaginaire. Ceux qui dénoncent la manipulation de l’histoire ont choisi de se focaliser sur la fillette pour réveiller les souvenirs du ghetto de Varsovie ou de La Liste de Schindler. De quel côté est la honte ? (...)

    • Féministe, écologiste, avocate de la cause palestinienne, soutien des Gilets jaunes, la courageuse sénatrice, toujours en première ligne, s’est fait nombre d’ennemis parmi ce que la France compte de plus médiocre.

      Au fait...

      Être séfarade ou pas - L’Express
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/etre-sefarade-ou-pas_474041.html

      Universitaire, spécialiste de l’histoire du judaïsme, Esther Benbassa souligne la spécificité des juifs d’origine ibérique. Et en témoigne.

    • Cocktail mazal-tov
      💥
      🤸‍♀️
      צדק תרדוף
      @VN_Merilahti
      Bon. Va falloir qu’on mette les choses au point vis à vis de cette histoire d’étoile jaune à la marche d’hier, par que là je vais fondre un plomb.

      A l’origine du débat, cette photo postée par la sénatrice EELV E. Benbassa où l’on voit des personnes arborer une « étoile jaune ».

      Immédiatement, la droite se voyant là une parfaite occasion de pouvoir taper à nouveau sur la #Marche10Novembre a commencé de larmoyantes dissertations sur le respect de l’histoire juive, droite qui a elle même largement participé à rendre la-dite histoire sanglante.

      Dans ce sillage droitier, tous les soc-dem du pays ont lancé une vaste levée de bouclier comme par exemple F. De Rugy qui qualifie la comparaison Juifs d’hier = Musulmans d’aujourd’hui de « honteuse » & appelle à « défendre la république face à l’islamisme ».

      Que la droite vomisse de la merde, on a l’habitude. Mais les réactions de la gauche sont tout bonnement nauséabondes.
      Parce que face à ca, tout ce que la gauche blanche trouve à scander c’est « l’étoile à cinq branches pas six, rien à voir avec la Shoah !
      😤
       »

      Et c’est là qu’il va falloir opérer à une sérieuse mise au point.
      Parce que voir des personnes de gauche, à fortiori des intellectuel•les, des militant•es à large audience (comme par exemple ici l’historienne M. Larrere) tweeter ce genre de choses, je suis navré mais N. O. N.

      Déjà, l’argument « ca n’a rien à voir avec la Shoah, c’est l’étoile à cinq branches de l’Islam, pas l’étoile de David, aucune référence 2nde Guerre Mondiale ».
      S’agirait de grandir quand même, non ?

      Le fait de porter sur son vêtement une pièce de tissu, sur laquelle est imprimée en jaune l’étoile à cinq branches & le croissant de l’Islam, C’EST une référence à l’histoire de la Shoah. Et d’ailleurs, nombre d’autres messages à la marche d’hier font cette comparaison.

      Le message était clair & répété. Pour certain•es participant•es, les musulman•es d’aujourd’hui sont les Juif•ves d’hier.

      Alors j’aimerais bien que l’on arrête cet espèce de défense blanche à l’aveuglette du « AH NON JE VOIS PAS DE RÉFÉRENCE À LA SHOAH MOI ».

      Maintenant qu’on a fixé ce fait que les white gaucho essayent de nier pour je ne sais quelle raison (peut être par honte ?!) réfléchissons un peu.
      Alors, cette comparaison : impertinente, indécente, honteuse, antisémite ?
      Franchement ? Bof.

      Est-ce que c’est maladroit d’utiliser LE symbole du genocide Juif dans une manifestation contre l’Islamophobie en France ?
      Clairement. Les musulman•es ne sont pas deporté•es & assassiné•es industriellement dans des usines de mort.
      C’est maladroit, déplacé, voir blessant.

      MAIS. Et c’est dans le MAIS que tout repose, vous savez que le diable se loge dans les détails.

      Et quand bien même la comparaison soit mal placée, doit on dénigrer des milliers de personnes qui ont marché pour un droit on ne peut plus élémentaire à savoir ne pas être stigmatisé•e pour sa foi, dans un contexte hautement islamophobe ?! Non.

      Vous êtes heurté•es de voir des musulman•es comparer leur situation à celle des Juif•ves du XXe siècle ? Moi ce qui me heurte c’est de voir en France en 2019 des personnes qui ne trouvent que ce symbole, immonde, sordide, violent, pour exprimer leur souffrance.

      Ce qui devrait vous interpeler, ce n’est pas que des musulman•es « s’accaparent » ce pan de l’Histoire Juive. Ce qui devrait vous interpeler c’est que votre supremacisme & vos politiques racistes font se sentir ces gens comme les Juif•ves du siècle dernier.

      Trouve-je la comparaison déplacée ? Oui.

      Vais-je jeter la pierre à ces gens, à l’heure où l’islamophobie & ses sévices explosent partout dans le monde ? Où deux peuples musulmans - les Rohingyas & les Ouïghours - subissent un nettoyage ethnique en Chine & au Myanmar ?
      Non.

      C’est quand même un peu verbeux, alors j’arrête.

      Et je rajoute : Benbassa connaît un peu l’histoire du judaïsme, c’est son travail de chercheuse, et elle doit trouver la comparaison pas si débile que ça. D’ailleurs le marquage des Juifs a largement précédé la Shoah, c’était un usage médiéval, de stigmatiser les Juifs et de leur interdire la propriété de la terre.

    • On lui cherche des poux à cette manif. A La une de libé numérique de ce matin je peu lire : " Pourquoi le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ? " ...

      J’aimerais voire un tel décorticage contre les manif misogynes, homophobes et violophiles des catholiques, leur nuisance est infiniment supérieur à celle causé par les musulman·nes dans ce pays. J’ai entendu dire qu’ils scandent encore "laisser venir à lui les petits enfants" c’est quant même plus obscène qu’un vulgaire "dieu est grand". Mais bon les institutions catholiques ne font qu’organiser des viols d’enfants et leur récidive et leur impunité au niveau internationale, c’est rien en comparaison de la gravité que représente le fait de mettre un tissus sur la tête ... sauf si ce tissus est une kippa, car là c’est un signe religieux sexistes qui ne soulève aucun commentaire, mais le voile, oh le voile ne passe pas du tout car il faut protégé le droit des hommes hétéros à bander dans l’espace publique et leur liberté d’importuner... sauf si c’est un voile catholique puisque il est alors le signe religieux sexiste que la dame qui le porte fait partie d’une organisation internationale de viols d’enfants.

    • France Info et tout est plus clair. Bien sur "les informés" ont sauté sur cette polémique. J’ai entendu ce talk-show bien de chez nous cette nuit. Ecouter la morgue de Gilles Bornstein envers Nora Hamadi au milieu du podcast :
      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-informes-de-france-info/feminicide-en-alsace-la-polemique-sur-letoile-jaune-a-la-manif-contre-l
      https://embed.radiofrance.fr/franceinfo/player/aod/46ee9a3d-4e74-4b9d-9232-59a15d0b41e4
      c’est clair, Gilles Bornstein est un #éditocrate qui devrait fermer sa gueule !
      Henri Vernet, Rédacteur en chef adjoint au Parisien-Aujourd’hui-en-France est bien atteint aussi !

  • L’économie du viol : prostitution et aménagement du territoire en Allemagne (2/3)
    https://www.50-50magazine.fr/2019/10/17/leconomie-du-viol-prostitution-et-amenagement-du-territoire-en-allemag

    Les villes allemandes sont attrayantes, elles ont des centres urbains touristiques et vivants, des centres industriels et administratifs, des zones commerciales en périphérie. La prostitution s’adapte à chaque tissu urbain. Dans les banlieues et les zones industrielles, la densité d’établissement de consommation de viols tarifés est forte : entre une concession automobile et un magasin de bricolage, lieux souvent fréquentés par les hommes, ces eros centers ou « clubs » font partie du paysage. Ils ont des enseignes lumineuses explicites, des fenêtres décorées et lumineuses, une sonnette à l’entrée, ainsi qu’une caméra de surveillance. Souvent la porte porte la mention « entrée interdite aux femmes », très paradoxale alors qu’il n’y a que des femmes à l’intérieur…

    Les clients fréquentent d‘autant plus les bordels qu‘ils sont en déplacement professionnel et ne risquent pas d‘y rencontrer leurs voisin.nes. La camaraderie qui se noue lors de voyages d‘affaire se consolide souvent au bordel. Les chefs d‘entreprise peuvent y inviter leurs cadres, les cadres d‘un même service s‘y retrouver pour décompresser.

    Les entreprises installées sur la même zone s‘accommodent de ce voisinage, nouent même des relations commerciales privilègiées avec les Clubs. Tel négociant en vins propose à un „club érotique“ du voisinage des bouteilles customisées portant le nom du bordel. Souvent les studios de tatouage, les salles de musculation sont des voisins compréhensifs et coopérants : leurs clients sont les mêmes, même si les tatouages sont très répandus et ne sont pas le signe distinctif du prostitueur, Il y a beaucoup de prostitueurs tatoués. Et une des légitimations de l‘achat de sexe est l‘augmentation du taux de testostérone dans le sang lors d‘une activité sportive. La proximité géographique des salles de sport et des bordels est donc fréquente.

    #prostitution #viol #masculinité #boys_club #fraternité #sport

  • Australia’s Scott Morrison pledges to outlaw secondary boycotts if climate change-related
    https://www.washingtonpost.com/world/2019/11/01/australias-prime-minister-pledges-outlaw-climate-boycotts-arguing-th

    Australian Prime Minister Scott Morrison railed against environmental protesters in a lunchtime speech on Friday, warning of a “new breed of radical activism” that was “apocalyptic in tone” and pledging to outlaw boycott campaigns that he argued could hurt the country’s mining industry.

    The remarks were made to an audience at the Queensland Resources Council, an organization that represents peak mining interests in the northeastern Australian state. The proposed limits on protest quickly drew condemnation from human rights groups and activists.

    “From ending slavery to stopping apartheid, boycott campaigns have played a critical role in achieving many social advances that we now take for granted,” Hugh de Kretser, executive director of the Human Rights Law Center, said in a statement.

    Morrison, an evangelical Christian and a vocal supporter of President Trump, finds himself aligned with the U.S. leader on support for the coal industry. Australia is one of the largest coal producers on earth, with the industry supplying roughly 50,000 jobs but disproportionately responsible for greenhouse gas emissions.

  • Lettre du cinéaste marocain Nadir Bouhmouch aux organisateurs du Festival de film documentaire DocAviv (Tel Aviv) - [UJFP]
    http://www.ujfp.org/spip.php?article7466

    Par Nadir Bouhmouch. Publié le 28 octobre 2019 sur le site TACBI (Tunisian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel).

    Aux organisateurs de DocAviv,

    Je tiens à vous remercier pour votre invitation, et pour avoir envisagé de projeter notre film « Amussu » à l’occasion de votre prochaine édition. Cependant, je dois décliner votre invitation à nous voir soumettre notre film.

    En tant que cinéaste, je suis un parmi des centaines d’artistes, d’universitaires et d’intellectuels marocains qui ont signé le manifeste du Boycott Académique et Culturel d’Israël au Maroc (MACBI). Et j’ai soutenu activement l’appel des Palestiniens lancé en 2005, appel au Boycott, au Désinvestissement et aux Sanctions (BDS) contre l’État d’Israël. Mon soutien au BDS et mon adhésion au MACBI font partie d’une obligation morale. Ils résultent de ma conviction politique inébranlable du devoir d’agir directement : contre l’occupation militaire terrifiante de l’État sioniste en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est ; contre un système raciste d’apartheid qui place les Ashkenazim au sommet, les Juifs Mizrahim et Éthiopiens au centre et les Palestiniens au bas ; contre un processus colonial actif d’expropriation de maisons et de terres ; contre l’exclusion des réfugiés palestiniens de leurs propres terres ; et aussi contre la destruction de la culture palestinienne - y compris les films brûlés lors du bombardement par Israël des archives de la Palestine Film Unit à Beyrouth. (...)

    https://www.youtube.com/watch?v=8RQqrG0tTDc


    #BDS

  • #Climat, etc… 24 Oct 2019 - Michèle Janss - Investigaction
    https://www.investigaction.net/fr/climat-etc

    La pollution et l’exploitation abusive des matières premières sont le résultat de l’activité des grandes entreprises. Celles qui exploitent le gaz, le pétrole et le charbon, bien sûr, mais aussi celles qui mettent l’eau en bouteille, fabriquent des armes, des voitures et des avions, celles qui produisent de l’informatique, des vêtements, de la nourriture industrielle, celles qui profitent de moyens de transport extrêmement bon marché afin de délocaliser leur production…

    

 Les causes

    En gros, c’est surtout notre manière de produire des richesses qui est à l’origine de la prédation de la planète. Une production sans réflexion sur son impact, sans planification, une course en avant vers plus de profit et plus d’emplois comme seul moyen de fonctionner. Notre façon de produire a même inventé le droit de polluer ou de sur-consommer contre paiement. Si on en a les moyens, on peut détruire. Et pourvu qu’il reste suffisamment de pauvres, sinon on étoufferait.
     
    Tant que cela ne sera pas étudié et dénoncé, on restera dans les petites mesures au coup par coup qui ne mèneront pas à grand chose, du genre COP-je-ne sais-quel-numéro. Au mieux, on sauvera des miettes de nature. En espérant que le génie des scientifiques fasse le reste. Mais les scientifiques et les politiques ne pourront rien empêcher si on continue dans un système de compétition effrénée qui creuse les inégalités, qui empêche systématiquement toute redistribution des richesses et qui ne peut pas grand chose contre les activités nuisibles.
     
    Le spectacle
    Dans un tel contexte, les grandes entreprises qui voient monter le mécontentement de la rue, ces mêmes grandes fortunes qui possèdent aussi les médias, doivent certainement être en train de réfléchir. Des équipes spécialisées pour cela sont à l’oeuvre, des think tank. Ces boites à penser, adossées à la presse dominante, sont redoutables. Elles sont capables de vendre une guerre à ceux qui savent qu’ils risquent d’y laisser leur peau.
     
    Elles sont en train de réfléchir et de faire feu de tout bois. C’est ainsi qu’on débat actuellement de Greta Thunberg plutôt que de l’état de la planète. Je ne sais pas si cette jeune fille est manipulée, mal informée, intelligente, sincère, si sa jeunesse est un handicap ou au contraire un atout… peu importe. Surtout, elle tombe à pic. Aussi bien pour les spécialistes du « greenwashing » que pour les climatosceptiques d’extrême droite. Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. Et les médias dominants ont trouvé Greta. De quoi organiser le spectacle à moindre frais et occuper les esprits inquiets. Greta, c’est le doigt et tout le monde regarde le doigt.
     
    Organiser la résistance
    A présent, des activistes, prônant la désobéissance civile mais garantissant zéro violence et zéro dégradation, prennent le relai. Heureusement parce que tôt ou tard, on oubliera Greta. Extinction Rébellion assurera la suite. Les activistes se contentent pour le moment de bloquer la circulation, d’occuper un centre commercial… Leur sincérité ne fait aucun doute et leurs actions ont le mérite de mobiliser les consciences. Mais Extinction-Rébellion ne prend pas de position radicale contre l’organisation de notre production. Il faut changer le système, oui, mais l’analyse est plus que confuse. Invité par Amnesty International, Roger Hallam, co-fondateur d’Extinction-Rébellion prononce un curieux discours[1] où il évoque sa mère (qui était pasteure méthodiste) et prédit la famine et la mort pour la génération prochaine [2]. Pour les formateurs du mouvement, il s’agit aussi de contourner les forces d’extrême gauche pour atteindre et mobiliser les citoyens apolitiques[3]. Si on entend bien une dénonciation du « système », tout cela reste très vague. Le catastrophisme est partout, la fin du monde est proche mais l’analyse des causes reste légère. La non-violence est mise au service du mouvement Extinction-Rébellion qui doit durer pour prodiguer la bonne parole. On se trouve face à un discours presque religieux et millénariste, accompagné d’une liste d’exemples de problèmes environnementaux. Mais sans action politique visant directement les industries à l’origine de ces dégradations. Extinction Rébellion en appelle aux gouvernements, aux scientifiques, à l’arrêt de la destruction, à la réduction immédiate de la consommation, à former des assemblées citoyennes…
     
    Les entendra-t-on appeler au boycott des 100 entreprises les plus polluantes de la planète ? A la redistribution des 100 plus grandes fortunes ? A la disparition de l’actionnariat et de la course au profit qu’il génère ? Lorsqu’on sait que les 26 plus grandes fortunes[4] possèdent autant que la moitié des plus pauvres de la planète, il pourrait être tentant de ne s’en prendre qu’à… 26 fortunés !
     
    Diabolisation
    Il est intéressant de noter que les médias s’empressent de diaboliser toutes les tentatives de boycotts. La sortie du capitalisme n’est pas encore à l’ordre du jour, même si de plus en plus d’experts[5] se prononcent pour cette solution qui semble incontournable. Le communisme est également visé par la diabolisation. On ne sait jamais, si certains proposaient aux peuples de reprendre en main les usines, de mettre fin à l’actionnariat et de nationaliser la production d’énergie…
     
    Les grandes entreprises et surtout leurs actionnaires ont tout intérêt à ce qu’on reste dans l’appel aux politiques plutôt que dans l’analyse des causes. Et surtout dans la non-violence. Les gilets jaunes ont dû réellement faire très peur aux puissants et la casse coûte cher. Y compris quand il est question de la répression et de l’image qu’elle renvoie de nos gouvernements. Alors maintenant qu’il s’agit du climat, il faudra canaliser les rebellions. Tout changer pour que rien ne change, polluer moins pour pouvoir polluer plus longtemps.
     
    Reprendre le contrôle
    C’est d’une autre organisation des moyens de production dont nous avons besoin. Où, démocratiquement, nous pourrions contrôler directement ce qui se fait et comment organiser la vie sur notre planète pour le bien de tous. Il faudra arrêter la course au profit et redistribuer les richesses, mais aussi mieux partager les savoirs et les expertises, éduquer aux changements, bousculer les habitudes…
     
    Comment pourrons-nous arriver à un tel résultat ?

    C’est à cela que nous devrons travailler.
     

     
    Notes :
    [1] https://www.youtube.com/watch?v=llNFIuIMPhw


    [2] https://www.youtube.com/watch?v=BrcBYWC4B9M
     
    [3] http://www.entelekheia.fr/2019/10/11/extinction-rebellion-dispense-une-formation-concue-pour-contourner-les-o
    [4] Rapport Oxfam
    [5] Naomi Klein, Thomas Piketti (pour un socialisme participatif), Hervé Kempf, Olivier Bonfond, Géraldine Thiry…

    #extinction_rebellion #Greta_Thunberg #résistance #climat #xr #catastrophe #gilets_jaunes #changement_climatique #politique #écologie #désobéissance #COP #greenwashing #climatosceptiques #boycott
    #gaz #pétrole #charbon #eau en bouteille #armes #voitures #avions #informatique #vêtements #nourriture industrielle #transports

  • Les besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme | Les oreilles loin du front
    http://www.loldf.org/spip.php?article724

    Acheter ! Acheter ! Acheter ! Cette semaine, on vous propose un entretien réalisé avec Jeanne de Culture Poub qui anime Zoom Écologie sur FPP avec Carole, membre du collectif Boycott citoyen et avec le sociologue Razmig Keucheyan, auteur du livre « Les besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme » aux éditons zones. En cadeau sonore bonus une archive sur une action zombie dans un supermarché de la banlieue parisienne. Durée : 1h16. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://www.loldf.org/archives/19.10.02.besoins.artificiels.mp3

  • La Cour fédérale canadienne avait décidé que les vins des colonies ne pouvaient pas être étiquetés « Produit d’Israël »...
    https://seenthis.net/messages/796190

    Comme prévu...

    Étiquetage de vins de Cisjordanie : Ottawa fait appel de la décision de la Cour fédérale
    Radio Canada, le 6 septembre 2019
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1290217/produits-israel-vins-palestine-colonies-etiquette

    Des Juifs déçus par la décision du gouvernement de faire appel dans l’affaire des vins des colonies
    Voix Juives Indépendantes, le 8 septembre 2019
    https://ijvcanada.org/fr/2019/des-juifs-decus-par-la-decision-du-gouvernement-de-faire-appel-dans-laffa

    #Canada #Palestine #Vin #Occupation #Colonisation #Étiquetage #Tricheries #Droit #BDS #Boycott #Appel #Complicité

  • Over 200,000 people deleted Uber after #deleteUber - Business Insider
    https://www.businessinsider.de/over-200000-people-deleted-uber-after-deleteuber-2017-2?r=US&IR=T

    Même les géants du web sont vulnérables aux conséquences des mouvements sociaux surtout quand elles sont bien orchestrés.

    3.02.2017 - More than 200,000 people deleted their Uber accounts after a weekend of outrage aimed at the ride-hailing company, according to The New York Times.

    Furious Uber riders had deleted the app after the company continued operating its service at John F. Kennedy International Airport on Saturday, creating the perception that it was undermining a taxi strike in protest of President Trump’s immigration ban.

    Dans son nouveau livre Super Pumped The Battle for Uber Mike Isaac raconte comment la campagne #deleteuber lancée par un seul militant a couté des millions à la plateforme #Uber.

    Super Pumped The Battle for Uber, Mike Isaac, W. W. Norton Company, 2019, ISBN 978-0-393-65224-6

    Chapter 21
    #DELETEUBER

    As Travis fought his way onto the Trump business advisory council, a Chicago tech worker named Dan O’Sullivan still believed Donald Trump was full of shit.
    The president spent his entire first week arguing with the press over the size of his inauguration crowd. (“The biggest ever inauguration audience!” Trump’s press office announced, an obviously false statement.) Trump was a buffoon, O’Sullivan thought, an idiot foisted upon the office by an electorate poisoned by Fox News. By the time he left office, O’Sullivan prayed, Trump would be thwarted by his advisors and accomplish little of what he promised on the stump in 2016.

    The Long Island–born son of a nurse and an Irish telephone lineman, Dan O’Sullivan grew up worlds away from Trump’s gold-plated tower in Manhattan. He was proud of his blue-collar background. His great-great-uncle, Mike Quill, co-founded the Transport Workers Union in New York City back in 1934. Quill’s ties to the Communist Party earned him the nickname “Red Mike.” On the night of his sister’s birth, O’Sullivan’s father was out on strike with fellow linemen in the Communication Workers Union.

    After kicking around schools in Long Island and Maine, Dan O’Sullivan landed in Chicago, a place he liked though knew little about. At six-foot-three and pushing 220 pounds, O’Sullivan looked like a different kind of lineman—more Chicago Bear than Bell Atlantic like his father. He picked up a Chicago accent quickly, cutting short his “U’s” and “A’s.” His nasally vowels gave many the mistaken impression he was a native Chicagoan.

    O’Sullivan dreamed of being a writer, and started freelancing political pieces for Gawker, Jacobin, and other left-leaning outlets. To pay the bills, he landed in a call center at a tech company, a lower-level peon answering angry customer support questions. The work was depressing, but he spent his off-hours pursuing his passion, hustling for opportunities to write.

    More vivid than his dreary call center job was O’Sullivan’s digital life on Twitter. He mostly used it to follow political accounts and news and to connect with other writers. He started chatting with other leftists and joking around with people who began as anonymous avatars in his Twitter feed, then slowly grew to become his online friends. Even as Dan despaired at Trump’s popularity and success, at least he could make fun of Trump’s buffoonery with his friends on Twitter.

    O’Sullivan cherished his digital anonymity. He was opinionated and crass on Twitter, and knew his obscenities towards Trump might not please his employer. And if he had to find a new job, some of the esoteric, vulgar in-jokes he shared with Twitter friends wouldn’t thrill a recruiter.

    Still, Twitter was worth it. He chose a handle for himself, a pun his online friends could remember him by: @Bro_Pair.

    The order came as night fell on Friday, January 27, a week after Trump took the oath of office. Effective immediately, Trump was closing the nation’s borders. Singling out predominantly Muslim countries, he barred refugees from places like Syria, which was in the midst of a violent civil war that was driving thousands to seek asylum from potential slaughter.

    “We don’t want them here,” Trump said, referring to so-called “radical Islamic terrorists”—his name for Muslims—during the signing ceremony. “We want to ensure that we are not admitting into our country the very threats our soldiers are fighting overseas. We only want to admit those into our country who will support our country, and love deeply our people.”

    Trump had presaged such a proposal at the end of 2015 on the campaign trail, in which he called for a complete restriction of all Muslims from entering the United States as a response to bloody terrorist attacks in San Bernardino, California and Paris, France. Christians and other religious practitioners, he said, should be granted immigration priority over Muslims seeking asylum. The Muslim ban played extremely well at rallies. Trump’s base loved it. At the time, of course, politicians from both parties condemned the idea as inhumane and unconstitutional. But the outrage at the time passed almost as quickly as it arrived.

    Now it was 2017, Donald Trump was the president of the United States, and he was following through with a campaign promise. Among ardent Trump opponents like Dan O’Sullivan, the Muslim Ban brought forth all of the rage that had simmered since November 9. The announcement confirmed that Trump would be every bit as monstrous as they had imagined.

    That energy wasn’t squandered. Millions of people across the country rushed to airports and other places where immigrants seeking asylum might be turned away by the TSA, ICE, or other federal agencies. Thousands of lawyers arrived clad in neon yellow hats and T-shirts to offer pro bono legal advice to immigrants stuck in limbo. Throngs of protesters flooded baggage claim areas and TSA security lines with chants of outrage against Trump, carrying hastily written cardboard signs and posters with pro-immigrant messages.

    As the protests continued through Friday night and into Saturday morning, the Muslim community of taxi drivers in New York banded together to strike at the airport, in part to show solidarity, and also to give America a glimpse of the country without Muslim workers. “NO PICKUPS @ JFK Airport 6 PM to 7 PM today,” the New York Taxi Workers Alliance posted to its Twitter account shortly after 2:00 p.m. Saturday afternoon. “Drivers stand in solidarity with thousands protesting inhumane & unconstitutional #MuslimBan.”

    As taxi workers organized, employees in Uber’s New York office watched and began to worry. People were traveling to airports in droves, often using Uber to get there. JFK was slammed, its terminals were drawing one of the largest crowds in the country that weekend. If passengers kept Ubering to JFK in large numbers, Uber’s “surge pricing” would kick in. That meant people would be charged multiples of the base fare—two, three, four times as much or even greater—just to go and protest. Managers in New York and San Francisco could predict the negative headlines if surge pricing kicked in: big bad Uber fleecing honest citizens during a humanitarian protest.

    Uber didn’t need that headache now. A manager in San Francisco gave New York the all-clear to turn off surge pricing for Uber trips to JFK. Later that evening, @Uber_NYC sent a tweet: “Surge pricing has been turned off at #JFK Airport. This may result in longer wait times,” the tweet read. “Please be patient.”

    The tweet would end up costing Uber millions.

    O’Sullivan couldn’t believe what he was seeing.
    Election night had broken him. He wrote a final piece for the leftist magazine Jacobin on the Trump victory—a half-delirious meditation on Trumpism and the forces it took to bring America to propel such a man to victory—and subsequently swore off political writing for good. He wandered the empty streets of Chicago in a stupor after the race was called, sensing a deep depression coming on, one that would carry into 2017 and add another ten pounds to his frame.

    The swearing-in ceremony in January was painful to watch. He winced as the group of tycoons and robber barons surrounded Trump at the Capitol, celebrating the triumph of evil over good. The travel ban carried out less than a week later seemed sadistic to him. The cruel execution of the announcement perfectly symbolized Stephen Miller and Steve Bannon—two of Trump’s most xenophobic, nationalistic advisors—and their desire to inflict pain on immigrants.

    But O’Sullivan felt a glimmer of hope as the news reported crowds of people gathering at the airport to protest Trump’s unjust ban. Thousands of other people like him, fed up with fear and anger, were fighting the administration through protest, one of the most American acts there is. And as @Bro_Pair, he scanned his Twitter account and monitored chatter from reporters, newspapers, and his digital friends who, too, were speaking out against the president. As Saturday wore on, @Bro_Pair noticed a tweet from the New York Taxi Workers Alliance scroll through his Twitter feed, noting their strike on the JFK airport. He appreciated the solidarity.

    A few minutes later, he noticed another tweet—this one from Uber, claiming it was shutting off surge pricing at JFK.

    Up until that point, O’Sullivan had never really liked Uber. He had passively followed its various controversies; everyone in tech did. To the leftist O’Sullivan, Travis Kalanick was an avatar of Silicon Valley’s capitalist id, concerned only with user and revenue growth, not the lives of everyday workers like himself. He used Uber occasionally—it was, after all, a great product and very convenient—but always felt guilty afterwards.

    But at that moment, seeing Uber’s tweet pass through his feed, he saw it as an act of subversion—a betrayal of solidarity. O’Sullivan and others interpreted Uber’s tweet as company trying to profit off the backs of striking cab workers, a cash grab during a vulnerable public moment. Even beyond the immediate circumstances, the tweet reminded him of his larger ideological grievances towards Uber, and the core of how its business operates. The contract-based labor model that eschewed directly employing drivers. The campaigns against drivers who wanted to unionize. To him, this faceless, monolithic tech company would never defend its Muslim cab drivers. O’Sullivan couldn’t pinpoint whether it was his deep, familial ties to organized labor, the frustration he felt towards his shitty call center tech job, or the deep-seated need to fight back against Trump. He just snapped: he had had it with Uber.

    Sitting alone in his cold apartment in the dead of a Chicago winter, he started typing a response to Uber’s tweet, still fuming with anger. “congrats to @Uber_NYC on breaking a strike to profit off of refugees being consigned to Hell,” @Bro_Pair tweeted, “eat shit and die.” He quickly followed up with an idea for a hashtag, something people could add to their angry tweets about the company: “#deleteUber.”

    “Don’t like @Uber’s exploitative anti-labor policies & Trump collaboration, now profiting off xenophobia? #deleteUber,” he tweeted. O’Sullivan dug into Uber’s support pages on its website to figure out how to actually delete his Uber account, a feat that was surprisingly difficult and required filling out a form and sending it to engineers at the company. O’Sullivan started tweeting out screenshots and links to the online account deletion form, making it simpler for others to find it and delete their own accounts.

    The hashtag began to resonate. Others tweeted angrily at Uber, joining @Bro_Pair. People started adding #deleteUber to the end of their tweets. As seething Americans sought an outlet for their helpless rage, the idea that Uber was not just subverting the protest but actively trying to profit from it was maddening. Hundreds of people started replying and retweeting @Bro_Pair’s tweet, catching the attention of other angry onlookers. Hundreds turned to thousands, which turned to tens of thousands of people chanting, digitally: #deleteUber.

    To O’Sullivan’s amazement, people started tweeting their screenshots of their account deletions back to him. “You’re fascist colluding scabs,” one user’s screenshot said. “Taking advantage of the taxi strike in NYC is a disgusting example of predatory capitalism and collusion with an overtly fascist administration,” another user wrote, tweeting back at @Bro_Pair. Another person added: “Catch a rideshare to hell.”

    O’Sullivan was dumbstruck. Celebrities were tweeting him screenshots of themselves deleting Uber. The press started calling him for interviews. He had tapped into a rage shared by more people than he had realized. Most immediately, those who retweeted him expressed anger towards the Trump administration and its discriminatory actions. But deleting Uber went beyond that; it became something people could do, an action they could broadcast as part of their protest, a repudiation of tech culture, of fake news, of Silicon Valley—the industry that many believed duped Americans into electing Trump in the first place. To #deleteUber wasn’t just to remove a ride-hailing app from one’s phone. It was also to give a giant middle finger to greed, to “bro culture,” to Big Tech—to everything the app stood for.

    As O’Sullivan logged out of the @Bro_Pair account on Twitter and turned off his computer later that night, he felt a twinge of happiness for the first time in months. #deleteUber was trending across Twitter around the entire world. The press was covering the fallout, and Uber was scrambling to try and contain the damage.

    “Okay I have to go to bed,” @Bro_Pair tweeted. “But this has been the only good thing I’ve seen come from hashtags ever. thank you all, keep it going.”

    He signed his tweet with a hashtag: “#deleteUber.”

    All hell broke loose at 1455 Market Street.
    As the #deleteUber hashtag gained traction, engineers had account deletion requests flood in by the thousands from across the world. Up until that point, the company had received few deletion requests. Everyone loved the product, and those who didn’t merely erased the app from their phone without deleting their account. There was no automated mechanism in place to handle such requests. By the time @Bro_Pair’s protest spurred a mass revolt, Kalanick was forced to assign an engineer the task of implementing a system to process the flood of account deletions.

    Uber’s public relations team scrambled to try and convince reporters that Uber wasn’t breaking a strike but actually trying to help protesters get to the JFK protests by eliminating surge pricing. Kalanick had attempted a mealy-mouthed apology that weekend, noting that he planned to raise Uber’s issues with the travel ban the following week with President Trump in person. He was days away from the first meeting of Trump’s policy council of executives. But the statement had the opposite effect, instead reminding people that Kalanick was actively working with the administration. Outsiders saw Kalanick’s position as a tacit endorsement of Trump. Eventually, his own employees began to see it that way, too.

    “I understand that many people internally and externally may not agree with that decision, and that’s OK,” Kalanick said to employees in an email. “It’s the magic of living in America that people are free to disagree.”

    His thinking on keeping his seat on the council didn’t last long. In the span of a week, more than 500,000 people deleted their Uber accounts entirely, not counting the incalculable others who simply deleted the app from their phones. Uber’s all-important ridership growth curves—for years always hockey-sticking up and to the right—started turning downward. Kalanick began to sweat.

    Lyft, at that point running out of money and on the verge of surrender, benefitted enormously from the backlash. People began to ditch Uber and switch over to Lyft. (Protest felt good, but people still needed to be able to call a car sometimes.) Lyft’s executives then pulled a well-executed PR stunt, publicly donating $1 million to the American Civil Liberties Union over four years, making themselves look like white knights while Uber was groveling before Trump.

    The resultant surge in ridership brought Lyft back from the brink of failure. At last showing positive signs of growth, Lyft soon attracted investment from Kohlberg Kravis Roberts, the private equity firm, buoying the ride-hailing company with more than a half-billion dollars in additional capital.

    Lyft’s fundraising sunk Kalanick’s spirits. He had spent the entire summer trying, and failing, to defeat his largest competitor in China. And now, just as the new year began, his chance to kill his strongest American opponent had slipped away as well. He was so close to rubbing John Zimmer’s nose in defeat. No longer.

    Less than a week later, at the Tuesday all-hands meeting, multiple employees confronted Kalanick for keeping his position on Trump’s advisory council. Two different engineers asked him what it would take for him to step down from the position, a question he repeatedly dodged. But by Thursday, with ridership losses mounting and employees fast losing faith in their leader, Kalanick acceded.

    With less than twenty-four hours before he was scheduled to be at his first advisory council meeting at the White House, a call was arranged between Kalanick and President Trump so he could tell him he was withdrawing from his position.

    The call was brief and awkward; Kalanick apologized and gave a pitiful explanation. Trump grumbled through it. The two men had never met before, but Kalanick ended the call knowing that he had annoyed the president of the United States.

    Later that day, he wrote a conciliatory email to staff, noting he had left the council, though for many both inside and outside of Uber, the concession felt too little, too late. It didn’t stop the downturn of Uber’s growth numbers, either, as ill will toward the company continued to damage the brand and overall ridership. But for the moment, Kalanick had neutralized the immediate threat and knocked Uber’s name out of negative headlines.

    For the moment.

    #capitalisme #USA #boycott #taxi

    • Behind the #Johannesburg riots: How did they happen?

      The latest outbreak of mob violence and xenophobia was allegedly orchestrated by members of the All Truck Drivers Forum (ATDF), which held mass meetings that went into last weekend in different parts of Gauteng.

      The Mail & Guardian has reliably learned that intelligence agencies — which sent a briefing note last week Friday to the Justice, Crime Prevention and Security cluster (JCPS), chaired by Defence Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula — have been investigating the forum’s involvement.

      The cluster consists of the ministries of police, home affairs, state security, justice and constitutional development, as well as the National Prosecuting Authority.

      High-ranking security officials have also discussed the political motivations behind the flare-up in violence, with theories that the violence was part of a campaign to embarrass and ultimately destabilise the presidency of Cyril Ramaphosa.

      Despite the intelligence and warnings, these parts of the cluster failed to prevent the violent attacks and the burning and looting of shops in Jeppestown on Sunday night and into Monday morning.

      On Monday, the violence spread to parts of central Johannesburg and Alexandra, as well as Boksburg and Thokoza on the East Rand. Shops, cars and other buildings were set on fire. More than 400 arrests have been made since.

      In parts of KwaZulu-Natal, freight trucks were attacked and set alight.
      Drivers found to be foreign nationals were also assaulted.

      ATDF, which purports to represent only South African truck drivers, has dismissed the intelligence, saying that its organisation is anti-violence. Its spokesperson, Sipho Zungu, said on Thursday: “When this latest violence started on Monday we were in court, so there is no way this was us. ATDF has never even had a strike, let alone [engaged in] violence [and] looting. The nation is being misled here.

      “What needs to be clarified is that ATDF is fighting for all truck drivers in the country, no matter if they work or not.” He went on to add: “The reality is that South African truck drivers no longer have jobs, and we have been engaging truck owners and government that they must get rid of foreign truck drivers.”

      This kind of sentiment, and existing tensions, were worsened by political rhetoric around access to healthcare and unemployment before the elections. It reached boiling point last month, when police operations in Johannesburg to find fake goods were thwarted by shopkeepers, who pelted law-enforcement authorities with rocks, forcing a retreat.

      Public reaction to this took on a xenophobic tinge, with some South Africans blaming foreign nationals for a host of problems — from the proliferation of drugs and fake goods, to crime and filth in inner-city Johannesburg.

      Information shared with the JCPS cluster last Friday indicated that meetings to discuss strategy and co-ordinate attacks on foreign nationals were to scheduled to take place this past weekend. The meetings were to be held at venues in different parts of Gauteng, including the Mzimhlophe grounds in Soweto, Alexandra at Pan taxi rank, Randburg taxi rank, Ezibayeni in Hillbrow and Part Two, Diepsloot.

      Foreign nationals also held their own meetings over the weekend, and discussed how to protect themselves against potential attacks.

      The M&G understands that the government was concerned that foreign nationals could retaliate violently, which might escalate matters. A source in the JCPS cluster said: “If action was taken and those meetings disrupted, what happened on Sunday evening would not have happened.”

      Now, Police Minister Bheki Cele has been forced to react after the fact. He has focused on the hostels this week and has had several meetings with iinduna to try to quell the unrest.

      Cele’s office announced he would also be hosting imbizo, to be attended by residents, as well as local, provincial and national politicians, at the Jeppe hostel on Sunday.

      Cele’s spokesperson, Lirandzu Themba, said: “Izinduna who met with Minister Cele have assured the Gauteng Saps [South African Police Service] management that hostel dwellers have been urged to refrain from acts of violence leading up to the imbizo, planned for Sunday.”

      Themba also said Cele had briefed Ramaphosa on the latest situation in Johannesburg on Monday, after a visit to Jeppe hostel. “There was a Cabinet meeting where this issue was discussed and brought to the attention of all ministers, including those in the JCPS cluster.”

      “The JCPS cluster and various operational structures have been meeting and engaging continuously during the past weeks — and in some instances on a daily basis,” she said.

      News of the imbizo has not been well received by all in the hostel. Nduna Manyathela Mvelase, who met with Cele during his visit, said: “It’s almost as if they are saying ‘It’s the hostels and the Zulu people that are responsible for this.’”

      “It was unfortunate that a fire started not too far from here on Sunday and people died. At the same time, some criminals took advantage of that fire, and now it looks as if this started here,” he said. “This started in Pretoria and there are no hostels there … All our children are unemployed and on drugs.”

      The government and the presidency’s slowness to get a handle on the situation has prompted severe criticism from observers, as well as heads of state across the continent.

      Two former government officials expressed surprise that the JCPS had not met by Wednesday or made any public statements.

      One said: “By now you should have been seeing all the different ministers visible on the ground … The fact that Nigeria’s president [Muhammadu Buhari] was even tweeting disinformation [that Nigerians were killed in the violence] means there could have been no information from our government to affected embassies.

      “When government is this silent it becomes easy for the situation to escalate,” he added.

      Department of international relations and co-operation (Dirco) spokesperson Clayson Monyela said on Wednesday that the department would try and secure meetings with consulates and high commissions of affected nationalities by today.

      “Dirco has not received any official complaint or inquiry from an embassy. However, we are maintaining regular contact with the diplomatic corps to update them on government’s measures and interventions to deal with the spate of violence,” he said.

      Johan Burger, a senior research er at the Institute for Security Studies, said he was extremely disappointed that Ramaphosa had remained silent about the attacks until Wednesday.

      “I say, very reluctantly, that South Africa is at fault in terms of how it handled this issue from the top. I’m extremely disappointed that it took so long to say something,” Burger said. “He should have spoken to his security cluster ministers and asked what was happening and given instruction and direction.”

      A senior government official suggested Ramaphosa was being let down by his Cabinet, particularly in the JCPS cluster, which met for the first time on Wednesday. “Not once in the former president’s tenure would so much time pass before security cluster ministers meet and strategise. Not once.”

      The Nigerian government took a harsh tone this week, saying it would not tolerate any more attacks on its citizens, and deployed envoys to meet Ramaphosa, whose public statement condemning the attacks was issued only on Tuesday, to discuss the situation.

      On Wednesday the Nigerian presidency announced that Nigerian airline Air Peace airlines would send an aircraft today to evacuate any of its citizens who wished to leave South Africa. Yesterday, South Africa shut down its embassy in Lagos and several South African businesses in that country were attacked and looted.

      https://mg.co.za/article/2019-09-06-00-behind-the-johannesburg-riots-how-did-they-happen

    • South African Riots Over ‘Xenophobia’ Prompt Backlash Across Africa

      Pop stars have announced a #boycott. Air Tanzania has suspended flights to Johannesburg. #Madagascar and Zambia are refusing to send their soccer teams. Nigeria has recalled its ambassador and pulled out of a major economic forum.

      South Africa is facing a backlash after rioters in and around Johannesburg targeted immigrants from other African countries this week, torching their shops and leading to at least 10 deaths. Now, angry citizens and governments across the continent are lashing out at South Africa and its businesses, denouncing what they call “xenophobia.”

      Africans across the continent once rallied behind South Africans in their struggle to defeat the apartheid government, which was finally replaced in elections held 25 years ago. Now, some Africans find themselves in the unfamiliar position of protesting the actions of the same communities in South Africa that they once stood with in solidarity.

      “The only time we’ve seen this type of cooperation of African countries in terms of backlash,” said Tunde Leye, a partner at the Nigerian political research firm SBM Intelligence, “was in terms of support of the anti-apartheid movement.”
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      The current level of political solidarity on the continent, he said, was “almost unprecedented.”

      The riots, and the retaliatory measures, could not come at a more inopportune time for regional cooperation. This week, African leaders are meeting in Cape Town, South Africa, to discuss the African Continental Free Trade Area, an agreement made this year that sets the stage for the creation of the largest free-trade area in the world. It would join Africa’s more than one billion consumers into a single market.

      The conflict, while not likely to imperil the free trade agreement, could at least slow its implementation, which is expected to take years, African analysts said.

      Nigeria’s government, angry that its citizens have been victimized in the South African riots, has pulled out of the Cape Town meeting.

      Nigeria is the continent’s largest economy, and South Africa is the second-largest. Both countries were already reluctant participants in the accord, which is supposed to help knock down the many barriers to trade among African countries.

      Anti-immigrant sentiment is a longstanding issue in South Africa, where the legacies of colonialism and apartheid run deep, and a political shift has not delivered meaningful change to many poor South Africans. Immigrants from countries like Nigeria, Mozambique, Somalia and Zimbabwe are often regarded by South Africans as competitors for jobs and social services.

      In South Africa, attacks on foreigners have become common, and they surged beginning Sunday when rioters stormed neighborhoods in and around Johannesburg, lighting fires and breaking into shops.

      At least 10 people have died in the riots, President Cyril Ramaphosa said in a video address on Thursday, in which he also condemned the violence.

      “There can be no excuse for the attacks on the homes and businesses of foreign nationals,” he said. “Equally, there is no justification for the looting and destruction of businesses owned by South Africans.”

      In Gauteng, the province that includes Johannesburg, authorities have arrested at least 423 people, said Colonel Lungelo Dlamini, a police spokesman. On Thursday, he said that many shops owned by foreigners remained closed and that more shopping centers in the eastern part of the province “are being targeted.”

      Police seized guns, he said, not just from South Africans, but also from at least two foreign nationals.
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      The rolling backlash has united broad swaths of the continent. Two popular Nigerian musicians, Burna Boy and Tiwa Savage, said they were boycotting South Africa. Burna Boy was set to headline the Afropunk festival in Johannesburg in December, alongside artists like Solange Knowles. Tiwa Savage had an appearance in South Africa scheduled for mid-September.

      On Tuesday and Wednesday, protesters rushed and sometimes looted South African-owned businesses in Nigeria and Zambia, including Shoprite supermarkets. The company closed stores. The South African telecommunications giant MTN did the same.

      On Thursday, the protests spread to the Democratic Republic of Congo, where demonstrators outside of the South African Embassy in Kinshasa held signs that read “Don’t kill our brothers” and “No xenophobia.” In Lubumbashi, they broke windows at the South African Consulate.

      Nigeria recalled its ambassador to South Africa. South Africa has shuttered its diplomatic missions in Nigeria, citing threats.

      The clashes cast a cloud over the World Economic Forum in Africa, which began in Cape Town on Wednesday. Leaders were set to discuss the free trade pact, an agreement signed by 54 countries that supporters have said could reshape economic relationships on the continent.

      The accord has the potential to bolster intra-African trade by 52 percent by 2022, according to the United Nations. Right now, intra-African trade accounts for just 16 percent of the continent’s trade volume. It can be cheaper to ship something from Nigeria to Europe, and then to Senegal, rather than directly from Nigeria to Senegal. This is a major barrier to regional development, economists say.

      Still, a host of challenges await before the pact is put in place.

      African analysts differed on whether Nigeria’s decision to skip the Cape Town meeting would have any effect in the long term.

      Gilbert Khadiagala, a Kenyan professor of international relations at the University of Witwatersrand in Johannesburg, said Nigeria’s move was little more than “grandstanding,” and that would not impede the trade agreement.

      But Mr. Leye, of SBM Intelligence in Nigeria, said that in his view, Nigeria’s boycott of the Forum “will have an impact in terms of the pace of implementation.”

      https://www.nytimes.com/2019/09/05/world/africa/south-africa-xenophobia-riots.html
      #Zambie

    • Refugees and police clash at Cape Town protest against xenophobia

      Around 100 people were arrested on October 30 as part of an operation to disperse a group of refugees and asylum seekers who had staged a prolonged sit-in near the United Nations refugee agency in Cape Town, South African police said.

      Local media showed footage of police firing water cannon into the crowd of protesters and arresting some of them. The South African Police Service (SAPS) said in a statement that they evicted around 300 people from the area in accordance with a court order.

      The refugees and asylum seekers have been camping outside the offices of the UN High Commissioner for Refugees for weeks, asking to be moved out of South Africa, where they say they do not feel safe after a wave of xenophobic violence.

      The refugees want to be repatriated to their home countries or moved elsewhere after a spate of deadly riots and attacks in September, which killed at least 10 people and left many foreigners afraid to live in the country.

      https://www.euronews.com/2019/10/30/refugees-and-police-clash-at-cape-town-protest-against-xenophobia

  • Boycottez AnyVision : société israélienne de surveillance par une reconnaissance visuelle « testée sur le terrain »
    Palestinian BDS National Committee (BNC), le 30 août 2019
    https://www.aurdip.org/boycottez-anyvision-societe.html

    AnyVision tire profit des violations, par Israël, des droits humains des Palestiniens et elle exporte sa technologie de surveillance répressive dans le monde entier.

    (...)

    Telefónica, société transnationale espagnole de télécommunications, et G4S, utilisent également la technologie d’AnyVision. La ville de #Nice, en #France, surveille les citoyens avec AnyVision et l’été dernier, l’entrée du stade de Londres était surveillée par AnyVision.

    Réaction à :
    https://seenthis.net/messages/687604
    https://seenthis.net/messages/745558
    https://seenthis.net/messages/761518
    https://seenthis.net/messages/792939
    https://seenthis.net/messages/793050
    https://seenthis.net/messages/793759
    https://seenthis.net/messages/796013
    https://seenthis.net/messages/798296
    https://seenthis.net/messages/798560

    #Anyvision #Anyvision_Interactive_Technologies #Microsoft #Qualcomm #Identité #Biométrie #Face-recognition #facial #vidéo-surveillance #sécuritaire #surveillance #Palestine #israel #Mossad #Armée #Cisjordanie #Occupation #BDS #Boycott #DropAnyVision

  • Facebook anéantit l’audience d’une partie de la gauche radicale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290819/facebook-aneantit-l-audience-d-une-partie-de-la-gauche-radicale

    Confrontée à une soudaine chute du nombre de vues de leurs publications, plusieurs pages Facebook de collectifs de la gauche radicale cherchent à comprendre ce qui leur est arrivé. Censure politique, économique, algorithmes ? Leurs questions, et celles de Mediapart, restent sans réponse.

    #INTERNET #Facebook,_gauche_radicale,_Censure,_algorithmes

    • La même chose est arrivé à la page de Nantes Révoltée qui a communiqué sur twitter ce soir :

      Comme d’autres pages militantes, nous vous annonçons ce soir que Nantes Révoltée vient d’être totalement déréférencée de facebook. 99% de chute d’audience d’un coup.
      On vous invite donc à suivre notre site internet, en attendant qu’on trouve une solution.
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1167175023699877891
      Quelques stats. Depuis ce soir, on passe donc de, entre 30 et 300 000 personnes touchées par article à ... 52 personnes touchées pour notre dernière publication. Audience quasiment divisée par 1000.
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1167181464338911232

      bon, ce qui est ballot c’est de ne pas avoir mis l’adresse du blog https://www.nantes-revoltee.com dans le message et que la bio du compte renvoie vers la page facebook. Mais au moins, depuis plusieurs moins, Nantes Revoltée utilisait enfin son blog de manière de plus en plus active hors facebook pour renvoyer vers ses articles...

      Lorsque je faisais partie de l’équipe de gestion de la page de soutien à la zad NDDL, nous avions déjà remarqué des soucis, mais c’était surtout dû au fait que nous ne correspondions pas aux attentes commerciales de facebook, avec beaucoup de publications automatisées depuis les blogs de la lutte et des liens qui incitaient donc à sortir de facebook. Il y a eut quelques cas pendant lesquels on a soupçonné une censure, mais extrêmement rares et improuvables. Je me permets de "libérer" l’article complet de médiapart :

      Facebook anéantit l’audience d’une partie de la gauche radicale
      Par Géraldine Delacroix

      Confrontée à une soudaine chute du nombre de vues de leurs publications, plusieurs pages Facebook de collectifs de la gauche radicale cherchent à comprendre ce qui leur est arrivé. Censure politique, économique, algorithmes ? Leurs questions, et celles de Mediapart, restent sans réponse. Ils s’appellent Lille insurgée, Bretagne noire, Collectif Auto Média énervé, Cerveaux non disponibles, Groupe Lyon Antifa…

      Plusieurs collectifs qui administrent des pages Facebook font état depuis quelques jours de la chute libre du nombre de vues sur leurs publications, alors qu’elles touchaient jusque-là des milliers de lecteurs, souvent des dizaines de milliers, parfois des centaines.
      Pour ces groupes qui partagent des informations sur les mouvements sociaux et se présentent comme très à gauche, le soupçon est fort d’une censure politique, pour les uns avant le G7, pour les autres après qu’ils ont partagé, en début de semaine, un article d’Indymedia Nantes. Le site affirme qu’une militante bien connue des mouvements de « gilets jaunes », notamment à Toulouse, et des organisations présentes au contre-sommet de Biarritz serait en réalité une policière infiltrée.

      Cerveaux non disponibles
      Paul* est fondateur et administrateur des Cerveaux non disponibles, « collectif qui a pour ambition de relayer des contenus (articles, vidéo, photos) alternatifs mais aussi d’en produire ». Après une époque où la page Facebook du collectif se contentait de partager ses lectures, les choses ont changé avec le mouvement des gilets jaunes : « On a rapidement pris position, écrit des textes, on est globalement marqués à gauche, gauche radicale, on a appelé à rejoindre les gilets jaunes… On est sortis du cadre, on a écrit nous-mêmes. Aujourd’hui, on est entre un média et un relais d’infos. »
      La chute du nombre de vues des publications de la page Cerveaux non disponibles.
      Quand un utilisateur ou une utilisatrice se connecte sur son compte Facebook, il ou elle voit apparaître dans son « fil d’actualités » une sélection algorithmique des
      publications de ses ami·e·s, des groupes auxquels il ou elle appartient, des pages qu’il ou elle suit. Depuis le mercredi 22 août, explique Paul, « [la]page [des Cerveaux non disponibles] a perdu la quasi-totalité de son audience : 200 personnes touchées par post, alors qu’on est habituellement sur une moyenne de 20 000 par post (avec des pics à 300 000) ». « Ce n’est jamais arrivé », ajoute-t-il.
      Dans un billet de blog publié dès le 23 août sur Mediapart, Zazaz, lectrice habituelle de la page, témoigne de la disparition des Cerveaux non disponibles : « Ça faisait plusieurs jours que je ressentais un vide, quelque chose me manquait, mais je n’arrivais pas à déterminer vraiment de quoi il s’agissait. Ce matin, j’ai compris, la disponibilité de mon cerveau à une autre information était censurée. » L’administrateur envisage une explication possible : « Il y a 10 jours, quelqu’un a fait une réclamation sur une vidéo pour atteinte au droit d’auteur. »
      « Forcément, on se demande ce qui se passe. Est_ce que d’autres ont ce même problème ou est-ce que c’est seulement des pages militantes ? Le silence de Facebook alimente les questions, c’est hyper opaque et très difficile, s’interroge Paul. On peut aussi se dire que ç’a été discuté en interne puisqu’on sait qu’ils discutent avec le gouvernement. Il suffit d’un employé de Facebook qui a eu des consignes orales… »

      L’administrateur de la page a bien tenté de contacter Facebook et posé cette question : « Depuis quelques jours, et surtout hier, nous avons constaté une très forte baisse de la visibilité de nos posts (près de 95 % de moins qu’en moyenne !). Pourriez-vous nous expliquer les raisons de ce changement brutal ? Et nous dire comment y remédier ? Notre média étant particulièrement axé sur le traitement de l’actualité médiatique, il est très problématique pour nous de ne pas pouvoir toucher notre public au moment d’un événement aussi important que le sommet du G7.
      Merci d’avance pour votre compréhension et votre retour. »
      Réponse : « Votre avis sera utilisé pour améliorer Facebook. Merci d’avoir pris le temps de nous envoyer votre signalement. »« Une réponse automatisée », « qui n’est même pas adaptée… », souligne Paul. « L’idée d’être moins dépendant de Facebook » avait déjà conduit le groupe à créer son propre site : « Pour nos textes importants et nos vidéos : on n’a pas envie de tout perdre si la page est supprimée. »
      Jeudi 29 août, alors que Mediapart avait contacté Facebook la veille pour obtenir des explications, la page commençait à reprendre des couleurs, et des abonnés témoignaient de ce que ses publications étaient réapparues dans leur fil. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? « Cela semble revenir depuis ce matin. Pas autant qu’avant le 22 août, mais largement mieux que depuis une semaine. Sans raison ni explication », nous dit un membre du collectif.

      Collectif Auto Média énervé
      Basé à Toulouse et « fondé en 2016 pendant la loi travail », le Collectif Auto Média énervé s’appelait il y a encore deux semaines le Collectif Auto Média étudiant. C’est mardi 27 août que ses difficultés ont commencé, « une forme de censure », regrette Léon*, un des animateurs du groupe. « On a publié l’article sur l’indic à Toulouse et au contre-sommet, suite à ça on a été de suite déréférencés de Facebook…, nous explique-t-il. D’un coup, on n’apparaît plus sur le fil d’actu des personnes, même moi je ne vois plus les posts qu’on fait… »
      Confronté à la disparition de ses lecteurs pour la première fois, le collectif a tenté de contacter Facebook, puis « supprimé le post qui pouvait poser problème » : « Si jamais ça pouvait résoudre le problème… On s’est dit que c’est peut-être des algorithmes… »
      Jeudi 29, Léon a trouvé un message de Facebook daté du 27 et titré : « Your page has a breach » (« Votre page est en infraction »), dans lequel le réseau social explique qu’un contenu a été supprimé car il allait à l’encontre des « standards de la communauté », mais sans préciser de quel contenu il s’agit. Le collectif n’avait pas eu de problème pendant le G7 : « On a vachement produit sur le G7 en photos ; on a écrit des petits articles, qui ont fait plusieurs centaines à plusieurs milliers de vues. Le dernier truc, c’est quatre personnes ! Les stats ont été constantes jusqu’au G7, puis en hausse parce qu’on a couvert le G7, puis c’est redescendu après et aujourd’hui on n’a plus rien… »
      « On reste radicaux », admet Léon, mais le groupe se veut sérieux et prudent : « On partage de l’info, on recoupe, on vérifie, on floute les visages, que ce soit ceux des flics ou des manifestants ; on fait attention, on travaille avec des avocats. »

      Lille insurgée
      Léon ne voit plus les publications de Lille insurgée. Car le groupe lillois rencontre les mêmes difficultés : « Avant, on faisait plusieurs dizaines de milliers de personnes (28 000 vues, 68 000 vues) et là, on passe à 400 vues depuis les 22-23 août », témoigne un membre du collectif, Camille*. La rencontre Macron-Poutine, « c’est la dernière publication qui fait pas mal de vues ».
      La chute du nombre de vues des messages de la page Lille insurgée. Fataliste, le collectif a « juste interrogé le compte Twitter de Facebook. On sait pas trop quoi faire, on sait pas trop comment faire pour les contacter, je vois pas l’intérêt ».
      En l’absence de justification, d’éléments de compréhension, les hypothèses fleurissent : « Une possibilité, c’est que Facebook ait envie de nous inciter à faire de la pub. Donc ils nous coupent notre audience pour qu’on prenne de la pub. » Mais « si c’est une censure délibérée, il y a un lien avec le G7, forcément ».
      Sur Twitter, le Groupe Antifa Lyon relaie les Lillois et fait le même constat :
      Bretagne noire, habitué à ce genre de traitement, a invité dès le 25 août à se rendre sur sa deuxième page :
      « [INFO] Vous l’avez peut-être remarqués, cette page-ci est une nouvelle fois censurée, nous vous invitons donc à rejoindre notre 2nde page
      Merci à vous tous pour vos messages de soutien. »
      Contacté par Mediapart mercredi après-midi, Facebook nous a fait savoir le lendemain en début de soirée ne pas être en mesure de donner une réponse précise dans ce délai, et réserver les explications circonstanciées aux administrateurs des pages concernées.

      Boite noire
      Cet article a été mis à jour après sa parution avec la réponse de Facebook.
      Nos interlocuteurs ont été joints par mail et téléphone mercredi 28 et jeudi 29 août.
      * Certains prénoms ont été modifiés.

    • Ce n’est pas tout à fait pareil : #Google a exclu de la liste des sites web qu’elle consultait pour faire sa revue de presse les sites qu’elle considérait comme non-fiable, dont des sites d’extrême gauche. C’est scandaleux, mais c’est « officiel ». #Facebook a modifié son algorithme secret qui fait que des pages disparaissent sans aucune justification...

    • Je ne suis pas étonnée et je n’ai toujours pas compris comment on peut se revendiquer de gauche et utiliser facebook. C’est confondre la maison des associations avec la place beauvau. Et je désespère de voir encore des groupes organiser des actions sur Gmail ou ne pas retirer leur batterie de téléphone lors des réunions.

      #boycott_facebook

    • Article, même on peut dire communiqué, de Nantes Révoltée sur le sujet : https://www.nantes-revoltee.com/facebook-censure-t-il-les-medias-independants

      Nantes Révoltée n’est pas seule : il semble que cette invisibilisation touche d’autres pages facebook de médias indépendants : Lille Insurgée, ou Cerveaux non Disponibles, entre autres. C’est une censure qui ne dit pas son nom, une manœuvre ambivalente et sournoise. La page n’est pas supprimée, il ne s’agit donc pas d’une véritable censure. Elle est « déréférencée » : elle n’apparaît plus sur les comptes de ses abonnés. C’est comme couper l’électricité d’un concert mais dire au chanteur qu’il peut continuer sans micro : il ne sera plus entendu que par le premier rang. Le concert ne sera pas pour autant interdit. La sournoiserie est la marque du régime en place.

    • analyse de Benjamin Bayart sur la question :

      Un certain nombre de pages militantes, ancrées très à gauche, ont perdu quasiment tout leur lectorat (chute de 99,9% dans au moins un cas) autour de la période du G7. (L’article de Mediapart est intéressant à lire). Analysons un peu...
      La baisse d’audience (les messages postés sur les pages en question ne sont plus affichés, ou quasiment plus) est un fait.
      On peut décider d’y voir des choses, des explications, des interprétations.
      Le plus évident est de se dire « Ah les salauds, c’est la censure ». Soit à supposer que le Gouvernement a demandé à Facebook de couper. Soit à supposer que Facebook a décidé tout seul de couper. Cette une analyse possible, mais elle est tout sauf certaine, et hasardeuse à prouver.
      En effet, l’autre piste est que ce soit (plus ou moins) automatique : l’audience des pages très à gauches monte en flèche autour du G7, or au-delà d’une certaine audience Facebook coupe/ralenti et demande des sous pour diffuser (faut bien vivre...)
      Mais ce qui m’intéresse là-dedans, c’est le rôle de l’intermédiaire technique. Vis-à-vis des pages en question, et vis-à-vis des lecteurs. Donc, on découpe ça en deux temps.
      Du point de vue des gens qui font la page Facebook en question, on peut les considérer comme un média, un journal militant. Facebook est alors leur diffuseur. Je ne suis pas certain du tout que le contrat de service, même implicite, soit clair.
      Genre un contrat qui dit « jusqu’à XXX objets affichés chez vos lecteurs, c’est gratuit, au-delà il faut payer X euros pour Y affichages ». Ce serait un contrat de diffusion, clair, piloté, affiché. Où du coup Facebook aurait tout intérêt à être clair.
      Or les animateurs de ces pages se posent la question de « pourquoi ça coupe ? ». Ça montre bien que le contrat n’est pas clair, ou n’est pas clairement compris. On est dans une relation malsaine de dépendance, mal affichée, donc impossible à traiter sereinement.
      Prenons maintenant le point de vue des lecteurs. Ce sont des particuliers, des quidams, qui ont cliqué sur « je souhaite recevoir ce que diffuse cette page pour me tenir informé ». Le contrat qui les lie à Facebook est encore plus flou que celui entre Facebook et la page.
      Ce contrat implicite dit « En échange de ta vie privée, et du droit de te manipuler en permanence pour le plaisir de mes clients publicitaires, je te donne accès aux contenus que les autres publient et que tu as envie de voir ».
      Or ce contrat tacite est rompu : les lecteurs ont souhaité recevoir ces flux d’information, et ne les reçoivent plus, sans la moindre petite explication. Juste, curieusement, le silence. Mais du silence pas trop visible, rien qui dise « On a coupé tel fil ».
      Si on suppose que c’est une censure « politique » (qu’elle soit gouvernementale, ou d’entreprise), on a atteint un sommet, cette censure est le fait d’une décision silencieuse, non affichée, donc impossible à contester. L’exact contraire de la notion d’état de droit.
      C’est ce qui me fait douter que ce soit une censure politique. Qu’une trace, n’importe laquelle, sorte dans la presse, et ça va être la java des tribunaux pour les fonctionnaires impliqués.
      Une censure de l’entreprise ? Moui. Techniquement possible
      Si c’est une coupure technique, genre un quota de diffusion et Facebook veut des sous, c’est épouvantablement malsain, parce que ce n’est pas assumé, pas affiché, pas négocié. C’est le contraire d’un contrat, en fait.
      Un contrat, c’est un truc théoriquement négocié, entre deux parties qui peuvent en choisir les termes, et accepter ces termes librement. Bon, de nos jours un contrat c’est un truc que t’impose un fournisseur avec qui tu ne peux pas discuter.
      Essayez de discuter les termes de votre contrat d’abonnement à EDF, par exemple.
      Mais... ce contrat est connu, affiché, assumé. Revendiqué, même.
      Quand une entreprise normale fait une offre gratuite jusqu’à XX, puis payante au delà, elle est ravie de vous envoyer une facture en PDF tous les mois disant « c’est gratos, t’as vu, ch’uis gentil ». Et donc, par là, affiche les limites et le fait honnêtement.
      Comme je suis plutôt gentil, je suppose que ce n’est pas une censure gouvernementale (ce serait trop grave), ni d’entreprise (quel serait leur intérêt ?), mais bien la relation pourrie d’une entreprise sans morale avec le monde qui l’entoure.
      C’est pas que ce soit nouveau.
      Mais c’est intéressant quand ça se voit bien.
      Ils vous méprisent. Vous lecteurs, qui êtes leur marchandise. Vous auteurs, qui attirez les lecteurs. Ils vous méprisent. Et vous maltraitent. Et cependant vous restez... piégés.
      Triste monde.
      On a proposé au Gouvernement une porte de sortie de ce monopole piégeux et malsain : l’interopérabilité.
      La réponse du ministre : il craint que ce ne soit trop agressif pour le modèle économique des grands groupes américains concernés.
      Voilà.

      https://twitter.com/bayartb/status/1167478087031906306
      cc @stephane @hlc

    • https://www.businessinsider.fr/facebook-est-aussi-nefaste-pour-vous-que-fumer-selon-experts-tech

      « Ça crée une dépendance, ce n’est pas bon pour vous, il y a des gens qui essaient de vous faire utiliser ce réseau, même si vous ne comprenez pas ce qui se passe », avait-il déclaré (Marc Benioff ).

      Depuis, Facebook a continué à être utilisé comme un outil d’ingérence démocratique et a été au centre de scandales mondiaux liés aux données, notamment la fuite de Cambridge Analytica. Et les personnes à qui Benioff donne du mérite pour l’avoir aidé à se faire entendre sont plus convaincus que jamais que Facebook est aussi néfaste pour la démocratie que fumer l’est pour la santé, et que des mesures s’imposent.

      #The_Great_Hack

  • Ne pas mélanger art et politique ? Les artistes sont souvent progressistes ? Pas en israel... un argument pour le boycott culturel !

    Le plus grand club de musique live d’Israël légitimise l’extrême droite. Les artistes ne disent rien
    Uri Agnon, Haaretz, 6 août 2019
    https://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/08/13/le-plus-grand-club-de-musique-live-disrael-legitimise-lextreme-

    La semaine prochaine marque le début du festival Zappa B’Gaï (Zappa dans la vallée de Hinnom) –un effort conjoint du club Zappa de Jérusalem et de la Cité de David. Nous pouvons peut-être espérer que Zappa ne comprenne pas avec qui il va au lit. Peut-être que les artistes qui participent au « festival » – Danny Robas, Arkadi Duchin, Noam Horev, Revital Vitelzon Jacobs, Moshe Lahav, Shlomi Koriat – sont aussi peu familiers de la complexité politique dans laquelle ils se trouvent impliqués.

    En bref : la Cité de David est un parc national au cœur du quartier palestinien de Silwan à Jérusalem Est. Ce parc est géré par l’association Elad, une organisation sans but lucratif, messianique de droite, qui fait des efforts énormes pour judaïser cette zone, avec l’aide d’un système discriminatoire de lois et des paquets d’argent de sources anonymes.

    L’art est toujours politique mais tous les artistes et toutes les institutions culturelles ne choisissent pas de s’exprimer publiquement contre l’occupation, de la même façon que tout un chacun ne s’y oppose pas activement ou ouvertement. Il y a d’innombrables sujets d’œuvres artistiques. Dans une démocratie, les artistes et les institutions peuvent même exprimer des opinions opposées, c’est à dire ultranationalistes et antidémocratiques, mais il est hypocrite et décevant de dissimuler des opinions extrémistes sous le couvert du courant dominant apolitique.

    #Palestine #Musique #Musique_et_politique #BDS #Boycott_culturel #Jérusalem_Est #Cité_de_David #Elad

  • Haidar Eid, militant et chanteur de Gaza, souligne l’importance de l’art et en particulier de la chanson dans la lutte pour l’autodétermination des Palestinien.ne.s :

    Documenter le désir des Palestiniens d’être libres
    Haidar Eid, Mondoweiss, le 7 août 2019
    https://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/08/10/documenter-le-desir-des-palestiniens-detre-libres

    Il annonce à cette occasion la sortie d’un nouveau CD, Tyrants’ Fear of Songs avec des chansons de résistance qu’il interprète en arabe, historiques et récentes, d’Egypte au Yémen, en passant par la Palestine et la campagne BDS...
    https://haidareid.bandcamp.com/releases

    #Palestine #Musique #Musique_et_politique #Haidar_Eid #BDS #Boycott_culturel #Gaza

  • Ceci concerne directement les universitaires, mais indirectement toutes celles et tous ceux qui veulent se rendre en israel ou en Palestine : les restrictions à la frontière sont de plus en plus sévères, de plus en plus arbitraires et de plus en plus illégales...

    Israël isole les universités palestiniennes
    Maureen Clare Murphy, The Electronic Intifada, 11 juillet 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/07/14/israel-isole-les-universites-palestiniennes

    Israël contraint des professeurs internationaux à quitter les universités palestiniennes de Cisjordanie
    Adalah, le 11 juillet 2019
    https://www.aurdip.org/israel-contraint-des-professeurs.html

    Alors qu’Israël durcit ses règles d’entrée, les enseignants étrangers des universités palestiniennes sont contraints à partir
    Amira Hass, Haaretz, le 13 juillet 2019
    https://www.aurdip.org/alors-qu-israel-durcit-ses-regles.html

    Israel Systematically Blocks International Scholars From Reaching Palestine
    David Palumbo-Liu, Truthout, le 11 août 2019
    https://truthout.org/articles/israel-systematically-blocks-international-scholars-from-reaching-palestin

    #Palestine #Université #BDS #Boycott_universitaire #Expulsion #Frontière

    Sur ce sujet, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

  • J’ai dit non à une audition pour une série sur Netflix parce que je défends les droits des Palestiniens
    David Clennon, Truthout, le 7 août 2019
    https://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/08/09/17290

    « Sycamore/Hit and Run » est peut-être ou peut-être pas aussi offensant que « Fauda », mais il y a ici une question tout aussi importante : les sociétés de production israéliennes comme celles d’Issacharoff et Raz tirent un bénéfice énorme de leurs alliances avec leurs partenaires américains et Netflix. En plus d’un revenu substantiel pour ces sociétés et l’économie israélienne, le gouvernement d’Israël profitera du prestige de partenariats créatifs avec Hollywood. Ces relations d’affaires dans le spectacle importent, politiquement.

    La réponse des Palestiniens sur Twitter :
    https://twitter.com/PACBI/status/1159506070471094273

    #David_Clennon #Netflix #Palestine #USA #Boycott #Boycott_culturel

  • D’un côté l’UE dénonce mollement les destructions de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est, et d’un autre côté...

    L’UE finance désormais le ministère de la Guerre d’Israël
    David Cronin – The Electronic Intifada – 2 août 2019
    https://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/08/05/lue-finance-desormais-le-ministere-de-la-guerre-disrael

    Le ministère de la Défense d’Israël vient justement de commencer à récupérer des fonds de l’Union européenne, pour la première fois.

    Il fait partie des bénéficiaires d’un nouveau programme de recherche de 9 millions de dollars sur l’utilisation de drones en cas de catastrophe. Connu sous le nom de Respondrone, ce programme est financé dans le cadre du programme scientifique de l’UE, Horizon 2020.

    #Europe #israel #armée #drones #complicité #financement #Horizon_2020 #Recherche #Université #BDS #boycott_universitaire

  • A Gaza, « l’effondrement du système universitaire est une tragédie »
    Guillaume Gendron, Libération, le 30 juillet 2019
    https://www.liberation.fr/planete/2019/07/30/a-gaza-l-effondrement-du-systeme-universitaire-est-une-tragedie_1742912

    « L’éducation a toujours été la fierté des Palestiniens, un pilier de la lutte, ce qui reste après la perte de la terre », résume Omar Shaban, fondateur du groupe de réflexion PalThink. Souvent décrit comme le peuple le plus éduqué du monde arabe, les Palestiniens ont un des taux d’alphabétisation les plus élevés de la planète et un pourcentage de diplômés du supérieur (12 %) qui fait l’envie du Moyen-Orient. Gaza compte cinq universités et une douzaine d’instituts d’études supérieures. Mais, dans l’enclave rongée par une abyssale crise humanitaire, prise en tenaille par le blocus israélien et la pression financière de Mahmoud Abbas sur ses rivaux du Hamas, cet acquis s’érode aussi.

    Les derniers garçons stables et brillants nous quittent, notre élite n’a plus la patience d’attendre pour vivre. L’effondrement de notre système universitaire est une tragédie. Le résultat, c’est la paupérisation terminale de Gaza et la plongée finale vers le conservatisme.

    Les rédacteurs en chef s’excusent après une publication d’Israel Studies accusée d’être anti-BDS et de parti-pris pro-Israël
    Judy Maltz, Haaretz, le 1er août 2019
    https://www.aurdip.org/les-redacteurs-en-chef-s-excusent.html

    Le numéro spécial controversé d’Israel Studies, consacré à la lutte contre l’antisionisme, a entraîné la démission de onze des membres de son comité de rédaction.

    #Palestine #Gaza #Université #BDS #Boycott_universitaire #exil #antisionisme #propagande #complicité #excuses

    • Les derniers garçons stables et brillants nous quittent, notre élite n’a plus la patience d’attendre pour vivre. L’effondrement de notre système universitaire est une tragédie. Le résultat, c’est la paupérisation terminale de Gaza et la plongée finale vers le conservatisme.

      Je ne comprend pas cette histoire de dernier garçons stables et brillant. Ou sont les femmes ? Est-ce qu’elles ont le droit à faire des études ?

    • @mad_meg En plus les situations de sous nombre ont souvent entrainé l’entrée des femmes dans les batailles (faute d’armée). C’est le cas d’Israël lui même, en 1948, il devaient pas se sentir bien nombreux.
      Et là je suis allé lire la page wiki sur l’armée d’Israël, et je trouve que ça manque de latitudes d’écriture, comme si un fort contrôle s’était appliqué. Exemple : pas de paragraphes sur « femmes dans l’armée ».