• Andrej Hunko : Berichte von der Venezuela-Reise
    https://www.andrej-hunko.de/en/start-3/aktuell/4517-berichte-von-der-venezuela-reise
    Written on 23 April 2019. Posted in Aktuell

    Vom 16. bis 27. April befindet sich Andrej Hunko in Venezuela, um sich dort ein Bild von der Lage zu machen und politische Gespräche zu führen. Hauptinteresse bei der Reise sind die humanitäre Situation sowie Möglichkeiten für eine friedliche Lösung der politischen Krise. (siehe Pressemitteilung vom 16. April) An dieser Stelle werden unregelmäßig Berichte von der Reise veröffentlicht. Die neuesten Beiträge erscheinen oben.

    Freitag, 26.04.2019: Gesprächspartnerinnen und -partner in Venezuela

    Im Laufe des Venezuela-Besuchs ist eine recht lange Liste an Gesprächspartnerinnen und Gesprächspartnern zusammengekommen. Diese dokumentieren wir an dieser Stelle (noch unvollständig) und ergänzen sie ggf. bis zum Ende der Reise am morgigen Samstag:

    Daniela Vogl (Geschäftsträgerin Deutsche Botschaft)
    Baltazar Porras (Erzbischof von Mérida)
    Laetitia Courtois (Leiterin des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz in Venezuela)
    Rafael Uzcátegui (General-Koordinator der Menschenrechtsorganisation Provea)
    Jorge Arreaza (Außenminister)
    Oly Millán, Héctor Navarro, Gustavo Márquez (Plattform zur Verteidigung der Verfassung)
    Andrés Antillano (Movimiento de Pobladores)
    Antonio González Plessman (Menschenrechtsorganisation SurGentes)
    Carolus Wimmer (Kommunistische Partei, PCV)
    Tania Díaz (Regierungspartei PSUV)
    Edgar Zambrano (Oppositionspartei Acción Demócratica, Vizepräsident der Nationalversammlung)
    Henry Ramos Allup (Oppositionspartei Acción Democrática, Generalsekretär)
    Juan Guaidó (Oppositionspartei Voluntad Popular, Parlamentspräsident)
    Luis Augusto Romero (Oppositionspartei Avanzada Progresista, Generalsekretär)
    Nicolás Maduro (Präsident)
    José Federico Hernández (Leiter Panamerikanische Gesundheitsorganisation der UNO (PAHO/OPS))
    Projekt “El Otro Beta” im Armenviertel Petare
    Fr: Antonio Aranibar (Mitarbeiter von Peter Grohmann, Koordinator der acht UN-Organisationen in Venezuela)
    Sa: Isabel Brilhante Pedrosa (EU-Vertreterin in Venezuela)

    Mittwoch, 24. April 2019: Treffen mit Präsident Maduro und Parlamentspräsident Guaidó

    Habe gestern den Präsidenten der boliviarischen Republik Venezuela, Nicolás Maduro, getroffen und die Solidarität mit dem venezolanischen Volk gegenüber Wirtschaftssanktionen und Kriegsdrohungen zum Ausdruck gebracht.

    Wir hatten einen langen Austausch über die internationale Lage und insbesondere über die Erosion des Völkerrechts. Maduro betonte die Unrechtmäßigkeit der Sanktionen und der Beschlagnahmungen venezolanischen Vermögens durch internationale Banken auf Druck der USA, die die Lage im Land verschlimmert.

    Ich habe meinen Wunsch verdeutlicht, dass Venezuela keine NO-Go-Area werden darf und dass ich deshalb erwarte, dass viele Abgeordnete, Journalisten und interessierte Menschen das Land in dieser schwierigen Zeit besuchen würden und sich ein umfassendes Bild der Lage machen. Maduro sagte, alle seien willkommen.

    Im Vorfeld hatte ich den Parlamentspräsidenten Juan Gaidó und weitere hochrangige Vertreter der Opposition getroffen. Habe dort meine Überzeugung zum Ausdruck gebracht, dass eine Lösung der Krise nur friedlich und dialogisch sein kann. Guaidó stellte mir verschiedene Gewerkschaftsführer vor, die in Opposition zur Regierung stehen. Im Anschluss nahm ich als Beobachter an einer Parlamentssitzung teil.

    Was die Chancen auf Dialog angeht, gab es gemischte Signale: Maduro sagte, dass er immer für Dialog sei, auch mit dem Teufel, dass er noch im November und Dezember mit vier hochrangigen Oppositionsvertretern verhandelt habe, dass solche Gespräche aber sinnlos seien, wenn sie, wie zuletzt, auf Druck der USA abgebrochen würden. Einige Vertreter der Opposition sahen in Verhandlungen nur einen Zeitgewinn für die Regierung.

    Unabhängig von der Beurteilung der schwierigen, komplexen, teilweise auch erschütternden politischen und wirtschaftlichen Lage im Lande, halte ich es für wichtig international für ein Ende der Sanktionen und Drohungen einzutreten. Eine Lösung der Krise kann nicht gewaltsam von außen herbei geführt werden.

    #Venezuela #Allemagne #gauche #politique #sanctions #boycott #impérialisme

  • Je pense que la phrase, niveau café-du-commerce-de-droite, que j’ai la plus entendue, et ça depuis que je suis gamin, c’est : « Le problème, en France, c’est qu’on n’y aime pas les riches ». Un temps, ça c’est vaguement affiné pour devenir « c’est qu’on n’y aime pas ceux qui réussissent ». Le moindre crétin de droite, avec un verre dans le pif, va te la sortir (et comme tu sais, ça sert de fondement philosophique à la longue complainte, qui va suivre, sur les impôts).

    Et donc on avait bien besoin du quotidien de révérence pour aborder ce sujet tabou : Les riches, ces mal-aimés
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2019/04/19/les-riches-ces-mal-aimes_5452586_4497916.html

    On les jalouse, on les envie, surtout on ne les aime pas. Même quand ils donnent leur argent pour la bonne cause. L’historien allemand Rainer Zitelmann a étudié dans plusieurs pays, dont la France, les mécanismes de cette détestation.

  • comment y disait l’autre déjà ? ah oui, #à_l'insu_de_son_plein_gré
    Facebook pompe « malencontreusement » les contacts mails de ses utilisateurs
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/51865/facebook-pompe-malencontreusement-les-contacts-mails-de-ses-utilisat

    Pour s’inscrire sur le réseau social, il arrive depuis trois ans que Facebook demande l’adresse mail, mais aussi le mot de passe du compte mail de l’utilisateur. Et qu’il en profite pour collecter les adresses des contacts. Mais cela était purement « involontaire » plaide l’entreprise.

    Tout a commencé le 31 mars, lorsque e-sushi, un développeur, a découvert que Facebook demandait lors de l’inscription d’un nouvel utilisateur le mot de passe de son adresse email. Une procédure déjà particulièrement douteuse, revenant à laisser à l’entreprise de Mark Zuckerberg les clés de sa boîte aux lettres. Mais le géant fait mieux encore…

    Business Insider a mené son enquête et a remarqué que l’étape suivante de l’inscription au réseau social ouvrait une fenêtre pop-up indiquant « importing contacts ». Sans possibilité d’annuler cette importation, sans même demander l’accord de l’utilisateur. Selon notre confrère, cette « modalité » d’inscription a cours depuis 2016.

    Facebook a rapidement réagi, annonçant avoir « cessé d’offrir la vérification de mot de passe de messagerie comme une option lors de la première inscription à Facebook ». Mais le communiqué envoyé à Business Insider ne s’arrête pas là, l’entreprise ajoutant avoir constaté que « dans certains cas, leurs contacts de messagerie ont également été téléchargés involontairement sur Facebook lors de la création de leur compte ».

    Le mot important ici est sans doute « involontairement » : on voit mal comment la collecte des données de contacts contenues dans les comptes mails des utilisateurs qui en ont donné le mot de passe peut être fortuite. « Nous estimons que près de 1,5 million de contacts de messagerie ont été téléchargés. Ces contacts n’ont été partagés avec personne. Nous les supprimons. Nous avons corrigé le problème sous-jacent et avertissons les personnes dont les contacts ont été importés ».

    • Oui, exactement @biggrizzly Sauf que tu n’es pas obligé d’accepter tout. C’était Turk, alors président de la CNIL qui disait à propos des données bancaires réclamées par les services sociaux « Oui, ce sont effectivement des données confidentielles … tant que vous ne les révélez pas vous même » Même si on vous le demande vous n’êtes pas obligé d’accepter. #consentement #viol_de_données

      e-sushi ce serait pas le pseudo de christophe colomb ?

      Tout a commencé le 31 mars, lorsque e-sushi, un développeur, a découvert que Facebook demandait lors de l’inscription d’un nouvel utilisateur le mot de passe de son adresse email.

      Ca fait 20 ans qu’on sait que Zuckerberg a des rêves nourris de théories infectes, voire ses potes philosophes millionnaires du capitalisme numérique mais bon …

      #boycott_facebook #humanité_désespérante

      Au passage, on a la même chose avec Doctolib qui siphonne les données des patients sans leur accord depuis les hopitaux avec l’agrément de l’#ordre_des_médecins et de la #CNIL mais ça n’a pas l’air de faire tilt non plus.

  • Un tribunal israélien approuve l’#expulsion du directeur de #HRW

    Un tribunal israélien a approuvé mardi une décision du ministère de l’Intérieur d’expulser le directeur local de Human Rights Watch (HRW), accusé de « soutenir le boycott d’Israël ».

    Le tribunal de Jérusalem a accordé à #Omar_Shakir, un citoyen américain, jusqu’au 1er mai prochain pour quitter le territoire, après avoir rejeté son appel contre un ordre d’expulsion. Il peut toutefois faire appel devant la cour suprême.

    le tribunal avait reporté son expulsion en mai 2018 après un recours de l’organisation de défense des droits humains contre une décision du ministère de l’Intérieur.

    Dans sa déclaration mardi, le tribunal de Jérusalem a affirmé qu’il « a été prouvé » que M. Shakir « continue à appeler publiquement au boycottage d’Israël et en même temps demander qu’il (l’Etat hébreu) lui ouvre ses portes ».

    Le ministre des Affaires stratégiques Gilad Erdan a salué la décision de la justice israélienne, précisant que c’est son ministère qui avait fourni les éléments à charge pour incriminer le directeur du HRW et recommander son expulsion.

    « Les activistes du BDS doivent réaliser qu’il y a un prix à payer pour leur activité contre Israël et ses citoyens », a ajouté le ministre.

    Les autorités israéliennes avaient indiqué en 2018 que M. Shakir était depuis des années un militant du BDS soutenant le boycott d’Israël de manière active.

    Le BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), l’une des bêtes noires des autorités israéliennes, est une campagne mondiale de boycott économique, culturel ou scientifique d’Israël destinée à obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens.

    Le gouvernement israélien combat farouchement tout ce qui ressemble à une entreprise de boycott et en 2017, il a adopté une loi interdisant à tout militant BDS d’entrer en Israël.

    HRW a démenti que son directeur ait soutenu le BDS, et affirmé mardi vouloir saisir la cour suprême israélienne.

    Tom Porteous, adjoint au directeur des programmes de HRW, a affirmé dans un communiqué que la décision de justice constituait une « nouvelle et dangereuse interprétation de la loi » car elle assimilait la critique des entreprises opérant en Cisjordanie à un boycott d’Israël.

    https://www.lorientlejour.com/article/1166762/un-tribunal-israelien-approuve-lexpulsion-du-directeur-de-hrw.html
    #Israël
    ping @nepthys @reka

  • Dans la rédaction du site de France Info : un « boys club », une enquête et des sanctions | David Perrotin et Paul Aveline
    https://www.liberation.fr/france/2019/04/05/dans-la-redaction-du-site-de-france-info-un-boys-club-une-enquete-et-des-

    « Libération » a recueilli les témoignages de salariés du site d’information. Ils révèlent une ambiance sexiste entretenue et permise par la chefferie masculine et qui a abouti mardi à un licenciement et à des sanctions disciplinaires. Source : Libération

  • #Goulag

    Durant la période stalinienne - de la fin des années 1920 au début des années 1950 -, vingt millions de Soviétiques et plus d’un million d’étrangers sont passés par les « #camps de travail correctif » ou les « villages spéciaux de peuplement » du Goulag. Quatre millions de détenus et de déportés, de toutes conditions sociales et de toutes générations, sont morts au cours de cette période. La #répression du corps social s’est fortement atténuée après la mort de #Staline, sans pour autant disparaître.
    La #propagande du régime a longtemps occulté la réalité de cette répression. La lumière a été faite en Occident, surtout à partir des années 1970, grâce notamment aux témoignages de rescapés. L’ouverture progressive des archives soviétiques, à la chute de l’#URSS en 1991, a permis aux historiens d’être au plus près de ce qu’a été le Goulag.

    À travers des documents d’archives russes inédits et les photographies poignantes de #Tomasz_Kizny, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme est le premier musée en France à consacrer une exposition au Goulag.


    #histoire #exposition #Grenoble #détention #déportation #photographie #glossaire
    visite en compagnie de @isskein

    Quelques photos :


    #cartographie #visualisation

    #Glossaire :

    Des #posters et #affiches (#propagande)

    Staline, à la barre, conduit l’Union soviétique vers un avenir radieux

    Et toi, tu t’es inscrit comme #volontaire ?

    La femme emancipée construit le #socialisme


    #femmes #émancipation

    Jo-Jo la Colombe, affiche de #paix et #liberté

    Et contre-affiches

    Profitez des camps de vacances... soviétiques

    #Boycott. Affiche pour le boycott des #jeux_olympiques de Mouscou, 1980


    #JO

    Et des #dessins

    ping @reka

  • Appel d’artistes palestiniens à boycotter l’Eurovision
    The Irish Time, le 24 mars 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/03/25/appel-dartistes-palestinien-ne-s-a-boycotter-leurovision

    En tant qu’artistes palestinien-ne-s – brutalisé-e-s, assiégé-e-s, occupé-e-s et exilé-e-s – nous ne pouvons pas offrir le faste et le glamour de l’Eurovision. Nous pouvons offrir quelque chose de plus grand : une place dans les livres d’histoire.

    #Palestine #Artistes #Eurovision #BDS #Boycott_culturel

  • Academics, don’t write for #The_Conversation, they are not good people. I judge you every single time you post Conversation links. It’s like wearing a sticker saying you don’t support your precarious colleagues.

    The Conversation won’t let non-affiliated academics write for them, thus excluding casualised and unemployed academics. They also syndicate to the right wing press, thus exposing scholars doing anti-racist, pro-migration, and gender work to a great deal of abuse.

    https://twitter.com/DrFloraPoste/status/1110139262157099008
    #publication #stratégie_de_publication #édition_scientifique #université #précarité #extrême_droite
    #boycott ?

  • Brown University Students Pass BDS Referendum – The Forward
    https://forward.com/fast-forward/421343/brown-university-becomes-first-ivy-league-school-to-pass-student-bds-vote

    Students at Brown University voted Thursday to call on the school to divest from companies that allegedly violate human rights through their work in Israel.

    Some 69% voted for the measure in a campus referendum, with 31% opposed. Students were asked whether the university should ““divest all stocks, funds, endowment and other monetary instruments from companies complicit in human rights abuses in Palestine.” Around 44% of the student body participated in the vote, which also included student government elections.

    Many Jewish students expressed their disappointment in the result. “This referendum is a defeat for all students who believe there is a better way to pursue peace between Israelis and Palestinians, who seek intellectually honest discourse about Israel and the conflict, and who prioritize a safe and inclusive community at Brown,” the group Brown Students for Israel said on their Facebook page.

    But the group Brown Divest, which also included some Jewish supporters, was jubilant. “Today is a historic day for Brown as we take an emboldened and clear stand against the university’s complicity in human rights abuses in #Palestine and in similar systems of oppression around the world,” the coalition said in a statement.

    #BDS #universités #etats-unis

    • Les étudiants de Brown University votent pour BDS
      Brown Divest, le 21 mars 2019
      http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/03/25/les-etudiants-de-brown-university-votent-pour-bds

      C’est avec un immense honneur et enthousiasme que nous annonçons le succès remporté dans le référendum Brown Divest (Brown désinvestit) d’aujourd’hui, 21 mars 2019. Le oui a été voté à 69% et la participation d’aujourd’hui a été une des plus fortes dans l’histoire des élections organisées par le Conseil étudiant de premier cycle : 3 076 étudiants ont voté. Aujourd’hui est un jour historique pour Brown puisque nous prenons une position hardie et claire contre la complicité de l’université avec les violations des droits humains en Palestine et dans des systèmes d’oppression similaires dans le monde.

      Aujourd’hui, nous rejoignons d’autres universités telles que Swarthmore, NYU, UCLA, l’Université George Washington et d’autres qui ont mené des campagnes avec le même succès. Nous devenons aussi la première université Ivy League à lancer un référendum de désinvestissement sur la Palestine et nous avons hâte d’en voir d’autres suivre notre exemple.

      Ce référendum représente non seulement un pas décisif sur cette question, mais un travail de mobilisation et d’unification de plusieurs années d’une coalition diversifiée de groupes d’étudiants du campus. Cette campagne n’aurait pas été possible si nous ne nous étions pas unis en une communauté.

      Les membres de Brown Divest ne voient ce référendum ni comme un début ni comme une fin de notre lutte pour la justice. Nous continuerons sur notre lancée et nous nous rassemblerons en communauté pour tenir l’administration responsable de l’application du résultat de ce référendum.

      A mettre avec l’évolution de la situation aux États-Unis vis à vis de la Palestine :
      https://seenthis.net/messages/752002

      #Palestine #USA #Université #BDS #Boycott_universitaire

  • Des accusations d’antisémitisme ciblent les enseignants progressistes de l’Université de New York
    Rachel Ida Buff, Jadaliyya, le 20 mars 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/03/23/des-accusations-dantisemitisme-ciblent-les-enseignants-progress

    D’autres enseignants de CUNY sont venus soutenir leurs collègues de Kingsborough visés par ces accusations ; « Nous nous opposons aux tentatives visant à réduire au silence les membres de notre corps enseignant qui exercent leur droit à s’organiser, à faire des recherches, et à écrire sur les questions incontournables de notre époque », écrivent-ils dans une lettre ouverte.

    #Palestine #USA #Université #BDS #Boycott_universitaire

    A mettre avec l’évolution de la situation aux États-Unis vis à vis de la Palestine :
    https://seenthis.net/messages/752002

  • Le Conseil de Pitzer College approuve une résolution suspendant un programme d’études à l’étranger avec l’université de Haifa
    Claremont Students for Justice in Palestine, le 14 mars 2019
    https://www.bdsfrance.org/le-conseil-de-pitzer-college-approuve-une-resolution-suspendant-un-progra

    C’est un vote historique, qui fait de Pitzer College le premier College des États-Unis à suspendre un programme d’études à l’étranger en Israël à cause de sa politique hautement discriminatoire envers les Palestiniens et parce que cet état colonial continue ses violations flagrantes des droits humains.

    #Palestine #USA #Université #BDS #Boycott_universitaire

    A mettre avec l’évolution de la situation aux États-Unis vis à vis de la Palestine :
    https://seenthis.net/messages/752002

  • Il est temps pour moi de faire une #recension sur #appropriation_culturelle et #Palestine, qui recouvre des sujets aussi larges que : #Houmous #Hummus #rrroumous #Chakchouka #falafel #couscous #Shawarma #zaatar #Nourriture #Cuisine #Danse #dabke #vêtements #langage #arabe #Art #Cinéma #Photos #Littérature #Poésie #Photographie #Documentaire ...

    Le Rrrizbollah aime le rrroumous
    @nidal, Loubnan ya Loubnan, le 10 octobre 2008
    https://seenthis.net/messages/97763

    Israel’s cuisine not always kosher but travelling well
    Stephen Cauchi, The Age, le 22 mai 2011
    http://seenthis.net/messages/493046

    Make Hummus Not War
    Trevor Graham, 2012
    https://seenthis.net/messages/718124

    NYC Dabke Dancers respond to ZviDance "Israeli Dabke"
    Dabke Stomp, Youtube, le 3 août 2013
    http://seenthis.net/messages/493046
    https://www.youtube.com/watch?v=JM9-2Vmq524

    La Chakchouka, nouveau plat tendance (PHOTOS)
    Rebecca Chaouch, HuffPost Maghreb, le 15 avril 2014
    http://seenthis.net/messages/493046

    Exploring Israel’s ‘ethnic’ cuisine
    Amy Klein, JTA, le 28 janvier 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    International Hummus Day : Israeli Entrepreneur’s Middle Eastern Food Celebration Is Still Political For Some
    Lora Moftah, IB Times, le 13 mai 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    Israel’s obsession with hummus is about more than stealing Palestine’s food
    Ben White, The National, le 23 mai 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    Palestine : étude d’un vol historique et culturel
    Roger Sheety, Middle East Eye, le 15 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/646413

    La « guerre du houmous »
    Akram Belkaïd, Le Monde Diplomatique, septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/718124

    L’appropriation culturelle : y voir plus clair
    LAETITIA KOMBO, Le Journal En Couleur, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/527510

    Hummus restaurant
    The Angry Arab News Service, le 5 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/539732

    Le Houmous israélien est un vol et non une appropriation
    Steven Salaita, Al Araby, 4 September 2017
    https://seenthis.net/messages/632441

    Looted and Hidden – Palestinian Archives in Israel (46 minutes)
    Rona Sela, 2017
    https://seenthis.net/messages/702565
    https://www.youtube.com/watch?v=0tBP-63unME


    https://www.youtube.com/watch?v=KVTlLsXQ5mk

    Avec Cyril Lignac, Israël fait découvrir son patrimoine et sa gastronomie
    Myriam Abergel, Le Quotidien du Tourisme, le 27 janvier 2018
    http://seenthis.net/messages/493046

    Why does Virgin find “Palestinian couscous” offensive ?
    Gawan Mac Greigair, The Electronic Intifada, le 10 février 2018
    https://seenthis.net/messages/668039

    Maghreb : une labellisation du couscous moins anodine qu’il n’y paraît
    Le Point, le 13 février 2018
    https://seenthis.net/messages/764021

    Medieval Arabic recipes and the history of hummus
    Anny Gaul, Recipes, le 27 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/744327

    Que font de vieilles photos et de vieux films de Palestiniens dans les archives de l’armée israélienne ?
    Ofer Aderet, Haaretz, le 2 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/612498

    En Israël, une exposition montre des œuvres arabes sans le consentement des artistes
    Mustafa Abu Sneineh, Middle East Eye, le 17 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/708368

    Yalla
    https://seenthis.net/messages/716429

    Houmous, cuisine et diplomatie
    Zazie Tavitian, France Inter, le 21 août 2018
    https://seenthis.net/messages/718124

    Pourquoi un éditeur israélien a-t-il publié sans agrément un livre traduit d’essais en arabe ?
    Hakim Bishara, Hyperallergic, le 13 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/723466

    La nouvelle cuisine israélienne fait un carton à Paris
    Alice Boslo, Colette Monsat, Hugo de Saint-Phalle, Le Figaro, le 26 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/725555

    Cuisine, art et littérature : comment Israël vole la culture arabe
    Nada Elia, Middle East Eye, le 3 octobre 2018
    https://seenthis.net/messages/726570

    Pins Daddy - Israel Costume
    https://seenthis.net/messages/726570

    Shawarma, the Iconic Israeli Street Food, Is Slowly Making a Comeback in Tel Aviv
    Eran Laor, Haaretz, le 8 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/493046

    What is Za’atar, the Israeli Spice You Will Want to Sprinkle on Everything
    Shannon Sarna, My Jewish Learning, le 7 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767162

    #Vol #appropriation_culinaire #racisme #colonialisme #Invisibilisation #Histoire #Falsification #Mythologie #Musique #Musique_et_Politique #Boycott_Culturel #BDS

    ========================================

    En parallèle, un peu de pub pour la vraie cuisine palestinienne ou moyen-orientale :

    Rudolf el-Kareh - Le Mezzé libanais : l’art de la table festive
    https://seenthis.net/messages/41187

    Marlène Matar - Ma’idat Marlene min Halab
    https://seenthis.net/messages/537468

    La cuisine palestinienne, c’est plus que ce qu’on a dans l’assiette
    Laila El-Haddad, Electronic Intifada, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/612651

    Palestine : la cuisine de Jerusalem et de la diaspora
    Alain Kruger, France Culture, le 25 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671981

    La Palestine, ce n’est pas seulement de la géographie, c’est notre façon à nous de faire la cuisine, de manger, de bavarder
    Shira Rubin, Eater, le 9 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/737305

    Une écrivaine décrit la cuisine palestinienne et le monde qui l’entoure
    Mayukh Sen, The New-York Times, le 4 février 2019
    https://seenthis.net/messages/760255

    La Troika Libanaise
    https://www.facebook.com/LaTroikaLibanaise

    Les Ptits Plats Palestiniens de Rania
    https://lesptitsplatspalestiniensderania.wordpress.com

    Une Palestinienne à Paris
    https://unepalestinienneaparis.wordpress.com

    Hind Tahboub - Bandora
    https://www.bandoracuisine.com/bandora-cuisine

    Askini
    195 rue Saint-Maur
    75010 Paris
    https://www.facebook.com/askiniparis

    Ardi
    10 rue Lydia Becker
    75018 Paris
    https://www.facebook.com/ardiconceptstore

    Sharqi’s
    24 rue de l’Université
    34000 Montpellier
    https://www.facebook.com/Sharqis-1837468433036940

    La Palestine
    24 Rue Mazenod
    13002 Marseille
    https://www.lapalestine.fr

    #Livres_de_recettes #Restaurants #Traiteurs #Cheffes

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement

  • Ce meurtre d’enfant handicapé qu’on excuse
    https://youtu.be/nwIcO5Jxi7s

    Pour celles et ceux qui se posent des questions ou qui ne comprennent pas le problème avec la promotion du livre de Anne Ratier dans lequel elle explique pourquoi et comment (!!!) elle a tué son enfant le jour de ses 3 ans, je vous invite à visionner cette vidéo de Vivre Avec (twitter : @VivreAvec_ )
    Merci à Margot, donc, d’avoir pris le fardeau d’expliquer très clairement des choses pourtant évidente... enfin je croyais. Comme je l’ai dit sur twitter déjà, je me refuse à donner un lien vers la vidéo de l’interview de cette femme puisque le faire, c’est participer à sa promotion.

    Version écrite : https://vivreavec.fr/2019/03/06/meurtre-enfant-anne-ratier

    Réactions et explications de personnes concernées sur twitter : https://twitter.com/i/moments/1103045325445582849 (tout est rassemblé dans un « moment » pour plus de lisibilité, les tweets sont à dérouler)

    Je suis sûre qu’il y aura des personnes pour être plus choquées par ce qu’elles y liront / entendront que par la promotion tellement lisse dudit bouquin. Si c’est le cas, merci de faire le chemin dans votre tête plutôt que contre ces personnes qui s’expriment dans la souffrance qu’a provoqué cette vidéo normative sur le meurtre de personnes handicapées.

    Comme toujours Margot donne aussi beaucoup d’informations pour en apprendre plus :

    Rapport sur les droits des personnes handicapées de la Rapporteuse spéciale lors de sa visite en France : https://www.ohchr.org/Documents/Issues/Disability/A_HRC_40_54_Add.1-easy_to_read.pdf

    #CLHEE, Collectif Lutte et Handicaps pour l’Egalité et l’Emancipation : https://clhee.org

    #Eugénisme, sur le blog de dcaius : https://dcaius.fr/blog/2019/03/05/eugenisme

    Ce qui fait souffrir les personnes handicapées : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/546012/aide-medicale-a-mourir-ce-qui-fait-souffrir-les-personnes-handicapees

    Deux vidéos faites avec Licarion Rock sur le film Me Before You CE FILM VEUT TUER 12 MILLIONS DE FRANÇAIS : https://www.youtube.com/watch?v=2v3494v9dYc


    Quand un film t’explique que tu dois mourir | TW suicide : https://www.youtube.com/watch?v=uEAcLAMxPFk

    Et si, comme moi, vous trouvez que prendre le temps d’expliquer tout ça, de mettre des ressources pour comprendre et tout et tout, bah ça vaut le coût, n’hésitez pas à aider plus concrètement Margot par là : https://vivreavec.fr/les-badges (y’a plein d’idées, de trucs, et depuis le temps que je voulais en parler par ici, de sa super chaine que j’aime, bah voilà c’est fait !)

    #validisme #antivalidisme #handicap #moiVSproches #BoycottAnneRatier

  • Les « mecs de gauche ». Réflexions sur nos amis dans l’ère #Me Too | Sylvie Tissot
    http://lmsi.net/Les-mecs-de-gauche

    #MeToo est comme une vague immense, qui ne cesse de se gonfler à partir des minuscules gouttes-d’eau-qui-font-déborder-le-vase, qui font qu’il n’est plus possible de se taire, que le spectacle d’hommes paradant dans leur coolitude, voire leur féminisme, à coup de rouge à lèvres comme D. Baupin, ou de ralliement bruyant et intéressé à la cause des femmes, est soudainement insupportable. Chacun ses moments. Source : Les mots sont importants

  • Sous la pression, l’Institut du monde arabe déprogramme une chanteuse sahraouie - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20190304-chanteuse-sahraouie-deprogrammee-institut-monde-arabe-aziza-brahim-maro

    Selon une source bien informée, tout est parti d’un article paru le 29 janvier dernier sur un site marocain réputé proche du palais, le 360. Il s’émouvait de la programmation à l’Institut du monde arabe (IMA) d’#Aziza_Brahim, la qualifiant d’activiste du Front Polisario.

    Dans la foulée, l’ambassade du Maroc à Paris appelle l’Institut pour demander des explications. L’IMA se justifie en expliquant que la chanteuse a toute sa place dans le cadre du festival Les Arabofolies, qui a pour thématiques les femmes et les résistances. Des explications qui ne convainquent pas les diplomates marocains en poste à Paris.

    Ces derniers font alors pression sur les mécènes marocains qui financent régulièrement les projets de l’Institut, et qui finissent par menacer l’IMA de se désengager si le concert prévu initialement le 10 mars était maintenu.

    Son président, Jack Lang, tente bien d’intervenir, en expliquant que la chanteuse n’est nullement une activiste du #Polisario mais seulement une artiste qui chante l’histoire de son peuple. Rien n’y fait : le président de l’institution cède finalement sous la pression. Résultat, le 7 février, l’Institut annonce que « pour une raison indépendante de la volonté de l’artiste », le concert est annulé.

    Aziza Brahim - Lagi
    https://www.youtube.com/watch?v=kG4OX8uQpI0

    #musique #chanson #pression #diplomatie #Maroc #Sahara_occidental

    • #notre_ami_le_roi

      https://www.humanite.fr/editorial-notre-ami-le-roi-638595

      Éditorial. Notre ami le roi
      Vendredi, 7 Juillet, 2017
      Maurice Ulrich

      Une trentaine d’années après un livre de Gilles Perrault qui fit date, Notre ami le roi, révélant les sinistres réalités du pouvoir d’Hassan II au Maroc, le roi Mohammed VI est toujours « notre ami ». La visite à sa majesté d’Emmanuel Macron, il y a trois semaines, en témoigne. Il eut l’honneur selon le mot d’un diplomate de dîner en famille dans sa résidence privée. Le président de la République s’est dit « touché par cette marque d’amitié ». On ne sait pas si l’ampleur du mouvement social qui soulève le Maroc depuis plusieurs mois fut évoquée au dessert. D’ailleurs, soulignait ironiquement (on l’espère) le Figaro au lendemain de cette visite, « Emmanuel Macron n’en aura eu qu’un écho très lointain, puisque son séjour au Maroc s’est concentré sur la rencontre avec Mohammed VI et sa famille, sans entretien avec des représentants de la société civile ». Décidément, Emmanuel Macron pourrait écrire dans ses carnets intimes ce mot de Louis XVI qu’il affectionne : « Rien. »

      Rien, depuis que le 28 octobre dernier le jeune poissonnier Mouhcine Fikri a été broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait désespérément de récupérer le matériel qui venait de lui être arraché par les policiers. Depuis, les manifestations populaires n’ont fait que prendre de l’ampleur, dans une région du Rif où le drame a remis à vif les blessures historiques de l’oppression du pouvoir central et a été vécu comme un révélateur d’une situation sociale où 40 % de la population est au chômage, où l’industrie est redevenue, après une courte embellie, quasiment inexistante, et où la corruption financière aussi bien que politique ronge la société. Les témoignages recueillis par notre envoyée spéciale Rosa Moussaoui sont sans ambiguïté. Les seules réponses du pouvoir, face à ce soulèvement du Rif qui n’a cessé de s’amplifier et de se structurer depuis octobre, ont été la répression, l’arrestation des militants les plus en vue, la volonté de faire taire la presse. 135 Rifains sont détenus à ce jour, dont 7 journalistes. Le silence de la France officielle est assourdissant. Il est des « amitiés » qui sont une chape de plomb.
      Par Maurice Ulrich

    • Géométrie variable, l’histoire tranchera...

      L’artiste Aziza Brahim annule son concert à Jérusalem occupée
      Campagne BDS France, le 29 juillet 2015
      https://www.bdsfrance.org/lartiste-aziza-brahim-annule-son-concert-a-jerusalem-occupee

      Appel au boycott du concert d’Enrico Macias au Maroc : « Je me fous éperdument de cette menace »
      Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 4 février 2019
      https://www.lecourrierdelatlas.com/maroc-appel-au-boycott-du-concert-d-enrico-macias-au-maroc-je-me

      #boycott

    • « Je suis une activiste sociale » : les chants sahraouis d’Aziza Brahim déprogrammés de l’IMA
      https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/26/musiques-du-monde-les-chants-sahraouis-de-resistance-d-aziza-brahim_5455127_


      La chanteuse Aziza Brahim à Barcelone, en décembre 2018.
      NINA PETRE

      A l’approche de son passage, vendredi 26 avril, au Pan Piper, à Paris, elle se dit consternée mais pas étonnée. Jointe par téléphone à Barcelone, où elle vit depuis dix ans et finalise le mixage d’un cinquième album dont la parution est prévue à l’automne, la chanteuse sahraouie Aziza Brahim revient sur l’annulation du concert qu’elle devait donner le 10 mars à l’Institut du monde arabe (IMA) : « –Ce n’est un secret pour personne. Le concert a été annulé suite à la pression de l’ambassade du Maroc et des mécènes marocains. Je ne comprends pas qu’une institution publique, en France, qui sait à quel point la liberté d’expression n’est pas respectée au Maroc, cède à ce chantage. »

      La chanteuse était programmée en clôture de la première édition du festival Les Arabofolies, sous-titrée « _Résistances ». Selon Greg Connan (Dérapage Productions), agent en France de l’artiste, un site marocain d’information, Le360, a alerté l’ambassade, qui a contacté Jack Lang, président de l’IMA. « La programmatrice m’a informé qu’ils avaient reçu un coup de fil insistant sur le fait qu’Aziza Brahim était une activiste du Front Polisario [mouvement de libération des populations sahraouies], ce qui est totalement faux, détaille M. Connan. Je leur ai raconté son parcours, ses idées. Les responsables de la programmation ont ensuite tenté de sauver ce concert, sans résultat. »

      #paywall

  • Marie BUSCATTO, sociologue de l’art et du travail - entretien consacré aux conditions de féminisation du travail artistique

    https://www.youtube.com/watch?v=KiPivjAkrLs&feature=youtu.be

    Ce qui m’a semblé le plus interessant dans ce que dit Marie Buscatto c’est le fait que les gens aiment que les artistes soient précaires. Or quant les femmes sont précaires dans la culture patriarcale, elles doivent utiliser leur corps sur le plan sexuel, que ca soit dans le couple, ou sur le périphérique. Et quant les femmes sont précaires, elles ont souvent des enfants ou/et parents à charge, doubles journées...

    Je pense que l’adoration que les masses portent à Van Gogh est vraiment connecté à ce lien entre création et sacrifice. Barbara Heinrich parle de lui comme d’un saint martyre laïque, un ascète de l’art. Je pense que le sacrifice ou martyre des femmes n’est pas vraiment reconnu car il est vu comme naturel, allant de soi et il est "gratuit". C’est vu comme normal que les femmes se sacrifient pour la carrière de leur conjoint, pour les enfants de leur conjoints, pour la collectivité via le bénévolat... C’est dans la nature des femmes de se sacrifié, leur sacrifice n’a pas de valeur. Par contre un homme qui se sacrifie, c’est reconnu, car ce n’est pas dans la nature des hommes de se sacrifié, alors que c’est une exigeance qu’on attend des femmes, allant jusqu’à les traité d’égoïstes quant elles ne font pas leur devoir de faire des enfants. Souvent les deux sont opposés, les hommes crée l’art, les femmes la vie (on m’a expliqué ca très jeune, du fait de mon sexe je ne pourrais jamais crée de l’art). Les hommes se "sacrifient" pour l’art et les femmes se sacrifient pour que les hommes aient une descendance à qui faire croire que les hommes se sacrifient pour l’art.

    Il y a par dessus ce principe l’idée que si tu as du plaisir dans ta pratique tu ne mérite pas de rémunération. Il y a aussi pour les femmes tout le travail invisible lié au devoir, charge ménagère, charge mentale, charge sociale, charge émotionnelle, charge parentale, charge contraceptive, charge sexuelle... qui n’est pas reconnu comme du travail. Les femmes sont sensé aimer leurs enfants, conjoints, foyers... et faire leurs devoirs dans la joie et l’amour qui font office de rémunération.

    L’amour implique le sacrifice et la souffrance, surtout des dominé·es. On trouve cette idée dans la bible, Abraham doit tuer son fils pour prouver son amour à un père qui exige de la souffrance pour son petit plaisir narcissique de dominant.

    #amour #sacrifice #martyre
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    Autre aspect important dans ce que dit Marie Buscatto, le réseautage. Avec le contexte actuel de la #ligue_du_Lol et des #boys_clubs on voie assez concrètement comment ca se passe. Les hommes sont comme la classe possédante décrite pas Monique Pinçon-Charlot. Les hommes ont une forte conscience et solidarité de classe (la plus part sont masculinistes sans le reconnaitre ouvertement #fraternité ) et ils agissent en coordination pour nuire aux femmes (équivalent des pauvres pour la classe possédante). Par exemple dans les profession et milieux très masculinisées il y a une pratique de la misogynie active (injures sexistes, harcèlement moral et sexuel, Violences physiques et sexuelles, paternalisme, culture porno, bière, foot...) qui ne trouve pas d’équivalence dans les milieux très féminisés ou les hommes sont bien accueillis (éducation, santé, danse... ), obtiennent les meilleurs postes et trouvent le moyen de se plaindre sans cesse du milieu féminin. Les milieux comme l’armée, la police, le btp, la restauration... sont extrêmement hostile aux femmes. Les hommes bénéficient en plus de la complicité de nombreuses femmes, surtout des rares qu’ils tolèrent dans leur milieux privilégiés, comme la classe possédante décrite par Monique Pinçon-Charlot bénéficie de l’adhésion des masses qui votent pour les intérêts des riches.

    Les femmes qui réussissent le mieux dans l’art sont d’un milieu favorable, souvent filles d’artistes, compagnes d’artistes, grandes bourgeoises, ayant fait de hautes études. Le niveau des femmes doit être supérieur en tout à celui des hommes pour obtenir un peu de reconnaissance.

    –----

    Le rapport à la colère, ca me semble aussi un des éléments clé qui n’a pas été évoqué par Marie Buscatto. Je ne sais plus dans quel émission france cul écouté hier il y avait une digression sur #Dante. Dante disait au sujet de la divine Comédie, que l’art est toujours vengeance. C’était en lien avec le fait que Dante avait été chassé d’une ville et son texte met les habitant·es de cette ville au cœur de son enfer. La divine comédie était donc inspiré par un sentiment de haine et une implacable vengeance. On retrouve la même chose avec Sade qui a surtout écrit en prison pour se venger de ses ennemis.

    Je dirait pas que l’art est toujours vengeance comme Dante, mais je reconnais que c’est aussi plutot un moteur de l’art que j’apprécie.

    Par rapport aux femmes, dans la culture patriarcale, ca renvoie aux Érinyes qui sont :
    Mégère (Μέγαιρα / Mégaira, « la Haine »)
    Tisiphone (Τισιφόνη / Tisiphónê, « la Vengeance »)
    Alecto (Ἀληκτώ / Alêktố, « l’Implacable »).

    Autant dire que les femmes n’ont pas le droit de se venger, pas le droit à la haine et pas le droit à l’implacabilité. Dans la perspective de l’art vu par Dante, elles ne peuvent qu’être d’affreuses mégères furieuses et hystériques, ce qui n’est pas un compliment. La colère et la haine sont réprimés chez les femmes et valorisés chez les hommes.

    Parfois des gentes me "complimentent" en me disant que je dessine comme un homme ou que mon dessin n’est pas féminin. Je croie que c’est en lien à cette idée d’expression de la colère, comme mon travail est plutot motivé par le sentiment de révolte, les gentes trouvent que c’est viril ou masculin et me félicitent pour ça.

    #mégèrisme
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    Sur le talent. Marie Buscatto dit que c’est une prérequis, nécessaire et qu’il y a bien des gentes talentueuses mais peu d’élues. Les facteurs sont nombreux pas seulement de genre. La surreprésentation des hommes blancs de la classe dirigeante parmi les artistes qui ont accès à une rémunération de leur travail en est témoin.

    Comme mon travail est très démonstratif en temps de travail et savoir faire, les gentes me complimentent souvent sur mon "talent". Et me disent que je serais obligatoirement reconnue ... un jour. C’est gentil de me dire cela, et j’y travaille, mais à mes yeux c’est l’expression de la croyance dans le mérite. Et c’est une méconnaissance des mécanismes de la société et des milieux artistiques. Il y a bien sur des personnes qui font exception, qui sont parvenues à la reconnaissance (sachant quant même que "Notre besoin de reconnaissance est impossible à rassasier", j’essaye de faire exception) dans un contexte défavorable, mais comme le dit le début de ma longue phrase ; elles font exception, alors que je parle ici de changer la règle.

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    Par rapport au temps de travail et au savoir faire, j’ai écouté aussi ce matin un entretiens avec Christine Delphy, sur l’expo Elles qui avait eu lieu à Beaubourg.
    https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/ccBLAM/r8EK9Mn
    Elle disait que le temps de travail est une chose que les gens peuvent convoité à travers l’art. Elle donne l’exemple d’un touriste qui vente son achat d’un souvenir qui est "beau" parce qu’il y a beaucoup de temps de travail dans le façonnage de la pièce.
    Et là je me dit que le temps de travail des femmes n’a pas non plus la valeur de celui des hommes. Les techniques les plus emblématiques sont dans le textile, broderie, crochet, tricot, dentellerie... et ce travail n’est pas rémunéré convenablement surtout lorsqu’il est effectué par des femmes, et il y a ce truc circulaire car ces travaux sont dévalorisées car catégorisés comme féminins.

    –—

    Il y aussi la notion de savoir faire, perçu comme de l’application scolaire, laborieuse quant c’est un travail de femmes et perçu comme génial si c’est masculin. J’ai pas vu qu’on dise que Bosch ou Van Eyck sont laborieux et scolaires du fait que leur travail soit minutieux.
    Ce truc du génie me rappel une phrase de Titiou Lecoq entendu dans un conférence, elle disait qu’en tant que mère d’un petit garçon elle se mettais une pression folle en imaginant son fils devenir un génie si elle bosse bien en tant que mère, ou un psychopathe si elle faillit dans son devoir d’éducatrice.
    Je me suis dit mais si elle avait une fille de quoi elle aurais peur en tant que mère ? Je n’imagine pas que les mères projettent l’avenir de leur filles comme des potentielles génies qui deviendront des psychopathes si la mère à été en faillite éducatrice.
    Je parle de la projection des mères, mais c’est toute la société qui n’imagine pas le génie au féminin. Le génie étant une tare pour les femmes car ça les dénature , leur nature étant toute entière dans leur matrice.
    Tout ca semble bien verrouiller.

    –---
    #femmes #invisibilisation #féminisme #arts

    cc @mona

  • Old Palestinian photos & films hidden in IDF archive show different history than Israeli claims

    Palestinian photos and films seized by Israeli troops have been gathering dust in the army and Defense Ministry archives until Dr. Rona Sela, a curator and art historian, exposed them. The material presents an alternative to the Zionist history that denied the Palestinians’ existence here, she says.

    The initial reaction is one of incredulity: Why is this material stored in the Israel Defense Forces and Defense Ministry Archive? The first item is labeled, in Hebrew, “The History of Palestine from 1919,” the second, “Paintings by Children Who Go to School and Live in a Refugee Camp and Aspire to Return to Palestine.” The third is, “Depiction of the IDF’s Treatment and Harsh Handling of Palestinians in the Territories.”

    Of all places, these three reels of 16-mm film are housed in the central archive that documents Israel’s military-security activities. It’s situated in Tel Hashomer, near the army’s National Induction Center, outside Tel Aviv.

    IDF archive contains 2.7 million photos, 38,000 films

    The three items are barely a drop in an ocean of some 38,000 films, 2.7 million photographs, 96,000 audio recordings and 46,000 maps and aerial photos that have been gathered into the IDF Archive since 1948, by order of Israel’s first prime minister and defense minister, David Ben-Gurion. However, a closer perusal shows that this particular “drop in the ocean” is subversive, exceptional and highly significant.

    The footage in question is part of a collection – whose exact size and full details remain unknown – of “war booty films” seized by the IDF from Palestinian archives in raids over the years, though primarily in the 1982 Lebanon War.

    Recently, however, following a persistent, protracted legal battle, the films confiscated in Lebanon, which had been gathering dust for decades – instead of being screened in cinematheques or other venues in Israel – have been rescued from oblivion, along with numerous still photos. The individual responsible for this development is Dr. Rona Sela, a curator and researcher of visual history at Tel Aviv University.

    For nearly 20 years, Sela has been exploring Zionist and Palestinian visual memory. She has a number of important revelations and discoveries to her credit, which she has published in the form of books, catalogs and articles. Among the Hebrew-language titles are “Photography in Palestine/Eretz-Israel in the ‘30s and ‘40s” (2000) and “Made Public: Palestinian Photographs in Military Archives in Israel” (2009). In March, she published an article in the English-language periodical Social Semiotics on, “The Genealogy of Colonial Plunder and Erasure – Israel’s Control over Palestinian Archives.”

    Now Sela has made her first film, “Looted and Hidden: Palestinian Archives in Israel,” an English-language documentary that surveys the fate of Palestinian photographs and films that were “captured” and deposited in Israeli archives. It includes heretofore unseen segments from films seized by the IDF from Palestinian archives in Beirut. These documentary records, Sela says, “were erased from consciousness and history” for decades.

    Sela begins journey in 1998

    Getting access to the films was not easy, Sela explains. Her archival journey began in 1998, when she was researching Zionist propaganda films and photos that sought to portray the “new Jew” – muscular, proudly tilling the soil – in contradistinction, according to the Zionist perception, to the supposedly degenerate and loutish Palestinian Arab.

    “After spending a few years in the Central Zionist Archive in Jerusalem and in other Zionist archives, researching the history of Zionist photography and the construction of a visual propaganda apparatus supporting the Zionist idea, I started to look for Palestinian visual representation as well, in order to learn about the Palestinian narrative and trace its origins and influence,” she says.

    That task was far more complicated than anyone could have imagined. In some of the Zionist films and photos, Sela was able to discern, often incidentally, episodes from Palestinian history that had “infiltrated” them, as she puts it. For example, in Carmel Newsreels (weekly news footage screened at local cinemas) from 1951, showing the settlement of Jews in Jaffa, demolished and abandoned Arab homes are clearly visible.

    Subsequently, Sela spotted traces and remnants of a genuine Palestinian visual archive occasionally cropping up in Israeli archives. Those traces were not immediately apparent, more like an elusive treasure concealed here and there beneath layers of restrictions, erasures and revisions.

    Khalil Rassass, father of Palestinian photojournalism

    Thus, one day she noticed in the archive of the pre-state Haganah militia, stills bearing the stamp “Photo Rissas.” Digging deeper, she discovered the story of Chalil Rissas (Khalil Rassass, 1926-1974), one of the fathers of Palestinian photojournalism. He’s unknown to the general public, whether Palestinian or Israel, but according to Sela, he was a “daring, groundbreaking photographer” who, motivated by a sense of national consciousness, documented the pre-1948 Palestinian struggle.

    Subsequently she found hundreds of his photographs, accompanied by captions written by soldiers or Israeli archive staff who had tried to foist a Zionist narrative on them and disconnect them from their original context. The source of the photographs was a Jewish youth who received them from his father, an IDF officer who brought them back with him from the War of Independence as booty.

    The discovery was unprecedented. In contrast to the Zionist propaganda images that exalted the heroism of the Jewish troops and barely referred to the Palestinians, Rissas’ photographs were mainly of Palestinian fighters. Embodying a proud Palestinian stance, they focused on the national and military struggle and its outcome, including the Palestinians’ military training and deployment for battle.

    “I realized that I’d come across something significant, that I’d found a huge cache of works by one of the fathers of Palestinian photography, who had been the first to give visual expression to the Palestinian struggle,” Sela recalls. “But when I tried to learn more about Chalil Rissas, I understood that he was a forgotten photographer, that no one knew the first thing about him, either in Israel or elsewhere.”

    Sela thereupon decided to study the subject herself. In 1999, she tracked down Rissas’ brother, Wahib, who was working as a photographer of tourists on the Temple Mount / Haram a-Sharif in Jerusalem’s Old City. He told her the story of Chalil’s life. It turned out that he had accompanied Palestinian troops and leaders, visually documenting the battles fought by residents of the Jerusalem area during the 1948 War of Independence. “He was a young man who chose the camera as an instrument for changing people’s consciousness,” Sela says.

    Ali Za’arur, forgotten Palestinian photographer

    Around 2007, she discovered the archive of another forgotten Palestinian photographer, Ali Za’arur (1900-1972), from Azzariyeh, a village east of Jerusalem. About 400 of his photos were preserved in four albums. They also depicted scenes from the 1948 war, in which Za’arur accompanied the forces of Jordan’s Arab Legion and documented the battle for the Old City of Jerusalem. He photographed the dead, the ruins, the captives, the refugees and the events of the cease-fire.

    In the Six-Day War of 1967, Za’arur fled from his home for a short time. When he returned, he discovered that the photo albums had disappeared. A relative, it emerged, had given them to Jerusalem Mayor Teddy Kollek as a gift. Afterward, the Jerusalem Foundation donated them to the IDF Archive. In 2008, in an unprecedented act, the archive returned the albums to Za’arur’s family. The reason, Sela surmises, is that the albums were captured by the army in battle. In any event, this was, as far as is known, a unique case.

    Sela took heart from the discoveries she’d made, realizing that “with systematic work, it would be possible to uncover more Palestinian archives that ended up in Israeli hands.”

    That work was three-pronged: doing archival research to locate Palestinian photographs and films that had been incorporated into Israeli archives; holding meetings with the Palestinian photographers themselves, or members of their families; and tracking down Israeli soldiers who had taken part in “seizing these visual spoils” and in bringing them to Israel.

    In the course of her research Sela met some fascinating individuals, among them Khadijeh Habashneh, a Jordan-based Palestinian filmmaker who headed the archive and cinematheque of the Palestinian Cinema Institute. That institution, which existed from the end of the 1960s until the early ‘80s, initially in Jordan and afterward in Lebanon, was founded by three pioneering Palestinian filmmakers – Sulafa Jadallah, Hani Jawhariyyeh and Mustafa Abu Ali (Habashneh’s husband) – who sought to document their people’s way of life and national struggle. Following the events of Black September in 1970, when the Jordanian army and the Palestine Liberation Organization fought a bloody internecine war, the filmmakers moved to Lebanon and reestablished the PCI in Beirut.

    Meeting with Habashneh in Amman in 2013, Sela heard the story of the Palestinian archives that disappeared, a story she included in her new documentary. “Where to begin, when so much material was destroyed, when a life project falls apart?” Habashneh said to Sela. “I can still see these young people, pioneers, bold, imbued with ideals, revolutionaries, who created pictures and films and documented the Palestinian revolution that the world doesn’t want to see. They refused to be faceless and to be without an identity.”

    The archive established by Habashneh contained forgotten works that documented the Palestinians’ suffering in refugee camps, the resistance to Israel and battles against the IDF, as well as everyday life. The archive contained the films and the raw materials of the PCI filmmakers, but also collected other early Palestinian films, from both before and after 1948.

    Spirit of liberation

    This activity reflects “a spirit of liberation and revolt and the days of the revolution,” Habashneh says in Sela’s film, referring to the early years of the Palestinian national movement. That spirit was captured in underground photographs and with a minimal budget, on film that was developed in people’s kitchens, screened in tents in refugee camps and distributed abroad. Women, children, fighters, intellectuals and cultural figures, and events of historic importance were documented, Habashneh related. “As far as is known, this was the first official Palestinian visual archive,” Sela notes.

    In her conversation with Sela, Habashneh nostalgically recalled other, better times, when the Palestinian films were screened in a Beirut cinematheque, alongside other works with a “revolutionary spirit,” from Cuba, Chile, Vietnam and elsewhere. “We were in contact with filmmakers from other countries, who saw the camera as an instrument in the hands of the revolution and the people’s struggle,” she recalled.

    “Interesting cultural cooperation developed there, centering around revolutionary cinema,” Sela points out, adding, “Beirut was alive with an unprecedented, groundbreaking cultural flowering that was absolutely astonishing in terms of its visual significance.”

    IDF confiscates film archive

    But in 1982, after the IDF entered Beirut, that archive disappeared and was never seen again. The same fate befell two films made by Habashneh herself, one about children, the other about women. In Sela’s documentary, Habashneh wonders aloud about the circumstances in which the amazing collection disappeared. “Is our fate to live a life without a past? Without a visual history?” she asks. Since then, she has managed to reconstruct a small part of the archive. Some of the films turned up in the United States, where they had been sent to be developed. Copies of a few others remained in movie theaters in various countries where they were screened. Now in her seventies, Habashneh continues to pursue her mission, even though, as she told Sela during an early conversation, “the fate of the archive remains a puzzle.”

    What Habashneh wasn’t able to accomplish beginning in 1982 as part of a worldwide quest, Sela managed to do over the course of a few years of research in Israel. She began by locating a former IDF soldier who told her about the day on which several trucks arrived at the building in Beirut that housed a number of Palestinian archives and began to empty it out. That testimony, supported by a photograph, was crucial for Sela, as it corroborated the rumors and stories about the Palestinian archives having been taken to Israel.

    The same soldier added that he had been gripped by fear when he saw, among the photos that were confiscated from the archive, some that documented Israeli soldiers in the territories. He himself appeared in one of them. “They marked us,” he said to Sela.

    Soldiers loot Nashashibi photos & possessions, take photo from corpse

    Another former soldier told Sela about an unusual photo album that was taken (or looted, depending on one’s point of view) from the home of the prominent Nashashibi family in Jerusalem, in 1948. The soldier added that his father, who had served as an IDF officer in the War of Independence, entered a photography studio and made off with its archive, while other soldiers were busy looting pianos and other expensive objects from the Nashashibis. Another ex-soldier testified to having taken a photo from the corpse of an Arab. Over time, all these images found their way to archives in Israel, in particular the IDF Archive.

    Sela discovers IDF archive

    In 2000, Sela, buoyed by her early finds, requested permission from that archive to examine the visual materials that had been seized by the army in the 1980s. The initial response was denial: The material was not in Israel’s hands, she was told.

    “But I knew what I was looking for, because I had soldiers’ testimonies,” she says now, adding that when she persisted in her request, she encountered “difficulties, various restrictions and the torpedoing of the possibility of perusing the material.”

    The breakthrough came when she enlisted the aid of attorneys Michael Sfard and Shlomi Zacharia, in 2008. To begin with, they received word, confirmed by the Defense Ministry’s legal adviser, that various spoils taken in Beirut were now part of the IDF Archive. However, Sela was subsequently informed that “the PLO’s photography archive,” as the Defense Ministry referred in general to photographic materials taken from the Palestinians, is “archival material on matters of foreign affairs and security, and as such is ‘restricted material’ as defined in Par. 7(a) of the Archives Regulations.”

    Then, one day in 2010, Sela received a fax informing her that Palestinian films had been found in the IDF Archive, without elaboration, and inviting her to view them. “There were a few dozen segments from films, and I was astonished by what I saw,” she says. “At first I was shown only a very limited amount of footage, but it was indicative of the whole. On the basis of my experience, I understood that there was more.”

    A few more years of what Sela terms “endless nagging, conversations and correspondence” passed, which resulted in her being permitted to view dozens of segments of additional films, including some that apparently came from Habashneh’s archive. Sela also discovered another Palestinian archive that had been seized by the IDF. Established under the aegis of the PLO’s Cultural Arts Section, its director in the 1970s was the Lod-born painter and historian Ismail Shammout (1930-2006).

    One of the works in that collection is Shammout’s own film “The Urgent Call,” whose theme song was written and performed by the Palestinian singer Zainab Shathat in English, accompanying herself on the guitar. “The film was thought to be lost until I found it in the IDF Archive,” says Sela, who describes “The Urgent Call” as “a cry about the condition of Palestine, its sons and its daughters.”

    Viewing it takes one back in time to the late 1960s and early ‘70s, when the cinema of the Palestinian struggle briefly connected with other international revolutionary film movements.

    Legendary French filmmaker Jean-Luc Godard

    For example, in 1969 and 1970 Jean-Luc Godard, the legendary filmmaker of the French New Wave in cinema, visited Jordan and Lebanon several times with the Dziga Vertov Group of French filmmakers (named after the Soviet pioneer documentarian of the 1920s and ‘30s), who included filmmaker Jean-Pierre Gorin, who worked with Godard in his “radical” period. They came to shoot footage in refugee camps and in fedayeen bases for Godard’s film “Until Victory.” Habashneh told Sela that she and others had met Godard, assisted him and were of course influenced by his work. [Ed. note: Godard’s work on Palestine caused him to be accused of antisemitism by the Washington Post’s Richard Cohen and others. “In Hollywood there is no greater sin,” the Guardian reported.]

    Along with “The Urgent Call” – excerpts from which are included in her “Looted and Hidden” documentary – Sela also found another Shammout work in the IDF Archive. Titled “Memories and Fire,” it chronicles 20th-century Palestinian history, “from the days depicting the idyllic life in Palestine, via the documentation of refugeehood, to the documentation of the organizing and the resistance. To use the terms of the Palestinian cinema scholar and filmmaker George Khleifi, the aggressive fighter took the place of the ill-fated refugee,” she adds.

    Sela also found footage by the Iraqi director Kais al-Zubaidi, who worked for a time in the PLO’s Cultural Arts Section. His films from that period include “Away from Home” (1969) and “The Visit” (1970); in 2006 he published an anthology, “Palestine in the Cinema,” a history of the subject, which mentions some 800 films that deal with Palestine or the Palestinian people. [Ed. note: unfortunately it appears this book has never been translated into English.]

    IDF seals the archive for decades

    Some of the Palestinian movies in the IDF Archive bear their original titles. However, in many other cases this archival material was re-cataloged to suit the Israeli perspective, so that Palestinian “fighters” became “gangs” or “terrorists,” for example. In one case, a film of Palestinians undergoing arms training is listed as “Terrorist camp in Kuwait: Distribution of uniforms, girls crawling with weapons, terrorists marching with weapons in the hills, instruction in laying mines and in arms.”

    Sela: “These films and stills, though not made by Jewish/Israeli filmmakers or military units – which is the central criterion for depositing materials in the Israeli army archive – were transferred to the IDF Archive and subordinated to the rules of the State of Israel. The archive immediately sealed them for many decades and cataloged them according to its terminology – which is Zionist, Jewish and Israeli – and not according to the original Palestinian terminology. I saw places where the word ‘terrorists’ was written on photographs taken by Palestinians. But after all, they do not call themselves as such. It’s part of terminological camouflaging, which subordinated their creative work to the colonial process in which the occupier controls the material that’s captured.”

    Hidden Palestinian history

    Sela’s discoveries, which are of international importance, are not only a research, documentation and academic achievement: They also constitute a breakthrough in regard to the chronicling of Palestinian history. “Palestinian visual historiography lacks many chapters,” she observes. “Many photographs and archives were destroyed, were lost, taken as spoils or plundered in the various wars and in the course of the Israeli-Palestinian conflict.”

    From her point of view, the systematic collecting of Palestinian visual materials in the IDF Archive “makes it possible to write an alternative history that counteracts the content created by the army and the military archive, which is impelled by ideological and political considerations.” In the material she found in the army archive, she sees “images that depict the history of the Palestinian people and its long-term ties to this soil and this place, which present an alternative to the Zionist history that denied the Palestinians’ existence here, as well as their culture and history and the protracted tragedy they endured and their national struggle of many years.”

    The result is an intriguing paradox, such as one often finds by digging deep into an archive. The extensive information that Sela found in the IDF Archive makes it possible to reconstruct elements of the pre-1948 existence of the Palestinians and to help fill in the holes of the Palestinian narrative up until the 1980s. In other words, even if Israel’s intention was to hide these items and to control the Palestinians’ historical treasures, its actions actually abet the process of preservation, and will go on doing so in the future.

    Earlier groundbreaking discovery – confiscated Palestinians books & libraries

    Sela’s research on visual archival materials was preceded by another groundbreaking study – dealing with the written word – conducted by Dr. Gish Amit, an expert on the cultural aspects of Zionism at Ben-Gurion University of the Negev. Amit chronicled the fate of Palestinian books and libraries that, like the photographs and films Sela found, ended up in Israeli archives – including in the National Library in Jerusalem.

    In his 2014 book, “Ex-Libris: Chronicles of Theft, Preservation, and Appropriating at the Jewish National Library” (Hebrew), Amit trenchantly analyzes the foredoomed failure of any attempt to conceal and control the history of others. According to him, “an archive remembers its forgettings and erasures,” “documents injustice, and thus makes it possible to trace its paths” and “paves a way for forgotten histories which may, one day, convict the owners” of the documents.

    However, Amit also sees the complexity of this story and presents another side of it. Describing the operation in which the Palestinian books were collected by Israeli soldiers and National Library personnel during the War of Independence, he raises the possibility that this was actually an act involving rescue, preservation and accessibility: “On the one hand, the books were collected and not burned or left in the abandoned houses in the Arab neighborhoods that had been emptied of their inhabitants. Had they not been collected their fate would have been sealed — not a trace of them would remain,” he writes, adding, that the National Library “protected the books from the war, the looting and the destruction, and from illegal trade in manuscripts.”

    According to the National Library, it is holding about 6,500 Palestinian books and manuscripts, which were taken from private homes whose owners left in 1948. The entire collection is cataloged and accessible to the general public, but is held under the responsibility of the Custodian of Absentees’ Property in the Finance Ministry. Accordingly, there is no intention, in the near future, of trying to locate the owners and returning the items.

    Israeli control over history

    Sela views the existence of these spoils of war in Israel as a direct expression of the occupation, which she defines, beyond Israel’s physical presence in the territories, as “the control of history, the writing of culture and the shaping of identity.” In her view, “Israel’s rule over the Palestinians is not only geographic but extends also to culture and consciousness. Israel wants to erase this history from the public consciousness, but it is not being successful, because the force of the resistance is stronger. Furthermore, its attempts to erase Palestinian history adversely affect Israel itself in the end.”

    At this point, Sela resorts to a charged comparison, to illustrate how visual materials contribute to the creation of personal and collective identity. “As the daughter of Holocaust survivors,” she says, “I grew up in a home without photographic historical memory. Nothing. My history starts only with the meeting of my parents, in 1953. It’s only from then that we have photos. Before that – nothing.

    “I know what it feels like when you have no idea what your grandmother or grandfather looked like, or your father’s childhood,” she continues. “This is all the more true of the history of a whole people. The construction of identity by means of visual materials is very meaningful. Many researchers have addressed this topic. The fact is that Zionist bodies made and are continuing to make extensive and rational use of [such materials too] over a period that spans decades.”

    Sela admits that there is still much to be done, but as far as she’s concerned, once a crack appeared in the wall, there was no turning back. “There is a great deal of material, including hundreds of films, that I haven’t yet got to,” she notes. “This is an amazing treasure, which contains information about the cultural, educational, rural and urban life of the Palestinian people throughout the 20th century – an erased narrative that needs to be restored to the history books,” she adds.

    Asked what she thinks should be done with the material, she asserts, “Of course it has to be returned. Just as Israel is constantly fighting to retrieve what the Nazis looted from Jews in the Holocaust. The historical story is different, but by the same criterion, practice what you preach. These are cultural and historical materials of the Palestinian people.”

    The fact that these items are being held by Israel “creates a large hole in Palestinian research and knowledge,” Sela avers. “It’s a hole for which Israel is responsible. This material does not belong to us. It has to be returned to its owners. Afterward, if we view it intelligently, we too can come to know and understand highly meaningful chapters in Palestinian history and in our own history. I think that the first and basic stage in the process of conciliation is to know the history of the Other and also your own history of controlling the Other.”

    Defense Ministry response

    A spokesperson for the Defense Ministry, which was asked to comment on the holdings in the IDF Archive, the archive contains 642 “war booty films,” most of which deal with refugees and were produced by the UNRWA (the United Nations refugee relief agency) in the 1960s and 1970s. The ministry also noted that 158 films that were seized by the IDF in the 1982 Lebanon War are listed in orderly fashion in the reading-room catalog and are available for perusal by the general public, including Arab citizens and Palestinians.

    As for the Palestinian photographs that were confiscated, the Defense Ministry stated that there is no orderly record of them. There are 127 files of photographs and negatives in the archive, each of which contains dozens of photographs, probably taken between the 1960s and the 1980s, on a variety of subjects, including visits of foreign delegations to PLO personnel, tours of PLO delegations abroad, Palestinian art and heritage, art objects, traditional attire and Palestinian folklore, factories and workshops, demonstrations, mass parades and rallies held by the PLO, portraits of Arab personalities and PLO symbols.

    The statement adds that a few months ago, crates were located that were stamped by their original owners, “PLO/Department of Information and National Guidance and Department of Information and Culture,” during the evacuation of the archive’s storerooms in the Tzrifin base.

    https://israelpalestinenews.org/old-palestinian-photos-films-hidden-idf-archive-show-different-
    #historicisation #Israël #Palestine #photographie #films #archive #histoire #Khalil_Rassass #Ali_Za’arur
    ping @reka @sinehebdo @albertocampiphoto

  • Poll: 75% of Americans Oppose Outlawing Boycotts of Israel

    Americans in general do not like anti-BDS laws nearly as much as Congress does: just 22.5% of American adults polled favor anti-boycott measure. But Washington and many state legislatures are pushing through legislation that would criminalize boycott of Israel.

    https://israelpalestinenews.org/poll-75-of-americans-oppose-outlawing-boycotts-of-israel

  • Comment Israël et le CRIF manipulent la lutte contre l’antisémitisme
    Dominique Vidal > Bertrand Heilbronn > 12 février 2019
    https://orientxxi.info/magazine/comment-israel-et-le-crif-manipulent-la-lutte-contre-l-antisemitisme,289
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/c8f120c1f45b2be4a8704289afefc0-c03b6.jpg?1549887360

    Le 6 décembre 2018, le conseil Justice et affaires intérieures de l’Union européenne (UE) adoptait, sans débat, une déclaration sur la lutte contre l’antisémitisme et la protection des communautés juives en Europe. Louable intention, sauf que… l’article 2 de cette déclaration invite les États membres à adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Pendant la présidence autrichienne de l’UE, de juillet à décembre 2018, Israël et le puissant lobby pro-israélien se sont activés dans le plus grand secret et n’ont ménagé aucun effort pour obtenir ce résultat. Quelle est donc cette « définition IHRA » qu’Israël et ses soutiens inconditionnels veulent imposer ? (...)

  • Demande anti GAFA, envoyée ce jour

    Bonjour,
    Ce serait plus écologique de ne pas être obligé d’utiliser Google map sur votre page https://www.isonat.com/store-locator.
    Comme je refuse les scripts externes des GAFA je ne peux pas trouver où acheter vos produits.
    Merci de coder votre site pour penser une utilisation plus ouverte, soit pouvoir faire une recherche sans avoir à être tracé par google.
    Il existe les cartes d’OpenstreetMap, mais dans tous les cas, il devrait être possible pour vos visiteurs et visiteuses d’afficher les adresses sans la carte, quelque soit sa provenance.

    En attente de la réponse

    #boycott_gafa #action_perso

  • US court throws out lawsuit against academic boycott of Israel | The Electronic Intifada

    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/us-court-throws-out-lawsuit-against-academic-boycott-israel

    A federal judge in Washington, DC, on Monday dismissed a lawsuit against the American Studies Association over its decision to support the boycott of Israeli academic institutions.

    The ruling is a significant blow to efforts by Israel lobby groups to use courts to harass, intimidate and silence supporters of Palestinian rights in US universities – a tactic known as lawfare.

    In April 2016, several current and former members of the ASA filed the lawsuit against the group over its 2013 resolution backing the academic boycott.

    In his 20-page ruling, US District Judge Rudolph Contreras wrote that the plaintiffs had no standing to file a lawsuit seeking damages on behalf of the ASA, and that their individual damage claims came nowhere near the $75,000 minimum required for them to seek relief in federal court.

    At most, the individual plaintiffs could seek damages of a few hundred dollars to cover membership dues they allege were misappropriated, but they would have to find some other venue to pursue their claims, the judge found.

    “The court basically said, in no uncertain words, that the plaintiffs suing ASA lied when they claimed to have ‘suffered significant economic and reputational damage.’” Radhika Sainath, senior attorney with the civil rights group Palestine Legal, told The Electronic Intifada. “But, as the court explained, ‘nowhere’ in the lawsuit could the plaintiffs explain what that damage was. It didn’t pass the smell test.”

  • Le fil du site de https://souriez.info sur https://seenthis.net/people/souriez est désormais en panne depuis plusieurs mois faute de récupération RSS

    @seenthis que se passe-t-il ? merci de ton aide

    #médias_alternatifs #boycott_facebook

    Debord stratège - Souriez vous êtes filmés
    https://souriez.info/Debord-stratege

    Emission du 25 janvier 2019 //

    Les Amis d’ORWELL rendent une petite visite amicale à DEBORD, autour d’un ouvrage paru récemment aux éditions l’Échappée :« STRATÉGIE », une compilation minutieuse des fiches de lecture manuscrites qui ont participé à la construction de la pensée de Guy Debord dans le domaine de la stratégie et de l’histoire militaire.