• Prime Leverage : How Amazon Wields Power in the Technology World - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/12/15/technology/amazon-aws-cloud-competition.html

    Prime Leverage : How Amazon Wields Power in the Technology World Software start-ups have a phrase for what Amazon is doing to them : ‘strip-mining’ them of their innovations. SEATTLE — Elastic, a software start-up in Amsterdam, was rapidly building its business and had grown to 100 employees. Then Amazon came along. In October 2015, Amazon’s cloud computing arm announced it was copying Elastic’s free software tool, which people use to search and analyze data, and would sell it as a paid (...)

    #Amazon #AWS #domination #brevet #copyright

  • Sonos, nouvelle championne de la lutte contre les géants de la tech | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/sonos-google-amazon-proces-concurrence-copie-pression-chantage

    Les géants des nouvelles technologies détestent la concurrence. Amazon poursuit une longue tradition qui consiste à copier les produits populaires sur sa plateforme pour les vendre moins cher. Facebook s’est fait une spécialité de racheter ou copier tout nouveau réseau social émergent –elle les rachète parfois simplement pour récupérer les technologies qui l’intéresse, puis cesse de s’en occuper. L’ogresse Google a aussi un appétit fameux pour les start-ups, avec lesquelle elle procède de la même manière. (...)

    #Google #Amazon #Facebook #domination #brevet #copyright

  • Le médicament le plus cher du monde va être donné à cent bébés condamnés tirés au sort | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/185711/zolgensma-novartis-medicament-plus-cher-monde-cent-bebes-condamnes-tirage-au-s

    Le Zolgensma® est un médicament remarquable qui s’adresse aux enfants souffrant d’amyotrophie spinale (SMA). Cette affection génétique rare est la conséquence d’une mutation d’un gène qui dirige la synthèse d’une protéine indispensable à la survie des motoneurones. Cette redoutable maladie entraîne une atrophie des muscles des quatre membres et du tronc. Plus elle survient tôt, plus le pronostic est sévère : dans les formes les plus précoces, la durée de vie peut ne pas dépasser quelques mois à deux ans.

    [...]

    Longtemps rangée dans la catégorie des maladies dites orphelines et incurables, la SMA a depuis deux décennies fait l’objet de considérables avancées grâce aux progrès de la génétique et l’identification en 1995 de l’anomalie génétique en cause, par l’équipe de Judith Melki à l’hôpital Necker de Paris. Vint ensuite l’espoir de corriger le gène anormal des motoneurones pathologiques –un défi majeur pour les biologistes spécialisé·es, que sont parvenues à relever Martine Barkats et son équipe de #Généthon. Ce travail fit l’objet d’un brevet déposé en 2007, suivi d’un article scientifique publié en 2009 ainsi que d’autres résultats complémentaires prometteurs qui furent publiés en 2011 et ont par ailleurs fait l’objet d’une protection par un #brevet.

    Les travaux français furent alors repris et prolongés aux #États-Unis par une jeune #start-up de #biotechnologie, AveXis, qui parvint à mettre sur pied un premier essai clinique chez des bébés souffrant du type 1 de SMA –la forme la plus grave. En novembre 2017, une publication scientifique rapportait dans le prestigieux New England Journal of Medicine les premiers résultats encourageants de cette thérapie génique.

    C’est alors le début du #commerce_pharmaceutique. AveXis signe avec Généthon un accord de licence portant sur les brevets de Martine Barkats, qui prévoit l’utilisation du médicament de thérapie génique aux États-Unis, en Europe et au Japon. AveXis obtient ainsi les droits nécessaires à la commercialisation de son produit, en attendant l’accord des autorités américaines. Puis en mai 2018, la start-up est rachetée par la multinationale suisse #Novartis pour 8,7 milliards de dollars, soit 7,4 milliards d’euros.

    [...]

    Un an plus tard, la Food and Drug Administration (FDA) américaine vient à peine de donner son autorisation de mise sur le marché que Novartis annonce sa revendication de prix. Le Zolgensma® devient le médicament le plus cher au monde. Fallait-il dénoncer un système faisant coïncider des recherches en partie financées par la générosité publique française et une logique capitaliste pharmaceutique internationale ?

    [...]

    Certains vont plus loin. Comme l’Observatoire de la transparence dans les politiques des médicaments qui estime que le hold-up du géant Novartis doit prendre fin : « Ce traitement a été développé grâce à l’argent du Téléthon, et donc des dons défiscalisés, en France comme en Belgique. Il est plus que temps de récupérer NOTRE médicament. Les gouvernements ont le devoir de recourir à des dispositions prévues par le droit international de l’Organisation mondiale du commerce, mais aussi les droits nationaux : la licence d’office. Nous appelons donc le ministère français des Solidarités et de la Santé à entamer les démarches administratives en ce sens. »

  • GRAIN | L’Asie sous la menace de l’UPOV 91
    https://grain.org/e/6376

    L’Asie, qui compte 60 % de la population et 74 % des paysans du monde, est depuis longtemps la cible d’une campagne de plus en plus intensive qui vise à privatiser les semences à coups de nouvelles lois et réglementations.1 Aujourd’hui jusqu’à 80 % de toutes les semences utilisées en Asie proviennent des paysans qui conservent les semences des récoltes précédentes.2 Les grandes entreprises veulent rendre cette pratique illégale et faire ainsi de l’argent en obligeant les paysans à racheter des semences à chaque saison de plantation. Pour beaucoup de paysans et de groupes d’intérêt public, cette évolution est extrêmement dangereuse, car quiconque a la main sur les semences peut contrôler l’approvisionnement alimentaire.

    #semence #Asie

  • Pride (2014) : retours croisés sur une #convergence_des_luttes
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/pride-2014-regards-croises

    Pride, film indépendant sorti en 2014 est une comédie qui se veut grand public et fut effectivement un succès remarqué et récompensé. Nous vous proposons ici deux textes avec deux points de vue complémentaires pour revenir en analyse sur ce film. Divergences dans la convergence par Noëlle Dupuy Pride raconte l’histoire « vraie » de la rencontre […]

    #Brèves #Cinéma #grève #lgbt #lutte_des_classes #queer

  • La justice européenne suggère que des documents publics peuvent être secrets au nom du droit d’auteur
    https://www.numerama.com/pop-culture/548200-la-justice-europeenne-suggere-que-des-documents-publics-peuvent-etr

    Quoi de neuf dans le Copyright Madness ? Une affaire devant la CJUE qui risque de restreindre l’accès aux documents publics, aux Maoris en Nouvelle-Zélande et à un jugement sur les adresses IP qui fera peut-être trembler Hadopi. Cette semaine, le Copyright Madness revient sur une affaire devant la justice européenne qui risque de restreindre le droit d’accès accès aux documents publics à cause du droit d’auteur, aux Maoris en Nouvelle-Zélande et à un jugement relatif aux adresses IP qui ne fait pas (...)

    #Apple #Robocopyright #procès #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #brevet #copyright #HADOPI (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##CJUE
    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2017/02/censure.jpg

  • La Saga de l’été arrive : Eclairage sur les lumière lilloises !
    http://labrique.net/index.php/breves/1085-la-saga-de-l-ete-arrive-eclairage-sur-les-lumiere-lilloises

    Profiter de votre pause estival pour éclaircir les zones d’ombres sur les lumières lilloises ! Les 4 dernières parutions de La Brique ont eu le plaisir d’acceuillir une saga encore plus éblouhissante que la saga Star Wars ou encore Harry Potter, la saga des lumière. Chaque vendredi, à 13h12, vous retrouverez un épisode de votre série estivale préférée : Vendredi 9 août : Plein phares sur nos nuits blanches (numéro 56) Vendredi 16 août : LED & néons : Lille branchée en flux continu (numéro 57) Vendredi 23 août : Lumières, puissances et artifices du centre-ville (numéro 58) Vendredi 30 août : Lille, ses lumières ... Et ses couleurs flippées (numéro (...)

    #En_vedette #Brèves

  • Cardi B voulait déposer un tic de langage pour en faire un outil marketing : l’Office des marques US a refusé
    https://www.numerama.com/pop-culture/533469-cardi-b-voulait-deposer-un-tic-de-langage-pour-en-faire-un-outil-ma

    La sélection hebdomadaire des dérives provoquées par la propriété intellectuelle est sortie, préparée par Lionel Maurel et Thomas Fourmeux, spécialistes de la question du copyright. Copyright Madness Grand Prince. Les vidéastes sur YouTube se plaignent de plus en plus du système de gestion des droits d’auteur sur la plateforme, qui bloque leurs vidéos souvent d’une manière opaque. Youtube a annoncé des changements dans le dispositif pour rééquilibrer les choses. Dorénavant, les ayants droit qui (...)

    #YouTube #algorithme #brevet #copyright

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/07/cardib.jpg

  • À quel prix le Zolgensma®, le #médicament le plus cher du monde, sera-t-il vendu en France ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/178845/sante-medicaments-zolgensma-novartis-avexis-fixation-prix-transparence

    Record mondial battu : ce sera 2,125 millions de dollars l’injection unique, soit environ 1,9 million d’euros. La Food and Drug Administration (FDA) américaine venait à peine, le 24 mai 2019, de donner son autorisation de mise sur le #marché que la #multinationale_pharmaceutique suisse #Novartis annonçait sa revendication de prix pour sa dernière pépite de thérapie génique, le #Zolgensma®.

    Ce prix délirant est fondé sur une avancée biologique majeure réalisée pour partie par une équipe de recherche française dirigée par Martine Barkats chez #Généthon, une structure créée grâce à l’énergie et au fruit des opérations caritatives de l’#AFM-Téléthon.

    […] En France, ces discussions seront menées – dans le plus grand secret– au sein du Comité économique des produits de santé (#CEPS). Le fait que cette avancée thérapeutique majeure trouve son origine dans des travaux menés en France est-il de nature à peser sur les tractations à venir ? C’est fort peu vraisemblable.

    « Certes, les travaux fondamentaux financés depuis trente ans par l’AFM-Téléthon, suivis des recherches novatrices de Martine Barkats, ont été essentiels, mais ils ont aussi été complétés par les travaux d’AveXis et des accords ont été passés quant à l’utilisation des brevets français, souligne Christian Cottet, directeur général de l’AFM-Téléthon. Ces accords de #licence prévoient le versement de 4 millions d’euros à la signature puis des versements échelonnés d’un total de 11 millions d’euros, au fur et à mesure des étapes de développement, le tout associé à un pourcentage sur les ventes du médicament aux États-Unis et en Europe. Ce qui correspond à des sommes de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros sur la durée, que se partageront Généthon et la recherche publique français (#CNRS), co-propriétaires des brevets. Bien entendu, ces sommes seront entièrement réinvesties dans de nouveaux programmes de recherche, notamment pour des maladies rares, dans le respect de la vocation non lucrative de Généthon. »

    […] « Ainsi, le prix réellement perçu in fine par Biogen pour son Spinraza® est inférieur à celui officiellement affiché, confie Christian Cottet. Pour autant, c’est en se comparant aux chiffres officiels de son concurrent que Novartis a fixé le prix de son Zolgensma®, en arguant qu’il permettait, en une seule injection, d’obtenir de bien meilleurs résultats à moitié prix du traitement Spinraza® sur dix ans. Où l’on voit qu’à l’évidence, l’absence entretenue de transparence est une cause majeure d’inflation, même s’il faut cependant reconnaître que les coûts de production du Zolgensma® sont bien supérieurs à ceux du Spinraza®. »

    #industrie_pharmaceutique #sécurité_sociale #thérapie_génique #maladie_orpheline

  • Les gènes humains peuvent-ils être brevetés ? Le débat reprend aux États-Unis
    https://www.numerama.com/sciences/523188-les-genes-humains-peuvent-ils-etre-brevetes-le-debat-reprend-aux-et

    Les États-Unis se penchent une nouvelle fois sur une question éthique : un gène humain peut-il être breveté ? Une proposition relance les débats en affirmant qu’on ne peut pas refuser une demande de brevet sur la base d’« idées abstraites ». Un gène peut-il faire l’objet d’un brevet ? Le débat est en train d’occuper un sous-comité du Sénat américain spécialisé dans la propriété intellectuelle. Sa juridiction inclut les lois encadrant les brevets. Comme l’a repéré Wired le 5 juin 2019, le comité est chargé (...)

    #Google #Amazon #Facebook #génétique #législation #brevet #ACLU

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/06/gene-adn-sante-science-ethique.jpg

  • Congress Is Debating—Again—Whether Genes Can Be Patented
    https://www.wired.com/story/congress-is-debating-again-whether-genes-can-be-patented

    In 2013, the Supreme Court unanimously struck down patents on two human genes—BRCA1 and BRCA2—associated with breast and ovarian cancers. Justice Clarence Thomas wrote for the court at the time that isolated DNA “is a product of nature and not patent eligible.” The historic decision invalidated patents held by Myriad Genetics, the defendant in a 2009 lawsuit brought by dozens of patients and researchers represented by the American Civil Liberties Union, breaking the company’s virtual monopoly (...)

    #Google #Amazon #Facebook #génétique #législation #brevet #ACLU

  • La battaglia legale per il super grano #Teff, simbolo dell’Etiopia e ideale nelle diete

    Apprezzato per l’alto contenuto di ferro, magnesio e calcio è indicato nelle diete prive di glutine, come quelle rivolte ai celiaci. Come è finita la contesa sui diritti di sfruttamento.

    Un supergrano così ricercato da voler essere brevettato. Ci aveva pensato un imprenditore olandese ma nei mesi scorsi la corte dell’Aia ha sancito la nullità delle autorizzazioni ottenute fino ad allora nei Paesi Bassi. Si tratta del Teff, un cereale privo di glutine simbolo dell’Etiopia, con dimensioni molto ridotte ma notevoli qualità. Per questo tale Jans Roosjen, un agronomo che collaborava con l’Istituto etiope di conservazione della biodiversità per la ricerca e lo sviluppo, ha tentato di brevettare le sementi del Teff. E in realtà c’e anche riuscito.

    La vicenda riguarda l’antica questione dei diritti di proprietà intellettuale sulle sementi. In Etiopia c’era già stato un caso simile e aveva riguardato la catena di Starbucks e tre varietà di caffè, tra le più pregiate. Alla fine, anche dopo una campagna di denunce di Oxfam, l’azienda si impegnò ad aiutare il paese «a commercializzare e promuovere la distribuzione delle tre pregiate varietà di chicchi».

    Il Teff è un cereale versatile, apprezzato per l’alto contenuto di ferro, magnesio, rame e calcio. Dalla lavorazione si ottiene l’injera che è il piatto tipico dell’Etiopia, una sorta di pancake fermentato che si usa come base per ogni pietanza. Nel corno d’Africa si coltiva da almeno duemila anni. È ad elevato contenuto di fibre e basso indice glicemico, per questo consigliato a bimbi, anziani e molto ricercato dagli sportivi. Ma soprattutto perché indicato nelle diete prive di glutine, come quelle rivolte ai celiaci.

    Per questo l’agronomo olandese Jans Roosjen da anni tenta di accaparrarsene il brevetto, per sdoganarlo e inserirlo tra gli ingredienti del mercato internazionale di alimenti privi di glutine. Dopo i primi avvicinamenti negli anni duemila e alcune parziali concessioni a un’azienda poi fallita, nel 2007 ottenne un brevetto con la società «Ancientgrain» ().

    L’accordo stipulato con l’European Patent Office prevedeva lo stoccaggio e la lavorazione della farina di teff e dei suoi derivati in vari paesi, tra cui l’Italia. L’episodio scatenò parecchia indignazione in Etiopia che rimase esclusa dall’export del teff, non solo a causa della sua instabilità economica.

    Poi nel 2014 emerse un conflitto giudiziario. Un’altra azienda olandese, la Bakels Senior, aveva iniziato a vendere dei prodotti ottenuti dalla lavorazione del teff. Così la “Ancientgrain” denuncio la concorrente segnalando una presunta infrazione per «violazione di brevetto». La causa è stata molto controversa ma a novembre 2018 la Corte ha emesso la sentenza, pubblicata pochi mesi fa. Secondo la distrettuale dell’Aia «non vi era alcuna violazione di brevetti» e nel provvedimento ha precisato che i brevetti depositati dalla «Ancientgrain» "mancavano di inventiva" e quindi non è possibile applicarlo nei Paesi Bassi.

    Il provvedimento ha riconosciuto il ruolo degli agricoltori etiopi come “custodi della biodiversità sviluppata in Etiopia” e la notizia nel Corno d’Africa è stata accolta con entusiasmo. Anche perchè la Bakels Senior ha fatto sapere che «presenterà ricorso anche negli altri paesi in cui si detengono dei brevetti sulla farina di teff», compreso in Italia (oltre a Regno Unito, Germania, Belgio e Austria).

    In Etiopia negli ultimi anni è cresciuto il prezzo dell’injera e a fronte di una notevole domanda, la produzione è rimasta stabile. “La ’coltura’ del teff ha dei limiti biologici e agronomici e per questo non se ne riesce a produrre di più. Inoltre non vi sono ulteriori grandi superfici da seminare a teff", dice Tiberio Chiari responsabile ad Addis Abeba dell’Aics (Agenzia per la cooperazione e lo sviluppo) ed esperto agronomo. Anche per questo – con degli accordi sostenibili - il supergrano potrebbe finire nella grande distribuzione e nel supermarket vicino casa, sugli scaffali, tra crackers e confezioni di pasta tradizionali

    https://www.agi.it/cronaca/teff_super_grano_diete_glutine-5545679/news/2019-05-26
    #gluten #alimentation #Corne_d'Afrique #brevet #industrie_agro-alimentaire #Jans_Roosjen #brevet #propriété_intellectuelle #Ethiopie #Bakels_Senior #privatisation #Pays-Bas #Ancientgrain #semences #injera #prix

  • En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique Esmeralda Labye - 19 Mai 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_en-plein-c-ur-de-kinshasa-une-riviere-de-plastique?id=10224885

    Une rivière de plastique au cœur de la capitale de la République démocratique du Congo. Ce sont les correspondants de Media Congo Press qui ont alerté l’opinion publique et les journalistes étrangers. Les affluents du fleuve Congo sont chargés de déchets. Des détritus qui se retrouvent ensuite sur les berges du fleuve puis dans l’océan Atlantique.


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    On se croirait dans une décharge publique. Les bouteilles flottent sur l’eau. Elles recouvrent toute la surface de la rivière. Des gosses marchent sur ce tapis de plastique dans l’indifférence presque générale.


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    « Ça a commencé en 2003-2004, l’entassement des déchets plastiques et les gens qui jettent les déchets plastiques » explique Eric Katankupole, un habitant de la commune de Kalamu. « Surtout lorsqu’il pleut, tout le monde profite de jeter les ordures sous la pluie, dans la rivière de Kalamu. »


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    Une triste réalité qui implique d’autres rivières, d’autres cours d’eau.
    . . . . . . . .

    #RDC #Congo #plastique #pollution #déchets #environnement #recyclage #it_has_begun #écologie #catastrophe #Afrique #brèves_d'afrique_et_d'ailleurs #civilisation #capitalisme #exportation #civilisation

    • Campagne permanente des pharmas sur ce thème, qui oublie systématiquement qu’une des causes principales de ce marché frauduleux (et criminel) réside dans les prix inabordables des vrais produits.
      #brevets

  • Bon plan : Office 2016 Plus Pro pour 36€.99 + Cadeau ... ; )))))))
    https://www.crashdebug.fr/informatik/92-breves/15709-bon-plan-office-2016-plus-pro-pour-36-99-cadeau

    Le bon plan de la journée, j’ai un tableau de compte en tableau dynamique depuis 2003, et Excel 2007 commençait à peiner, je n’ai jamais trouvé de version piraté d’office 2016/2019 qui tenait la route sans des cracks des activateurs, etc. qui me prenait grave le chou, j’avais donc arrêté l’affaire,

    Et je suis tombé il y a quelques jours sur cette promo un Office 2016 Pro Plus, avec en prime un Serial Windows 10 pro pour 36€99 (l’Office 2016 Pro Plus tout seul est à 34.99€ donc ça serait bête de faire l’impasse sur une license Windows 10 pro pour 2€...)

    Pour acheter les licences, c’est ICI (tapez juste office dans la barre de recherche pour toutes les versions)

    (Bien sûr il faut créer un compte sur le site marchand)

    Ensuite connecter vous sur cette page de Microsoft et (...)

    #En_vedette #Brèves... #Actualités_Informatiques

  • Amazon dépose le brevet d’un bracelet qui surveille ses employés au travail
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/02/02/amazon-depose-le-brevet-dun-bracelet-qui-surveille-ses-employes-au-tr

    L’appareil vérifie la position des mains pour s’assurer que les salariés soient actifs dans les entrepôts. Big Brother vous surveille, enfin il pourrait le faire si vous travaillez chez Amazon. Jeudi 1er février, plusieurs médias américains à commencer par le New York Times ont rapporté que le géant de la grande distribution avait déposé deux brevets particulièrement inquiétants. Ils portent sur un bracelet qui permettrait de surveiller au plus près l’activité des employés ainsi que leurs temps de (...)

    #Amazon #bracelet #brevet #travail #travailleurs #surveillance #biométrie

    https://o.aolcdn.com/images/dims3/GLOB/crop/4500x2363+0+638/resize/1200x630!/format/jpg/quality/85/http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F65664786b0596fc2f7dc84

  • IBM vient de dévoiler son premier ordinateur quantique commercial
    https://www.crashdebug.fr/informatik/92-breves/15464-ibm-vient-de-devoiler-son-premier-ordinateur-quantique-commercial

    Et les D-Wave ? pas super impressionant le truc.

    L’ordinateur quantique IBM Q System One. | IBM

    Durant de nombreuses années, les ordinateurs quantiques n’ont été présents que dans les laboratoires de recherche. Mais ce mardi, l’entreprise multinationale américaine IBM (International Business Machines Corporation) a dévoilé le système IBM Q System One, présenté comme le tout premier ordinateur quantique conçu pour être utilisé par les entreprises. Il s’agit là du premier pas vers une révolution quantique.

    L’informatique quantique est considérée aujourd’hui comme étant l’une des technologies les plus prometteuses au stade initial. En effet, les ordinateurs quantiques peuvent traiter plus de données de manière exponentielle, et pourraient complètement transformer des industries entières.

    Les ordinateurs (...)

    #En_vedette #Brèves... #Actualités_Informatiques

  • #Comparutions_immédiates  : « Qu’aurait-il été soupçonné de faire avec un #tuba  ? » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/12/10/comparutions-immediates-qu-aurait-il-ete-soupconne-de-faire-avec-un-tuba_
    #breves_de_justice

    Il admet avoir « fait le kéké » sur les #Champs-Elysées, jeté « un petit caillou » sur les CRS. Son avocate s’insurge  : « On parle de violence sur les forces de l’ordre, mais il n’y a pas de victimes alors que lui a pris une “Flash-Ball” dans le ventre. La violence appelle la violence, mais son caillou n’a touché aucun policier. »

    « L’exploitation des caméras et les conditions de son interpellation ne sont guère utiles à la matérialisation de l’infraction », pointe benoîtement le président du tribunal. Ce Gardois a été arrêté muni d’un casque de plongée. Le parquet y voit la marque d’un « groupement en vue de… » Son avocate s’insurge  : « Qu’aurait-il été soupçonné de faire avec un tuba  ? »

    « L’exploitation des caméras et les conditions de son interpellation ne sont guère utiles à la matérialisation de l’infraction », pointe benoîtement le président du tribunal. Ce Gardois a été arrêté muni d’un casque de plongée. Le parquet y voit la marque d’un « groupement en vue de… » Son avocate s’insurge  : « Qu’aurait-il été soupçonné de faire avec un tuba  ? »

    Il s’en explique  : « Elles étaient par terre, je les ai prises. Je ne suis pas un voleur, mais un opportuniste. » Retour à l’ordinaire des gilets jaunes avec Thierry, arrêté muni d’un pavé. « Je ne l’ai pas lancé, il était dans mon sac à dos. » Comme bien d’autres avant lui, il fait le coup du souvenir parisien d’un provincial de passage. Tremblant à la barre, on le croirait en manque, mais son avocate évoque plutôt une faille psychologique. Le parquet s’énerve  : « Quand on se met au sein d’individus virulents avec ce genre de matériel, on sait ce qu’on fait. Il faut ensuite avoir le courage d’assumer à la barre  ! » En défense, son avocate ne peut plaider qu’une certaine tradition  : « J’ai vu des stocks de pavés dans des chambres de jeunes garçons  ! »

    Il se dit formel  : « Le pavé sort du camion des CRS, ils ont voulu me le mettre sur le dos. » Sur son cas, lL’accusation doit admettre  : « On n’a pas des procédures au carré, c’est vrai. On n’a pas pu faire venir témoigner les CRS. Il n’est pas accusé d’avoir jeté un pavé mais d’être au milieu d’individus jetant des pavés. » Valentin a un casier un peu plus long que celui des autres prévenus, des délits en tous genres  : « Il est fourni, admet-il, mais j’avais 18 ans et cela remonte à dix ans. » Son avocate accuse  : « Le parquet vous demande de le juger sur son casier, et non pas sur un fait spécifique. »

    • https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/12/11/comparutions-immediates-visiblement-vous-n-alliez-pas-jouer-au-tennis-avec-c

      Quatre mois de #prison_ferme alors qu’il n’a pas mis un pied au rassemblement des « #gilets_jaunes » : debout dans son box, le grand gaillard en pull rouge a l’air de trouver l’addition un peu salée, lundi 10 décembre, en salle 2.03 du tribunal de grande instance de Paris. L’avant-veille, Julien était à peine sorti de la station de métro Le Peletier, dans le 9e arrondissement, quand il a été contrôlé par les policiers qui ont trouvé sur lui un masque à gaz, une raquette de tennis, et un sachet de 50 écrous en acier.

      « Un boulon ou une raquette de #tennis, c’est pas considéré comme une arme. Ou alors dans ce cas, toute personne qui a une ceinture peut être considéré comme détenteur d’une arme, tente le prévenu âgé de 27 ans, venu de Caunes-Minervois, dans l’Aude.

      – Monsieur, visiblement, vous n’alliez pas jouer au tennis, donc on se demande à quoi la raquette pouvait servir, rétorque le juge. Et avec ces boulons, on peut supposer qu’elle pouvait servir de lance-projectiles.

      – Aucune loi n’interdit d’avoir des boulons sur soi, si ? C’était pour me faire un poing américain en cas de danger, c’était purement défensif. Je comprends le doute, mais y avait rien de méchant, croyez-moi. » Le juge ne l’a pas cru.

      Davy, lui, n’a même pas eu le temps de sortir du parking où il avait garé sa voiture, du côté de Bastille. Arrivé à 5 heures du matin de Saint-Brieuc, il attendait 8 heures pour rejoindre la manifestation. Les policiers qui sont allés lui rendre une visite souterraine ont trouvé dans son véhicule un casque, un plastron, des protège-tibias, un #tonfa et une grenade fumigène. « Un équipement digne de Robocop », suggère le procureur, qui prête à Davy, 31 ans, désosseur au chômage, « une évidente volonté d’en découdre ». L’intéressé se défend : « Avec ce que j’avais vu à la télé, j’avais pris tout ce qui pouvait me protéger le corps. » Six mois avec sursis pour Davy, sans même avoir vu le jour à Paris, où il n’était jamais venu.

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les « gilets jaunes » en comparution immédiate : « Les bouteilles d’essence, c’était pour faire le malin devant les copains »
      En les autorisant à contrôler tout ce qui bougeait samedi dès 6 heures du matin, en vertu de l’article 78-2-2 du code de procédure pénale, le procureur de Paris avait laissé les coudées franches aux forces de l’ordre. Lesquelles ont pu, dès potron-minet, arrêter et placer en garde à vue quiconque leur semblait suspect, au nom de celui qui est la vedette des comparutions immédiates postmanifestations des « gilets jaunes » : l’article 222-14-2 du code pénal, qui punit « le fait de participer sciemment à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations ». Les audiences de lundi ont été l’occasion de s’interroger sur ce que les uns considèrent comme une mesure préventive efficace, là où d’autres voient une infraction fourre-tout menant à une remise en cause du droit de manifester.

      « J’ai eu peur et j’ai mal réagi »
      Lundi, étalées sur cinq salles – contre deux en temps normal –, 54 comparutions immédiates post- « acte IV » ont occupé les 23e et 24e chambres du TGI, qui n’ont pas vu passer que des agitateurs potentiels, puisque la police avait aussi mis le grappin sur des agitateurs tout court. Mais ce ne sont pas les gros poissons, brûleurs de voitures ou briseurs de vitrines, que l’on a vu défiler.

      Ce fut Damien, 36 ans, autoentrepreneur à Bagnols-sur-Cèze (Gard), poursuivi pour violences sur les forces de l’ordre : « Je ne suis pas un casseur, je suis venu pour défendre nos droits. J’ai jeté quelques cailloux, mais je savais bien que je ne toucherais personne, les CRS étaient trop loin. » Un mois avec sursis. Ce fut Nicolas, 27 ans, électricien d’Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), coupable d’avoir jeté une cannette de bière vers les CRS, place de la République. « Je buvais tranquillement, j’ai pris une Flash-Ball dans la hanche, j’ai eu peur et j’ai mal réagi. » 500 euros d’amende, mais peut-être pas la leçon d’éducation civique escomptée : « Je suis vraiment désolé, vous ne me verrez plus jamais manifester pour quoi que ce soit », s’excuse le jeune homme. Le président, embêté : « Je le répète, le fait de manifester n’est pas interdit, c’est de commettre des violences qui est puni par la loi. »

      Ce fut encore Vincent, 31 ans, de Belfort, trois mois avec sursis pour rébellion, et 150 euros pour le préjudice moral d’un policier insulté. « Pourquoi avez-vous dit : “Vous servez à rien, les putes de Macron !” ? – C’est pas moi qui l’ai dit. » Ce fut Karim, 41 ans, du Val-d’Oise, poursuivi pour recel de cravates, et que six mentions sur le casier judiciaire n’ont pas aidé : trois mois ferme. Dépit de son avocate : « Le parquet, encore une fois, ne nous présente pas les personnes qui ont cassé les magasins, mais ceux qui ont trouvé des cravates. » On trouve tout et n’importe quoi dans ces comparutions immédiates qui racontent à leur manière la journée du 8 décembre et ses violences, et disent la difficulté pour la police et la justice d’apporter une réponse satisfaisante à un mouvement comme celui des « gilets jaunes ».

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pour l’opposition et les syndicats, les mesures dévoilées par Macron sont insuffisantes
      Samedi 8 décembre, les forces de l’ordre ont ratissé si large – 907 gardés à vue – que certaines personnes se sont retrouvées en garde à vue alors qu’elles n’avaient rien à y faire. « Dommage collatéral » spectaculaire, Jonathan, ouvrier viticole de 34 ans venu de la Marne, tignasse, moustache et bouc à la d’Artagnan. Il faut un petit moment avant de comprendre que le tee-shirt blanc et rouge qu’il porte depuis trois jours est en fait un tee-shirt blanc taché de sang, conséquence d’un coup de matraque sur la tête.

      Il avait sur lui « huit pétards », indique le procès-verbal : « Ce sont des claque-doigts, que j’utilise avec mon fils, il en restait au fond de mon sac. » « Trois briquets » : « Je suis fumeur. » « Du sérum physiologique » : « J’en ai apporté pour les manifestants, en bon citoyen. » Il a été vu en train de jeter un pavé sur un véhicule administratif. « Ecoutez, je suis sapeur-pompier volontaire, jamais je ne jetterai de pavés sur des collègues des forces de l’ordre, surtout que je suis venu à Paris vêtu de mon uniforme et de mon casque. »

      Le procureur se racle la gorge. « Il y a effectivement une difficulté. L’agent interpellateur figurant sur le PV nous dit qu’il n’a jamais procédé à une interpellation dans ce secteur-là. Y a quelque chose qui colle pas », doit-il reconnaître, demandant la relaxe. L’avocat grince : « Je suis un peu offusqué de la façon dont la justice se passe, en tout cas en ce qui concerne mon client. » Lequel prend la parole en dernier : « J’aimerais m’excuser auprès de la voie publique si je l’ai tachée de mon sang. »

      « On s’en sort pas monsieur »
      Au même moment dans une autre salle, un autre procureur l’admet aussi : « On a des procédures qui pêchent parfois un peu, mais c’est bien compréhensible [vu les circonstances]. » Un autre « dommage collatéral » : Bryan. Cheveux bruns bouclés, yeux cernés, lèvres gonflées, mains noircies de ceux qui vivent dans la rue. Lorsque le jeune homme de 21 ans s’est fait interpeller dans le 8e arrondissement, il avait deux téléphones portables tout neufs sur lui. « J’ai vu Orange se faire casser, le magasin se faire piller. Et comme je suis en galère d’argent… » Il avait prévu de les revendre pour se « racheter une toile de tente avec un duvet », puisqu’on a volé les siens. « Je vis avec 15 euros par jour. J’essaie de rester propre. » Bryan évoque l’enfance à la Ddass, le domicile familial quitté « vers 12-13 ans », il ne se rappelle plus trop. Il ne sait pas lire ni écrire, tente de survivre à Paris « avec une bande de copains », est handicapé « à 85 % » et devrait toucher une allocation, mais « il faut 25 euros pour me faire des papiers, et je ne les ai pas. » Le tribunal l’écoute religieusement. On ne sait plus si on est au-delà des « gilets jaunes » ou si on est en plein dedans.

      Lire aussi « Gilets jaunes » : « Les comparutions immédiates sont une justice archaïque »
      Bryan est un cas extrême, mais pas un ovni dans ces comparutions immédiates qui voient défiler la France du RSA et des fins de mois difficiles. Théo, ébéniste au chômage de 22 ans, gagne « entre 1 000 et 1 037 euros » mensuels selon ce que lui verse Pôle emploi. Dylan, 24 ans, cariste en intérim « entre 150 et 1 050 euros par moi selon si je travaille ». Valentin, 22 ans, carrossier peintre en Haute-Marne, 1 050. A l’audience, l’argent est omniprésent, mais c’est celui qui manque. Loïc et Théo, deux frères de 23 et 21 ans, préféreraient du sursis à des travaux d’intérêt général, qui prennent du temps qu’on ne consacre pas à gagner sa vie. Damien, deux enfants de 6 et 9 ans, touche 1 200 euros par mois : aucun prévenu de la salle 6.05 ne déclarera de revenus supérieurs. Quatre étages plus bas, en 2.03, Jonathan, notre ouvrier viticole-pompier bénévole fait figure de privilégié avec ses 2 200 euros. « Avec votre femme qui gagne 900 euros, vous êtes à plus de 3 000 euros à vous deux », sourit le président, qui croit souligner une belle situation. « Mais on s’en sort pas quand même monsieur. D’où ma présence à Paris samedi. »

      Au cœur du tribunal de grande instance de Paris flambant neuf, les comparutions immédiates des « gilets jaunes » mettent cruellement en lumière le nerf de la contestation : des Côtes-d’Armor à l’Ardèche, de la Haute-Marne à l’Hérault, de la Somme à l’Isère, aux quatre coins du pays, l’inégale répartition des richesses et la pauvreté d’une partie de la population française.

      820 adultes et 87 mineurs arrêtés samedi
      Selon une source judiciaire, 820 adultes et 87 mineurs ont été placés en garde à vue en marge des événements survenus à Paris lors du rassemblement des « gilets jaunes », samedi 8 décembre. Parmi les majeurs, 264 personnes ont été déférées au parquet de Paris dimanche et lundi, dont 54 ont été poursuivies en comparution immédiate lundi :

      17 ont été condamnées à une peine de prison ferme (en totalité ou partiellement assortie d’un sursis) ;
      5 à une peine de travail d’intérêt général ou une peine de prison assortie d’un sursis avec obligation d’accomplir un travail d’intérêt général ;
      9 à une peine de prison assortie du sursis ou d’un sursis avec mise à l’épreuve ;
      8 condamnations à des jours-amendes ou à une amende ;
      9 dossiers ont été renvoyés à une audience ultérieure ;
      6 personnes ont été relaxées.
      Parmi les personnes n’ayant pas été poursuivies en comparution immédiate, 7 ont comparu dans le cadre d’une procédure dite de « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ». Cent soixante se sont vu notifier un rappel à la loi, 40 se sont vu notifier une convocation devant le tribunal correctionnel (avec placement sous contrôle judiciaire), deux ont été mises en examen pour « destruction grave du bien d’autrui par un moyen dangereux et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », une pour « association de malfaiteurs en vue de commettre des délits, transport d’arme de catégorie D et détention d’engins incendiaires ou explosifs ».

  • L’obsolescence programmée existe aussi dans le domaine pharmaceutique Yves-Alain Cornu/gma - 27 Novembre 2018 - RTS

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/10024247-l-obsolescence-programmee-existe-aussi-dans-le-domaine-pharmaceutique.h

    Les brevets qui protègent les nouveaux médicaments permettent à l’industrie pharmaceutique d’engranger des bénéfices. Au terme des vingt ans de couverture, les fabricants n’hésitent pas à dénigrer leur propre produit.
    Pour éviter qu’ils ne soient imités par la concurrence, les nouveaux médicaments créés par les entreprises pharmaceutiques sont protégés par un brevet pour une durée de vingt ans. Si les premières années sont consacrées au développement du produit, le reste du temps vise à rentabiliser l’investissement.


    "A peine le médicament sort de sa couverture par un brevet que des génériques apparaissent. Du coup, plus personne n’est intéressé à continuer la recherche", explique mardi dans l’émission "On en parle" de la RTS Thierry Buclin, médecin-chef du Service de pharmacologie clinique au CHUV, qui dénonce les effets pervers de ce système de brevets à durée limitée.

    De l’obsolescence programmée
    L’industrie pharmaceutique est en revanche intéressée à développer des nouvelles variantes de ses propres médicaments en fin de couverture de brevet.

    "Il y a une tendance à considérer qu’il faut remplacer les vieux médicaments : parfois c’est juste, mais parfois c’est entièrement faux. Tant que dure la couverture du médicament, le fabricant va lui trouver toutes les qualités. Mais quand l’échéance du brevet approche, le fabricant commence à dénigrer son propre produit, pour profiler le produit suivant", indique Thierry Buclin.

    Peut-on dès lors parler d’obsolescence programmée ? "Absolument", répond Thierry Buclin. "Dans la médecine, il y a une pensée un peu magique qui dit que tout ce qui est nouveau est meilleur."

    « La recherche fonctionne ainsi »
    Pour l’industrie, il ne s’agit en aucun cas d’obsolescence programmée. "La recherche fonctionne ainsi. Nous n’avons pas de grande percée tous les jours, mais nous avons très souvent de petites avancées qui se révèlent totalement décisives au fil des ans, notamment pour le diabète", déclare Sarah Käch, responsable de la communication pour Interpharma, l’association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche.

    L’association Public Eye, qui milite pour des médicaments à prix abordables, estime cependant que l’industrie, avec ces petites avancées, cherche à accélérer la phase de recherche d’un médicament, voire à la bâcler, afin de rallonger au maximum la phase de commercialisation.

    "Les études montrent que non seulement les coûts de recherche sont très vite rentabilisés, mais qu’en plus il y a une marge bénéficiaire absolument astronomique", assure Patrick Durisch, responsable politique santé chez Public Eye.

    Investissement exagéré ?
    L’investissement pour développer de nouveaux médicaments coûterait 2 milliards de francs en moyenne. C’est du moins le chiffre sur lequel communique l’industrie pharmaceutique.

    "Ce chiffre est extrêmement important, ce qui permet à l’industrie de justifier le prix de vente très élevé de son médicament. Il y a d’autres études qui arrivent à des montants dix fois inférieurs. Pour l’industrie, il est clair que c’est moins intéressant, puisque cela ne justifie pas d’imposer des prix sur le marché qui sont disproportionnés", explique Dominique Sprumont, professeur à l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel.

    L’industrie pharmaceutique se défend cependant d’abuser sur ses prix et insiste sur la grande nécessité de maintenir un système de brevets qui permet d’assurer des revenus sans concurrence pendant vingt ans, afin de financer la recherche.

     #obsolescence #obsolescence_programmée #capitalisme #gaspillage #innovation #pharma #santé #big_pharma #brevets #médicaments #industrie_pharmaceutique #brevet

  • Une belle histoire pour changer : comment le DNDi a trouvé et développé un nouveau médicament contre la #maladie_du_sommeil.

    Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) is a collaborative, patients’ needs-driven, non-profit drug research and development (R&D) organization that is developing new treatments for neglected patients.

    A doctor’s dream
    https://stories.dndi.org/sleepingsickness-doctors-dream

    #Fexinidazole, the first all-oral drug for both stages of sleeping sickness was approved in November 2018
    Here are the stories of the doctors, patients, and scientists who contributed to this story

    https://www.youtube.com/watch?v=M9tsKmK5Yms&feature=youtu.be

    #santé MSF, pas de #brevets pas de #pharma

    • Un peu de #pharma quand même, puisque Sanofi est dans le coup, et doit bien y trouver son intérêt. Lors du développement d’un médicament contre la Malaria par DNDi il y a 10 ans, Sanofi en était déjà, et on pouvait lire dans Fortune :

      Sanofi’s aim was not entirely altruistic, says Bernard Pécoul, executive director of DNDi, a doctor and public health specialist who spearheaded the antimalaria project. “It’s good for their image,” he says, “but it will also help with the penetration of these countries’ markets.”

      Mais aussi :

      […] a nonprofit organization in Geneva, Drugs for Neglected Diseases Initiative (DNDi), had figured out a way to combine the two antimalaria drugs and was looking for a corporate partner to conduct clinical trials and market and produce the drug on a large scale. “It was the marriage of both of our needs,” says Robert Sebbag, a vice president for Sanofi.

      Source : http://archive.fortune.com/2008/02/22/news/international/malaria.fortune/index.htm?section=magazines_fortuneintl

      Je me suis intéressé à DNDi à cette époque pour mon mémoire de master sur la question des communs immatériels dans la coopération internationale (inspiré alors du logiciel libre). Une interrogation, posée un peu vite en fin de chapitre : l’open source en matière de recherche médicale est-elle soluble dans les monopoles ?

      Si des fois, le texte complet est là (en espagnol). Sur les médicaments, p22-30 :
      http://gofile.me/2faRd/eKo0ig4JV

    • EMA Panel Backs First Oral-Only Drug for Deadly Disease
      https://www.medscape.com/viewarticle/905009

      Fexinidazole was developed by Sanofi-Aventis in partnership with the Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi), a nonprofit drug research and development organization based in Switzerland. Fexinidazole is intended exclusively for markets outside the European Union.

      [...]

      This is the tenth medicine recommended by the EMA under Article 58, a regulation that allows the CHMP to assess and give opinions on medicines that are intended for use in countries outside the European Union.

      “The scientific opinion from the CHMP helps to support regulators in countries where regulatory capacity may be limited, by providing an expert evaluation of the medicine when used in local practice. National regulators can use the CHMP’s scientific assessment to decide on the use of the medicine in their countries,” the EMA explains.

  • Facebook Filed A Patent To Predict Your Household’s Demographics Based On Family Photos
    https://www.buzzfeednews.com/article/nicolenguyen/facebook-household-prediction-patent

    Facebook’s proposed technology would analyze your #wifey tags, shared IP addresses, and photos to predict whom you live with. Facebook has submitted a patent application for technology that would predict who your family and other household members are, based on images and captions posted to Facebook, as well as your device information, like shared IP addresses. The application, titled “Predicting household demographics based on image data,” was originally filed May 10, 2017, and made public (...)

    #Facebook #algorithme #brevet #publicité #famille #profiling

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  • Facebook a déposé un brevet pour savoir avec qui vous vivez
    https://www.numerama.com/tech/440080-facebook-a-depose-un-brevet-pour-savoir-avec-qui-vous-vivez.html

    Facebook a déposé un brevet en 2017, pour savoir qui partage votre foyer – et pour s’en servir pour du ciblage de contenus. Facebook dépose parfois des brevets un poil angoissants. C’est le cas de celui repéré par le site Buzzfeed. Déposé en mai 2017 mais rendu public seulement le 15 novembre 2018, il porte sur des technologies qui permettraient à l’entreprise de savoir avec qui vous partagez votre vie. Il ne s’agit pour le moment que d’un projet. Les hashtags #family et adresses IP analysés par (...)

    #Facebook #algorithme #brevet #publicité #famille #surveillance #profiling

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    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2017/12/surveillance.jpg

  • Désactivation de Windows 10 Pro, la folie des bugs Windows continue
    https://www.crashdebug.fr/informatik/92-breves/15253-desactivation-de-windows-10-pro-la-folie-des-bugs-windows-continue

    Je n’ai jamais eu aussi peur de faire des mises à jour que depuis que j’ai Windows 10..... (Informations complémentaires) Heureusement on a des solutions pour vous....

    Après les événements récents qui ont causé successivement des disparitions de fichiers, des BSOD et des problèmes de décompression, il semble que la série noire continue pour Microsoft. Cette fois, ce sont des désactivations massives de licences Windows 10 Pro qui touchent d’après un fil Reddit de nombreux utilisateurs autour du globe. Windows semble soudain considérer la clef comme une clef de licence Windows Home.

    Résolution en cours

    Microsoft n’a pas tardé à réagir en lançant des investigations qui ont montré que ce problème touchait aussi Windows 10 Entreprise et situant le bug dans les serveurs d’activation de la (...)

    #En_vedette #Brèves... #Actualités_Informatiques