• #Plastique, l’#escroquerie du #recyclage

    La fin de l’âge du fer ? Au début des années 1960, scientifiques et plasturgistes prédisent que les progrès fulgurants dans la fabrication des #polymères permettront aux plastiques de détrôner métaux, verres et bois sur le podium des matériaux dominants. Chacun s’extasie. Le sémiologue Roland Barthes qualifie en 1957 le produit de la distillation du pétrole de « substance alchimique », de « matière miraculeuse ». Un an plus tard, le poète Raymond Queneau succombe au chant du styrène et à l’esthétique des « innombrables objets au but utilitaire » appelés à surgir du naphta, ce liquide provenant du raffinage à partir duquel se fabriquent l’essentiel des plastiques (1). Au XXIe siècle, les plastiques écrasent effectivement la concurrence. Entre 1950 et 2015, le secteur pétrochimique en a produit plus de 8 milliards de tonnes, surtout au cours des vingt dernières années, et l’accélération se poursuit (2).

    Après l’extase, l’effroi : soixante-dix ans plus tard, 350 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent chaque année sur le monde. La pollution qu’ils engendrent fait peser sur les vivants et non-vivants une menace aussi lourde que documentée (3). On boit, on mange, on respire du plastique. Pour faire face à ce cataclysme synthétique, les industries pétrochimiques promeuvent sans relâche une solution selon elles miraculeuse : le recyclage, avec son ruban de Möbius - une flèche circulaire conçue par les lobbies à la fin des années 1980 -, symbole d’une économie où rien ne se perd et tout se transforme. Une économie qui continue donc à produire ce poison environnemental, mais sous une forme partiellement réutilisable.

    Célébré comme plus intelligent et respectueux de la nature que l’incinération ou la mise en décharge, ce procédé a fini par s’imposer au nombre des priorités politiques mondiales. Le résultat laisse perplexe : après quatre décennies de propagande, moins de 10 % des 6,3 milliards de tonnes de plastique produit et jeté entre 1950 et 2017 a fait l’objet d’un recyclage (4). Pourtant, l’Europe et, singulièrement, la France ont adopté ce mot d’ordre avec un enthousiasme déconcertant.

    En 2019, Matignon fixe un objectif stratosphérique : 100 % des déchets plastiques nationaux recyclés en 2025. La méthode ? Rendre les industriels responsables du destin des objets polymères qu’ils produisent. L’approche française s’inscrit dans la droite ligne de celle impulsée par la Commission européenne : obligation faite aux États membres depuis 2021 d’interdire les plastiques à #usage_unique et d’utiliser au moins 30 % de matériaux recyclés dans les #bouteilles plastifiées ; recyclage en 2030 de 55 % des déchets d’#emballages plastiques (5).

    Alléchés, les industriels européens ne tardent pas à communiquer sur des #technologies « novatrices » ajustées à la nouvelle législation européenne. En 2022, les chimistes #BASF et #Borealis, l’emballeur #Südpack et le laitier bavarois #Zott claironnaient la mise au point d’un prototype d’emballage multicouche de mozzarella entièrement réalisé en nylon et polyéthylène recyclés. Mais ces « projets-pilotes » largement médiatisés représentent une goutte d’eau dans l’océan des ambitions politiques. D’autant qu’en période d’#austérité les #investissements d’infrastructure nécessaires à la collecte et au #tri des #déchets plastiques se trouvent rarement en tête des priorités, tant en Europe qu’aux États-Unis. D’où ces révélations aussi spectaculaires que banales, comme celle qui épouvanta l’été dernier Mme #Brandy_Deason, habitante de Houston, au Texas : quelques jours après avoir placé un traceur dans ses déchets plastiques destinés au conteneur recyclage, elle les géolocalisa non pas dans un centre de traitement dernier cri, mais dans une décharge géante à ciel ouvert (6).

    Ce cas extrême met en évidence le poids des considérations économiques dans l’#échec du recyclage. Du fait d’une production surabondante d’#éthylène, produit à partir du #pétrole ou du gaz, le prix du plastique « vierge » s’effondre et mine la #rentabilité des recycleurs européens, dont l’activité consiste en grande partie à retraiter le #polyéthylène (polymère de l’éthylène). Dans un monde guidé par la boussole du calcul coût-avantage, pourquoi les industriels et les distributeurs européens privilégieraient-ils des produits recyclés plus chers que le neuf ? En Allemagne, l’usine #Veolia de Rostock recyclait annuellement environ 36 000 tonnes de #polyéthylène_téréphtalate usagé (#PET). Elle a fermé ses portes car, selon la direction, l’#industrie_agro-alimentaire rechignait à soutenir ce produit plus vert mais plus cher. Non loin de là, un tribunal néerlandais a déclaré en faillite l’usine de recyclage de plastique d’#Umincorp, à Amsterdam (7). À moins que l’Union européenne n’édicte de nouvelles #réglementations plus contraignantes, le recyclage occidental ne pourra concurrencer l’orgie d’éthylène. D’autant que de nouveaux sites de production de ce composé chimique s’apprêtent à sortir de terre en Chine, aux États-Unis et en Arabie saoudite, ce qui, à demande constante, orienterait les #prix à la baisse.

    Mais la grande escroquerie du recyclage réside ailleurs : le procédé n’a jamais été viable, ni techniquement ni économiquement ; les industriels le savent de longue date, mais jouent avec succès sur la corruptibilité des pouvoirs et la crédulité du public. Un rapport du Center for Climate Integrity (CCI) publié en février 2024 a détaillé un secret que nul au fond ne voulait exhumer (8). Pendant des décennies, les grandes compagnies pétrochimiques ont sciemment provoqué la crise des #déchets_plastiques. « Ils ont menti, affirme M. Richard Wiles, un responsable du CCI. Voici venu le temps de rendre des comptes pour les dégâts qu’ils ont commis. »

    Sur les milliers de variétés produites, seules deux présentent des propriétés qui rendent le recyclage viable à ce jour : les PET et les #polyéthylènes_à_haute_densité (#PEHD). Le procédé nécessite donc un tri méticuleux qui renchérit le coût et conduit à écarter les éléments composés d’alliages de plastiques ou de plusieurs matériaux que l’on trouve dans de nombreux objets jetables. Un flacon et un bocal tous deux en PET devront être séparés s’ils comportent des additifs ou des colorants différents, de même que les bouteilles en PET vertes et transparentes. Autre difficulté de taille : les plastiques se dégradent à chaque #réutilisation et ne peuvent donc être réemployés qu’une fois ou, plus rarement, deux fois. Faute de quoi non seulement leurs propriétés se dénaturent, mais leur #toxicité peut s’accroître.

    La filière pétrochimique n’a jamais rien ignoré de ces obstacles structurels. Pour désarmer la mobilisation qui enfle contre les décharges à ciel ouvert ou la mode du jetable, et éviter le risque d’une réglementation trop contraignante, elle adopte au milieu des années 1980 l’idée du recyclage. En 1984 naît une fondation réunissant la pétrochimie et les embouteilleurs axée sur un engagement en faveur de ce procédé. L’année suivante, le secteur lance en grande pompe un centre de recherche à l’université Rutgers, dans le New Jersey, puis un projet-pilote de recyclage à Saint Paul, dans le Minnesota, alors que le conseil municipal de la ville venait juste d’interdire le polystyrène. Derrière les portes closes, personne n’y croit. « Il se peut qu’un jour cela puisse devenir une réalité, observait en 1994 un représentant d’#Eastman_Chemical lors d’une conférence sur le sujet. Il est plus probable que nous nous réveillerons et comprendrons que nous n’allons pas nous sortir de la question du recyclage des déchets solides. » Peu importait au fond puisque, comme le déclarait un employé d’Exxon au personnel de l’American Plastics Council (APC) : « Nous sommes engagés dans les activités de recyclage des plastiques, mais nous ne sommes pas tenus à des résultats. »

    Depuis quarante ans, l’« #engagement » consiste en une série de #campagnes de #désinformation et d’#enfumage sur les #mirages du recyclage. Elles mobilisent tantôt les #multinationales de la #pétrochimie, leurs associations professionnelles, leurs fondations, tantôt leurs multiples groupes de façade. À la fin de la décennie 1990, l’interdiction du polystyrène et du #polychlorure_de_vinyle (#PVC) dans plusieurs États accélère le mouvement. « Nous devons agir à la base et mener une guerre de guérilla comme nos adversaires », note un participant lors d’une réunion de l’Association européenne des producteurs de plastiques (Plastics Europe) le 2 janvier 1994. Des millions de dollars gonflent les caisses des agences de communication pour vendre la « solution » et riveter dans les consciences les mots : « modernité », « #innovation_technologique », « #efficacité », « engagement », « approche intégrée pour la gestion des plastiques », « avantage économique », etc. L’industrie chante désormais les vertus du « #recyclage_avancé », un procédé d’#incinération ou de #dégradation_chimique, plus polluant que la méthode classique, et qui ne produit que 1 à 14 % de matière réutilisable.

    Les pétrochimistes ont gagné leur bataille : en 2021, les États-Unis ne recyclaient que 5 à 6 % de leurs déchets plastiques (9) ; et l’industrie produisait toujours plus de #polymères. En 2022, le procureur général de Californie a lancé, sur la base du rapport du CCI, une enquête ciblant les fabricants « pour leur rôle dans la crise globale de la #pollution_plastique ». Mais quel tribunal international mettra l’humanité à l’abri de leur conduite criminelle ?

    Note(s) :

    (1) Roland Barthes, Mythologies, Seuil, Paris, 2010 (1re éd. : 1957) ; Raymond Queneau dans Le Chant du styrène, 1958, film commandé à Alain Resnais par le groupe de pétrochimie Péchiney.

    (2) Roland Geyer, Jenna R. Jambeck et Kara Lavender Law, « Production, use, and fate of all plastics ever made », Science Advances, vol. 3, n° 7, 2017.

    (3) Lire Mickaël Correia, « Le plastique, c’est fantastique », Le Monde diplomatique, février 2022.

    (4) Atlas du plastique. Faits et chiffres sur le monde des polymères synthétiques, Fondation Heinrich Böll - La Fabrique écologique - Break Free From Plastic, 2020.

    (5) Alex Scott, « Europe hardens stance on plastic recycling », Chemical and Engineering News, vol. 97, n° 29, Washington, DC, 2019.

    (6) Rachel Dobkin, « Woman drops AirTag in recycling to see if plastics are actually recycled », Newsweek, New York, 2 septembre 2024.

    (7) Alex Scott, « Global plastics glut and weak regulations hurt European recyclers », Chemical and Engineering News, vol. 102, n° 4, 2024.

    (8) Davis Allen, Alyssa Johl, Chelsea Linsley et Naomi Spoelman, « The fraud of plastic recycling. How big oil and the plastics industry deceived the public for decades and caused the plastic waste crisis » (PDF), Center for Climate Integrity, février 2024, dont sont tirées les citations suivantes. Cf. également Dharma Noor, « "They lied" : Plastics producers deceived public about recycling report reveals », The Guardian, Londres, 15 février 2024.

    (9) « The real truth about US plastic recycling rate », Beyond plastics, mai 2022.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2024/11/LARBI_BOUGUERRA/67771
    #green-washing #coût #mensonge #dégradation #réemploi

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    #Marketing #Brands #BrandTLDs

  • Immobilienkrise in Brandenburg : Eigentümer bleiben auf Villen sitzen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/nach-afd-erfolg-in-brandenburg-fliehen-landhausbesitzer-jetzt-nach-


    Zu verkaufen : Villa am Zeuthener See, Preis auf Anfrage hpm-ug.de

    Voici un article dans la série #KYE (know your enemy).

    Ton image du monde change en fonction de l’état de ton poertefeuille. Si pour toi le terme signifie l’objet dont tu te sers pour payer tes courses tu aura du mal à comprendre la perception des gens pour qui le portefeuille est une partie de leur fortune quils font gérer par des spécialistes qu’ils emploient.

    Dans les environs de la capitale allemande cette classe est confronté au problème que ses membres se comportent comme des lemmings poussés par la même force invisible. Quand ils paniquent ils courent dans une seule direction jusqu’à ce qu’ils périssent en se jetant dans le même ravin. Actuellement la peur de la guerre et du déclin de l’Allemagne les poussent à vouloir vendre les beaux villas sur les lacs de la région dont ils se sont emparés après 1989. Et parce qu’ils font tous la même chose les prix tombent et on ne vend pas. C’est la crise immobilière.

    A ces nantis vivre sous la dictature islamiste à Dubaï donne davantage l’impression d’être en sécurité que de continuer à payer des impôts dans un pays en guerre avec son plus grand voisin. Rappellons-nous qu’à partir de Berlin Moscou est à peine plus loin que Paris.

    Il ne faut pas croire que nous avec nos salaires de misère seraient en situation de pouvoir nous mettre à plusieurs pour acheter un de ces petits châteaux avec embarcadère individuel. Le prix de chacune de ces maisons représente toujours plusieurs fois la somme que peut gagner un ouvrier qualifié dans sa vie.

    Il faudra attendre qu’une nouvelle armée rouge prenne Berlin et distribue au peuple les richesses volés par ses exploiteurs nazis. Vu l’état du gouvernement à Moscou ce moment est encore loin. Il faudra qu’on fasse bouger les choses par nos propres moyens.

    28.9.2024 von Anja Reich -Lange nicht mehr wurden so viele Villen und Wassergrundstücke im Brandenburger Landkreis Dahme-Spreewald angeboten. Eine Maklerin sagt: Politische Gründe spielen eine Rolle.

    Im Brandenburger Landkreis Dahme-Spreewald bleiben Eigentümer auf ihren Luxusimmobilien sitzen. Wie die Märkische Allgemeine berichtet, seien „auf den gängigen Immobilien-Seiten so viele Gründerzeit-, Architekten- oder Fachwerkvillen im Angebot wie vielleicht noch nie“.

    Die Immobilienkrise hatte die Region bereits 2022 erreicht, rund 20 Prozent weniger Baugrundstücke und Häuser waren im Vergleich zum Vorjahr verkauft worden. Der Markt sei auf einem Niveau angekommen, wie es der Landkreis seit Beginn der 2000er-Jahre nicht mehr gesehen habe, hieß es. Der Grund: der Krieg in der Ukraine, Zinserhöhungen, steigende Baupreise, Inflation, Heizungswechsel.

    Maklerin: „Viele Eigentümer wollen Deutschland verlassen“

    Zunächst waren vor allem Einfamilienhäuser und Eigentumswohnungen von der Immobilienkrise betroffen. Und nun also auch Luxusimmobilien: Landhausvillen aus der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts, Wassergrundstücke mit Gartenhaus, offenem Kamin und Blick auf den See, berichtet die MAZ.

    Makler erklären den Trend mit einem Generationenwechsel: Eigentümer, die sich nach der Wende im Umland Berlins Villen gekauft hätten, wollten sich jetzt verkleinern. Aber auch politische Gründe spielen offenbar eine Rolle: „Viele Eigentümer aus diesem Segment wollen Deutschland verlassen. Sie ziehen nach Mallorca, Griechenland oder Dubai“, erklärte eine Maklerin, die selbst gerade einen Käufer für ihr Haus sucht.

    Bei den Landtagswahlen in Brandenburg am vergangenen Wochenende hatte die SPD mit 30,9 Prozent knapp vor der AfD (29,2 Prozent) gewonnen. Der Landkreis Dahme-Spreewald liegt im Südosten Berlins. Hier holte sich AfD-Spitzenkandidat Hans-Christoph Berndt das Direktmandat im Wahlkreis 28. 40,4 Prozent der Wähler stimmten für ihn.

    #Allemagne #Brandebourg #immobilier #logement #nantis #crise_immobilière #luxe

  • Brandenburg Landtagswahl 2024
    https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2024-09-22-LT-DE-BB/index.shtml

    23.9.2024 - sans commentaire mais avec une vieille chanson qui décrit l’euphorie du succès électoral de la droite.

    https://www.youtube.com/watch?v=yaR5OnX-7VM

    Brandenburg steht vor schwieriger Regierungsbildung
    https://www.rbb24.de/politik/wahl/Landtagswahl/2024/brandenburg-wahl-2024-tag-danach-reaktionen.html

    BSW/SPD 46 sièges contre CDU/AfD 42 sièges, SPD/CDU 44 sièges contre BSW/AfD 44 sièges, BSW/CDU 26 sièges - il est évident quels partis accéderont au gouvernement .

    Avec une participation au gouvernement du BSW on entendra mieux les voix pour la paix et la justice sociale . Les fascistes AfD par contre bloqueront toute initiative de changement progressiste. Le président régional SPD pourra domc continuer sa politique.

    23.9.2024 - Update Mit knappem Vorsprung hat SPD-Ministerpräsident Woidke die Wahl in Brandenburg gewonnen. Leicht werden die kommenden Wochen für ihn aber nicht, es stehen schwierige Gespräche an. Am Montag wollen die Parteien ihre Ergebnisse analysieren.

    Bundesparteien geben am Vormittag und Mittag Pressekonferenzen
    Auf Landesebene äußern sich die Spitzenkandidaten
    SPD gewinnt knapp vor der AfD, Grüne, Linke und BVB/Freie Wähler nicht mehr im Landtag
    Bei der Regierungsbildung führt wohl kein Weg am BSW vorbei

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Brandenburg
    Le 31 décembre 2023 le Brandebourg ne comptait que 2.581.667 habitants . Cette chanson en décrit l’ambiance.

    Reinald Grebe - Brandenburg
    https://www.youtube.com/watch?v=uellmynA34U

    [Intro]
    Es gibt Länder wo was los ist!
    Es gibt Länder wo richtig was los ist!
    Und es gibt... Brandenburg, Brandenburg!

    [Bridge]
    In Brandenburg, in Brandenburg
    Ist wieder jemand gegen einen Baum gegurkt
    Was soll man auch machen mit 17/18 in Brandenburg?

    [Verse 1:]
    Es ist nicht alles Chanel
    Es ist meistens Schlecker, kein Wunder, dass so viele von hier weggeh’n aus Brandenburg
    Da steh’n drei Nazis auf dem Hügel
    Und finden keinen zum Verprügeln
    In Brandenburg, Brandenburg
    Ich fühl’ mich heut’ so leer, ich fühl’ mich brandenburg
    In Berlin bin ich einer von 3 Millionen
    In Brandenburg kann ich bald alleine wohnen, Brandenburg

    Im Adlon ist Brad Pitt und der Washington Denzel
    Im Autohaus in Schwedt ist heut’ Achim Menzel, Brandenburg

    [Hook]
    Berlin, Halleluja Berlin, Halleluja Berlin
    Alle wollen dahin
    Deshalb will ich das auch

    [Bridge]
    In Brandenburg, in Brandenburg
    Ist wieder jemand voll in die Allee gegurkt
    Was soll man auch machen mit 17/18 in Brandenburg?

    [Verse 2:]
    Es ist nicht alles Lafayettè, es ist meistens Lidl
    Kein Wunder, daß der Bogen nicht mehr fiedelt, in Brandenburg
    Wenn man Bisamratten im Freibad sieht
    Dann ist man im Naturschutzgebiet „Mark Brandenburg“, Brandenburg

    Ich fühl’ mich heut’ so ausgebrandenburgt
    In Berlin kann man so viel erleben, in Brandenburg
    Soll es wieder Wölfe geben, Brandenburg
    Im Adlon ist heut’ Nacht Hillary Clinton
    In Schwedt kann Achim Menzel das Autohaus nicht finden, Brandenburg

    [Hook]
    Berlin, Halleluja Berlin, Halleluja Berlin
    Alle wollen dahin
    Alle wollen dahin
    Deshalb will ich das auch

    [Outro]
    Lassen Sie mich durch, ich bin Chirurg, ich muss nach Brandenburg
    Nimm dir Essen mit, wir fahr’n nach Brandenburg
    Wenn man zur Ostsee will muss man durch Brandenburg

    Ce graphiqie montre comment le fascisme grignote Berlin en attaquant d’abord par le Nord-Est .

    Bref, au Brandebourg l’abime fasciste allemand est le plus profond, c’est l’ennui au pouvoir.

    #Allemagne #Brandebourg #politique #élections #corrompus #fascistes #extrême_droite

  • Uber, Bolt & Co: Keine neuen Konzessionen mehr in Berlin – das sagt der Senat zu der Forderung
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/uber-bolt-und-co-keine-neuen-konzessionen-mehr-in-berlin-das-sagt-d

    7.7.2024 vin Peter Neumann - Nach einer Überprüfung wichen schwarze Schafe nach Brandenburg aus. CDU und SPD fordern, dass sich die Berliner Behörde auf sie konzentriert. Was entgegnet das Land?

    Keine neuen Konzessionen für Uber, Bolt, Freenow oder Bliq in Berlin mehr: Das haben Politiker der CDU und der SPD gefordert. Die zuständige Behörde sollte sich stattdessen lieber um die Mietwagenbetreiber kümmern, die ins Land Brandenburg ausgewichen sind, um dem Zugriff der Berliner Verwaltung zu entkommen. Jetzt hat der Senat mitgeteilt, ob er die Forderung der großen Koalition erfüllen möchte.

    Es war die größte Aktion dieser Art, und sie hatte aus Sicht des Senats Erfolg. Im März verpflichtete das Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (Labo) Fahrtenvermittler, kurzfristig die Daten der von ihnen vermittelten Mietwagen zu melden. Der Abgleich mit Uber, Bolt, Free Now und Bliq ergab, dass von 8940 überprüften Fahrzeugen rund 24 Prozent zu beanstanden waren. Für sie lagen entweder keine Genehmigungen vor oder bestehende Genehmigungen deckten den Einsatz nicht ab. Die beanstandeten Autos und Firmen sollen für Vermittlungen gesperrt werden.
    Mit Brandenburger oder polnischem Kennzeichen in Berlin unterwegs

    Hintergrund: Zwar sind die App-Fahrdienste bei ihren Nutzern beliebt – kein Wunder, da der Fahrpreis meist deutlich unter dem Taxitarif liegt. Doch deshalb könne der Betrieb solcher Fahrzeuge ohne Schwarzarbeit und Sozialversicherungsbetrug kaum die Kosten wieder hereinspielen, sagen Beobachter. Der SPD-Verkehrspolitiker Tino Schopf sieht in dem Bereich „Organisierte Kriminalität“ und „mafiöse Strukturen, die weit ins Bundesgebiet hineinreichen“. Die Fahrer bekämen meist Hungerlöhne und müssten ihre Einkünfte mit Geld vom Staat aufbessern, um über die Runden zu kommen.

    Schopf: „Die Koalition hat das Ziel, den Sumpf auszutrocknen und dass geltendem Recht zur Geltung verholfen wird.“ Der CDU-Verkehrspolitiker Christopher Förster fordert: „Alles ermitteln, auswerten, schwarze Schafe aus dem Markt holen, anstelle jetzt weiter Konzessionen zu vergeben.“ Die Mietwagenbranche entgegnet, dass sie ihre Fahrzeuge effizient einsetzt und deshalb keine Probleme mit mangelnder Wirtschaftlichkeit habe.

    Die Mitarbeiter des Landesamts ahnten bereits, dass nach der Überprüfungsaktion betroffene Mietwagenbetreiber versuchen werden, in andere Bundesländer auszuweichen. Aus diesem Grund verfügte das Labo, dass keine Aufträge an Fahrzeuge mehr vermittelt werden, deren Betriebssitz außerhalb Berlins und Brandenburgs liegt. Doch die Taxibranche berichtet, dass sich nicht jeder an diese Regel hält.

    „Wir haben schon vereinzelte Fälle erlebt, in denen Autos mit polnischen Kennzeichen und der blauen Mietwagen-Nummer in der Heckscheibe in Berlin unterwegs waren“, sagte Hermann Waldner, Geschäftsführer von Taxi Berlin und Vizepräsident des Bundesverbandes Taxi und Mietwagen. „Die Frage nach den Steuern und Sozialabgaben, die auf diese Fahrten fällig werden, kann man sich wohl an fünf Fingern abzählen.“
    Linke-Politiker: Senat bleibt Antworten schuldig

    Aus Sicht der Taxibranche und anderer Beobachter gibt es aber auch mit dem Land Brandenburg ein Problem. „Wenn Berlin die Zügel anzieht, wandern die schwarzen Schafe ab – und versuchen so, dem Zugriff der Behörden zu entkommen“, berichtete Hermann Waldner. „In Berlin als Stadtstaat ist das einfacher als in Flächenländern. Oft reichen schon einige Meter, um sich dem Zugriff der Berliner Behörden entziehen zu können.“ Deshalb seien immer mehr Mietwagen mit Brandenburger Kennzeichen in Berlin unterwegs, berichtet auch der Linke-Verkehrspolitiker Kristian Ronneburg.

    Wie geht der Senat weiter gegen illegale Mietwagen vor? Diesen Titel trägt die parlamentarische Anfrage, die Ronneburg an den Senat gerichtet hat. Seit Ende des vergangenen Jahres bestehe in Fragen des Taxi- und Mietwagenverkehrs ein „strukturierter Dialog“ des Berliner Landesamts mit den Genehmigungsbehörden im Land Brandenburg, berichtete Staatssekretär Johannes Wieczorek. Die Behörden könnten sich an das Berliner Amt wenden – etwa wenn ein Unternehmen den Sitz von Berlin ins Umland verlegt. Diese Möglichkeit werde „erkennbar genutzt“, teilte er mit.

    Doch das reicht Ronneburg nicht aus. „Leider bleibt der Senat Antworten darauf schuldig, wie effektiv verhindert werden soll, dass nach Brandenburg geflohene Mietwagenunternehmen, die ihre Konzession in Berlin entzogen bekommen haben, wieder in Berlin fahren“, so der Abgeordnete.

    Land Berlin beruft sich auf Artikel 12 des Grundgesetzes

    Ebenso offenkundig werde die Benachteiligung des Taxigewerbes im Vergleich zum Mietwagengewerbe bei der Erteilung von Konzessionen, kritisierte der Linke-Politiker. „CDU und SPD fordern, dass aktuell die Konzessionierung von Mietwagen ausgesetzt werden sollte, um sich darauf konzentrieren zu können, den Sumpf endlich trockenzulegen. Ihr eigener Senat lehnt das ab und beruft sich dabei auf die Bestimmungen des Personenbeförderungsgesetzes.“

    Eine formelle Aussetzung von Genehmigungsanträgen stelle einen Eingriff in die freie Wahl der Berufsausübung dar, die in Artikel 12 des Grundgesetzes garantiert sei, gibt Staatssekretär Wieczorek zu bedenken. Das Personenbeförderungsgesetz enthalte anders als bei Taxis keine Grundlage dafür. Damit ist klar, dass die Senatsverwaltung den Wunsch der CDU und SPD nach einem Konzessionsstopp nicht erfüllen möchte.

    „Wir erwarten, dass der Senat alle rechtlichen Möglichkeiten nutzt und die Koalition eine Bundesratsinitiative dazu auf den Weg bringt, damit die Länder die Möglichkeit bekommen, Genehmigungen – wie bei Taxen – ebenfalls begrenzen zu können“, forderte Ronneburg.

    Seit der Novelle des Personenbeförderungsgesetzes im Sommer 2021 haben Städte und Landkreise mehr Verantwortung für das Taxi- und Mietwagengewerbe. Allerdings nähmen sie diese Aufgabe unterschiedlich wahr, schätzt der Bundesverband Taxi und Mietwagen ein. Deshalb schult er gemeinsam mit dem Deutschen Städtetag Amtsvertreter. „Die Nachfrage ist riesig“, so der Verband.

    „Wir wissen, wie wichtig der Austausch untereinander ist“, sagte Michael Oppermann, der Geschäftsführer des Bundesverbandes: „Städte lernen von Städten ist das Motto. In Vorträgen, Seminaren und in kleinen Gesprächsrunden am Abend tauscht man sich aus: Wie sind die rechtlichen Gegebenheiten? Welche Wege sind machbar? Und dazu sind auch Vertreter aus dem Berliner Umland herzlich eingeladen.“

    #Berlin #Brandenburg #Uber #Politik #LABO

  • À Hénin-Beaumont, la difficile lutte des militants face à l’extrême droite | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/250524/henin-beaumont-la-difficile-lutte-des-militants-face-l-extreme-droite

    Dans cette ville du Pas-de-Calais tenue par le Rassemblement national depuis 2014, associations, syndicats et opposants politiques continuent, malgré les pressions, de lutter contre l’extrême droite et le découragement.

    • L’article décrit +/- la situation dans les provinces de l’Est allemand et dans beaucoup de régions des autres Länder en #RFA . Seulement à Hambourg le SPD est en tête et il est politiquement aussi à droite comme le chancelier Scholz. La gauche en Allemagne ne joue plus aucun rôle dans le système parlementaire.

      Suite à une réforme du système électoral on doit se préparer à l’élimination du Bundestag du parti Die Linke qui y tient toujours quelques sièges aussi minoritaire soit-il. Les autres gauches sont dispersées en groupuscules sans influence aucune.

      Voilà les statistiques qui montrent que le pays à complètement viré à droite. En ce qui concerne les social-démocrates (SPD) ils sont aussi à gauche que les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) parce que ces partis ont tous une aile syndicaliste. Le parti Die Linke représente les positions des social-démocrates de gauche des années 1970 mais se prononce en faveur de l’engagement militaire dans le conflit russo-ukrainien. Le nouveau parti de l’ex communiste Sarah Wagenknecht BSW est pour l’armistice et ressemble au parti Die Linke sans ses éléments gauchistes. On apprendra des nouvelles sur sa popularité par les élections européennes. Ce déclin de la gauche se produit alors que dans plusieurs Länder la droite fasciste arrive en tête de liste.

      Dison qu’aujourd’hui il est fort possible que le rois des con du chanteur Renaud soit allemand. En somme ça donne envie d’émigrer vers un pays plus sympa où le climat et plus clément qu’à l’est du Rhin.

      La gauche est responsable de son déclin parce qu’elle a arrêté de défendre les intérêts des gens ordinaires, dans le temps on parlait du prolétariat . Il ne propose toujours rien d’autre que les partis plus à droite à savoir « défendre la démocratie », « agir contre la discrimination des ... » etc. Il y a des trucs bien programme, mais aucune campagne de leur part ne vise à améliorer le sort des gens. A Berlin, lors ce que le parti Die Linke participait au gouvernement, il n’a pas su mettre en pratique le vote populaire largement majoritaire pour la socialisation des grandes propriétés immobilières. Le reste du temps on se bagarrait autour de sujets sans importance pour l’électorat.

      Au travail je constate que j’arrive mieux à faire bouger les choses dans le bon sens, cad. la protection des employés et petites entreprises contre les monopoles multinationales, avec des partenaires social-démocrates et chrétien-démocrates qu’à travers la collaboration avec les ministres et représentants du parti de gauche alors que mon programme professionnel s’aligne parfaitement avec le programme du parti Die Linke .

      #Saxe-Anhalt

      #Saxe

      #Thuringe

      #Brandebourg

      #Mecklembourg-Poméranie-Occidentale

      Le site https://dawum.de offre tous les prognostiques pour les élections allemandes à venir.

      #Allemagne #politique #avancée_fasciste #guerre

  • Linke in Brandenburg : AfD mit Populismus bekämpfen
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1175652.stammtisch-linke-in-brandenburg-afd-mit-populismus-bekaempfen.htm

    Au mois de mai 2024 on apprend que le parti de la famille Le Pen termine sa collaboration avec l’AfD allemand et l’exclue du groupe d’extrême droite au parlement européen. Les fachos allemands sont trop fascistes aux yeux des fachos français.

    Pendant ce temps en Allemagne les zones de non-droit fasciste grandissent comme le nombre de fonctionnaires et immigrés mal vus par la racaille fasciste locale qui partent parce qu’ils ont peur pour leur vie. Les membres du parti Die Linke se demandent comment stopper cette avancée mais ils ne trouvent pas de réponse.

    21.8.2023 von Andreas Fritsche -Im thüringischen Sonneberg gewann die AfD dieses Jahr die Landratswahl. Im brandenburgischen Landkreis Oder-Spree konnte dies knapp verhindert werden. Noch stellt die AfD im Berliner Umland keine Landräte und keine Bürgermeister. Doch nächstes Jahr sind erst Kommunalwahlen in Brandenburg und dann Landtagswahlen. Nach der jüngsten Umfrage von Juli steht die AfD bei 28 Prozent und damit klar vor der SPD von Ministerpräsident Dietmar Woidke, der nur 21 Prozent prognostiziert werden. Bei der Landtagswahl 2019 hatte die AfD 23,5 Prozent erzielt.

    Wie umgehen mit dem Rechtsruck? Das ist die große Frage am Freitagabend beim Stammtisch der brandenburgischen Linken. Etliche Genossen aus verschiedenen Teilen des Landes haben sich per Videokonferenz zusammengeschaltet, um darüber zu beraten. Es ist ein sehr nachdenkliches Treffen, bei dem immer neu überlegt und gefragt wird. Die Situation ist zu ernst, um es sich mit den Antworten leicht zu machen. Ein Stadtverordneter geht sogar so weit, über etwas nachzusinnen, das eigentlich tabu ist: das Abstimmungsverhalten. Anträge der AfD werden grundsätzlich abgelehnt, so lautet die Regel. Was aber, wenn diese Partei in einer Sachfrage etwas fordert, das sich die Linksfraktion schon lange wünscht, wie beispielsweise kostenloses Schulessen. Und solche Anträge werden in den Monaten bis zur Kommunalwahl haufenweise von der AfD gestellt werden, um die anderen Parteien vorzuführen, erwartet der Stadtverordnete. Wie sich nun dazu verhalten?

    Für Daniel Jacobi ist das in verschiedener Hinsicht keine Frage. Erst einmal ist er Mitarbeiter der Linksfraktion im Landtag, aber weder Stadtverordneter noch Gemeindevertreter. Er kann also gar nicht in eine solche Zwickmühle geraten. Sich dessen bewusst, sagt Jacobi: »Eine Zustimmung zu Anträgen der AfD ... Würde ich nie machen!« Er würde, wenn er in die Lage käme, einen eigenen Antrag zum Schulessen stellen und den Bürgern erklären, was die AfD bezweckt.

    Jacobi hält beim Stammtisch den einführenden Vortrag und stützt sich dazu auf verschiedene Studien. Sein verblüffendes Fazit: »Eigentlich haben wir keinen Rechtsruck.« Zwar stimmten im vergangenen Jahr 26 Prozent der Ostdeutschen der These zu, »Was Deutschland jetzt braucht, ist eine starke Partei, die die Volksgemeinschaft insgesamt verkörpert«. 24 Prozent meinten, oberstes Ziel der Politik müsste es sein, Deutschland wieder die Macht und Geltung zu verschaffen, die ihm zustehe.

    Dabei sind das nur die Befragten, die das ganz und gar so sehen. Es kommen beispielsweise bei der Frage von Macht und Geltung noch 30 Prozent dazu, die da nicht ganz so entschieden sind, aber dazu neigen, dem ebenfalls zuzustimmen. 14 Prozent wünschen sich »einen Führer«, und 7 Prozent glauben, »der Führer« Adolf Hitler würde heute als großer Staatsmann gelten, hätte er bloß das mit der Judenvernichtung gelassen. So schlimm hat der ganz krasse Neofaschismus dann doch nicht um sich gegriffen – so weit wollen viele nicht gehen. Aber bei nationalistischen Aussagen gehen sie bedenkenlos mit.

    Das ist schlimm, aber nicht erst seit gestern. Die Zahlen sind im Vergleich mit einer gleichlautenden Befragung aus dem Jahr 2006 nicht gestiegen, teils sogar leicht gesunken. Rechte Einstellungen wären demnach damals unter den Ostdeutschen mehr verbreitet gewesen als heute. »Ich war selbst überrascht«, gibt Daniel Jacobi zu. Ein wenig Hoffnung macht: »95,5 Prozent der Brandenburger sagen: Demokratie als Idee ist top.« Mit der Demokratie, wie sie von ihnen erlebt wird, sind zwar nur 44,5 Prozent zufrieden, allerdings haben sich diese Werte nicht wirklich verschlechtert.

    Kein Rechtsruck? Wie Jacobi das unter Berufung auf irgendwelche Studien glauben kann, versteht die Landtagsabgeordnete Andrea Johlige (Linke) nicht. Was sich in den zurückliegenden Wochen und Monaten ereignete, spreche doch eine deutliche Sprache. Johlige erinnert an die Lehrer Laura Nickel und Max Teske, die Ende April öffentlich machten, was sie an ihrer Grund- und Oberschule in Burg im Spreewald erleben mussten: Da habe ein Schüler einem Sportlehrer den Hitlergruß gezeigt. Im Winter seien Hakenkreuze in den Schnee gezeichnet worden. Mitschüler mit Migrationshintergrund seien bedroht worden.

    Mitte Juli kam dann heraus, dass Nickel und Teske, nachdem sie und ihre Angehörigen bedroht wurden, um ihre Versetzung gebeten haben und die Schule auch deswegen verlassen, weil sich nichts ändert.

    »Zwei Lehrer sagen: Wir haben in unserer Schule ein Problem. Und gehen müssen die Lehrer.« So fasst es die Abgeordnete Johlige bitter zusammen. Da habe die AfD »gewonnen«. Anders könne man das nicht nennen. Damit nicht genug: In Lieberose wurde eine Roma-Familie derart angefeindet, dass sie die Segel gestrichen habe und jetzt in einem Obdachlosenasyl in Berlin-Marzahn leben müsse. »Wir müssen uns fragen: Was passiert hier gerade?« Vielleicht sei die bedrückende Entwicklung mit Studien zu rechten Einstellungen, zumindest mit den herkömmlichen Methoden, nur einfach nicht messbar.

    Existenzängste und grassierende Armut sieht Johlige als eine mögliche Ursache dafür, dass sich immer mehr Menschen der AfD zuwenden. Verantwortlich dafür seien wohl auch »massive Verunsicherung und eine Politik, die den Eindruck macht, dass sie die Probleme des Einzelnen weder sieht noch löst«. Die oppositionelle Linke habe die Armut zwar im Blick, aber sie bekomme keine Aufmerksamkeit, werde schlicht nicht mehr wahrgenommen mit ihren Positionen.

    Zu dieser Einschätzung passt eine Zählung der ehemaligen Landtagsabgeordneten Margitta Mächtig (Linke), derzufolge es 92,8 Prozent negative Meldungen über ihre Partei gibt und nur 1,2 Prozent positive, wobei als »positiv« schon zu gelten habe, wenn in einer Tageszeitung oder Nachrichtensendung die Positionen der Linken sachlich vorgestellt werden und nicht bloß über innerparteiliche Querelen berichtet wird.

    Doch wie nun könnte die AfD wirksam bekämpft und deren Wahlergebnis zurechtgestutzt werden? Daniel Jacobi weiß einen Weg, der keiner ist: der dänische. Das bedeutet, keine Flüchtlinge mehr ins Land zu lassen. Aber es wäre ein Verstoß gegen die humanistischen Grundprinzipien der Sozialisten.

    Die Abgeordnete Johlige findet, man müsste den Wählern klarmachen, dass Die Linke anders ist als andere Parteien und nicht alles »eine Soße« sei, wie die AfD behaupte, um sich als einzige wahre Opposition hinzustellen. Aber das zu verdeutlichen, sei schwierig. »Vielleicht müssen wir ein bisschen populistischer werden«, überlegt Johlige. »Aber darin liegt auch eine Gefahr.« So wird das Thema stundenlang besprochen. Doch ein Patentrezept hat niemand.

    #Allemagne #Brandebourg #fascisme #fachosphère

  • Alternativen zum Spreewald : Insidertipps für Tagestouren und Wochenendtrips in Brandenburg
    https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/alternativen-zum-spreewald-insider-tipps-fuer-tagestouren-und-woche
    Quand la ville de Berlin devient insupportable il faut sortir à la campagne pour décompresser. Faites attention aux fachos du bled, mais si vous êtes blond et ne donnez pas l’impression de faire partie des pauvres il ne vous arrivera rien de dèsagréable. Les sacs à pognon sont le bienvenu partout.

    18.5.2024 von Nicole Schulze - Abseits von Touri-Hotspots findet man im Brandenburgischen Natur, Schönheit, Entspannung und Köstliches. Eine Expertin verrät, wo.

    Der Spreewald mit seinen Fließen und Kanutouren, den süßen Häuschen und hübschen Altstädten ist ein beliebtes Ausflugsziel. Von Berlin aus ist man mit dem Auto in spätestens anderthalb Stunden dort, auch die Bahnanbindung ist in Ordnung.

    Leider jedoch sind die Spreewald-Städte und Dörfer ziemlich überlaufen. Viele Pensionen, Hotels oder Apartment-Anbieter lehnen es – vor allem in der Hauptsaison – ab, Gäste nur für eine Nacht zu beherbergen. Es kommt sogar vor, dass man für eine derartige Anfrage ausgelacht wird.

    Aber zum Glück ist Brandenburg so reich an Natur, so groß und schön, dass man auch an den unbekannteren Orten ein angenehmes Wochenende verbringen kann. Samstagfrüh los, Sonntagnachmittag zurück – und dazwischen gibt es ganz viel Erholung und gute Laune.

    Die gebürtige Cottbuserin Jasmin Mühlebach kennt sich damit gut aus: Seit 2018 betreibt sie mit zwei Freunden die Website und den Instagram-Kanal Rediscoverbrandenburg (mehr als 8000 Follower). Über ihre Insidertipps haben sie gerade ein Buch veröffentlicht (siehe unten).
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    Wenn man wissen will, wo man nett übernachten und gut Kaffee trinken kann, welche Radrouten sich lohnen und wie man Naturerlebnisse mit Komfort verbindet, fragt man also am besten Jasmin Mühlbach. Her sind ihre drei besten Alternativen zum Spreewald.
    Buckow in der Märkischen Schweiz: Seele baumeln lassen

    Quasi vor den Toren Berlins erstreckt sich eine sanft hügelige Landschaft: Die Märkische Schweiz, östlich der Hauptstadt gelegen, ist ein Flecken schönster brandenburgischer Natur, den viele nicht kennen.

    „Seen und Bäche, Laubwälder, Schluchten und Täler, Sölle und Quellen, Moore und Fischteiche, Felder, Wiesen und Hecken – obwohl er der kleinste im Land ist, sind im Naturpark Märkische Schweiz fast alle Landschaftsformen der Mark Brandenburg aufzuspüren“, heißt es auf der Website des Naturparks.

    Nicht zuletzt deshalb ist Jasmin Mühlbach bekennender Fan der Märkischen Schweiz: „Von Müncheberg aus lohnt es sich, mit der dortigen Kleinbahn bis nach Buckow zu fahren. Es kann an den Wochenenden zwar ein bisschen voller sein, aber der ausgesprochen süße Stadtkern lohnt total.“

    Dort befindet sich auch ein Café im Wohnzimmer-Look mit dem schlichten Namen Lokal. Es gibt hausgemachte herzhafte und süße Leckereien, zudem regelmäßig kulturelle Veranstaltungen (u.a. Kneipen Quiz, Dartabend). Die Tagessuppe kostet 4,50 Euro, ein Chai Latte 2,80 Euro.

    Lokal, Königstraße 4 (Ecke Schulstraße), 15377 Buckow. Öffnungszeiten: Freitags von 14 bis 22 Uhr, samstags von 12 bis 19 Uhr, sonntags von 10 bis 18 Uhr.

    Von Berlin nach Müncheberg fährt im Prinzip stündlich ein Regio (RB 26); vom Hauptbahnhof aus braucht man eine Stunde. Die fünf Kilometer lange Strecke mit der Buckower Kleinbahn „macht echt Spaß“, sagt Jasmin Mühlbach. Hin und zurück kostet die Fahrt sieben Euro (hier finden Sie den Fahrplan).

    Angrenzend an Buckow (Märkisch-Oderland) finden Sie auch den 137 Hektar großen Schermützelsee – nicht zu verwechseln mit dem Scharmützelsee, der bei Bad Saarow (Oder-Spree) ist.

    Den weniger bekannten Schermützelsee kann man binnen zwei bis drei Stunden zu Fuß umrunden. „Das sind gut acht Kilometer wunderbarer Waldweg, ganz viel Schatten“, erzählt Jasmin Mühlbach.

    Zwischendurch kommt es vor, dass man über einen umgestürzten Baum steigen muss. Hier ist die Natur nicht aufgeräumt, sondern gewachsen – gute Voraussetzungen, um sich an ihr zu erfreuen und Handy und Hektik einmal zu vergessen. Lassen Sie sich auf die Entschleunigung ein! Mückenspray nicht vergessen …
    Liebste Fahrradtour: Fürstenberg und Lychen

    Wer durch Fürstenberg an der Havel fährt, sagt vermutlich: ‚Hier komm’ ich noch mal her!‘ – ein Gefühl, das auch Jasmin Mühlbach kennt. Die 5800-Einwohner-Stadt darf sich offiziell Wasserstadt nennen, hat aber sehr viele schöne Altbauten, einige DDR-mäßig runtergerockt, andere phänomenal saniert.

    Mit dem Auto braucht man bis nach Fürstenberg (Oberhavel) etwas mehr als eine Stunde; der Ort liegt direkt an der schönen B96. Mit der Bahn braucht man fast zwei Stunden. So oder so: „Am Fürstenberger Bahnhof kann man sich Fahrräder leihen und zu einer sehr reizvollen Tour nach Lychen, also in die Uckermark, starten.“

    Besonders am Wochenende sind die Züge Richtung Norden häufig voll, weshalb die Mitnahme eines Fahrrades nicht unbedingt ratsam ist. Direkt am Bahnhof befindet sich der Radverleih Gleisgazelle (13 Euro pro Tag; Reservierung online oder telefonisch).

    Kleiner Zwischendurch-Tipp: Sieben Gehminuten vom Bahnhof entfernt, ganz in der Nähe vom Marktplatz, befindet sich ein SUP- und Bootsverleih. Von dort aus können Sie über den sehr schönen Baalensee paddeln oder tuckern. Für eine Stunde Stand-up-Paddling zahlt man 15 Euro, jede weitere kostet 5 Euro.

    Aber zurück zur Radstrecke: Die circa 18 Kilometer lange Route führt auch vorbei an Himmelpfort, wohin Kinder in der Adventszeit ihre Wunschzettel für den Weihnachtsmann schicken, sowie am dortigen Moderfitzsee. „Da kann man auch baden“, weiß Jasmin Mühlbach.

    Nach etwa anderthalb Stunden kommt man in Lychen an, der alten Flößerstadt. Wer mag, kehrt in der Mühlenwirtschaft ein, stärkt sich und radelt zurück. Flammkuchen (acht verschiedene Sorten) gibt’s ab 12 Euro, mit Lachs 13 Euro; Wildschnitzel mit selbst geschnibbelten Bratkartoffeln kostet 21 Euro. Auf der Karte stehen auch Puffer mit Lachs (18 Euro), Spiegelei (13 Euro) oder Apfelmus (8 Euro). Alle Gerichte gibt es ebenfalls als Kinderteller.

    Mühlenwirtschaft und Kaffeemühle, Stabenstraße 2, 17279 Lychen. Öffnungszeiten: täglich von 13 bis 20 Uhr, montags geschlossen (Ausnahme: Pfingstmontag).

    „Alternativ kann man der Handwerksbäckerei Lychen einen Besuch abstatten, wo man dem jungen Bäckermeister Julien durch die großen Fensterscheiben beim Teig kneten und formen zusehen kann. Und sowohl das Brot als auch die süßen Teilchen sind unglaublich gut“, so die Brandenburg-Fachfrau.

    Handwerksbäckerei, Stargarder Straße 21, 17279 Lychen. Öffnungszeiten: Freitags, samstags und sonntags von 6 bis 15 Uhr.

    Sofern Sie Lust haben, können Sie in Lychen natürlich auch übernachten – und sogar im mobilen Office arbeiten. „In der Sommerfrische gibt es einen Co-Working-Space und drei Ferienwohnungen. Man hat Blick aufs Wasser, einfach richtig schön“, schwärmt die Influencerin.

    Im angrenzenden Oberpfuhlsee kann man auch baden. Allerdings: „Die Mindestbuchung beträgt bei uns zwei bzw. fünf Nächte“, steht auf der Sommerfrische-Website.

    Die Wohnungen tragen die Namen Wald, Wiese und Wasser, sind zwischen 26 und 73 Quadratmeter groß. Kosten je nach Saison und Wohnung: zwischen 70 und 140 Euro pro Nacht. Im Co-Working-Space zahlt man pro Tag 11,90 Euro (Schreibtisch, Internet, Kaffee inklusive).

    Sommerfrische, Stargarder Straße 6, 17279 Lychen
    Naturabenteuer mit einem Hauch Luxus: Glamping am Gräbendorfer See

    Wenn Sie nicht so wirklich auf Camping stehen, aber irgendwie doch damit liebäugeln, dürfte Glamping etwas für Sie sein. Das Kofferwort setzt sich zusammen aus Glamour und Camping.

    „Am Gräbendorfer See befindet sich so ein Spot“, weiß Jasmin Mühlbach. „Man übernachtet in geräumigen Tipi-Suiten, das sieht aus wie in einem kleinen Dorf. Es gibt eine voll eingerichtete Outdoorküche, eine Bar, Sandstrand und komfortable Sanitäranlagen. Auch für Familien ist das toll.“

    Am Ort kann man sich Fahrräder ausleihen oder auch einfach nichts tun, nur relaxen. „Vor den Zelten stehen Sitzsäcke auf der Terrasse, es hängen überall Lichterketten und Hängematten“, so die Brandenburg-Kennerin. Der Glamping-Platz befindet sich in Casel (Spree-Neiße).

    Zum Schlafen stehen richtige Betten bereit, inklusive Bettwäsche sowie Handtüchern, es gibt Strom, einen Kühlschrank, Regale, Ventilatoren und Kleiderständer. Eine Übernachtung kostet ab 79 Euro.

    Raus und gut, Am See 4, 03116 Drebkau/Casel
    Psssst: Hier ist der Spreewald noch nicht von Touris überlaufen

    Falls es Sie aber dennoch in den Spreewald zieht, hat Jasmin Mühlbach noch einen Geheimtipp auf Lager: „Straupitz ist sehr schön und nicht so voll wie die anderen Ortschaften im Spreewald!“

    Straupitz (Landkreis Dahme-Spree, LDS), ist eine 950-Seelen-Gemeinde am nördlichen Rand des Spreewaldes; bis Cottbus sind es 23 Kilometer, und Lübben ist nur 16 Kilometer entfernt. „Dort gibt es den Byhleguhrer See, der ganz naturbelassen ist und den man richtig schön umwandern kann“, schwärmt die Bloggerin.

    Der See ist auf natürliche Weise entstanden und liegt mitten im Naturschutzgebiet. Rundherum führt ein etwa sieben Kilometer Weg. „Die Strecke ist abwechslungsreich. Mal läuft man durch den Wald, dann an Feldern vorbei“, erzählt Jasmin Mühlbach. Straupitz selbst hat auch einen Kahnhafen. Fähr-Fans müssen also auch in diesem kleinen Ort nicht verzichten.

    Das Highlight ist aus Expertinnensicht aber das etwas versteckte, familiengeführte Café Mohnamour in einem alten Bahnhofsgebäude.

    „Die machen dort ganz frische Hefeplinsen mit Apfelmus, wirklich köstlich“, so Jasmin Mühlbach. „Bestellen sollte man aber unbedingt den Kuchenteller; das ist ein Angebot, bei dem man von jedem Kuchen ein kleines Probierstück bekommt. Das lohnt sich total.“

    Die Lausitzer Rundschau ist von Puppenstuben-Atmosphäre und dem „unglaublich saftigen Kuchen“ begeistert. Das Quittengelee sei himmlisch und das Preis-Leistungs-Verhältnis unschlagbar. Ein großer Milchkaffee kostet 2,50 Euro, ein kleiner 1,50 Euro; für ein üppiges Stück Kuchen zahlt man ab vier Euro.

    Café Mohnamour, Bahnhofstraße 18, 15913 Straupitz. Öffnungszeiten: donnerstags bis montags von 10 bis 18 Uhr.

    Jasmin Mühlbach, Loic Olmedo, Silvio Olmedo-Paasch: Ganz Wald draußen. Geheimtipps für Brandenburg, Ammian Verlag, 232 Seiten, 20 Euro.

    #Brandebourg #tourisme

  • Italie : quand le #profit fait dérailler les trains

    Le secteur des #chemins_de_fer italien est souvent cité comme l’exemple par excellence du succès des politiques de #libéralisation_du_marché. Dans les années quatre-vingt-dix, la division des rôles entre le gestionnaire du réseau (#Rfi, #Rete_ferroviaria_italiana) et le gestionnaire des transports (#Trenitalia) est réalisée avec un double objectif : d’une part, la mise en œuvre des politiques communautaires européennes visant à accroître la #compétitivité, d’autre part la transformation du secteur ferroviaire vers un mode de gestion d’entreprise privée, afin de le rendre rentable. Une vision qui établit une différence manifeste avec toute autre perspective concevant la #mobilité comme un #service_public à garantir, même en l’absence de profit. Par Giorgio De Girolamo, Lorenzo Mobilio et Ferdinando Pezzopane, traduit par Letizia Freitas [1].

    Dans la droite ligne de cette approche, les #conditions_de-travail du personnel ferroviaire et la dimension réglementaire de la Convention collective nationale accusent un retard considérable comparées à d’autres services publics (si l’on tient compte également de la taille de #Fs, #Ferrovie_dello_Stato, l’entreprise ferroviaire publique au statut de société anonyme par actions au capital détenu à 100% par l’État italien, Rfi et Treniralia sont des filiales de FS, ndlr). La recherche constante de #réduction_des_coûts s’est imposée, au détriment des travailleurs de Trenitalia et de Rfi.

    Responsable des infrastructures, Rfi a progressivement réduit sa #masse_salariale, passant de 38 501 employés en 2001 à 29 073 en 2022, un quart de moins en une vingtaine d’années. Une diminution principalement motivée, non pas par une absence de besoin en main d’œuvre, mais par l’#externalisation du travail de #construction et de #manutention, confié à d’autres entreprises à travers un système d’#appels_d’offre et de #sous-traitance.

    Actuellement – selon les estimations des syndicats – 10 000 travailleurs externalisés opèrent sur les chemins de fers italiens. Il apparaît évident que cette gestion de la manutention rend la #sécurité accessoire et les #accidents, non pas des évènements tragiques et occasionnels, mais de tristes et amères certitudes. La stratégie de Rfi basée sur des #coûts_réduits et la rapidité d’exécution des travaux repose sur une dégradation structurelle des conditions de travail, qui se répercute sur la sécurité de tous les travailleurs FS, leur santé et la sécurité du service fourni. Avec des conséquences qui se transforment trop souvent en actualités dramatiques, comme dans le cas de #Brandizzo (accident ferroviaire dans lequel un train de la ligne Turin-Milan, a tué cinq ouvriers qui travaillaient sur les rails, le 31 aout 2023, ndlr).

    Dans cette phase de renouvellement de la Convention collective nationale de travail (Ccnl) – arrivée à échéance le 31 décembre 2023 – une assemblée autogérée de conducteurs de train et de chefs de bord s’est mise en place, avec un rôle de premier plan inédit. Cette assemblée a proposé – à travers deux grèves, dont l’une d’une durée de 24 heures, le 23 et le 24 mars, et une participation supérieure à 65 % au niveau national (et des pics à 90 % dans certaines régions) – une plateforme de renouvellement de la Ccnl alternative à celle formulée par les syndicats signataires.

    Une initiative qui ouvre des pistes de réflexion sur la place centrale du #transport_public_ferroviaire dans un monde se voulant plus durable. Un horizon qui rend également possible une convergence avec les revendications des mouvements écologistes. Cette convergence des mouvements sociaux serait en mesure, et ce ne serait pas la première fois, de redonner de la force à une négociation collective affaiblie.

    Nous en avons discuté avec Lorenzo Mobilio, Rsu (Rappresentanza sindacale unitaria) di Napoli-Campi Flegrei et membre de la coordination nationale de l’Union syndicale de base (Usb) qui participe à ce processus d’assemblée.

    La #grève du rail des 23 et 24 mars, d’une durée de 24 heures, n’est pas la première grève du secteur. En novembre 2023, la restriction du droit de grève demandée par le ministre Matteo Salvini avait fait scandale. Elle avait été réitérée en décembre par ordonnance, puis a été récemment annulée par le Tar Lazio (Tribunale amministrativo regionale de Lazio) pour excès de pouvoir. Ce conflit démarre donc dès 2023. Pourriez-vous préciser les processus qui ont conduit à cette grève, et ses implications en termes de participation ?

    Le mouvement de grève actuel dans le secteur ferroviaire est né de la création en septembre 2023 de l’assemblée nationale PdM (personale di macchina, conducteurs de train) et PdB (personale di bordo, personnel de bord).

    En septembre nous avons fait naître cette assemblée et nous avons conçu des étapes intermédiaires, comme un questionnaire qui a reçu plus de 3 000 réponses. À partir de ce questionnaire, nous avons mis en place une plateforme pour recueillir les revendications, puis nous l’avons transmise à tous les syndicats, qu’ils soient ou non signataires. Seuls Confederazione unitaria di base (Cub), Unione sindacale di base (Usb) et Sindacato generale di base (Sgb) ont répondu à l’appel. Chacun de ces syndicats a ensuite créé sa propre plateforme, ainsi que des assemblées autonomes qui ont tenté de négocier pour faire émerger un projet unique, à même de rassembler toutes les sensibilités présentes autour de la table

    L’assemblée du PdM et du PdB, a alors décidé de lancer la première action de grève de 2024, centrée sur le renouvellement de la convention collective nationale. La première grève a donc eu lieu le 12 février et n’a duré que 8 heures, c’est la règle dans le secteur ferroviaire. En revanche les suivantes peuvent durer vingt-quatre heures. Le premier jour de grève a été très suivi, avec une participation de 50 à 55 % dans toute l’Italie. C’est un nombre significatif si l’on considère que la grève avait été lancée par une nouvelle entité (l’assemblée PdM et PdB), déclarée par trois syndicats, et que de nombreux collègues, en vertu de la loi 146/1990 (définissant les règles sur l’exercice du droit de grève dans les services publics essentiels et sur la sauvegarde des droits protégés par la Constitution, ndlr) considèrent la grève comme un outil peu adéquat.

    Après le 12 février, l’objectif de l’assemblée a été de déterminer une nouvelle date pour une grève de 24 heures. Nous avons retenu un jour férié, car il n’y a pas de service minimum à assurer pour les trains régionaux et les trains de marchandises. En revanche, c’est le cas pour les trains interurbains et à grande vitesse, mais avec un service minimum plus réduit par rapport à un jour de semaine. Un choix qui, selon nous, garantirait une plus grande participation, et en effet les chiffres ont été plus élevés que ceux du 12 février. Le taux de participation était de 65 à 70 % sur tout le territoire national, avec des pics à 90 % dans certaines régions, comme la Campanie.

    Les grèves des derniers mois ont déjà produit des résultats. Il est bon de rappeler que les négociations pour le renouvellement de la Ccnl ont débuté en août 2023. Nous avons vu que les syndicats signataires ont commencé à réviser certaines de leurs demandes, en les adaptant – bien qu’encore très partiellement – à ce qui est ressorti de l’assemblée du PdM et du PdB.

    Sur votre plateforme, il est fait référence aux shifts désormais insoutenables que les conducteurs de train et les chefs de bord sont contraints d’effectuer. Il est clair que des shifts fatigants, ou plutôt épuisants, représentent un problème de sécurité non seulement pour les travailleurs, mais aussi pour les voyageurs. De quoi parle-t-on ?

    Tout d’abord, il est utile de rappeler que les conducteurs de train et les chefs de bord sont justement responsables de la sécurité du trafic ferroviaire et du convoi. Pourtant ces dernières années, l’entreprise nous a considérés uniquement comme des travailleurs à exploiter jusqu’à la limite de la durée du travail établie par la législation européenne. La loi sur la durée du travail et les directives européennes prévoient une durée de travail maximale de 13 heures, avec 11 heures de repos.

    À ce jour, la réglementation établit une durée de travail quotidienne maximale de 10 heures et jusqu’à 11 heures pour les trains de marchandises. Ces derniers temps, l’entreprise a essayé de nous pousser à travailler jusqu’à la limite. En oubliant qu’il fallait veiller à garantir au personnel garant de la sécurité un certain repos physique et psychologique, afin qu’un train puisse circuler en toute sécurité.

    Ils ne tiennent même pas compte du fait que lorsque vous allez dormir hors site, le temps de repos réel est bien inférieur à 8 heures, avec peut-être 5 heures de sommeil effectif.

    Nos shifts se succèdent sur 24 heures, pour une moyenne de 38 heures de travail hebdomadaire. Cela signifie qu’il peut y avoir des semaines au cours desquelles nous travaillons 44 heures, d’autres pendant lesquelles nous travaillons 30 heures, mais nous ne pouvons pas aller en deçà. Malgré ce que déclarent certains ministres, nous n’avons pas de repos le week-end. En réalité, nous avons droit au repos le week-end une seule fois par mois, car il est généralement calculé sur une base de 6 jours travaillés et parfois nous n’avons même pas deux jours de repos complets à la fin de notre service.

    Au fil des années, nos conditions de travail se sont dégradées et les résultats sont visibles : on constate une augmentation des sauts d’arrêt en gare, qui ne sont donc pas desservis, des passages alors que la signalisation est rouge et d’autres symptômes de distraction. Tout cela se produit lorsqu’il n’y a qu’un seul conducteur de train pendant la journée, alors que la nuit, heureusement, il y en a encore deux. Par nuit, nous entendons la plage horaire allant de minuit à 5 heures du matin. Si un train part à 5 heures, il n’y a qu’un seul conducteur, qui pour pouvoir prendre son poste à cette heure-là, se sera certainement réveillé au moins à 3 h 30. Ce shift – étant de jour – peut durer jusqu’à 10 heures et donc, vous vous réveillez à 3h30 du matin en travaillant peut-être jusqu’à 14h00 ou 14h30. De plus, au lieu d’embaucher, l’entreprise préfère avoir recours aux heures supplémentaires.

    En termes d’horaires, nous avons demandé de travailler 36 heures par semaine au lieu de 38. Pour le travail de jour, nous souhaitons la suppression du maximum de 10 heures par jour, contre un maximum de 8. Nous avons prescrit un maximum de 6 heures de travail la nuit – la nuit s’entendant de minuit à 6h00 et non 5h00- avec un nombre maximum de quatre nuits par mois, des périodes de repos hebdomadaires de 58 heures, deux jours complets de repos et un repos entre un shift et le suivant d’une durée de 16 heures contre 14 actuellement.

    Un autre problème à ne pas sous-estimer : les horaires des repas prévoient seulement 30 minutes pour manger, en comptabilisant le temps nécessaire pour se rendre au restaurant en gare. Par conséquent, de nombreux collègues apportent leur propre repas et ne mangent pas sur site. Dans le cadre des revendications, nous avons demandé une augmentation du temps pour se restaurer qui tiennent compte des horaires d’ouverture des restaurants.

    En référence à la question de la sécurité : comme vous le mentionniez, les trains de jour circulent actuellement avec un seul conducteur, une situation qui, ces dernières années, a conduit à une série d’accidents dus à des malaises soudains. Que proposez-vous ?

    Au sujet du double conducteur, il y a eu une vive discussion sur ce qu’il fallait intégrer à la plateforme. Certains proposaient un retour au double conducteur, d’autres étaient partisans de créer une figure intermédiaire entre le conducteur et le chef de bord, qui serait habilitée à conduire. Ces derniers jours, la question de la sécurité est redevenue centrale, car un conducteur a perdu la vie alors qu’il conduisait.

    Je crois qu’il est important de rappeler que le délai pour porter secours aux conducteurs et au personnel de bord en cas de malaise, a été établi par l’entreprise selon les délais généraux qui prévoient l’arrivée d’une ambulance en 8 minutes en ville et dans les centres urbains, en 20 minutes dans les espaces extra-urbains. Ce sont des délais calculés pour des cas fondamentalement différents. En 20 minutes, le temps nécessaire pour sauver un être humain d’une crise cardiaque, il est peu probable qu’une ambulance parvienne à secourir du personnel dans un train situé en dehors d’un centre-ville.

    Pour cette raison, la présence d’un second conducteur ou d’un autre travailleur autorisé à conduire est cruciale, car en cas de malaise cela permettrait au train d’être amené en toute sécurité jusqu’à la gare, sans interruption soudaine et en réduisant les délais d’intervention du personnel médical.

    Toujours sur le plan de la sécurité et du travail, il nous semble important de souligner que l’espérance de vie des conducteurs de train est actuellement, selon diverses études – dont celle menée par l’Université Sapienza de Rome – égale à 64 ans, donc inférieure à l’âge de départ à la retraite fixé à 67 ans. Quels raisonnements avez-vous conduit sur les aspects liés à la sécurité sociale ?

    Ce nombre provient d’une étude réalisée par la revue des conducteurs de train In Marcia, l’Université Sapienza de Rome, la Région Toscane et l’Asl Toscane (Azienda sanitaria locale de Toscane). Cette étude indépendante, publiée en 2010, a révélé que l’espérance de vie des conducteurs de train était, en effet, de 64 ans. Précédemment en tant que catégorie professionnelle, nous avions droit à la retraite à 58 ans. En 2012, avec la loi Fornero, nous avons été regroupés avec toutes les autres catégories. On n’a même pas reconnu la pénibilité de notre travail, ce qui nous aurait octroyé une réduction de trois ans sur l’âge de départ à la retraite.

    Aucun syndicat n’a appelé à la grève en 2012. De ce fait, depuis il n’y a pas eu d’évolution, la pénibilité de notre travail n’a pas été reconnue et la loi nous permettant de prendre notre retraite à 58 ans n’a pas été rétablie. Aucun gouvernement n’a pris en charge ces questions. Notre exigence – minimale, nous tenons à le préciser – est d’entrer dans la catégorie des métiers pénibles.

    Qu’en est-il du versant économique de la #convention_collective ?

    Sur l’aspect de la #rémunération, nous n’avons pas voulu porter de revendications excessives. Nous avons déjà vécu des renouvellements contractuels avec des syndicats qui, avant la hausse de l’inflation, sont restés sur des augmentations barémiques du salaire minimum de l’ordre de 30 euros bruts par mois. Cependant, la rémunération des conducteurs de train et des chefs de bord se compose de nombreux éléments supplémentaires (et variables, ndlr), ce qu’on appelle les compétences complémentaires, qui une fois additionnées, créent une différence pouvant atteindre 500 euros par mois.

    En réalité, ces compétences complémentaires stagnent depuis près de vingt ans : elles n’ont été ni augmentées ni réévaluées avec l’inflation. Alors que d’autres entreprises, y compris semi-publiques, ont appliqué des augmentations et des ajustements à l’inflation, sans passer par un renouvellement contractuel. Nous n’avons rien eu de tout cela et, bien qu’il y ait une renégociation de la convention en cours qui dure depuis août 2023, ni les syndicats signataires ni l’entreprise n’ont encore parlé de rémunération

    Cela peut sembler être une grosse somme, mais ces compétences font partie de notre salaire et n’ont pas été ajustées depuis vingt ans. C’est le minimum qu’on est en droit d’exiger.

    Les transports publics sont également au cœur des revendications des mouvements écologistes, qui demandent d’y investir beaucoup plus de ressources, notamment en raison des effets positifs sur l’emploi « vert ». En Italie pour tout le secteur, filière industrielle comprise, une étude de Cassa Depositi e Prestiti (Caisse des Dépôts et Consignations) estime un potentiel de 110 000 emplois par an. Les mobilisations de ces mouvements dans des pays comme l’Allemagne les ont amenés à se joindre aux syndicats – notamment avec Ver.di, le premier syndicat du secteur des services – pour le renouvellement des conventions collectives. Partagez-vous l’idée d’un lien étroit entre les transports publics et la transition écologique et pensez-vous qu’une convergence de deux luttes différentes -seulement en apparence­- pourrait servir les deux causes ?

    Nous pensons que le transport ferroviaire pourrait avoir un impact très positif sur l’environnement, en particulier le transport de marchandises, car on peut encourager le transport ferroviaire de marchandises, ce qui réduirait le fret routier. Ce n’est pas ce à quoi on assiste. Il y a encore trop peu d’entreprises dans ce domaine, qui par ailleurs entrent sur le marché avec la même logique de réaliser du profit sur le dos des travailleurs, avec une réglementation moins exigeante que la nôtre.

    Pour le transport de passagers, il est tout aussi important de réaliser des investissements afin de diminuer le nombre de voitures sur les routes, mais dans des régions comme la Campanie, la Sicile, la Sardaigne, etc. nous connaissons le mauvais état du réseau ferroviaire – on pense de manière complètement irrationnelle à construire des infrastructures à la fois nuisibles à l’environnement et inutiles dans l’état actuel des chemins de fer siciliens, comme le pont sur le détroit (projet de pont suspendu sur le détroit de Messine visant à relier la Sicile et la Calabre, ndlr).

    En tant qu’Usb, notre plateforme est plus large que celle de l’assemblée. Parmi nos revendications figure la protection de la fonction du service ferroviaire en tant que service public.

    « Cela signifie investir des ressources dans des zones où il n’y a aucun retour économique : quand votre priorité est d’assurer une mission de service public, vous dépensez cet argent quand même. »

    Lorsque le secteur ferroviaire est orienté vers la privatisation, la gestion privée devient incompatible avec une logique de service public et d’écologie. Le privé essaie d’économiser là où il le peut, en heures de travail, en sécurité, et exprime en amont une préférence pour le transport routier parce qu’il coûte moins cher. Pour l’Usb il pourrait donc facilement y avoir cette convergence. Dans nos revendications, elle existe déjà implicitement. Les opportunités futures ne manqueront pas pour l’expliciter et la mettre en œuvre.

    https://lvsl.fr/italie-quand-le-profit-fait-derailler-les-trains
    #transport_ferroviaire #Italie #trains #infrastructure

  • Cadeau ! La ville de Berlin donne l’ancienne demeure de Goebbels à qui veut bien la prendre.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bogensee#1945_bis_1990

    Le Land de Berlin n’a pas été capable de décider que faire avec l’ensemble qui a servi de grande école à l’organisation de jeunesse en #RDA #FDJ. L’entretien coute cher et le sénateur des finances a déclaré qu’il était prêt à faire cadeau du lieu idyllique sur le lac Bogensee.

    C’est à quarante minutes du centre ville de Berlin.


    Arrivé à la gare Wandlitzsee c’est encore une marche de six kilomètres.

    Interesse ? Voilà une visite virtuelle.
    https://bogensee-geschichte.de

    #Berlin #Brandebourg #Wandlitz #Bogensee

  • Tesla und die Abwasser-Grenzwerte : Fast so unverschämt wie Elon Musk
    https://taz.de/Tesla-und-die-Abwasser-Grenzwerte/!5995378
    Quand les élus préfèrent quelques postes d’emploi et versements d’impôts à la survie des espèces dont l’humaine de leur région. L’usine Tesla aux portes de Berlin met en danger l’approvisionnement en eau de toute la région.

    1.3.2024 von Jonas Wahmkow - Tesla leitet seit Jahren zu viel Phosphor und Stickstoff ins Abwasser ein. Der Fall zeigt: Das Unternehmen ist kein guter Partner für die Region.


    Monster in der Mark: Die Tesla-Fabrik in Grünheide bei Berlin Foto: Jochen Eckel/Imago

    Vor allem Brandenburger Po­li­ti­ke­r:in­nen sehen in Tesla einen Segen für die Region. Doch was sieht der Autobauer eigentlich in Grünheide, der idyllischen 9.000-Seelen-Gemeinde, in der es sich angesiedelt hat? Natur, die sich ausbeuten lässt, Infrastruktur, die die Allgemeinheit bereitstellt und Behörden, die alle Wünsche zu erfüllen haben – dieser Eindruck verfestigt sich zumindest angesichts der Nachricht, dass Tesla mit seinem Grünheider Werk seit Jahren die zulässigen Grenzwerte für Stickstoff und refraktäres Phosphor regelmäßig und teilweise bis zu einem Fünffachen überschreitet.

    Nach wiederholt ergebnislosen Abmahnungen und Du-Du-Briefen kündigte der zuständige Wasserverband Strausberg-Erkner (WSE) drastische Maßnahmen an: Auf einer außerordentlichen Sitzung am Freitag will der WSE die Abwasserversorgung einstellen, bis das Unternehmen die Grenzwerte wieder einhält. Das geht zumindest aus einer 27-Seitigen Beschlussvorlage hervor, über die zuerst der Stern berichtete.

    Ein Umweltskandal, wie das bereits dokumentierte Auslaufen von tausenden Litern Lacks oder flüssigen Aluminiums, ist der Fall nicht. Schließlich handelt es sich bei Stickstoff und Phosphor um Pflanzennährstoffe, die zu großen Teilen in Klärwerken herausgefiltert werden.

    Ein Großteil der Belastung stammt wahrscheinlich aus den Sanitärabwässern der Fabrik – längst arbeiten hier mehr Menschen, als in Grünheide wohnen. Die zusätzliche Nährstoffbelastung ist mittelfristig problematisch, weil sie das Algenwachstum begünstigt und die Gewässerqualität der Spree verschlechtert, aber sie stellt kein Gesundheitsrisiko dar.

    Tesla erwartet Loyalität

    Der Grund, warum der WSE derart Druck macht, ist ein anderer. Der Wasserverband verfügt über kein eigenes Klärwerk und leitet die gesamten Abwasser zum Klärwerk der benachbarten Berliner Wasserbetriebe (BWB) weiter. Nun fürchtet der WSE, es könnte selbst die Grenzwerte gegenüber den BWB überschreiten, was wiederum zu Vertragsstrafen in Millionenhöhe führen könnte.

    Die WSE äußert sich nicht zu dem Dokument, wird aber guten Grund gehabt haben, warum sie 2020 Höchstmengen für Stickstoff und Phosphor mit Tesla vertraglich festlegte. Doch das US-Unternehmen tut so, als hätte es den Vertrag nie gegeben und verwies als Reaktion auf die Enthüllung darauf, dass ja im Klärwerk flussabwärts alles in Ordnung sei.

    Noch dreister scheint sich der Konzern von Elon Musk gegenüber der WSE verhalten zu haben. Entweder ignorierte Tesla die Briefe komplett oder es gelobte Besserung, um nur wenige Wochen später die Grenzwerte wieder zu überschreiten, oder zweifelte die Glaubwürdigkeit des Labors an, bei dem der WSE die Proben analysieren ließ.

    Abschließend habe Tesla in seinem Schreiben „auf den Grundsatz der Loyalität“ verwiesen und „die Erwartung“ geäußert, „der WSE möge weiter zuwarten und Grenzwertüberschreitungen dulden“, heißt es in dem Dokument.

    Dem Autobauer seine Grenzen aufzeigen

    Die Selbstverständlichkeit, mit der Tesla Verträge bricht und sich wiederholt über geltendes Recht hinwegsetzt, und die Arroganz, mit der der Autobauer mit lokalen Behörden umgeht, wecken Zweifel daran, ob das Unternehmen tatsächlich jemals so etwas wie ein verantwortungsvoller Partner sein kann.

    Dabei ist die Region eine der niederschlagärmsten in Deutschland. Die wasserreichen Ökosysteme um die Fabrik sind hochempfindlich und Quelle für die Wasserversorgung von Berlin. Anstatt die notwendige Sensibilität für ihre natürliche Umgebung aufzubringen, legt Tesla feudale Gutsherren-Allüren an den Tag. Und rechnet damit, mit allen Regelverstößen durchkommen zu können.

    Umso wichtiger ist es, Tesla seine Grenzen aufzuzeigen. Ob die Einstellung der Abwasserversorgung seitens der WSE, die Entscheidung der Bür­ge­r:in­nen gegen die Erweiterung des Werksgeländes oder die Baumbesetzung am Donnerstagmorgen unweit der Fabrik: Auf den Konzern und seine Fabrik muss Druck ausgeübt werden.

    #Allemagne #Brandebourg #Tesla #pollutiin #eau #corruption

  • Dieter Hallervorden - Die Nazikneipe in Schweinewalde
    https://www.youtube.com/watch?v=6tpEXvWUeIw

    Vous connaissez la blague : Quand ca ça fait coin-coin comme un canard, se dandine comme un canard et nage comme un canard c’est bien un canard ..
    C’est pareil pour les fachos de province (Schweinewalde ou forêt des cochons est un homonyme ou prèsque de plusieurs villages du Brandebourg dont le nom se termine par -walde ). Si on regade bien, on les recommît facilement, même s’ils prétendent d’être des citoyens démocratiques indignés.

    #nazis #Allemagne #Brandebourg #sketch #humour #parodie

    • Pour la création de l’état de Neu-Israel !!

      Je comprends que notre passé nazi nous oblige moralement à soutenir les Juifs et Israël. C’est d’accord, en tant qu’Allemand tu n’y échappes pas. Je souscris l’unique solution logique du problème : en Palestine les Juifs ne vivront jamais en paix, alors donnons leur de notre propre chef une partie de notre pays.

      La Palestine était un mauvais choix et n’a jamais donné des résultats satisfaisant.

      Mais de là leur filer le Bade-Wurtemberg et la Bavière, les Länder les plus riches d’Allemagne,, non, c’est trop généreux.Vu les prognostiques qui annoncent qu’en septembre la plupart des mairies y seront conquises par l’extrême droite j’opte pour le Brandebourg, la Saxe et la Thuringe.

      Entre la jeunesse de village aux battes de baseball et l’AfD d’un côté et le Likoud avec ses colons de l’autre la différence n’est pas énorme. Ce serait du fair play .

      Fascholand bleibt Fascholand !

      Manque de bol, les Juifs d’Israël préfèrent acheter à Berlin-Mitte parce qu’ils n’osent pas s’en prendre aux hordes de paysans et chômeurs incultes. Mais si on autorisait qu’ils importent Tsahal et le Mossad le rapporte de force serait plus avantageux.

      N.B. Au sein de la chambre des Länder le Bundestat un seul état Nouvel-Israël ne compterait qu’un tier des sièges attribués aux trois Länder actuels. La droite sera moins influente alors à ce niveau. C’est compliqué la politique.

      #Bade-Wurtemberg #Bavière #Thuringe #Saxe #Brandebourg #juifs #philosemitisme #politique #parodie #wtf

  • Uber mißachtet Vorfahrt bei ausgefallener Verkehrsampel : mehrere Schwerverletzte
    https://www.morgenpost.de/berlin/article239370557/berlin-blaulicht-polizeimeldungen-polizei-feuerwehr-unfall-fehrbelliner-p
    https://img.sparknews.funkemedien.de/241030152/241030152_1704260370_v16_9_1200.webp

    So kennt man die Fahrer von Bolt, Uber und anderen Mietwagenplattformen : Ahnungslos, ohne Ausbildung und übermüdet. Die extreme Ausbeutung der Uber-Fahrer ist der Hintergrund vieler Verkehrsunfälle. Es wird Zeit, dass dieses Problem gelöst wird. Die Aufsichtsbehörde muss endlich Mindestlohn und die Einhaltung des Arbeitszeitgesetz durchsetzen.

    3.1.1023 Am Fehrbelliner Platz sind am Dienstagabend Autos kollidiert. Es wurden mehrere Menschen schwer verletzt.

    6.32 Uhr: Mehrere Menschen sind am Dienstagabend bei einem Unfall am Fehrbelliner Platz in Wilmersdorf verletzt worden. Ingesamt waren drei Autos an dem Crash beteiligt, teilte die Polizei am Mittwoch mit. Zum Zeitpunkt des Unfalls war die Ampel an der Kreuzung ausgefallen.

    Ein 49 Jahre alter Autofahrer war gegen 19.30 Uhr auf dem Hohenzollerndamm in Richtung der Stadtautobahn unterwegs. An der Kreuzung Fehrbelliner Platz kollidierte er mit einem 53 Jahre alten Autofahrer eines Fahrdienstunternehmens, der auf der Brandenburgischen Straße in Richtung Berliner Straße fuhr. Durch den Zusammenstoß schleuderte das Auto des Fahrdienstunternehmens, in dem sich vier Fahrgäste befanden, gegen das Fahrzeug eines 37-Jährigen. Dieser war auf der Gegenspur des Hohenzollerndamms unterwegs. Ein Mensch wurde in einem Auto eingeklemmt und mit schwerem Gerät befreit.

    Der 53 Jahre alte Fahrer des Fahrdienstunternehmens und die beiden Mitfahrerinnen im Alter von 20 und 47 Jahren sowie die beiden Mitfahrer im Alter von 28 und 53 Jahren erlitten Verletzungen am Kopf und kamen zur stationären Behandlung in Krankenhäuser. Bei dem 53-jährigen Mitfahrer besteht Lebensgefahr. Der 49-jährige Mann klagte über Kopf- sowie Nackenschmerzen und wurde ambulant am Ort behandelt.

    Die Feuerwehr war den Angaben zufolge mit über 50 Einsatzkräften vor Ort. Erst am frühen Mittwochmorgen schloss die Polizei die Unfallaufnahme ab. Die weiteren Ermittlungen werden von einem Fachkommissariat für Verkehrsdelikte der Polizeidirektion 2 (West) übernommen.

    #Berlin #Wilmersdorf #Fehrbellimer_Platz #Hohenzollerndamm #Brandenburgische_Straße #Uber #Unfall #Arbeit

  • Teure Heimfahrt in Brandenburg: 47-Jähriger missbraucht Polizei als Taxi
    https://www.tagesspiegel.de/potsdam/brandenburg/teure-heimfahrt-in-brandenburg-47-jahriger-missbraucht-polizei-als-taxi

    Polizei als Taxiersatz? Man fragt sich, war das der Bauer mit den dicksten Kartoffeln?

    Das Problem ist echt, nicht lustig. Auf dem Land wie in der Großstadt wird eine neue Taxipolitik benötigt, damit Individualverkehr im ÖPNV weiter aufrecht erhalten werden kann.

    22.12.2023 - Das war eine teure Heimfahrt: In Brandenburg hat ein Mann wegen des Sturms kein Taxi bekommen und rief kurzerhand Polizei und Feuerwehr dafür. Nun muss er die Einsatzkosten übernehmen.

    Ein 47-Jähriger in Klaistow (Landkreis Potsdam-Mittelmark) hat in der Nacht zu Freitag Polizei und Feuerwehr alarmiert, weil er kein Taxi bekam. Der Mann habe bei der Feuerwehr wegen eines umgefallenen Baumes angerufen, sagte ein Polizeisprecher am Freitag. Vor Ort stellten die Feuerwehrleute fest, dass der Mann gelogen hatte, es gab keinen umgefallenen Baum.

    Sie alarmierten die Polizei. Es habe sich herausgestellt, dass der Mann bereits eine Stunde zuvor bei der Polizei anrief, weil er wegen des Sturms kein Taxi bekam und nach Hause gebracht werden wollte. Ein Test ergab einen Atemalkoholwert von 1,09 Promille. Wegen der Wetterlage wurde er dann tatsächlich von der Polizei nach Hause gefahren. Die Kosten für die Fahrt sowie für die Einsätze von Polizei und Feuerwehr muss der Mann tragen. Außerdem läuft eine Anzeige wegen Notrufmissbrauchs gegen ihn.

    #Brandenburg #Taxi

  • „Hauptstadt des Verbrechens“
    https://anwaltsblatt.berlin/hauptstadt-des-verbrechens-2

    Bemerkenswert: Verbrechen als Krankheit, von der Verbrecher befallen werden.

    Von Julia Steinmetz - Zeitreise zu den historischen Gerichts- und Gefängnisgebäuden der 1920er-Jahre.

    Schon der Treffpunkt der Reisegruppe, bestehend aus Mitgliedern des Berliner Anwaltsvereins und des Richterbunds, war am 14. Juni um 16 Uhr ein historischer: der #Tränenpalast an der #Friedrichstraße. Von dort aus sollte das diesjährige Sommerhighlight, die „Krimitour durch Berlin“, organisiert durch den Berliner Anwaltsverein, starten. Aufgrund einer kleinen Busverspätung (der Berliner Verkehr) stellen die beiden Referenten Arne Krasting und Alexander Vogel vor dem Einstieg in den Bus sich und auch die Idee zur gemeinsamen Tour vor.

    Arne Krasting ist Historiker und Autor zweier Bücher. Sein erstes Buch „Fassadengeflüster. Berliner Bauten der Weimarer Republik“ erschien 2021. Gemeinsam mit dem Juristen Alexander Vogel veröffentlichte er 2022 das Buch „Justizgeflüster. Gerichte und Gefängnisse in Berlin“. Um Letzteres sollte es bei der Kriminaltour gehen, in der ein Blick auf die „dunkle Seite“ von Berlin, auch inspiriert von der Kultserie „Babylon Berlin“, geworfen werden sollte. Die Gegend um den #Bahnhof_Friedrichstraße schien hierfür der optimale Startpunkt, war sie doch in den 1920er-Jahren ein Ort des Amüsements, aber auch der Kriminalität und Prostitution mit zahlreichen Theatern und Bars in der Nähe.

    „Die Geschichte Berlins ist eine Geschichte von Kriminalität“

    Die Tour beginnt mit dem zwischenzeitlich eingetroffenen Reisebus, welcher im Inneren mit großen Bildschirmen ausgestattet ist, auf denen die Referenten untermalendendes Bild- und Videomaterial zeigen. Passend zur Fahrt über die Berliner Friedrichstraße und der Straße #Unter_den_Linden berichten die Referenten von der Diebstahlsgeschichte der Quadriga auf dem #Brandenburger_Tor sowie über die weithin bekannte Geschichte des Betrügers Friedrich Wilhelm Voigt, dem Hauptmann von Köpenick. Vorbei an der #Marienkirche, die im 13. Jahrhundert das Zentrum des mittelalterlichen Berlins darstellte und damals Schauplatz eines berüchtigten Lynchmordes wurde, der einen päpstlichen Bann über Berlin nach sich zog und erst nach Zahlungen und dem Aufstellen eines Sühnekreuzes wieder aufgehoben wurde, geht es zum #Alexanderplatz. Vogel macht schon zum Beginn der Tour deutlich: „Die Geschichte Berlins ist eine Geschichte von Kriminalität“.

    DER ALEXANDERPLATZ – SCHON VOR 100 JAHREN EIN KRIMINALITÄTSHOTSPOT

    Da gegen Ende des 19. Jahrhunderts die Kriminalität um den Alexanderplatz immer mehr zunahm, wurde 1890 genau dort das große neue Polizeipräsidium von Berlin gebaut, welches sich vorher am #Molkenmarkt befunden hatte. In das neue Gebäude zog auch der berühmteste Kommissar der Zeit ein: Ernst Gellert, auch der „Buddha vom Alex“ genannt. Er leitete die erste modern arbeitende Mordkommission und erfand, laut Vogel und Krasting, die Tatortarbeit. Auch neu war ein Fernsehformat, was in den zahlreich eröffnenden Berliner Fernsehstuben ab 1935 gezeigt wurde. In „Die Polizei bittet um Mithilfe“ zog Gellert die Bevölkerung in seine Ermittlungsarbeit ein; ein Format, was auch heute noch im Fernsehen zu finden ist. Nach der Fahrt rund um den Alex kommt die Reisegruppe in der #Littenstraße an. Ziel ist hier das Gerichtsgebäude, der sogenannte „Justizpalast“, der 1904 fertiggestellt wurde. Der Architekt des Gebäudes, so erklärt Krasting, sei Otto Schmalz, der für die Architektur vor allem Elemente des Rokokos und des Jugendstils gewählt habe, darüber hinaus gebe es viele Einzelheiten, die Krasting den Teilnehmenden vor Ort und anhand von Bildern erläutert. Nachdem alle Teilnehmer wieder sicher im Bus sitzen, geht die Fahrt über den #Straußberger_Platz, im Mittelalter der als „#Rabenstein“ bekannte Hinrichtungsplatz vor den Toren Berlins, weiter in das #Scheunenviertel.

    DAS VERBRECHERVIERTEL DER 20ER-JAHRE

    Vogel erklärt, dass die Gegend in den 1920er-Jahren der Ort des organisierten Verbrechens in Berlin gewesen sei und daher auch in „Babylon Berlin“ immer wieder Ort des Geschehens ist. In den sogenannten Ring-Vereinen, die ursprünglich gemeinnützige Organisationen zur Wiedereingliederung von Strafgefangenen und ehemaligen Häftlingen sein sollten, entwickelten sich damals kriminelle Strukturen und Verbrecherbörsen. Ort der Planung für die nächsten Coups waren oft Bars und Kneipen wie die „Mulackritze“, in der sich Gestalten wie „Muskel- Adolf“ oder Adolf Leu (der Schränker) trafen.

    „In den sogenannten Ring-Vereinen entwickelten sich damals kriminelle Strukturen und Verbrecherbörsen“

    Wie sehr Verbrechen und Tod zu dieser Zeit zum Alltag der Bevölkerung dazugehörten, wird auch in der #Hannoverschen_Straße 6 deutlich, dem ehemaligen Leichenschauhaus. Hier war es laut Vogel in den 1920er-Jahren üblich, am Sonntag zur Leichenschau zu kommen, in der unbekannte Opfer von Tötungstaten hinter Glasfenstern ausgestellt wurden, damit Besucher diese identifizieren konnten.

    RUND UM DIE LEHRTER STRASSE

    Ziel der letzten Station der Tour sollte die Gegend um die #Lehrter_Straße sein, in der seit den 1840er-Jahren verschiedene Gefängnisgebäude entstanden waren, die heute nur noch teilweise bestehen. An das große Zellengefängnis in der Lehrter Straße erinnert nur noch der Geschichtspark Zellengefängnis #Moabit, der 2006 eröffnet wurde. Kriminalität wurde 1840 als ansteckende Krankheit angesehen, sodass Ziel des damaligen Gefängnisneubaus die Unterbringung der Gefangenen in Einzelzellen war, in der zwischenmenschliche Kommunikation nicht möglich sein sollte. Auch beim einstündigen Freigang am Tag kamen die Gefangenen durch die panoptische Architektur niemals mit ihren Mithäftlingen in Kontakt. Diese unmenschliche Art der Unterbringung bestand bis 1910. Nach dem Attentat auf Adolf Hitler 1944 wurden in dem Gefängnis verdächtigte Beteiligte festgehalten, unter anderem Albrecht Haushofer und Klaus Bonhoeffer, die im April 1945 dort erschossen wurden. Ersterer schrieb während seiner Gefangenschaft die „Moabiter Sonette“, 80 Gedichte, die heute im Park in einer nachempfundenen Zelle über Lautsprecher vorgelesen werden.

    Zu Fuß ging es zum Schluss noch zum ehemaligen Frauengefängnis in der #Lehrter_Straße 60, in dem von 1945–1985 weibliche Gefangene aus Westberlin untergebracht waren. Ursprünglich war dieses Gebäude eine Militär-Arrestanstalt, nach dem Ersten Weltkrieg ein Gefängnis für Männer ohne Militärgerichtsbarkeit, in dem auch Kurt Tucholsky einsaß. 1973 und 1975 gelingt weiblichen Gefangenen zweimal der spektakuläre Ausbruch aus dem Gefängnis, sodass anschließend ein neues Frauengefängnis in Berlin-Charlottenburg gebaut wurde. Seit 2012 steht das Gebäude leer. Zukünftig geplant sei hier, laut Krasting, Proberäume für Musiker und Kunstateliers unterzubringen. Zudem diente das ehemalige Gefängnis als Drehort für „Babylon Berlin“.

    Auf dem Weg zurück zur Friedrichstraße und somit dem Endpunkt der gemeinsamen Tour erzählten die Referenten noch einen letzten Fall: die „Pleiten, Pech und Pannen-Karriere“ der Gebrüder Sass, Einbrecher, die als erstes auf die Idee kamen, Geldschränke nicht mehr aufzustemmen, sondern aufzuschweißen. Gegen 18:30 Uhr endete die sehr kurzweilige, höchst interessante Tour, an die alle Teilnehmenden sicher gern zurückdenken werden.

    #Berlin #Geschiichte #Kriminalität #Stadtführung #Sightseeing #Krankheit #Fernsehstube #Fernseh-Großbildstelle

  • Tesla-Fabrik in Grünheide : Offenbar dreimal so viele Arbeitsunfälle wie bei Audi
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/tesla-fabrik-in-gruenheide-offenbar-dreimal-so-viele-arbeitsunfaell

    La région au portes de Berlin s’est battue pour acceuillir l’usine Tesla, le Land Brandebourg a subventionné et autorisé l’usine tout en obligeant les riverains à accepter le risque de ne pouvoir plus prendre de douche qu’avec de l’eau embouteillé à cause de la surconsommation d’eau par l’usine. Cet article nous informe que l’hyper rentabilité de Tesla est accompagnée d’un nombre d’accidents de travail grave trois fois plus élevé que dans les usines Audi.

    La règle du jeu se confirme : le taux de rentabilité est en relation évidente avec le taux des accidents du travail
    cf. https://seenthis.net/messages/1018902

    Les accidents entrainant une pollution importante sont également courants dans l’usine de Mister Musk. On s’en doutait. Bonjour la douche à l’eau minérale.

    28.9.2023 von Jens Blankennagel - Teslas erste Fabrik in Europa sorgt weiter für Schlagzeilen und erheblichen Wirbel. In der sogenannten Gigafactory bei Grünheide in Ostbrandenburg haben sich offenbar ungewöhnlich viele Arbeitsunfälle ereignet. Das berichtet das Magazin Stern in seiner aktuellen Ausgabe. Das Magazin konnte bislang unbekannte Unterlagen der Behörden einsehen.

    Dort heißt es, dass 247 Mal Rettungswagen oder Hubschrauber angefordert worden seien. „Auf die Mitarbeiter-Zahl umgerechnet, seien dies – in ähnlichem Zeitraum – dreimal so viele Notfälle wie beispielsweise in Audis Werk in Ingolstadt“, teilt der Stern mit.

    Auch habe es 23 Umweltunfälle auf dem Tesla-Gelände gegeben. Immer wieder seien Schadstoffe ausgelaufen, schreibt der Stern. Schon geringe Mengen könnten das Grundwasser von 170.000 Einwohnern direkt an der Grenze zu Berlin gefährden. Denn die Fabrik steht zu großen Teilen auf einem Trinkwasserschutzgebiet.

    Zudem ist am Mittwochabend eine seit Wochen geplante politische Intrige zur Entmachtung im Umfeld der Fabrik gescheitert. Dabei geht es um die Wasserversorgung der Fabrik des Multimilliardärs Elon Musk. Das Wasser ist der wichtigste Kritikpunkt der Gegner dieser mit geschätzt fast sechs Milliarden Euro Baukosten größten industriellen Investition in Ostdeutschland. Die Kritiker bemängeln, dass das Land den Bau aus Prestigegründen ausgerechnet in einem Wasserschutzgebiet erlaubt hat.

    Am Mittwochabend sollte eigentlich der Chef des Wasserverbands Strausberg-Erkner (WSE), André Bähler, abgewählt werden. Der WSE versorgt die Region mit Trinkwasser, leidet aber seit vielen Jahren unter erheblichem Wassermangel. Es durften nicht mal mehr neue Kleinbetriebe eröffnet werden, um die Versorgung nicht zu gefährden – doch dann wurde die Tesla-Fabrik genehmigt, mit mehr als 10.000 Mitarbeitern, die jedes Jahr wahrscheinlich mehr als 250.000 Autos herstellen.

    Bähler hatte immer wieder kritisiert, dass das Wasser nicht reiche und die Versorgung der Bevölkerung östlich von Berlin potenziell gefährdet sei. Auch deshalb wollten einige Bürgermeister ihn ablösen. Das können sie im Namen ihrer 16 Gemeinden. Sieben Bürgermeister hatten im Vorfeld einen Abwahlantrag unterzeichnet. Doch der scheiterte am Mittwochabend, weil sie keine Zwei-Drittel-Mehrheit erreichten. Nur vier waren dafür und sogar zehn Bürgermeister stimmten gegen die Abwahl. Einige sogar gegen den eigenen Willen. Sie waren zuvor von ihren Gemeindevertretungen dazu aufgefordert worden.

    „Das unwürdige Schauspiel, den Vorstand des Wasserverbandes Strausberg-Erkner aus dem Weg räumen zu wollen, wurde heute vorerst beendet“, sagte Heidemarie Schroeder von der Wassertafel Berlin-Brandenburg der Berliner Zeitung. „Dies ist ein erster Etappensieg für die Vernunft in der Demokratie.“ Der Konflikt um das Wasser habe sich durch Tesla zugespitzt. Die Regierung habe vom ungebremsten Wirtschaftswachstum geträumt. „In Zeiten des Klimawandels müssen Träume offen und transparent mit den Realitäten fehlender Wasservorräte in der Region abgeglichen werden.“ Und diese Anpassung an die Realität müsse zuerst bei Tesla erfolgen.

    Schon vor dem Abwahltermin hatte der Vorsitzende des Naturschutzbundes Brandenburg, Björn Ellner, einen offenen Brief an die Mitglieder des Wasserverbandes geschrieben. Er schrieb von einer „richtungsweisenden Entscheidung“. Die Argumentation des Nabu-Chefs: „Wir sehen, dass sich Brandenburg in einer besorgniserregenden Wasserkrise befindet.“ Besonders dramatisch sei es im Umfeld der Tesla-Fabrik. „Das fehlende Wasser hat hier, aber auch andernorts, bereits einen massiven negativen Einfluss auf unsere Ökosysteme. Schon jetzt fallen zum Beispiel Kleingewässer und Fließe trocken; schon jetzt haben wir ein massives Amphibiensterben.“ In der Wasserfrage gehe es nicht darum, Personen auszutauschen, sondern um eine zeitgemäße Wasserwirtschaft.
    Sogar amputierte Gliedmaßen

    Die monatelangen Recherchen des Stern ergaben zudem eine Vielzahl an schweren und schwersten Arbeitsunfällen. Das Magazin zitiert aus einer Notiz des Landesamtes für Arbeitsschutz, aus der hervorgehen soll, dass auf dem Werksgelände über einen längeren Zeitraum fast täglich Unfälle passiert seien. „Allein zwischen Juni und November 2022 gab Tesla selbst demnach mindestens 190 meldepflichtige Unfälle an“, heißt es. Einem Mitarbeiter sei aus mehreren Metern Höhe eine 50 Kilogramm schwere Holzkiste auf den Kopf gefallen, ein Mitarbeiter verletzte sich an einem Ofen mit glühend heißen Aluminium. Es gab wohl auch Verletzungen durch Verbrennungen und Salzsäure und auch amputierte Gliedmaßen.

    Der Bezirksleiter der IG-Metall, Dirk Schulze, sagte dem Stern: „Diese Häufigkeit an Arbeitsunfällen ist nicht normal.“ Es handele sich um ein Mehrfaches dessen, was in anderen Automobilfirmen üblich sei. „Ich habe die größte Sorge, dass irgendwann jemand zu Tode kommt.“ Brandenburgs Ministerpräsident Dietmar Woidke (SPD) habe bestätigt, dass die Zahl der Unfälle „nicht unbekannt“ sei, heißt es beim Stern. Er könne sich dazu aber nicht äußern, er sei „nicht der Sprecher von Tesla“.

    Zu den Umweltunfällen heißt es im Stern, dass schon geringe Mengen von Schadstoffen im Boden ausreichen, um potenziell das Trinkwasser von 170.000 Menschen zu gefährden. Dazu zitiert das Magazin Martin Pusch vom Leibnitz-Institut für Gewässerökologie und Binnenfischerei in Berlin: „Eine Havarie im Wasserschutzgebiet kann die Trinkwasserversorgung der ganzen Region gefährden, da dort bereits jetzt kaum Reserven vorhanden sind.“

    #Allemagne #Brandebourg #industrie #travail #voitures #accidents_du_travail

  • Stolpersteine für Holocaust-Opfer: Berliner Jüdin kehrt an den Ort ihres Schreckens zurück
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/stolpersteine-fuer-holocaust-opfer-eine-berliner-juedin-kehrt-an-de

    21.9.2023 von Anne-Kattrin Palmer - Es ist Mittagszeit, als sich vergangene Woche ein Trüppchen von Menschen vor einem Wohnhaus in Berlin-Mitte trifft. Die Sonne scheint, der ehemalige Architekt Thomas Schriever kniet sich mit seinem Eimer nieder und beginnt, die Pflastersteine aus dem Boden zu holen. Er geht langsam vor, bedächtig. Seine Augen sind gerötet. Später wird er sagen, dass es ihm sehr nahegegangen ist.

    Neben ihm sitzt eine zierliche, gebrechliche Frau mit rotem Haar in einem Rollstuhl. Ginger Lane ist 84 Jahre alt. Die einstige Balletttänzerin hat ihre Augen hinter einer großen orangen Sonnenbrille versteckt, weil das Licht so brennt, aber auch die Erinnerungen. Ihre schmalen Hände zittern, während der Mann im Blaumann einen Spachtel in die Erde haut, die Steine rausholt, Wasser auf das Loch schüttet und weitergräbt. Verwandte von Ginger Lane, wie ihre ebenfalls rothaarige Tochter Beth, eine Filmemacherin, die aber auch mal als Schauspielerin in einem Francis-Ford-Coppola-Streifen mitspielte, richten die Handys auf den ehrenamtlichen Stolperstein-Verleger Schriever, der sich langsam vorarbeitet.

    Bildstrecke

    Neun Rosen für die Eltern und die sieben Kinder der Familie Weber.

    Neun Rosen für die Eltern und die sieben Kinder der Familie Weber.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Beth Lane (v.M.) vor den Stolpersteinen ihrer Familie an der Max-Beer-Straße.

    Beth Lane (v.M.) vor den Stolpersteinen ihrer Familie an der Max-Beer-Straße.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Beth Lane mit ihrer Mutter Ginger Lane, die als Kind in Berlin-Mitte lebte.

    Beth Lane mit ihrer Mutter Ginger Lane, die als Kind in Berlin-Mitte lebte.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Der Architekt Thomas Schriever verlegt die Steine.

    Der Architekt Thomas Schriever verlegt die Steine.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Ginger Lane war drei Jahre alt, als ihre Mutter ermordet wurde.

    Ginger Lane war drei Jahre alt, als ihre Mutter ermordet wurde.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Musik begleitete die Zeremonie.

    Musik begleitete die Zeremonie.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    In Gedenken an die Familie Weber.

    In Gedenken an die Familie Weber.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Thomas Schriever arbeitet sich vor, nach 50 Minuten war es vollbracht.

    Thomas Schriever arbeitet sich vor, nach 50 Minuten war es vollbracht.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Mutter und Tochter: Ginger und Beth Lane leben in Amerika.

    Mutter und Tochter: Ginger und Beth Lane leben in Amerika.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Die neun Stolpersteine, bevor sie eingebettet wurden.

    Die neun Stolpersteine, bevor sie eingebettet wurden.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Ginger Lanes Redemanuskript.

    Ginger Lanes Redemanuskript.Markus Wächter/Berliner Zeitung

    Die Weber-Kinder gemeinsam mit weiteren jüdische Überlebenden vor ihrer Abfahrt nach Amerika, Ginger Lane steht vorne.

    Ginger Lane kämpft die nächsten 50 Minuten mit den Tränen, vor allem als Schriever einen Stolperstein nach dem nächsten in der Erde verschwinden lässt. Auf jedem einzelnen stehen die Namen ihrer jüdischen Familie – ihr Vater Alexander Weber, die Mutter Lina (Kosename von Pauline), der Bruder Alfons, die Schwestern Senta, Ruth, Gertrude, Renee, Judith und sie, Bela Weber. Bela heißt heute Ginger, sie spricht nur noch Englisch. „Deutsch habe ich nach meiner Flucht 1946 nicht mehr gesprochen“, erzählt sie später. In den USA habe man nach Hitler als Deutsche keinen guten Stand gehabt.

    Doch jetzt schaut sie andächtig auf den schmalen Gehweg vor dem Wohnhaus mit den 30 Klingelschildern in der Max-Beer-Straße 50, auf dem fortan die neun goldenen Steine an ihre Geschichte erinnern und auch mahnen sollen, dass die Schrecken der Vergangenheit nie wieder auferstehen dürfen. In Mitte liegen mehr als 2000 solcher Steine.

    1943 hieß die Straße noch Dragonerstraße, die Hausnummer war 48. Die gibt es nicht mehr und auch nicht das alte große, heruntergekommene Haus, in dem die Familie lebte, bis die Nazis sie verfolgten und die Mutter von Ginger Lane in Auschwitz ermordeten. Ein Musiker spielt jetzt „Sag mir, wo die Blumen sind“. Ginger Lane laufen Tränen über die Wangen.

    Die 84-Jährige ist 1939 in Berlin geboren, damals lebte die Familie noch in der Grenadierstraße (heute Almstadtstraße) im „Scheunenviertel“, das, bevor Hitler an die Macht kam, bevorzugter Ankunftspunkt für Tausende von Juden war, die aus den östlichen Gebieten Europas vor Gewalt und Pogromen flohen.

    Auch die Familie Weber war 1930 in das Arme-Leute-Quartier gezogen. Alexander Weber kam aus dem katholischen Paderborn. Er war der Spross einer gut situierten Familie, die eine Regenschirm-Manufaktur besaß. Als er geschäftlich nach Ungarn reiste, lernte er Pauline Banda kennen, Tochter eines Kantors der jüdischen Gemeinde in Rákospalota, und verliebte sich. Am 12. September 1926 heiratete er die hübsche Frau mit den braunen Haaren in Rákospalota und nahm sie mit nach Deutschland. Vorher war Weber sogar zum jüdischen Glauben konvertiert.

    Doch die jüdische Ehefrau war nicht willkommen im erzkatholischen Paderborn. „Sie haben ihn enterbt“, sagte eine der Töchter, Ruth, mal in einem Interview mit der Süddeutschen Zeitung. Alexander Weber brach vollständig mit seiner Familie, verließ Paderborn, zog nach Dortmund und dann, Anfang 1930, nach Berlin, zunächst in eine Zwei-Zimmer-Wohnung in der Grenadierstraße. Danach in die Dragonerstraße. Das Paar bekam sieben Kinder. Alfons war der Älteste, die Jüngste war Bela, heute Ginger.

    Ginger Lane war dreieinhalb Jahre alt, als die Gestapo vor der Tür stand. Es hat sich bis heute bei ihr eingebrannt, obwohl sie noch so jung war. Sie weiß genau, dass die Männer in Ledermänteln gegen die Tür hämmerten und ihre Mutter öffnete. Ginger selbst versteckte sich. Die Tür schlug wieder zu, ihre Mama war weg. Sie schaute aus dem Fenster, sah, wie die Männer ihre hilflose Mutter in ein schwarzes Auto schubsten. Sie ahnte damals nicht, dass sie Mutter nicht mehr wiedersehen würde. 1943 wurde Pauline Weber in Auschwitz ermordet. Jetzt, genau 80 Jahre danach, sitzt ihre Tochter vor dem Haus, in dem alles passierte. Sie konnte lange Jahre nicht hierhin zurückkommen.
    1943 in Berlin: Die Mutter, der Vater und der Bruder werden verhaftet

    Damals überschlugen sich die Ereignisse: Die Mutter war weg, noch in derselben Nacht wurde auch Alexander Weber verhaftet, am nächsten Morgen brachte man die sieben Kinder in das Krankenhaus der jüdischen Gemeinde in der Exerzierstraße. „Wir waren ganz allein, als sie uns holten“, erzählt Ginger an jenem Mittag in Berlin. Alfons sei noch mal abgehauen, er wollte irgendwelche Papiere in Sicherheit bringen, aber als er zurückkam, hätten sie ihn eingesperrt. Doch er sowie der Vater kamen auf wundersame Weise wieder frei. Alexander Weber rettete wohl, dass er seinen Austritt aus der jüdischen Gemeinde erklärte. Scheiden lassen aber wollte er sich nicht. Warum ihr Bruder Alfons gehen durfte? Ginger Lane weiß es bis heute nicht.

    Es war aber nur eine Frage der Zeit, bis man die Kinder abholen und in den Tod schicken würde. Das wusste Alexander Weber in jenen Jahren, da seine Kinder nach den Nürnberger Rassegesetzen als „Halbjuden“ galten. Hinzu kamen die Bombenangriffe, die Kinder saßen nur noch im Keller. Sie waren verschüttet. Er muss verzweifelt gewesen sein, erzählt eine Verwandte, die aus Paderborn für die Zeremonie angereist ist, an jenem Mittag vor dem Haus in der Max-Beer-Straße.

    It is an honor to share that 9 Stolpersteine bricks were laid outside of 48 Dragonerstrasse to honor the Weber family. Stolpersteine is the brilliant work of Gunter Demnig and stretches across Europe to honor and remember the victims and the persecuted of the Holocaust. pic.twitter.com/66AArWGJDF
    — beth lane (@bethlanefilm) September 21, 2023

    Doch dann sei etwas Unfassbares geschehen: Der Obst- und Gemüsehändler Arthur Schmidt aus Worin, einem Dorf etwa 60 Kilometer östlich von Berlin, bot dem Vater an, die Kinder bei sich zu verstecken. Schmidt hatte in dem Haus in der Dragonerstraße 48, in dem die Webers wohnten, einen Raum gemietet. Dort lagerte er seine Obstkisten und die Ware, die er in den Markthallen nicht verkauft hatte. Die beiden Männer kannten und mochten sich. „Oh ja!“, soll Alexander Weber damals erleichtert gerufen haben.

    So kam es, dass Schmidt die Geschwister eines Nachts abholte, und fortan wohnten sie auf seinem Grundstück „Grüner Wald“ an der B1. Fast zwei Jahre lang lebten die Kinder bei der Familie in der Waschküche, wurden von ihr versorgt. In Worin haben einige die Identität der Kinder gekannt, die sich auf dem umzäunten Hof frei bewegten oder manchmal in den Ort kamen und um etwas zu essen baten, erinnert sich Marlis Schüler, deren Mann, der damalige Dorfchronist, die längst vergessene Geschichte der Kinder 1985 aus den Archiven kramte.
    In Worin erinnert eine Messingtafel an die sieben Kinder

    Dabei kam vieles ans Tageslicht, auch dass der Bürgermeister Rudi Fehrmann eingeweiht gewesen war und die Kinder trotzdem nicht verriet, obwohl er Mitglied der NSDAP war. Noch im Mai 1945, unmittelbar nach dem Einmarsch der Roten Armee, wurde Fehrmann allerdings verhaftet und in das sowjetische Speziallager Ketschendorf bei Fürstenwalde gebracht. Dort starb er 1947. In der DDR war das Thema ein Tabu – die Geschichte der sowjetischen Speziallager wurde erst nach der Wende 1990 aufgearbeitet. Marlis Schüler sagt, dass bis 1989 auch kaum jemand über die Kriegszeiten mehr geredet hätte: „Das Ganze kam erst ins Rollen, nachdem mein Mann weiter in den Archiven geforscht hatte.“

    Wir waren so einsam und hatten immer Angst.

    Ginger Lane über die Zeit in Worin

    Die Rentnerin Marlis Schüler aus Worin ist auch an jenem Mittag dabei, als die Stolpersteine versenkt werden. Ihr Sohn hat sie nach Berlin gefahren, sie lebt inzwischen in Schleswig-Holstein, ihr Mann Herbert ist gestorben. „Er hätte das heute gerne miterlebt, aber auch Alfons, der älteste Bruder der Geschwister. Er ist 2016 gestorben“, erzählt sie. Sie und ihr Mann sind von Alfons Weber angeschrieben worden, es entwickelte sich eine Brieffreundschaft, ein gegenseitiger Austausch. Man traf sich, um sich zu erinnern.

    Nach Alfons folgten die Geschwister. Ginger Lane, die partout nicht nach Mitte wollte, besuchte dafür die Familie Schüler in Worin und dachte dort daran, wie sie im Krieg auf dem Land Kartoffeln geerntet hatten und vor allem daran, „dass wir so einsam waren und immer Angst hatten“.

    Weltkrieg und Nationalsozialismus: Diese Museen erklären, was in Berlin geschah

    Zwei Stolpersteine und ein schweres Versäumnis

    Auch Tochter Beth, die in Los Angeles lebt, kam immer wieder in das brandenburgische Dorf und drehte dort unter anderem den Dokumentarfilm „UnBroken“, der an die Geschichte ihrer Familie erinnern soll. Aber auch an die Helfer, die die Kinder retteten. Die Holocaust-Gedenkstätte Yad Vashem ehrte das Ehepaar Paula und Arthur Schmidt aus Brandenburg 2018 als „Gerechte unter den Nationen“ posthum. 2019 wurde in Worin an dem Grundstück eine Messingtafel angebracht.

    Es sind zwei Stunden vergangen, die Stolpersteine liegen nun an ihrem Platz. Seit 1992 gibt es diese Denkmale, entwickelt von dem Künstler Gunter Denning. Ihm ging es um individuelles Gedenken und die Mahnung: Die Nationalsozialisten wollten die verfolgten Menschen zu Nummern machen und ihre Identität auslöschen. Mit den Stolpersteinen wollte er diesen Prozess rückgängig machen und ihre Namen wieder in die Straßen und Städte zurückholen.

    It’s official! My documentary film UNBROKEN was selected for the Heartland International Film Festival! Tickets to watch in person are now available at https://t.co/shpYBnqLOl #HIFF32 @HeartlandFilm pic.twitter.com/BO0RVxwsu0
    — beth lane (@bethlanefilm) September 15, 2023

    Inzwischen finden sich die Steine in über 1800 Kommunen – insgesamt mehr als 100.000 Gedenksteine sind es in Deutschland und 25 weiteren europäischen Ländern, unter anderem in Österreich, Belgien, Frankreich, Polen, den Niederlanden und der Ukraine. In Berlin (Stand: August 2023) wurden bereits 10.287 Stolpersteine verlegt. Diese verteilen sich auf 76 von 97 Berliner Ortsteilen.

    Ginger Lane schaut auf ein beschriebenes Blatt Papier, auf dem sie sich notiert hat, was sie sagen möchte. Sie redet über ihren Vater, der Elektriker war und sich bestimmt mit ihrem Rollstuhl ausgekannt hätte, der oft den Geist aufgibt. Sie lächelt, als sie das sagt. Ihren Vater sah sie wieder, er folgte den Kindern nach Amerika. Dort starb er in den 1980er-Jahren.

    Dann spricht sie von ihrer Mutter, die in Berlin im Untergrund gegen die Nazis gearbeitet und immer anderen geholfen habe, auch wenn sie sich der Gefahr bewusst gewesen sei. Ginger Lane muss schlucken, als sie über ihren Bruder Alfons redet, an den sie täglich denke und der ihr fehle. „Er hat uns beschützt, als wir nach Amerika fuhren und auch später.“

    Alfons starb 2016, ebenso wie drei ihrer Schwestern. Heute leben nur noch Gertrude, Judith und Ginger.

    Auch ihre Geschichte wird noch einmal vorgelesen, diesmal von ihrer Tochter Beth, die gerade sechs Jahre alt war, als sie in den USA ankam und von der Künstlerin Rosalynde und dem Neurochirurgen Joshua Speigel adoptiert wurde. Beth Lane liest vor: „Ginger wuchs in einem künstlerischen Haushalt auf; sie wurde Ballerina, heiratete schließlich und bekam drei Kinder. Sie ist stolze Großmutter von sieben Enkelkindern und hat zahlreiche Auszeichnungen für ihren Beitrag zur Behindertenhilfe sowie für Tanz und Choreografie erhalten. Im Frühjahr 2022 wurde Gingers Bild zu Ehren des Women’s History Month an Bushaltestellen und Plakatwänden in Chicago angebracht!“

    Die Mutter lächelt ihre Tochter liebevoll an, sie drückt Beths Hand. Ginger Lane sagt: „Es gibt so viel Böses auf der Welt, das immer wieder von so viel Gutem überwältigt wird. Wir müssen uns immer daran erinnern, dass das Gute immer die Oberhand über das Böse behält.“ Sie schaut auf das Haus, in dem sie als Kind gelebt hat. Obwohl es nicht das alte ist, hat sie bisher den Blick gemieden. Jetzt wirkt es für einen Moment, als habe sie Frieden mit diesem Ort geschlossen.

    #Brandenburg #Worin #Berlin #Mitte #Scheunenviertel #Almstadtstraße #Grenadierstraße #Max-Beer-Straße #Dragonerstraße
    #Holocaust #Shoa #Geschichte

  • Berlin und Brandenburg : Für den Kampfmittelräumdienst ist der Zweite Weltkrieg noch nicht vorbei
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/blindgaenger-kampfmittelaltlasten-in-berlin-und-brandenburg-li.3811


    Les guerres « modernes » font des victimes encore des décennies après leur fin. La surface entière de Berlin est considérée comme zone à risque à cause des munitions et bombes cachées dans le sol. Douze pour cent de la surfache du Land Brandebourg sont toujours inutilisables pour la méne raison.

    3.9.2023 von von Maritta Adam-Tkalec und Mónica Rodríguez (Grafiken) - Das explosive Nachkriegsaufräumen in Berlin und Brandenburg dauert an. Die Spezialisten der Polizei werden etwa eintausendmal im Jahr gerufen.

    Fast dreimal pro Tag wird der Kampfmittelräumdienst in Berlin und Brandenburg gerufen, um Funde von Bomben, Granaten oder Panzerfäusten zu beseitigen. Die absoluten Zahlen alleine für Berlin sind noch eindrücklicher: Seit 1947 wurden hier 1,8 Millionen Sprengkörper gefunden und unschädlich gemacht.

    Jedes Mal aufs Neue ist es ein hochgefährliches Unterfangen, die Hinterlassenschaften der zwischen Herbst 1943 und Frühjahr 1945 fast täglichen Luftangriffe der Alliierten gegen die Hauptstadt der Nationalsozialisten zu entsorgen.

    Tausende Tonnen Granaten blieben nach der Schlacht um Berlin im Boden. Auch das Land Brandenburg gehört zu den am schwersten belasteten Gebieten Deutschlands, vor allem dort, wo die Wehrmacht die letzten Abwehrschlachten schlug – entlang der Oder, an den Seelower Höhen, im Kessel von Halbe. Unfassbare zwölf Prozent der Landesfläche sind noch heute wegen der Altlasten des Krieges nicht nutzbar. 360.000 Hektar Gefahr.


    An diesen Orten gingen besonders viele Bomben nieder.

    Im Land Brandenburg sind die Schwerpunkte in den Landkreisen Märkisch-Oderland, Dahme-Spreewald, Teltow-Fläming und Oder-Spree zu finden. Aber auch die Städte Oranienburg, Cottbus, Potsdam, Neuruppin, Schwarzheide und Ruhland gelten aufgrund der starken Bombardierung im Zweiten Weltkrieg als besonders belastet.

    Die genaue Bestimmung der geografischen Schwerpunkte der Luftangriffe und die Auswertung der Alliierten-Luftbilder erlauben in diesen Gebieten heute eine erste Gefahrenprognose.

    Was sind Kampfmittel?


    Der Berliner Boden gilt nach Angaben von Polizeifeuerwerkern als „einzige große Verdachtsfläche“. Selbst beim Umgraben des eigenen Erdbeerbeetes kann man alle Arten von Munition finden.

    Der Berliner Boden gilt nach Angaben von Polizeifeuerwerkern als „einzige große Verdachtsfläche“. Selbst beim Umgraben des eigenen Erdbeerbeetes kann man alle Arten von Munition finden.

    Zu den Kampfmitteln zählt jedes zum bewaffneten Kampf benötigte Material, insbesondere Munition, aber auch Bomben, Granaten, Minen und Ähnliches. Nach einer kriegerischen Auseinandersetzung unkontrolliert zurückbleibende Kampfmittel (oder deren Teile) enthalten in der Regel Explosivstoffe (oder Rückstände davon) sowie Kampf-, Nebel-, Brand- oder Reizstoffe (oder deren Zerfallsprodukte).


    Oft haben die von der Polizei errichteten Sperrkreise einen Radius von 500 Metern. Bevor die Entschärfung beginnen kann, müssen im Sperrkreis alle Gebäude evakuiert sein und alle Menschen das Gebiet verlassen haben.

    Warum sind Sprengkörper aus dem Zweiten Weltkrieg immer noch so gefährlich?

    Trotz ihres Alters haben Munitionskörper ihre Gefährlichkeit nicht verloren. Im Gegenteil: Ihre starke Verwitterung macht sie noch gefährlicher. Schon durch die geringste Berührung kann eine Explosion ausgelöst werden.


    Im Berliner Sandboden sind die Blindgänger in den meisten Fällen nicht senkrecht stecken geblieben. Beim Einschlag beschrieben sie einen Bogen.

    Wie man eine Bombe entschärft

    Wer Kampfmittel findet, sollte diese nicht berühren und sie an der Fundstelle belassen. Die Polizei sollte sofort gerufen werden, diese sperrt den Fundort und entschärft den Fund, indem sie den Zünder unschädlich macht oder das Kampfmittel an Ort und Stelle sprengt. Munition und Granaten werden abtransportiert.

    Für den Fall eines Fundes ist die Notrufnummer der Polizei, die 110, zu wählen.


    Zunächst geht es darum, die Bomben und Granaten transportfähig zu machen. Bei Bomben gehört dazu die Entfernung des Zünders. Dann werden die Kampfmittel zur Vernichtung auf Sprengplätze gebracht. In Berlin ist das der Sprengplatz Grunewald.


    Die mechanischen Zünder bestehen in der Regel aus Messing. Sie werden herausgeschraubt oder auch mit einem Wasserstrahl herausgeschnitten.


    Es gibt unter anderem mechanische Aufschlagzünder, elektrische Zünder, wie sie von den Deutschen verwendet wurden, und chemische Langzeitzünder, die mitunter erst Stunden nach dem Aufprall am Boden die Bombe explodieren ließen.


    Viele Arten von Munition stecken noch im Berliner Boden.

    #Berlin #Brandebourg #guerre #histoire