• l’histgeobox : Dans les années 1960, « le dimanche à Orly », on décollait aussi depuis les terrasses.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2021/01/dans-les-annees-1960-le-dimanche-orly.html

    L’aérogare est une longue barre très sobre, dotée, côté piste, d’une trame vitrée en façade. Devant le bâtiment, un bassin d’eau scintillante sert de terrain de jeu à des cygnes majestueux dont on a pris soin de rogner les ailes. Encadrant la pièce d’eau, des carrés de pelouses dominés par d’élégants réverbères balisent le chemin vers l’entrée, dont les portes automatiques s’effacent comme par magie devant les visiteurs. Les premiers escalators installés en France, les ascenseurs rapides, permettent de prendre de la hauteur pour contempler par les grandes baies vitrées les avions de ligne qui s’ébattent sur le tarmac. Une quinzaine de lustres en aluminium doré rehaussent le faux plafond bleu ciel. La lumière rentre à flots dans le grand hall ; un bassin alimenté par une cascade y recrée une ambiance bucolique. Pour les installations du Terminal, Vicariot s’est entouré de grands talents (Jean-André Motte, Jean Prouvé, André Renou) qui popularisent le mobilier international, privilégiant une esthétique fonctionnaliste et épurée. Les annonces, prononcées d’une voix suave, bercent les voyageurs grâce à une sonorisation chuchotante diffusée par 3 000 hauts-parleurs. Cette fameuse « voix d’Or(ly) » inspirera beaucoup l’univers de la radio.

  • Le Mérite, la Légion d’honneur et une médaille de l’Engagement pour ceux qui auront lutté contre le coronavirus : Lignes de défense
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/05/13/le-merite-et-la-legion-d-honneur-pour-ceux-qui-au

    La porte-parole du gouvernement a aussi annoncé qu’une « médaille de l’engagement face aux épidémies » serait « réactivée », afin de « récompenser les personnes qui se sont dévouées pendant la crise du Covid-19 ». Cette proposition avait été portée par un député manchois, Philippe Gosselin (LR), qui avait déposé une proposition de loi en ce sens fin mars.

    Cette médaille avait été créé en mars 1885, à la suite de l’épidémie de choléra de 1884. La médaille d’honneur des épidémies (lire aussi ici) visait à « récompenser ceux qui se sont particulièrement dévoués pendant les périodes de maladie épidémique ». Cette récompense avait disparu au début des années 1960. Elle pourra être décernée à titre individuel ou collectif et fera l’objet prochainement d’un décret qui la réactualisera.

    • et pour une histoire détaillée de la breloque :

      La médaille et les épidémies 2/2 | Au revers de la médaille
      https://medaille.hypotheses.org/714


      Hubert Ponscarme, Médaille d’honneur des épidémies, exemplaire en bronze frappé entre 1885 et 1889 par le ministère du Commerce, 27 mm, Coll. part.

      Au droit, figure une simple tête à gauche de la République Française, à la lourde mâchoire, au cou tubulaire, aux cheveux laissés libres et seulement agrémentés d’ailes. L’iconographie est donc loin d’être en rapport avec la destination de la médaille, comme cela a pu être le cas pour les médailles commémoratives. Le médailleur recourt ici à la symbolique républicaine, c’est-à-dire à l’effigie sereine de Marianne, que vient redoubler la légende « RÉPVBLIQUE FRANÇAISE ». C’est au revers qu’apparaissent des symboles bien plus en phase avec l’imaginaire de la Santé. Les attributs qui s’y déploient sont le serpent emblème de la Médecine, la coupe assimilée au vase contenant le breuvage d’immortalité et la palme à la fois symbole de régénérescence, d’immortalité et de victoire. Les trois éléments sont associés dans une composition harmonieuse. La coupe forme l’axe central derrière laquelle est accostée une palme courbe et autour desquelles s’enroule le serpent en de multiples volutes. Sous ces trois éléments se trouve un cartouche dans lequel est toujours gravé le nom de récipiendaire.


      Alexandre Morlon, Médaille d’honneur des épidémies, exemplaire en bronze frappé à partir de 1931, 27 mm, Coll. part.

      À la suite de la grande épidémie de choléra de l’année 1884, les autorités décident la création d’une décoration civile. Le décret portant institution d’une médaille d’honneur destinée à reconnaître et à récompenser les services rendus pendant les maladies épidémiques est publié au Journal Officiel le 31 mars 1885. Les archives conservent les listes de récipiendaires et une étude approfondie menée par Jules Martin recense pour les trois années qui ont suivi l’entrée en vigueur de la décoration, la distribution de 1161 médailles[2]. Cette étude détaille notamment l’attribution de 662 médailles de bronze, de 643 médailles d’argent, de 27 médailles de vermeil et de 108 médailles d’or, puisque la décoration comporte quatre échelons permettant de valoriser le degré d’investissement dans les actions de désinfection et d’exposition au virus.

  • Jacques Brel ne nous quitte plus
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/jacques-brel-ne-nous-quitte-plus


    Le premier souvenir, c’est cet album bleu, « Les Marquises », qui venait de sortir, qui est là dans le salon. Et je m’intéresse assez peu à cette musique-là à ce moment-là, je m’intéresse plutôt au rock n’roll. Et puis petit à petit, j’ai ce Monsieur, ce Jacques Brel, qui vient me dire « Mon petit bonhomme j’ai des choses à te raconter sur la vie ». Et il change ma vie. David Dufresne

    #Brel #Livre #AutoPromo

  • « On ne vit qu’une heure, une virée avec #Jacques_Brel »
    http://www.davduf.net/on-ne-vit-qu-une-heure-une-viree-avec-jacques

    ❝De Brel, on sait tout, ça ronronne au salon. Brel mérite mieux. Il mérite d’être bousculé comme lui-même défonçait la scène ; sinon, à quoi bon une nouvelle pièce à son Olympia ? Pour David Dufresne, Brel est tout à la fois un père de substitution, une icône, le chanteur qui braille et qui transpire, comédien de seconde zone, penseur hors-pair, et surtout l’âme-sœur qui aide à lever ses cent kilos, quand la vie se joue de drame en drame. Ses mots sont devenus devise pour la vie : « On fait ce qu’on peut mais (...)

    #Jacques_Brel #Brel #Livre #AutoPromo

  • Des livres pour réfléchir | Nathalie Collard | Livres
    http://www.lapresse.ca/arts/livres/201808/23/01-5194001-des-livres-pour-reflechir.php

    Le grand Jacques autrement

    Le nouveau livre de David Dufresne - ex-journaliste à Libération, cofondateur du site Mediapart, auteur de New Moon - s’annonce comme un ouvrage difficile à classer. Un récit inspiré par Jacques Brel - qui occupe une place importante dans la vie de l’écrivain - composé de citations du grand Jacques, d’extraits d’entrevues, etc. Attention, il ne s’agit pas d’une biographie, mais plutôt « du prolongement du travail de collage de l’auteur déjà mis à l’oeuvre dans ses précédents ouvrages », dixit son éditeur. Notre curiosité est piquée.

    On ne vit qu’une heure. David Dufresne. Seuil.

    #Brel #Livre #AutoPromo

  • LA FARCE

    https://www.youtube.com/watch?v=pXr7IG8iOtM

    Au premier temps de la farce
    Y’a les noirs et il y a les blancs
    Au premier temps de la farce
    Tu peux choisir entre noirs et blancs
    C’est la bourse qui donne la mesure
    Mais tu ne t’en aperçois pas
    C’est la bourse qui donne la mesure
    Et qui gagne, gagne à chaque fois

    Une farce à 20 ans
    Qui te voit tout content
    D’avoir l’âge où la loi
    Te permet d’faire un choix
    Entre noir ou bien blanc
    Ça semble intéressant
    Une farce à 20 ans
    Tu trouves ça excitant
    On te verra sûrement
    Défendre avec passion
    Tes jeunes convictions
    Apprises de tes parents
    Au deuxième temps de la farce

    Tu comprends que noirs et blancs sont gris
    Au deuxième temps de la farce
    On n’t’y r’prendra plus, c’est fini
    C’est la bourse qui donne la mesure
    Cette fois-ci, c’est bien clair pour toi
    C’est la bourse qui donne la mesure
    Et qui gagne, gagne à chaque fois

    Une farce à 30 ans
    C’est d’jà moins motivant
    Tu as vu blancs et noirs
    Se r’passer le pouvoir
    Appliquant tout autant
    La seule loi de l’argent
    Une farce à 30 ans
    C’t un peu décourageant
    On te verra pourtant
    Tenter en militant
    D’affranchir les 20 ans
    Du piège qu’on leur tend

    Au troisième temps de la farce
    Tous les gris sont en fait des bergers
    Au troisième temps de la farce
    Et leurs chiens sont des chiens policiers
    Et la bourse qui donne la mesure
    Mesure comment de gros actionnaires
    Qui ne font pas dans la mesure
    S’approprient les ressources de la terre

    Une farce à 40 ans
    Toi, tu es dans l’troupeau
    Même s’il y a des niveaux
    Pour montrer aux agneaux
    Qu’il vaut mieux être plus haut
    Que ceux qui sont plus bas
    Une farce à 40 ans
    C’est la démocratie
    Ils ont le capital
    Et même l’ordre social
    Par la lobotomie
    Qu’opèrent les médias

    Au quatrième temps de la farce
    Tous les gris s’entendent à merveille
    Au quatrième temps de la farce
    Pour détruire tout c’qui pousse sous l’soleil
    Et la bourse qui donne la mesure
    Ne mesure bien sûr pas ça
    Et la bourse qui donne la mesure
    Mesure ce qu’elle gagne à chaque fois

    Une farce à 50 ans
    C’est tout d’même étonnant
    Ce système infernal
    Fonçant dans sa spirale
    Sans plus être capable
    De modifier son cap
    Une farce à 50 ans
    Aiment-ils leurs enfants
    Ces piètres décideurs
    Ces riches profiteurs
    Qui se croient à l’abri
    Du chaos qu’ils produisent ?

    Au cinquième temps de la farce
    Tous les gris ont viré au brun
    Au cinquième temps de la farce
    Tu t’en aperçois (bien sûr) un matin
    Et la bourse qui donne la mesure
    Mesure qu’elle a besoin de ça
    Et la bourse qui donne la mesure
    Mesure ce qu’elle y gagnera

    Une farce à 60 ans
    Ça d’vient très inquiétant
    De voir tous ces braves gens
    Prendre pour argent comptant
    Les paroles de haine
    De ceux qui les enchaînent
    Une farce à 60 ans
    C’est désespérément
    Que tu iras prôner
    La solidarité
    Même si y’a aucune chance
    Que ça prenne encore sens

    Au dernier temps de la farce
    Il est temps de souhaiter bonne chance
    Au dernier temps de la farce
    À tous ceux dont la vie commence
    C’est la bourse qui donne la mesure
    Mais ce qu’elle ne mesure pas
    Cette bourse qui fait dans la démesure
    C’est qu’un jour, tout ça finira

    Une farce à 100 ans
    Tu ne sais pas comment
    Tout ça va continuer
    Ni pour l’humanité
    Ni pour la terre entière
    C’est ton dernier mystère
    Une farce à 100 ans
    Tu as fini ton temps
    Mais sans résurrection
    Ni réincarnation
    Car cette farce là
    On n’te la fera pas !

    Que de farces
    Mauvaises farces
    Pour une histoire
    Si fugace

  • Trois hommes sur la photo
    http://www.radiopanik.org/emissions/le-gant-de-toilette/trois-hommes-sur-la-photo

    Êmission totalement dédiée aux trois poètes de la #chanson_française. La rencontre organisée entre Léo Ferré, Georges #brassens et Jacques #brel eut lieu à Paris le 6 janvier 1969 et a été immortalisée par une photo de Jean-Pierre Leloir, image devenue célèbre. Une interview exceptionnelle de ces trois artistes a pu être menée par François-René Christiani. L’enregistrement sonore de cette rencontre a été retrouvé par le producteur du film, ainsi que deux cents autres photos.

    Les extraits et chansons sont tirés du coffret compilation « Brel, Ferré, Brassens. Trois hommes sur la photo », (c) 2016 MCA & Universal. Interview : « Trois hommes dans un salon », interview du 6 janvier 1969 par François-René Christiani. Documentaire : « Trois hommes sur la photo », un film écrit et réalisé par Sandrine Dumarais. (...)

    #ferré #poète
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/le-gant-de-toilette/trois-hommes-sur-la-photo_03332__1.mp3

  • Annette Lenz, Pierre di Sciullo et Jean François Porchez : Chevaliers de l’ordre des Arts et des Lettres
    http://www.pointypo.com/annette-lenz-pierre-di-sciullo-et-jean-francois-porchez-chevaliers-de-lord

    C’est une première : des créateurs de carac­tères typogra­phiques vont recevoir les insignes de cheva­lier de l’ordres des Arts et des Lettres. Il s’agit d’une recon­nais­sance officielle et ô combien signi­fi­ca­tive quand à la visibi­lité du type design en France, pour Annette Lenz, Pierre di Sciullo et Jean François Porchez qui voient l’ensemble de leur carrière et de leur œuvre ainsi reconnus.

    #typographes #breloques

  • Pluie de #breloques : l’inflation, tout ça… | kitetoa
    http://reflets.info/pluie-de-breloques-linflation-tout-ca

    Napoléon était connu pour son penchant à distribuer des breloques en pagaille. Visiblement, il n’est pas le seul. Le journal officiel publie les contingents de croix de la Légion d’honneur qui pourront être attribués à titre civil et militaire d’ici à 2014. Reflets s’est amusé à compiler les données sur quelques années, pour voir si l’inflation touche aussi les #hochets ou simplement les produits vendus en supermarché. Le résultat est intéressant. Entre 1991 et 1993, le nombre de breloques de chevalier disponible était de 1140 dans le civil. Entre 2012 et 2014, il sera de 2980. Voici un petit tableau réalisé par Reflets :  

    #A_la_Une #France #Politique #Gouvernement #Légion_d'Honneur

  • Ntango ya ba Falama. Ou la génération spontanée des Congolais flamingants.

    http://blog.marcelsel.com/archive/2011/12/27/ntango-ya-ba-falama-ou-la-generation-spontanee-des-congolais.html

    Tout le monde a vu les manifestants pro-Tshisekedi marcher dans Bruxelles (et Anvers) avec des drapeaux indépendantistes flamingants, des portraits de Bart De Wever, le logo de la N-VA et l’une ou l’autre pancarte qui dans un autre pays aurait été qualifiée de raciste. L’une d’entre elles porte l’inscription : « Vive les Flamands. Les Wallons les voleurs ». On se croirait dans un meeting du Vlaams Belang, ou de l’arrière-ban radical de la N-VA.

    Bien des journaux ont commenté cette étrange association. D’autant plus tristement cocasse que la N-VA ne fait pas mystère de sa politique de regroupement familial qui reviendrait, si elle était appliquée, à renvoyer un certain nombre de ces manifestants au Congo, purement et simplement. Le parti de Bart De Wever a en effet proposé d’interdire à toute personne arrivée par regroupement familial d’en faire venir une autre par la même filière. En d’autres termes, un fils de Congolais arrivé après son père pourrait épouser une Congolaise et avoir des enfants, mais ne pourrait plus les faire venir en Belgique. Alors, quand les anti-Kabila ont brandi des drapeaux flamingants, au Nord comme au Sud, on a rapidement conclu à une excentricité plutôt amusante, et l’on s’est contenté d’expliquer que « les » (sic) Congolais pensent que les Francophones soutiennent Kabila et que les Flamands, à l’instar de Karel De Gucht ou de Bart De Wever, sont pro-Tshisekedi par nature.

    #Marcel_Sel, #N-VA, #Kabila, #flamingant, #flamand, #francophone, #Belgique, #Congo

    • Interpellant. Ce serait donc un résultat du populisme activiste (ou de l’activisme populiste ?) de Linda Mbungu.

      Car rien de tout cela n’est arrivé par hasard. La source, c’est Linda Mbungu, une militante de la N-VA qui fut très active au sein des anti-Kabila de la communauté congolaise. Au point qu’on trouve dans des forums lingala comme http://congodiaspora.forumdediscussions.com/t3151-aux-compatroites-congolais-belges des appels à voter N-VA pour « raisons stratégiques » : « Yango wana tosala vote stratégique tovoter NVA, to voter Linda Mbungu n°4 sur la liste 11 de NVA. » Traduction : « c’est pourquoi nous ferons un vote stratégique, nous voterons NVA, nous voterons Linda Mbungu (etc.) » Si vous cherchez à comprendre pourquoi Linda Mbungu a eu 4101 voix de préférence le 13 juin 2010 (ce qui est loin d’être négligeable), il ne faut peut-être pas chercher beaucoup plus loin.

      Reste à voir comment cette approche a priori un peu légère peut percuter quand on recoupe les appuis/soutiens supposés avec les « argumentaires » nationalistes. Et là, ça pique.

      Du reste, le point de vue de Mbungu, un pur produit N-VA, focalisé sur la dualité belge, et pas grand-chose d’autre, apparaît clairement dans cette interview parue sur le site Congoindependant.com d’où proviennent aussi les deux citations précédentes. Linda y raconte qu’elle se considère comme une « congolo-flamande ». Et se lance rapidement dans un prosélytisme de bon aloi aux arguments très Deweveriens toutefois : « Il est notoire que pour l’instant, le Congo est dirigé par des partis francophones belges (sic) ». Ah, ben tiens, v’là aut’ chose ! Elle précise « C’est le cas notamment du parti libéral francophone, le ‘MR’. (sic) » Ben oui. Kabila prend ses ordres chez Louis Michel, c’est bien connu ! Et elle continue : « Je ne crois pas que les relations entre les deux pays seront plus détestables que dans l’état actuel se caractérisant par l’immixtion de certains partis francophones. Il faut dire que les Néerlandophones gèrent leur Région avec rigueur et sens de responsabilité […] Je voudrais que les Congolais s’inspirent de l’expérience flamande. Je constate que les habitants du Nord de la Belgique font preuve de plus de discipline que ceux du Sud. » Bref, du communautarisme N-VA pur jus, pour ne pas dire de la franco- ou wallophobie !

      Pfiou...

      Merci @madame pour l’info et le lien !

    • Je dois dire qu’interloquée, j’ai été discuter avec certains manifestants. La logique de bas étage derrière les drapeaux jaunes au lion noir brandis haut et fort, frôlait le caniveau. Je me vois désolée de dire que la rhétorique politique de mes interlocuteurs était plate, sans argument, une sorte de mouvement de suivi mécanique très décevante. Il leur fut aussi impossible d’expliquer la logique du soutien à la NVA que pourquoi ils soutenaient Tshisekedi. Sic, comme on dit.

      Dans une telle ambiance, proche de la ferveur évangéliste, dans un contexte où le clientélisme communautaire est la règle (du PS au Cdh, et donc du MR à la NVA), on ne peut que souhaiter l’improbable, à savoir qu’au milieu du pillage généralisé des richesses du pays, loin des appartenances régionales caressées par Mobutu et les Kabila, se relève la conscience politique congolaise, et pourquoi pas un nouveau Lumumba.