• Iron Will: Global Extractivism and Mining Resistance in Brazil and India

    Iron Will lays bare the role of extractivist policies and efforts to resist these policies through a deep ethnographic exploration of globally important iron ore mining in Brazil and India. #Markus_Kröger addresses resistance strategies to extractivism and tracks their success, or lack thereof, through a comparison of peaceful and armed resource conflicts, explaining how different means of resistance arise. Using the distinctly different contexts and political systems of Brazil and India highlights the importance of local context for resistance. For example, if there is an armed conflict at a planned mining site, how does this influence the possibility to use peaceful resistance strategies? To answer such questions, Kröger assesses the inter-relations of contentious, electoral, institutional, judicial, and private politics that surround conflicts and interactions, offering a new theoretical framework of “investment politics” that can be applied generally by scholars and students of social movements, environmental studies, and political economy, and even more broadly in Social Scientific and Environmental Policy research.

    By drawing on a detailed field research and other sources, this book explains precisely which resistance strategies are able to influence both political and economic outcomes. Kröger expands the focus of traditionally Latin American extractivism research to other contexts such as India and the growing extractivist movement in the Global North. In addition, as the book is a multi-sited political ethnography, it will appeal to sociologists, political scientists, anthropologists, geographers, and others using field research among other methods to understand globalization and global political interactions. It is the most comprehensive book on the political economy and ecology of iron ore and steel. This is astonishing, given the fact that iron ore is the second-most important commodity in the world after oil.

    https://www.fulcrum.org/concern/monographs/tq57ns985

    #livre #open_source #extractivisme #Brésil #Inde #résistance #mines #conflits #conflits_armés #résistance_pacifique #fer #acier

  • « Bolsonaro est en train de faire adopter un arsenal législatif qui démantèlera les droits des Indiens sur leurs terres »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/08/bolsonaro-est-en-train-de-faire-adopter-un-arsenal-legislatif-qui-demanteler

    La France ne doit pas se rendre complice de l’ethnocide et de l’écocide en cours au Brésil, affirme un collectif d’anthropologues et d’historiens, parmi lesquels Philippe Descola et Anaïs Fléchet, plaidant pour l’application de sanctions de la part de l’UE.

    Tribune. Depuis le 22 août, 6 000 Indiens du Brésil, issus de 170 peuples différents, ont planté leurs tentes sur l’esplanade des ministères à Brasilia pour s’élever contre une menace inédite sur leurs droits et leurs terres. Ils entendent peser sur une décision de la Cour suprême concernant une demande de l’Etat de Santa Catarina de reprendre possession d’une partie de la terre indigène Ibirama-Laklano revendiquée par le peuple Xokleng. L’enjeu est d’importance puisque cette décision confirmera la doctrine en vigueur ou la remplacera par une autre, très défavorable aux droits des Indiens.

    (...) A titre d’exemple, le territoire des Yanomami fait déjà l’objet de cinq cents demandes formelles d’extraction minière. Une fois les lois votées, on voit mal comment ces demandes pourraient ne pas être acceptées. Ce serait alors, dans cette seule terre, 30 000 kilomètres carrés de forêt qui seraient ouverts à l’exploitation, soit la superficie de la Belgique.

    #ethnocide #écocide #déforestation #droits_originaires

    (rare absence de paywall pour une tribune)

  • Brésil. 7 septembre : « Descendez dans la rue pour faire échec au golpisme »

    Bolsonaro menace le peuple brésilien. Alors que la faim progresse, que l’inflation s’envole, que le chômage n’a jamais été aussi élevé et que le covid continue de faire des victimes, les partisans fanatiques de Bolsonaro sont convoqués pour une action de type d’Etat le 7 septembre, une initiative structurée sur un affrontement avec le pouvoir judiciaire (STF-Tribunal suprême électoral et TSE-Tribunal supérieur électoral). Avec cela, une très grave crise politico-institutionnelle se profile dans le pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/09/05/bresil-7-septembre-descendez-dans-la-rue-pour-faire-ech

    #international #brésil

  • Quand les mairies sont dirigées par des femmes (au Brésil), quelle conséquences sur la gestion de la #crise_sanitaire ?
    Une des conclusions :

    We provide evidence that municipalities under female leadership had fewer deaths and hospitalizations per 100 thousand inhabitants and enforced more non-pharmaceutical interventions (e.g., mask usage and prohibition of gatherings). (...) Our findings provide credible causal evidence that female leaders outperformed male ones when dealing with a global policy issue.

    Source :

    Under Pressure : Women’s Leadership During the COVID-19 Crisis

    In this paper, we study the effect of women’s public leadership in times of crisis. More specifically, we use a regression discontinuity design in close mayoral races between male and female candidates to understand the impact of having a woman as a mayor during the COVID-19 pandemic in Brazil. We provide evidence that municipalities under female leadership had fewer deaths and hospitalizations per 100 thousand inhabitants and enforced more non-pharmaceutical interventions (e.g., mask usage and prohibition of gatherings). We also show that these results are not due to measures taken before the pandemic or other observable mayoral characteristics such as education or political preferences. Finally, we provide evidence that these effects are stronger in municipalities where Brazil’s far-right president, who publicly disavowed the importance of non-pharmaceutical interventions, had a higher vote share in the 2018 election. Overall, our findings provide credible causal evidence that female leaders outperformed male ones when dealing with a global policy issue. Moreover, our results also showcase the role local leaders can play in counteracting bad policies implemented by populist leaders at the national level.

    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3883010&mc_cid=af0c4948df
    #femmes #leadership #covid-19 #coronavirus #gestion_de_crise #maire #femmes_maires #Brésil

  • L’APIB dénonce Bolsonaro devant la CPI, à La Haye, pour génocide autochtone

    L’Articulation des peuples autochtones du Brésil (Apib) a déposé, ce lundi (9), une déclaration devant la Cour pénale internationale (CPI) pour dénoncer le gouvernement de Bolsonaro pour génocide. En cette date qui marque la Journée internationale des peuples autochtones, l’organisation demande au procureur de la Cour d’examiner les crimes perpétrés contre les peuples autochtones par le président Jair Bolsonaro depuis le début de son mandat, en janvier 2019, avec une attention particulière sur la période de la pandémie Covid-19.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/22/lapib-denonce-bolsonaro-devant-la-cpi-a-la-haye-pour-ge

    #international #brésil

  • Les États-Unis envisagent la vaccination obligatoire pour les voyageurs internationaux
    https://www.seneweb.com/news/International/les-etats-unis-envisagent-la-vaccination_n_354145.html

    ÉTATS-UNIS - Les États-Unis, dont les frontières restent fermées à de très nombreux voyageurs étrangers, projettent de les rouvrir à terme aux personnes pleinement vaccinées, a fait savoir ce mercredi 4 août un responsable de la Maison Blanche.Washington élabore une “approche progressive qui signifierait, avec des exceptions limitées, que tous les ressortissants étrangers venant aux États-Unis -depuis tous les pays- doivent être pleinement vaccinés”, a dit cette source, sans donner de calendrier.Les groupes de travail consacrés à cette question “sont en train de développer une politique afin d’être prêts, quand le moment sera venu, à évoluer vers ce nouveau système”, a dit le responsable.Le ton est très prudent mais il s’agit néanmoins d’une évolution pour les États-Unis, qui le 26 juillet encore ne voulaient entendre parler ni de tests ni de vaccins pour rouvrir leurs frontières.À l’heure actuelle, les voyageurs venus d’Europe, d’Inde, du Brésil ou encore de Chine ne peuvent pas entrer aux États-Unis, sauf motifs impérieux précis. Washington était resté sourd jusqu’ici aux appels à la réciprocité des Européens notamment.Tandis que les pays de l’Union européenne ont décidé de rouvrir leurs propres frontières aux Américains, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19 ou présentent un test négatif, les voyageurs en provenance de l’espace Schengen, du Royaume-Uni et d’Irlande ne peuvent, eux, plus entrer aux États-Unis depuis mars 2020.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#UE#bresil#inde#chine#grandebretagne#sante#vaccination#circulation#frontiere#reciprocite#test

  • Covid-19 dans le monde : l’Angleterre supprime la quarantaine pour les voyageurs de France métropolitaine complètement vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/04/l-oms-appelle-a-un-moratoire-sur-les-rappels-de-vaccin-accord-de-la-commissi

    Covid-19 dans le monde : l’Angleterre supprime la quarantaine pour les voyageurs de France métropolitaine complètement vaccinés. Les voyageurs se rendant en Angleterre en provenance de France n’auront plus besoin, à compter du 8 août, de s’isoler automatiquement à leur arrivée s’ils ont reçu les deux doses de vaccin.
    Le gouvernement britannique a annoncé, mercredi soir, la suppression à partir de dimanche de la quarantaine imposée aux voyageurs vaccinés contre le coronavirus arrivant en Angleterre en provenance de France métropolitaine.Londres lève ainsi une mesure dénoncée comme « discriminatoire » par Paris, imposée il y a trois semaines, que le gouvernement de Boris Johnson avait justifiée par la présence « persistante » du variant Beta en France. Elle excluait la France d’un assouplissement des règles britanniques, qui permet depuis peu d’exempter de quarantaine les voyageurs en provenance de pays classés en orange s’ils sont vaccinés avec un sérum approuvé par les régulateurs américain et européen. L’Hexagone retrouve ainsi la liste orange classique, qui n’impose une quarantaine comprise entre cinq et dix jours qu’aux voyageurs qui ne sont pas vaccinés. En revanche, l’île de la Réunion et Mayotte, où le variant Beta initialement identifié en Afrique du Sud voisine est présent, sont classées en rouge, réservant aux seuls résidents britanniques la possibilité de rentrer en Angleterre, au prix d’une coûteuse quarantaine à l’hôtel obligatoire de dix jours. Le Mexique et la Géorgie subissent le même sort. L’Inde, le Barhein, le Qatar et les Emirats arabes unis quittent également la liste rouge pour être classés en orange. Sept pays, parmi lesquels l’Allemagne, rejoignent la liste verte, ne nécessitant qu’un test négatif avant le départ et un test au deuxième jour. Les règles fixées par le gouvernement britannique ne concernent que l’Angleterre, mais les gouvernements locaux d’Ecosse, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord adoptent généralement les mêmes mesures.
    Les Etats-Unis projettent de rouvrir leurs frontières aux voyageurs vaccinés
    Une annonce est également attendue de la part des Etats-Unis, dont les frontières restent fermées à de très nombreux voyageurs étrangers (en raison d’un « travel ban »). Washington projette de les rouvrir à terme aux personnes pleinement vaccinées, a fait savoir un responsable de la Maison Blanche. Washington élabore une « approche progressive qui signifierait, avec des exceptions limitées, que tous les ressortissants étrangers venant aux Etats-Unis – depuis tous les pays – doivent être pleinement vaccinés », a dit cette source, sans donner de calendrier. Les groupes de travail consacrés à cette question « sont en train de développer une politique afin d’être prêts, quand le moment sera venu, à évoluer vers ce nouveau système ». A l’heure actuelle, les voyageurs venus d’Europe, d’Inde, du Brésil ou encore de Chine ne peuvent pas entrer aux Etats-Unis, sauf motifs impérieux précis. Washington était resté sourd jusqu’ici aux appels à la réciprocité des Européens notamment.

    #Covid-19#migration#migrant#grandebretagne#etatsunis#france#UE#inde#bresil#chine#variant#vaccination#circulation#frontiere#paysarisque#sante

  • Le Brésil de Sérgio Mendes
    https://pan-african-music.com/le-bresil-de-sergio-mendes

    Cet été à nouveau, le patron du label Heavenly Sweetness nous écrit pour partager les trésors de sa discothèque. À lire et écouter sans modération. Aujourd’hui, le Brésilien Sérgio Mendes.

    Avec trois albums :

    Herb Alpert Presents Sérgio Mendes & Brasil ’66 (1966)
    https://www.youtube.com/watch?list=OLAK5uy_n242pEJbMRNltuEQ026LSZNqpj6rsnTr4&v=nkPDVC5PrkU

    Sérgio Mendes & Brasil ’77 – Primal Roots (1972)
    https://www.youtube.com/watch?list=PL_72ShF5Ej8HzFpSB-ld-3QwCivcV0_MN&v=YuAql93bNzc

    Sérgio Mendes — Timeless (2006)
    https://www.youtube.com/watch?list=PL_72ShF5Ej8FgZhMhxsS_GjsTOaaeLhr_&v=2GZwbKnjRyE

    #musique #Sérgio_Mendes #Brésil #jazz #Heavenly_Sweetness #Franck_Descollonges

  • Le Comité Fora Bolsonaro appelle à une nouvelle mobilisation : le 3 juillet. Un scandale de prévarication exacerbe la crise politique

    Une réunion d’urgence du Comité national Fora Bolsonaro [Dehors Bolsonaro] a eu lieu samedi 26 juin après-midi pour discuter des changements de la situation politique, après les témoignages du député Luis Miranda (Democrates-DEM, élu du District fédéral) et de son frère, Luis Ricardo Miranda, fonctionnaire au ministère de la Santé, suite aux allégations de corruption lors de l’achat du vaccin Covaxin. [Lundi 28 juin, trois sénateurs brésiliens ont déposé devant la Cour suprême une demande d’ouverture d’enquête pour « prévarication » contre le président Jair Bolsonaro qu’ils accusent d’avoir fermé les yeux sur un scandale de corruption dans l’achat de vaccins contre la Covid-19.]

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/03/le-comite-fora-bolsonaro-appelle-a-une-nouvelle-mobilis

    #international #brésil

  • Brazil Battered by Drought
    https://earthobservatory.nasa.gov/images/148468/brazil-battered-by-drought

    Prolonged dry conditions have caused the worst drought in central and southern Brazil in almost a century, according to Brazilian government agencies. The drought is expected to cause crop losses, water scarcity, and increased fire activity in the Amazon rainforest and Pantanal wetlands.


    #climat #brésil #sécheresse

  • Etudier en France, un rêve suspendu pour les jeunes issus de pays classés en zone rouge
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/06/29/etudier-en-france-un-reve-suspendu-pour-les-jeunes-issus-de-pays-classes-en-

    Etudier en France, un rêve suspendu pour les jeunes issus de pays classés en zone rouge. Même s’ils ont été admis par un établissement français, les jeunes originaires de certains pays, comme le Brésil ou l’Inde, ne peuvent obtenir, à ce jour, de visa étudiant en raison de la crise sanitaire.
    Natalia Helen Ferraira, docteure en sciences, doit rejoindre en septembre le centre de recherche en cancérologie et immunologie de l’université d’Angers en tant que stagiaire postdoctorale. Raissa Chielle a décroché une bourse afin de poursuivre sa thèse en océanographie au Museum national d’histoire naturelle, à Paris. Valquir Francisco Pacheco Neto a été admis à la rentrée à l’Ecole des mines, à Nancy…Tous les trois sont brésiliens, désireux de poursuivre leurs études en France. Mais leur projet de traverser l’Atlantique est mis à mal : le Brésil figure sur une liste de 21 pays où la situation liée à l’épidémie de Covid-19 est si préoccupante que la France ne délivre plus de visa, sauf motif impérieux. Y figure également le Chili, la Colombie, l’Argentine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud… « Les étudiants résidant dans les pays classés en zone rouge n’ont pas été inclus dans les catégories de voyageurs considérés comme ayant un motif impérieux pour voyager en France », confirme le ministère des affaires étrangères.
    Combien sont-ils, ces étudiants qui voient leur rêve suspendu ? Quelques milliers, si l’on se base sur les derniers chiffres rapportés par Campus France, l’organisme public chargé de la mobilité des étudiants étrangers. A la rentrée 2020, 4 800 visas étudiants ont été délivrés à des étudiants originaires des Amériques – un chiffre en baisse de 60 % par rapport à l’année précédente, en raison de la pandémie. A la même période, 8 700 visas avaient été délivrés à des étudiants asiatiques aspirant à suivre un cursus en France.Si la situation ne se débloque pas dans les semaines qui viennent, « c’est la fin d’un rêve » pour Anna Sançao. « Cela fait cinq ans que je me prépare à ce voyage. J’ai énormément travaillé à l’université pour avoir les meilleures notes possible, j’ai dépensé de l’argent pour prendre des cours de français et j’ai obtenu ma place à l’université Lyon-III en relations internationales », soupire la Brésilienne de 22 ans, qui, prête à partir, a déjà vendu sa voiture et quelques effets personnels.
    Laura Reyes, Colombienne de 22 ans, diplômée d’un master de psychologie de l’éducation de l’université de Bogota en février, est aussi très inquiète. Elle a été admise en master de psychologie des troubles du développement chez l’enfant à l’université de Nantes. Le 28 mai, elle a reçu un courriel lui signifiant qu’elle était acceptée : la rentrée est fixée au 30 août… Mais, à ce jour, l’ambassade de France ne peut donner suite à sa demande de visa. Quant à poursuivre ses études dans son pays, c’est impossible. « En Colombie, les inscriptions universitaires sont closes depuis avril », explique-t-elle.Pour les établissements français, cette incertitude est source de difficultés logistiques et budgétaires. En particulier dans les grandes écoles, où les frais de scolarité payés par les étudiants étrangers contribuent pour une large part à leur équilibre financier. « Nous avons admis plusieurs étudiants colombiens et brésiliens, et à ce jour nous n’avons aucune visibilité sur leur venue », regrette Alexandre Nominé, responsable des relations internationales de l’école d’ingénieurs Mines Nancy. De même à l’Institut de management et de communication interculturels (ISIT), qui reçoit des demandes d’étudiants tentant de trouver un moyen de rejoindre l’école : « Ils sont coincés par la situation sanitaire, et nous sommes démunis », regrette Sarah Bordes, directrice du développement international de l’ISIT.Les établissements envisagent de proposer des cours à distance pour ces jeunes, à la manière de ce qui a été mis en place l’année dernière, tout en leur permettant d’arriver en milieu de trimestre si la situation se débloquait. La liste des pays en zone rouge est « régulièrement réévaluée », souligne le Quai d’Orsay, qui conseille aux étudiants de déposer quand même leur demande de visa, dans le cas où la situation sanitaire de leur pays s’améliorerait. L’ambassadeur de France en Inde a même publié, le 14 juin, une vidéo dans laquelle il encourage vivement les étudiants indiens à ne pas laisser tomber leur projet d’études en France.Un collectif d’étudiants et de chercheurs brésiliens tente, par ailleurs, de susciter une mobilisation autour de ce sujet. Ils ont créé un compte Instagram, au travers duquel ils demandent à la France de considérer leurs projets d’études comme un « motif impérieux », condition sine qua non pour obtenir, aujourd’hui, le précieux visa. Il compte, à ce jour, un peu plus de 4 000 abonnés.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#etudiant#circulation#frontiere#listerouge#visa#inde#bresil#motifimperieux

  • Brazil continues to lose an entire generation of Indigenous leaders to COVID-19
    https://news.mongabay.com/2021/06/brazil-continues-to-lose-an-entire-generation-of-indigenous-leaders-t

    There have been 54,622 confirmed COVID-19 cases among Indigenous people in Brazil, according to monitoring by the Instituto Socioambiental (ISA), a Brazilian NGO that advocates for Indigenous and environmental rights. Since the beginning of the pandemic, 1,087 Indigenous people have died from the virus and 163 native groups have been affected, according to the ISA platform. There were nearly 818,000 Indigenous people in Brazil in 2010, according to the national census that year. There haven’t been any updates in the decade since, with the next census set for 2022.

    Meanwhile, data from the Articulation of Indigenous Peoples of Brazil (APIB), the country’s biggest Indigenous organization, reported that in December of last year the mortality rate among Indigenous people was 16% higher than among non-Indigenous Brazilians. In its report, “#COVID-19 and Indigenous Peoples,” APIB said that “We have lost our elders who kept and shared the memories of our ancestry, the guardians of our knowledge, of our songs, our prayers, and our spirituality.”

    #Brésil #peuples_autochtones

  • Delta variant wreaking havoc on viral Indonesia - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/06/delta-variant-wreaking-havoc-on-viral-indonesia

    Delta variant wreaking havoc on viral Indonesia
    JAKARTA – The Indonesian government may have prevented tens of millions of people from returning to their hometowns in the immediate aftermath of the Ramadhan fasting month, but once the restriction was lifted in mid-May it could do little to stop the inevitable floodtide that followed.The consequences of that are now being felt following a dramatic rise in Covid-19 infections from a plateau of 5,500 daily cases in early June to 15,508 on June 23, similar to what happened following the Christmas-New Year holidays.It is the highest single-day rise since the pandemic hit the country in February last year, with the number of deaths rising by more than 100 a day over the last three weeks to 55,544 and a positivity rate now recorded at 49%.
    Effective Friday, Hong Kong has banned all flights from Indonesia, placing the country on its extremely high-risk list, or Group A1, alongside Brazil, India, Nepal, Pakistan, the Philippines and South Africa. The latest outbreak has included a large number of cases of the so-called Delta variant, which health experts say is more transmittable than the original Covid-19 strain and was responsible for a huge increase in infections across India in recent months.So far, the majority of cases have been in Central Java, where the local government has designated 13 districts and cities as red zones, including the provincial capital of Semarang and its surrounding area.
    In the worst-hit district of Kudus, scores of stricken health workers recently injected with the Sinovac vaccine have all recovered quickly, encouraging news for a country that is relying heavily on China for its early vaccine rollout.

    #Covid-19#migration#migrant#sante#indonesie#variant#inde#nepal#pakistan#bresil#philippines#afriquedusud#inde#frontiere#circulation#contamination#java

  • #Covid au #Brésil : mobilisation contre #Bolsonaro alors que le pays dépasse la barre des 500.000 morts
    https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20210619-covid-au-br%C3%A9sil-mobilisation-contre-bolsonaro-alors-que-le-pays-d%

    ... J’ai plus peur de Bolsonaro que du virus. Je déteste plus Bolsonaro que le virus. »

    Alors qu’une troisième vague épidémique menace le pays, le président a répété que la contamination était plus efficace que la vaccination.

  • 29/05 : Dans tout le Brésil, les femmes sont descendues dans la rue pour dénoncer le gouvernement génocidaire de Bolsonaro (plus autre texte)

    À première vue, il peut sembler contradictoire de défendre la vie dans les rues, dans une pandémie qui a déjà tué plus de 450 000 personnes au Brésil. Mais ce n’est pas le cas. Une partie considérable de ces décès aurait pu être évitée avec une action de l’État qui place la vie au-dessus du profit, de la cupidité, du négationnisme et des valeurs qui disent que certaines vies valent moins que d’autres. C’est peu dire que le président brésilien, Jair Bolsonaro (sans parti), n’a rien fait pour freiner la propagation du covid-19. Plus que cela, il a agi pour permettre à la maladie de se répandre dans tout le pays, tuant des centaines de milliers de personnes.

    C’est pourquoi, le 29 mai, les Brésiliens se sont levés, dans une vague de manifestations, pour réclamer « Dehors Bolsonaro », des vaccins pour toute la population et le maintien de l’aide d’urgence. Le président et son gouvernement, en plus d’avoir favorisé la propagation du nouveau coronavirus au Brésil, précarisent de plus en plus la vie des femmes, des Noirs et des travailleurs, qui souffrent de la faim, du chômage, de la négligence et de la destruction des perspectives d’avenir.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/10/29-05-dans-tout-le-bresil-les-femmes-sont-descendues-da

    #international #brésil

  • Covid-19 : comment le variant indien a débarqué au Brésil – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/06/02/covid-19-comment-le-variant-indien-a-debarque-au-bresil

    Publié le 02 juin 2021 par Marc Gozlan
    Covid-19 : comment le variant indien a débarqué au Brésil. L’histoire commence le 27 mars 2021. Le navire « MV Shanddong SA Zhi » quitte la Malaisie pour un long voyage qui doit l’amener à São Luís (État du Maranhão) au Brésil. Signalons au passage que São Luis est la seule capitale d’État du Brésil qui n’ait pas été fondée par les Portugais et dont le nom est d’origine française.Durant son périple, le navire accoste le 21 avril à Le Cap en Afrique du Sud. Les 24 membres d’équipage arrivent au Brésil le 14 mai. Parmi eux, un Indien âgé de 54 ans présente depuis dix jours des symptômes respiratoires évocateurs de Covid-19. Le diagnostic d’infection par le SARS-CoV-2 est rapidement confirmé. Le patient est hospitalisé en réanimation dans un hôpital privé de São Luís. Les prélèvements respiratoires du cas index sont envoyés à l’Institut Evandro Chagas (IEC) à Belém dans l’État du Pará.
    Sur les 24 membres d’équipage, 15 se révèlent positifs pour le SARS-CoV-2, dont trois sont symptomatiques. Tous sont placés en isolement et font l’objet d’une surveillance médicale. Six échantillons biologiques, positifs au test RT-PCR pour le SARS-CoV-2, sont envoyés pour séquençage génomique. Celui-ci permet d’identifier le virus comme appartenant au lignage B.1.617, dit « indien ».Ce virus appartient plus précisément au lignage B.1.617.2, lié à la reprise de l’épidémie en Inde où il a été repéré pour la première fois en octobre 2020. Ce variant a nouvellement été dénommé « Delta » par l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS vient en effet de renommer les variants du SARS-CoV-2 avec des lettres grecques. L’idée est d’avoir des noms « faciles à prononcer et à retenir », tout en évitant les appellations « stigmatisantes et discriminatoires ».
    On regroupe en fait trois lignages différents (B.1.617.1, B.1.617.2 et B.1.617.3) sous le nom générique de variants dits « indiens ». B.1.617.2 est devenu Delta et B.1.617.1 Kappa. Le variant B.1.617.3 n’a pas été renommé. Seul le variant Delta (B.1.617.2) est aujourd’hui considéré comme préoccupant, les deux autres ayant été rétrogradés au rang de variants d’intérêt, a annoncé mardi l’OMS.Le variant Delta (B.1.617.2) présente de façon significative une moindre sensibilité aux anticorps neutralisants, développés par des patients Covid-19 convalescents ou produits après vaccination. Il échappe également partiellement à certains anticorps monoclonaux à visée thérapeutique. À ce jour, ce variant « indien » a été rapporté dans au moins 51 pays.(...)
    Comme le soulignent Mirleide Cordeiro dos Santos et ses collègues virologistes de l’Institut Evandro Chagas, il s’agit de la première détection au Brésil du variant B.1.617.2, autrement dit du lignage « Delta ». Selon eux, leur rapport est une « alerte à la diffusion de ce variant en Amérique du Sud ».Selon ces scientifiques brésiliens, qui ont rapporté le 27 mai 2021 leurs résultats sur le site virological.com, la découverte de ces cas d’importation montre « la nécessité d’une surveillance continue des voyageurs afin d’être en mesure de pouvoir détecter la propagation en temps réel des nouveaux variants du SARS-CoV-2 », porteurs de mutations pouvant les rendre plus transmissibles ou pathogènes, ou encore susceptibles d’échapper au système immunitaire.

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#inde#variant#sante#circulation#frontiere

  • The Brazilianization of the World - American Affairs Journal
    https://americanaffairsjournal.org/2021/05/the-brazilianization-of-the-world

    In his 1991 novel Generation X, Douglas Coupland referred to Brazilianization as “the widening gulf between the rich and the poor and the accompanying disappearance of the middle classes.”1 Later that decade, Brazilianization was deployed by German sociologist Ulrich Beck to mean the cycling in and out of formal and informal employment, with work becoming flexible, casual, precarious, and decentered.2 Elsewhere, the process of becoming Brazilian refers to its urban geography, with the growth of favelas or shantytowns, the gentrification of city centers with poverty pushed to the outskirts. For others, Brazil connotes a new ethnic stalemate between a racially mixed working class and a white elite.

    This mix-and-match portrait of Brazilianization is superficially compelling, as growing inequality and precarity fractures cities across Europe and North America. But why Brazil? Brazil is a middle-in­come country—developed, modern, industrialized. But Brazil is also burdened by mass poverty, backwardness, and a political class that seems to have advanced little since its days as a slaveholding landed elite. It is a cipher for the past, for an earlier stage of development that the Global North passed through—and thought it left behind.

    #Brésil

  • Nous exigeons l’expulsion des envahisseurs de notre territoire
    Communiqué urgent du Peuple Munduruku

    Tout le peuple Munduruku est indigné par l’annulation de l’opération de la Police Fédérale dans notre région. L’opération ne peut pas se terminer maintenant, alors que les orpailleurs attaquent nos leaders. Nous ne comprenons pas comment l’opération peut quitter notre territoire en ce moment de tant de danger pour nous. Nous crions à l’aide !

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/01/nous-exigeons-lexpulsion-des-envahisseurs-de-notre-terr

    #international #brésil

  • Il y a 240 ans était démembré Pierre-Nicolas Chenaux, tragique héros fribourgeois Serge Kurschat, historien

    Le 4 mai 1781, Pierre-Nicolas Chenaux, qui avait levé une armée de 2500 hommes contre le patriciat fribourgeois, est assassiné, puis démembré. L’historien Serge Kurschat rappelle 240 ans plus tard son parcours, et l’influence qu’il a eue jusqu’au Brésil 

    C’est à La Tour-de-Trême, le 26 février 1740, que Pierre-Nicolas Chenaux voit le jour, lors d’un hiver particulièrement rigoureux. D’abord aide-major au régiment de Gruyères, il se tourne ensuite vers le commerce. Il se lance dans différents projets économiques : importation de céréales, fabrication et commerce de fromage, tannerie, investissements fonciers, prospection minière, commerce des mulets. Confronté à des circonstances très défavorables et victime de contextes climatiques, épidémiques ou familiaux néfastes, Chenaux, éternel malchanceux, voit ses affaires péricliter.

    La période 1773-1776 en Gruyère reste dans l’histoire cantonale comme celle de « l’affaire de bois de Sautaux ». Il s’agit d’un mouvement qui s’oppose aux autorités locales sur l’attribution de coupes de bois. Alors que le patriciat gère, selon ses propres intérêts, l’attribution de ces coupes, Chenaux et certains de ses concitoyens se refusent à obtempérer aux autorités patriciennes, en procédant sans leur autorisation à un prélèvement dans des coupes de bois. L’objet du litige est situé dans la forêt de Sautaux, au sud-ouest de Bulle.

    C’est ainsi que s’instaure une lutte entre le pouvoir central d’une oligarchie conquérante, qui souhaite se moderniser et devenir plus efficace, et les paysans d’un ancien monde composé d’anciennes règles, dénommées généralement « us et coutumes », auxquelles ils sont fortement attachés et qui font office de lois fondamentales nécessaires à leur survie.

    Une armée de 2500 hommes
    En 1781, Pierre-Nicolas Chenaux, à la tête d’une armée de 2500 hommes, fait une tentative infructueuse de soulèvement contre le patriciat de Fribourg afin de démocratiser la gestion urbaine, appelé « soulèvement Chenaux ». La ville, effrayée, appelle à l’aide Berne, qui envoie illico sa garde, avec cavalerie et artillerie. Les assiégeants sont mis en déroute et Chenaux se retrouve seul. Dans la nuit du 4 mai 1781, il est assassiné d’un coup de baïonnette par François-Nicolas-Henri Rossier, appâté par la promesse d’une importante récompense. Les autorités décident la décapitation et le démembrement du cadavre de Chenaux le 5 mai 1781, en application du Code pénal de l’époque, la terrible Lex Carolina, selon laquelle la mort n’éteint pas l’action judiciaire.

    La tête de Chenaux est exposée durant deux années et demie sur le toit de la tour de la porte de Romont

    Le bourreau Hans-Wilhelm Heini, ivre, doit s’y prendre à plusieurs reprises afin de partager en quatre le corps de Chenaux après en avoir séparé la tête à grands coups de hache. La tête de Chenaux est exposée durant deux années et demie sur le toit de la tour de la porte de Romont, le visage tourné vers son lieu natal. Le soir de l’exécution, les membres de la Chambre secrète (la structure qui est au pouvoir et que les gens ne connaissent pas forcément) dansent avec leurs dames devant cette tête ensanglantée. Toutefois, le peuple voue un culte à Pierre-Nicolas Chenaux et des litanies sont chantées en son honneur. Tant et si bien que l’évêque de Lausanne se voit contraint d’intervenir par un mandement qu’il publie en novembre 1781 afin de faire cesser ces processions et condamner cet hommage pieux rendu à Chenaux.

    Réhabilitation solennelle en 1848
    A la suite de l’insurrection de mai 1781, des troubles éclatent dans la ville de Fribourg, qui accentuent d’une part la lutte de la bourgeoisie commune de Fribourg contre le patriciat, d’autre part les dissensions à l’intérieur de la classe dirigeante. Chenaux voit son influence perdurer parmi les insurgés en fuite en France à travers la création du Club helvétique¹ et l’affaire des Gardes suisses des tuileries² le 10 août 1792. Ces insurgés se montrent plus agressifs que les révolutionnaires français par leur pugnacité, et plus particulièrement un caporal Joseph Chenaux, entré au service de France depuis 1784, tenant le rôle d’informateur lors du massacre des officiers patriciens.

    Il faut attendre juillet 1848 pour que le Grand Conseil réhabilite solennellement Chenaux, et, le 24 septembre 1933, un monument est enfin érigé face au château à Bulle. En 1942, la ville de Fribourg, baptise « Nicolas Chenaux » une rue du quartier Beauregard. Le 25 mars 1980 est donné, en première mondiale à Utrecht en Hollande, un opéra en trois actes intitulé Chenaux d’un compositeur et chef d’orchestre allemand, Richard Müller-Lampertz. La même année, un film et une pièce de théâtre célèbrent le bicentenaire de sa mort.

    Symbole de la liberté
    Aujourd’hui, sa postérité réside en grande partie au Brésil où de nombreux Fribourgeois ont émigré au début du XIXe siècle pour fonder la communauté de Nova Friburgo. La nouveauté de l’interprétation débarrassée des vieux poncifs et la diversité des sources nous incitent à nuancer l’importance du portrait psychologique de Chenaux, que l’historiographie a décrit, jusqu’à nos jours, comme un raté.

    A l’instar de nombreux entrepreneurs traversant la crise actuelle du covid, Chenaux, malgré les échecs, a toujours fait preuve d’audace en se réinventant et en réexaminant ses activités en vue de les diversifier. Ne dit-on pas qu’un esprit a besoin de son contraire pour savoir qui il est et ainsi prendre la pleine mesure de sa force de vie ? Aussi, en dépit de ses fautes et d’une vie menée tambour battant, Pierre-Nicolas Chenaux fut en quelque sorte un coryphée digne d’une tragédie grecque symbolisant encore, dans la mémoire populaire, la « liberté » faisant face à toutes les oppressions.

    1) Le Club helvétique de Paris appelé aussi Club des patriotes suisses, né à l’initiative des rescapés fribourgeois de 1781, s’est réuni à Paris du 6 juin 1790 au 3 août 1791. Ennemi juré du pouvoir aristo-patricien en place à Fribourg, ce club révolutionnaire s’est donné pour mission d’instituer un régime démocratique.

    2) Le 10 août 1792, Louis XVI et sa famille sont aux Tuileries, entourés par leurs gardes suisses. Le peuple va envahir le lieu. Avec le massacre d’un régiment de gardes suisses dans le palais des Tuileries, ce jour met brutalement fin à 13 siècles de monarchie en France.

    Source : https://www.letemps.ch/opinions/y-240-ans-etait-demembre-pierrenicolas-chenaux-tragique-heros-fribourgeois

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