• Près de 2 milliards d’euros pour la Bretagne
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/12/04/pres-de-2-milliards-d-euros-pour-la-bretagne_3525518_823448.html

    Le pacte d’avenir pour la Bretagne, lancé par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour tenter de trouver des solutions à la crise économique et sociale que traverse la région, a été rendu public mercredi 4 décembre par le conseil régional. Il consacre à la Bretagne une enveloppe de près de 2 milliards d’euros, dont près de 1 milliard pour un plan en faveur du secteur agroalimentaire, en pleine crise.

    #économie
    #crise
    #pacte-d'avenir
    #social
    #Bretagne
    #agroalimentaire

  • Bretons mais certainement pas Bonnets rouges

    L’écotaxe ne lui pose pas de problème car comme 4.000 autres agriculteurs de la région, Alain Scouarnec a choisi le circuit court. Ses vaches sont abattues à 35 kilomètres de sa ferme. La viande est vendue dans quatre magasins dans un rayon de 100 kilomètres. Moins de déplacements, moins d’intermédiaires : cela signifie des marges plus importantes et un revenu satisfaisant. C’est l’opposé du modèle agricole breton dominant : intensif et lié aux usines agroalimentaires. « Ça n’est pas politiquement correct de le dire, mais je suis parfois dégoûté par certains modes de production de viande en Bretagne. Je sais que cela a beaucoup de conséquences pour l’emploi dans les usines agroalimentaires. Mais il faut se remettre en cause, faire évoluer les manières de faire. Il faut notamment remettre les animaux en lien avec le sol, ne plus privilégier les usines à viande », explique Alain Scouarnec.

    Yves-Marie Le Lay refuse qu’on le traite d’idéaliste. Il ne souhaite pas une Bretagne 100% bio. « On en est d’ailleurs très loin » dit-il. Il aimerait juste « un retour à la raison ». Exemple de ce qui pour lui est le signe d’une folie : la Bretagne compte huit millions de cochons, cela fait près de deux porcs par habitant.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12033-27.11.2013-ITEMA_20554407-0.mp3

    Source : http://www.franceinfo.fr/economie/cinq-jours-a-la-une/bretons-mais-certainement-pas-bonnets-rouges-1227833-2013-11-27

    #bonnets_rouges #bretagne #agriculture #ecotaxe

  • Bonnets rouges."Non à la manipulation de l’histoire !"
    http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/bonnets-rouges-non-a-la-manipulation-de-l-histoire-22-11-2013-2311167.p

    La révolte, en effet, vise tous ceux qui, de près ou de loin, peuvent être perçus comme des exploiteurs : seigneurs, agents du fisc, clergé même. Les codes paysans réclament la suppression des corvées (seigneuriales surtout), la diminution des prélèvements sur les récoltes (les seigneurs encore, le clergé aussi), et un juste tarif pour divers services du quotidien : les messes et le vin, les actes devant notaire et le tabac… Ils ne s’en prennent jamais, bien au contraire, à un roi supposé ignorer les abus que connaît son royaume. Cette révolte, qui oppose des paysans bretons à leurs exploiteurs bretons, est avant tout sociale : il est symbolique que le révolté le plus connu, Sébastien Le Balp, soit assassiné par un seigneur, le marquis de Montgaillard. Source : Le (...)

  • Ça barde chez les Bretons
    http://cqfd-journal.org/Ca-barde-chez-les-Bretons

    Le 31 octobre, le volailler Tilly-Sabco basé à Guerlesquin annonçait sa décision d’arrêter l’exportation de ses poulets à partir de janvier 2014. Un coup terrible pour cette petite ville de 1 390 habitants dont toute l’activité tourne depuis des décennies autour de l’usine Tilly. Fondée par un fils de boucher dans les années 1950, Tilly était devenue la plus grosse unité d’abattage en Europe dans les années 1980, spécialisée dans le congelé bas de gamme halal à destination des pays du Golfe, jusqu’à 100 000 poulets exportés par jour. C’est l’époque où la famille Tilly possédait la ville si bien que Le Point, en 1989, avait surnommé Jacques Tilly – maire ancré à droite de 1965 à 1989, puis de 1995 à 2001 – « le Ceausescu du Trégor ». Même si les abattoirs Tilly-Sabco sont vendus en 1986 et passent entre les mains de Doumeng, le Milliardaire rouge, puis deux ans plus tard dans celles de Gérard Bourgoin qui les cèdera à son héritière Corinne, avant d’être rachetés sous la direction de Daniel Sauvaget en 2008, et qu’ils n’employaient jusqu’à fin octobre que 335 salariés, l’emprise féodale laisse des traces. Certaines ambiances de bar sont minées et les bouches peinent à se délier. « Si on parle de travers, c’est des coups à finir sur la chaîne d’abattage », plaisante Guy, habitant de Guerlesquin qui travaille hors de la ville. Mais si le temps du patronat paternaliste a vécu, c’est celui de la gestion mondialisée, costumée made in Breizh, qui sonne le glas de l’industrie guerlesquinaise. Dès le mois de mai, Sauvaget annonçait la réduction de 40 % des effectifs, puis il y eut l’inauguration aux allures de deuil d’un nouvel atelier de production de saucisses de poulet, juste une semaine avant l’annonce attendue de l’arrêt des exportations.

    #économie #crise #France #Bretagne

  • Emmanuel Todd : « Les bonnets rouges, une chance pour la France »
    http://www.marianne.net/Emmanuel-Todd-Les-bonnets-rouges-une-chance-pour-la-France_a233812.html

    L’anthropologue et historien, coauteur du « Mystère français », revient pour « Marianne » sur la révolte bretonne. Une action à ses yeux pleine de promesses quant aux capacités de résistance du pays.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976291-1157125.jpg?v=1385127262

    Marianne : Il y a un an avec Hervé Le Bras vous avez publié « le Mystère français », une analyse approfondie de la situation de la France. Ce travail soulignait les particularités de la Bretagne. A ce moment-là, pouvait-on imaginer que cette dernière se révolterait ?

    Emmanuel Todd : Dans notre livre, la Bretagne est très présente pour des raisons rationnelles et irrationnelles. Elle occupe incontestablement une place particulière en France. Ses systèmes familiaux sont très divers, ses performances scolaires sont étonnantes. C’est désormais la région la plus à gauche, un bastion du Parti socialiste, le PS y ayant migré de ses terres du Nord et du Sud. Du côté sentimental, à des degrés divers, Hervé Le Bras et moi-même avons des origines bretonnes et passons beaucoup de temps là-bas.

    La Bretagne offre un exemple extrême mais caractéristique de basculement dans la révolte d’une région que les commentateurs percevaient comme prospère, de gauche, européiste et stable. Notre livre a été trop rapidement analysé comme une radiographie de la France qui va bien, en opposition à celle qui va mal. Les régions qui allaient bien, selon cette lecture, étaient les anciens bastions catholiques, ou de « catholicisme zombie ». La pratique religieuse catholique, forte jusque vers 1960, y a tardivement disparu mais a laissé subsister une forte aptitude à la coopération - des communes, des groupes professionnels, par exemple -, bref une forte intégration locale. Le reflux récent de la religion y a surtout libéré un dynamisme spécifique. Depuis la réforme protestante, et encore plus depuis la Révolution de 1789, le catholicisme était arc-bouté contre la modernité. Sa disparition a libéré une énergie positive. Aujourd’hui, les régions « catholiques zombies » ont de meilleurs résultats éducatifs, des taux de chômage plus faibles, une meilleure résistance à la crise économique. Mais ce que le Mystère français suggérait, c’est seulement que les régions catholiques zombies allaient moins mal que les régions de vieille laïcité, pas qu’elles allaient bien. La crise touche tout le monde, le vide du pouvoir est visible partout.
    ....

    #bonnets-rouges
    #Bretagne
    #révolte
    #Emmanuel-Todd

  • Bonnets rouges et Europe
    http://www.taurillon.org/spip.php?article6123

    Quel rapport y a t-il entre la révolte des nouveaux bonnets rouges et l’Europe ? Peux-t-on interpréter les événements des 10 derniers jours en #Bretagne selon la grille de lecture européenne ? L’Europe est fortement présente dans les discours. Pourquoi les salariés de Tilly-Sabco ont-ils occupé la sous-préfecture de Morlaix ce lundi ? « Pour que le gouvernement exige et obtienne de l’Europe une aide qui compense les restitutions », autrement dit les aides à l’exportation qui permettaient à la volaille (...)

    #Actualité #France

  • Ils ont des chapeaux ronds, a bas les bretons ! - Le blog de descartes
    http://descartes.over-blog.fr/2013/11/ils-ont-des-chapeaux-ronds-a-bas-les-bretons.html

    Où sont nos chiens de garde ? Vous savez, ceux qui traquent la moindre expression sexiste chez Zemmour, la moindre pétition chez Beigbeder, la moindre expression raciste ou sur Taubira. Manifestement, ce qu’on a convenu d’appeler « la révolte bretonne » ne les intéresse pas. Et pourtant, ce ne sont pas les expressions de haine ou de mépris de l’autre qui ont manqué à Quimper comme à Carhaix. Mais il est vrai que nos chiens de garde ont les yeux de Chimène lorsqu’il s’agit de la défense des « identités régionales ». Lorsque Christian Troadec parle avec mépris de ces élus bretons qui « pensent comme des parisiens », personne ne semble réagir. On n’imagine pas ce qui se serait dit si l’apostrophe avait concerné les Roms ou les Maliens… La Bretagne souffre, c’est entendu. Mais pas plus que le Nord-Pas de Calais, la Lorraine, le Languedoc-Roussillon ou la France-Comté. En fait, elle souffre moins : le chômage est plus important dans toutes ces régions que dans la péninsule armoricaine. Alors, pourquoi tout ce tintamarre ?
    La Bretagne bénéficie depuis plus d’un demi siècle – comme d’autres régions dites « périphériques » - d’un traitement de faveur. Les gouvernants « parisiens » que les militants bretons méprisent tant ont accepté dès 1960, dans la logique d’aménagement du territoire, d’accorder à la Bretagne un soutien exceptionnel pour compenser les handicaps qui résultaient d’une position géographique excentrée et de la faiblesse des voies de communication. Des routes ont été construites, les lignes de chemin de fer renforcées, et tout cela a été payé par l’ensemble de la collectivité nationale. Les autoroutes sans péage ont été bâties, leur coût payé par les péages payés non pas par les bretons, mais par les automobilistes empruntant les autoroutes dans les autres régions. C’est aussi cette solidarité nationale qui a payé un réséau permettant aux bretons de bénéficier de l’électricité tout en refusant qu’on construise des centrales électriques chez eux.
    Je suis personnellement un grand partisan de l’aménagement du territoire. La nation repose bien sur un principe de solidarité qui voit les citoyens des régions les plus riches payer pour permettre aux citoyens des régions les plus pauvres de bénéficier des mêmes avantages qu’eux. Et je suis ravi que les impôts que je paye permettent aux Corses et aux Bretons d’avoir des services publics aussi bons qu’à Paris. Mais je pense être en droit d’attendre – pour moi et pour tous ces citoyens français qui financent les mécanismes de péréquation avec leurs impôts ou leurs factures d’électricité – un minimum de reconnaissance. Et qu’avons-nous à la place ? Des gens malpolis qui nous insultent, détruisent les biens publics que nous avons payé, et qui « exigent » en marchant sous le drapeau breton des subventions et aides de toute sorte payées par l’Etat central. Car on n’est pas à une incohérence près.

    #écotaxe
    #Bretagne
    #bretons
    #bonnets-rouges

  • La « fronde bretonne » pour ceux qui débarquent | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/11/09/fronde-bretonne-ceux-debarquent-247319

    Les poulets surgelés, le « Breizh Power », le vrai état de l’économie, l’« arnaque » Ecomouv, ce qu’on découvre sous les bonnets rouges... : on fait le point.

    Détournons la phrase fameuse de l’historien Henry Laurens : si vous avez compris quelque chose à la Bretagne, c’est qu’on vous l’a mal expliqué.

    La fronde contre l’écotaxe occupe la une des journaux depuis deux semaines sans qu’on saisisse forcément le lien entre les ratés de l’agroalimentaire breton et le « scandale » Ecomouv. De comprendre ce qui fait défiler ensemble les patrons et les licenciés. D’autant que, devant les ultimatums et les destructions de portiques, l’Armorique commence à perdre son capital de sympathie dans le reste de l’Hexagone.

    Pour traduire crûment ce que pensent nombre d’éditorialistes (je ne regarde personne) :

    « Qui sont-ils pour cramer des portiques payés avec nos impôts et venir ensuite réclamer des subventions pour produire de la sous-bouffe à bas coût (et des algues vertes) ? »..

    #écotaxe
    #Bretagne
    #bonnets-rouges
    #arnaque
    #Ecomouv

  • La prononciation du breton : question taboue
    http://languebretonne.canalblog.com/archives/2010/05/26/18009256.html

    on entend souvent dire que les néo-bretonnants ne peuvent pas échanger facilement avec les locuteurs traditionnels, ceux dont le breton est la langue première. Pourquoi ?
    Le diagnostic de Mikael Madeg est celui-ci : le point faible de celui qu’on enseigne actuellement et qu’on pratique dans les médias est, dit-il, sa prononciation. Trop souvent elle est calquée sur celle du français, par laxisme ou par ignorance. Or, tant qu’à parler breton, autant que celui-ci ne soit pas en rupture radicale d’avec la langue ancestrale, authentique. Sinon, à quoi bon se battre pour une “langue“ qui, à l’oreille, sonne comme du français, si on n’y prend pas garde ?
    Son livre a donc l’allure d’un pamphlet : il estime tout simplement que la prononciation est la priorité oubliée dans le combat pour la survie de la langue bretonne.

    #breton #bretagne #langues_sans_frontières #sociolinguistique #identités
    http://www.youtube.com/watch?v=XhzYA_dyfWo

    • C’est effectivement un souci pour la survie orale de ces langues, je le vois ici avec les néo-bascophones dont beaucoup ont un fort accent de leur langue d’origine (français ou espagnol) et sont parfois peu capables de se comprendre mutuellement à l’oral de part et d’autre de la Bidasoa, sauf à parler également la langue d’origine de l’autre et en connaître l’accent. Mauvais signe pour nos #langues_sans_frontières

  • Écotaxe : des heurts en Bretagne, la fronde s’étend en France - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/ecotaxe-des-perturbations-partout-en-france-1207883-2013-11-09
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/11/09/1207881/images/ressource/cotaxe.jpg

    La mise en oeuvre de l’écotaxe est reportée mais les manifestations continuent dans toute la France pour demander son abandon pur et simple. Des portiques et des bornes ont notamment été détruits ou dégradés à Paris, en Charente et dans le Gard. Par ailleurs manifestants et forces de l’odre se sont opposés à Jugon-les-Lacs près d’un portique dans les Côtes-d’Armor.

    Opérations escargot, manifestations : les anti-écotaxes se sont mobilisés en nombre ce samedi pour demander l’abandon de cette mesure. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait indiqué la semaine dernière que sa mise en oeuvre, prévue intialement au 1er janvier 2014, serait reportée. Aucune date d’application n’a été décidée a précisé l’Élysée en début d’après-midi alors que lemonde.fr évoquait l’été prochain. Dans plusieurs régions de France, des perturbations sont en cours.

    En Bretagne, 250 personnes vêtus de bonnets rouges ont manifesté au pied d’un portique écotaxe à Montauban-de-Bretagne en Ille-et-Vilaine. Des agriculteurs ont enflammé des bottes de paille sur le bord de la route. Quatre portiques ont également été détruits...

    #écotaxe
    #Bretagne
    #bonnets-rouges

  • Info l’Humanité : quand les « bonnets rouges » vendent de la contrefaçon | Humanite
    http://www.humanite.fr/social-eco/info-lhumanite-quand-les-bonnets-rouges-vendent-de-552727
    http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/2013-11-06bonnet-rouge2.jpg

    Un responsable d’Armor Lux a reconnu que les 7500 bonnets vendus samedi dernier lors de la manifestation de Quimper étaient importés d’Ecosse et n’ont pas été fabriqués ni en Bretagne, ni par la marque elle-même.

    Le collectif « Vivre, travailler et décider en Bretagne ! » à l’initiative du mouvement breton des Bonnets rouges contre l’éco-taxe et qui se revendique agir pour l’emploi local a déclaré avoir vendu 7500 de ces couvre-chefs lors de la manifestation organisée à Quimper (Finistère) samedi dernier, 2 novembre. Des bonnets vendus cinq euros sur le camion-podium qui portaient effectivement la célèbre marque bretonne Armor Lux.

    Auto-contrefaçon

    Seulement, l’étiquette était douteuse. Ne ressemblant pas aux étiquettes originales de la marque. Et surtout apposée sommairement par deux points de couture sur un reste d’étiquette visiblement coupée.

    De la contrefaçon ? Nous avons posé la question, par téléphone, à un responsable des ventes d’Armor Lux, qui nous a « en toute transparence » éclairé sur la question. Sollicité par les élus engagés dans le collectif, le PDG d’Armor Lux, Jean-Guy Le Floch a effectivement offert 900 bonnets rouges « en signe de solidarité et d’amitié pour la manifestation organisée à Pont-de-Buis le 26 octobre dernier », a tenu à rappeler le cadre dirigeant. Il en a d’ailleurs été fait largement écho dans les médias.

    #écotaxe
    #bonnets-rouges
    #benêt-rouges
    #emploi
    #Bretagne
    #Quimper
    #patriotisme-économique
    #plans-sociaux
    #armor-lux

  • Pierre Maille [Président du Conseil Général du Finistère] : « ils ont la mémoire courte »

    Dans une lettre ouverte, Pierre Maille avait dénoncé il y a quelques jours ceux qui ont « la mémoire courte », comme les élus de droite qui ont voté l’écotaxe et qui aujourd’hui la fustigent. Sur notre plateau du 12/13 Bretagne, les chefs d’entreprise du secteur agro-alimentaire ne sont pas épargnés : « dans la filière porc, il y a une absence cruelle de solidarité », alors qu’en ce qui concerne la filière volaille, la situation est prévisible depuis longtemps, et les efforts n’ont pas été fait pour anticiper".

    http://bretagne.france3.fr/2013/11/05/pierre-maille-ils-ont-la-memoire-courte-351935.html

    #écotaxe #finistère #bretagne #bonnets_rouges #crise
    #agroalimentaire #Pierre_Maille

  • Pourquoi l’agroalimentaire est en crise en Bretagne | Chez Jean Matouk | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/matouk/2013/11/04/pourquoi-lagroalimentaire-est-en-crise-en-bretagne-231553

    On compte 14,5 millions de têtes en France, dont 8 millions en Bretagne. Il faut y consacrer 45 à 50 minutes de temps de travail par an par porc élevé. Cette productivité est beaucoup plus faible que celles du Danemark (12 millions de porcs), et des Pays Bas (11 millions), qui sont à 35-40 minutes par animal. Elle est équivalente à celle de l’Allemagne (26,5 millions de porcs) .

    Si l’on mesure la productivités par le nombre de truies détenues (que les exploitations soient purement naisseuses, ou naisseuses-engraisseuses), on voit aussi que la France avec 85% d’exploitations de plus de cent truies, est plus performante que l’Allemagne (77%), mais beaucoup moins que Danemark et Pays-Bas avec (97%-99%)

    La France et la Bretagne ont, par ailleurs, des performances de croissance et des productivité par aliment (tant de kilos de viande par kilo d’aliment) égales à celle de ces deux pays.

    #Bretagne
    #écotaxe
    #porc
    #crise
    #agroalimentaire

  • Lettre ouverte à Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture bretonne
    http://www.marianne.net/Lettre-ouverte-a-Stephane-Le-Foll-ministre-de-l-agriculture-bretonne_a2336
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976014-1156725.jpg?v=1383650363

    Nous connaissons les raisons de ce fiasco : la Bretagne a été, avec la complicité d’un syndicat prostitué aux lobbies et inféodé aux partis politiques, transformée en usine avicole et porcine pour satisfaire les enjeux financiers d’une industrie sans scrupules environnementaux et l’avidité d’une grande distribution à la limite du cynisme. Cette usine a transformé une partie de ce pays en poubelle. Une fois de plus, ce peuple aura servi de chair à pognon avec la bénédiction du pouvoir. 

    A quel effondrement assiste-t-on ? A celui d’un système européen qui, de l’éleveur au transformateur en passant par l’abattoir, subventionne des activités alimentaires bas de gamme condamnées à s’aligner sur des marchés soumis à la concurrence déloyale de pays fiscalement aléatoires où les droits sociaux sont foulés au pied. Une aberration dont crève une industrie agroalimentaire à bout de souffle et périmée. Au lieu de persister dans cette voie sans issue, pourquoi la Bretagne ne deviendrait-elle pas le laboratoire expérimental d’un grand plan d’Etat porteur d’une véritable politique agroécologique ? 

    L’agroécologie, un thème qui vous est cher, partagé par ceux qui savent que plus rien d’autre ne pourra sauver une ruralité vitale pour notre survie. Contre toute attente, tout indique que la péninsule armoricaine, dans sa géographie et son histoire, sa sociologie et son patrimoine, réunit les conditions d’une agriculture productive et non productiviste, rentable et non rentière, nourricière et non financière, dans une logique économique respectueuse de la terre et des hommes. 
    La situation commande de rassembler les Bretons autour de ce projet....

    #écotaxe
    #Bretagne
    #agriculture
    #Stephane-Le-Foll
    #syndicat prostitué aux #lobbies et #inféodé

  • L’écotaxe divise l’UMP
    http://www.marianne.net/L-ecotaxe-divise-l-UMP_a233607.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976017-1156727.jpg?v=1383664427

    L’écotaxe continue de diviser, y compris au sein de l’UMP qui a pourtant contribué à faire voter ce nouvel impôt dans le cadre du Grenelle de l’environnement de 2007. Il était alors question - engagement n°45 - de créer une « éco-redevance kilométrique pour les poids lourds » sur laquelle s’étaient mis d’accords, depuis plusieurs années, anciens et nouveaux ministres. Ce que l’ex ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, interviewée ce matin, mardi 5 novembre, sur France Inter ne manque pas de rappeler : « C’est un contrat qui a été passé dans les règles, en toute transparence. (...) Il faut être foncièrement malhonnête pour faire mine de s’en étonner. »

    Malhonnête ou opportuniste, comme Jean-François Copé qui n’hésite pas à qualifier, sur I-Télé, d’ « aberrant » le montant de la taxe : « Ce qui est surtout critiquable, c’est le montage. De tels coûts de gestion sont aberrants. (...) On ne peut pas imaginer dans un pays moderne un tel coût de collecte d’impôt quel qu’il soit. » Un montage acté toutefois par le gouvernement Fillon en 2011. En échange de ses prestations, Ecomouv’, le gestionnaire de l’écotaxe, recevra, selon le Parisien, 20% des recettes prévisionnées ; soit 250 millions d’euros pour un rendement de 1,2 milliard d’euros par an. Un partenariat public privé en somme très juteux. Le chef de file de l’UMP pouvait-il l’ignorer ? Espère-t-il cueillir les fruits de la colère bretonne, à quelques mois seulement des municipales ?...

    #économie
    #écotaxe
    #Jean-Marc-Ayrault
    #Bertrand
    #Bretagne
    #Jean-François-Copé
    #Rachida-Dati
    #Grenelle
    #NKM
    #UMP
    #bonnets-rouges

  • Breton et fier de l’être : samedi j’étais à Carhaix. Par Yves-Marie Le Lay

    (ndjm : ...et pas à quimper)

    Il leur aura suffi de casser quelques portiques d’éco-taxe pour redorer leur blason et trouver le coupable idéal. [...] C’est pas nous, c’est les autres. Et les autres, ce sont toujours ceux qui sont loin : Paris, la République, l’Europe, la mondialisation, tout ce qui mettrait des freins à l’économie. Se dessine alors le cadre idéal : les autres sont les méchants responsables de tous nos malheurs. Faisons bloc entre nous Bretons contre eux. Et il faudrait croire à cette fable battue et rebattue qui a conduit à tant de tragédies ?

    http://blogs.mediapart.fr/blog/pyb29/031113/breton-et-fier-de-l-etre-samedi-j-etais-carhaix-par-yves-marie-le-la

    #ecotaxe #bonnets_rouges #quimper #finistère #bretagne #stopbullshittingme

  • Bonnets rouges ou gros bonnets, la révolte manipulée.

    Ce qui se passe en Bretagne est à relier aux autres tentatives d’une frange de la droite qui depuis le mouvement du mariage pour tous a réappris les vertus de la rue - et de la résonance médiatique des actions violentes - comme moyen d’action politique.

    http://www.histoiresordinaires.fr/angle-vie-vue/Bonnets-rouges-ou-gros-bonnets-la-revolte-manipulee_a19.html

    #écotaxe #manipulation #bretagne #finstère #bonnets_rouges

  • Le choix de François Hollande | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1652

    Le gouvernement français vient donc d’être contraint à deux reculs, l’un sur la taxation rétroactive des revenus de l’épargne et l’autre sur l’écotaxe. Ces deux mesures ont cristallisé un mécontentement latent et le recul sur l’écotaxe est particulièrement symbolique. Il s’est fait dans des conditions politiques très dégradées. Mais ce recul ne change rien aux problèmes de la Bretagne. On voit bien comment l’Euro, mais aussi les différentes réglementations européennes ruinent l’économie de cette région et de la France en général. On le voit une nouvelle fois avec les problèmes des abattoirs, de sociétés comme Doux et Gad. Un nouvel exemple est donné par l’usine Tilly-Sabco de Guerlesquin (Finistère). La production de poulets entiers devrait s’y arrêter en janvier 2014. Ce volailler est en réalité numéro 2 européen ; c’est donc une entreprise importante. Les exportations y représentent 90 % de la production. Mais avec un Euro fort, la concurrence des pays émergents et la suppression des aides européennes, cette entreprise accumule les pertes, ce qui a contraint le directeur à annoncer la suspension de l’activité.

    Les raisons d’une reculade.

    Les raisons de cette reculade sont multiples. La première est politique. Jamais la popularité de François Hollande n’aura été aussi basse. C’est à un effondrement auquel on assiste, un effondrement sans précédent dans la Vème République. Le mouvement social qui couvait en Bretagne menaçait de faire tache d’huile, et aurait pu conduire à un embrasement généralisé.


    C’est à une situation sans précédent à laquelle on est aujourd’hui confronté. L’impopularité du Président, comme celle du gouvernement, restreint drastiquement ses marges de manœuvres. Dès qu’il est, ou qu’il sera, confronté à des mouvements d’opposition un tant soit peu virulents il n’aura plus d’autres solutions que de reculer. Il en donne l’exemple sur la Bretagne et sur les mesures fiscales qu’il souhaitait prendre, mais ce faisant il envoie aussi un signal à tous les groupes de pression. Ce n’est pas la « fermeté » dont il a fait preuve le 31 octobre devant les dirigeants des clubs de football français qui pourra y changer quoi que ce soit.

    À cette raison évidemment d’ordre politique vient s’ajouter une raison économique. On l’a dit auparavant, la cause fondamentale du marasme de la Bretagne, et plus avant de la France entière, porte un nom : l’Euro. Mais, alors que nous fêtons le vingtième anniversaire du traité de Maastricht (1993), il ne saurait être question pour un politicien habitué aux compromis comme François Hollande de mettre en cause ce qu’il pense être un traité fondateur. On a prétendu que l’Union Economique et Monétaire, soit la zone Euro, allait engendrer par sa seule existence de 1% à 1,5% de croissance supplémentaire. On a fait litière, dans une précédente note de ces affirmations qui confinent à la « funkpropaganda ». En réalité c’est tout le contraire auquel nous avons assisté. L’Euro a été le début d’un effacement économique de l’Europe, à l’exception de l’Allemagne. L’Euro impose aux pays qui y participent des contraintes insupportables du fait de la présence de l’Allemagne dans le mécanisme. C’est bien l’esprit du traité de Masstricht qui est en cause, et non simplement ses conditions d’application. Même si l’on avait mieux appliqué le traité, si on avait progressé vers l’Europe sociale et l’Europe fiscale aussi vite que l’on a avancé vers l’Union Économique et Monétaire, les différences de compétitivité se seraient manifestées en raisons des différences de structures des pays concernés. L’Euro impose une monnaie unique à des pays dont les économies sont structurellement différentes, et c’est là la cause de tout le mal.......

    #Jacques-Sapir
    #François-Hollande
    #écotaxe
    #Bretagne
    #Euro
    #politique
    #opinions

  • Le modèle agricole intensif breton est à bout de souffle
    http://lemonde.fr/economie/article/2013/10/31/le-modele-agricole-intensif-breton-est-a-bout-de-souffle_3506538_3234.html
    pour archive, un article qui aurait dû être écrit il y a au moins dix ans... et qui fait l’impasse sur la politique agricole française

    Mais les premières limites du « modèle » breton ont commencé à apparaître au milieu des années 1990. Avec l’ouverture des marchés européens, négociée dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce, l’agriculture bretonne axée sur le volume et les faibles marges s’est trouvée confrontée à la concurrence de pays comme le Brésil. Au sein même de l’Europe, avec l’entrée dans l’Union des ex-pays de l’Est, des distorsions de concurrence sont apparues entre la France et des pays comme l’Allemagne, qui ont recours dans leurs abattoirs à la main-d’œuvre roumaine ou polonaise payée au salaire de leur pays d’origine. Quant aux « restitutions », elles ont commencé à baisser, et l’Union européenne a voté leur disparition à terme.

    #agrobusiness #Bretagne

  • Ecotaxe : le ball-trap fiscal est ouvert - Le Nouvel Observateur
    <> http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131029.OBS3153/ecotaxe-le-ball-trap-fiscal-est-ouvert.html

    Sans doute l’exécutif ne pouvait-il pas faire autrement. Trop diminué aujourd’hui et, depuis un an, bien en peine d’imprimer un peu de sens aux réformes comptables nécessaires qu’il entreprend. Reste que l’abandon de la Taxe Poids Lourd relève de l’hara-kiri d’Etat tant pour la majorité que pour l’opposition et les élites bercyennes. 

    Intérêt général en charpies

    Si cette mesure votée en 2009, adoptée déjà par six autres pays européens dont l’Allemagne en 2005 ne passe pas, et on ne voit pas bien comment elle serait remise à l’ordre du jour avant les élections municipales et européennes, pire encore régionales, cela signifie que l’intérêt général est désormais un tas de sciure. Que l’effort, ce n’est plus jamais pour sa pomme mais pour les autres. Et que chaque corporation ou chaque territoire est fondé à tirer à vue sur tout dispositif fiscal d’intérêt général qui pourrait le concerner.

    Le ball-trap est ouvert

    Le ball-trap est ouvert. Contre le bon sens. Car enfin, quelle était la finalité de cette taxe de trop ? Financer une partie de travaux de réfection des routes - 1% de la voirie - et des investissements sur les transports alternatifs par les 600.000 à 800.000 camions de 3,5 tonnes et plus mais aussi par les 200.000 à 300.000 poids lourds étrangers qui ne paient rien. Pas pour les camionnettes !

    Une réforme intelligente.....

    <>" Ecotaxe : la reculade de Ayrault est minable : le gouvernement doit se remettre au travail http://www.huffingtonpost.fr/jose-bove/ecotaxe-ayrault_b_4176377.html


    La taxation des transports a entrainé de vives réactions dans le Finistère et les Côtes d’Armor. Je ne suis pas surpris que les habitants de cette région soient à bout de nerfs, vu la catastrophe économique qui frappe cette région. Car les élus locaux de droite et de gauche, poussés par la FNSEA, y ont mis en place une filière agricole industrielle qui n’est plus attachée à un terroir. Du jour au lendemain, comme dans les aciéries, les abattoirs peuvent fermer. C’est ce qui arrive, et c’est la catastrophe.

    Plus de 750 000 porcs produits en Bretagne roulent plus de 2000 kilomètres dans des conditions déplorables pour être abattus dans des usines, installées dans le nord de l’Allemagne, et dont la construction a bénéficié de subventions européennes (comme, d’ailleurs, les abattoirs français qui ont su naguère empocher leur part quand il fallait).

    La Bretagne, est en passe de devenir une espèce de colonie productrice d’un minerai de viande, qui est transformé et valorisé ailleurs, un peu sur le modèle dramatique de la Côte d’ivoire qui fournit du cacao au monde, mais pas de chocolat !....

    <> Ecotaxe  : les socialistes à poil dans leur jardin breton
    http://www.marianne.net/Ecotaxe%E2%80%AF-les-socialistes-a-poil-dans-leur-jardin-breton_a233430.ht
    http://www.marianne.net/photo/art/default/975832-1156498.jpg?v=1383127511
    Pour les socialistes bretons, la pilule de la suppression de l’écotaxe est amère. En bons petits soldats du Hollandisme (c’est en Bretagne que le futur président de la République avait trouvé ses premiers soutiens, dont Jean-Yves Le Drian et Bernard Poignant), les élus s’étaient appliqués à soutenir l’imposition des poids lourds, instituée à l’origine par la droite sarkozyste (premier vote en 2008, à la suite du Grenelle de l’Environnement). Ils avaient pris soin de l’amender considérablement en mai 2013, après une concertation avec les organisations professionnelles (patronat, agriculteurs,, coopératives…) L’abattement breton de l’écotaxe est passé de 30% à 50%, le transport du lait totalement exempté, gratuité de l’axe Rennes-Châteaulin…

    Tout ça pour se retrouver totalement désavoués par la «  suspension  » du dispositif fiscal par Jean-Marc Ayrault. Avant la décision de mardi, deux options se présentaient aux grands élus socialistes bretons qui se sont opposés en coulisses : Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère et Bernard Poignant, maire de Quimper, toujours dans le Finistère. Le premier était partisan d’un moratoire de l’eco-taxe. Il avait prévenu Matignon des risques de débordement lors de la manifestation prévue à Quimper le 2 novembre. L’attaque des pylônes de perception pourraient n’être qu’un avant-goût rural d’une guérilla urbaine à venir.

    Le second ne voulait pas d’un «  abandon  », et était soutenu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et son homologue aux Transports, Frédéric Cuvillier. Le député a finalement emporté le morceau, le gouvernement constatant son isolement sur le terrain  : le «  collectif des acteurs économiques bretons contre l’écotaxe  » regroupant les patrons, les agriculteurs, la grande distribution, les transporteurs a boycotté le 25 octobre les négociations avec l’Etat. Or ce sont les mêmes acteurs qui en 2011 avaient laissé passer l’écotaxe sans trop rien dire, et qui avaient négocié et approuvé des quatre mains les amendements apportés par la majorité de gauche en mai 2013  ! Les élus de droite, qui, dans leur immense majorité avaient pourtant voté la «  taxe Borloo  » sous Sarkozy leur avaient emboîté le pas, trop content de surfer sur un mouvement antifiscal.

    <> Ecotaxe : qui se cache derrière Ecomouv ?
    François Rebsamen veut une commission d’enquête sur la société Ecomouv, chargée de contrôler et collecter l’écotaxe. Il veut notamment savoir qui se cache derrière cette société franco-italienne. Eléments de réponse.
    http://www.lejdd.fr/Economie/Ecotaxe-qui-se-cache-derriere-Ecomouv-636351


    C’est la grande inconnue de la décision du gouvernement de reporter l’écotaxe : que faire du contrat passé avec la société Ecomouv ? Pour la première en France depuis les fermiers généraux, c’est en effet une société privée qui est chargée de collecter un impôt : le bénéfice pour l’Etat est estimé à plus d’un milliard d’euros par an, dont 250 millions à reverser, chaque année, à Ecomouv. Soit plus de 25% du produit total de l’impôt. Cher pour un impôt classique mais proche des coûts de gestion des radars automatiques, rappelle La Tribune.

    Une situation qui a provoqué l’indignation de plusieurs parlementaires, dont le socialiste François Rebsamen. Le sénateur-maire de Dijon a ainsi annoncé mercredi qu’il comptait demander la création d’une commission d’enquête sur ce sujet. "Je me demande s’il n’y a pas quelque chose derrière, comment ça s’est passé, comment le consortium s’est constitué et pourquoi cette société italienne", s’est-il interrogé sur BFMTV..."

    #écotaxe
    #Ayrault
    #Bretagne
    #économie
    #Etat

  • Écotaxe : l’Europe à vitesse variable
    http://fr.myeurop.info/2013/10/29/cotaxe-l-europe-vitesse-variable-12492

    Delphine Nerbollier Hélène Bienvenu Benjamin Leclercq

    Les Bretons ont gagné. Le gouvernement a finalement annoncé la suspension de son écotaxe, prévue pour le 1er janvier prochain. Il n’est pas le seul à s’enliser dans ce casse-tête fiscal (...)

    #EUROFOCUS #Environnement #Allemagne #Autriche #France #Pologne #Suisse #Union_européenne #Bretagne #écotaxe #environnement #Grenelle_de_l'environnement #Jean-Marc_Ayrault #taxe_sur_les_poids_lourds

  • Bretagne : pourquoi Hollande doit tenir bon sur l’écotaxe | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/27/bretagne-pourquoi-hollande-doit-tenir-bon-lecotaxe-246971

    Les images qui viennent de Bretagne sont spectaculaires : on affronte, on cogne, on détruit des installations publiques. Un manifestant a une main tranchée. Une main tranchée ! Les médias parlent avec respect de cette « contestation » (on n’est pas en Seine-Saint-Denis, tout de même).

    Les écolos sont discrets, alors qu’ils devraient pour une fois jouer leur rôle et défendre cette taxe imaginée au départ pour réduire les gaz à effets de serre. La droite fustige sans vergogne ce « nouvel impôt »... qu’elle a elle-même mis en place. L’écotaxe, alias « impôt Borloo » est en effet une des avancées du Grenelle de l’environnement de 2007.
    Valérie Pécresse s’enflamme contre cette taxe, « goutte qui fait déborder le vase ». Jean-Louis Borloo lui même propose courageusement de reporter l’impôt qui porte son nom et de le « remettre à plat » !


    Il faut ici rappeler de quoi il s’agit. Trop de marchandises transitent par camion en France : c’est polluant, cela émet des gaz à effet de serre, cela congestionne les routes. L’idée de l’écotaxe est de remédier à ces problèmes, en favorisant le fret ferroviaire, le fret fluvial et en favorisant, par de nouveaux investissements, une relocalisation de l’économie : est-il très logique qu’un porc breton parte en Allemagne pour revenir sous forme de tranches de jambon dans les grandes surfaces ? Ne serait-il pas plus malin d’investir davantage localement dans la salaisonnerie ?

    Un impôt intelligent

    Avec l’écotaxe, il s’agit de prélever une dîme (ou plutôt un octroi, diront les puristes) sur les camions de plus de 3,5 tonnes qui, au nombre de 800 000, circulent sur le réseau national non payant. Les camions passent sous des portiques, qui les identifient et enregistrent leur passage. Un parcours de 100 kilomètre coûtera, en fonction des camions, entre 8 et 14 euros.

    Un impôt intelligent, donc, puisqu’il prépare une vie meilleure pour tous. Il n’est d’ailleurs pas sorti de la tête de Nicolas Sarkozy ou de Jean-Louis Borloo : plus de dix pays européens ont mis une écotaxe en place.

    Les Bretons ont fait valoir, à juste titre, deux désavantages par rapport aux autres régions :

    ils n’ont que des routes gratuites, y compris leurs voies express issues du plan routier des années 70 ;
    la Bretagne occupe une place périphérique par rapport à l’Europe : ses producteurs doivent donc davantage avoir recours au transports.
    Des aménagements ont donc été trouvés. L’écotaxe a été minorée de 40% pour la Bretagne (recettes en moins pour l’Etat : 40 millions). Ce n’est pas tout : la RN 164 a été exclue du réseau taxable, ainsi que les routes départementales et communales (recettes en moins pour l’Etat : 24 millions d’euros). Comme le constate Ouest-France :...."

    #Bretagne
    #Hollande
    #écotaxe
    #Jean-Louis_Borloo
    #impôt
    #syndicats
    #agriculture

  • Bonnets rouges… | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1643

    On sait, peut-être, que ce nom recouvre l’une des plus grandes révoltes de l’Ancien Régime, qui survint en Bretagne sous le règne de Louis XIV en 1675[1] et qui fut l’une des grandes révoltes populaires, annonciatrice de la Révolution de 1789[2].

    Les bonnets rouges, on les a vus ressurgir en Bretagne, et en particulier ce samedi 26 octobre lors des manifestations qui ont eu des suites tragiques (un blessé avec une grave blessure au cou, un autre avec une main arrachée). Si ces manifestations ont clairement tourné à l’émeute, c’est qu’elles ne font que témoigner du désespoir d’une partie de la population. La Bretagne, on le sait, est durement touchée par la crise actuelle. Celle-ci se traduit par la fermeture, ou par des licenciements, dans des petites et moyennes entreprises dont le rôle est critique sur des bassins d’emplois très segmentés. Une misère néo-rurale, concentrée dans des bourgs ou des gros villages, liée à la fermeture de l’employeur local, est en train de faire tache d’huile en Bretagne. À ce phénomène, qui dure depuis maintenant deux ans est venu s’ajouter la crise spécifique de la filière agro-alimentaire qui entraîne avec elle une partie de l’agriculture. Ce que l’on appelle la « crise de la filière porcine » est le résultat d’un dumping sauvage pratiqué par l’Allemagne abritée derrière l’Euro. Ce dumping est en train de ravager la Bretagne. On le voit avec les problèmes des abattoirs, de sociétés comme Doux et Gad. Ces faillites, et ces fermetures viennent ajouter la misère à la misère ; très souvent c’est un couple et non seulement la femme ou l’homme qui sont employés sans ces entreprises. La fermeture d’un site, souvent l’unique employeur du canton, est une véritable condamnation à mort.

    Enfin, goutte d’eau ultime, nous avons l’écotaxe, un impôt fondé sur des principes justes mais tellement mal ficelé qu’il pénalise en premier lieu les producteurs locaux au profit d’un transport autoroutier. De plus, des primeurs qui sont produits à 300-km de Paris vont être plus taxés que des salades ou autres légumes débarquant de l’autre bout du monde par avion à Roissy. C’est bien là toute l’aberration d’un impôt dont la mise en place a été livrée au jeu des lobbys européens et à l’inconséquence de hauts fonctionnaires méconnaissants les réalités locales.

    Telles sont les raisons de la révolte qui, après avoir couvée pendant de longs mois, est en trains d’exploser en Bretagne. Face à cette révolte, les mesures annoncées par le gouvernement ne sont même pas de l’ordre du dérisoire ; elles sont une véritable insulte à ces milliers de personnes que la politique gouvernementale jette dans la rue et sur les routes, et où elles ne trouvent en face que les CRS et la répression.

    http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/981/files/2013/10/lebalp-242x500.jpg

    #économie
    #Bretagne
    #écotaxe
    #Allemagne
    #Euro

  • Crise : « La Bretagne n’est pas au bord du gouffre » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/23/crise-bretagne-nest-bord-gouffre-246853

    Images de Bretagne, suite : mardi et mercredi, quelques dizaines d’employés de l’abattoir condamné de Gad à Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, ont tenté de bloquer l’entrée du site préservé du même groupe, à Josselin, dans le Morbihan. Ils réclament de meilleures indemnités de licenciement. Ils ont été repoussés par leurs collègues et en sont venus aux mains. Les forces de l’ordre ont dû intervenir à chaque fois.

    Romain Pasquier (Crape)
    Depuis quelques jours, la Bretagne a changé d’image : la crise s’est brutalement invitée dans cette région considérée jusque-là comme plutôt en meilleure santé que les autres.

    Entretien avec Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS au Centre de recherches sur l’action politique en Europe (Crape).

    Rue89 : Jusqu’à une date récente, la Bretagne était considérée comme une région qui se portait bien, économiquement et politiquement. Depuis quelques jours, on la décrit comme au bord du gouffre. Que s’est-il passé ?

    Romain Pasquier : Il faut regarder les choses avec lucidité. La Bretagne est loin d’être dans une situation économique catastrophique. En termes de taux de chômage, de croissance, on a passé la crise plutôt mieux que beaucoup de régions françaises. La Bretagne n’est pas au bord du gouffre.

    #France
    #Bretagne
    #économie
    #crise
    #agriculture

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Crise en Bretagne dans l’agro-alimentaire : c’est le modèle l’agriculture productiviste qui est en cause
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/10/22/crise-en-bretagne-dans-lagro-alimentaire-cest-le-modele-lag

    Le gouvernement, où les Bretons sont fortement représentés, a bien compris le danger dans une région ayant dans l’histoire montré une capacité à de fortes mobilisations, n’excluant pas une certaine dose de violence, et pris dans l’urgence des premières mesures, insuffisantes certes, mais montrant une conscience de la nécessité d’une grande attention à une situation explosive, Bernard Poignant, maire de Quimper et conseiller à l’Elysée n’hésitant pas à parler de “colère bretonne”.

    Mais il est probable que, malgré cette attention, la mobilisation va se poursuivre pour construire un rapport de force avec le gouvernement, avec Paris, avec l’Europe, avec le monde…, dans la mentalité de péninsule assiégée qui va si bien à la Bretagne. Cela est d’autant plus probable que les acteurs principaux de cette mobilisation, les organisations professionnelles agricoles, en premier rang desquelles se range la FNSEA, ont tout intérêt à être en première ligne dans une mobilisation contre les responsabilités gouvernementales qui évite toute réelle interrogation sur le modèle de développement agricole dont ils sont les acteurs et les laudateurs

    L’agriculture bretonne s’est en effet développée, avec une efficacité certaine, sur des productions de masse, le porc, la volaille et le lait, où la quantité a été, en règle générale, privilégiée à la qualité. Ce développement a été fortement soutenu par les banques, avec bien sur au premier rang le Crédit Agricole et de puissantes coopératives agricoles n’hésitant pas à acheter des entreprises privées, à l’exemple de la CECAB achetant l’entreprise Gad à Lampaul-Guimiliau, qui est aujourd’hui liquidée

    #agriculture
    #crise
    #Bretagne
    #agro-alimentaire
    #productiviste