Revue de presse du 01/04/2018
►https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-01-04-2018
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La Revue de Presse
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Pour rappel, #Olivier_Berruyer a porté plainte contre le #décodex du journal Le_Monde .
ENVIRONNEMENT
Rechauffement : L’étude qui jette un froid
"En vertu de l’Accord de Paris, les Etats ont pris des engagements nationaux sur leurs trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Ce sont les fameux NDCs (Nationally Determined Contributions). On les sait trop faibles pour contenir le réchauffement sous les 2° C. Pour tenir cet objectif, les émissions mondiales devraient avoir déjà été ramenées à cette date entre 31 et 44 Gt éq. CO2 (contre environ 50 Gt en 2015). Or selon l’ « Emissions gap report » publié par le Pnue (l’agence des Nations unies pour l’environnement), les émissions mondiales, compte tenu des NDCs, sont estimées entre 49,5 et 56,2 Gt éq. CO2. L’importance des marges d’incertitude provient notamment du fait que les engagements pris par les Etats sont multiformes : les uns sont conditionnels, les autres proposent des fourchettes hautes et basses, d’autres encore expriment des objectifs d’émissions non en valeur absolue mais en proportion de l’évolution de leur PIB…"
Source : Alternatives Economiques
Agriculture : la séquestration de #carbone en question
Annoncée en 2015 par le ministre français de l’agriculture, M. Le Foll, lancée officiellement lors de la #COP22 de Marrakech, l’initiative « 4 pour 1.000 » vise à augmenter la teneur en carbone dans les sols agricoles de 0,4% par an. L’objectif est triple. En absorbant les rejets anthropiques de gaz à effet de serre ce serait un moyen de lutter contre le réchauffement, d’assurer la sécurité alimentaire mondiale (meilleurs rendements grâce à des sols plus fertiles) et d’adapter l’agriculture mondiale aux changements climatiques. L’agriculture mondiale, actuellement émettrice de ~25% des GES anthropiques, pourrait en devenir un puits très efficace, tout en nourrissant le monde. Mais, l’idée ne fait pas l’unanimité de la communauté scientifique. Une étude publiée en février dans Nature Climate Change par des chercheurs du Centre commun de recherche (CRC) de la Commission européenne révèle qu’une fois atteint la saturation en carbone, cette mesure pourrait être contreproductive à cause d’émission de protoxyde d’azote (N2O), puissant gaz à effet de serre.
Source : Journal de l’environnement
« L’agriculture ne doit pas être un bouc émissaire »
Les médias ont relayé l’information selon laquelle les pratiques agricoles seraient responsables des disparitions d’oiseaux. A. Carré, ingénieur agronome, estime que ce parti pris usurpe les valeurs de la science et désinforme l’opinion. Même si, l’agriculture a sa part de responsabilités, occulter le reste empêchera de résoudre le problème du déclin de certaines populations de volatiles. Deux études (Stoc (suivi temporel des #oiseaux communs) et la Zone atelier "Plaine & val de Sèvre", montre que la diversité et la biomasse des espèces d’oiseaux "spécialistes des milieux agricoles" diminue. Or, la population des "oiseaux des villes" diminue elle aussi, sans qu’il puisse être incriminé l’agriculture. Les causes sont potentiellement nombreuses. Le réchauffement climatique, la prédation d’autres oiseaux (la population de certains rapaces, échassiers, corvidés augmente), la compétition pour la nourriture et les abris avec les "oiseaux généralistes", qui voient eux leur population augmenter, la prédation des chats, l’urbanisation et l’artificialisation des terres, la pollution des voitures et des industries, les maladies (grippe aviaire), ..., ne doivent pas être écartées.
Source : Terre-Net
Brésil : le secteur de la #viande face aux scandales #sanitaires
"Secoué par une nouvelle enquête (opération "Trapaça" ("triche")) ciblant des laboratoires accusés de masquer des salmonelles dans les produits du géant agroalimentaire #BRF (premier exportateur mondial de volailles), le #Brésil tente de redorer le blason de sa filière #viande, un an après le scandale des viandes avariées. L’opération "Trapaça" arrive d’autant plus mal qu’elle s’ajoute aux craintes des éleveurs français et européens au sujet de l’accord de libre-échange en cours de négociation entre l’ #UE et le #Mercosur ( #Brésil, #Argentine, #Paraguay, #Uruguay ), qui faciliterait l’exportation de viande sud-américaine vers l’ #Europe ."
Source : Plein Champ
FRANCE
SNCF : quand le rapport #Spinetta contredit la #propagande mensongère du gouvernement
"Attention : le rapport Spinetta est terriblement #néolibéral et favorable à la mise en concurrence générale (....). Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il contient AUSSI des constats qui contredisent les mensonges gouvernementaux actuels." "Le gouvernement a réussi un double tour de force. D’abord, nous convaincre que la situation de la SNCF est catastrophique, alors que ce n’est pas le cas. Ensuite, nous expliquer que tout est de la faute des #cheminots, quand les problèmes viennent surtout du « tout #TGV »."
Source : DEBOUT ! BLOG JEAN GADREY
SNCF et services publics de réseau (4) : les arguments contre la « #dérégulation »
"Les idées libérales du précédent billet s’opposent à d’autres thèses qui défendent les services publics de réseau sous l’angle de l’intérêt général. Mais cela doit être précisé, car on peut toujours soupçonner certains de se cacher derrière l’ #intérêt_général pour défendre des intérêts corporatistes. C’est ce que les libéraux reprochent aux #syndicats, en oubliant qu’on peut avoir des soupçons bien plus justifiés à l’égard de ceux qui défendent la mise en concurrence au nom de l’intérêt général des consommateurs, alors que l’objectif est le profit des capitaux privés..." [Les 3 premiers articles figurent dans la revue du 11 mars.]
Source : DEBOUT !
GÉOPOLITIQUE
Dmitri PESKOV : "Les Européens ne sont plus des partenaires fiables"
"Dmitri Sergueïevitch Peskov est l’un des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine. Il travaille à ses côtés depuis l’accession de celui-ci au pouvoir, en 2000. Aujourd’hui secrétaire de presse ‒ porte-parole ‒ du Kremlin, il a accepté, au lendemain de la réélection du président russe, de recevoir Le Courrier de Russie pour faire un point sur la situation politique internationale."
Source : LE COURRIER DE RUSSIE
L’argent fuit l’Arabie saoudite à toute vitesse
"Un torrent d’argent a fui l’ #Arabie_Saoudite à cause des difficultés rencontrées par son économie. Il s’agit là d’une mauvaise nouvelle pour un pays qui essaie désespérément de se défaire de sa dépendance vis-à-vis du secteur de l’énergie et de refaçonner son économie en prévision d’un monde #post-pétrolier. De nouvelles recherches montrent que le royaume a vu sortir des dizaines de milliards de dollars de capitaux chaque année entre 2012 et l’année dernière. L’année qui suit sera du même acabit, indique le rapport rédigé par l’Institut de la finance internationale (IIF), un think tank basé à Washington."
Source : MIDDLE EAST EYE
INEGALITES
Une réforme pour mieux combattre les #chômeurs
"D’ici la fin du premier trimestre 2019, trois fois plus de personnes seront chargées de chasser les #fraudeurs, on multipliera par deux les peines encourues en cas de recherche insuffisante d’emploi... les sanctions pleuvent contre les plus #faibles ."
Source : LIBERATION
Au cœur des #intouchables d’État
"Journaliste à L’Obs, Vincent Jauvert a passé les deux dernières années à percer les arcanes de l’élite administrative française, qu’il révèle dans son livre Les Intouchables d’État. En terrasse du café Le Nemours, la buvette du Conseil d’État, l’enquêteur raconte au Lanceur les secrets de ces intouchables de la haute fonction publique."
Source : LE LANCEUR
MARCHÉS FINANCIERS
Quand la #finance fait du #social
"Pierre Bitoun et Lou Hubert, tous deux sociologues, livrent ici une présentation critique d’une nouvelle offensive de la finance en direction du “social”. Ils décortiquent et critiquent les “Social impact bond”, des titres de dette (obligations) censés financer les politiques sociales et dont le rendement dépend de l’efficacité de celles-ci. Il est important de les comprendre et de les dénoncer pour ce qu’ils sont : des titres financiers faussement sociaux qui dévoilent la volonté de la finance de remplacer l’ #État ."
Source : LE COMPTOIR
MATIÈRES PREMIÈRES
Gaz paccio
"Dans notre Grand jeu énergético-eurasien, les mauvaises nouvelles affluent pour l’empire...A l’ouest, nous étions restés sur l’inénarrable psychodrame de Salisbury, dont l’un des buts avait vraisemblablement à voir avec l’or bleu :Mais il s’agit peut-être et surtout de gaz. Alors que #Gazprom vient de battre dix jours de suite son record d’exportation quotidienne vers l’Europe, l’affaire tombe à point nommé afin de barrer la route au #Nord_Stream II. Est-ce bien un hasard si mère Theresa de Londres a, immédiatement et pour le plus grand bonheur de Washington DC, embrayé sur le "danger du gaz russe" (lol) et la "nécessité de trouver des sources d’approvisionnement alternatives" ?"
Source : CHRONIQUES DU GRAND JEU
RÉFLEXION
La puissance de l’ombre
"On savait, depuis les attentats de janvier 2015, la France rongée par un mal souterrain. Les théories du #complot, ces « ferments de haine et de désintégration de notre société », commencent à « miner notre jeunesse », disait-on alors (1). Un second ingrédient est venu s’ajouter à la menace : les #fake_news, ces « fausses informations » principalement diffusées sur Internet qui saperaient notre démocratie et nécessiteraient une mobilisation générale."
Source : Le Monde Diplomatique
Ken Loach : “Oui, il y a une réelle #résistance à ce qui se passe, même si les #médias n’en parlent pas”
"Pas facile d’obtenir un moment pour poser une ou deux questions à #Ken_Loach qui est venu à Fribourg pour le Festival International de films de Fribourg en mars 2018. Du haut de ses 50 ans de carrière, le réalisateur britannique n’a rien perdu de sa vivacité. Pourtant, c’est la personne la plus aimable qui soit. Thierry Jobin, le directeur du Festival International de Films de Fribourg, lui avait donné carte blanche cette année pour proposer cinq films, choisis par Loach pour leur simplicité et leur universalité, tels “Le voleur de bicyclettes” de Vittorio de Sica ou “La bataille d’Algérie”."
Source : INVESTIG’ACTION
VUES D’AILLEURS
15 ans après, les anciens de la #guerre en #Irak encore meurtris
"Justin Carlisle était au milieu du convoi quand la bombe a explosé, le 2 avril 2006. Quinze ans après, il lutte encore contre le stress #post-traumatique, comme des millions d’autres anciens combattants de la guerre en Irak."
Source : Sciences et Avenir
Bon on en avait 3 aussi y a deux ans mais on commençait à vraiment avoir envie de retrouver du mouvement dans le jardin :) (Et puis pour la pitchou c’est vraiment l’éclate, et elle se souvenait pas des précédentes poules)
J’avais vu un jour un petit strip, qui m’avait bien fait marrer, où un personnage expliquait à un autre que manger des œufs, c’était manger les règles de la poule...
C’est moins drôle quand c’est des vegans qui t’expliquent ça le plus sérieusement du monde
Photo se prêtant à de multiples interprétations libres :
Réalisation de la méthode Jean Pain
Edit : Donc la méthode Jean Pain c’est gérer la chaleur dégagée par un énorme tas de branchages broyés. Pour chauffer de l’eau et l’utiliser comme eau chaude sanitaire ou pour chauffer la maison. Mais aussi mettre du #compost au milieu du tas pour le faire fermenter et produire du #biogaz qui servira de gaz de cuisson, et pourra être utiliser avec un compresseur pour produire de l’électricité.
▻http://pierre1911.blogspot.fr/2013/11/methode-jean-pain.html
Partie 1 Jean PAIN et ses travaux
Partie 2 Faisabilité pour nos besoins
Partie 3 Préparation
Partie 4 Réalisation I
Partie 5 Réalisation II
Partie 6 Réalisation III
Partie X Annexes
En Savoie, l’étable était dans la maison, en contrebas des pièces d’habitation : la chaleur des animaux réchauffait en partie la maison...
Oui c’était courant à l’époque. Pas bêtes les anciens, mais maintenant on peut faire bien mieux avec ce qu’on a (pour l’instant) sous la main
Sinon pour continuer sur Jean Pain une autre discussion où j’ai mis des chiffres : ▻http://seenthis.net/messages/224049#message225373
Ça jardine à donf ! Je fais quoi du p’tit bois ? #BRF dites-vous ?
Emménagée il y a bientôt deux ans, je cumule la coupe de bois envahissant que j’avais effectué en arrivant et celle d’arbustes moches que j’ai ratiboisé récemment pour les remplacer par d’autres, bien plus beaux. Un de mes chers voisins dispose d’une broyeuse mais je ne sais pas comment utiliser ce qui en sort. Jeune rameau ou vieux bois, ce n’est pas le même usage. Donc, une petite recherche rapide m’a conduite là
Le bois raméal fragmenté (BRF)
▻http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_j4.htm
puis là
▻http://jamjam.fr/?page_id=98
une conf de Jacky Dupéty
▻http://www.youtube.com/watch?v=qSRIX8zLy64
Sinon y a aussi le biochar. Tu as trouvé la réponse à tes questions ?
D’ailleurs j’en profite pour poser une question sur le BRF. Ça correspond à quoi la période maximale de 1-2 semaines entre entreposage et broyage ? Si le bois est trop sec, ça relancera moins la vie du sol car les enzymes du bois seront séches ? Dans tous les cas ça sert de paillage 1ere catégorie.
Perso je prends ce qu’on me donne donc du résineux et d feuillu, du branchage seulement ou du branchage+feuilles. Comme c’est de la taille d’élagage c’est du frais, mais comme faut que je fasse plein d’aménagement avant d’épandre, ça s’affine pendant plusieurs mois :)
ping au spécialiste local du BRF @koldobika
Perso chez moi je fais du brf avec ce que j’ai sous la main, la plupart du temps c’est du frais, desfois c’est du un peu sec, desfois un mélange, j’ai jamais noté de grosse différence. Celui que je fais n’est pas épandu tout de suite au potager, je l’étale à l’ombre sur une épaisseur de 40 cm maxi (pour éviter la chauffe) et comme il y reste toujours du brf « ancien » plein de mycélium qui fait office de levain, la colonisation prend bien. Une fois devenu du « semi-terreau » je le tamise, je garde le terreau pour faire des semis et les restes de bois vont au potager.
J’essaie le plus possible de broyer en frais, dès que j’élague, mais c’est surtout pour éviter de fatiguer le broyeur et d’émousser les lames. Je pense que cette recommandation de broyer frais est surtout liée au fait de garder une humidité suffisante dans le bois, pour que le développement mycélien soit plus facile. Sur du bois très sec j’imagine que c’est des mycéliums différents qui poussent.
Je m’étais pas mal pris le bec à une époque avec J. Dupéty, sur un forum, celui-ci tenait mordicus à faire passer le brf pour la panacée universelle et refusait d’entendre la moindre nuance concernant le compost. Certains maraîchers qui l’ont suivi au pied de la lettre (en Corse notamment) s’en sont mordu les doigts : développememnt d’humus archaiques, ralentissement de la vie biologique du sol, et besoins d’amendements azotés accrus pour relancer tout ça.
@nicolasm fais gaffe avec le brf de résineux c’est acidifiant (même si t’as de la marge chez toi vu le pH initial) et ça donne de l’humus pas terrible ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Mor. Je pensais que c’était du brf de feuillus que tu recevais. Celui de résineux mieux vaut le mettre avec parcimonie, en îlots, et le réserver à des trucs acidophiles comme les fraises.
Pour le broyat, je choisis ce que je reçois (mais y a plus de dispo pour du résineux), donc le résineux je vais le destiner aux toilettes sèches, aux allées, aux fraisiers, peut être dans le parcours à poules, et peut être dans un système Jean Pain (on peut rêver). Il est beaucoup plus fin que le broyat de feuillus que je reçois à cause des aiguilles.
Pour le terreau de semis je pensais que tu prenais du vermicompost ? Je vais essayer le terreau de broyat parce qu’effectivement c’est bourré de verres de terre et ça commence à devenir noir en dessous.
Donc si je comprends bien ce que tu dis, le BRF devrait être utilisé vite pour être colonisé vite pour être digéré plus vite et aller construire le sol et la vie du sol, alors qu’un bois plus vieux sera plus dur à digéré et sera plus durable comme couverture physique.
Pour le terreau de semis j’ai des deux en fait, mais le terreau de brf a une texture vraiment très bien.
Comme couverture physique oui du bois sec en principe dure plus longtemps. Pour un paillage durable des lamelles épaisses de bûche de chêne ou d’acacia (des bardeaux à l’arrache en quelque-sorte) sont pas mal, et peuvent aussi aller en couverture d’un mulch qu’on souhaite humifier rapidement.
Pour les sols secs et infertiles de Corse, j’imagine qu’une gestion de la biomasse pourrait être de faire des feux pour brûler la végétation moins forte/verte et que les nutriments solubilisés aillent « s’éroder » vers les dépressions déjà plus fertiles , pour maximiser la quantité d’eau et de nutriments en certain endroits. C’est que faisaient les aborigènes d’Australie. Mais c’est de la théorie, je propose pas aux Corses de mettre le feu chez elleux :)
Mais je me dis que dans ces environnements ça doit être le feu et non la vie du sol qui sert de pulsation.
D’après ce que j’ai compris, les jeunes rameaux possèdent plus de nutriments. Mais le bois dur réduit en petits morceaux est tout à fait valable pour relancer l’activité grâce au développement de mycéliums.
Fertilité des sols et production d’énergie (chaleur et gaz) en #végéculture par la méthode Jean Pain ▻http://fr.scribd.com/doc/22800870/Les-Methodes-Jean-Pain basée sur le compost de broussailles. (j’adore le côté vintage du document, autant dans les photos que les expressions employées)
Voir aussi la fiche ekopedia ▻http://fr.ekopedia.org/Jean_Pain
ça peut être un outil intéressant pour une #paysannerie végane. Une végétation non comestible (broussailles) est mise à profit pour produire de l’énergie (chaleur pour maisons et serres, gaz pour moteurs thermiques) et de la fetilité (compost), tout en entretenant les #forêts.
Les seules fonctions que remplissent des animaux dans un schéma paysan traditionnel et qui ne se retrouvent pas ici sont la production d’aliments carnés, et la régulation des ravageurs (insectes, limaces etc.). Pour cette dernière, dans une approche #vegan on peut pallier ce manque en favorisant sur les lieux de culture la présence de #faune_sauvage (mésanges, hérissons, crapauds, guêpes braconides, coccinelles etc.).
Je me demande comment intégrer ça dans mon design maintenant que je peux avoir du BRF de manière plus régulière. L’idéal ça serait de mettre un tas près de la maison pour chauffer l’eau domestique ou de chauffage, mais ça pose certains problèmes de mise en place. Ou sinon pour chauffer une serre ou le poulailler. Ça me brancherait bien de mettre ça dans ma cave humide, mais comme j’ai vu un tas de paille prendre feu sous la pluie, ça me plait pas vraiment.
Je pense que le bois (mais surtout d’autres biomasses) peut avoir de la valeur pour faire carburer les moteurs s’il est distillé sous forme d’alcool (voir ▻http://permaculture.com, toujours pas regardé assez bien pour savoir si ce gars est un génie ou un escroc)
Sinon c’est un sacré travail de débrouissailler à la main (et même avec des machines). Pour une fois que les chèvres peuvent servir à quelque chose ! (d’ailleurs elles peuvent être une première étape à la méthde Jean Pain, dans ce style : ▻http://permaculturenews.org/2013/12/21/goats-built-food-forest-gave-fuel-rocket-stove)
Pas convaincu par les chèvres pour ma part. J’ai vu un ami en installer deux chez lui pour débroussailler, cela lui a au final pris plus de temps (et fourni moins de biomasse) que s’il avait fauché les ronces à la main puis les avait broyées.
Sortir les bêtes le matin, faucher de la fougère pour la litière (chantier collectif de septembre, on faisait ça à 5), changer la litière toutes les semaines (pour deux chèvres), leur apporter de l’eau, leur apporter du complément de bouffe, s’occuper de leurs vers, réparer les clôtures, racheter des plants de pommiers quand il y a eu des trous dans la clôture... Au final c’est lui qui bossait pour ses chèvres + que l’inverse, et ça lui pompait un temps monstre qu’il n’avait plus pour son activité principale.
Je sais pas s’il y a un seuil à partir duquel les chèvres rendent plus de services qu’elles ne prenent de temps (peut-être par économie d’échelle), mais deux en tout cas ça le fait pas. Et s’il y a effectivement un seuil je me dis que c’est peut-être mieux d’en faire carrément une activité principale.
#chauffage d’un tunnel avec du
▻http://www.youtube.com/watch?v=NYCFpziaSCU
Petit test intéressant, avec un tas de BRF, une bâche et une VMC. Pas trop compris ce qu’il en était des différentes t° mais ça à l’air prometteur
Quelques chiffres sur la méthode #Jean_Pain. Faudra que je regarde le PDF pour plus d’infos.
5 jours pour quelques personnes (combien ?) pour débroussailler 1ha de garrigue et broyer les 40t de bois correspondantes, consommant 500l de carburant. L’ha de garrigue peut être débroussaillé tous les 8 ans. Les 40t de BRF + 20t d’eau donnent un tas de 80m³.
Il y a une chambre de fermentation au milieu avec de l’eau et du compost mûr qui va produire du gaz, et un tuyau d’eau de quelques centaines de mètres qui va produire de l’eau chaude grâce à la chaleur dégagée par le tas de BRF. Au milieu de tas la t° monte à 60°C. Ca produit de l’eau chaude pendant 18 mois, et Jean Pain économise 4000 l de fioul (je suppose) en chauffage. Le biogaz produit est équivalent à 5000 l de fioul.
Son système produit 5 fois d’énergie que si la broussaille était directement brûlée.
ça a l’air vraiment très élégant ce procédé. je prendrai le temps de m’y intéresser plus en détails.
Oui une fois qu’on arrive à avoir de la chaleur générée par le BRF en hiver, c’est assez magique. Eau chaude, chauffage, serre tropicale, chaleur pour pouvoir produire du biogaz, aquaculture de tilapia, spiruline, etc etc
Au secours, la terre disparaît ! - #Agriculture - Basta !
►http://www.bastamag.net/article1730.html
« C’est un problème plus grave encore que le réchauffement climatique », prévient Daniel Nahon, professeur de géosciences à l’université Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence. La qualité des sols agricoles se dégrade. Au point, selon certains experts de mettre en cause la capacité à nourrir les humains. « Les sols s’érodent, se dégradent, perdent de leur fertilité, poursuit le chercheur. On considère à tort qu’ils vont produire éternellement. Mais, un jour prochain, on n’observera pas seulement une chute de la productivité, mais une non-production. »
Aux États-Unis, de nombreuses études analysent le problème. Dix millions d’hectares de terres arables sont détruits et abandonnés chaque année dans le monde à cause de pratiques agricoles non soutenables, décrit David Pimentel, professeur à l’université Cornell aux États-Unis et spécialiste des sols. 0,5 % des terres cultivables disparaissent tous les ans, l’équivalent d’un cinquième du territoire français. « À cause de l’érosion, près d’un tiers des terres arables sont devenues improductives, et la plupart ont été abandonnées d’un point de vue agricole, ces quarante dernières années », explique David Pimentel dans un article qui compile plus d’une centaine d’études et de rapports sur le sujet.
Dans l’État du Tamil Nadu, en Inde, des vers de terre ont été introduits dans des terres détruites. Après trois ans, la production de thé sur ces terres a augmenté de 35 à 240 %
Stupéfiant !
#bio #agriculture #brf
Une émission de Terre à Terre extrêmement intéressante sur le (non) travail du sol, et sur le bois en #agriculture. #brf #agro-foresterie #sol #champignon #biodiversité.
Konrad Schreiber, agronome et Michel Lucas, agriculteur - Information - France Culture
►http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-konrad-schreiber-agronome-et-michel-lucas-agri