• A la Culture, copinages, magouilles et renvois d’ascenseur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170516/la-culture-copinages-magouilles-et-renvois-d-ascenseur

    Les récentes nominations ou embauches au musée d’Orsay, au musée du quai Branly ou encore à la Cité de la musique ont été faites dans des conditions opaques, à la limite de l’embrouille. Selon notre enquête, la ministre de la culture a même sollicité une lettre de démission pré-datée en mars 2017, juste avant la présidentielle.

    #France #Culture-Idées #audrey_azoulay #Brigitte_Taittinger #François_Hollande #Guy_Cogeval #Jean-Pierre_Jouyet #Judith_de_Waren #Laurent_Bayle #politique #Stéphane_Martin

  • Les #Brigandes en folie
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/04/les-brigandes-en-folie

    Alors qu’on pensait en avoir fini avec les Brigandes, voilà qu’on apprend qu’elles ne joueront finalement pas comme prévu à l’hommage à Jeanne d’Arc organisé par Civitas. en effet, selon des informations reprises par #Rivarol, derrière ce groupe aux paroles réactionnaires et nationalistes se cacherait en réalité une secte anti-chrétienne voire sataniste ! Mais les [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #Intégrisme_religieux

  • Les mouvements de souris, révélateurs de l’état d’esprit
    http://www.atelier.net/trends/articles/mouvements-de-souris-revelateurs-de-etat-esprit_439290

    Des chercheurs de la Brigham Young University ont développé une technologie qui permet de mesurer les mouvements de souris pour déterminer l’état d’esprit de l’utilisateur.

    [...]

    Selon les recherches du professeur Jenkins, quand l’utilisateur est contrarié, déçu, perdu ou confus, le curseur ne suit plus une trajectoire droite ou à peine courbée. L’utilisateur a au contraire tendance à effectuer des mouvements brusques, irréguliers et bien plus lents.

    [...]

    Ces mesures de mouvements de souris sont utiles dans le domaine du e-commerce par exemple.

    Même si je suis pas tout à fait convaincu, je trouve quand même pas ça très catholique...

    « L’université Brigham Young (Brigham Young University, BYU ou the Y) est l’université principale de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Il n’est pas nécessaire d’être membre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour pouvoir s’inscrire. Cependant, environ 98 % des étudiants sont membres pratiquants de l’Église. Tous les étudiants s’engagent à respecter un code moral très exigeant pendant leurs études. »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Brigham_Young

    #Analyse_comportementale #Brigham_Young_University #Jeffrey_Jenkins #Recherche_scientifique #Vie_privée #Web #États-Unis

  • Les #Brigandes, « on s’en branle » ?
    http://lahorde.samizdat.net/2015/10/07/les-brigandes-rock-identitaire-francais-extreme-droite

    Lors de la 9e journée nationaliste et identitaire de #Synthèse_nationale, les Brigandes provoqueront sans doute un certain émoi, tant chez les visiteurs que chez les « vedettes » invitées à l’ouvrir. Au terme d’une étude, si ce n’est exhaustive, au moins laborieuse, La Horde va tenter de vous éclairer sur cette formation agitant la « réacosphère » en [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #Comité_de_salut_public #extrême_droite #musique #réacosphère #RIF #Rock_Identitaire_Français #vidéo
    http://lahorde.samizdat.net/wp-content/uploads/2015/10/Brigandeworst.mp4

  • La brebis brigasque sauvée par des éleveurs passionnés
    http://www.reporterre.net/La-brebis-brigasque-sauvee-par-des-eleveurs-passionnes

    « Après la Seconde guerre mondiale, le cheptel a chuté de manière dramatique », raconte Jean-Baptiste Martin. En cause, l’exode rural et l’urbanisation de la Côte d’Azur, qui ont privé nombre d’éleveurs de pâturages. « Et au début des années 1970, il ne restait plus qu’un ou deux troupeaux, autour du village de La Brigue. L’histoire pluriséculaire de la #brigasque se serait sans doute arrêtée là sans l’arrivée de jeunes néoruraux, tombés amoureux de la race. « Ils ont fait un boulot énorme pour sauver la brigasque de l’oubli et diffuser des agnelles », observe Jean-Baptiste Martin.

    #ovins #biodiversité

  • Je pensais l’avoir déjà signalé... voici un reportage édifiant, mais quelle histoire triste... envie de hurler de rage en le regardant !
    Cela s’est passé il y a une année, à la frontière entre la #Suisse et l’#Italie, à #Brig plus précisément...

    Un reportage-enquête a reconstruit l’histoire :
    "Terminus Brig"

    L’affaire avait ému toute la Suisse : l’été dernier, une jeune mère de famille syrienne a perdu son bébé en gare de Brig, sans que personne ne lui porte secours. Suha traversait la Suisse avec son mari, ses autres enfants et ses parents, pour se rendre en Allemagne. Elle a été refoulée à la frontière de Vallorbe, sans visa valable. Sommes-nous devenus inhumains ou simplement dépassés par le drame des migrants ?

    Luis Lema et Frédéric Choffat ont reconstitué l’Odyssée de Suha et de sa famille, d’Alep aux plages débordées d’Italie, en passant par la Méditerranée, fatale à tant de migrants. La trajectoire d’une famille heureuse, que la guerre a fait fuir….


    https://www.rts.ch/play/tv/les-coulisses-de-levenement/video/terminus-brig?id=6856237&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

    #refoulement #push-back #asile #migration #réfugiés #Syrie #déshumanisation #train #frontière #Valais #mourir_aux_frontières #Syrie #film #documentaire #enquête #empreintes_digitales #garde-frontière #refoulement_en_chaîne #avortement #omission_de_secours #Domodossola #Schengen #itinéraire_migratoire

    #Parcours_migratoire de la famille :
    Alep, puis fuite vers un village en campagne, là où habite la famille du père, pendant quelques semaines, pensent-ils, mais la guerre arrive au village —> le père rejoint un cousin à Tripoli. Il trouve du travail, 4 mois après la famille le rejoint. Ils croient rester là quelques mois, le temps que la situation en Syrie se calme, mais début du chaos en #Libye —> #Méditerranée (prix payé pour la traversée de la famille : 12’000 EUR), départ du port de Zuwara —> bateau secouru par la marine militaire italienne dans le cadre de #Mare_Nostrum —> Naples —> Milan. Idée de départ : rejoindre une partie de la famille installée en Allemagne. L’Italie n’a pas enregistré leurs empreintes digitales. Sur conseil d’un migrant à la gare de Milan, le père de famille décide de prendre le train Milan —> Paris —> Munich. Mais... #Terminus_Brig !

    Après le drame de la perte du bébé, la famille est restée en Italie, où elle a obtenu le statut de réfugié.

    Témoignage de Bertrand Kiefer, médecin membre de la commission nationale d’éthique (Suisse) :
    « La #démocratie est quelque chose de très délicat qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu et il faut sans cesse refuser les moments où elle commence à abandonner les droits de l’homme, à abandonner cette difficulté qu’il y a de traiter chaque humain comme un être humain, d’où qu’il vienne et pas seulement le citoyen. Arrêter de séparer en plusieurs groupes la communauté humaine. On est tous des humains. Dans la #déshumanisation, il y a toujours un peu d’esprit totalitaire qui s’installe »
    #frontière_sud-alpine

    • Mort-né d’une Syrienne : débats devant le Tribunal militaire 4

      Berne, 07.11.2017 - Le 22 novembre 2017, le Tribunal militaire 4 se réunira pour les débats dans une affaire impliquant un membre du Corps des gardes-frontière. L’accusation reproche à ce dernier d’être responsable de la mort de l’enfant à naître d’une Syrienne qui était en transit de France vers l’Italie.

      https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-68691.html

    • Fausse-couche lors du renvoi d’une réfugiée syrienne : un douanier sur le banc des accusés

      Un douanier est accusé d’être responsable de la mort du bébé que portait une réfugiée syrienne de 22 ans. Dans la nuit du 3 au 4 juillet 2014, il avait renvoyé celle-ci vers l’Italie, malgré les fortes douleurs dont elle se plaignait


      https://www.letemps.ch/suisse/2017/11/22/faussecouche-lors-renvoi-dune-refugiee-syrienne-un-douanier-banc-accuses

    • « Tout le monde était responsable d’appeler un médecin »

      Deuxième jour du #procès d’un garde-frontière accusé d’avoir refusé de l’aide à une réfugiée syrienne qui faisait une fausse couche. Le procureur requiert sept ans de prison pour homicide

      https://www.letemps.ch/suisse/2017/11/23/monde-etait-responsable-dappeler-un-medecin

      Petit commentaire :

      Depuis le drame, « beaucoup de choses ont changé », a encore affirmé Jean-Luc Boillat. Les trajets entre Vallorbe et Brigue ne sont plus effectués par les gardes-frontière eux-mêmes en fourgonnettes, ils ont été délégués à une entreprise de transport par autocar.

      –-> la #privatisation du transport comme solution pour éviter d’autres drames... oui, bien sûr !

    • Un garde-frontière devant la justice après la fausse couche d’une réfugiée

      Un garde-frontière suisse accusé de la mort de l’enfant à naître d’une réfugiée syrienne comparaît depuis mercredi devant le Tribunal militaire à Berne. La femme avait fait une fausse couche lors de son renvoi en Italie en 2014.

      https://www.rts.ch/info/suisse/9107369-un-gardefrontiere-devant-la-justice-apres-la-fausse-couche-dune-refugiee

      Commentaire de Liliane Maury-Pasquier (conseillère aux Etats, PS) sur twitter :

      Un garde-frontière jugé pour n’avoir pas écouté les plaintes d’une réfugiée syrienne enceinte. Comment les médias peuvent-ils utiliser le terme de #fausse-couche pour une #grossesse de 7 mois !?! C’est un #accouchement_prématuré !!! Et c’est grave ! C’est un enfant qui est mort !

      https://twitter.com/votrevoix/status/933348619138293761

    • Syrerin bringt totes Kind zur Welt - weil ein Grenzwächter nicht hilft

      Eine Syrerin erlitt auf der Flucht eine späte Fehlgeburt - und ein Schweizer Grenzbeamter untersagte ihr ärztliche Hilfe, obwohl er ihre Lage erkennen musste.
      Nun wurde der Wächter vor dem Militärgericht in Bern zu einer Freiheitsstrafe von sieben Monaten auf Bewährung verurteilt.
      Der Schweizer hatte dem Vater des toten Kindes vorgeworfen, seine schwangere Frau mit der Reise selbst in Gefahr gebracht zu haben.

      http://www.sueddeutsche.de/panorama/schweiz-syrerin-bringt-totes-kind-zur-welt-weil-ein-grenzwaechter-nicht

    • #Procès en appel dans l’affaire du bébé mort-né lors d’un renvoi

      Le procès en appel d’un garde-frontière, condamné en première instance après la fausse couche d’une Syrienne lors d’un renvoi en 2014, s’est ouvert lundi devant un tribunal militaire à Zurich

      Le nouveau procès d’un garde-frontière condamné en première instance après la fausse couche d’une Syrienne lors d’un renvoi en 2014 s’est ouvert lundi devant le Tribunal militaire d’appel 2 à Zurich. La femme lui reproche d’avoir ignoré son état de santé.

      N’importe qui aurait pu se rendre compte qu’elle n’allait pas bien, a déclaré lundi la mère du bébé décédé devant la cour. Des traces de sang étaient visibles sur ses pantalons blancs, selon elle. En outre, son mari et d’autres membres de la famille avaient plusieurs fois demandé de l’aide ainsi qu’une ambulance en raison de ses douleurs.

      Le garde-frontière de 58 ans n’a rien remarqué de particulier chez la Syrienne lorsqu’il a pris la responsabilité du groupe, affirme-t-il pour sa part. Il n’a pas constaté d’agitation particulière, tout était calme, dit-il. Il a bien vu qu’une femme était étendue, mais ne s’est dans un premier temps pas rendu compte qu’elle était enceinte. Il n’a pas vu de sang non plus.
      Collègues italiens informés

      C’est lorsqu’il a fallu la porter dans le train à destination de l’Italie que le militaire a reconnu qu’elle allait moins bien que ce que lui et ses collègues pensaient, a-t-il ajouté. Il a alors informé les services italiens qu’une femme enceinte n’allant pas bien se trouvait dans le train.

      Sur le moment, il considérait intuitivement que c’était la meilleure chose à faire. Aujourd’hui, il ne sait pas si faire appel à une ambulance, qui dans le trafic de fin de journée aurait pu mettre une demi-heure pour arriver de Viège (VS) jusqu’à Brigue (VS), aurait permis de gagner du temps.
      Voyage interminable

      La famille syrienne, dont la femme était enceinte de sept mois, avait été interceptée à la frontière franco-suisse début juillet 2014. Elle tentait de gagner la France depuis l’Italie en compagnie d’un groupe d’une trentaine de réfugiés.

      Les réfugiés ont d’abord été transférés en bus de Vallorbe (VD) à Brigue. Une fois arrivé, le groupe a attendu deux heures et demie à la gare avant de prendre un train régional pour Domodossola (I). Durant ce transfert, la femme enceinte s’est plainte de douleurs et de saignements, problèmes qui se sont aggravés rapidement. Arrivée à Domodossola, la Syrienne accouche à l’hôpital d’un enfant mort-né.
      Urgence non reconnue

      Lors du procès en première instance au Tribunal militaire 4 de Berne en décembre dernier, la défense avait plaidé l’acquittement, estimant que le prévenu avait agi dès qu’il avait reconnu les problèmes de santé de la femme, lorsqu’elle a rejoint le train. Le procureur avait demandé jusqu’à 7 ans de prison selon la variante retenue.

      L’accusé était soumis à une pression certaine pour procéder rapidement à l’expulsion du groupe de réfugiés, a reconnu la cour. Mais il aurait dû se rendre compte au plus tard à Brigue que les plaintes de la réfugiée méritaient un examen médical sur-le-champ.

      Le sergent-major a été reconnu coupable de lésions corporelles par négligence, de tentative d’interruption de grossesse et de violations répétées des prescriptions de service. Il a écopé d’une peine privative de liberté de 7 mois et à une peine pécuniaire de 60 jours-amendes à 150 francs. Les deux sanctions sont assorties du sursis.

      Aucune des parties ne s’est montrée satisfaite du jugement. La défense réclame toujours l’acquittement. L’accusation exige une peine « correcte ». Le verdict du procès en appel est attendu mardi.

      https://www.letemps.ch/suisse/proces-appel-laffaire-bebe-mortne-lors-dun-renvoi

  • 312,679,022.95 euros. This is how much Greece has to repay | euronews, world news
    http://www.euronews.com/2015/05/22/how-many-billions-of-euros-has-greece-to-pay-back-until-2057

    Greece will need another 42 years to pay back what it owes to its lenders, provided that no new debt is added and no punitary interest rates are added as a result of any missed payments.

    Year in, year out Greece will have to pay an average of 10 billion euro to the International Monetary Fund, the European Central Bank, the EU and each EU country separately not to mention several other financing institutions.

    According to the Data submitted to the Greek Parliament by the Public Debt Management Agency (ODDHX), the Debt of the Public Administration on 30th April 2015 was: 312,679,022.95 euro

    • « The Public Debt Management Agency has also submitted the road map for payments starting 30. April 2015 until 2057.

      2015 : 38.328 billion
      2016 : 7.227 billion
      2017 : 9.648 billion
      2018 : 4.600 billion
      2019 : 13.628 billion
      2020 : 5.080 billion
      2021 : 5.154 billion
      2022 : 6.907 billion
      2023 : 9.208 billion
      2024 : 8.964 billion
      2025 : 7.419 billion
      2026 : 8.059 billion
      2027 : 8.062 billion
      2028 : 7.469 billion
      2029 : 6.893 billion
      2030 : 7.220 billion
      2031 : 6.723 billion
      2032 : 9.523 billion
      2033 : 6.780 billion
      2034 : 9.520 billion
      2035 : 9.247 billion
      2036 : 9.316 billion
      2037 : 12.813 billion
      2038 : 12.516 billion
      2039 : 13.401 billion
      2040 : 6.369 billion
      2041 : 7.292 billion
      2042 : 7.682 billion
      2043 : 10.100 billion
      2044 : 6.23 billion
      2045 : 8.13 billion
      2046 : 4.83 billion
      2047 : 5.9 billion
      2048 : 2.5 billion
      2050 : 500 million
      2053 : 2 billion
      2054 : 6.3 billion
      2057 : 1.13 billion

      Repayments to the IMF extend until 2024 and the road map is :

      2015 : 5.498 billion
      2016 : 2.995 billion
      2017 : 708 million
      2018 : 1.763 billion
      2019 : 2.046 billion
      2020 : 2.046 billion
      2021 : 2.046 billion
      2022 : 1.910 billion
      2023 : 1.338 billion
      2024 : 284 million »

  • Complaisance pour la réaction islamiste..., mel d’une amie prof, 24 janvier 2015 [le titre, pas forcément bien choisi parmi les lignes qui suivent, m’est dû, ndc].

    J’ai passé des journées très intenses suite aux #attentats à parler avec les #élèves de mes classes et d’autres dans les cours, les couloirs, sur le trottoir, à regarder avec eux les caricatures qui les choquent... J’ai l’impression que tu sous estimes les conséquences de la diffusion d’une #pensée_religieuse qui fait beaucoup pour la défense de l’existant et l’apprentissage de la soumission. La #loi, c’est la loi, alors certes celle de dieu est plus importante que celle de la république, mais le pire c’est de n’obéir à aucune. Le travail, la souffrance, c’est important, c’est comme ça qu’on gagne le paradis, et puis on ne déforme pas le corps humain par des caricatures. La philo c’est pas pour nous, nous on doit pas réfléchir, on est des #croyants. Voilà la grande majorité de ce qui s’exprimait. Mais aussi des tas d’autres point de vue minoritaires, quelques refus, très rares, mais notables de la pression religieuse et des #interdits qu’elle impose. En tout cas toujours de l’intérêt pour entendre quelqu’un parler d’ailleurs.

    J’ai été très intéressée par les éclairages sur l’enfance des frères #Kouachi et l’absence de soin, d’attentions dont elle témoigne, partagée par nombre d’enfants et d’adolescents pour lesquels l’#école n’est rien d’autre qu’un lieu de plus d’#humiliation. Alors, c’est sûr que quand les prédicateurs sont les seuls à soigner et valoriser une jeunesse perdue pour tout le monde, ça marche. Les 3 étaient assurément très "en insertion" que ce soit par l’ASE, la #prison, l’école ou les dispositifs d’#insertion de la mairie de Paris.

    Mais il me semble que dans beaucoup de textes que tu relaies sur seenthis en revanche le bâton se retrouve tordu "dans l’autre sens", et comprendre devient donner comme normal, attendu, voire choisir comme avec le terme "#islamophobie" dont tu sembles contribuer à défendre l’usage, de boire le calice jusqu’à la lie pourrait-on dire. A force de chercher du côté de ceux qui ne sont pas #Charlie, tu diffuses des textes qui pour le coup stigmatisent cette jeunesse dans un cadre #sociologique qui me semble peu pertinent :

    "D’où vient donc que ces gamins ne supportent pas les caricatures du Prophète ? Certainement pas de leur compétence en théologie musulmane, ni d’un point de vue approfondi sur les limites des #libertés individuelles en démocratie. Mais d’un sentiment d’être exclu de cet humour : d’un sentiment de l’#honneur publiquement bafoué. Et ce n’est sans doute même pas leur honneur directement, mais celui de leurs parents, musulmans pratiquants ou de culture, de leur famille, de leur immeuble."
    "Bref, dans bien des cas, on pourrait remplacer « nous les musulmans » par « nous les gens des cités » sans trahir le sens des propos de ceux et celles qui les tiennent. Et l’affirmation en apparence musulmane peut alors être comprise comme le conglomérat d’une appartenance à la fois sociale, territoriale, économique et religieuse."

    Ces extraits par exemple se trompent à mon avis en situant les origines de cette foi dans une tradition familiale qui mêle religion et culture. Cette lecture aurait peut-être été valable jusqu’à il y a une dizaine d’année. Mais aujourd’hui il ne s’agit à plus de cela mais de la diffusion d’une #propagande_salafiste récente qui s’impose d’ailleurs des enfants aux parents (avant le voile en banlieue était plutôt le signe d’une révolte contre la famille, maintenant les familles entières sont #mises_au_pas en commençant par les plus jeunes) et qui est d’ailleurs très homogène, sans différences en fonction des origines culturelles très variées. C’est le même islam, la version 2.0 on pourrait dire, terrible et assimilable par tous qui se diffuse dans la rue, sur internet et sur les chaines spécialisées, hyper compatible avec le #capitalisme trash qui les déqualifie à l’école tout en leur vendant une conception très agressive de la "#réussite". On est bien loin de la tradition culturelle. Les mères se voilent parce que leurs enfants leur font la #morale. De ce que je peux en voir de là où je suis dans mon #lycée de banlieue en tout cas, la place de la religion en tant que morale des comportements et #soumission à des lectures très réactionnaires (qui fait aussi que ces jeunes là sont finalement très peu révoltés contre le sort qui leur est fait dans le monde tel qu’il est, bien moins encore que les générations précédentes qui se reconnaissaient dans une identité de "travailleur immigrés", il deviennent de la chair à phone marketing sans aucune contestation) est énorme. Je ne comprends pas qu’il soit de bon ton de passer sous silence comme le font beaucoup des textes que tu diffuses et comme le font ceux qui choisissent le terme "islamophobie" les conséquences terribles de cette propagande très active qui empêche ces jeunes de vivre et de réfléchir hors des préceptes religieux, et le caractère naturel que semble prendre cet iconoclasme moderne qui pour ma part me glace.

    Se demander pourquoi on en est arrivé à ce que les prédicateurs soient les seuls à tenir un discours audible et valorisant en banlieue passe aussi à mon sens par la critique de la #complaisance calculée de l’#extrême-gauche vis à vis de l’islam. Alors continuer à mythifier le prolétaire musulman parce que ce serait sa culture alors qu’il vient juste de se faire endoctriner par des connards de salafistes au coin de la rue d’à côté (la prédication active et quotidienne vise surtout les jeunes et les pauvres, ceux qui trainent sur les trottoirs en haut de Montreuil par exemple ou à Romainville et Noisy).... Les filles qui ne peuvent plus mettre de leggings, les #brigades_de_mecs_et_de_petites_sœurs qui surveillent le bon port du voile dès la sortie des lycées sans un cheveu qui dépasse, et qui rectifient un col un peu trop ouvert ou une manche qui laisserait dépasser le début de l’avant bras, des petites filles voilées dès 10-12 ans, voire très très petites, tout ça est très nouveau et bien loin d’être culturel, c’est une forme très récente, très moderne et très efficace de #discipline et de #contrôle des "#classes_dangereuses". Des élèves qui défendent le port du voile se plaignent de la pression pour partir en Syrie et demandent pourquoi l’éducation nationale ne fait rien pour l’empêcher. Aucune religion n’est émancipatrice, me semble-t-il. Et toutes ces lectures en terme d’islamophobie me paraissent bien paternalistes et démagogiques. Quand on parle de #xénophobie, ce sont bien pour les xenos que l’on prend partie, et c’est ce qui fait la force et l’intérêt de ce terme. Prendre le parti de l’islam aujourd’hui sans même chercher où sont les formes de résistance interne à cette diffusion du respect de l’ordre moral et religieux, me semble bien hâtif (et ce n’est pas cette video que tu trouves excellente, avec son voile light et fleuri et sa glorification du prophète qui me conduira à voir les choses autrement)
    Pourtant, tu ne vas pas me faire croire qu’entre Soral et le PIR ou Quartiers Libres (que tu relaies d’ailleurs) et qui s’adresse aux "frères de banlieue qui ont la Foi en l’Eternel" il n’y a rien. Ou alors, sauf à trouver des lignes de fuite, mieux vaudrait se taire, peut-être.

    Pas de solution, juste de l’étonnement et de l’incompréhension face aux certitudes que tu affiches au travers de l’homogénéïté de ce que tu diffuses.
    En pièce jointe, 2 extraits de Lucrèce, que tu connais sûrement déjà.

    A l’occasion d’en reparler
    A.

    PS : je viens de lire l’article sur #Riad_Satouf, je trouve ces positions très inquiétantes, comme une inquisition à posteriori. Une lecture complètement faussée des images et des textes. Par exemple le commentaire qui signale comme une évidence que Riad Satouf est sans tendresse pour ses personnages... Je trouve précisément l’inverse, sauf avec les #islamistes prosélytes en revanche. Dire par exemple :
    "Le personnage de la grand-mère syrienne aurait par exemple pu laisser place à des souvenirs émus et positifs, composant alors une image un tant soit peu constructive des relations intergénérationnelles en voie de disparition en Europe alors qu’elles résistent beaucoup mieux dans de nombreuses familles du Moyen-Orient. " en plus quand on critique une autobiographie, c’est navrant : il ne faudrait donc écrire que pour valoriser on ne sait pas bien quoi d’ailleurs, émouvoir avec une grand mère sympa.... Il faudrait donc donner absolument une image positive des relations intergénérationnelles quand elles sont interculturelles et c’est ce critère qui contribuerait à faire la qualité, voire la bonne moralité de ce qui est publié ? L’article lui reproche aussi d’ailleurs d’avoir rompu avec son père...
    Je viens aussi d’apprendre que les #frères_musulmans étaient dans la manifs contre l’islamophobie dimanche dernier, avec une banderole (mais sans doute sont ils un mouvement culturel et "frère musulman" veut dire "gens des cités"), alors que des vieux anars se sont fait arracher leurs affiches par le SO parce qu’elle n’étaient pas dans le ton. Est-ce ce mouvement-là que tu penses qu’il faut accompagner ?

    Lucrèce, 2 extraits du De Natura Rerum

    #De_natura_Rerum, #Lucrèce, livre III, vers 978 - 1023

    Et puis tout ce qui, selon la légende, attend nos âmes dans les profondeurs de l’Achéron, nous est donné dès cette vie. Il n’y a pas de Tantale malheureux, comme le prétend la fable, qui tremble sous la menace d’un énorme rocher et qu’une terreur vaine paralyse : mais plutôt l’inutile crainte des dieux tourmente la vie des mortels et chacun de nous redoute les coups du destin.

    Il n’y a pas davantage de Tityon gisant au bord de l’Achéron et la proie des oiseaux ; pourraient-ils d’ailleurs trouver dans sa vaste poitrine de quoi fouiller pour l’éternité ? On a beau donner à son corps étendu de gigantesques proportions, quand bien même il ne couvrirait pas seulement neuf arpents de ses membres écartés en tous sens, mais la terre tout entière, il ne pourrait supporter une douleur éternelle ni fournir de son corps une pâture sans fin. Mais le voici, le vrai Tityon : c’est un malade d’amour, livré aux vautours de sa dévorante angoisse, ou la victime déchirée par les tourments de quelque autre passion.
    Sisyphe aussi existe dans la vie, sous nos yeux, s’acharnant à briguer devant le peuple les faisceaux et les haches et se retirant toujours vaincu et triste. Car rechercher le pouvoir qui n’est que vanité et que l’on n’obtient point, et dans cette poursuite s’atteler à un dur travail incessant, c’est bien pousser avec effort au flanc d’une montagne le rocher qui à peine hissé au sommet retombe et va rouler en bas dans la plaine.

    Et repaître sans cesse les appétits d’une âme ingrate, la combler de biens sans parvenir jamais à la rassasier, comme font à notre égard dans leur retour annuel les saisons qui nous apportent leurs productions et tant d’agréments, sans que nous ayons jamais assez de ces fruits de la vie, c’est bien là, je pense, ce qu’on raconte de ces jeunes filles condamnées dans la fleur de leur âge à verser de l’eau dans un vase sans fond, un vase que nul effort jamais ne saurait remplir.

    Cerbère et les Furies et l’Enfer privé de lumière, le Tartare dont les gouffres vomissent des flammes terrifiantes, tout cela n’existe nulle part et ne peut exister. Mais la vie elle-même réserve aux auteurs des pires méfaits la terreur des pires châtiments ; pour le crime, il y a l’expiation de la prison, la chute horrible du haut de la Roche Tarpéienne, les verges, les bourreaux, le carcan, la poix, le fer rouge, les torches ; et même à défaut de tout cela, il y a l’âme consciente de ses fautes et prise de peur, qui se blesse elle-même de l’aiguillon, qui s’inflige la brûlure du fouet, sans apercevoir de terme à ses maux, de fin à ses supplices, et qui craint au contraire que maux et supplices ne s’aggravent encore dans la mort. Oui, c’est ici-bas que les insensés trouvent leur Enfer.

    Voici encore ce que tu pourrais te dire à toi-même. Le bon roi Ancus lui aussi ferma ses yeux à la lumière et pourtant comme il valait mieux que toi, canaille ! Depuis lors, combien d’autres rois, combien d’autres puissants du monde sont morts, qui gouvernèrent de grandes nations ! Celui-là même qui jadis établit une route à travers la vaste mer et qui ouvrit à ses légions un chemin sur les flots, qui leur apprit à traverser les abîmes salés à pied sec et de ses escadrons foula dédaigneusement les eaux grondantes, celui-là aussi a perdu la lumière et son corps moribond rendit l’âme. Et Scipion, ce foudre de guerre, la terreur de Carthage, a rendu ses os à la terre comme le dernier des esclaves. Ajoute les inventeurs des sciences et des arts, ajoute les compagnons des Muses ; un des leurs, unique entre tous, Homère, a tenu le sceptre ; pourtant avec eux tous il repose dans le même sommeil. Enfin Démocrite, lorsque le poids de l’âge l’avertit que les ressorts de la mémoire faiblissaient en lui, alla de lui-même offrir sa tète à la mort. Épicure en personne a succombé au terme de sa carrière lumineuse, lui qui domina de son génie le genre humain et qui rejeta dans l’ombre tous les autres sages, comme le soleil en se levant dans l’éther éteint les étoiles.

    Et toi, tu hésiteras, tu t’indigneras de mourir ? Tu as beau vivre et jouir de la vue, ta vie n’est qu’une mort, toi qui en gaspilles la plus grande part dans le sommeil et dors tout éveillé, toi que hantent les songes, toi qui subis le tourment de mille maux sans parvenir jamais à en démêler la cause, et qui flottes et titubes, dans l’ivresse des erreurs qui t’égarent.

    Si les hommes, comme ils semblent sentir sur leur cœur le poids qui les accable, pouvaient aussi connaître l’origine de leur mal et d’où vient leur lourd fardeau de misère, ils ne vivraient pas comme ils vivent trop souvent, ignorant ce qu’ils veulent, cherchant toujours une place nouvelle comme pour s’y libérer de leur charge.

    L’un se précipite hors de sa riche demeure, parce qu’il s’ennuie d’y vivre, et un moment après il y rentre, car ailleurs il ne s’est pas trouvé mieux. Il court à toute bride vers sa maison de campagne comme s’il fallait porter secours à des bâtiments en flamme ; mais, dès le seuil, il baille ; il se réfugie dans le sommeil pour y chercher l’oubli ou même il se hâte de regagner la ville. Voilà comme chacun cherche à se fuir, mais, on le sait, l’homme est à soi-même un compagnon inséparable et auquel il reste attaché tout en le détestant ; l’homme est un malade qui ne sait pas la cause de son mal. S’il la pouvait trouver, il s’appliquerait avant tout, laissant là tout le reste, à étudier la nature ; car c’est d’éternité qu’il est question, non pas d’une seule heure ; il s’agit de connaître ce qui attend les mortels dans cette durée sans fin qui s’étend au delà de la mort.

    Enfin pourquoi trembler si fort dans les alarmes ? Quel amour déréglé de vivre nous impose ce joug ? Certaine et toute proche, la fin de la vie est là ; l’heure fatale est fixée, nous n’échapperons pas. D’ailleurs nous tournons sans cesse dans le même cercle ; nous n’en sortons pas ; nous aurions beau prolonger notre vie, nous découvririons pas de nouveaux plaisirs. Mais le bien nous n’avons pu atteindre encore nous paraît supérieur à tout le reste ; à peine est-il à nous, c’est pour en désirer un nouveau et c’est ainsi que la même soif de la vie nous tient en haleine jusqu’au bout. Et puis nous sommes incertains de ce que l’avenir nous réserve, des hasards de la fortune et de la fin qui nous menace.

    Et puis, bien sûr  :

    De natura Rerum, Lucrèce, livre I

    Alors que la vie humaine gisait à nos yeux honteusement écrasée sous le poids de la religion, qui sortait sa tête des régions du ciel, accablant les mortels de son horrible aspect, le premier, un homme un Grec, osa lever au ciel des yeux mortels et le premier, il osa résister. Ni les fables relatives aux dieux, ni la foudre, ni le ciel avec ses grondements menaçants ne l’ont abattu. Au contraire ces éléments ont rendu si ardent le courage de son âme que le premier, il désirait briser les verrous serrés des portes de la nature. Ainsi la vigueur vive de son âme vainquit et s’avança bien au delà des murailles enflammées du monde. Il a parcouru par son intelligence, et son courage l’immensité du Tout, d’où, victorieux, il nous a rapporté ce qui pouvait naître, ce qui ne le pouvait pas, et selon quel système une puissance limitée était accordée aux choses, ainsi que une fin profondément enracinée. C’est pourquoi la #religion, terrassée à terre, est à son tour écrasée, sa victoire nous égale au ciel.

    #réfutation #émancipation #intelligence_collective

    • @unagi, depuis le 7 janvier, nous avons longuement traité ici de la politique rédactionnelle réac et raciste du journal qui était visé par ces meurtres, eu de nombreux échanges, par exemple sur le fait d’user ou pas du vocable islamophobie en lieu et place de xénophobie, nombreux ont été les posts qui rendent compte du phénomène djihadiste, en revanche, on a pas beaucoup causé islamisme (sauf à citer bon nombre de tenants de l’ordre actuel).

      Le soin dû aux déshérités et relégués d’ici, c’est aussi celui que nous ne savons pas toujours prendre pour nous mêmes. Et d’ailleurs, il n’y a pas de nous, c’est là que commence le merdier, de toutes parts.... Je répondais à A. être d’accord sur le fait que la religion ne soit pas émancipatrice en soi et évoquait qu’il pouvait en exister des usages qui soient (partiellement, certes) libérateurs, guerre des paysans, prêtres ouvriers, théologie de la libération, des versions littérales, impatientes et pratique du « les derniers seront les premiers » (pourtant destiné par l’église à faire tout accepter jusqu’au paradis), que de nombreux malentendus fondateurs se sont produit sur fond de religiosité ou de culture religieuse... traductions.... Cela m’a valu la réponse suivante de P. :

      La seule invariance, c’est l’utopie, disait Bloch, lequel professait, par ailleurs, que seul un vrai #chrétien pouvait aussi être un vrai #athée. L’#utopie et le messianisme, de fait, illusions absolument nécessaires dès lors qu’on voit la matière et la conscience, ensemble, comme mouvantes, comme « non-encore-advenues » par définition. Pourquoi, alors, se priver de l’analyse concrète des situations religieuses concrètes ? Comment oser rapprocher théologie de la libération et islam contemporain beaufement nihiliste des cités ? Où est la théologie de la libération actuelle (en fut-il jamais une ?) islamique ? Le fameux « pas d’amalgame » clamé ensemble par Dalil Boubakeur et les « antifas » non-critiques actuels, c’est la victoire, face au monstre jihadiste bien commode, de la #normalité conservatrice du petit-entrepreneur qui fait ses affaires tout en respectant Dieu, le tartuffe « bien intégré » interdisant tranquillement, de manière privée, non-offensive et spectaculaire, en respectant les lois de la république, à sa femme ou ses enfants les saloperies que leur essence induisent théologiquement, etc. Où est la #critique de l’Islam d’aujourd’hui, de l’Islam « normal » comme nihilisme contre-révolutionnaire, comme #nihilisme_anti-communiste, anti-métissage, anti-altérité ? Où est le lien évident fait entre l’impossibilité contemporaine du surgissement de la conscience révolutionnaire chez les pauvres, les arabes, les noirs, et de cette fracture bien réelle entre #intellectuel(les) gauchistes et #prolétaires « immigrés » ? Où est la perception du danger final de la prise en charge positive du renoncement nihiliste, de la désespérance par le discours religieux ? L’Islam est pour le communiste un concurrent, un tailleur de croupières, rien d’autre. Là où le communiste - autre nom, pour moi, du mystique de vie - se débat dans l’élément de l’autonomie, de l’intelligence rationnelle, l’Islam nihiliste conforte la valeur de l’ignorance et de la soumission, position tellement confortable, ainsi que Dostoievski l’explique dans son Grand Inquisiteur. Que les ouvriers deviennent dialecticiens, qu’ils abandonnent eux-mêmes tous seuls comme des grands la cléricaliture, et la complaisance vis-à-vis d’elle. Il n’y aura rien sans cela. Autant attendre, alors. Car s’agiter et voir du rouge ailleurs, dans tout ce qui bouge (tout ce qui ne bouge pas) ce serait, en attendant, ajouter la fausseté au désespoir. Qu’il nous reste au moins la lucidité, et cette certitude blochienne de la latence des choses.

    • Il me semble aussi difficile de parler de l’islamisme comme élément unique sans parler par exemple de la situation matérielle de ces population. Situation matérielle qui peut influer sur la qualification de la zone d’habitat.
      "Nous parlons volontairement de « quartiers populaires » et non de « banlieues » dans la mesure où ce dernier terme (comme celui de ghetto d’ailleurs) massivement utilisé, participe de la construction d’un regard éludant les causes sociales de la situation. Nous ne serions pas (selon les raisonnements en terme de banlieue) devant une production de l’ensemble de notre système social mais devant de simple erreurs de « peuplements », de « politiques urbaines », de « choix architecturaux », de « repli sur soi », etc."
      Ces aussi délicat de reprocher cette identification à l’islam alors que c’est la seule identification "permise", voire les barrages à l’emploi pour les personnes qualifiées.
      Stigmatisation et repli identitaire, mais quelle identité ?
      "A « l’universalisme européen » ou « occidental »
      s’oppose ainsi un « universalisme métisse » ou
      « décentré », qui a très fortement pénétré les élites
      internationales, et est même devenu le discours
      dominant, en tout cas « axial », au sein d’institutions
      comme l’UNESCO.
      Toutefois, l’universalisme métisse présente des
      difficultés redoutables, et a de fait provoqué des
      effets pervers des plus fâcheux sur la question
      dite de « l’interculturalité ». Car l’inconvénient
      fondamental de cette conception, c’est que le
      métissage et l’hybridité supposent au départ des
      identités pures, authentiques destinées à donner,
      à l’issue du processus d’hybridation, des entités
      mêlées et entrecroisées. Or, comme de telles
      identités culturelles « pures » n’existent pas, de l’aveu
      même des tenants de la raison métisse".
      Il y beaucoup aussi à dire sur la place de l’école sur la continuité du fait colonial.
      Si les "prédicateurs soient les seuls à tenir un discours audible et valorisant" si car il n’y a pas de discours autre qui vienne de l’état. Disparition des services publics, desertification et disparition de toute structure étatiques.
      Le mail de ta correspondante et une suite d’assertion et de témoignage personnel dont je permets de douter.

      conceptions_du_dialigue_interculturel_en_wallonie_et_a_bruxelles.pdf
      http://www.centresculturelsbruxellois.be/sites/www.centresculturelsbruxellois.be/IMG/pdf/conceptions_du_dialigue_interculturel_en_wallonie_et_a_br

      Renouveau charismatique ou du salafisme, qui
      tous s’affirment contre les religions « établies »,
      celles qui sont culturellement et territorialement
      enracinées et qui, elles, reculent (Eglises orthodoxe
      et catholique en tête). On se trompe donc en croyant
      que ces nouvelles formes de religiosité favorisent le
      renfermement sur les cultures traditionnelles, alors
      qu’elles sont au contraire des produits et des agents
      de la déculturation induite par la mondialisation
      1
      .
      Les religions qui triomphent actuellement sont des
      religions « pour l’export », qui détachent les fidèles
      de leurs racines culturelles et leur proposent une
      reformulation simplifiée et modernisée des textes
      religieux, dont toute herméneutique et toute
      érudition sont évacuées au profit d’un message
      simple, littéral, radical. Le « fondamentalisme » est
      donc fils de la modernité, même s’il se présente
      comme son antidote idéologique. Deux formes
      d’organisation religieuse sont directement issues
      de cette reconfiguration hypermoderne du paysage
      religieux : les Eglises (notamment les Eglises
      évangéliques) qui fonctionnent comme de véritables
      entreprises « spirituelles » et « communautaires »
      à but (très) lucratif, et les mouvements politiques
      radicaux, généralement inféodés à la géopolitique
      de certains Etats (comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite).

    • Les études culturelles pour penser le communautarisme en France dans les années 90 http://www.mei-info.com/wp-content/uploads/revue24-25/9MEI-24-25.pdf

      Pour quoi employer ce terme de complaisance ?
      Indulgence excessive et blâmable...
      Donc se sont des barbares et la relation à l’islam et la non relation à la démocratie vient du fait qu’ils sont arabes et ou musulmans. Je dis ça pour les noirs.
      Le blanc émancipé et les barbares génétiques.

      1 860 euros, c’est le revenu mensuel moyen des ménages vivant dans les zones urbaines sensibles, contre 3 000 euros dans le reste des agglomérations qui comprennent une Zus. Les plus jeunes habitants de ces territoires sont près de trois fois plus pauvres qu’ailleurs.

      Près de 24 % de chômeurs dans les zones urbaines sensibles (Zus). Un taux deux fois et demi plus important que dans le reste du territoire.

      18 % des habitants des zones urbaines sensibles ont un diplôme supérieur au baccalauréat contre 43 % de la population des villes ayant une Zus.

      Près de la moitié de la population des quartiers en difficulté ne possède aucun diplôme contre 20 % des résidents hors des zones urbaines sensibles. Cet écart a des répercussions directes sur le chômage, plus élevé dans ces quartiers.

      56 % des habitants des zones urbaines sensibles ont une mauvaise image de leur quartier. 16 % considèrent leurs conditions de logement insuffisantes ou très insuffisantes.

      Le taux de pauvreté dans les Zus, au seuil de 60 % du revenu médian, atteint 36,5 % en 2011, soit près de trois fois plus que dans le reste du pays. Il était de 30,5 % en 2006, soit une évolution de 6 points entre 2006 et 2011. Le taux de pauvreté à 40 %, la pauvreté la plus dure (personnes vivant avec moins de 651 euros par mois en 2011) atteint 9,3 % contre 3,1 % pour le reste de la France en 2011. Sur la période 2006-2011, ce taux a évolué de près de trois points dans les Zus contre à peine un demi-point hors de ces territoires.
      Le taux de pauvreté, au seuil de 60 % du revenu médian, atteint 43 % pour les 18-24 ans, soit deux fois plus que les jeunes de cet âge qui ne résident pas dans une Zus. Pour les moins de 18 ans, dont le taux de pauvreté s’élève à 51,5 %, ce rapport est de trois fois plus.

      Cette situation est logique : la faiblesse des revenus des habitants constitue l’un des critères de définition de ces quartiers. Dans une partie des Zus, la situation est même encore plus dégradée. L’ampleur de l’écart résulte notamment de la concentration des logements sociaux dans les « grands ensembles » en périphérie des villes, construits notamment dans les années 1970. Faute de réduction du chômage, les politiques menées depuis des années dans ces quartiers ne font qu’amortir partiellement le choc, sans changer en profondeur la donne.

      Pour en savoir plus :

      « Rapport 2013 », Observatoire des zones urbaines sensibles, Secrétariat du Comité interministériel des villes, décembre 2013.
      Notre article : La situation des zones urbaines sensibles

    • je ne sais pas islam islamisme, bon musulman mauvais musulman, bon immigré mauvais immigré etc etc....
      La religion n’est pas au centre, le modèle politique oui.
      et petit hors piste « On ne pense pas que l’#islamisme va prendre le pouvoir en France, on sait très bien que c’est une #ultraminorité, qu’ils sont quinze cons à manifester. Pareil pour les catholiques intégristes, jugeait-il. On s’inquiète de voir les #musulmans modérés ne pas réagir mais c’est parce qu’il n’y a pas de musulmans modérés en France, il n’y a pas de musulmans du tout, il y a des gens qui sont de culture musulmane, qui respectent le ramadan comme moi je peux faire Noël et bouffer de la dinde chez mes parents, mais ils n’ont pas à s’engager plus que ça contre l’islam radical en tant que musulmans modérés, puisqu’ils ne sont pas musulmans modérés, ils sont #citoyens."

    • Pour l’invitation à Lucrèce :
      "Plus d’un an après la publication du livre de Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont Saint-Michel paraissait Les Grecs, les Arabes et nous, un volume collectif qui non seulement constitue une réponse aux thèses et aux arguments de Gouguenheim, mais montre aussi de quoi son livre était le nom. Car au-delà de la fausseté historique avérée de nombreuses thèses centrales de cet ouvrage, on peut y voir le reflet d’enjeux qui dépassent largement la querelle d’érudits. À l’heure des débats sur l’identité nationale et sur le port de la burqa, il semble nécessaire de se pencher de près sur le discours des « racines grecques de l’Europe chrétienne », surtout quand celui-ci comporte un jugement comparatif sur les valeurs et les mérites de l’Europe et du monde arabe, des chrétiens et des musulmans, des langues sémitiques et des langues indo-européennes.

      Ce livre montre que ce que Gouguenheim faisait passer pour une simple mise à jour des connaissances historiques sur le rôle et l’importance du monde arabe dans la transmission du savoir grec masquait en fait un jugement idéologique sur l’islam que l’on retrouve dans de nombreux débats. Seule une approche holiste pouvait faire apparaître l’implicite dans ce réseau de points de vue sur la place et le rôle de l’islam dans la culture occidentale. Selon Gouguenheim, l’Occident ne devrait rien ou presque à la transmission arabe du savoir grec, puisqu’il existe une filière concurrente de traductions latines du grec. Comme « notre » savoir est grec, Gouguenheim tente de montrer que l’Occident n’a aucunement eu besoin de la médiation arabe, mais aussi – et c’est plus grave – que les Arabes n’étaient pas capables, faute d’outils linguistiques et conceptuels appropriés, d’assimiler ce savoir grec."

      Les Grecs, les Arabes et nous. Enquête sur l’islamophobie savante, éd. Philippe Büttgen, Alain de Libera, Marwan Rashed, Irène Rosier-Catach
      http://www.laviedesidees.fr/L-islamophobie-deconstruite.html
      http://crm.revues.org/11662

      #islamophobie_savante

    • Juste sur les cathos intégristes. Il y a quelques années j’avais aussi cette impression de 15 trouduc au bord de la tombe mais depuis les manifs haineuses contre le mariage égalitaire et l’égalité a l’école j’ai vu qu’ils étaient tres nombreux et ce sont eux qui ont gagnés. Le programme égalité filles-garçons a l’école a été supprimé et la loi sur le mariage égalitaire a été vidé de tout(ni PMA ni adoption).

    • Le point de vue est intéressant (vraiment).

      On se fait, il me semble, les mêmes noeuds au cerveau il me semble pour comprendre pourquoi le Hezbollah ou le Hamas ont tant de soutien dans leurs territoires. On en arrive assez vite il me semble aux discriminations légales poussant les populations discriminées dans les structures organisées présentes, certes peu émancipatrices, mais toutes portes ouvertes pour leur donner un cadre de vie, une vision, un espoir.

      Et encore une fois, on se tourne vers les gauchistes pour leur expliquer que c’est à cause de leur vision borgne et de leur angélisme que tout cela advient.

      Ok, « on » n’a pas de solution toute prête. Mais il me semble qu’accuser ceux qui n’ont pas le pouvoir pour ce qui advient est une certaine forme d’aveuglement, aussi.

      Si cela advient, c’est aussi sans doute parce que « cela » est compatible avec le système.

    • Il me semble que le Liban où la Palestine ont été et sont soumis à de toutes autres contraintes (la politique israélienne, incluant pour partie le choix de ses ennemis, l’affaiblissement de l’OLP par exemple, la binarisation « occcidentalisme » colonial /islamisme).

      Par ailleurs, pour ce qui nous regarde plus directement, il est précisément question plus haut et de diverses manières de cette compatibilité avec le capitalisme et du fait qu’on ne peut incriminer seulement la xénophobie d’état, la persistance de la « pacification » de l’Algérie dont ont à pâtir (au premeir chef) les Arabes, le socialisme chauvin, les fafs, etc. etc. mais aussi, par delà « les gauchistes », tous les tenants d’une émancipation (que nous serions) qui s’avérent impuissants à faire vivre des #communautés_de_luttes, des territoires existentiels qui ouvrent des espaces non pas à de « l’identité » mais à des subjectivités « créatives » et conflictuelles aptes à brouiller les assignations proposées par divers dispositifs de pouvoir (de la technocratie néolibérale à l’islamisme, et j’en passe).
      Un texte, qui cause ni islam ni religion, mais peut éclairer (sans bla bla sur la civilisation métisse, évidemment) :

      La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la #lutte. Autrement dit, une lutte devient #politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.

      Fabrique du sensible
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84

    • Ou matérialisme comme libération de la croyance et de la superstition. Matérialisme contre la religiosité.
      L’univers obéit à des lois physiques, naturelles et non celles des dieux
      Superstition dont nous occidentaux sommes pour la plus grande partie débarrassés. On ne peut pas en dire autant de nos amis musulmans.
      C’est ma traduction des motivation de l’appel à Lucrèce.

    • #unagi, je ne comprends pas les positions que tu sembles m’attribuer. Pour ne prendre qu’un exemple, je n’ai nul part parlé de « bon musulman » (qui est d’ailleurs évoqué en terme fort critique par P. ci dessus), tout au plus et à l’inverse évoqué la possibilité de « révolution démocratique » qui soit de fait musulmane à propos des vidéos de Pierre Torres sur Rakka ( avant leur confiscation par les orgas islamistes).

      http://seenthis.net/messages/329636

      Et je redis que l’origine a peu de portée explicative. L’homme explique le singe, et pas l’inverse.
      On peut préférer une lecture #généalogique, ou mobiliser la catégorie du #devenir (le devenir non révolté évoqué par A.).
      Oui la Hogra et les modalités de la segmentation sociale (et pas apartheid) et raciste de la population française a un rôle éminent dans la fascisation islamiste ici, et, malgré l’#antisémitisme, ça ne veut pas dire rallier les déclarations qui qualifient le phénomène de « nazi », entre autre parce que ce n’est pas l’industrie lourde mais le 2.0 qui est au travail).

      Je trouve certains posts inutilement et faussement accusateurs, faute de mieux, j’en appelle au secours provisoire d’avocats :

      D’où les trois adversaires auxquels L’Anti-Oedipe se trouve confronté. Trois adversaires qui n’ont pas la même force, qui représentent des degrés divers de menace, et que le livre combat par des moyens différents.

      1. Les ascètes politiques, les militants moroses, les terroristes de la théorie, ceux qui voudraient préserver l’ordre pur de la politique et du discours politique. Les bureaucrates de la révolution et les fonctionnaires de la #Vérité.

      2. Les pitoyables techniciens du désir - les psychanalystes et les sémiologues qui enregistrent chaque signe et chaque symptôme, et qui voudraient réduire l’organisation multiple du #désir à la loi binaire de la structure et du manque.

      3. Enfin, l’ennemi majeur, l’adversaire stratégique (alors que l’opposition de L’Anti-Oedipe à ses autres ennemis constitue plutôt un engagement tactique) : le fascisme. Et non seulement le fascisme historique de Hitler et de Mussolini - qui a su si bien mobiliser et utiliser le désir des masses - mais aussi les #fascisme qui est en nous tous, qui hante nos esprits et nos conduites quotidiennes, le fascisme qui nous fait aimer le pouvoir , désirer cette chose même qui nous domine et nous exploite.

      L’Anti-Oedipe : Une introduction à la vie non fasciste, Michel Foucault
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4790

    • Je ne t’attribue rien et pas ce genre là. Je ne pense pas que l’on puisse ""réhabiliter" une version de l’islam par l’islamisme. Je pense que le « mal » est bien plus profond et qu’aujourd’hui ce sont tous les musulmans qui sont visés.. J’avais en tête certains textes d’un musulman d’apparence^^ qui disait pis que pendre de l’islam avec en filigrane bien appuyé "je ne suis pas ca, je suis un français comme vous.
      D’où ma réflexion qui n’avait rien à voir avec ton post. Mille excuses.

    • @unagi, sans doute que je m’exprime mal, et que pour tes post, de nouveau, j’ai mal compris. Ce qui est drôle c’est que le mel de A. que j’ai relayé ici relève lui aussi d’une lecture partielle de mes posts et relais sur ces histoire depuis le 7 janvier ici ; j’avais entre autres choses pris des distances avec les explications en termes d’islamophobie pour parler de xénophobie, cité le « Il faut défendre la société » de Foucault pour insister sur le #racisme_d'état comme gestion #politique des #populations. Mais ce malentendu me parait avoir été utile (cf. son mel que je ne met pas en doute, sauf sur la vision un peu trop essentialiste de la religion, qui fait peu de cas de ses usages, mais en l’occurrence le salfafisme n’a rien de libérateur).
      Par ailleurs, ayant un bon moment habité Vitry sur Seine et dépendu de staffs précaires ou d’allocs, j’ai par empathie (malgré tout) d’exilé de l’intérieur probablement un peu trop sociologisé lors de mes choix de post (sur les frères pois chiches et Koulibali).
      Pour contredire (?) Foucault sur D&G, nous serions structurés par le manque de politique < :) (connait pas les émoticons, ça doit être un imbécile coiffé d’un bonnet d’âne qui sourit béatement)

  • Portrait d’un policier de la brigade anti-criminalité dans une « cité ghetto » française
    http://champpenal.revues.org/8214

    Nous avons tenté de comprendre la production et la régulation des phénomènes de violences dans une cité périphérique populaire (Cité des enfants perdus) au sein d’une ville moyenne française (Trincamp) grâce à la réalisation d’une enquête ethnographique1 et à la mobilisation d’une sociologie des désordres urbains (Boucher, 2010a). Dans la pratique, il s’agissait d’analyser l’expérience sociale d’habitants qui font peur, notamment des jeunes considérés comme des « figures de désordre » en interaction avec des acteurs de la régulation et de la contention des violences. Cette étude a ainsi montré, notamment, que des « jeunes turbulents » développent des interactions frictionnelles, entretiennent des rapports paroxystiques et complexes avec des acteurs institués et émergents d’encadrement des classes populaires, en particulier avec les policiers chargés de pacifier les quartiers populaires

    #brigades_anti_criminalité #émeutes_urbaines #quartiers_sensibles #sécurité_publique #violences

  • Improving #R Data #Visualisations Through Design | Spatial.ly
    http://spatial.ly/2014/11/r-visualisations-design

    I spent the past year working hard with an amazing designer – Oliver Uberti – to create a book of 100+ maps and graphics about London. The majority of graphics we produced for London: The Information Capital required R code in some shape or form. This was used to do anything from simplifying millions of GPS tracks, to creating bubble charts or simply drawing a load of straight lines. We had to produce a graphic every three days to hit the publication deadline so without the efficiencies of copying and pasting old R code, or the flexibility to do almost any kind of plot, the book would not have been possible. So for those of you out there interested in the process of creating great graphics with R, here are 5 graphics shown from the moment they came out of R to the moment they were printed.

  • Songs for Mandela [South African Edition]
    http://africasacountry.com/songs-for-mandela-south-african-edition

    This is the South African edition of our selection of Songs for #NELSON_MANDELA. Last night we posted the international edition and many of our readers asked if we’d forgotten about the many South African musicians who’d written #MUSIC about him. We didn’t. Here is a selection of South African music about Madiba or in tribute to […]

    #MEDIA #Abdullah_Ibrahim #Arthur_Mafokate #Basil_Coetzee #Boom_Shaka #Brenda_Fassie #Bright_Blue #DJ_Sbu #Dollar_Brand #Hugh_Masekela #Johnny_Clegg #Jonas_Gwangwa #Letta_Mbulu #Lucky_Dube #Miriam_Makeba #Monty_Weber #Moses_Taiwa_Mololekwa #Phaswane_Mpe #Prophets_of_da_City #Soul_Brothers #South_Africa #Spokes_Mashiyane #The_Genuines #Tumi #Vusi_Mahlasela #Yvonne_Chaka_Chaka #Zahara #Zim_Ngqawana

  • #Rizzle_Kicks : le nouveau #hip_hop anti-#testostérone
    http://fr.myeurop.info/2013/11/13/rizzle-kicks-hip-hop-anti-Jay-Z-12552

    Tristan de Bourbon

    Originaires de #Brighton, les deux #anglais de Rizzle Kicks relancent le hip hop britannique, à contre-courant de la misogynie et de l’homophobie du modèle dominant.

    Ils sont jeunes, 21 à peine, vivent sur la côte sud de l’Angleterre lire la (...)

    #Musiques #Royaume-Uni #homophobe #misogyne #Stephen_Fry

  • Blog gaulliste libre : Remettre en perspective la victoire du FN à Brignoles
    http://www.gaullistelibre.com/2013/10/remettre-en-perspective-la-victoire-du.html

    Dimanche, le FN a repris le canton de Brignoles, gagné en 2011, puis perdu en 2012. Si le succès du parti de la famille Le Pen est indéniable, parler d’échec du front républicain reste néanmoins un peu abusif si on prend en compte l’histoire et les reports de voix, comme le rapporte le Monde.

    #Brignoles
    #Front-National
    #Le-Monde
    #Libération
    #Marine-Le-Pen

  • Libye : la porosité des frontières
    #Libye : la #porosité des #frontières

    Plus de 4 000 km de #frontières_terrestres, impossibles à contrôler pour les nouvelles autorités libyennes. En décembre, Tripoli a déclaré le Sud zone militaire et a annoncé la #fermeture de ses frontières. Reportage aux confins du territoire libyen, près de la passe de Salvador où l’Algérie, le Niger et la Libye se touchent, avec la #brigade_Ténéré que RFI a suivie jusqu’au poste frontière d’Anay. Armes, #drogue, #immigration_illégale profitent du #vide_sécuritaire et de l’étendue des frontières pour traverser la Libye. Des experts en #sécurité et de la région redoutent qu’une partie des groupes terroristes présents au Mali avant l’#opération_Serval ne se soient déplacés dans le Sud libyen.

    http://www.rfi.fr/emission/20130731-libye-porosite-frontieres-sahel-trafic-passe-salvador-anay

  • Sans aucun doute le beau film jamais réalisé sur la guerre d’Espagne
    « Mourir à Madrid »(1963) de #Frédéric_Rossif.
    Prix #jean_Vigo.

    http://www.youtube.com/watch?v=3DEPyPeMxy0

    http://www.arkepix.com/kinok/DVD/ROSSIF%20Frederic/dvd_mouriramadrid.html

    Début 1963, Mourir à Madrid s’apprête à sortir dans les salles françaises. La commission de censure des films a accordé son visa à l’unanimité des voix moins une abstention. Malheureusement, il semble que l’ambassade franquiste exerce des pressions sur le Ministère des Affaires Etrangères, si bien que les projections sont interdites. Les journaux rapportent rapidement la nouvelle : « Le bon plaisir de Franco est (…) maintenant un argument auquel les Affaires Etrangères françaises sont de plus en plus particulièrement sensibles ; on sait d’ailleurs que c’est le Quai d’Orsay qui intervint pour mettre en cause la décision des censeurs. On en atteint ainsi ce degré paradoxal dans la logique du mariage franquisme-gaullisme que le gaullisme a concédé à Franco que dans un film français soit censurée, par exemple, une phrase de Franco lui-même. C’est ainsi Franco qui s’autocensure et cette auto-censure est le plus évident aveu de culpabilité. (4) ». Il faut ainsi opérer deux coupes sonores avant que le film ne sorte enfin au mois d’avril 1963. L’affaire de censure, qui a fait grand bruit et du même coup une excellente publicité, attire les spectateurs et les critiques qui acclament l’œuvre de Rossif. Surtout, le film touche au plus près de l’actualité, car Franco « fait exécuter Julian Grimau, le combattant de la liberté de l’Espagne (5) » deux jours après la sortie de Mourir à Madrid.

    #Guerre_civile #Espagne #Brigades_internationales #Anarchisme #Communisme#Fascisme #Franco #Religion #Monarchie #Révolution #Front_populaire #Ouvriers #Paysans

  • Sygmunt Stein, Ma guerre d’Espagne. Brigades Internationales : la fin d’un mythe, Paris, Seuil, 2012, 266 p., 19 €
    25 mai 2013

    I – Le récit

    En 2012, les éditions du Seuil publient un livre de souvenirs (écrit en 1938) de Sygmunt Stein, un ancien combattant juif des Brigades internationales, Ma guerre d’Espagne, avec un sous-titre volontairement provocateur, Brigades internationales : la fin d’un mythe, et une postface rédigée par un spécialiste de l’histoire du communisme et du trotskysme (mais pas des Brigades), Jean-Jacques Marie. L’ouvrage connaît un certain succès médiatique, de par son contenu – anti-stalinisme et anti-communisme mêlés – qui vient renforcer une des tendances actuelles des travaux sur le communisme, mais suscite aussi une controverse dans le milieu des historiens travaillant (ou ayant travaillé) sur les Brigades. La suite sur
    http://dissidences.hypotheses.org/3369

    • Appel pour une Saint Georges laïque ;-D
      (euh, non, multiculturelle…)

      Fiyaz Mughal : A Multicultural Saint
      http://www.huffingtonpost.co.uk/fiyaz-mughal/st-george-a-multicultural-saint_b_3131050.html

      The St George’s flag that the EDL waves represents a historical, social and cultural plurality that the far right simply cannot understand. It leaves them looking and sounding like social dinosaurs. The people of Brighton sent the EDL packing a few months ago and they have been sent packing again, this time from a combination of anti-fascist campaigners, faith communities, LGBT groups and the youth of Brighton.

      Many communities today seek to reclaim the celebration of St George’s Day away from the far right. It is time for St George’s Day to reflect the true state of modern Britain - where all communities have a stake in celebrating an occasion which is about shared experiences and values. Within that social space, there is no room for the purveyors of hate or the social dinosaurs who hark on about cultural and racial uniformity.

      Let us reclaim our collective symbolism through St George, who represents what we are today: a mix of opinions, genes, cultural and social influences and even, dare we say it, religious beliefs. Those who deny this, deny their very existence.

    • Brighton St George’s Day march results in 19 arrests | This is Sussex
      http://www.thisissussex.co.uk/Brighton-St-George-s-Day-march-results-19-arrests/story-18770528-detail/story.html#axzz2Rf276HHA

      Around 250 nationalist marchers gathered but they were significantly outnumbered by an estimated 1,000 anti-fascist protesters. 700 police were deployed as well as some police horses.

      La police n’avait pas autant bossé à Brighton depuis l’époque où les tories de Maggie y tenaient leurs congrès dans les années 80.

      Sussex Police spent several hundreds of thousands of pounds policing the protest, the most they have spent on an event in Sussex since the Conservative Party used to hold conferences in Brighton in the 1980’s. The police have declined to say exactly how much the cost was to police the event.

  • Syrian Newspapers Emerge to Fill Out War Reporting

    By NEIL MacFARQUHAR
    The New York Times
    Published: April 1, 2013

    “ANTAKYA, Turkey — Absi Smesem became the editor in chief of a new weekly Syrian newspaper hoping to leave behind what he disparaged as the “Facebook phase” of the uprising. The tall tales and outright misinformation that tainted so much reporting from Syria convinced him that more objective coverage was essential to bolster the effort to overthrow President Bashar al-Assad. Too often, he said, he could not believe what passed for news on popular satellite channels, like the Qatari-owned Al Jazeera and the Saudi-runAl Arabiya, both staunch opposition supporters. The two channels relied heavily on unfiltered reports from local activists hired as correspondents, or, failing that, grabbed whatever they , Binnish, in northern Syria, was under siege by the Syrian Army, he said, one activist-cum-correspondent used the local expression “Dabahoona dbah,” which in Arabic literally means “We are being slaughtered” — but which the people of northern Syria use to mean “We cannot breathe.” Within minutes, a breaking-news headline scrolled across the television screen saying Syrian government forces were committing a massacre in Binnish. “There are no objective sources of information on either side, neither with the regime nor the rebels,” said Mr. Smesem, 46, a veteran reporter with graying hair and an easy laugh.” (…)

    Hala Droubi contributed reporting from Antakya, and Sebnem Arsu from Gaziantep, Turkey.

    http://www.nytimes.com/2013/04/02/world/middleeast/syrian-newspapers-emerge-to-fill-out-war-reporting.html?pagewanted=1&_r=0

    #Facebook #Sham_newspaper #Al_Ahd #Free_Syria #Brigades

    • Les médias, comme ceux qui les suivent, auront été mis à rude épreuve pendant la « révolution » puis la « guerre » en Syrie. Dans le suivi médiatique des événements, la palette est large qui va de la rareté de l’information à la désinformation en passant par le « wishful thinking » ou la distorsion. Un bilan de la manière dont les événements en Syrie ont été rapportés des deux côtés reste à faire. En attendant, il aura fallu apprendre à aimer puis à se distancier des actions de l’Armée libre syrienne, se gausser des mails échangés entre la famille Assad et un grand magasin londonien puis se demander si tous étaient authentiques, prendre pour argent comptant des articles qui ne reflétaient que les positions nationales de tel ou tel pays, se demander s’il fallait dire « révolutionnaires » ou « groupes armés, « combattants de l’intérieur » ou « conspiration de l’extérieur », « rebelles » ou « insurgés », « déserteurs » ou « combattants de la liberté ». Fallait-il, faute de temps ou de moyens, reprendre aveuglement les très nombreuses informations que Rami Abdulrahman - responsable de « l’Observatoire syrien des Droits de l’homme »- transmettaient à la presse occidentale depuis son domicile de Coventry ? A-t-on eu raison de ne porter qu’une attention discrète au rapport de la Ligue arabe dont les observateurs, dépêchés en Syrie fin 2011 début 2012, avaient déjà noté des distorsions entre réalité du terrain et image véhiculée dans les médias internationaux ?

  • Kokopelli — La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?
    http://kokopelli-semences.fr/juridique/loi_scelerate

    La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.

    Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.

    Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.

    C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.

    Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.

    C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.

    #semences #brigands