Repas de soutien à un collectif de cantines populaires - #Paris
▻https://paris-luttes.info/repas-de-soutien-intercollectif-15642
L’intercollectif Champêtre est un rassemblement de plusieurs collectifs et cantines solidaires qui souhaitons produire directement les légumes nécessaires à nos actions en lien avec une productrice maraîchère. Nous organisons dimanche 23 janvier un repas pour récolter l’argent qui permettra d’acheter les semences.
La cantine des Pyrénées, la cantine des Gilets Jaunes de Montreuil, la BSP [1] Montreuil-Bagnolet et la BSP Aubervilliers-Pantin se sont mis en lien avec une maraîchère militante proche de Paris, qui nous met à disposition 750m² de terres et son appui technique pour que nous puissions produire directement nos propres légumes afin d’alimenter nos cantines et distributions alimentaires.
Nous organisons pour lancer ce projet un repas de soutien à la Cantine des Pyrénées le dimanche 23 janvier pour financer les semences et un peu de matériel nécessaire à la production. On prévoit pour cette première année de commencer par des légumes demandant peu d’entretien et donc plutôt « faciles » à produire mais difficiles à trouver lors des récups d’invendus (patates, courges, oignons).
Le tract avec plus d’infos est encore en cours de rédaction, mais en attendant, voici l’affiche.
#cantines_autogérées #brigades_de_solidarité_populaire #cantine_des_Pyrénées #maraîchage
]]>Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
►https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592
Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!
enfin des textes comme ça bordel.
(aaaaaah une #piqûre)
]]>Procès suite à une autoréduction : appel à solidarité offensive
▻https://paris-luttes.info/proces-suite-a-une-autoreduction-15366
Suite à une action d’autoréduction en janvier dernier à Paris dans un Carrefour, deux camarades sont convoqué.es pour un procès le 14 octobre. À cette occasion, nous vous proposons quelques réflexions sur la période actuelle et les raisons qui nous animent dans nos luttes au quotidien. Nous appelons à faire circuler ce texte et à venir en solidarité le jour du procès !
Jeudi 14 octobre à 9h, se déroulera au tribunal judiciaire de Paris le procès de deux de nos camarades, dont l’identité a été contrôlée lors de l’autoréduction qui a eu lieu au Carrefour Market de la rue Nationale, dans le 13e arrondissement de Paris, le 30 janvier dernier. Il leur est reproché d’avoir « frauduleusement soustrait des biens de consommation (denrées alimentaires, alcool, hi-fi etc…) pour un montant total estimé à 16 449,75 euros au préjudice de Carrefour Market, avec cette circonstance que les faits ont été commis en réunion ». Au-delà de ce montant fantasque dont on ignore la méthode de calcul, il est important de rappeler ce qu’il s’est passé.
Le samedi 30 janvier 2021, nous avons été une soixantaine de militant·e·s à remplir nos caddies de produits alimentaires et hygiéniques dans ce supermarché. Après avoir distribué des tracts tant aux salarié·e·s qu’aux client·e·s, déployé deux banderoles, bloqué les caisses et expliqué au mégaphone les raisons de notre action, une négociation a été entamée entre nous et le directeur du supermarché. Contacté par le directeur, le siège de Carrefour a accepté de céder la marchandise s’il s’agissait, selon leurs critères, de produits de première nécessité. Au bout d’une heure et demie d’une discussion qui a principalement porté sur la qualité et la nature des produits que l’on nous autorisait à emporter, nous sommes parti·e·s avec donc l’accord de la direction.
Dans les jours qui ont suivi cette autoréduction, différents collectifs de la région parisienne engagés dans des actions de lutte contre la précarité ont redistribué les produits alimentaires et hygiéniques. Ce sont les liens tissés depuis le premier confinement qui ont permis à des cantines populaires, des réseaux de maraude, des associations de femmes, des collectifs de travailleur·euse·s sans papiers, mais aussi à des mères isolées de récupérer ces produits.
Pour en finir avec la charité
En mars 2020, alors que l’État abandonnait les plus précaires d’entre nous (mères isolées, étudiant·e·s, travailleur·euse·s sans papiers, etc.) et que les structures associatives fermaient, nous avons été nombreux·euses (voisin·e·s, militant·e·s, etc.) à nous mobiliser en distribuant nourriture et produits d’hygiène, partout en France : les brigades de solidarité populaire dans différentes villes, la Casa de Toulouse, l’Île Égalité de Cusset à Villeurbanne, le McDo autogéré de Saint-Barthélémy à Marseille, parmi tant d’autres exemples. Depuis, nous voulons faire perdurer et développer ces actions d’entraide mises en place durant le premier confinement.
Pour alimenter l’entraide, nous allons par exemple à Rungis récupérer les fruits et légumes invendus, et ce n’est pas par bonté de cœur que les grossistes nous les donnent : en plus de bénéficier d’avantages fiscaux, cela leur permet de ne pas avoir à s’occuper de leurs déchets. De la même manière, quand nous organisons une collecte devant un supermarché, les entreprises de la grande distribution y trouvent leur compte, cela leur permet d’augmenter leur chiffre d’affaires, tout en faisant peser le poids de la solidarité sur celles et ceux d’entre nous qui ont encore les moyens de consommer au supermarché et de payer pour les autres. Ainsi, un directeur de Leader Price à Montreuil a contacté l’un d’entre nous pour nous inciter à organiser des collectes devant son magasin plutôt que devant le Monoprix, ou comment se faire de la publicité sur le dos des initiatives de solidarité. Face à cette hypocrisie, nous partageons un constat : les dons et la récupération de produits invendus ne suffisent pas. Plutôt que de nous contenter des miettes, des restes et des invendus de médiocre qualité, nous avons choisi l’autoréduction, afin d’en finir avec la charité et de prendre selon nos besoins.
#autoréduction #justice #précaires #brigades_de_solidarité_populaire #entraide #Carrefour
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#fédérés
Voici les premières #publications de l’#appel « #Se_fédérer » qui paraît simultanément ce jour dans une dizaine de #médias :
Politis : ▻https://www.politis.fr/articles/2020/05/se-federer-41956
Contretemps : ▻http://www.contretemps.eu/se-federer
L’Humanité : ▻https://www.humanite.fr/appel-se-federer-689688
Là-bas si j’y suis : ▻https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/se-federer
La Mule du Pape : ▻https://www.lamuledupape.com/2020/05/29/450-personnes-et-collectifs-lancent-lappel-se-federer
Mediapart : ▻https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/290520/se-federer
QG :▻https://qg.media/2020/05/29/se-federer-une-tribune-collective-appelle-a-faire-front-ensemble
Regards : ▻http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-se-federer
Reporterre : ▻https://reporterre.net/Face-au-capitalisme-se-federer-pour-le-salut-commun
Le site est ici : ▻http://sefederer.mystrikingly.com
Pour comprendre le sens de la démarche on peut consulter la rubrique Et après ?
Et il est toujours possible de signer, individuellement ou collectivement.
via Pascal Maillard : liste mail facs et labos en lutte...
]]>Contre l’humanitaire, solidarité populaire – ACTA
https://acta.zone/contre-lhumanitaire-solidarite-populaire
Nous relayons ce texte envoyé par un brigadiste du Nord de Paris.
À chacune de ses occurrences, la crise s’impose comme le fond sur lequel, tous et toutes, nous sommes sommé.e.s d’organiser nos expériences. Le confinement, les rues désertes des arrondissements les plus riches, les queues interminables devant les supermarchés de nos quartiers, les patrouilles et les contrôles de police : tout cela rend tangible une condition commune et donne à la crise actuelle un paysage auquel chacun peut se rapporter. Chaque soir, l’annonce du nombre de morts à la télévision, sinistre thème d’un morceau joué pour nous, par d’autres, supplante par une angoisse abstraite et froide un deuil qui devrait être collectif, partagé. Le pouvoir d’État tente bien de canaliser cette émotion pour l’absorber sous le prisme d’une nation indivisible, faisant du corps des soignants une image de l’ensemble du corps social. Cette instrumentalisation n’a pas manqué de susciter des résistances de la part des soignants eux-mêmes qui hurlent chaque fois que les métaphores d’État transfigurent les soignants en héros pour mieux sacrifier leurs corps – abandonnés et nus – sur une ligne de front fantasmée par quelque cabinet de conseil en charge de la gestion de crise. Ils savent le mépris dans lequel ils sont tenus. Ils savent combien c’est la raison d’être de leur activité que cet ordre détruit jusqu’à la racine, combien c’est l’idée même de soin, de solidarité et de commun qu’il s’agit pour cet ordre d’abolir.
Face à cette situation, nous étions nombreux à ressentir avec colère l’impuissance à laquelle nous étions condamnés. La généralisation du rituel des applaudissement de 20h constitue le symptôme le plus saillant de ce sentiment de dénuement général auquel nous devions faire face dans le silence de nos appartements confinés. Les mots d’ordre diffusés en boucle de la communication gouvernementale n’ont pas suffi à nous convaincre du plus grand des sophismes qui consistait à nous faire dire que « ne rien faire, c’est sauver des vies. » Si certains ont trouvé dans cette formule une justification pour leur indifférence chronique à l’égard du reste du corps social, d’autres ont vite compris que le virus, qui fait de tout contact avec l’autre, de toute forme d’empathie, une menace pour la survie de l’espèce, était la plus parfaite justification de l’individualisme néo-libéral. Cette « idéologie zombie » cent fois déclinée par les productions culturelles de masse, trouve aujourd’hui sa meilleure mise en scène dans la réalité : survivre en temps d’épidémie c’est renoncer à tous les liens affectifs, sociaux et politiques qui régissent la vie en communauté. Et soudain l’indifférence devint vertu…
Pourtant quelque chose résiste. Un sentiment de rage se répand au moins aussi vite que le virus et cherche les moyens matériels d’affirmer au contraire l’urgence de reconstruire la possibilité d’une emprise sur le monde. [...]
L’autonomie qu’elles revendiquent n’est pas une posture de principe mais la condition politique et matérielle de leur apparition en même temps que la garantie de leur survie dans l’espace antagonique des métropoles. [...]
La séquence à venir devra être consacrée à construire une autonomie politique offensive, qui fasse de ce nouvel outil une béquille pour marcher autant qu’un bâton pour frapper.
#Brigades_de_solidarité populaire #solidarité_populaire #crise_sanitaire #autonomie
]]>Corona Chroniques, #Jour47 - davduf.net
http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour47
12h, une poignée de volontaires des #Brigades_de_Solidarité_Populaire gagne la place du marché Croix de Chavaux à #Montreuil. Dans leurs cageots, des invendus de Rungis, qu’ils sont allés chercher hier, des fruits qu’ils ont triés, et des légumes qu’ils distribuent à une centaine de pauvres parmi les pauvres, les confinés de TOUT ; geste simple et magnifique, geste barrière suprême, « élan solidaire et autogestionnaire », comme ils disent ; une solidarité pensée, qui doit plus à l’Après qu’à l’Avant, à l’autodéfense qu’à la charité. Depuis le #Corona, le camion des BSP (création italienne, depuis internationale) maraude dans les quartiers populaires, un camion fait des tournées en continu, deux cantines mitonnent des repas prêts pour ceux qui n’ont même pas de cuisine.
Mais 13h20, les voitures de police qui pimponnent. Mais 13h20, les motos des voltigeurs qui débarquent. Mais 13h20, #Lallement qui fait sonner la troupe. C’est brigades contre brigades, braves contre #BRAV (Brigades de Répression de l’Action Violente Motorisées). La distribution gratuite de denrées est interrompue. On nasse, on verbalise, pour manifestation non déclarée. Aux Brigadistes de rue — gantés, masqués, gelés — qui se plaignent d’être contrôlés comme Avant, sans précautions sanitaires ni distance d’aucune sorte, les Brigadistes de #préfecture rétorquent comme dans un aveu de l’Ordre imbécile : « Vous n’avez rien à dire, vos masques ne sont pas aux normes. »
]]>Répression et nasses sur les manifestations distanciées du 1er mai : les flics en première ligne pour foutre en l’air les gestes barrière
▻https://paris-luttes.info/repression-et-nasses-sur-les-13913
Les #Brigades_Solidaires sont nées en Italie, en voici une belle vidéo napolitaine :
▻https://www.facebook.com/BrigadesSolidaritePopulaire/videos/1117337091964564
Mais elles existent maintenant en France :
Le boom des #Brigades_de_Solidarité_Populaire pour politiser l’aide aux plus précaires
Stéphane Ortega, Rapports de Force, le 29 avril 2020
▻https://rapportsdeforce.fr/pouvoir-et-contre-pouvoir/le-boom-des-brigades-de-solidarite-populaire-pour-rendre-politique-l
L’activité des brigades ne souhaite pas se cantonner à une intervention humanitaire. Outre leur volonté de s’organiser avec des gens en lutte pour sortir du rapport aidant-aidés, ses membres désirent allier réponse immédiate, pour couvrir les besoins matériels, et réponses politiques. Par exemple, à travers les distributions des masques : « il y avait un enjeu sur les conditions de travail dans les entreprises. Cela a été l’occasion de discuter du droit de retrait et de la grève avec les travailleurs que l’on allait voir », se remémore Julia. Une forme d’intervention politique dans la continuité des trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, arrêtés par le coronavirus.
#coronavirus #solidarité #France #Italie
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
★ • Brigades Solidarité Populaire
▻https://www.brigades.info/fr
104203 masques
Nous offrons des masques et des gants aux plus précarisé.e.s et aux plus exposé.e.s.
1111 gels
Du fait de la pénurie, nous produisons, empaquetons et distribuons notre gel hydroalcoolique.
10827 repas
Les Brigades distribuent quotidiennement des repas froids ou chauds aux personnes dans le besoin.
12199 colis alimentaires
Nous distribuons également des denrées alimentaires pour que les personnes préparent leurs propres repas.
466 heures pédagogiques
Notre mission inclut le soutien pédagogique des élèves en difficulté scolaire.
47 brigades
Les Brigades de Solidarité Populaire fédèrent des groupes d’action partout dans le monde.
Rejoignez nous !
Les Brigades de Solidarité sont un réseau de groupes d’aide mutuelle auto-organisés agissant pour une auto-défense pour le peuple par le peuple. Nous opérons partout dans le monde. Les Brigades se sont formées lors de la pandémie COVID-19 qui nous a tou.te.s frappé.e.s.
Nous savons que les gouvernements ne sont pas une solution à la crise sanitaire. Ils sont au service d’un système basé sur le profit et l’intérêt privé qui est à l’origine du désastre que nous connaissons et de la situation dramatique dans laquelle se trouvent les services de soins publics.
Nous savons qu’il nous faudra compter sur nos propres forces. Notre auto-organisation doit générer des solidarités concrètes, sur une base territoriale afin de venir en aide aux plus précaires : travailleur.euse.s, migrant.e.s, personnes sans domicile fixe, personnes âgées, isolées…
Mais ce réseau de solidarité doit aussi s’attacher à une mise en accusation des politiques néo-libérales, dont la situation actuelle, partout dans le monde, démontre une fois de plus la nature criminelle et à l’élaboration de nouvelles formes d’organisation collective.
Formons des Brigades de Solidarité Populaire !
]]>La cantine des Pyrénées (Paris), une cantine autogérée, l’une des formes d’organisation alternative
▻https://acta.zone/entretien-avec-la-cantine-des-pyrenees
Pendant le confinement, la cantine distribue des kits repas :
▻https://fr-fr.facebook.com/cantinedespyrenees
#alternatives #organisation #auto-gestion #entraide #association #activisme #alimentation
« Du pain et des masques », reportage de et à la Parole Errante sur la transformation en fabrique de masques et en cuisine populaire, à écouter sur l’Acentrale du 18 avril 2020, à 3:19 ▻https://acentrale.org/user/pages/04.archives/2020-04-18-12_00_03.mp3
#Parole_Errante #masques #Brigades_de_Solidarité_Populaire #radio
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