• Gratin de #Brocoli à la ricotta et à la mozzarella
    http://www.cuisine-libre.fr/gratin-de-brocoli-a-la-ricotta-et-a-la

    Détaillez les brocolis en bouquets et faites-les cuire dans de l’eau ou à la vapeur durant 10 minutes. Egouttez. Entre-temps, battez les œufs avec une fourchette et mélangez-y la ricotta. Salez et poivrez généreusement. Coupez la mozzarella en tranches. Préchauffez le four à 180°C. Répartissez les bouquets de brocolis dans des ramequins individuels. Nappez les brocolis de mélange à la ricotta puis couvrez de tranches de mozzarella. Glissez les plats 25 minutes au four préchauffé. Servez avec un (...)

    Brocoli, #Gratins / #Hiver, #Sans_viande, #Sans_gluten, #Plat_principal, #Italie

  • La ville de #Cannes renoue avec le parfum du scandale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040116/la-ville-de-cannes-renoue-avec-le-parfum-du-scandale

    Bernard #Brochand, député et maire de Cannes. © Reuters Entre 2001 et 2014, sous les deux mandats du maire Bernard Brochand, un système occulte a prospéré à Cannes. Des soupçons judiciaires de favoritisme, de détournement de biens publics ou de trafic d’influence planent aujourd’hui sur la ville. De nombreuses mises en examen ont été prononcées dans l’entourage de l’ancien maire. Mediapart révèle les pièces du dossier.

    #France #Corruption #Fillon #Justice #Murciano

  • Vous avez dit Soral ?
    https://infokiosques.net/spip.php?article1286

    À partir d’une analyse des livres d’Alain Soral, ce texte étudie le rapport qu’a celui-ci avec les Noirs, les Arabes, les Juifs et les Gitans, ainsi qu’avec les femmes, les homosexuels et... le pouvoir.
    Notre objet n’est pas, ici, de présenter ses thèses principales (sur le féminisme, la Banque, la politique étrangère nord-américaine, le désir comme moteur de consommation, le libéralisme-libertaire, le communautarisme, la laïcité ou encore le sionisme), ni de chercher à les réfuter une à une (...) , mais de mettre en évidence les éléments, enracinés dans toute son œuvre (...) , qui attestent que Soral ne peut et ne pourra jamais être un point d’appui, un allié et un compagnon de route de l’émancipation.

    #Soral #racisme #extrême-droite #brochure #alain_soral
    @nicolasm @ant1 @supergeante @alda @lahorde

  • Deux nouveaux argumentaires de la Horde
    http://lahorde.samizdat.net/2015/10/05/deux-nouveaux-argumentaires-de-la-horde

    En complément de notre schéma de l’extrême droite et de la chronologie du Front national, nous vous proposons, soit à télécharger soit à commander, deux argumentaires. Le premier définit notre vision de l’antifascisme, d’un point de vue théorique et pratique. Il rappelle qu’un antifascisme conséquent ne peut être qu’être autonome, c’est-à-dire indépendant de structures de [&hellip

    #Brochures,_tracts #Initiatives_antifas #Matériel #slide

  • Un Guide pour créer des Réseaux de Soutien en Santé Mentale
    https://icarus.poivron.org/les-ami-es-sont-le-meilleur-des-remedes

    Cette brochure est la traduction de « Friends Make The Best Medicine – A guide to creating Community Mental Health Support Networks », parue la première fois en 2006 et réactualisée en 2013. Elle a servi à créer des groupes locaux affiliés au Projet Icarus, ou qui s’en inspire, partout dans le monde.

    Ce manuel est pour quiconque veut créer des groupes inspirés par la vision du Projet Icarus. Nous imaginons les groupes Icarus comme des pissenlits sauvages et imprévisibles_ : nourrissant les sols appauvris d’une société dominée par les entreprises, traversant l’obscurité fertile de la folie pour émerger avec de nouvelles inspirations et perspectives de changements.

    #brochure #infokiosque #santé #psychiatrie

  • Je ne sais pas comment le taggué, mais c’est un beau reportage audio... #Carla, du #Tessin, vendeuse qui donne plus que vendre, qui #partage plus que autre chose... #livres #lecture
    Nel mondo di Carla

    Il mondo di Carla è un luogo «commerciale» dove però manca una vera cassa, dove non trovate una vera venditrice. Nel mondo di Carla avvengono convegni informali improvvisati tra improvvisati relatori, il più delle volte improvvisamente interrotti, avvengono doni e scambi, si ascoltano e porgono parole e pensieri, ma soprattutto si va a trovare Carla, nel suo mondo speciale, semplicemente perché lì avviene sempre qualcosa, consapevoli della possibilità di uscire da quello strano negozio (a! sì, perché Carla ha un «chiamiamolo negozio», ed è quello il suo mondo), un po’ migliorati rispetto a qualche minuto prima, quando se ne era varcato l’uscio, peraltro sempre aperto.

    http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/intrattenimento/il-documentario/Nel-mondo-di-Carla-4273613.html

    #brocante #échange

  • “Qui ne dit mot consent” - Considérations sur le viol et le patriarcat
    https://infokiosques.net/spip.php?article1260

    Ces « considérations sur le viol et le patriarcat » s’attaquent de front à différentes questions comme celles de la sexualité, du corps, du consentement, des limites qu’on réussit à fixer ou pas, de l’État, de la domination masculine, de la construction sociale des femmes, de comment s’organiser contre les violences sexuelles, etc.
    Elles sont suivies d’une bibliographie et d’un texte sur la masturbation et la pornographie.

    #brochure #infokiosque #viol #patriarcat #féminisme
    @aude_v @alda @monolecte @mad_meg

    • Je met ici la biblio proposé dans la brochure

      - Livres, essais, théâtre :

      King Kong Théorie , Virginie Despentes (récits d’expériences autobiographiques teintés de critique sociale par une féministe plutôt rock ‘n roll)

      Du côté des petites filles , Elena Giuletta Bonnetti (pour mieux comprendre comment les genres sont construits avant même la naissance)

      Classer, dominer , Christine Delphy (analyse de fond très intéressante, malgré une approche théorique sociologique des rapports de domination)

      Récits de femmes et autres histoires , Franca Rame (solos de théâtre abordant le patriarcat sous différents angles, le couple, le viol, la prostitution, la maternité, l’avortement … chouette, mais parfois un peu trop réducteur et simpliste. Très marqué par la tendance communiste autoritaire. Rame était au Parti Communiste Italien)

      Queer ultra violence (brochure provisoire en attendant la traduction finale, collectant différents textes du mouvement queer insurrectionnaliste Bash Back ! aux USA durant les dernières années. Très très contradictoire ! Mais certains textes ont le mérite de faire le lien entre tous les aspects de la domination, avec une rage et une détermination qui me manquent cruellement dans ce que je vois autour de moi)
      https://infokiosques.net/spip.php?article1021

      Femmes en flagrant délit d’indépendance , Gail Pheterson (textes extrêmement intéressants concernant l’analyse des rapports de domination genrés, faisant brillamment le lien entre des sujets tels que la prostitution et les femmes dites clandestines par exemple, ainsi que la problématique de l’enfantement, de la grossesse et de l’avortement. Met en évidence le rôle des Etats dans la construction et le maintien de la catégorie « femme » , en organisant sa tutelle et en punissant ou empêchant toute tentative d’autonomisation du carcan pré-établi) http://tahin-party.org/pheterson.html

      Huye hombre huye , Xosé Tarrio Gonzales (autobiographie d’un rebelle social, malade du Sida et enfermé en FIES (régime de haute sécurité en Espagne), un récit bouleversant de longues années d’enfermement, de mutineries, d’insoumission sans faille, de solidarité, de l’horreur de l’univers carcéral et du monde qui le produit... ça fout la rage au ventre et les larmes aux yeux)
      http://hainedeschaines.free.fr/spip.php?article208

      – Sur infokiosques.net :
      Comment les êtres humains ont été métamorphosés en hommes et en femmes , Alice Schwartzer (heu… tout est dans le titre) https://infokiosques.net/spip.php?article307

      Le consentement, 100 questions sur les interactions sexuelles (je vous laisse découvrir…)

      Non, c’est non , Irene Zellinger (3 volumes - outil de base pour développer une confiance en soi, tant du point de vue technique, puisqu’il s’agit aussi d’autodéfense physique, que mental. Néanmoins, je ne partage pas du tout l’approche « légaliste », qui n’est pas vraiment remise en question, notamment dans le rapport aux flics…) https://infokiosques.net/spip.php?article643

      A propos d’autonomie, d’amitié sexuelle et d’hétérosexualité , Corinne Monnet (issu de l’ouvrage Au-delà du personnel, ce texte a été pour moi un outil formidable il y a quelque années. Il m’a aidée à envisager de façon beaucoup plus claire comment les relations peuvent être vécues, dans une tentative d’avoir des rapports anti-autoritaires et émancipateurs) https://infokiosques.net/spip.php?article473

      La fabrique artisanale des conforts affectifs (compilation de textes vraiment chouettes, des témoignages qui donnent plein de pistes sur d’autres manières de vivre nos rapports hors de la norme)

      Réflexions autour d’un tabou, l’infanticide , ouvrage collectif (sur les questions de maternité, de comment l’Etat construit l’histoire et façonne une mémoire collective en fonction de ses besoins, sur les questions de l’adoption ou de l’avortement par exemple. Je ne vous en dis pas plus…)
      https://infokiosques.net/spip.php?article860

      Plaisirs de femmes , Les Farfadettes (pour re-découvrir comment fonctionnent nos p’tites minettes et se donner des frissons en lisant les histoires des autres…) https://infokiosques.net/spip.php?article665

      SelFrissons via la masturbation (ou pas) (petites histoires pour se donner envie, réfléchir sur son propre rapport au plaisir, au désir, à son corps, à ses sexualités...) https://infokiosques.net/spip.php?article222

      Nous sommes touTEs en devenir , Leslie Feinberg (malgré une tendance quelque peu réformiste, ou du moins pas assez combative à mon goût, ce texte a représenté une bonne introduction pour moi, concernant la « question trans ». J’aime particulièrement sa façon de se référencer au genre non pas uniquement comme construction sociale, mais aussi comme une palette infinie de possibilités dans laquelle chacun.e choisirait de s’autodéterminer) https://infokiosques.net/spip.php?article724

      Pourquoi faudrait-il punir ? , Catherine Baker (texte particulièrement important dans ma vie. Tout est dans le titre…) https://infokiosques.net/spip.php?article578

      Pour en finir avec les prisons pour mineurs (texte fondamental qui expose bien les raisonnements sécuritaires qui fondent notre société, qui parle du rapport à l’anormalité et à la dangerosité...) https://infokiosques.net/spip.php?article515

    • Je suis un peu mitigé sur cette brochure car je la trouve culpabilisante pour les victimes sur certains points. D’abord le fait qu’il y ai beaucoup de précautions pour ne pas vexer les hommes (dire qu’ils ne sont pas plus libre que les femmes ou qu’ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils font ) et au contraires pas mal de petites remarques assez hostiles aux femmes (la concurrence entre femmes, le fait qu’elles ne soient pas solidaires, le fait que certaines craignent les hommes semble être un problème...). Et je trouve que la brochure ne propose rien à part dissuadé les victimes de porter plainte. Je comprend le discours anarchiste sur les flics, les juges et les prisons mais ici la brochure met finallement plus de pression et de désaprobation sur les victimes qui vont porter plainte que sur les agresseurs. Ce passage me pose particulièrement problème :

      Condamner des humains, fussent-ils d’immondes pourceaux, à l’enfermement, ne guérit pas les traumatismes, pas plus que cela n’empêche d’autres viols de se produire, à chaque instant, partout dans le monde, depuis la nuit des temps. Au mieux, on met hors d’état de nuire certaines personnes pendant un temps donné, mais on n’attaque absolument pas le problème à sa racine sociale : le fonctionnement patriarcal qui donne aux hommes le droit de laisser libre cours à leurs soi disant « instincts » de domination.

      Je trouve ceci culpabilisant pour les victimes qui ont porter plainte. L’enfermement est-il la seule réponse judiciaire aux violences sexuelles et l’institution judiciaire a-t’elle vocation uniquement à punir ? Je pense que non et je pense qu’éloigné par exemple les pedocriminels des lieux ou ils y a des enfants est la moindre des choses. Je trouve que parler « d’immondes pourceaux » c’est assez dépolitisant et en contradiction avec l’aspect sociale de la domination par le sexe qu’exerce les hommes sur les femmes (pouceau renvoie à l’animal et non à l’humain). Je trouve que mettre les victimes en charge de s’attaquer au problème à la racine est bien lourd. Peut être que le texte ne s’adresse pas aux victimes, mais je me demande qui peu porter plainte pour viol si ce n’est les victimes. Certaines victimes peuvent chercher la reconnaissance sociale du crime qu’elles ont subit dans l’institution judiciaire et pas vouloir se vengé ni punir. Moi par exemple j’ai des frais important de soins post-traumatiques et c’est moi qui les payent et non mes agresseurs. Pourtant je paye les effets de leurs actions et au niveau de la santé il est estimé que les victimes de violences sexuelles dans l’enfance telle que moi perdent en moyenne 20 ans d’esperance de vie. Alors c’est pas l’incarcération de mes agresseurs qui va changer quoique ce soit la dessus, mais l’institution judiciaire peut aussi condamné à des obligations de soins, des travaux d’intérêt publique, des dédommagement financier aux victimes, veiller à ce que les violeurs ne soient plus en contacte avec leurs potentiels victimes. Je sais que c’est pas forcement vers quoi l’institution s’oriente et que les flics sont certainement nombreux à être des violeurs ou des pro-viol vu que c’est un institution de pouvoir patriarcale elle attire fatalement un bonne dose de machos. Mais cette réflection sur le viol part un peu trop du cas particulier de la personne qui écrit. La plus part de mes agresseurs etaient parfaitement conscient de ce qu’ils faisaient et c’est justement la jouissance de ma souffrance qu’ils cherchaient, et j’en fait pas des « pourceaux » pour autant, ils étaient tout à fait humains.

      toute la brochure n’est pas mauvaise, je trouve que ce qu’elle dit sur la peur d’être une fille coincé est interessant mais ca me semble trop idéaliste (dans les solution proposé) tout en étant trop collé au cas particulier de la personne qui écrit (son rapport aux institutions et ce qu’une victime peut y chercher est réducteur).
      Et la biblio a l’air cool, il y a plein de lecture qui m’intéressent :) Merci @greta et bonne journée

  • Les ouvriers contre l’état - Le refus du travail. Matériaux pour l’Intervention (1971-1972)
    http://archivesautonomies.org/spip.php?article578
    (merci @lyco pour l’url oublié.)

    Introduction Generale - Révolutionnaires et classe ouvrière : La belle au bois dormant

    Quelle a été notre intention quand nous avons rédigé cette #brochure ?
    Nous voulons faire avancer le débat engagé au sein du mouvement révolutionnaire, c’est-à-dire amener ce débat, le plus souvent idéologique, à affronter un peu plus le défi que constitue la seule réalité sociale. Ainsi, pour la #théorie révolutionnaire, être de l’#histoire signifie avoir en face d’elle et pour objet ce qu’est la classe ouvrière aujourd’hui, et non pas avoir pris rendez-vous avec la classe ouvrière des années 20, car, on s’en doute, celle-ci n’y viendra pas, pour la bonne raison qu’elle n’existe plus.

    Et pour comprendre ce qui a changé dans l’affrontement de classe et saisir les nouveaux points cardinaux de la lutte aujourd’hui, il faut en passer par certaines hypothèses. Ce sont ces hypothèses que nous avons tenté de dégager. Elles concernent, on le verra, le rapport de la classe ouvrière avec le développement, l’#organisation, le parti, et avec l’Etat.
    Tout ceci devrait entrainer beaucoup de discours. Nous ne proposons pourtant pas une nouvelle « lecture » de Marx ou de Lénine, bien qu’elle soit souvent présupposée dans les analyses. On se bornera à indiquer quelques références pour les membres de la classe des loisirs qui auraient le temps de piocher la question…
    Nous n’écrirons pas non plus un historique détaillé de l’affrontement de classes en France. Car la possibilité même d’isoler la France d’une situation européenne, voilà ce qui se trouve aujourd’hui remis en question. Du point de vue du capital (ce qui ne veut pas dire : du point de vue du capitaliste doué d’une plus ou moins grande clarté de vue) la situation française (guatémaltèque ou est-allemande !) est toujours internationale, tout comme la concentration ou le taux de profit. Par contre personne n’arrive à insérer la France dans le niveau moyen européen des luttes. Ce sont pourtant ces luttes qui ont contraint le capital à créer le Marché Commun depuis vingt ans.

    Cette contre-offensive est restée sans réplique de la part du vieux mouvement ouvrier. L’Europe du Marché Commun, c’est le capital international et à la fois les grèves nationales.
    Ceci montre la nécessité de renverser le schéma internationaliste proposé par la Gauche (vieille ou nouvelle) et qui semble un simple corollaire « ouvrier » des thèses ordinairement défendues dans les revues de seconde zone à prétentions économiques comme l’Expansion. Des organisations ouvrières en difficulté ont opportunément « découvert » que l’internationalisation du capital entraînerait et exigerait une internationalisation des luttes. Mais c’est bien plutôt le niveau déjà atteint par les luttes qui a contraint le capital à s’organiser au niveau européen pour battre les classes ouvrières des différents pays.

    On ne passe donc pas automatiquement d’un Etat « économiquement nécessaire » à des luttes politiques, mais bien plutôt d’un certain type de contrôle politique du #capital sur les #mouvements_de_classe qui a échoué à un autre type de contrôle. C’est seulement en comprenant la portée toute #politique de cette « évolution économique » et en s’organisant délibérément sur ce nouveau terrain, que nous ne resterons pas à la traine de l’initiative capitaliste.

    Nous, révolutionnaires, parti, groupuscules et organisations et pas la classe ouvrière : car s’il est une donnée bien spécifique de l’histoire ouvrière c’est avant tout cette capacité « égoiste » qu’a la classe, de créer des formes d’organisation adaptées a des moments précis de la lutte de masse et aussi de les rejeter quand elle ne peut plus les utiliser.

    D’où notre intérêt pour le rapport très particulier qui s’établit entre organisation et lutte. Par exemple quand certaines formes d’organisation disparaissent dans les secteurs d’avant-garde, secteurs clé en butte à la contre-attaque capitaliste, qui témoignent du niveau de lutte atteint et de son résultat, cela veut dire que ces mêmes formes sont perdues pour la classe ouvrière dans son ensemble. En d’autres termes, l’initiative ouvrière ne repassera plus par les jalons organisatifs des luttes qu’elle a dépassés en un moment ou en un point du tissu productif et social. Dès que la classe ouvrière abandonne une forme d’organisation, et donc son usage ouvrier, c’est le capital qui s’y installe et en fait un usage anti-ouvrier. (...)

    Première Partie :
    Introduction
    1. Le niveau des #luttes des années 20 aux années 60 : les prétendants
    2. Les #ouvriers dans l’État
    Les #conseils en Allemagne
    Le mouvement des conseils en Italie. Que vaut le thème des conseils aujourd’hui ?
    1917, Lénine et la NEP
    3. Les luttes ouvrières dans l’#État
    #Keynes et la remise à jour de l’Etat : de l’arbitrage de l’Etat gendarme à la planification de l’Etat du #capital_social
    Taylor et l’organisation scientifique du #travail : technologie et #contrôle
    Le passage à l’automation : un nouveau saut technologique
    4. Le Songe
    Formes de contrôle sur les mouvements de classe dans l’entre-deux guerres : fascisme et nazisme
    Le capital allemand et l’industrie lourde
    Classe ouvrière et capital en France : du Front populaire à Vichy
    Deuxieme Partie :
    Introduction
    1. Les années 60, nouvelle politique, nouveaux atouts
    La « valeur du travail »
    La décennie 1960-1970
    2. Les luttes ouvrières contre l’État
    Salaire et #crise : le #salaire politique
    Le mot d’ordre : « Augmentations de salaire égales »
    3. La classe ouvrière aujourd’hui
    A) Les techniciens, les chercheurs
    B) Secteur tertiaire et tertiarisation
    C) La force de travail en formation : #étudiants et scolarisés
    D) Les #immigrés
    E) Les #femmes
    4. Contre la valeur du travail et l’idéologie socialiste
    L’idéologie socialiste du travail
    5. Lutte contre le travail
    Note théorique sur la réduction du travail au travail nécessaire

    #refus_du_travail #opéraïsme

  • Squatter... c’est lutter
    https://infokiosques.net/spip.php?article1250

    En 1984, une bande de squatteur-euse-s parisien-ne-s affirment la nécessité de squatter, et la nécessité de lier le squat à la lutte. Plus de trente ans après, la question du logement est toujours autant placée au coeur de la lutte des classes...
    « Aujourd’hui, on ne peut plus occuper un immeuble en oubliant tout le reste. On ne peut plus prétendre résoudre tranquillement son problème de logement et s’arrêter là. Parce que l’État, lui, n’oublie rien de ce que nous sommes. Parce que son oppression ne s’arrête pas à la maison.
    (...)
    Un squat aujourd’hui, si c’est un ghetto parmi les ghettos, ça crève. Pour que ça marche, une seule condition : que ça lutte. »

    #squat #Paris #1980s #logement #brochure #infokiosque
    @cdb_77 @rezo @coutoentrelesdents @pedro

  • Travailleur saisonnier, travailleuse saisonnière, tu as des droits ! - Rebellyon.info
    http://rebellyon.info/Travailleur-saisonnier-travailleuse

    Ce guide a été conçu pour informer les #travailleurs.ses #saisonnier.e.s de leurs #droits d’une part et pour leur donner les moyens de les faire appliquer d’autre part. Il donne les bases juridiques des droits des salarié.e.s en se référant systématiquement au Code du travail et traite particulièrement des points posant le plus souvent problèmes.

    Le Code du travail définit le minimum légal, il doit toujours être appliqué. Il n’y a pas de conditions de travail « maison », ce n’est pas au patron de fixer les règles. Que ce soit ou non le « genre de la maison », il est essentiel de faire respecter ses droits par tous les moyens pour vous et pour les autres !

    #Union_syndicale_Solidaires #chômage qui reste l’angle mort des vision syndicales, ici traité en quelques lignes alors que la #brochure compte une vingtaine de pages.

  • Archives Getaway - Liasse 8 - Se défendre - 2.
    Diffusée en juin 2015 lors des quatrièmes rencontres.

    Une série de textes d’archives sur l’antirépression réunit en un pdf de 45 pages : http://www.getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse_8_se_defendre_web.pdf

    extrait du quatrième de couverture de la liasse :

    On peut constater que très tôt dans les formes organisées du mouvement communiste (comme en témoigne par exemple la Lettre à Stassova et aux camarades emprisonnés de Moscou, de 1905, dite « lettre sur la défense » de Lénine) une pensée tactique s’empare des questions de la défense et s’énonce comme telle. Nous faisons l’hypothèse que c’est autour de la défense des combattants de la guerre d’Algérie que quelque chose du même ordre se réactive et se réinvente. Des pratiques s’expérimentent alors, qui visent à comprendre et à mettre en crise la répression dans sa phase judiciaire, en lien avec la constitution générale d’un rapport de force. Cette fois-ci, ce sont les avocats qui sont principalement à la manoeuvre.

    À l’aube des années 70, cet héritage est retravaillé et réinvesti dans un champs social plus large, en même temps que s’élaborent des outils pour penser les dispositifs de discipline et de contrôle du point de vue de leurs usagers. Se mettent en place une réflexion autour du rapport à la justice et à la police et des pratiques offensives refusant l’assignation à la place habituelle du justiciable. Dans des groupes comme Défense Active à partir de 69 ou Défense Collective à partir de 72, dans des revues comme Actes à partir de 74, des avocats, des juristes, mais aussi des « usagers » des tribunaux, militants ou non, mettent en commun leurs savoirs et leurs expériences pour s’organiser dans une perspective subversive, au-delà de la défense militante, parfois même au-delà de ce qui se joue au tribunal, sur les questions liées aux droits sociaux (travail, santé...). De ce bouillonnement naîtront aussi les boutiques de droits, le courant de la défense libre, le CAPJ, gagnant par exemple le droit de consultation du dossier judiciaire (préalable nécessaire à l’éventualité de se défendre sans avocat) ou soutenant activement le refus du travail.

    S’il ne reste pas rien de cela aujourd’hui (des guides sont écrits et diffusés plus ou moins largement, des « caisses de solidarité » ou des « legal team » existent ici ou là), la période est cependant beaucoup moins féconde et le rapport de force s’est beaucoup affaibli en notre défaveur. La confusion est parfois telle qu’il devient difficile de dire si le même fil court toujours.

    • – « La défense libre au tribunal », 1983, Circulaire, n°5, Assises de la Défense libre.
      – « La permanence de Défense Collective », document interne, 1972.
      – L’engrenage ou comment la doctrine de la sécurité devient une arme contre la liberté, Mouvement d’Action Judiciaire, 1976, pp. 21 à 24.
      – « Défense insoumise », CAP, Comité d’Action Prison Justice, nouvelle série, n°2, octobre 1980, p. 6 et « Stratégie judiciaire », n°6, 1980 p. 2.
      – « Vergès et les politiques des communs », CAP, Comité d’Action Prison Justice, nouvelle série, n°9, 1982, p. 12.
      – « Lettre à Stassova et aux camarades emprisonnés de Moscou », 1905, Lénine, in Œuvres, édition Paris-Moscou, tome 8, pp. 59 à 63.
      – « Pour un néo-garantisme indépendant et radical », Oreste Scalzone, Il Manifesto, 8 et 9 août 1979, in La révolution et l’État, Insurrection et « contre-insurrection » dans l’Italie de l’après 68 : la démocratie pénale, l’État d’urgence, Paolo Persichetti et Oreste Scalzone.
      – Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression, Victor Serge, FM/petite collection maspero, 1970, 1ère édition 1925, pp. 68 à 71.
      – « Non pas endormir les conflits, mais faire apparaître leur cause profonde », à société injuste, justice impossible, lettre, n°189, mai 1974, pp. 6-7.
      – Défense Collective, Les anti-militaristes face aux tribunaux correctionnels, Comité de Lutte des Objecteurs, 1979, pp. 89 à 97.
      – Papier à en-tête réalisé pour la campagne contre le juge Canivet - Beuzit et CAPJ, document concernant l’inculpation de Babette Auerbacher.
      – Liberté sur paroles, Contribution à l’histoire du Comité d’Action des Prisonniers, Christophe Soulié, éditions Analis, 1995, pp. 163 à 166.
      – Défense active, Bulletin mensuel de la « Permanence », n°1, décembre 1969, p. 1.
      – « Qui défend qui ? », Le Comité d’action des enseignants d’Aix-Marseille, La peau des profs, fin 1971, p. 8.
      – Le Petit livre juridique des travailleurs immigrés, Collectif d’alphabétisation et GISTI, FM/François Maspéro, 1974, pp. 9 à 11.
      – Guide du militant, Denis Langlois, Combats Seuil, 1971, pp. 7 et 8.
      – Défense Collective, Les anti-militaristes face aux tribunaux correctionnels, Comité de Lutte des Objecteurs, 1979, pp. 11 et 12.
      – « Pour un GISTI des #chômeurs », Collectif Chômage du XVème arrondissement, Actes, n°10, 1976, pp. 36 et 37.
      – « Les boutiques de droit : du fantasme à la réalité. Bilan de deux ans d’expériences », Philippe Frémaux, Actes, n°21, 1979, pp. 42 et 43.
      – Boutiques de droit, ouvrage collectif sous la responsabilité de Christian Revon, Solin, collection Actes, 1978, pp. 11 et 12 et pp. 55 à 62.
      – Le Monde, 25 septembre et 5 octobre 1971 et extraits d’Alice au pays des merveilles, Lewis Caroll.
      – Transcription de la discussion du groupe de travail Défense à propos du livre De la stratégie judiciaire de Vergès, avril 2015.

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