Pascal : un grand philosophe nous est né (sur le cas Bruckner) - Planète sans visa
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Les références du Bruckner, allez savoir pourquoi, sont rares et répétitives, ses citations assez courtes pour semer le doute sur leur signification réelle, et le tout est enveloppé d’une logorrhée aussi belle qu’un cours de philo à l’ancienne, où l’on voit apparaître à la queue leu leu Kant, Rousseau et Nietzsche. Ça mange pas de pain, mais qui est visé ? L’écrivant polygraphe ne s’attaque en réalité qu’à ceux que l’on appelle les décroissants. En multipliant d’ailleurs les erreurs : Rabhi n’a ainsi jamais été le « père du mouvement décroissant ». Seulement, qui achèterait un livre de ce genre ? Philosophe mais conscient des lois du marché, Bruckner joue donc avec les mots, passant tranquillement des « écologistes » aux « Verts », de Serge Latouche à Hervé Kempf, de Hans Jonas à Jean-Pierre Dupuy, d’Ivan Illich à André Gorz.