• Commerçants Versus Réalité
    http://carfree.fr/index.php/2020/08/12/commercants-versus-realite

    En matière de mobilité, on sait depuis longtemps que les commerçants sont déconnectés de la réalité, une étude récente réalisée par des étudiants de l’Université Libre de #bruxelles (ULB) en Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Vélo #aménagement #Belgique #commerce #piétonnisation #piétons

  • Le choc et la panique à la rescousse des traités pour fragiliser l’Etat
    https://www.investigaction.net/fr/le-choc-et-la-panique-a-la-rescousse-des-traites-pour-fragiliser-let

    Nos gouvernements vont-ils profiter du contexte de la crise pour passer des réformes impopulaires selon la stratégie du choc dévoilée par Naomi Klein ? C’est ce que redoute Carlos Perez. Auteur de L’Enfance sous pression et d’Au-delà du geste technique, il dénonce les atteintes à la démocratie qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles percées du néolibéralisme. (IGA)

     

    Comme le souligne Naomi Klein dans son essai « Stratégie du Choc : La montée d’un capitalisme du désastre », les États profitent et se servent de la crise et de la panique pour s’accorder des pouvoirs spéciaux et mettre en place des réglementations liberticides et par la même occasion affaiblir les services sociaux.

    La stratégie consiste à profiter du choc et de la désorientation pour faire passer des politiques impopulaires. En voici quelques exemples récents en pleine période de pandémie :

    1° En Belgique, le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), veut voir davantage de gens au travail, entre autres dans les secteurs de la construction et des titres-services où le mécanisme du chômage temporaire est, à ses yeux, parfois trop rapidement demandé, a-t-il indiqué mercredi 25 mars au parlement flamand1.
    On voit bien là un confinement de classes sociales à deux vitesses : déjà qu’ils n’ont pratiquement pas de matériel de protection pour sauver leur propre vie, les ouvriers n’ont pas les mêmes droits face à la pandémie.

    2° En France, le Sénat a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi (19-20 mars), la loi dite d’adaptation au coronavirus (la loi « urgence coronavirus ») à 252 voix pour, 2 contre, et 90 abstentions. « Ce texte, qui acte le report des élections municipales « au plus tard en juin », constitue une attaque importante contre les droits des travailleurs, tant sur le plan social que démocratique. (…)Macron et son gouvernement instrumentalisent ainsi la crise sanitaire, pour faire les cadeaux dont ils rêvaient au patronat ».2 Entré en vigueur en mars, l’état d’urgence était fixé pour une période de deux mois. Il a ensuite été prolongé jusqu’au 10 juillet.

    3° Les États-Unis, qui n’en sont plus à une folie près, envisagent « pourquoi pas » (puisque ce pays n’a pas forcément de sécurité sociale) ni plus ni moins que de laisser mourir les anciens dans cette période de Coronavirus qui va effectivement toucher un maximum de personnes âgées. « Sacrifier les personnes âgées pour sauver l’économie » ce sont les propos chocs du vice-gouverneur Républicain du Texas, Dan Patrick.
    De plus, ce même pays va utiliser la pandémie pour réduire les libertés individuelles et serrer la vis un cran de plus en annonçant que les personnes qui propagent le virus intentionnellement pourraient entrer dans le champ d’application des lois antiterroristes et être poursuivies au pénal, autant dire presque tout le monde se promenant dans la rue3.

    4° Pour couronner le tout, au Royaume-Uni, l’ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, appelle à la création d’un « gouvernement mondial » pour lutter contre la menace actuelle. Un groupe de travail international « veillerait à ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés », selon M. Brown, qui souhaite que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international reçoivent plus d’argent et de pouvoir.

    Sans une minute à perdre les banques sont d’ores et déjà à la manœuvre pour régler les problèmes, quelle ironie !4
Comme on le constate les idées et les projets pour détruire nos droits et nos services sociaux ne manquent pas, même en pleine période de chaos pas un moment de répit chez nos réformateurs libéraux pour placer leurs projets politiques.

    Les traités sont en place depuis pas mal de temps, il faut juste la bonne excuse pour les sortir du placard. Le but inavoué reste inchangé : passer toutes les lois liberticides et proposer des traités toxiques qui doivent déréguler l’État.

    Si nos gouvernements promettent de renforcer les soins de santé, ils assurent aussi qu’il faudra retrouver l’équilibre budgétaire après s’être massivement endetté, en bonne partie pour « rassurer les marchés ». Des milliards d’euros ont ainsi été déversés pour sauver une finance déjà en crise bien avant la pandémie. Le danger, bien réel, est de voir passer de nouvelles réformes et accords qui, une fois de plus, fragiliseront les plus faibles pour tenter de sauver un système qui profite aux plus riches. Nos gouvernements pourraient profiter de la crise pour passer en force des accords impopulaires, parfois négociés en catimini.

    On se souvient comment WikiLeaks avait débusqué l’Accord sur le Commerce des Services (ACS), connu sous son acronyme anglais TiSA (pour Trade in Services Agreement), concocté en douce en 2013 à l’initiative des États-Unis et de L’Australie.

    « TISA quatre lettres qui vont changer le monde ou qui font peur ? TISA serait l’accord fondateur du commerce mondial libéré des grandes contraintes des États d’une cinquantaine de pays, dont les États-Unis et l’Union européenne ».

    « C’est en 2013 que les négociations TISA ont vraiment commencé. Les négociateurs sont représentatifs de 70% du commerce mondial. Et le traité porte sur le lissage des règles communes, ouvrant ainsi les portes à un desserrement des liens qui entravent les entreprises en activités dans le secteur des services »5.

    C’est un marché mondial de 44.000 milliards de dollars, selon le département du Commerce américain. Les services représentent plus des trois quarts du produit intérieur brut (PIB) des pays développés (75% aux États-Unis et 78% dans l’Union européenne).

    Mais au plan du commerce international les exportations de services sont bien moins élevées que celles des marchandises et c’est peut-être là que le bât blesse. Il faut libéraliser cette caverne d’Ali Baba seul. Les services de l’État du ressort exclusif du régalien sont exclus de la négociation.

    Sinon tout est sur la table : services financiers, commerces de détail, transports maritimes et routiers, conseils, approvisionnements en énergie, santé, éducation, gestion de l’eau, etc. bref tous nos services sociaux sont susceptibles d’être privatisés et libéralisés. Voilà l’imposture qui peut nous tomber sur la tête si nous ne prenons pas le dessus très rapidement sur la peur du moment et repartons sur nos propres revendications chacun dans son secteur. Une doctrine de choc qui spécule sur les catastrophes et qui va encore approfondir les inégalités pourrait nous être imposée.

    Dans mon secteur d’activité, le sport, parent pauvre des services sociaux, cette stratégie de dérégulation est depuis bien longtemps en action par le truchement du partenariat public-privé (« PPP ») dans l’investissement de mégaprojets d’infrastructures. Une façon sournoise de socialiser les pertes tout en privatisant les bénéfices, ce sont des millions d’argent public qui sont détournés. 

    Si on veut penser à l’après-crise, chacun doit le faire dès maintenant dans chaque secteur et se poser les bonnes questions. Dans le domaine du sport, prendre réellement soin de la population est une urgence que tout le monde a bien comprise. À travers cette crise, qu’est-ce que cela signifie ? C’est à ce stade qu’intervient ma modeste contribution.

    Les solutions sont à portée de main et ne vont pas forcément dans le sens des grandes rencontres sportives de prestige qui devraient démarrer très vite et redonner des jeux et du pain à la plèbe pour masquer la tragédie et l’irresponsabilité de nos représentants politiques. 
Ce confinement nous a bien démontré à quel point le sport-compétition est futile et inutile et que l’éducation motrice sanitaire, la culture physique était le meilleur outil à notre disposition pour favoriser et surmonter les altérations physiques et psychologiques dues au confinement, en plus de permettre une meilleure adaptation et résilience individuelle et collective et donc un véritable outil de santé publique.

    Si on parle du sport comme outil de santé publique, il faut au contraire et inéluctablement dans ce secteur clé de la prévention s’orienter vers des revendications claires. Le sport n’est pas une marchandise, mais un droit, le droit au bien-être, aux soins et à la santé pour tous et accessible à tous : 

    1° Cela commence par une planification intégrée : mettre au service de la population et prioritairement de nos anciens et de nos jeunes une vraie prévention sanitaire. Cela semble véritablement nécessaire comme on l’a constaté dans cette dure épreuve de pandémie où le taux de morbidité critique a été une cause de l’inflation de personnes en danger de mort.

    Avec l’aide de tous les professionnels de la prévention, de l’hygiène et de la santé, médecins nutritionnistes spécialistes de la motricité, tous doivent collaborer c’est-à-dire dans les petits clubs et dans les petites structures qui s’occupent de plus de 90% des affiliés dans le sport et pas au service des clubs de première division qui ont des budgets cotés en bourse et qui représentent une infime minorité de personnes. La santé de tous doit passer avant l’argent de quelques-uns. 

    2° Il faudrait mutualiser toutes les ASBL qui représentent plus de 90% des affiliés et les organiser en coopératives en y développant pourquoi pas une véritable politique de masse salariale au lieu de la comprimer , ASBL qui bien souvent pour fonctionner ont du personnel bénévole précarisé et instable et où les gens doivent faire don de leur argent et de leur travail. Ce sont des milliers d’heures non rétribuées, en gros ce sont des sous-traitants de l’État paupérisés et marginalisés.

     
3° Même si la mesure peut paraître radicale sur la forme, sur le fond elle est essentielle et empreinte de justice sociale, les multinationales ne peuvent pas avoir la clé de notre santé : réquisitionner toutes les structures de grandes marques « Low Cost » disséminées à travers le pays et les mettre à la disposition du citoyen comme service public pour soutenir les populations dans les quartiers en y incorporant une véritable masse salariale c’est-à-dire des salariés compétents et au service de tous. 

    Généraliser la question d’utilité publique au sport qui est un outil d’émancipation, d’hygiène et de progrès social, est la seule démarche logique saine et indispensable, le constat est très clair et largement partagé. Ce secteur, en dehors de la compétition, du tri, de la sélection et de la relégation, est un outil essentiel pour renforcer la colonne vertébrale sanitaire, pour sortir de périodes difficiles voir d’émulation générale. Si l’utopie est le début de la transformation, alors soyons utopiques et préparons notre avenir, l’intelligence collective viendra toujours d’en bas !

    Fils d’immigrés espagnols ayant fui le franquisme pour travailler dans les mines de Belgique, Carlos Perez est préparateur physique. Il a notamment animé un centre sportif dans un quartier populaire de Molenbeek. Il y a été confronté à des problèmes récurrents qui l’ont amené à questionner l’impact de notre modèle économique et de notre système scolaire sur la santé des jeunes et des travailleurs. Dans son dernier ouvrage qui vient de paraître chez Aden http://www.aden.be/index.php , Carlos Perez lance les bases d’une nouvelle pratique, l’écomotricité, pour un développement durable de l’être humain.

    #néolibéralisme #capitalisme #capitalisme_du_désastre #Stratégie_du_Choc #Angleterre #Belgique #France #USA #ACS #TISA #PPP #Sport #pandémie #covid-19 #coronavirus #santé_publique #low_cost

    • Près de 2 députés européens sur 3 ne déclarent pas de rencontres avec des lobbyistes
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rencontres-lobbyistes-et-deputes-europeens-le-lent-chemin-vers-la-transp

      Plus de 35.000 lobbyistes gravitent autour des institutions européennes, à Bruxelles : du représentant de Google à celui des producteurs de patates, des activistes pour les droits humains à l’industrie navale, de Greenpeace à Total, ils tentent de peser sur les décisions politiques de l’Union.

      Un travail discret mais intensif : à Bruxelles, les lobbys ont un budget cumulé de 1,5 milliard d’euros par an.

      Restent-ils dans les clous, pour influencer la fabrication des lois ?

      Un code de conduite encadre les contacts de ces lobbys avec les politiques et les fonctionnaires européens. Des règles qui ont été renforcées l’an dernier dans les institutions européennes, à la Commission et au Parlement. Les institutions sont-elles pour autant devenues transparentes ?

      Un rapport de l’ONG « Transparency International » (un lobby… sur le travail de lobbying) au sujet du Parlement européen montre qu’il reste du chemin à faire.

      63% des députés européens ne déclarent pas leurs rencontres
      Depuis un an, les députés européens sont invités à inscrire dans un registre informatique les réunions qu’ils tiennent avec des lobbyistes.

      C’est obligatoire pour les parlementaires qui sont en première ligne sur un dossier : ceux qui sont Président ou Rapporteur d’une Commission parlementaire (des rôles clefs dans la fabrication d’une loi européenne), ou ceux qui mènent le travail législatif sur un dossier pour un groupe politique.

      Les autres eurodéputés ne sont pas obligés de publier leurs réunions avec les lobbys, mais ils sont invités à le faire.

      Selon le comptage de « Transparency International », en un an, 259 députés européens ont fait le pas, sur les 704 : c’est 37% de l’hémicycle.

      63% des députés européens n’ont donc publié aucune de leurs rencontres.

      De grands écarts entre Etats…
      « Transparency International » constate de grands écarts selon les Etats de ces députés européens.

      Aux extrêmes, 90% des députés de Suède ont pris le pli de communiquer leurs contacts avec des groupes d’intérêts. Tandis qu’aucun député croate ou chypriote n’a déclaré de rencontre, en un an.

      « Les pays du nord, la Suède, le Danemark, la Finlande sont assez transparents » commente Raphaël Kergueno, pour Transparency International, « mais d’un autre côté, il y a des pays à la traîne ». Et il épingle l’Italie, l’Etat qui envoie le plus d’Eurodéputés au Parlement européen après l’Allemagne et la France : 76 élus. « En Italie, moins de 7% des députés européens publient des rencontres avec des lobbyistes. »

      La Belgique, pour sa part, affiche un bilan mitigé. Ni cancre, ni exemplaire.

      52% des eurodéputés belges publient leurs rencontres : Pascal Arimont (Christlich Soziale Partei), Marc Botenga (PTB), Geert Bourgeois (N-VA), Saskia Bricmont (Ecolo), Petra de Sutter (Groen), Cindy Franssen (CD&V), Philippe Lamberts (Ecolo), Kris Peeters (CD&V), Frédérique Ries (MR), Johan Van Overtveldt (N-VA) et Marc Tarabella (PS).

      Et les autres ? Ceux que nous avons pu joindre se disent tous « favorables » à l’exercice, tout en n’ayant pas encore publié de réunion. Certains rappellent, au détour de justifications souvent administratives, que ce n’est pas obligatoire.

      Marie Arena (PS) a rejoint le mouvement dans la foulée de ce rapport. Elle évoque « un enregistrement en interne mais pas sur le site du Parlement, à cause de contraintes logistiques. Un souci à présent corrigé ».

      Olivier Chastel (MR) explique qu’il a fait le choix de ne pas recevoir de représentants des lobbys : « Etant actif dans les commissions budget et de contrôle budgétaire, mes rencontres se font principalement avec les différentes instances de l’Union comme la Commission européenne ou la Cour des comptes, et ces rencontres ne doivent pas être indiquées », explique-t-il.

      Benoît Lutgen (cdH) dit compter aujourd’hui très peu de réunions « avec des lobbys en tant que tels », rien qui ne justifierait d’être publiés. Il assure qu’il en fera état lorsque ce sera le cas.

      Son de cloche semblable chez Assita Kanko (N-VA). Elle invoque le lent démarrage de la législature et le confinement, des débuts de mandat qui ne l’ont pas exposée aux rencontres avec des lobbyistes. Mais si de telles rencontres se présentaient à présent, « je déclarerai bien entendu tout entretien comme prévu » assure-t-elle.

      La Belgique, bientôt plus exemplaire que la Suède ?

      … et entre groupes politiques
      Des différences importantes sont perceptibles aussi entre groupes politiques du Parlement européen.

      Deux familles politiques comptent une majorité de députés actifs sur le registre de transparence, le groupe des verts (Green-EFA avec 91% des députés qui ont publié au moins une réunion) et le groupe des libéraux-centristes Renew Europe (57%).

      Dans tous les autres groupes, une minorité d’élus ont fait la démarche.

      Pourquoi ces réticences ?
      Elles peuvent être liées à plusieurs facteurs : une hésitation à investir du temps dans une démarche administrative qui n’est, la plupart du temps, pas légalement obligatoire. Une culture de la transparence encore faible dans certains Etats.

      Des eurodéputés estiment que c’est une atteinte à leur liberté d’élu, à leur droit de consulter qui ils veulent sans devoir en faire état. Ils peuvent également trouver difficile d’assumer publiquement certaines rencontres avec certains lobbys.

      Mettre cartes sur table
      Daniel Freund est un ancien de transparency International, à présent passé de l’autre côté : il est devenu parlementaire européen. Son cheval de bataille reste la transparence du travail politique européen. Il plaide pour une publication la plus large possible des rencontres avec les lobbys.

      Des rencontres qui, souligne-t-il, sont nécessaires pour un élu.

      « Rencontrer des lobbys, ça fait naturellement partie de la démocratie. Quand je prends une décision sur une certaine loi, comme député européen, il faut que j’aie parlé aux personnes concernées. Aux citoyens, aux entreprises concernées, aux organismes de protections des consommateurs, etc. Et si je fais bien mon travail, j’entends tous les arguments et puis je prends une décision en étant bien informé. »

      Mais ce processus doit être transparent, insiste-t-il, pour percevoir qui pèse sur les décisions de qui. « Je trouve qu’en dehors des périodes électorales, les citoyens ont le droit de savoir comment je vote et avec qui je parle. Et cela m’aide aussi à travailler » dit Daniel Freund. Parce que lister ses entrevues permet d’avoir à l’esprit qui on voit et qui on a tendance à ne pas écouter.

      Un chantier entamé, pas terminé
      Ceux qui regardent le verre à moitié plein souligneront que 37% des eurodéputés, c’est un bon début, d’autant que l’on partait de rien et que cette publication des contacts avec les lobbys n’est pas obligatoire pour la plupart des députés européens.

      Ceux qui regardent le verre à moitié vide relèveront que 63% des eurodéputés ne se livrent pas à un exercice pourtant peu contraignant puisqu’il ne s’agit que de mentionner le lobby, le sujet de discussion et le moment.

      Et ils épingleront d’autres améliorations à apporter.

      Au Parlement européen, « Transparency International » déplore un manque de contrôle des déclarations de députés qui sont contraints à l’exercice. Et une légèreté des sanctions pour ceux – lobbys ou élus — qui franchiraient la ligne rouge : acceptation de cadeaux, rencontres non-déclarées alors qu’elles auraient dû l’être, lobby qui aborderait des élus sans clarté sur son identité, etc. Aujourd’hui un lobby au comportement douteux risque, dans les faits, un retrait temporaire de son badge d’accès aux institutions, rien de plus.

      L’ONG demande que progresse le projet d’une autorité indépendante pour faire respecter les règles sur les rapports lobbys/UE. Une autorité dont l’action serait étendue aux trois institutions : le Parlement mais aussi la Commission européenne et le Conseil.

      #ue #union_européenne #Bruxelles #Députés #Députés_européens #Transparency_International #eurodéputés #Suéde #Croatie #Chypre #Suède, #Danemark, #Finlande #Italie #Allemagne #commission_européenne #conseil_européen #transparence #lobbying #lobby #influence #lobbies #corruption #politique #multinationales

  • [Émissions spéciales] RADIO PUBLIK : LE TEMPS DES DECONFINEMENTS
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/radio-publik-le-temps-des-deconfinements-4

    « Si le #racisme n’existait pas, 10.000 personnes n’auraient pas du rappeler à #Bruxelles que nous sommes tous égaux. A ces personnes, je demande de respecter strictement les gestes barrières pendant 15 jours et de continuer leur combat toute leur vie ». Emmanuel André (Virologue).

    ##blacklivesmatter ##brussels ##nojusticenopeace ##blm ##RadioPublik ##blacklivesmatter,#racisme,#brussels,#nojusticenopeace,#blm,#RadioPublik
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/radio-publik-le-temps-des-deconfinements-4_09263__1.mp3

  • Quand des villes refusent d’être vendues à des multinationales

    Écrasées de #dettes, poussées à la #marchandisation, les villes sont sommées de se vendre aux multinationales. Mais partout dans le monde, des municipalités cherchent à se réapproprier leur #pouvoir_d’agir.

    Comment les élus locaux et les citoyens peuvent-ils s’opposer à la main-mise grandissante des firmes ? C’est tout l’objet d’une publication inédite, parue ce jeudi 27 février, intitulée Villes contre multinationales, éditée par Ritimo. De la privatisation de l’eau à l’essor d’Airbnb en passant par la « smart city » connectée en 5G, « les villes sont devenues un champ de bataille face au poids croissant des grandes entreprises », peut-on lire en introduction.

    La publication réunit une série d’articles rédigés par des journalistes, des militants, des élus et des chercheurs européens, membres d’Enco, un réseau de médias et d’ONG « qui se consacrent à enquêter et informer sur les entreprises multinationales et leur pouvoir ».

    Un travail qui tombe à pic, à deux semaines des élections municipales : « On espère donner des idées aux candidats et futurs élus, casser ce sentiment qu’il n’y a pas d’alternatives, pas de possibilités de s’opposer aux multinationales », explique Olivier Petitjean, membre de l’Observatoire des multinationales, joint par Reporterre. De l’Espagne au Royaume-Uni, en passant par la Tchéquie et la France, de nombreuses municipalités ont en effet cherché à se réapproprier leur pouvoir d’agir.

    Car il s’agit bien d’une reconquête démocratique. Depuis la crise financière de 2008, « la pression économique et politique sur les villes s’est considérablement accrue, soulignent les auteurs. Nombre d’entre elles se sont retrouvées écrasées de dettes, poussées à vendre des biens, privatiser des services publics, réduire leurs dépenses. » Les fonds financiers en quête de nouveaux placements profitables ont investi le secteur du tourisme et de l’immobilier, mais également celui des nouvelles technologies.

    Laia Forné, sociologue espagnole spécialiste des questions d’urbanisme, de démocratie et de communs, évoque ainsi une « marchandisation des villes » :

    La gouvernance urbaine de nos villes a été basée sur une coopération entre les secteurs public et privé qui a mené à la privatisation de biens fondamentaux comme la terre, le logement, l’eau et le patrimoine municipal, tout en créant des structures de gouvernance opaques et antidémocratiques. Le modèle de gouvernance qui a prévalu était celui de la concession public-privé, où le secteur privé engrange les bénéfices de grands projets spéculatifs tandis que le secteur public en assume les risques. »

    L’un des principaux leviers des firmes réside ainsi dans la spéculation immobilière, comme le raconte Max Carbonell, membre de l’Observatoire de la dette dans la globalisation (ODG), et militant espagnol du mouvement pour le logement. Blackstone, une des multinationales qui possèdent le plus de propriétés (ou « actifs financiers ») au monde, a acquis de nombreux bâtiments à Barcelone, notamment un immeuble dans le quartier de Raval, l’un des plus pauvres de la ville.

    « Blackstone n’y voyait qu’un actif financier sur lequel spéculer et se préparait à mettre les familles à la rue pour pouvoir le revendre – ou le relouer – à un prix bien plus élevé, écrit-il. [Pour Blackstone et d’autres sociétés du même type, le] mode opératoire commun se résume à "buy it, fix it, sell it", acheter, réparer, revendre). »

    Aujourd’hui, les villes du monde sont sommées d’entrer en compétition les unes avec les autres sur le marché international pour attirer le maximum de touristes et d’opportunités d’affaires financières et immobilières possibles (avec tous les secteurs d’activité qui leur sont liés). En d’autres termes : on vend des villes, on vend notre ville, à des investisseurs du secteur du tourisme et de l’immobilier.

    À Barcelone, une mobilisation populaire portée par le Syndicat des habitants du Raval (SHR) a finalement contraint Blackstone à négocier : en 2019, l’entreprise a fini par accepter que les familles restent et paient un loyer modéré, en partie financé par la municipalité.

    Ainsi, la publication Villes contre multinationales diffuse des exemples de luttes locales, souvent longues et difficiles, tant la puissance des firmes apparaît illimitée. En Croatie, le journaliste Igor Lasic explique comment la société Razvoj Golf, porteuse d’un projet de golf géant dans la ville touristique de Dubrovnik, a porté plainte en 2017 contre l’État auprès d’un tribunal d’arbitrage dans le cadre d’un accord de libre-échange, réclamant 500 millions d’euros de compensation pour le blocage de ses projets par un mouvement citoyen.

    À Bruxelles, le chercheur Kenneth Haar relate les manœuvres d’Airbnb auprès de la Commission européenne « pour reprendre la main » face à la contestation croissante des métropoles comme Amsterdam ou Berlin : « La Commission fait depuis lors pression sur les États membres [leur] faisant savoir que les restrictions trop strictes aux activités d’Airbnb et des autres plateformes peuvent contrevenir à la législation européenne ».
    « La "ville intelligente" n’est qu’un nouveau nom pour la ville privatisée »

    Nouveau cheval de Troie des multinationales, le concept de « smart cities » a le vent en poupe. Selon Olivier Petitjean, « la "ville intelligente" n’est qu’un nouveau nom pour la ville privatisée ». Pour les entreprises comme Suez et Veolia, « la "smart city" est surtout promue comme un moyen d’intégrer la gestion des services publics locaux comme l’eau, les déchets, le transport public, le chauffage urbain, l’éclairage, la gestion des équipements, pour rendre le tout plus "efficient" ». Au-delà, ces « smart cities » sont une aubaine pour les géants du numérique et les plateformes comme Google, Uber, Amazon, Airbnb ou Deliveroo car elles permettent non seulement « une collecte massive de données sur les habitudes individuelles et les tendances urbaines, mais aussi de ce fait une capacité d’influencer la fabrique même des villes (par exemple ses flux de trafic, le développement économique de certains quartiers, etc.) sans contrôle par les élus locaux ».

    Le combat des David citadins contre les Goliath multimillionnaires serait-il perdu d’avance ? « La bataille est en cours, dit Olivier Petitjean. Il existe des marges de manœuvre, mais il y a besoin que les villes créent des alliances, échangent leurs idées, fassent contre-poids aux multinationales. » Pour lui, « la transition écologique et sociale est une opportunité pour que les villes sortent de la dépendance aux multinationales. Pour réduire ses déchets, une ville peut décider de s’engager dans une démarche zéro déchet, en impliquant les citoyens, plutôt que de s’en remettre à la construction d’un nouvel incinérateur par une multinationale comme Suez. »

    De fait, les 200 pages de la publication regorgent d’initiatives portées par des villes. Hazel Sheffield, journaliste anglaise, détaille l’histoire de Preston, petite ville de 140.000 habitants dans le nord de l’Angleterre, fortement touchée par la désindustrialisation, qui « a réorienté radicalement ses achats publics pour favoriser le tissu économique et social local, plutôt que les grandes entreprises ». « Les gros contrats, par exemple pour la rénovation du marché de Preston, sont divisés en lots plus petits pour permettre aux PME de répondre aux appels d’offres, et des clauses sociales y sont attachées, comme de garantir aux travailleurs des salaires décents », raconte-t-elle. Bien que les règles européennes, d’inspiration néolibérale, ne soient pas favorables à de telles clauses, « tant que les autorités assurent une procédure équitable, elles peuvent sélectionner les fournisseurs en fonction d’une série de critères dont le prix, mais aussi la qualité, le risque, la valeur sociale et d’autres facteurs », précise la journaliste. Les achats de services, de travaux et de fournitures des villes de l’Union européenne représentent près de 2.000 milliards d’euros par an, soit environ 14 % du PIB de l’Union. « Le potentiel de transformation de ces nouvelles politiques progressistes de marchés publics est donc énorme », note aussi Olivier Hoedeman, co-fondateur du Corporate Europe Observatory.
    L’eau à Grenoble, la gestion des ordures à Naples... Autant d’exemples de remunicipalisation

    Outre les achats publics, la publication met en avant de multiples exemples de (re)municipalisation : l’eau à Paris et Grenoble, les terres agricoles à Mouans-Sartoux ou Vannes, la gestion des ordures à Naples ou la distribution d’électricité dans certaines communes espagnoles.

    Pour la sociologue Laia Forné, cette reconquête n’est possible et durable qu’à travers la mise en place d’un « municipalisme public-citoyens », alliant élus et mouvements sociaux. À Barcelone, le nouveau système qui oblige les grandes développeurs immobiliers à consacrer 30 % de leurs opérations à du logement social, en fournit un bon exemple : « Tandis que la municipalité apportait le savoir-faire technique pour rédiger une législation adaptée, les mouvements sociaux pour le logement ont mobilisé l’opinion publique et exercé une pression politique suffisante pour dépasser les logiques partisanes. » Elle parle également de « co-responsabilité », illustrée par la création du programme barcelonais de « Patrimoine citoyen », dont l’objectif est « de créer des cadres innovants associant citoyens et institutions pour gérer les ressources publiques, y compris les édifices publics, les vergers urbains, l’espace public et certains services sociaux. »

    « Les élus ne peuvent pas tout, les villes sont face à des pouvoirs puissants et riches, conclut Olivier Petitjean. Il est donc essentiel que les municipalités volontaristes soient soutenues par des mouvements sociaux. Il est aussi nécessaire que ces villes se mettent en réseau, s’allient pour peser face aux multinationales. Et surtout, il faut une bonne dose de courage. »

    https://reporterre.net/Quand-des-villes-refusent-d-etre-vendues-a-des-multinationales

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    Pour @etraces :

    Nouveau cheval de Troie des multinationales, le concept de « smart cities » a le vent en poupe. Selon Olivier Petitjean, « la "ville intelligente" n’est qu’un nouveau nom pour la ville privatisée ». Pour les entreprises comme Suez et Veolia, « la "smart city" est surtout promue comme un moyen d’intégrer la gestion des services publics locaux comme l’eau, les déchets, le transport public, le chauffage urbain, l’éclairage, la gestion des équipements, pour rendre le tout plus "efficient" ». Au-delà, ces « smart cities » sont une aubaine pour les géants du numérique et les plateformes comme Google, Uber, Amazon, Airbnb ou Deliveroo car elles permettent non seulement « une collecte massive de données sur les habitudes individuelles et les tendances urbaines, mais aussi de ce fait une capacité d’influencer la fabrique même des villes (par exemple ses flux de trafic, le développement économique de certains quartiers, etc.) sans contrôle par les élus locaux ».

  • [Saturday Night Panik] SNP S06 EP 02 Invites : Maya Cox
    http://www.radiopanik.org/emissions/saturday-night-panik/snp-s06-ep-02-invites-maya-cox

    On se déconfine lentement mais sûrement et surtout bien doucement ! Déconfinement votre épisode 2 dans les studios ! Quel pur bonheur d’être samedi quand c’est tous les jours dimanche ! 23:30 c’est SNP sur le 105.4 FM ou si tu n’es pas sur Bruxelles sur le www.radiopanik.org ! Ce soir, trois personnes de l’ombre prendront la parole et je leur poserai évidemment quelques petites questions ! Et puis dès 00:00, c’est le Saturday Night Panik Mix rendez vous avec Maya Cox pour faire éclater les bass !

    #letsgroovetonight #snpanik #mayacox #lemixdemayacox #SNP #BruxellesRadio #radiopanikbruxelles #radiopanik #saturdaynightlive #SNLBXL #SNPanikmix (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/saturday-night-panik/snp-s06-ep-02-invites-maya-cox_09045__1.mp3

  • [Saturday Night Panik] SNP S06 EP 01 Invites Yorgo & Dj Odilon
    http://www.radiopanik.org/emissions/saturday-night-panik/snp-s06-ep-01-invites-yorgo-dj-odilon

    Ce soir. De retour dans les studios à partir de 23h30 sur le 105.4 FM !

    Je ne vous dis pas mais ça va être chaud !

    Numéro 1 du top dance Itunes : Superstar de Yorgo … ça respire la fraîcheur dans

    Ce confinement ??? Où bien serait ce le son du déconfinement ?! Le tube de l’été ?

    Justement, je lui poserai différentes questions afin d’en savoir un peu plus sur l’univers de Yorgo !

    Et puis ça va groover Bébé avec l’unique, le seul, the only… Dj Odilon pour vous rappeler que les soirées en bar

    où en discothèques sont peut être finis temporairement mais certainement pas sur les ondes !

    ##radiopanik ##BruxellesRadio ##snpanik ##letsgroovetonight ##SNP ##saturdaynightlive ##yorgosuperstar ##radiopanikbruxelles ##SNLBXL ##yorgo ##radiopanik,#BruxellesRadio,#snpanik,#letsgroovetonight,#SNP,#saturdaynightlive,#yorgosuperstar,#radiopanikbruxelles,#SNLBXL,#yorgo
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/saturday-night-panik/snp-s06-ep-01-invites-yorgo-dj-odilon_08977__1.mp3

  • Velouté de #Chou-fleur à la ciboulette en fleur
    http://cuisine-libre.fr/veloute-de-chou-fleur-a-la-ciboulette-en

    Laver le chou-fleur et séparez-le en bouquets. Éplucher, laver et couper les pommes de terre en dès. Peler et émincer l’oignon. Laver et ciseler la #Ciboulette. Dans une casserole, faire revenir l’oignon dans un peu d’huile. Ajouter les pommes de terre et le chou-fleur. Couvrir d’eau. Saler, poivrer et laisser cuire 15 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient bien tendres. Retirer du feu. Mixer. Ajouter la crème. Mélanger. Parsemer de ciboulette hachée et de fleurs de ciboulette, arroser de quelques…

    #recette #CuisineLibre #Chou-fleur, Ciboulette, #Veloutés / #Végétarien, Végétalien (vegan), #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten, (...) #Végétalien_vegan_ #Bouilli

  • [Radio Marie-Christine] #RMC Live #05 - Des confinés !
    http://www.radiopanik.org/emissions/radio-marie-christine/rmc-live-05-des-confines-

    RMC : Live #05 : Des confinés !

    Enregistré le mercredi 6 mai 2020 à 14h depuis Vilvoorde, #Bruxelles et Tubize, confinés dans nos chez-nous.

    Rediffusé le lundi 11 mai 2020 à 13h sur Radio Panik 105.4 FM

    Programme :

    2’40 – Le Tour de #laeken Episode 4 : encore confinés ! par Madina, Sakina, Saïfidine et L’interstice asbl

    5’00 – Téléphone Timo GAG Guinguette à Gaufres

    11’25 – Coronana de John Mahy

    13’50 – DJ Covid par les enfants, petits et grands

    17’00 – Pour la dame du tram par Luc Vasseur

    19’40 – Chronique #confinement par Yacine

    24’00 – Dans la tête de… Episode 1 – par Dominika, Javier, Balthazar et Romain

    31’30 – RMCinémas par Serine, Marguerita, Daniel, Serge, Marie et Elen

    58’44 – Téléphone Serge Malaisse

    1’03’00 – Archive publicitaire Opticiens Wauters-Serpieters

    1’04’25 – Overdub Game par Csilla Deak

    1’09’25 (...)

    #participatif # ; #coronavirus #radiomariechristine #Bruxelles,participatif, ;,laeken,coronavirus,confinement,radiomariechristine,RMC
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-marie-christine/rmc-live-05-des-confines-_08963__1.mp3

  • [Bruxelles m’habite] Morceaux choisis de la collection #covid19 de la carte #sonore participative de #bna-bbot (Flavien) - #36
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8849

    Morceaux choisis de la collection #covid19 de la carte sonore participative de BNA-BBOT (Flavien)

    ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet #bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative que son asso de (...)

    #langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08849__0.mp3

  • [Bruxelles m’habite] Chronique : paysage #sonore vers le centre-ville de #bruxelles sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer (Arthur) - #36
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8848

    Chronique : paysage sonore vers le centre-ville de Bruxelles sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer (Arthur)

    ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet Bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative (...)

    #langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08848__0.mp3

  • [Bruxelles m’habite] Jean-Baptiste, l’instit des confinés - Liévin - #36
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8810

    Jean-Baptiste, l’instit des confinés - Liévin

    ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique #sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet #bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative que son asso de collecteurs de mémoire sonore dresse tels des (...)

    #langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08810__0.mp3

  • [Bruxelles m’habite] Francofaune | #bruxelles Babbeleer - Ophélie Bouffil, Nicolas Kekatos - #36
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2/#8811

    Francofaune | Bruxelles Babbeleer - Ophélie Bouffil, Nicolas Kekatos

    ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique #sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet Bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participative que son asso de collecteurs de mémoire sonore (...)

    #langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08811__0.mp3

  • [Bruxelles m’habite] #36
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-36-2

    ce soir une émission préparée dès l’aube. Le soleil se lève sur tois gars pas frais dont les oreilles découvrent une biodiversité des voix et des sons, une jungle de possibles quand la ville s’est arrêtée de nous battre les tympans. franco-faune, chronique #sonore et enquête d’Ophélie Bouffil et Nicolas Kekatos produit dans le cadre du projet #bruxelles babeleer Arthur monte sur son vélo avec son casque audio ; il se fait paysager sonore du centre-ville, en suivant le son qui parle et ce que ceux qui y vivent lui racontent, sur fond de lectures de Raymond Murray Schafer. Notre invité, Flavien de #bna-bbot.be nous amène un morceau de la collection #covid19 de la carte sonore participation que son asso de collecteurs de mémoire sonore dresse tels des jardinniers de l’écoute de notre ville

    Flavien nous (...)

    #langues #enseignement #coronavirus #paysages_sonores #covid19 #dualisation_sociale #francophones #sondscape #langues,enseignement,bruxelles,sonore,bna-bbot,coronavirus,paysages_sonores,covid19,dualisation_sociale,francophones,sondscape
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08803__1.mp3

  • Émeutes après la blessure de Villeneuve la Garenne : Les gouttes policières font déborder le vase populaire
    https://desarmons.net/2020/04/21/emeutes-apres-la-blessure-de-villeneuve-la-garenne-les-gouttes-policieres

    #Villeneuve-la-Garenne s’est enflammée depuis ce dimanche soir. La révolte a éclaté après qu’un habitant de la ville, Mouldi, a percuté la portière d’une voiture Passat banalisée de #police, arrêtée au niveau d’un feu, samedi soir vers 22 heures sur l’avenue de Verdun.

    Dans la voiture de police se trouvaient quatre agents de la #BAC des Hauts-de-Seine, qui avaient remarqué Mouldi alors qu’il circulait sans casque sur une moto-cross. Lorsque Mouldi est arrivé à hauteur du véhicule pour la dépasser par la droite en emprunter la piste cyclable, l’un des passagers, qui l’observaient pourtant dans leur rétroviseur et ne pouvaient avoir manqué son arrivée à pleine vitesse, a ouvert la portière, projetant Mouldi sur un poteau du trottoir. Précisons que la voiture n’était pas sérigraphiée, Mouldi ne pouvant pas savoir qu’il s’agissait d’un véhicule de police.

    Des témoins directs présents sur les lieux ont filmé les minutes suivantes et publié les vidéos (deux angles différents) sur Snapchat. On y voit Mouldi crier de douleur, tandis qu’un policier lui fait un bandage à un mètre du poteau sur lequel il a atterri. Sa moto est quelques mètres plus loin sur le trottoir, tandis que trois autres policiers font des allers-retours entre Mouldi et leur véhicule. L’un des témoins affirmera que l’un des policiers était alcoolisé, affirmant que la portière a été ouverte volontairement à l’arrivée de la moto. Les témoins pensent dans un premier temps que Mouldi a perdu sa jambe. Pris en charge à l’hôpital, il souffre d’une fracture ouverte de la jambe gauche, mais n’a heureusement pas été amputé.

    Le lendemain matin, une autre vidéo prise depuis la station essence qui jouxte le lieu de l’accident, montre des policiers emporter le poteau sur lequel Mouldi a été projeté la veille. Le parquet affirme qu’aucune enquête #IGPN n’a été pour l’heure diligentée, mais la presse prétend qu’une enquête a été ouverte contre Mouldi pour « rodéo urbain » et « mise en danger d’autrui ». L’enquête est menée par le SAIP local, c’est à dire les collègues directs des policiers de la BAC impliqués dans l’accident.

    On s’en fout bien de savoir si Mouldi avait un casier judiciaire. Avec cet Etat répressif, nous sommes des dizaines de milliers à avoir un casier judiciaire, pour des raisons diverses. Cela ne justifiera jamais que des policiers frappent, mutilent et tuent un-e seul-e d’entre nous.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, ce ne sont pas seulement les quartiers de Villeneuve-la-Garenne qui ont explosé de colère, mais aussi certains quartiers de #Nanterre, #Suresnes, #Aulnay-sous-Bois, #Egly, #Gennevilliers, #Epinay, #Grigny, #Fontenay, #Saint-Ouen, #Villepinte, #Neuilly-sur-Marne, #Amiens Nord, #Rueil-Malmaison, #Noisiel, #Mulhouse, #Sevran, #Evry, #Strasbourg, #La_Courneuve, #Chanteloup, #Bordeaux, #Toulouse : feux de poubelles, artifices et barricades contre gaz lacrymogènes, balles de caoutchouc et grenades. Et arrestations violentes de journalistes indépendants, pratique devenue coutume chez des policier-es qui ont très clairement quelque chose à se reprocher…

    Ces explosions de colère ne sont pas seulement le résultat de l’accident de Mouldi, mais font suite aux contrôles, humiliations et violences incessantes subies par les habitant-es des quartiers populaires, notamment depuis le début du confinement. Cette colère est politique.

    Dans la semaine précédent l’accident de #Mouldi, le 15 avril, #Malik_Zar_Mohammad, 25 ans, a été tué de trois balles dans la tête par les policiers d’une brigades cycliste dans le parc de la Courneuve. Les policiers ont été appelés en renfort par une brigade équestre durant sa ronde, après que Malik aurait refusé de quitter les lieux et se serait rué sur les chevaux avec un couteau. Repoussé à l’aide de gaz lacrymogène, les policiers affirment qu’il serait revenu à la charge avant d’être abbatu (NB : Malik était demandeur d’asile et non francophone).

    Dans la nuit du 14 au 15 avril, un homme de 60 ans est mort dans une cellule du commissariat de #Rouen, après avoir été arrêté pour conduite sous l’emprise d’alcool. Le médecin l’ayant vu au moment de son placement en cellule l’avait jugé apte à la garde-à-vue.

    Le 10 avril, la police de #Bruxelles a tué Adil, 19 ans, pour avoir enfreint le confinement, en percutant son scooter en voiture dans le quartier d’Anderlecht.

    Dans la nuit du 9 au 10 avril vers 1 heures, Boris, 28 ans, est mort noyé dans la Charente à #Angoulême, après avoir tenté d’échapper à un contrôle de la BAC. Pris en chasse par la police, il se serait trouvé bloqué à contre-sens sur le pont Saint Antoine et serait descendu de son véhicule avant d’enjamber la balustrade et de se jeter dans l’eau.

    La même nuit vers 4h30, un automobiliste de 28 ans est mort dans un accident de voiture sur la route départementale 643 à hauteur d’#Estournel, après avoir esquivé un contrôle à #Cambrai et été poursuivi par la police. Son passager, âgé de 20 ans, a été hospitalisé entre la vie et la mort et placé en coma artificiel.

    Toujours la même nuit, un homme de 49 ans est mort dans sa cellule de dégrisement à #Sorgues, après avoir été interpellé en raison d’une rixe avec son colocataire. Il est constaté mort dans sa cellule lors de la reprise de service par les gendarmes le matin.

    Le 8 avril, la police municipale de #Béziers a tué #Mohamed_Gabsi, 33 ans, lors d’une arrestation violente pour avoir enfreint le confinement (alors que Mohamed dormait à la rue).

    Le 4 avril, la police de #Chanteloup-les-Vignes a tiré au LBD dans la tête d’une fillette de 5 ans, en marge d’échauffourées faisant suite à un contrôle de scooter. 14 tirs de LBD et 9 grenades lacrymogènes ont été recensés. Elle a été plongée dans un coma artificiel à l’hôpital Necker, souffrant d’une fracture et d’un important traumatisme crânien.

    De nombreuses images de contrôles violents ont également circulé dés le début du confinement, dont l’agression de Sofiane, 21 ans, le 24 mars aux #Ullis ou celle de #Ramatoulaye, 19 ans, le 19 mars.

    Six morts entre les mains de la police française en deux semaines !!

    Nous nous associons à la colère des émeutiers, qui ne font que réagir à cette #violence systémique et raciste qui inonde notre paysage quotidien, les réseaux sociaux permettant aux témoins de diffuser instantanément les preuves en images des agissements policiers dans les quartiers populaires. Ces images ne rendront pas #justice, mais elles permettent au moins d’établir la vérité et de prendre une distance critique par rapport à la version officielle servie par les auteurs de ces actes et les procureurs qui organisent systématiquement leur impunité.

  • Contre le confinement morbide. Pour une #épidémiologie populaire - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/contre-le-confinement-morbide-pour-4946

    Nous pensons qu’à l’heure actuelle, il est tout aussi nécessaire de développer une épidémiologie #politique, critique et peut-être populaire pour pouvoir nous approprier la situation, que de nous opposer à l’infamie des techniques gouvernementales consistant à masquer leurs responsabilités dans cette catastrophe sanitaire en les faisant supporter par l’ensemble de la population. — <a href="https://my.framasoft.org/u/rouge-glace/?4K33XQ&quot ; title="Permalink">Permalink</a>

    #corona #coronavirus #luttes #pandémie #partage_collegues #santé

  • #Coronavirus : quand les #gens_du_voyage ne peuvent plus voyager

    Le #confinement vaut pour tout le monde. Le « restez chez vous » se conçoit aussi sur quatre roues. La #Wallonie impose leur maintien sur place, même sur des sites officieux.

    Le confinement d’une population est une décision forte et contre-nature. Mais que dire lorsque l’#interdiction_de_circuler concerne les gens du voyage dont le propre est de prendre la route et de s’installer au bord de celle-ci, parfois au petit bonheur la chance ? Etienne Charpentier est de ceux-là. Il témoigne de sa #frustration depuis le terrain de #Pont-à-Celles où il a installé sa caravane et une dizaine d’autres, avec sa famille : « Quand tout cela sera fini, les roues vont chauffer ! », résume celui qui préside le comité national des gens du voyage, déjà dans les starting-blocks.

    Combien sont-ils en Wallonie ? On cite le chiffre de 10.000, à la belle saison. Mais le recensement est difficile. Traditionnellement, beaucoup de Français sillonnent nos routes. Le confinement annoncé, ils ont préféré rentrer chez eux. Ils reviendront tôt ou tard.

    En hiver, beaucoup de gens du voyage ont aussi un point de chute fixe. C’est le cas d’Albert Zepp à #Mons : « J’y ai une maison et une caravane dans le jardin, où je dors. J’y suis confiné comme tous les Belges. Mais s’il n’y avait pas de coronavirus, j’aurais déjà repris la route, vers les Ardennes, la France. L’été, c’est la saison de #pèlerinages. J’attends le feu vert des autorités. » D’autres, comme Etienne Charpentier, ont été surpris par le confinement et n’ont plus bougé depuis lors.

    « Or, l’hiver est fini et on a l’habitude de dire que les gens du voyage bougent toutes les trois semaines à partir de mars. Les consignes les empêchent de #repartir, cette fois », note Ahmed Hakim qui dirige le centre de médiation des gens du voyage. Avec cette structure, la Wallonie s’est dotée d’un outil qui combat les idées reçues et tente d’améliorer les relations de ces citoyens avec les autorités et la population.

    « Des gens responsables »

    Le directeur peut témoigner d’une application stricte des instructions fédérales : « Je suis agréablement surpris. Les gens du voyage se montrent très sensibles à la situation sanitaire. Ils prennent ça très au sérieux. Les familles sont dans une sorte de #promiscuité, mais elles cherchent elles aussi à respecter la #distanciation_sociale. A ma connaissance, aucun foyer épidémique n’a été enregistré dans ces communautés. »

    Le centre de médiation a publié une affichette qui recense les gestes et les attitudes à adopter face au coronavirus : lavage des mains, distances, éternuements… Mais d’autres pictogrammes font référence à ce mode de vie particulier : éviter les discussions en groupe devant les caravanes, ne pas laisser courir les enfants en bande… Ici, le « restez chez vous » se conçoit sur quatre roues !

    « Nous ne sommes pas des gens à part. Nous savons que nous devons aussi nous protéger et protéger les autres. Nous sommes des gens responsables », explique Etienne Charpentier. Il n’empêche : quand la question d’un confinement a été mise sur la table, les gens du voyage ont bien senti que les rapports parfois compliqués avec les populations sédentaires risquaient de s’exacerber un peu plus.

    Leurs responsables s’en sont même ouverts dans un communiqué à l’intention des autorités : « A l’heure où les mesures de confinement et les fermetures des frontières se multiplient, plusieurs groupes de la communauté installés dans différentes communes wallonnes subissent les affres de la population et se voient sommés de déguerpir. Ce sont des “villages” entiers qui sont contraints de se déplacer. »

    Le respect des consignes

    Etienne Charpentier évoque des cas en #Hainaut, mais il n’en dira pas plus. A Pont-à-Celles où il a trouvé refuge avec les siens, l’accueil a été correct. « Mais cela n’a pas été simple parce que le terrain choisi est dans le centre-ville. Nous avons eu des expériences difficiles, des difficultés quand d’autres communautés ont choisi de s’installer sur le site de l’Arsenal », explique Pascal Tavier (PS), le bourgmestre. Quand le confinement a été décrété, certains habitants ont craint que les gens du voyage « dévalisent » les commerces locaux.

    Mais le climat s’est apaisé dans cette commune proche de Charleroi : « Ils se sont installés sans accord et sont peu nombreux. Nous avons négocié. Cette famille respecte le voisinage, il y a eu une ou deux #plaintes, mais c’est tout. Ils ont pris contact avec Ores et la SWDE pour l’accès à l’électricité et à l’eau. Etienne Charpentier et les siens sont là jusqu’à la fin du confinement. »

    Pont-à-Celles respecte à la lettre les instructions du gouvernement wallon. Alerté de possibles difficultés par les représentants de la communauté, Pierre-Yves Dermagne (PS), le ministre des Pouvoirs locaux, a adressé un courrier aux gouverneurs de provinces et à travers eux à toutes les communes. La principale recommandation porte sur « le maintien des installations actuelles sur les sites officiels et officieux. »

    Le même exécutif avait déjà gelé toutes les procédures d’#expulsion. Il a affiné sa réflexion pour les gens du voyage : le temps de la crise, « ceux-ci doivent pouvoir y demeurer sans être inquiétés et sans entrave ni dans l’exercice de leurs #droits ni dans l’accomplissement de leurs #obligations », précise le ministre qui demande aussi que « les autorités communales organisent l’accès à l’#eau et à l’#électricité. »

    Un impact économique

    Pas question donc d’un cadeau à une communauté minoritaire : il s’agit de protéger des citoyens en difficulté dans des temps troublés. Mais le gouvernement wallon s’inscrit aussi dans une logique unanimement partagée : pendant le confinement, les #déplacements sont interdits. En caravane, aussi !

    Etienne Charpentier nous a demandé de l’écrire : « L’intervention wallonne a été très appréciée. » Le maintien sur place est pourtant pénible à vivre. Les familles et les groupes ne peuvent plus se rencontrer, se croiser. La fête de #Pâques approche et elle compte beaucoup pour les gens de la route, elle se vivra cette fois en petit comité.

    Le moment venu et comme partout ailleurs, il faudra aussi parler de l’après-coronavirus : « Ce confinement, c’est toute une #économie en panne sur les marchés, le spectacle ou les fêtes foraines. Beaucoup sont indépendants et leurs activités au jour le jour ne permettent pas d’engranger de la trésorerie. Il faudra aussi aider les gens du voyage », plaide déjà Ahmed Hakim.

    Les terrains, sujet sensible

    En Wallonie, onze communes ont conclu une convention avec la Région pour assurer l’accueil des gens du voyage. Trois d’entre elles (#Namur, #Ath et #Bastogne) disposent de #terrains officiels et équipés. En 2019, la législation a été renforcée et un appel à projets a été lancé. Neuf communes ont été retenues pour bénéficier d’une subvention de 500.000 euros qui permettra d’aménager des sites nouveaux : Amay, Charleroi, Mons, Ramillies, Verviers, Lessines, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Sambreville et encore Bastogne. La procédure suit son cours, elle est suivie de près par Christie Morreale (PS), la ministre des Affaires sociales.

    Et à #Bruxelles ? Aucun site officiel n’est disponible actuellement pour les gens du voyage. « Des sites officieux ont existé du côté de #Schaerbeek, #Anderlecht ou #Bruxelles-Ville, mais ils ne sont plus accessibles », déplore le Wallon Ahmed Hakim qui suit la situation de près parce que les familles de la route ne connaissent pas de frontières. Il ajoute : « C’est dommage parce qu’en 2012, la capitale avait approuvé une ordonnance qui considérait que la #caravane était bien un habitat. »

    https://plus.lesoir.be/293333/article/2020-04-08/coronavirus-quand-les-gens-du-voyage-ne-peuvent-plus-voyager
    #Roms #Belgique #mobilité #immobilité #covid-19 #préjugés #fermeture_des_frontières

    ping @thomas_lacroix

  • Petit traité de confinement à l’usage des réfractaires (de Belgique et d’ailleurs) → Gwenaël Breës

    Vu de #Bruxelles, le récit de trois semaines où nos vies ont basculé dans une hallucination collective, dans les prémisses d’une société de la « distanciation sociale ». Trois semaines entre « pouvoirs spéciaux », impréparation et gestion criminelle de la crise sanitaire, au bout desquelles la colère, elle aussi, pourrait devenir virale.

    Une « guerre » capable de provoquer la fermeture des frontières, l’effacement des parlements, l’installation de mesures d’« exception » (dont certains ont immédiatement œuvré pour obtenir la « prolongation illimitée », à l’instar du Premier ministre hongrois)... et qui avait même réussi à doter la Belgique d’un gouvernement après 10 mois d’affaires courantes et de négociations politiques infructueuses ! Certes provisoire, ce « gouvernement Corona » relevait d’une quasi union nationale qui l’avait doté des « pouvoirs spéciaux ». Il avait le soutien d’un très large éventail de forces politiques, à quelques exceptions près dont celle des partis nationalistes flamands (les plus importants du pays en nombre de voix), qui avaient préféré rester en embuscade. Le gouvernement soignait sa communication et avait d’emblée porté au pinacle le personnel soignant, à qui il offrait en guise de gage de confiance une équipe ministérielle composée de professionnels de la « restructuration » des soins de santé. À sa tête : la première femme Première ministre du pays, dont le caractère calme et rassurant plaisait à une partie de la population, même si elle justifiait les coupes draconiennes dans le domaine de la Santé (902 millions d’euros !), lorsqu’elle occupait auparavant le poste de Ministre du Budget, en évoquant le « manque d’efficience » et la « surcapacité dans l’offre » des hôpitaux… Et au poste clef de la Santé : la ministre qui s’employait depuis six ans, avec une dévotion presque touchante, à réaliser méthodiquement « des réformes et des économies, non pas à la hache, mais au scalpel fin » pour « contribuer à l’équilibre budgétaire. » Celle-là même qui déclarait il y a quelques années que « Si les infirmières se plaignent, c’est qu’elles ont du temps libre. » .

    https://blogs.mediapart.fr/le-moral-necessaire/blog/060420/petit-traite-de-confinement-l-usage-des-refractaires-de-belgique-et-

    • Après deux semaines de confinement, et à une semaine de l’expiration de la première échéance, le gouvernement a annoncé devoir en « prolonger » le terme de deux, voire de quatre autres semaines (même si personne n’était dupe de cette échéance : le confinement a duré deux mois dans certaines villes chinoises, et il risque de s’éterniser plus longtemps encore dans certaines parties de l’Italie...). Mais désormais, les règles seraient « appliquées plus strictement » car elles n’avaient « pas été suffisamment respectées ». Agissant comme si la létalité de l’épidémie était en partie imputable à l’incivisme de la population et à son trop grand besoin d’air frais, nos autorités se sont dotées de lois permettant d’infliger des peines allant jusqu’à six mois de prison pour « mise en danger d’autrui » - et on a assisté au retour décomplexé de la délation, notamment sur les réseaux sociaux... Des mesures qui laissent songeur, quand on apprend qu’en Suède, par exemple, le confinement a été basé sur l’information et la recommandation plutôt que sur la contrainte et la répression...

    • Au terme de trois semaines de confinement, alors que le « Financial Times » prend en « exemple » la gestion belge de la crise (!), des velléités de grèves surgissent de partout... Parmi les éboueurs de la région bruxelloise, qui dénoncent l’absence de mesures de sécurité, la pression de travail croissante et le manque de respect de leur direction. Parmi les travailleurs des supermarchés, qui déplorent leur deuxième victime du Covid-19, même sentiment de mépris et de mise en danger : des actions de débrayage sont menées dans certaines grandes surfaces. Parmi les médecins généralistes, furieux de la gestion de l’épidémie par les autorités, qui dénoncent l’absence de « réponse claire et transparente sur les moyens de protections ». Parmi les hôpitaux, où neuf établissements publics et privés bruxellois évoquent d’une même voix la possibilité d’un débrayage du personnel, tant ils sont excédés de travailler « avec des moyens qui ne sont pas dignes de ce siècle », de se sentir méprisés eux aussi par un gouvernement qui leur délivre les stocks de matériel au compte-goutte, à force de formulaires administratifs à remplir tous les trois jours... en ce compris médicaments, blouses et seringues qui viennent à manquer ! Des menaces de grève surgissent même au sein de la police : censée « accompagner la population » dans l’application des injonctions contradictoires du gouvernement, celle-ci se plaint de subir en retour « une augmentation des actes hostiles envers les agents ». Et du côté des familles de personnes contaminées, certaines menacent de plaintes en justice pour obtenir un lit en soins intensifs. Il n’y a pas que la maladie qui est virale, la colère aussi.

    • Au terme de trois semaines de confinement, nous avons déjà un avant-goût prononcé de ce que la société de la distanciation nous réserve. Les problématiques de « l’après » sont en germe dans celles d’aujourd’hui. Elles nous confrontent parfois à des contradictions difficiles, dont l’une s’immisce au cœur même de nos revendications actuelles. Car, si l’on en revient au dépistage massif, pierre angulaire d’une approche de la pandémie qui éviterait le confinement massif de la population, il nous mène directement à des dispositifs renforcés de contrôle des individus. En effet, les pays qui sont pris en exemple pour avoir circonscrit la propagation du virus en procédant au dépistage massif (Corée du Sud, Singapour, Taiwan...) ont eu recours corollairement à des techniques de géo-localisation, de traçage technologique des malades et des personnes susceptibles d’avoir été en contact avec eux. (..)
      Le dilemme est cornélien, voire orwellien, tant il paraît être sans issue pour nos libertés, déjà fort étriquées avant la crise. Car on devine sans peine dans quel sens les États et le marché voudront orienter le curseur entre liberté et sécurité sanitaire. Sous couvert d’état d’urgence sanitaire, ils tenteront de maintenir les mesures « provisoires » récemment mises en place, comme ils l’ont fait en d’autres temps après les attentats. Ils verront dans la « distanciation sociale » une formidable opportunité d’accélérer l’avènement du tout-numérique, de restreindre durablement la possibilité de se rassembler (manifestations politiques, espaces publics, lieux publics), d’adapter la « gouvernance » et la consommation à des comportements sociaux basés sur la peur et l’individualisme qu’ils pensent déjà ancrés en nous.(...)

      À nous de démentir ce scénario en retrouvant le plus vite possible la possibilité de nous rassembler, de nous embrasser, de nous serrer dans les bras. En sélectionnant les savoirs et les expertises qui nous permettront de nous adapter sans tomber dans la peur et la paranoïa. En cultivant la prudence, le soin, le renforcement de notre immunité. En instaurant des rapports sociaux peut-être plus distants, mais qui ne passeront ni par l’accumulation frénétique de produits de base, ni par l’évitement du regard des autres. Et puis, en retournant à la figure de tous ceux qui ont réellement « mis en danger la vie d’autrui » l’abjection qu’ils nous inspirent. En envoyant balader leur monde agonisant, avec autant de force qu’ils n’ont d’indécence, d’incompétence, de vénalité. Il faudra trouver par quels bouts attraper le monstre, tentaculaire, et le faire vaciller. Et ce ne sera assurément pas « au scalpel fin » qu’il faudra s’y prendre…

    • le renforcement de notre immunité

      j’ai vu passé ça :

      https://youtu.be/p-UjZqumT-w

      j’adore l’exercice, tout types d’exercices, et sûr que même jouer au ping pong ça fait du bien, mais j’ai un doute sur cette idée qu’on puisse renforcer son immunité autrement qu’en chopant des saloperies, auxquelles on survit, ou pas... Je ne vois donc pas trop ce que ça veut dire, de renforcer son immunité et surtout comment le faire...

  • [Bruxelles m’habite] itw WOONBOX Samenlevingsopbouw Ozcan et Hanne - #35
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-35-2/#8517

    itw WOONBOX Samenlevingsopbouw Ozcan et Hanne

    ’BXLmh’ cette semaine vous invite, pour la première fois sous forme d’enregistrement, à continuer à porter l’oreille à tout ce qui vit, entre les brèches, et entre les chez-soi confinés de chacun-chacune. 08:26 -> visite de l’Aegidium, un ancien bâtiment dévoué au divertissement période art nouveau, à Saint-Gilles ; 22:10 -> quel est ce rite nouveau, aux fenêtres des bruxellois.e.s tous les soirs à 20h ? On applaudit, mais sans oublier personne ; 35:54 -> reportage : une woonbox, pour qui - pour quoi ? la façon de loger des personnes dans l’urgence causée par la crise du #logement ? 56:49 -> des #paysages_sonores aux confins connexes d’Ixelles et Auderghem, qui se vident de leur trafic. La frousse, ce #vide ; 66:45-> et encore un son de Flavien Gillié / #bna-bbot, (...)

    #coronavirus #PAD #Bruxelles_nous_appartient #aegidium #visites_de_mon_voisin #logement,bna-bbot,vide,coronavirus,PAD,Bruxelles_nous_appartient,aegidium,paysages_sonores,visites_de_mon_voisin
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-35-2_08517__0.mp3

  • [Bruxelles m’habite] #35
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-35-2

    ’BXLmh’ cette semaine vous invite, pour la première fois sous forme d’enregistrement, à continuer à porter l’oreille à tout ce qui vit, entre les brèches, et entre les chez-soi confinés de chacun-chacune. visite de l’Aegidium, un ancien bâtiment dévoué au divertissement période art nouveau, à Saint-Gilles quel est ce rite nouveau, aux fenêtres des bruxellois.e.s tous les soirs à 20h ? On applaudit, mais sans oublier personne. reportage : Une woonbox, pour qui - pour quoi ? la façon de loger des personnes dans l’urgence causée par la crise du #logement ? des #paysages_sonores aux confins connexes d’Ixelles et Auderghem, qui se vident de leur trafic. La frousse, ce #vide. et encre un son de #bna-bbot, à St-Géry, d’habitude animée.

    Bon écoute. La ville nous parle autrement, en mars 2020, (...)

    #coronavirus #PAD #Bruxelles_nous_appartient #aegidium #logement,bna-bbot,vide,coronavirus,PAD,Bruxelles_nous_appartient,aegidium,paysages_sonores
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-35-2_08505__1.mp3

  • Deux nuits bruxelloises
    http://www.weck.fr/2020/03/23/deux-nuits-bruxelloises

    Toujours en voiture, on file dans les rues, je ne sais plus où je suis, parfois je reconnais un bâtiment. Nous étions venu voir des amis et puis, peut-être aussi tenter un nouveau départ dont je savais qu’il ne fonctionnerait pas même si j’avais bien voulu jouer le jeu. Sophie nous guidait d’un bar à […]

    #Monde #Bruxelles

  • Films en libre accès.

    Le grenier magique, un film collectif des Casseuses de crise (2017, 16min)

    Partout à Bruxelles, des citoyens s’unissent pour rendre la vie en ville plus agréable et plus durable. Ils s’entraident, fabriquent et réparent des objets, créent des services ou gèrent des biens et lieux accessibles au public.
    Ils proposent ainsi une alternative à l’économie de sur-consommation et d’accumulation de possessions. Le Grenier des Casseuses de Crise (Laeken) se vit comme une alternative au système patriarcal, raciste et capitaliste.
    À ce jour, 7 collectifs citoyens et solidaires ont bénéficié d’un court atelier vidéo donnant lieu à un film. Quatre nouveaux films sont en tournage.
    En septembre 2020, les 12 collectifs se réuniront pour parler de la ville qu’ils inventent et des moyens de lier leurs actions. Restez branchés !

    https://vimeo.com/222832249

    Sous la douche, le ciel de Effi et Amir (2018, 1h25)

    À Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de "se refaire une beauté et redresser la tête".
    Leur parcours du combattant, tant financier qu’administratif, prend les allures d’un film à suspense. « Sous la douche, le ciel » donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.

    https://vimeo.com/248294117


    #ville #Bruxelles #cinéma #film
    #libre_accès #gratuit #ressources_en_ligne #confinement

    • C’est mon ancien cinéma de quartier qui offre ça chaque jour.

      L’amour existe
      https://vimeo.com/200049162

      Obscurité lumière obscurité :
      https://vimeo.com/212875761

      L’île aux fleurs :
      https://vimeo.com/92443333

      À ces trois films courts, nous sommes ravis d’en ajouter un quatrième, que le CRIPS Ile de France laisse actuellement en accès libre sur sa chaîne You Tube et qui nous permet de rendre hommage à Tonie Marshall avec ce que certains considèrent comme sa meilleure réalisation. Un film qui, tout en gardant la justesse de son sujet d’origine, résonne également et étrangement d’une autre façon aujourd’hui.

      Avant mais après
      https://www.youtube.com/watch?v=fO-MP-47tqs

    • Deux films pour le Centre Vidéo de Bruxelles :

      1/ La Terre abandonnée de Gilles Laurent (1h14)
      Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la catastrophe, le village de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations.
      Les Hangaï ont décidé de continuer à cultiver leur terre. Les Sato réinvestissent peu à peu leur maison avec le projet de s’y réinstaller prochainement, persuadés qu’un repeuplement est possible.
      Matsumura san, avec son vieux père, s’occupe des animaux abandonnés aux lendemains de l’accident nucléaire. Il est le premier à avoir refusé l’ordre d’évacuer. À sa manière, en faisant de sa vie un symbole, il témoigne et milite pour un monde dénucléarisé.
      Alors que les travaux de « décontamination », orchestrés par le gouvernement nippon, semblent bien dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.
      https://vimeo.com/157113277

      Avec, en complément, Retour sur la territoire (12’), court métrage sur les villes fantômes du territoire déserté autour de la centrale : https://vimeo.com/387969580

      2/ Bazar dans le climat - film collectif de la maison de jeune Le Bazar (26’)
      "Climat : les jeunes de la classe populaire ne manifestent pas."
      Cette affirmation est le point de départ d’un débat télé et radio sur un grand média belge. À la Maison de Jeunes Le Bazar, à Saint-Gilles, de jeunes ados s’interrogent sur l’avenir de leur planète. De leur quartier au parlement européen, leur quête sera ambitieuse pour affirmer leurs points de vue sur la question. Bouillonnants, drôles et perspicaces, ils seront amenés dans une folle aventure auprès d’un apiculteur passionné de Forest, en passant par Louvain-la-Neuve la piétonne et pousseront même la porte du bureau d’une députée européenne en campagne.
      Un film pour questionner ces mouvements de jeunes sur le climat et leurs contradictions et pour affirmer comme Moussa : "C’est pas parce que je ne vais pas manifester que je ne me préoccupe pas du climat !"
      https://vimeo.com/338649398

      Trois films pour l’Agence du court métrage

      1/ Coming-Out de Olivier Ayache-Vidal avec Omar Sy (9’)
      https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/coming-out.html

      2/ Le Sens du toucher de Jean-Charles Mbotti Malolo (14’)
      https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/le-sens-du-toucher.html

      3/ Qui de nous deux de Benjamin Bouhana (13’)
      https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/qui-de-nous-deux.html

      Ces trois films peuvent également être accessibles ici : https://svod.brefcinema.com

    • Sélection de l’opéra de Paris.

      Le premier film est très #beau.

      Les Indes galantes de Clément Cogitore
      Clément Cogitore adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki. Le Krump est une danse née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 90. Sa naissance résulte des émeutes et de la répression policière brutale qui ont suivi le passage à tabac de Rodney King.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/les-indes-galantes

      De longs discours dans vos cheveux de Alexandre Steiger
      Paul et Adèle, figurants désabusés sur l’opéra de Tristan et Isolde, profitent d’une pause pour partir à la recherche du lac souterrain du Palais Garnier. Un parcours labyrinthique dans les entrailles de l’opéra, au fil d’une discussion sinueuse sur l’amour, qui agira sur eux comme un philtre magique, à l’image des deux héros de Wagner. Comme s’il était impossible d’échapper aux légendes et aux mythes. « Il y a sans doute quelque part, juste là, à portée de main, un monde caché, des trésors millénaires enfouis sous nos pieds. J’aime croire que nous sommes, en permanence, traversés pas des mythes, des rêves et des légendes. Que le passé et le présent ne font qu’un. Qu’il suffit de prêter attention aux signes et de déchirer le voile du réel, pour découvrir cette autre dimension. En plein cœur de Paris, entre un Uniqlo, un Apple Store, et les vendeurs d’aspirateurs des grands boulevards, se dresse le Palais Garnier, au sommet duquel nous contemple la statue d’Apollon. Comme pour nous rappeler que la beauté nous guette encore. Tous les soirs le rideau se lève pour convoquer le sublime et les fantômes du passé. Une amie m’a parlé de l’existence d’un lac caché sous l’opéra. J’ai voulu y croire et partir à sa recherche, en compagnie de Paul et d’Adèle, deux figurants imaginaires embarqués sur l’Opéra de Tristan et Isolde.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/de-longs-discours-dans-vos-cheveux

      De la joie dans ce combat de Jean-Gabriel Périot
      Dans ce film-documentaire, Jean-Gabriel Périot dresse en creux le portrait d’un groupe de femmes pour qui la musique est un moyen de résister et de sortir de l’isolement. Le compositeur Thierry Escaich collabore à cette réalisation en composant la musique originale du film, interprétée par neuf musiciens de l’Opéra national de Paris.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/de-la-joie-dans-ce-combat

      Degas et moi de Arnaud des Pallières
      En s’entourant de Michael Lonsdale et Bastien Vivès, Arnaud des Pallières consacre un court métrage à Edgar Degas qui mêle danse et dessin et lève le voile sur la part d’ombre de l’artiste.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/degas-et-moi

      Vers le silence de Jean-Stéphane Bron
      Après la sortie au cinéma du film-documentaire « L’Opéra » en avril 2017, le réalisateur Jean-Stéphane Bron a suivi le Directeur musical de l’Opéra de Paris, Philippe Jordan, et l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans le cadre des répétitions de la Symphonie n°9 de Gustav Mahler dont l’interprétation repose paradoxalement sur... le silence.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/vers-le-silence

    • Les Braves 1 : Raymond Lévy de Alain Cavalier (36 min)
      Sous l’occupation allemande en France en 1944, Raymond Lévy, dix-neuf ans, est arrêté pour faits de résistance. Avec d’autres déportés, il est mis dans un wagon de marchandises à destination d’un camp de concentration en Allemagne. Avec quelques camarades, il essaie de mettre au point ce qui paraît impossible : s’évader de ce wagon avant le passage de la frontière. A plus de quatre-vingt ans, il raconte...
      "Les Braves sont, pour moi, ceux qui refusent de se plier devant l’injustice. Je les filme de face, en un seul plan fixe, sans aucun document extérieur. Ils ne racontent que le moment précis où ils font preuve de courage pour rester eux-mêmes. La bravoure est partout, en guerre comme en paix. J’ai déjà filmé trois hommes qui n’ont pas eu froid aux yeux. Je souhaite en faire plus."
      Alain Cavalier
      https://vimeo.com/133535211/d7c020dcfc

      Brother Yusef de Werner Penzel, Nicolas Humbert (52 min)
      Une boîte aux lettres dans la forêt hivernale, au bord d’une route étroite, au milieu de nulle part. C’est ici qu’habite Yusef Lateef, et c’est là que nous venons le rencontrer avec les réalisateurs. Ce musicien de jazz habite seul avec ses instruments, coupé du monde, et il nous parle de ses souvenirs du travail avec John Coltrane et Dizzy Gillespie, teintés d’une douce mélancolie. Les anecdotes et les réflexions sur la musique sont interrompues par le chant de Lateef et son jeu sur ses instruments. En parlant et en faisant de la musique, le vieil homme dégage une profonde et paisible sincérité ; entre les phrases et les passages mélodiques, il hésite fréquemment, écoute en lui-même, et ce qui résonne alors ressemble à une méditation née du moment. La recherche individuelle de sa propre voix, nous dit Lateef, c’est la racine de la créativité. Le portrait filmé de Nicolas Humbert et de Werner Penzel respecte totalement l’être qu’ils filment. Avec un mélange pertinent de distance paisible et de sensibilité, ils s’intéressent au musicien et lui accordent beaucoup d’espace et de temps. Ainsi, les prises de vue sobres deviennent saisissantes ; ses mains sur les touches d’un piano, les rides sur son visage, les vibrations dans sa voix : tous ces détails rencontrent un écho dans la réduction consciente de la création cinématographique, qui se reflète dans l’austérité de la forêt enneigée. "Brother Yusef" donne l’impression d’une collaboration aboutie et harmonieuse entre les trois personnes
      « Pour le prix Suissimage nous avons choisi de distinguer ce documentaire, qui revisite les origines du cinéma, grâce à un travail remarquable sur la lumière, le cadre, le son. Celui-ci traduit l’ambition de ses auteurs, au service du personnage qu’ils filment, un artiste arrivé au terme de sa vie.
      Avec acuité, sans recours à l’anecdote et dans un huis-clos fertile ce film installe, grâce a un style épuré et élégant une qualité d’écoute qui permet d’entendre l’écho-même de sa musique. » (Jury Cinéma suisse, Visions du Réel 2005)
      https://vimeo.com/169689675/3e8bf90d25

      La Bête lumineuse de Pierre Perrault (2h07)
      La bête lumineuse, c’est l’orignal, animal mythique des forêts canadiennes. Mythique par sa pérennité, sa rareté. À tel point légendaire que tout ce qui le concerne "se légende". Selon l’expression de Pierre Perrault lui-même. S’agit-il d’une partie de chasse ? Nous assistons en effet aux préparatifs, la mise en place des stratégies, aux longues stations des chasseurs, dans la nature ; mais le sujet de ce film admirable est ailleurs. Il est dans la rencontre de quelques hommes, coupés de leur vie ordinaire et qui ont rendez-vous avec l’Extraordinaire. Avec un fantasme de force et de beauté et qui, dans le meilleur des cas, ne rencontreront qu’eux-mêmes. Il faut saluer l’exploit de Pierre Perrault qui déjoue les pièges du folklore, dépasse l’anecdote et nous restitue à travers quelques individus l’âme de son terroir.
      "J’ai pensé à la chasse, parce qu’ils l’habitent comme un sanctuaire, comme un pèlerinage au fond d’eux-mêmes... La chasse qui n’a pas, ici au Québec, le sens qu’elle peut avoir ailleurs. Fête aussi de la parole, et jeu de la vérité... [...] La chasse, c’est, enfin, la chance de l’exploit dans nos vies sans exploit, routinières, monotones et généreuses... quand l’hiver s’annonce comme un règlement de comptes... " Pierre Perrault

      "Il me faut bien l’avouer, dans un premier temps, j’ai violemment rejeté La Bête Lumineuse, film documentaire réalisé par Pierre Perrault, en 1982, et qui retrace l’équipée de 10 hommes, des citadins, la quarantaine environ, qui se retrouvent dans un chalet perdu de la région du Maniwaki, au Québec, pendant une semaine pour une traditionnelle partie de chasse à l’orignal, le grand élan du Canada. Parmi ces hommes, l’un, Stéphane-Albert ne semble pas tout à fait à sa place : il dénote. Il s’exprime mieux que les autres, n’hésitant pas à l’occasion à faire de grandes phrases un peu pédantes, parle d’idéalisme, d’amitié. Les autres s’intéressent davantage aux bouteilles d’alcool qu’ils vident avec constance lors de longues soirées de beuverie, profèrent des jurons et racontent des blagues graveleuses.
      J’ai rejeté ces hommes qui juraient, criaient, buvaient plus que de raison, riaient de tout et surtout de rien. Je les ai tous rejetés, autant Stéphane-Albert, le novice, le poète que Bernard, le cuisinier et chasseur aguerri. Je n’ai pas aimé leur affrontement. La virilité exacerbée des uns m’agaçait autant que la sensiblerie de l’autre.
      Et je n’étais pas loin de penser que Pierre Perrault s’était perdu en partant chasser avec ces pocailles de Maniwaki comme il aimait à les appeler. [Pocaille vient de l’anglais poked eye\n qui signifie œil poché]
      Bref je n’aimais pas La bête lumineuse. Mais je n’étais pas la seule. Et si ce film est maintenant devenu un film-culte, ce ne fut pas le cas lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, en 1982, loin de là ! Pierre Perrault me disait souvent avec un sourire navré qu’il avait enregistré là le plus grand succès de vidage de salle jamais obtenu.
      Autant dire que je n’avais rien compris à ce film que j’ai depuis revu à de nombreuses reprises et que j’aime infiniment.
      A ma décharge, il faut dire que le début du film est tout à fait déstabilisant. Tout d’abord, il y a la langue québécoise, une langue rugueuse à laquelle il faut s’accoutumer. Et il y a le montage qui passe d’un personnage à l’autre sans le moindre avertissement, saute allègrement d’un moment à un autre, présente des faits bruts tout cela sans la moindre explication. Plus déroutant encore, un dialogue entre Stéphane-Albert et Bernard, découpé et placé à intervalles réguliers dans cette séquence d’ouverture, dialogue qui anticipe sur l’histoire à venir. Dans ce dialogue que l’on comprendra plus tard, Bernard explique à Stéphane-Albert comment la meute de loups encercle l’orignal avant de s’abattre sur lui pour la curée finale.
      Ensuite on passe à la séquence des préparatifs : les hommes font leurs adieux à leurs femmes et à leurs enfants, font les provisions pour la semaine : boissons et nourriture. S’installent au chalet. Très vite, on a affaire à deux groupes distincts, un homogène et compact formé par les habitués et un composé du seul Stéphane Albert. L’un est dans l’imagination, dans le fantasme, les autres dans le concret, pieds et mains dans la boue.
      Contrairement à mes premières impressions, le film ne se réduit pas une simple virée entre copains, copieusement arrosée, une occasion de boire, de manger et de s’amuser. Le film présente la chasse comme un rite de passage, une initiation au cours de laquelle les hommes s’inventent une image mythique d’eux-mêmes en se confrontant à un animal lui-même mythique. On réalise aussi très vite que la chasse à l’orignal n’est pas le seul sujet du film et qu’une autre chasse se livre ailleurs, entre les hommes, les soirs de beuveries dans le chalet, et qui se résoudra lorsque la bête lumineuse que Stéphane-Albert attend depuis une semaine n’est autre que Bernard, ivre mort qui s’écroule en rigolant. Stéphane-Albert se rend compte alors qu’il est victime d’un canular que lui ont servi ses copains. Le dialogue du début prend alors tout son sens : les hommes entre eux sont aussi féroces que les loups. Au fur et à mesure de l’avancement du film, Stéphane-Albert se retrouve de plus en plus isolé même carrément lâché par Bernard, son ami d’enfance. Les hommes se moquent de lui alors que, lui, se livre de plus en plus, s’offrant telle une victime expiatoire, exposant sa vulnérabilité. Il voudrait faire partie du groupe, être comme les autres, refuse de reconnaître qu’il est différent. Ses illusions se heurtent alors à la réalité et tout ce qu’il a fantasmé éclate au contact du groupe.
      Autre chose : Perrault ne s’est pas perdu avec ces hommes. Loin de là ! En filmant cette partie de chasse, cette confrontation de l’homme avec la nature, le cinéaste met en images un imaginaire et une mythologie typiquement québécois. Et continue encore et toujours de filmer le Québec et d’en offrir une représentation nouvelle et originale. De plus, comme dans Pour la suite du monde\n, il met en scène une parole et donne à entendre, dans une série d’échanges intimes ou non, drôles ou tragiques, une langue riche et variée. La Bête lumineuse\n, le film, est comme la chasse, le grand lieu de la parole. Une autre des grandes préoccupations de Pierre Perrault, homme de radio venu au cinéma.
      Surtout ne faîtes pas mon erreur initiale. Laissez-vous embarquer par ces dix solides gaillards. Sachez voir au-delà des apparences et vous découvrirez un film d’une beauté folle. Un film cruel et parfois même terrifiant qui présente un portrait de groupe magnifique, sensible et riche de toutes les complexités humaines. » (Simone Suchet)
      https://www.onf.ca/film/bete_lumineuse

    • Et des films pour les #enfants et les #parents :

      Le Renard minuscule (8 min) - à partir de 3 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/le-renard-minuscule.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/le_renard_minuscule.pdf

      L’Hiver de Léon (28 min) - à partir de 5 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/l-hiver-de-leon.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/lhiver_de_leon.pdf

      Charlot musicien (25 min) - à partir de 6 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/charlot-musicien.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/04charlot_musicien.pdf

      Sientje (4 min) - à partir de 6 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/sientje.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/sientje.pdf

      La Saint Festin (15 min) - à partir de 7 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/la-saint-festin.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/14la_saint_festin.pdf

      Lisboa Orchestra (12 min) - à partir de 10 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/lisboa-orchestra.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/10lisboa_orchestra.pdf

      cc @reka @arno

    • Une séance en ligne de films jeunesse.

      Mais commençons cette séance qui nous emmène 120 ans en arrière, à l’époque des débuts du cinéma...

      Les premiers films d’animation apparaissent très rapidement après l’invention du cinématographe.

      Le pionnier des réalisateurs, s’appelait Emile Courtet (dit Emile Cohl) et était français. Il réalise en 1908 :
      Fantasmagorie
      https://vimeo.com/16526021

      Par la suite il s’exilera aux Etats-Unis pour initier les américains à cette nouvelle forme d’art.
      Ces derniers feront émerger de grands noms, dont le premier Winsor Mccay et son fameux :
      Gertie le dinosaure
      https://vimeo.com/143171554

      Vous trouverez ici la version longue, expliquant la genèse de ce film et montrant comment on fabriquait les films d’animation à l’époque, quand nous ne connaissions pas encore les ordinateurs... un vrai travail de titans.

      Ces pionniers ont tracé la voie aux plus grands noms dont on entend encore parler aujourd’hui.

      Impossible donc de faire l’impasse sur le plus célèbre d’entre eux : Walt Disney qui commencera sa carrière avec le fameux Mickey Mouse. Voici la toute première aventure de la souris mythique et pour le plaisir un épisode avec Donald Duck, qui se fait bien chahuter par Tic et tac.

      Mickey Mouse Steamboat billy
      https://vimeo.com/48709307

      Donald Duck
      https://vimeo.com/37932395

  • #Bruxelles, quartier européen
    http://www.weck.fr/2020/03/21/bruxelles-quartier-europeen

    Les images des quartiers d’affaires se ressemblent souvent. On y retrouve toujours cette rigueur des lignes, des personnages interchangeables sans âme, même les femmes et les hommes se ressemblent dans leurs costumes dépersonnalisant. Alors on joue sur les contrastes faciles. La pierre et le béton contre la chaire et un bout de verdure. L’écrasement des […]

    #Monde

    #photographie

  • [Bruxelles nous appartient] La Base, émission n°69
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-nous-appartient/la-base-emission-n69

    émission en direct de l’Athénée #Andrée_Thomas avec les élèves de 5èmes secondaire qui particpent à l’atelier radio #Bruxitizen.

    #Bruxelles #jeunes #BNA-BBOT #violences_policières #Forest #voile #angence_alter #Bruxelles,jeunes,BNA-BBOT,violences_policières,Bruxitizen,Forest,Andrée_Thomas,voile,angence_alter
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-nous-appartient/la-base-emission-n69_08158__1.mp3

  • [Radio #moskou] Le #george
    http://www.radiopanik.org/emissions/radio-moskou/le-george

    Radio Moskou s’est rendu au ’Lac’, un lieu au centre de #bruxelles où se passent de nombreux concerts et autres activités, pour le 13ème évènement du collectif ’Le George’. Entre les concerts de GUM !, Lil Tone et Jean Ache, les moskovites enregistraient une émission radio dans la #caravane du #lac. Ouvrez vos oreilles et partez à la découverte de ce lieu bruxellois incontournable, mais aussi du collectif Le George et des musiciens de la soirée !

    L’émission se termine par une playlist spéciale George x Moskou. Bonne dégustation et à la prochaine !

    #bruxelles,caravane,lac,moskou,george
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-moskou/le-george_08087__1.mp3