#bryansk

  • Quelques nouvelles sur l’Ukraine et les objectifs guerriers des États-Unis Par Moon of Alabama − Le 25 avril 2022
    https://lesakerfrancophone.fr/quelques-nouvelles-sur-lukraine-et-les-objectifs-guerriers-des-et

    Jeudi dernier ont eu lieu les premières destructions de ponts le long des voies ferrées ukrainiennes dans l’est de l’Ukraine. Ces voies étaient importantes https://www.moonofalabama.org/2022/04/newsbits-on-ukraine-gonzalo-lira-war-aims-railway-supplies-and-incomi pour l’effort de guerre ukrainien et notamment pour le réapprovisionnement qui arrive de l’ouest vers le front oriental :

    L’armée ukrainienne, comme celle de la Russie, dépend des chemins de fer pour tous les approvisionnements de masse sur les longues distances, car toutes deux disposent de relativement peu de camions logistiques.
     
    Les États-Unis et d’autres pays ont déclaré qu’ils fourniraient à l’Ukraine des dizaines de canons d’artillerie tractés de 155 mm et des dizaines de milliers d’obus. Les canons américains sont livrés avec un camion chacun pour les remorquer.
     
    Tout cela était jusqu’à présent gérable, mais regardons maintenant la logistique (surtout sans chemins de fer). …
    J’ai estimé que l’Ukraine n’avait pas assez de camions pour remplacer la logistique ferroviaire alors que cette logistique est en train de s’effondrer : 
    Les forces armées russes ont frappé 7 sous-stations situées dans l’ouest de l’#Ukraine :


    Zdolbunov (trains arrêtés dans la zone de Dubno, retard des trains vers Kovel), Kazatin-2, Krasnoye, Podolskaya, Sknilov, Slavuta (mise hors service de toute la zone des stations Zdolbunov et Slavuta), Fastov.

     
    Le chef des chemins de fer ukrainiens, Oleksandr Kamyshin, a déclaré sur Telegram : « Les troupes russes continuent de détruire systématiquement l’infrastructure ferroviaire. Ce matin, en l’espace d’une heure, 5 gares du centre et de l’ouest de l’Ukraine ont été la cible de tirs. » 19 trains retardés ; nombre de blessés inconnu.
    Les « sous-stations » détruites par la Russie sont des sous-stations électriques qui alimentent les lignes de train longue distance électrifiées. 
    Une sous-station électrique à Krasne, près de Lviv, a été touchée par un missile russe plus tôt dans la journée. Des dégâts importants ont été causés et un grand incendie s’est déclaré.
    Les sous-stations transforment la haute tension en fonction des besoins du réseau ferroviaire. Sans les sous-stations, qui ne sont pas faciles à remplacer, la plupart des locomotives ukrainiennes ne fonctionneront pas.
    Une partie du trafic se poursuivra en utilisant des locomotives diesel. Cependant, celles-ci sont relativement rares, comme l’explique l’article https://en.wikipedia.org/wiki/Ukrainian_Railways de Wikipédia sur les chemins de fer ukrainiens :
    Nombre de locomotives – 1 944 (électriques – 1 627, diesel – 301)
    Les locomotives diesel sont plus lentes que les locomotives électrifiées. Elles ont également besoin de beaucoup de diesel, produit qui est devenu rare en Ukraine et doit être importé par voie ferrée (!) de Slovénie.
    Il ne sera pas possible de fournir des locomotives diesel supplémentaires à partir d’autres pays d’Europe orientale. L’Ukraine a, comme la Russie, des voies à écartement large de 1 524 mm (5 ft). La plupart des autres pays européens utilisent un écartement normal de 1 435 mm (4 ft 8+1⁄2 in).

    Pendant ce temps, les États-Unis ont annoncé un vague nouvel objectif pour leur guerre par procuration contre la Russie :
    Austin était en Pologne, répondant aux questions des journalistes après un bref voyage dimanche avec le secrétaire d’État Antony Blinken à Kiev, où ils ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d’autres responsables ukrainiens.
    On a demandé au secrétaire à la défense comment il définissait « les objectifs de l’Amérique pour réussir » en Ukraine. Il a d’abord répondu que Washington souhaitait voir « l’Ukraine rester un pays souverain, un pays démocratique, capable de protéger son territoire souverain ».
    Ensuite, a-t-il dit, les États-Unis espèrent que la Russie sera « affaiblie » par la guerre. « Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires et beaucoup de ses troupes, très franchement, et nous voulons qu’elle ne soit pas en mesure de renouveler très rapidement ces capacités », a déclaré Austin. …

    S’exprimant dans un hangar en Pologne rempli de caisses d’aide humanitaire, dont des couches, destinées à l’Ukraine, les hauts responsables de l’administration Biden ont annoncé plus de 700 millions de dollars de nouvelle aide militaire à l’Ukraine et à d’autres pays, et ont déclaré que les États-Unis avaient l’intention de reprendre leurs activités diplomatiques en Ukraine cette semaine.
    Toutes les couches, les armes et les munitions que les États-Unis et d’autres pays fournissent à l’Ukraine vont maintenant rester coincées dans l’ouest de l’Ukraine où elles pourriront jusqu’à ce que le plus malin des oligarques ukrainiens parvienne à les vendre à un pays tiers.
    Les retombées des attaques contre les lignes ferroviaires toucheront également les fournitures civiles en Ukraine. Elles entraveront le trafic de passagers civils, notamment pour les personnes qui ont fui vers l’ouest et qui disposent désormais de moins de moyens de transport pour rentrer chez elles.
    Depuis le début de la guerre, la Russie a intentionnellement évité de frapper les infrastructures civiles en Ukraine. Les réseaux d’électricité et de communication ainsi que l’approvisionnement en eau sont tous restés intacts. (Les attaques contre les chemins de fer ukrainiens ne sont devenues nécessaires que parce que les États-Unis et d’autres pays fournissent de plus en plus de matériel de guerre à l’Ukraine. La Russie ne permettra pas à ses troupes de subir le feu de ces armes devant être livrées.)
    Bien que la Russie ait averti l’Ukraine de ne pas lancer d’attaques sur le sol russe, les groupes de sabotage ukrainiens semblent avoir un certain succès dans la destruction des infrastructures russes :
     
    Grand incendie dans le dépôt pétrolier de #Druzhba dans la région russe de #Bryansk. La Russie a déclaré qu’elle allait enquêter sur la cause d’un grand incendie qui s’est déclaré aux premières heures du matin dans un dépôt pétrolier de la ville de Briansk à 154 km au nord-est de la frontière avec l’Ukraine. Photos https://twitter.com/A7_Mirza/status/1518596399553724416
    C’est la deuxième grande installation de stockage de pétrole qui, ces dernières semaines, a été victime d’un tel accident ou d’une attaque potentielle. Il est toutefois peu probable que cela entrave les opérations russes. Contrairement à l’Ukraine, la Russie dispose de nombreuses raffineries, de réserves très importantes et elle peut transporter de grandes quantités de diesel par train dans tout le pays.
    En plus de ses attaques contre l’infrastructure du trafic ukrainien pour empêcher le réapprovisionnement « occidental », l’armée russe continue d’affaiblir les lignes de défense ukrainiennes le long de la ligne de front du Donbass. Voici un extrait de la « liste matérielle » publiée https://eng.mil.ru/en/special_operation/news/more.htm?id=12418720@egNews ce matin par le ministère russe de la Défense :
    Des armes à longue portée de haute précision tirées de la mer et du ciel ont détruit, dans la périphérie nord de Kremenchuk, les installations de production de carburant d’une raffinerie de pétrole, ainsi que les installations de stockage de produits pétroliers destinés à alimenter l’équipement militaire des troupes ukrainiennes.
    Pendant la nuit, 6 bâtiments ennemis ont été touchés par des missiles de haute précision tirés du ciel. Parmi eux : 3 zones de concentration de militaires et de stockage d’équipement militaire, ainsi que 3 dépôts de munitions à Barvenkovo et Novaya Dmitrovka dans la région de Kharkov.
    L’aviation opérationnelle-tactique et l’aviation militaire des forces aérospatiales russes ont frappé 56 cibles militaires ukrainiennes. Parmi eux : 2 postes de commandement et 53 zones de concentration de militaires et de matériel militaire, ainsi qu’une installation de stockage de carburant près de Novaya Dmitrovka. …
    Une série de missiles ont effectué 19 frappes pendant la nuit. Détruit : 4 postes de commandement des nationalistes, dont la 81e brigade séparée d’assaut aéroportée et la 110e brigade de défense territoriale, et 3 dépôts de munitions. 21 zones de concentration de militaires et d’équipements militaires ukrainiens ont été touchées. …
    Les unités d’artillerie ont effectué 967 missions de tir au cours de la journée. Détruit : 33 postes de commandement, 929 points forts, des zones de concentration d’hommes et de matériel militaire, ainsi que 5 dépôts de missiles, d’armes d’artillerie et de munitions.
    Les moyens de défense aérienne russes ont abattu 13 drones ukrainiens près de Mezhurino, Balakleya, Borodoyarkoe, Nevskoe dans la région de Kharkov et Vysokoe et Chernobaevka dans la région de Kherson.
    En outre, le système de canons et de missiles anti-aériens Pantsir-S a abattu un missile Tochka-U ukrainien et 18 roquettes d’un système de roquettes à lancements multiples au-dessus de Tchernobaeka.
    Depuis le début de la phase 2 de la guerre, la semaine dernière, il n’y a pas eu de grandes batailles. Ce que nous avons vu jusqu’à présent du côté russe ne représente pas plus qu’une reconnaissance par des blindées.
    Les quelque 1 000 tirs d’artillerie effectuées au cours des dernières 24 heures et des jours précédents témoignent d’une préparation intense aux attaques à venir des forces mécanisées russes. Dans l’ensemble, c’est l’artillerie qui fera le plus de dégâts aux troupes ukrainiennes. Au cours de la Seconde Guerre mondiale et d’autres guerres mécanisées modernes, environ 65 % de toutes les pertes ont été causées par des frappes d’artillerie. Le taux récent du côté ukrainien sera probablement plus élevé.

    J’ai dit il y a plusieurs semaines que l’Ukraine n’avait aucune chance de gagner cette guerre. Elle perd de plus en plus de soldats et son économie a presque cessé d’exister.
    Mais les États-Unis veulent « affaiblir » la Russie en la combattant jusqu’au dernier Ukrainien. Le président ukrainien Zelensky est manifestement prêt à suivre ce programme. Il devrait plutôt accepter les conditions de paix raisonnables de la Russie. Il détruit l’Ukraine en les refusant.
    Un article de Politico sur la situation en Ukraine confirme le point de vue exposé ci-dessus : Les armes lourdes affluent en Ukraine car les commandants sont de plus en plus désespérés. https://www.politico.com/news/2022/04/25/ukraine-weaponry-russia-war-00027406
    Les pays occidentaux envoient des armes lourdes à l’Ukraine alors que la guerre entre dans une nouvelle phase qui s’annonce meurtrière et potentiellement longue.
    Ces livraisons interviennent alors que les commandants ukrainiens sur le champ de bataille lancent des appels de plus en plus désespérés pour faire face aux tirs d’artillerie et de roquettes russes qui pourraient durer des semaines, voire des mois.

    Voici un aperçu réaliste de la façon dont la guerre se déroule sur le terrain :
    À 80 km au nord de [Marioupol], le lieutenant Ivan Skuratovsky, qui sert dans la 25e brigade aéroportée, a déclaré à POLITICO que l’aide doit arriver immédiatement.
    « La situation est très mauvaise, [les forces russes] utilisent la tactique de la terre brûlée », a déclaré par texto cet homme de 31 ans, marié et père de deux enfants. « Ils détruisent tout simplement tout avec l’artillerie, en bombardant jour et nuit », a-t-il ajouté par texto.
    Il craint que si des renforts en hommes et en armes lourdes, en particulier un soutien aérien, n’arrivent pas dans les prochains jours, ses troupes pourraient se retrouver dans la même position que celles de Marioupol.
     
    Skuratovsky a décrit la situation de ses soldats comme « très désespérée ».
    « Je ne sais pas quelle force nous restera-t-il », a-t-il déclaré, ajoutant que les troupes sous son commandement, autour de la ville d’Avdiivka, près de Donetsk, n’ont pas connu de repos depuis le début de la guerre. Au moins 13 d’entre eux ont été blessés ces dernières semaines, a-t-il ajouté et, manquant dangereusement de munitions, ils en sont réduits à rationner les balles.
     
    La veille, il a déclaré à POLITICO que ses soldats étaient bombardés par des obusiers, des mortiers et des systèmes de roquettes à lancement multiple russes « en même temps ». Quelques heures auparavant, dit-il, ils avaient été attaqués par deux avions de guerre Su-25, « et notre journée est devenue un enfer. »
     
    Skuratovsky a un message pour les États-Unis et les autres pays de l’OTAN : « Je voudrais leur dire que les lance-grenades, c’est bien, mais contre les frappes aériennes et l’artillerie lourde, nous ne pourrons pas tenir longtemps. Les hommes ne peuvent plus supporter les bombardements quotidiens. Nous avons besoin d’un soutien aérien maintenant. Nous avons besoin de drones. »
    Je me sens très désolé pour ces soldats et je maudis leurs chefs qui les ont poussés dans cette situation.
    Alastair Crooke met en garde https://www.strategic-culture.org/news/2022/04/25/the-dynamics-of-escalation-standing-with-ukraine contre une escalade de l’« Occident » lorsqu’il reconnaîtra enfin que sa guerre par procuration contre la Russie est perdue :
    La conviction que la vision libérale européenne risque d’être humiliée et méprisée si Poutine venait à « gagner » s’est installée. Et dans le nexus Obama-Clinton-Deep State, il est inimaginable que Poutine et la Russie, toujours considérée comme l’auteur du RussiaGate par de nombreux Américains, puissent l’emporter.
     
    La logique de ce nœud gordien est inexorable : l’escalade.
    Pour Biden, dont la cote de popularité continue de chuter, le désastre est imminent lors des élections de mi-mandat de novembre. …
    La seule issue possible à ce cataclysme imminent serait que Biden sorte un lapin du « chapeau » ukrainien (qui, à tout le moins, détournerait l’attention de l’inflation galopante). Les Néo-cons et l’État profond (mais pas le Pentagone) sont tous pour. …
    J’espère que Biden est encore suffisamment compétent pour reconnaître que toute escalade conduira à une guerre bien plus importante et, au final, à une défaite bien plus grande des forces « occidentales » que celle qui surviendra en Ukraine.

    Moon of Alabama
    Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

    • L’onéreux entretien des yachts de luxe confisqués aux oligarques russes RTS Cab
      https://www.rts.ch/info/monde/13028315-lonereux-entretien-des-yachts-de-luxe-confisques-aux-oligarques-russes.

      La guerre fait souvent émerger des problématiques inattendues, et celle d’Ukraine ne fait pas exception. Dans le cadre des sanctions infligées à la Russie, les biens confisqués aux oligarques peuvent parfois coûter très cher aux contribuables des autres pays.

      Résident du canton de Zoug, l’oligarque Viktor Vekselberg a vu son yacht, le « Tango », séquestré dans le port d’Astilleros à Majorque, dans les Baléares, sur ordre de l’unité « KleptoCapture » du ministère américain de la Justice, mise sur pied spécialement dans le but d’appliquer ce type de sanctions.


      Or, le pays qui ordonne la saisie est tenu d’assurer l’entretien et le maintien de la valeur du bien en question. Et l’entretien annuel du Tango se chiffrerait à environ 10 millions d’euros. Un travail nécessaire. À la charge, donc, des contribuables américains. Pour rappel, Viktor Vekselberg n’est pas visé par les sanctions de l’Union européenne.
      Son yacht mesure 78 mètres de long, peut accueillir 36 passagers, dont 22 membres d’équipage, et sa valeur oscillerait entre 95 et 120 millions d’euros.

      Facture salée en Italie également
      Situation similaire en Italie, où le A, un trois mâts de 12’000 tonnes et 142 mètres de long appartenant à l’oligarque russe Andreï Melnitchenko, reste amarré dans le port de Trieste. Saisi par les autorités italiennes le 12 mars, les frais d’entretien sont entièrement à la charge de l’Etat italien.


      Le A, un trois mâts de 12’000 tonnes et 142 mètres de long appartenant à l’oligarque russe Andreï Melnitchenko. [Sabri Kesen / Anadolu Agency - AFP]

      Le quotidien La Repubblica explique que ces biens sont gelés et non séquestrés. Il s’agit d’une procédure administrative et non pénale, qui implique que le patrimoine en question doit être maintenu dans les conditions dans lesquelles il a été saisi. Les propriétaires sont censés rembourser ces frais lors de la restitution du bien. Le journal italien estime que les dépenses atteignent 150’000 à 200’000 euros par mois.

      Pas la même règle partout
      En France et en Espagne, les frais d’entretien d’un yacht « gelé » ou saisi restent en revanche à la charge du propriétaire.

      Cependant, en raison du blocage des comptes bancaires dans le cadre des sanctions européennes, les personnes concernées sont souvent dans l’incapacité d’effectuer le paiement, a déclaré Rachel Lynch, du syndicat Nautilus International, qui représente les gens de mer et les travailleurs apparentés.

      Ainsi, le chantier naval de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, dresse les factures liées aux frais d’amarrage du superyacht Amore Vero, mais il ne sait pas à qui les adresser. Long de 86 mètres, le navire a été immobilisé par la douane française alors que son équipage s’apprêtait à quitter le port dans la nuit du 2 mars, deux jours après que l’Union européenne a placé l’oligarque russe Igor Setchine, patron du groupe pétrolier russe Rosneft, sur la liste des personnalités visées par les sanctions suite à l’invasion d’Ukraine.
      https://image.yachtcharterfleet.com/charter-AMORE-VERO/AMORE-VERO-1.jpg
      Le superyacht Amore Vero de l’oligarque russe Igor Setchine, patron du groupe pétrolier russe Rosneft, bloqué à La Ciotat, en France. [Douane Francaise/AP - Keystone]

      Vingt yachts immobilisés aux Pays-Bas
      Les autorités douanières néerlandaises ont annoncé mardi avoir immobilisé 20 yachts dans des chantiers navals aux Pays-Bas, après les sanctions décidées contre la Russie et le Bélarus.

      « Parce que ces 20 yachts sont sous surveillance accrue, ils ne sont pas autorisés à être livrés, transférés ou exportés », ont expliqué les autorités douanières.

      La plupart de ces navires de luxe, 14, sont en construction, deux sont en stockage et quatre en maintenance.

      « Pour deux de ces yachts, il a été établi qu’ils sont liés à une personne figurant sur la liste des sanctions de l’UE », ont précisé les douanes. Un autre yacht fait l’objet d’une enquête.

      Les autorités douanières néerlandaises avaient déjà annoncé mercredi l’immobilisation de 14 yachts, construits notamment pour des « bénéficiaires effectifs russes ».