On remarquera qu’Emmanuel A. avait 12 ans lors des massacres du Rwanda, les tutsis et les hutus, entre 500 000 et 1 millions de morts.
Ca s’était passé entre avril et Juillet 1994.
L’extermination des tutsis par la majorité hutue avait reçu le soutien de l"Eglise catholique à plusieurs niveaux :
– participation aux meurtres,
– soutien de l’idéologie raciste hutue,
– non assistance à personnes en danger.
A la fin du conflit, le Vatican et diverses hiérarchies catholiques ont rappelé que l’aide et la protection apportées aux criminels de guerre restait autant d’actualité qu’après la seconde guerre mondiale.
Des prêtres et religieuses rwandais ont pu ainsi fuir et trouver refuge en Europe.
Certains, et certaines, trés peu ont été condamnés.
Emmanuel A était sorti le 29 juillet d’une hospitalisation en psychiatrie où il avait été soigné pendant plus d’un mois, a indiqué lors d’un point presse le vice procureur de La-Roche-Sur-Yon, Yannick Le Goater.
Pourquoi est il sorti ?
On peut penser qu’il y a de moins en moins de place dans les unités psychiatriques des hopitaux en France.
Quelques annonces, pour ce qui est du travail de notre gouvernement et de nos parlementaires et élus en France.
On ne parlera que des lits d’hospitalisation en psychiatrie.
Bordeaux : Bonne nouvelle : Un nouveau CHU est en cours de construction à Bordeaux.
Avant le Covid, ce projet prévoyait par là-même de supprimer 200 lits par rapport aux bâtiments actuels.
dont des lits de psychiatrie.
Caen : Le CHU doit perdre 200 lits d’ici à 2026, dont des lits de psychiatrie. C’est ce qui a été arrêté, en 2015, dans le cadre du projet de reconstruction du CHU de Caen.
Créteil : À l’hôpital Albert Chenevier de Créteil, une unité de psychiatrie de 20 lits doit être définitivement fermée et transférée vers une clinique psychiatrique privée de Crosne, appartenant au groupe Orpea-Clinea.
Lyon : 25 lits d’hospitalisation pour adultes ont été fermés de manière définitive à l’hôpital psychiatrique du Vinatier depuis le confinement du printemps 2020.
25 autres qui devaient être fermés de manière provisoire ne vont pas rouvrir.
De plus, un plan d’économie de 10 millions d’euros décidé en 2018 prévoit de fermer en décembre 25 lits d’hospitalisation de longue durée.
Ce qui fait 75 lits fermés en tout 2020.
D’autres suppressions de places d’hospitalisation sont prévues pour les années à venir.
Dans le département de la Mayenne , les hôpitaux ferment pendant l’été 200 lits en tout dans de nombreux services, dont le service psychiatrique.
Nantes : Plus de 100 lits ont été fermés en pleine crise sanitaire, selon Mediapart.
Le projet de construction de nouveaux bâtiments pour le CHU d’ici 2026 prévoyait en plus la suppression de 400 postes et 230 lits dont des lits de psychiatrie.
Nérac : Fermeture de la structure mobile d’urgence et de réanimation (Smur) de Nérac du 25 juillet au 31 août 2021.
Nice : Le contrat de retour à l’équilibre financier adopté par la direction du CHU de Nice en 2017 prévoyait la suppression de 200 lits, c’est en cours, dont des lits de psychatrie.
Rennes : Une unité de 20 lits va être fermée, pendant quelques mois, à l’hôpital psychiatrique de Rennes, informait Ouest France en avril 2021.
Sarlat : Le nouveau projet médical partagé du groupement hospitalier de Dordogne, dont dépend l’hôpital de Sarlat, prévoit la fermeture de 14 lits (sur 38) dans le service de psychiatrie.
Tarbes-Lourdes : Les hôpitaux de Tarbes et Lourdes doivent fermer pour être regroupés sur un site unique qui serait construit à Lanne, entre les deux villes, à l’horizon 2029.
Selon l’état actuel du projet, le nouvel hôpital comprendra de 150 à 200 lits en moins que les deux centres hospitaliers actuels réunis, dont des lits de psychiatrie.
Tours : Avant le début du Covid, le Copermo avait prévu la suppression de 350 lits, dont des lits de psychiatrie.
Saint Ouen : D’ici 2027, un nouvel hôpital à Saint-Ouen doit remplacer les hôpitaux parisiens de Bichat et Beaujon.
L’hôpital abritera 816 lits, soit 26 % de moins que Beaujon et Bichat, dont des lits de psychiatrie.