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#bumidom

  • #bumidomiens
  • @bricabraque
    bricabraque @bricabraque CC BY 6/07/2022
    3
    @jeanmarie
    @rastapopoulos
    @fredlm
    3

    « Mwen domi dewo ». Des Français venus d’Outre-mer.

    "En 1946, La Guadeloupe, la Martinique deviennent départements français. Dans un contexte de forte pression démographique, le gouvernement français y opte, durant vingt ans, pour une politique de transferts sociaux à grande échelle. En parallèle, il incite au déplacement des individus vers l’hexagone. Des années 1960 aux années 1980, des dizaines de milliers de Français, originaires de Martinique et de Guadeloupe, quittent leur île natale pour l’hexagone. Cette migration intérieure, décidée au plus haut sommet de l’État, ne dure que vingt ans, mais représente néanmoins l’une des plus importantes qu’ait connu la France. Elle contribuera à accréditer l’idée que pour les DOM le salut se trouve toujours loin de la terre natale. Une attitude assez comparable au mépris dans lequel l’industrie musicale hexagonale a longtemps tenu les musiques guadeloupéenne et martiniquaise véritables. Cette condescendance coloniale a empêché tous ceux qui chantaient en créole de se faire connaître dans l’hexagone.

    Entreprise de « déportation » pour Aimé Césaire, le Bumidom sera synonyme de déracinement pour de nombreux Domiens, sans véritable intégration à l’arrivée dans l’hexagone. "

    ▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/07/mwen-domi-dewo-des-francais-venus.html

    https://img.discogs.com/nvsbcl2iAueS66i6c8kZcVVn-7A=/fit-in/600x598/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb():quality(90)/discogs-images/R-3150775-1576690569-8669.jpeg.jpg

    bricabraque @bricabraque CC BY
    • @bricabraque
      bricabraque @bricabraque CC BY 6/07/2022

      Martinique #Guadeloupe #Antilles #Bumidom #racisme #musique

      bricabraque @bricabraque CC BY
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 6/07/2022

      omg merci pour globalgroove ! on avait un site dans le genre (= blog, bien classé, avec un article associé à un ZIP) avec des milliers d’albums rares brésil/jazz/rumba etc de tous pays ya quelques années, qui avait popé ici, mais il a disparu depuis. Je sais pas si c’est le même mec mais vraiment le même genre. J’y avais téléchargé des dizaines de trucs, que j’ai moi-même perdu dans un crash de disque un jour, trop deg.

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @bricabraque
      bricabraque @bricabraque CC BY 6/07/2022
      @rastapopoulos

      de rien @rastapopoulos . C’est fabuleux Global Groove, en particulier pour les musiques caraïbes (Kompas, Biguine...) ou latino-américaines (cumbia) et ouest-africaines (highlife, juju).

      bricabraque @bricabraque CC BY
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  • @bricabraque
    bricabraque @bricabraque CC BY 1/12/2021

    Quitter les Antilles ou la Réunion pour l’hexagone, par ses propres moyens ou dans le cadre du Bumidom.
    ▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2021/12/quitter-les-antilles-ou-la-reunion-pour.html

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0a/Festival_du_Bout_du_Monde_2017_-_Delgr%C3%A8s_-_022.jpg/800px-Festival_du_Bout_du_Monde_2017_-_Delgr%C3%A8s_-_022.jpg

    "Si la France des Trente glorieuses connaît une période de plein emploi, les postes à pourvoir sont peu qualifiés, très loin des attentes des postulants. La construction des grands ensembles permet aux hommes de facilement trouver du travail dans le secteur du bâtiment. D’autres cherchent à s’employer comme ouvriers ou mécaniciens dans les usines automobiles et dans l’administration publique. Un Antillais sur deux et un Réunionnais sur trois deviennent ainsi fonctionnaires aux postes les moins qualifiés en tant qu’agents de la SNCF, de la RATP, des PTT, des mairies ou de l’APHP. Au sein des nouveaux centres hospitaliers, où la main d’œuvre peu qualifiée fait défaut, de nombreux Domien(ne)s sont ainsi embauchés en tant que femmes de ménage, filles de salle ou brancardiers. Tous se répartissent en fonction des besoins de l’économie métropolitaine.

    Les nouveaux venus, dont l’histoire et les spécificités n’apparaissent pas dans les manuels scolaires, trouvent difficilement leur place parmi leurs compatriotes. Très vite, on oublie que ce sont des Français venus d’ailleurs, mais des Français à part entière. On les confond avec les travailleurs immigrés arrivés eux aussi dans les années 1960 et 1970. Aux problèmes identitaires s’ajoutent donc les violences du déracinement. Les discriminations sont légions. De nombreux propriétaires refusent par exemple de louer lorsqu’ils découvrent que les candidats sont noirs. « L’émigré antillais en France est ambigu, il mène la vie de l’émigré mais il a le statut de citoyen. Il est à même d’être fonctionnaire : infirmière ou fille de salle, employé des postes ou poinçonneur du métro, douanier à Orly ou agent de police. Il se sent français, mais il subit des formes latentes ou déclarées de racisme tout comme un Arabe ou un Portugais », constate Glissant dans Le Discours Antillais."

    bricabraque @bricabraque CC BY
    • @bricabraque
      bricabraque @bricabraque CC BY 1/12/2021

      #Delgres #Guadeloupe #Martinique #Réunion #migration #Bumidom

      bricabraque @bricabraque CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

    #Décolonisations : du sang et des larmes. La rupture (1954-2017) —> premier épisode de 2 (voir plus bas)

    https://i.imgur.com/UBYfUXw.png

    Après huit années de conflits meurtriers, l’#Empire_colonial_français se fragilise peu à peu. La #France est contrainte d’abandonner l’#Indochine et ses comptoirs indiens. Les peuples colonisés y voient une lueur d’espoir et réalisent que la France peut-être vaincue. Les premières revendications d’#indépendance se font entendre. Mais la France reste sourde. Alors qu’un vent de liberté commence à se répandre de l’Afrique aux Antilles en passant par l’océan indien et la Polynésie, un cycle de #répression débute et la République répond par la force. Ce geste va nourrir des décennies de #haine et de #violence. Ce #documentaire, réalisé, à partir d’images d’archives, donne la parole aux témoins de la #décolonisation_française, qui laisse encore aujourd’hui des traces profondes.

    ▻https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/decolonisations-du-sang-et-des-larmes-saison-1/1974075-la-rupture-1954-2017.html
    #décolonisation #film_documentaire #colonialisme #colonisation #film

    #France #Indochine #Empire_colonial #FLN #Algérie #guerre_d'Algérie #guerre_de_libération #indépendance #François_Mitterrand #Algérie_française #Section_administrative_spécialisée (#SAS) #pacification #propagande #réformes #attentats #répression #Jacques_Soustelle #Antoine_Pinay #conférence_de_Bandung #Tunisie #Maroc #Gaston_Defferre #Cameroun #Union_des_populations_du_Cameroun (#UPC) #napalm #Ruben_Um_Nyobe #Ahmadou_Ahidjo #Milk_bar #armée_coloniale #loi_martiale #bataille_d'Alger #torture #haine #armée_française #Charles_de_Gaulle #paix_des_Braves #humiliation #camps #déplacement_des_populations #camps_de_déplacés #déplacés #internement #Madagascar #Côte_d'Ivoire #Guinée #Ahmed_Sékou_Touré #communauté_franco-africaine #liberté #Organisation_de_l'armée_secrète (#OAS) #17_octobre_1961 #accords_d'Evian #violence #pieds-noirs #rapatriés_d'Algérie #Harki #massacre #assassinats #déracinement #camp_de_Rivesaltes #invisibilisation #néo-colonialisme #ressources #gendarme_d'Afrique #Françafrique #Felix-Roland_Moumié #territoires_d'Outre-mer #Michel_Debré #La_Réunion #Paul_Vergès #Polynésie #Bureau_pour_le_développement_des_migrations_dans_les_départements_d'Outre-mer (#Bumidom) #racisme #Djibouti #Guadeloupe #Pointe-à-Pitre #blessure #mépris #crimes #mémoire

    –—

    Et à partir du Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer... un mot pour désigner des personnes qui ont « bénéficier » des programmes :
    les « #Bumidomiens »
    –-> ajouté à la métaliste sur les #mots en lien avec la #migration :
    ►https://seenthis.net/messages/414225
    #terminologie #vocabulaire

    –—

    Une citation de #Jean-Pierre_Gaildraud, qui dit dans le film :

    « Nous étions formatés dans une Algérie française qu’il ne fallait pas contester. C’était ces rebelles, c’étaient ces bandits, ces égorgeurs qui menaçaient, qui mettaient en péril une si belle France. En toute bonne foi on disait : ’La Seine traverse Paris comme la Méditerranée traverse la France’ »

    –---

    « Il faut tourner une page et s’abandonner au présent. C’est sûr, mais comment tourner une page quand elle n’est pas écrite ? »

    Hacène Arfi, fils de Harki

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

      Se libérer pour gouverner

      À quel moment les combats pour la décolonisation ont-ils débuté ? Peut-être le premier jour de la colonisation. Toutefois, c’est après la Seconde Guerre mondiale que s’ouvrent trois décennies de conflits entre la France et ses anciennes colonies, une période marquée par « du sang et des larmes ».

      ▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/gouverner-une-histoire-de-lexercice-du-pouvoir-14-se-liberer-pour-gouv

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/10/2020

      Et le premier épisode....

      Décolonisations : du sang et des larmes. La fracture (1931-1954)

      Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, quarante territoires et près de 110 millions d’hommes et de femmes, placés depuis des années sous la domination de la France, se trouvent soudain désemparés. Les peuples colonisés ont soif d’émancipation. Les premières revendications se font pourtant entendre dès les années 30 alors que l’Empire colonial français est à son apogée. La France va tout faire pour conserver ses colonies et reste sourde. Elle va même entamer un cycle de répression pour faire perdurer le système de domination. Du Sénégal à l’Indochine en passant par Madagascar, l’Algérie, le Maroc et la Côte d’Ivoire, ce film lève le voile sur une page sombre de l’Histoire de la France, faite de sang et de larmes, et qui reste le dernier grand tabou.

      ▻https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/decolonisations-du-sang-et-des-larmes-saison-1/1974077-la-fracture-1931-1954.html

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 19/06/2020
    @isskein @karine4 @reka

    Thread // La génération volée de #La_Réunion : Les #enfants_de_la_Creuse

    https://pbs.twimg.com/media/Ea0ya5gXsAEVmFw.jpg

    Je tiens à m’excuser d’avance si y’a des fautes, j’ai pas pu tout corriger. Et les rt sont appréciés, j’y ai mis du temps 😭
    J’ai pas su où le mettre dans le thread mais les familles d’accueil étaient bien évidemment payées pour accueillir les jeunes réunionnais. Bref let’s go
    On est en 1962. L’île est dans une situation socio-économique très tendue. La Réunion est considérée comme une île du tiers monde et les réunionnais vivent dans des conditions de précarité extrêmes.
    Ils habitent dans des cazes en tôle, la Réunion est en pleine explosion démographique, les revenus sont très faibles voir inexistant.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea00HZbWsAIZEdz.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea00HZWWkAQlgOP.jpg

    Pendant ce temps, la France est au beau milieu des #trente_glorieuses et les campagnes se vident.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea00fxnXgAESjv5.jpg

    #Michel_Debré (alors député de la Réunion) a une idée, avec l’aide du #Bureau_pour_le_développement_des_migrations_dans_les_départements_d’outre_mer (Le #Bumidom), il lance un plan massif de #repeuplement des #campagnes_métropolitaines.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea00-ADWsAA1l86.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea00-AKX0AM-qdr.jpg

    Dans les années 60, la plupart des réunionnais n’avaient pas eu l’occasion de s’instruirent et étaient illettrés.
    Pour la majorité des cas, Michel Debré envoyait des assistantes sociales dans les familles pauvres (souvent des familles nombreuses et/ou monoparentale).
    On leurs faisait miroiter une bonne situation pour leurs enfants, qu’ils iraient à l’école, qu’ils deviendraient médecins ou avocats, en bref que leurs vie seraient meilleure mais surtout, que les enfants reviendraient tous les ans.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea01k7AXgAEDZAz.jpg

    D’autres fois, les parents confiaient leurs enfants pour quelques mois à la D.A.S.S, le temps de se rétablir de maladies ou d’économiser un peu d’argent et à leurs retour, les enfants avaient disparus.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea02MaZXsAEWCvh.jpg

    Après ça, on amenait les enfants dans une #pouponnière de St Denis de la Réunion, là bas ils pouvaient rester des années avant qu’ils ne soient considérés comme « adoptables ». Ils pouvait être très jeunes (2/3 ans) comme un peu plus vieux (15/16 ans)

    https://pbs.twimg.com/media/Ea02hOeWsAAkpkB.jpg

    On les mettait dans l’avion en direction d’Orly et là bas il y avait un #tri. Les enfants étaient placés dans des groupes vers le #Tarn, le #Gers, les #Pyrénées-Orientales, La #Lozère et la #Creuse.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea02yGxXgAIzP5G.jpg

    C’est ici que le cauchemar commence réellement.
    Arrivés en Métropole les enfants sont déclarés #pupilles_de_l’Etat alors même que la majorité avaient encore des parents à La Réunion.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea03H5qXsAAt6th.jpg

    Les enfants envoyés en Creuse étaient transférés au #foyer_de_Guéret, selon les témoignages ils y avaient tellement de matelas par terre qu’il était difficile de passer.
    Les enfants sont directement couper de leurs cultures et n’ont plus le droit de parler créole.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea0306GXsAA4-jN.jpg

    Et il y a de nouveau un tri : certaines filles sont envoyées chez les religieuses, les garçons les plus costauds sont envoyé dans les familles d’accueil et les autres peuvent continuer « l’école » (une professeur de l’époque a avouer qu’ils faisaient plus du gardiennage)

    https://pbs.twimg.com/media/Ea04H35XYAA_2dg.jpg

    [TW #esclavage, #torture, #viol]
    Je vous partage trois témoignages qui seront beaucoup plus parlants que tous les mots que je pourrais employer pour décrire leurs maux.

    ▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1273736383190962177/pu/vid/492x270/hKM1B9Wq7v_rmkJK.mp4?tag=10

    [Tw esclavage]

    ▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1273736735973945346/pu/vid/750x406/fZDHi26kSeLrkD5o.mp4?tag=10

    [Tw torture]
    Celui là est vraiment très très dur, d’ailleurs je vous invite à regarder le témoignage en entier (le lien sera dans les sources plus bas)

    On estime que 15 à 20% des réunionnais exportés ont été victimes de #violences.
    Déjà à l’époque des voix se lèvent pour dénoncer cette injustice dans le journal Témoignages et même jusqu’en France métropolitaine dans Libération.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea05_bWWoAEeyKY.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea05_bXWoAA_7nj.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea05_buXkAAiiM3.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea05_bVWAAEsVDn.jpg

    Traduction de « mi ça va pas - mi ça va pas » au cas où y’en a qui ont pas compris : « J’y vais pas ! J’y vais pas ! »
    Les personnes qui osaient s’indigner de la situation étaient renvoyés à l’image du défunt Alix Hoair (je savais pas trop où mais fallait que je me mette ce grand monsieur quelque part)

    ▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1273738986062852097/pu/vid/498x270/30Jk92A8U1_ysGH4.mp4?tag=10

    Il a été viré après avoir demandé plusieurs fois à ce que les enfants puissent rentrer en vacances sur leurs île.
    Aujourd’hui on sait que sur le bureau de Michel Debré il y avait des piles de dossiers qui démontraient que le programme était un échec.
    #Debré ou la définition même du négationnisme. Voici sa réponse à une lettre de #Pierre_Denoix (Directeur régional de la santé à l’époque) qui condamne la « #déportation » des réunionnais
    « [...] L’envoi des pupilles est une action marginale. Elle n’est pas moins forte utile pour des enfants dont l’avenir dans cette île est incertain. Et a donné au cours de ces dernières années les meilleurs résultats. »

    Le programme de déportation est arrêté en 1984 sous Mitterand, on estime que pendant ces 22 années 2150 enfants ont été ramenés dans les campagnes métropolitaines (ce chiffre est revu à la hausse très souvent).
    Que deviennent les ex mineure de la Creuse aujourd’hui ?

    https://pbs.twimg.com/media/Ea08pjtWsAEgooY.jpg

    Oh et for the culture : on dit « enfants de la Creuse » pour parler de tous les deportés même ceux qui étaient pas en Creuse. C’est parce que le premier réunionnais qui a porté plainte (Jean Jacques Martial) été en Creuse
    En 2002, un réunionnais Jean-Jacques Martial porte plainte contre l’Etat pour séquestration, maltraitance et déportation.
    (Achetez son livre.)

    https://pbs.twimg.com/media/Ea0986RXQAAh16X.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea0986VWAAUJnGP.jpg

    Le 18 février 2014, grâce à #Ericka_Bareigts l’assemblée national reconnaît la #responsabilité_morale de la France.

    https://pbs.twimg.com/media/Ea0-n12XkAAEvRX.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea0-n11XkAAuToI.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea0-n18WkAISVzn.jpg

    Le 18 Février 2016, une commission d’information et de recherche sur les enfants de la Creuse est ouverte. Le but est de mettre en lumière les détails de l’histoire.
    En 2019 et après deux ans d’enquête, la commission « d’un point de vu judiciaire » n’a pas pu « trouver d’éléments probatoires de rafles, de déportation, de vol d’enfants ». 🤡

    [Tw #suicide, hp]

    Beaucoup d’ex mineure de la Creuse (déjà a l’époque) se sont suicidés suite au traumatisme, énormément d’entres eux sont en hôpital psychiatrique et d’autres se sont retrouvés à la Rue.
    Nb : Les mineures de la Creuse avaient énormément de troubles (les adolescents par exemple faisaient encore pipi au lit)
    En 2013, une #statue à la #mémoire des enfants de la Creuse est érigé devant l’aéroport Roland Garros. On y voit une petite fille qui tiens une valise en étant tournée vers la mer. Selon Valérie Andanson (porte parole des enfants déracinés d’outre-mer) « ça signifie le départ »

    https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwtXQAAun47.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwoXgAEge1x.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwvXgAAP20Z.jpg https://pbs.twimg.com/media/Ea1BWwoXgAAD0Q0.jpg

    À l’heure où je vous parle beaucoup d’ex mineure de la Creuse n’ont toujours pas retrouvé leurs familles.
    //Fin du thread//
    Je tiens à dire qu’il y a énormément de détails dont je n’ai pas parlé sinon le thread aurait été trop long, je vous invite à checké les sources si vous voulez absolument tout savoir
    Je vous invite aussi à follow, je prépare d’autre thread du genre (coucou la stérilisation et l’avortement forcé des femmes qu’il y a eu pendant la période Debré, j’arrive pour vous)
    Sources : - mes connaissances personnelles oups
    – Les enfants de La Réunion un scandale d’Etat oublié :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=pRRzeWyiAF0&feature=emb_logo


    – Le vol d’identité des enfants de la Creuse, le témoignage de Valérie Andanson :
    ▻https://youtu.be/hRdiZGiapoU

    Une enfant de la Creuse témoigne brut :
    ▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=75upsqKjQLQ&feature=emb_logo

    – Les enfants perdus de La Réunion :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=dResl03P1oE&feature=emb_logo

    (Celui là me fait particulièrement mal au cœur)
    –Témoignage d’une enfant de la Creuse :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=ni5WeHkaK5g&feature=emb_logo

    À ABSOLUMENT REGARDER.
    – « Loin... si Loin » : le débat - Guéret 21 juin 2017 :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=-k1cghs7myA&feature=emb_logo

    – Interview d’#Alix_Hoair sur les enfants de La Creuse - Creuse 2003 :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=aKnrlWRiGv8&feature=emb_logo

    J’ai oublié une autre source my bad (elle est pas si importante que ça mais quand même)
    –Remise du rapport sur les réunionnais de la Creuse :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=UOVVzMA9V1M&feature=emb_logo

    Et aussi, regardez la #propagande de l’époque sur le foyer de Guéret :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=O1pPdBK0U0A&feature=emb_logo

    ▻https://threadreaderapp.com/thread/1273729717275951104.html
    ▻https://twitter.com/ChildOfSeshat/status/1273729717275951104

    #France #colonialisme #enfants #enfance #enfants_volés #immigrés_de_force #Réunion #histoire #histoire_coloniale #DASS #adoption #créole #langue #violence

    ping @isskein @karine4 @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @bce_106_6
    bce_106_6 @bce_106_6 18/06/2018
    2
    @riff_raff
    @noun
    2

    L’œuvre négative du colonialisme français aux Antilles : la production et la reproduction d’une pigmentocratie Saïd Bouamama - 15 Juin 2018 - wordpress.com
    ▻https://bouamamas.wordpress.com/2018/06/15/loeuvre-negative-du-colonialisme-francais-aux-antilles-la-produ

    La Guadeloupe et la Martinique sont célébrées dans le discours dominant comme le symbole du métissage réussi. L’angle mort de ce discours est celui de la reproduction de ce que Raphaël Confiant nomme la « pigmentocratie[i] » qui structure le système social des Antilles dites « françaises » de l’époque esclavagiste et coloniale jusqu’à aujourd’hui. Ce système social reste en effet caractérisé, rappelle le chercheur canadien Adrien Guyot, par « une hiérarchisation sociale basée sur les notions de race et de couleur, amenant par là même la création de néologismes comme « éthnoclasse » pour faire référence aux classes sociales dont le principal critère d’appartenance est l’ethnie[ii] ». Sur le plan économique la structure des Antilles dites « françaises » reste coloniale. La prise en compte des contextes historique, économique et géostratégique est incontournable pour saisir cette réalité coloniale qui se reproduit.
     

    https://www.investigaction.net/wp-content/uploads/2018/06/esclavage-640x208.png

      Le génocide des autochtones et intensification de la traite
    C’est avec l’arrivée de Christophe Colomb que commence la violence puis le génocide des peuples autochtones des Antilles. La colonisation d’Haïti par les espagnols en 1496, de Puerto-Rico en 1508, de la Jamaïque en 1509 et de Cuba en 1511 impose la domination espagnole sur l’ensemble des Grandes Antilles. Le résultat de cette domination ne tarde pas : l’extermination des peuples autochtones. « Rien que pour l’île d’Hispaniola où débarque Colomb lors de son premier voyage, on dénombre 300000 personnes en 1492, 50000 en 1510, 16000 en 1530, 1000 en 1540[iii] » rappelle l’historien Frédéric Dorel. Pour les petites Antilles la résistance des peuples autochtones (Les Kalinas ou Kallinagos que les colonisateurs espagnols appellent « indiens Caraïbe ») est telle que les espagnols ne parviennent pas à s’implanter[iv]. La colonisation française qui débute en 1635 poursuit le génocide des peuples autochtones enclenché par les espagnols : « Les nouveaux conquérants entreprennent l’élimination systématique des Indiens et la colonisation des petites Antilles par le moyen de la traite africaine[v] » résume Chantal Maignan–Claverie, spécialiste des Antilles françaises.

    La résistance des peuples autochtones conduit en réponse au projet d’éliminer les « Caraïbe » comme groupe social sur leur propre terre. Trois leviers sont actionnés pour atteindre ce but : L’appel à la traite pour répondre au besoin en main-d’œuvre du capitalisme de plantation ; l’expulsion des autochtones de leurs îles (Ainsi en 1650 les « Caraïbes », sont expulsés de Martinique) ; la pratique systématique du viol des femmes autochtones. « Le viol des femmes indiennes par les colons s’inscrivait dans une politique « d’épuration ethnique » visant à faire disparaître les Caraïbes en tant que groupe[vi] » souligne l’historien Nicolas Rey. L’extermination des autochtones a, bien sûr, comme conséquence immédiate une intensification de la traite.

    La résistance des esclaves fut comme ailleurs au rendez-vous. Elles prennent en premier lieu la forme de révoltes. Argumentant son projet d’abolition de l’esclavage, Victor Schoelcher met en avant ces révoltes récurrentes. Répondant à ses opposants qui affirment que les noirs préfèrent la servitude, il déclare : « Pourquoi donc alors tant de révoltes d’esclaves de tous côtés ? […] Si les Nègres se félicitent tant de leur sort, pourquoi donc alors les colons tremblent-ils sans-cesse[vii] ? ».

    La seconde forme de la résistance fut comme dans toute la région le marronnage c’est-à-dire la fuite des esclaves pour constituer une société parallèle libre dans les montagnes des colonies. Si la taille des îles ne permet cependant pas à cette forme de révolte de prendre l’ampleur qu’elle a prise dans d’autres pays du continent américain, elle contribue avec les insurrections à mettre à l’ordre du jour la question de l’abolition. Abolir l’esclavage apparaît aux yeux de républicains de plus en plus nombreux comme la seule manière de sauvegarder les colonies et le capitalisme de plantation qui les caractérisent.

    Le capitalisme de plantation  
    Le capitalisme de plantation que permet la traite débute par la culture du tabac pour très vite se réorienter vers la canne à sucre et la banane. Au même moment où en Europe le travail servile est abandonné au profit du salariat, l’esclavage devient aux Antilles la forme prédominante du travail. Le capitalisme de plantation peut dès lors se résumer comme suit :
    « Elle suppose, d’une part, l’organisation du travail de centaines d’esclaves encasernés ou casés, travaillant en brigades surveillées par des équipes de gardes-chiourme, pour la production extensive d’une plante unique (la canne à sucre) dont la transformation industrielle (toujours effectuée sur place, sur la plantation même) donnent lieu à des produits (essentiellement le sucre, la mélasse et le rhum) valorisables avec profit sur un marché. Elle implique par conséquent, d’autre part, l’investissement d’importants capitaux […], La plantation suppose enfin l’existence d’un vaste marché aux prix rémunérateurs dans les métropoles européennes[viii]. »
    La concentration des terres dans les mains de latifundistes est ainsi dès le début du capitalisme de plantation une caractéristique essentielle des économies antillaises. La concrétisation matérielle en est l’habitation-sucrerie, « centre moteur de l’économie coloniale[ix] ». En Martinique, rappelle l’historien Antillais Jean-Pierre Sainton, « une trentaine de propriétaires se partageait plus de 43 % des terres » dès 1671 en ajoutant qu’ « avec un temps de retard, l’évolution sera similaire en Guadeloupe[x] ». Quelques dizaines de familles blanches possèdent la plus grande partie de la terre et contrôlent ainsi l’ensemble de l’économie.
    L’abolition de l’esclavage ne mettra pas fin à la concentration foncière mais au contraire l’accentuera. L’indemnisation des propriétaires d’esclaves au moment de l’abolition contribuera à cette reproduction et accentuation de la concentration foncière. La loi du 30 avril 1849 prévoit en effet que les maîtres recevront une indemnité de dédommagement de 470 francs 20 centimes par esclave en Guadeloupe et de 430 francs 47 centimes pour la Martinique. Pour les anciens esclaves aucune indemnisation n’est prévue. « La restructuration post-esclavagiste, grandement impulsé par le capital bancaire, accentuera le degré d’accaparement des principaux moyens de production par la minorité oligarchique[xi] » résume le chercheur en sciences politiques Alain Philippes Blérald. Si la concentration foncière est commune, les processus vont cependant être différents pour les deux colonies. En Martinique les grandes familles békés de l’industrie sucrière restent les propriétaires des grands domaines, alors qu’en Guadeloupe le capital financier prend le relais. Les multinationales Somdia, Grands Moulins, Shneider, etc., investissent massivement dans le capitalisme de plantation. Cette différence a bien entendu des effets sur la structure foncière contemporaine.

    Le projet d’une généralisation de l’auto-exploitation en Guadeloupe
    En Guadeloupe la crise de l’économie sucrière sous le double effet du développement du sucre de betterave et de la concurrence de nouveaux pays producteurs conduira au retrait de ces grands groupes à la recherche d’investissement plus rentables. La production passe ainsi de 175 000 tonnes en 1965 à 107 000 tonnes en 1975 et à 56 000 tonnes en 1981[xii].

    L’Etat français accompagne ce retrait en achetant près de 11 000 hectares confiés à une société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER). Sur ces terres vivent 3300 agriculteurs soit 1000 ouvriers agricoles et 2300 exploitants ayant un « bail de colonat partiaire », un statut hérité de la période de l’abolition définit comme suit par le géographe Guy Lasserre : « le propriétaire maintint la jouissance gratuite de la case et du jardin vivrier aux esclaves libérés qui acceptaient de rester sur le domaine. Une parcelle de 1 ou 2 ha était attribuée en métayage au colon, à charge pour lui de livrer ses cannes au propriétaire de l’habitation. Le colon partiaire recevait pour son travail, le tiers ou la moitié de la valeur de la production[xiii]. »

    La naissance de la SAFER en 1965 se réalise alors que la production cannière a commencé sa chute et que des mobilisations des salariés agricoles pour de meilleurs salaires d’une part et pour l’accès à la terre, d’autre part, se développent. A partir de 1977 ces mobilisations se radicalisent et prennent la forme d’une occupation et d’une mise en exploitation des terres vacantes non exploitées. C’est ce contexte qui explique le projet de « réforme foncière » dès la décennie 60 mais avec une accélération à partir de la décennie 80. Le projet est résumé comme suit par le sociologue Christian Deverre : « [Un] transfert de la production directe à des exploitants individuels, mais contrôle du débouché final par les anciens groupes de planteurs, [Une] substitution du prix du marché au salaire comme forme de soumission du travail agricole […] Ce type de « réforme agraire » [est] basée sur l’hypothèse de l’acceptation par le paysan de son auto-exploitation – et de celle de sa famille[xiv] ».

    Il s’agit on le voit d’une tentative de généralisation du colonat partiaire dont l’effet est de faire passer l’exploitation d’une forme directe à une forme indirecte. Le discours idéologique d’accompagnement est, bien entendu, celui de la « justice sociale ». Dans les faits, précise Christian Lasserre, nous sommes en présence : « [D’un] contournement de l’obstacle que représente la hausse continue des coûts salariaux sur les domaines capitalistes. Toute l’organisation des redistributions foncières tend à maintenir la production de canne sur les nouvelles exploitations, tandis que les usines restent entre les mains et sous la gestion des grands groupes sucriers[xv]. »

    La Cofepp par exemple (Compagnie financière européenne de prise de participation) est prédominante dans le contrôle de la production de cannes à sucre. Actionnaire principale à 51 % de la SMRG (Sucrerie Rhumerie de Marie Galante), la Cofepp est contrôlée par la famille Cayard, des Békés de Martinique. Elle a fait un bénéfice de 23 millions d’euros en 2015 et contrôle 80 % du rhum guadeloupéen mais aussi 70 % du Rhum martiniquais et réunionnais[xvi].

    La culture de la banane qui bénéficie de la baisse de celle de la canne à sucre et qui devance désormais celle-ci est également dominée par de grands groupes industriels et financiers sous la forme du colonat. Les gros planteurs békés dominent l’ensemble du système sur fond de « collusion entre l’Etat et planteurs békés […] dénoncée à de nombreuses reprises[xvii] ». Ces gros planteurs disposent, en outre, de moyens de réagir dont sont dépourvus les petits et moyens producteurs. Ceux-ci disposent « d’un monopole de fait » que l’économiste Athanasia Bonneton résume comme suit : « lorsque les cours de la banane baissent dans le marché métropolitain, les gros planteurs réduisent la coupe. Par contre, les petits et moyens planteurs ne peuvent pratiquement pas refuser de fournir leurs régimes[xviii]. »
     
    Le « grand féodalisme » béké en Martinique
     
    La concentration foncière et le pouvoir des grandes familles békés est encore plus forte en Martinique. Le capital local a gardé en Martinique une prédominance perdue en Guadeloupe. Nous empruntons l’expression « grand féodalisme » béké à André Breton qui l’utilise en 1942 pour caractériser Eugène Aubéry, une des figures caricaturale des grandes familles béké[xix]. L’origine de cette différence avec la Guadeloupe est le résultat de la séquence historique de la révolution française :

    « Le destin de la Guadeloupe s’est séparé de celui de la Martinique lors de la période révolutionnaire, au cours de laquelle s’est déroulée une séquence d’événements dont la portée symbolique demeure encore aujourd’hui particulièrement prégnante. Les planteurs de la Martinique se réfugièrent en effet dans le giron de la Grande-Bretagne, échappant ainsi à la première libération des esclaves promulguée en 1794 à la Guadeloupe par le représentant de la Convention Victor Hugues, suite à sa reconquête de l’île sur les Anglais. L’esclavage fut rétabli sur l’île par Bonaparte en 1802, au prix d’une répression sanglante contre la résistance menée, sous la conduite de certains de leurs officiers, par les anciens esclaves devenus soldats de la République. Mais la plantocratie locale, décimée durant les troubles, se trouvait trop amoindrie pour absorber les événements postérieurs du XIXe siècle, à savoir l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 et la concentration foncière autour des usines centrales de la seconde moitié du siècle. La Martinique, quant à elle, avait conservé intactes les vieilles structures antérieures à la Révolution, les planteurs ayant pu maintenir leur contrôle sur les terres et garantir la prééminence du capital local, ce qui a assuré le prolongement direct du système mis en place aux origines[xx]. »
     
    Plus de 75 ans après la citation d’André Breton la situation reste fondamentalement la même. Le leader indépendantiste Guy Cabort-Masson résume comme suit en 2002 la place des Békés dans l’économie martiniquaise : « Une caste faisant 0,8 % de la population contrôlant 60 % des terres utiles, plus de 15 % de l’économie du pays alors que le peuple de couleur n’a qu’environ 10 % de cette économie atomisée en « entreprises » ayant en moyenne entre 1 et 2 employés ![xxi] » Sept ans plus tard, un reportage de l’émission Spéciale Investigation intitulé « les derniers maîtres de la Martinique » avance les chiffres suivants : « ces personnes qui représentent 1 % de la population martiniquaise, détiennent 52 % des terres agricoles et 20 % de la richesse de l’île[xxii]. »

    La répartition des terres et des richesses selon un critère de couleur conduit à une structure sociale basée sur « hiérarchie socio-raciale[xxiii] ». Esquissant une description de cette hiérarchie, le sociologue Miche Giraud décrit comme suit la classe dominante en 1980 : « constituées de propriétaires latifundistes, des dirigeants et des principaux actionnaires des usines, des grands commerçants, dont l’immense majorité sont des Blancs créoles regroupés en quelques familles étendues le plus souvent alliées entre eux. Ces derniers possèdent plus des 2/3 des terres cultivables, la quasi-totalité des usines à sucre, les 9/10 des plantations de bananes, la totalité des conserveries d’ananas et ont également le quasi-monopole du commerce d’import-export[xxiv]. » Si les chiffres avancés ont légèrement variés depuis 1980, la structure de base reste fondamentalement la même.

    Une telle structure sociale où la couleur est le symptôme visible de la place sociale n’est possible que par l’intériorisation profonde d’un sentiment d’infériorité. « Aux Antilles la perception se situe toujours sur le plan de l’imaginaire. C’est en termes de Blanc que l’on y perçoit son semblable. […] C’est donc en référence à l’essence du Blanc que l’Antillais est appelé à être perçu par son congénère[xxv] » analysait déjà Frantz Fanon en 1953. « Les structures idéologiques héritées de l’esclavage restent gravées dans les mémoires, malgré l’évolution liée au cours de l’histoire[xxvi] » confirme l’ethnologue Ulrike Zandle 61 ans après. Ces structures continuent à irriguer la quotidienneté martiniquaise en imposant le « blanc » comme critère du souhaitable et du légitime. Un tel processus existe bien sûr également en Guadeloupe et ailleurs mais sa prégnance en Martinique est notable. Cette prégnance est un résultat historique conduisant à une correspondance plus forte qu’ailleurs entre hiérarchie sociale et hiérarchie de couleur. 
     
    Le pacte colonial maintenu
    Les inégalités colorées liées à la concentration foncière sont encore renforcées par le maintien d’un lien avec la « métropole » qui garde toutes les caractéristiques du « pacte colonial ». L’expression est définit comme suit par un document officiel de 1861 : « Sous l’empire de ce qu’on appelait le pacte colonial, la France se réservait le droit exclusif d’approvisionner ses colonies de tous les objets dont elles avaient besoin ; il était défendu aux colonies de vendre leurs produits à d’autres pays que la métropole, et de les élever à l’état de produit manufacturés ; le transport entre la métropole et les colonies était réservé aux bâtiments français[xxvii]. » Officiellement ce « pacte colonial » n’existe plus, les acteurs économiques étant libres de commercer avec qui ils veulent. Dans les faits au contraire le pacte reste, selon nous, une réalité indéniable.

    Le premier principe figurant dans cette définition, le monopole de l’approvisionnement, reste une réalité des colonies dites « françaises » des Antilles. Un regard sur les importations suffit à prendre la mesure du lien de dépendance. En 2016 la France hexagonale fournit 68.9 % du montant des importations pour la Martinique et 60, 6 % pour la Guadeloupe[xxviii]. Le deuxième partenaire étant les autres pays de l’Union Européenne (avec 13 % pour la Guadeloupe et 14.8 % pour la Martinique), nous sommes en présence d’une socialisation européenne du pacte colonial. Les importations avec les autres pays des Caraïbes plane péniblement à 5 ou 6% selon les années.

    Le deuxième principe du pacte colonial, le monopole de la métropole sur les exportations, reste lui aussi activée aujourd’hui. Les destinations des exportations révèlent la même dépendance que celle des importations. Pour la Guadeloupe les données sont les suivantes : 40 % vers la France ; 17, 7 % vers la Martinique et 12 % vers le reste de l’Union européenne. Pour la Martinique les données sont les suivantes : 73.6 % vers la France et 19 % vers deux autres colonies françaises (la Guadeloupe et la Guyane).

    Le troisième principe du pacte colonial, la spécialisation des colonies dans des cultures de rentes et de la métropole dans les produits manufacturés, est tout aussi vivace. La structure des exportations est sensiblement le même pour les deux pays, révélant la nature coloniale du lien avec la France : Ils importent des biens de consommation non durable (produits alimentaires, pharmaceutiques, etc.), des biens d’investissement (produits de l’industrie automobile, machines et équipements, etc.) et des biens intermédiaires (caoutchouc, plastiques, etc.). Ils exportent des produits agro-alimentaires (Bananes, cannes, etc.). Daniel Guérin résume comme suit en 1956 cette dépendance économique : « En bref les Antilles servent de marchés à peu près exclusifs pour les denrées alimentaires et les produits fabriqués métropolitains qu’elles échangent contre leur sucre et […] contre leur banane[xxix] ». A part des variations dans la part du sucre ou de la banane dans les exportations, rien n’a véritablement changé.

    L’enjeu économique des Antilles dites « françaises » ne se limite pas au capitalisme de plantation. Comme pour les colonies du pacifique la Zone Economique Exclusive (47 000 km² pour la Martinique et 86 000 km² pour la Guadeloupe) contient des nodules polymétalliques exploitables. A ces enjeux strictement économique, il faut ajouter ceux relevant de la géostratégie que le géographe François Taglioni résume comme suit :

    La Caraïbe présente, en outre, par l’intermédiaire des DOM français, un solide réseau de points d’appui. Fort-de-France, abrite une station-relais pour les transmissions en provenance des satellites. La Guadeloupe est une escale aérienne garante de l’indépendance militaire française. […] Enfin les forces navales françaises, anglaises et néerlandaises affirment leur présence militaire dans la zone. Les nodules polymétalliques exploitables, à des coûts certes encore très élevés, sur les fonds marins représentent peut-être pour l’avenir une richesse non négligeable.[xxx].

    Une telle logique économique avec 7000 km de séparation a, bien entendu, un coût que payent les peuples guadeloupéen et martiniquais. La dernière étude de l’INSEE datée de 2015 sur la comparaison des prix entre l’hexagone et les colonies des Antilles met en évidence des écarts de prix « significatifs » : le niveau général des prix est 12,3 % plus élevé en Martinique qu’en métropole (12.5 % pour la Guadeloupe). Cet écart est essentiellement issu d’un poste peu compressible, les produits alimentaires, qui indiquent un différentiel beaucoup plus important : 38 % pour la Martinique et 33 % pour la Guadeloupe[xxxi].

    Mais le coût payé ne concerne pas que le niveau de vie. Les guadeloupéens et martiniquais payent également ce rapport colonial sur le plan de la santé. L’utilisation de pesticides à outrance, y compris ceux dont la dangerosité est avérée, est une caractéristique de ce modèle. Avec la complicité de l’Etat français des pesticides interdits en France ont continués à être utilisés massivement en Guadeloupe et Martinique. Le scandale du chlordécone, un pesticide cancérogène et mutagène, en est une illustration dramatique. Il a été utilisé massivement aux Antilles dites « française » de 1972 à 1993 alors qu’il était interdit dans l’hexagone à partir de 1989. L’Etat français a, en effet, accordé, sur pression des gros planteurs, un moratoire de trois ans. Les effets sur la santé étaient pourtant déjà connus : cancer de la prostate, puberté précoce, prématurité lors des grossesses, troubles de la motricité et de la mémoire visuelle, etc. La journaliste du Monde Faustine Vincent résume comme suit les conséquences de cette dérogation meurtrière :
    La quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par ce pesticide ultra-toxique, utilisé massivement de 1972 à 1993 dans les bananeraies. Une situation unique au monde. […] Les Antilles sont contaminées pour des siècles, car la molécule est très persistante dans l’environnement − jusqu’à sept cents ans. A partir du début des années 2000, on a découvert que le chlordécone, qui passe dans la chaîne alimentaire, avait non seulement contaminé les sols, mais aussi les rivières, une partie du littoral marin, le bétail, les volailles, les poissons, les crustacés, les légumes-racines… et la population elle-même. La quasi-totalité des 800 000 habitants de la Guadeloupe (95 %) et de la Martinique (92 %) sont aujourd’hui contaminés[xxxii].

    Interdire dans l’hexagone et autoriser aux Antilles, voilà un bel exemple d’un traitement d’exception, qui est une des caractéristiques essentielles du colonialisme. Le mépris pour la santé des indigènes révélé ici par les pesticides est du même type que le mépris révélé en Polynésie avec les essais nucléaires.
     
    Les dessous d’une déportation de la jeunesse
    Le modèle colonial de développement crée logiquement une « disproportion entre la population et les ressources que le système économique actuel met à sa disposition » remarque en 1956 Daniel Guérin[xxxiii]. Toute une littérature se développe alors pour expliquer cette « poussée démographique » et proposer des solutions. Les explications sont généralement essentialistes et les solutions orientées vers le malthusianisme. Les causes sont ainsi recherchées dans la culture antillaise et la piste privilégiée en solution est celle du contrôle des naissances. Or nous le savons depuis longtemps un des facteurs déterminants de la fécondité se situe dans les conditions matérielles d’existence.

    L’inquiétude sur la fécondité antillaise est à inscrire dans le contexte des décennies 50 et 60 qui inaugure des transformations profondes aux Antilles dites « française ». La première d’entre elle est l’ébranlement du complexe d’infériorité que les écrits d’Aimé Césaire résument. Frantz Fanon décrit comme suit en 1955 ce processus de réaffirmation de soi : « Pour la première fois, on verra un professeur de lycée donc apparemment un homme digne, simplement dire à la société antillaise « qu’il est beau et bon d’être nègre […] Ainsi donc l’Antillais, après 1945, a changé ses valeurs. Alors qu’avant 1939 il avait les yeux fixés sur l’Europe blanche […] il se découvre en 1945, non seulement un noir mais un nègre et c’est vers la lointaine Afrique qu’il lancera désormais ses pseudopodes[xxxiv]. »

    L’Afrique est pendant la décennie 50 en pleine effervescence anticoloniale avec une guerre d’Algérie qui devient rapidement une centralité dans le positionnement politique des militants africains. Se penchant sur l’identité antillaise en 1979, le sociologue Jean-Pierre Jardel résume comme suit les bouleversements de ces deux décennies :
     Depuis deux décennies environ, des changements rapides se produisent aux différents paliers de la réalité socio-culturelle des Antilles françaises. Les discours prononcés par des hommes politiques, les idées diffusées par les écrivains de la négritude, l’autonomie ou l’indépendance acquise par plusieurs îles de l’archipel Caraïbe, ont fait comprendre à une large fraction de la population qu’il existait une entité antillaise ayant ses propres valeurs, face aux valeurs de la métropole européenne. On se trouve donc en présence d’une phase de réajustement des normes et par conséquent d’une situation conflictuelle généralisée.[xxxv]

    Les émeutes de Fort de France du 20 décembre 1959 et celles du Lamentin en mars 1961 sonnent comme un avertissement aux yeux des autorités françaises. De cette époque date l’encouragement à une émigration de la jeunesse des Antilles dites « françaises » vers la métropole qui sera systématisé trois ans plus tard par la création du BUMIDOM en 1963 (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer). De 1963 à 1982, ce bureau utilise toute une panoplie de moyens divers et de promesses (de formation, de logement, d’emplois, de salaires élevés, etc.) pour pousser à l’exil toute une jeunesse afin de désamorcer une crise sociale et politique latente. Le journaliste et écrivain guadeloupéen Hugues Pagesy donne la lecture suivante de l’action du BUMIDOM en quatrième de couverture de l’ouvrage qu’il lui consacre :

    « La traite négrière n’aurait-elle servi à rien pour que, 115 ans après l’abolition de l’esclavage, un organisme d’État répondant au nom de BUMIDOM […] mette en place un système pour vider la Réunion, la Guadeloupe et la Martinique, de toute une partie de leur jeunesse ? Sous prétexte de lutter contre le manque d’activité qui frappe ces régions, le BUMIDOM va en fait organiser une déportation de ces jeunes vers la France, que d’aucuns dénonceront comme étant un vrai génocide par substitution. […] L’empire qui perd petit à petit une bonne partie de ses territoires veut museler ceux d’Outre-mer. Les prétextes évoqués sont leur démographie galopante et un chômage endémique[xxxvi].

    Au total se sont près de 260 000 personnes qui ont migrés vers l’hexagone sous l’effet direct ou indirect du Bumidom dont 42 622 martiniquais et 42 689 guadeloupéens[xxxvii] : une véritable saignée dans la jeunesse antillaise compte tenu de la taille de la population et de l’âge des personnes concernées. Aimé Césaire qualifie à l’assemblée nationale cette politique de « génocide par substitution » et la délégation guadeloupéenne à la Tricontinentale de la Havane en janvier 1966 (Conférence de solidarité des peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine) dénonce « la politique coloniale du gouvernement français à la Guadeloupe, notamment l’expatriation de la jeunesse[xxxviii] ».
     
    « Dissiper les malentendus » sur la question nationale
     « L’heure est venue de clarifier les problèmes et de dissiper le malentendus », c’est par ces mots que Frantz Fanon conclue l’article consacré aux émeutes de Fort de France du 20 décembre 1959 cité plus haut. Pour lui cette révolte indique une mutation dans le processus d’émergence d’une conscience nationale antillaise. Celui-ci est complexe du fait des spécificités de la colonisation aux Antilles : ancienneté pluriséculaire de la colonisation, génocide des peuples autochtones, hétérogénéité de peuplement liée à l’esclavage et aux immigrations suscitées par le colonisateur, ampleur du processus d’assimilation liée à la violence esclavagiste initiale puis par la durée pluriséculaire de la domination, histoire politique spécifique de chacune des îles, etc.

    L’ensemble de ces facteurs explique l’épisode de 1946 où « des larges masses antillaises » rappelle Aimé Césaire ont approuvées la départementalisation c’est-à-dire ont votées pour rester française. Césaire lui-même a soutenu cette option en raison du danger que constitue la proximité avec les Etats-Unis : « Une autre objection plus sévère encore est l’existence à côté des Antilles d’un voisin dont la puissance et l’appétit ne sont que trop connus[xxxix]. » Coincés entre deux dominations, les Antillais ont dans le contexte de l‘époque considérés qu’obtenir une égalité plus grande dans le cadre français étaient la seule voie possible complète Aimé Césaire[xl]. 

    Au moment où Césaire tire ce bilan de la loi de 1946 (en 1956), les peuples des Antilles dites « françaises » ont fait leur expérience de l’impasse de l’assimilationnisme. Si des spécificités sont indéniables dans le processus de conscientisation nationale, celui-ci est tout aussi indéniablement en accélération rapide dans les deux colonies.

    En Martinique le processus se traduit par la création de l’OJAM (’Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique) qui inaugure son action politique par l’apposition d’immense banderoles sur les murs de tous les bâtiments publics de l’île, portant le slogan « la Martinique aux Martiniquais » le 23 décembre 1962. Un tabou est brisé. Pour la première fois une organisation revendique ouvertement l’indépendance. Dans le même temps le « manifeste de l’OJAM » est placardé sur les murs proclamant :
    Que la Martinique est une colonie, sous le masque hypocrite de département français, comme l’était l’Algérie, parce que dominée par la France, sur le plan économique, social, culturel et politique. […] En conséquence l’O.J.A.M […] Proclame le droit des martiniquais de diriger leurs propres affaires. Demande aux Guadeloupéens, aux Guyanais de conjuguer plus que jamais leurs efforts dans libération de leur pays pour un avenir commun. Soutien que la Martinique fait partie du monde antillais. Appelle les jeunes de la Martinique, quelles que soient leurs croyances et leurs convictions, à s’unir pour l’écrasement définitif du colonialisme dans la lutte de libération de la Martinique[xli].

    La réponse de l’Etat français est, bien sûr, la répression. 18 militants de l’OJAM sont déférés devant la Cour de sûreté de l’Etat pour « atteinte à l’intégrité du territoire ». 5 militants écopent de peine de prisons et les autres sont relaxés. Si l’OJAM ne survit pas à cette épreuve, le mouvement indépendantiste existe désormais, même s’il reste encore minoritaire et éparpillé. A partir de la fin de la décennie 60 et tout au long de la décennie 70, les organisations indépendantistes se multiplient : Mouvement National de Libération de la Martinique (MNLA) en 1969, Groupe Révolution socialiste (GRS) en 1970, Groupe d’Action Prolétarienne (GAP) au début de la décennie 70, Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM) en 1978, le Pati kominis pour lendépandans èk sosyalizm (Parti Communiste pour l’Indépendance et le Socialisme) en 1984, le Parti pour la Libération de la Martinique (PALIMA) en 1999. Malgré cet éparpillement l’idée indépendantiste progressera de manière significative depuis dernières décennies du siècle dernier. Lors des élections régionales de 1986 les indépendantistes ne comptent que pour 3 %, 6 ans plus tard le MIM devient la première force organisée du pays. Aux régionales de 1998 le MIM obtient 31, 71 % des suffrages et son président, Alfred Marie-Jeanne, devient président du conseil régional (il sera reconduit à ce poste en 2004). En dépit des multiples divisions et de la bureaucratisation suscitée par la participation au jeu institutionnel et encouragée par l’Etat français, le projet indépendantiste est désormais une réalité incontournable en Martinique.

    La décennie 60 est également celle qui voit s’organiser un mouvement indépendantiste en Guadeloupe. C’est au sein du mouvement étudiant en métropole, dans l’AGEC (Association Générale des Etudiants Guadeloupéen), qu’est lancé pour la première fois le mot d’ordre d’indépendance nationale. En Guadeloupe même c’est en 1963 qu’est constitué le GONG (Groupe d’Organisation Nationale de la Guadeloupe) dont certains membres fondateurs sont issus de l’AGEG. Peu nombreux les militants du GONG sont très actifs. Ils ont présent systématiquement pour soutenir chaque grève ouvrières, ce qui les rend rapidement populaire. « Chaque fois que des ouvriers, qu’ils soient du bâtiment ou de la canne étaient en grève ou en difficulté quelconque, le GONG, et ses militants devaient venir leur prêter main-forte[xlii] » se souvient le militant nationaliste Claude Makouke. Le mouvement social qui secoue la Guadeloupe en 1967 et le massacre qui l’accompagne, est le prétexte que prendra l’Etat français pour décapiter ce mouvement indépendantiste ayant une audience populaire grandissante.

    A l’origine du mouvement se trouve une grève des ouvriers du bâtiment pour exiger une hausse de 2,5 % des salaires. Les négociations entre le patronat et le syndicat CGTG échouent le 26 mai et une manifestation devant la Chambre de commerce de Pointe-à-Pitre se transforme en émeute. Les CRS tirent sur la foule provoquant les premiers décès. Les affrontements s’étendent alors à toute la ville. Lorsqu’elles cessent le lendemain un bilan officiel annonce 8 morts. La réalité du massacre mettra vingt ans à percer. En 1985 Georges Lemoine, secrétaire d’Etat chargé des départements et territoires d’Outre-mer reconnaîtra le chiffre de 87 victimes et plus d’une cinquantaine de blessés. C’est dans ce contexte que l’Etat français décide de profiter de la situation pour décapiter le mouvement indépendantiste. L’organisation et ses militants sont accusés de la responsabilité des émeutes et des victimes. 19 militants du GONG sont arrêtés et inculpés « d’atteinte à la sureté de l’Etat et à l’intégrité du territoire ». La presse colonialiste exulte à l’image du journal France-Antilles qui titre en première page et en gros caractère le 13 juin : « Le Gong est décapité. Dix-neuf arrestations à Paris et en Guadeloupe[xliii] ». Le mouvement massif de solidarité qui s’organise alors sauvera les inculpés dont le jugement de février 1968 prononce 6 peines avec sursis et 13 acquittements. En Guadeloupe même cependant 70 autres militants attendent leur jugement. Six d’entre eux écoperont de peines de prison ferme allant d’1 à 6 mois.

    Le GONG ne survie pas à cette dure épreuve mais ses militants sont nombreux à être présent dans la création ultérieure d’autres organisations indépendantistes. Ils réinvestissent d’abord leurs forces dans la dynamique syndicale en créant l’UTA (Union des Travailleurs Agricole) en 1970, l’Union des Paysans Pauvres de Guadeloupe (UPG) en 1972 et enfin l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG) qui regroupe les deux précédente et d’autres syndicats en 1973. Tels sont les facteurs qui expliquent le lien étroit entre indépendantistes et syndicalistes en Guadeloupe. En témoigne l’élection à la tête de l’UGTG de l’indépendantiste Elie Domota et sa désignation comme porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon– Collectif contre l’exploitation outrancière), un regroupement syndical, associatif et politique qui a mené le vaste mouvement social en janvier et février 2009.

    En 1977 ces militants créent l’Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) qui reste jusqu’à aujourd’hui la principale organisation politique indépendantiste. A côté de celle-ci existe également le Mouvement pour une Guadeloupe Indépendante (MPGI) crée en 1981, le Konvwa pou liberasyon nasyonal Gwadloup (KNLG) fondé en 1997 et Fòs pou konstwi nasyon Gwadloup (Forces pour batir la nation guadeloupéenne) fondé en 2010. Des tentatives de luttes armées ont également eu lieu par le GLA (Groupe de Libération Armée) qui mène une série d’attentats contre des édifices publics en 1980 et 1981, puis par l’ARC (Alliance Révolutionnaire Caraïbe) menant le même type d’actions de 1983 à 1989.

    Si comme en Martinique la multiplicité des organisations, l’institutionnalisation de certains leaders, la répression et les divisions du mouvement nationaliste, le rapport des forces disproportionné avec une des principales puissances mondiale, etc., rendent difficile une perspective d’indépendance à court terme, cela ne veut pas dire que la question de l’indépendance nationale est enterré. « Le Mouvement Patriotique Guadeloupéen au niveau organisationnel et militant connaît une passe difficile, un mouvement de reflux, mais c’est là le paradoxe, les idées nationalistes n’ont jamais cessé de progresser et d’irriguer au quotidien la vie des guadeloupéens[xliv] » résume le journaliste Danik Zandwonis.

    Comme nous le disions dans nos précédents articles consacrés à Mayotte, la Kanaky et la Polynésie, la faiblesse de la conscience internationaliste et du mouvement anticolonialiste en France fait partie du rapport des forces défavorable auquel sont confrontés les militants nationalistes des colonies françaises. Qu’un tel mouvement se développe et que le rapport de forces mondial se transforme et la perspective indépendantiste redeviendra un objectif atteignable rapidement. A plus ou moins long terme l’indépendance est inévitable : la situation géographique, la rationalité économique et la communauté des traits culturels avec les autres peuples de la région orientent structurellement vers un projet de fédération des Antilles.

    Saïd Bouamama

    Notes :  
    [i] Raphaël Confiant, Aimé Césaire, une traversée paradoxales du siècle, Stock, Paris, 1993,
    [ii] Adrien Guyot, L’Amérique, un ailleurs partagé, Départment of Modern Languages and Cultural Studies, University of Albama, 2016, pp. 104-105. .
    [iii] Frédéric Dorel, La thèse du « génocide indien » : guerre de position entre science et mémoire, Revue de civilisation contemporaine Europes/Amériques, N° 6, 2006.
    [iv] Nicolas Rey, Quand la révolution aux Amériques était nègre … Caraïbes noirs, negros franceses et autres « oubliés » de l’histoire, Karthala, Paris, 2005, p. 48.
    [v]Chantal Maignan-Claverie, Le métissage dans la littérature des Antilles françaises. Le complexe d’Ariel, Karthala, Paris, 2005, p. 118.
    [vi] Nicolas Rey, Quand la révolution aux Amériques était nègre … Caraïbes noirs, negros franceses et autres « oubliés » de l’histoire, op. cit., p. 53.
    [vii] Victor Schoelcher, Abolitions de l’esclavage ; Examen critique du préjugé contre la couleur des Africains et des Sang-Mêlés, Porthmann, Paris, 1840, p. 138.
    [viii] Alain Bihr, Recension du livre de Caroline Oudin-Bastide, Travail, capitalisme et société esclavagiste. Guadeloupe, Martinique (XVIIe-XIXe siècle), Revue « Interrogation ? », n° 10, mai 2010.
    [ix] Alain Philippe Blérald, Histoire économique de la Guadeloupe et de la Martinique : du XVIIe siècle à nos jours, Karthala, Paris, 1986, p. 26. 
    [x] Alain Philippe Blérald, Histoire économique de la Guadeloupe et de la Martinique : du XVIIe siècle à nos jours, Karthala, Paris, 1986, p. 26. 
    [xi] Ibid, p. 138.
    [xii] Christian Deverre, Crise sucrière et réforme foncière en Guadeloupe, Cahiers d’économie et sociologie rurales, n° 17, 1990, p. 100.
    [xiii] Guy Lasserre, La Guadeloupe. Etude géographique, Union Française d’Edition, Bordeaux, 1961, p. 393.
    [xiv] Christian Deverre, Crise sucrière et réforme foncière en Guadeloupe, Cahiers d’économie et sociologie rurales, op. cit., p. 108.
    [xv] Ibid, p. 111.
    [xvi] Luce Blanchard, Qui se cache derrière le projet de centrale thermique d’Albioma à Marie-Galante, ▻https://blogs.mediapart.fr/luce-blanchard/blog/020217/qui-se-cache-derriere-le-projet-de-centrale-thermique-dalbioma-marie, Consulté le 10 juin 2018 à 19 h 55.
    [xvii] Muriel Bonin et Cécile Cathelin, Conversion environnementale de la production bananière guadeloupéenne : une stratégie politique et économique, Economie rurale, n° 341, mai-juin 2014, p. 76.
    [xviii] Athanasia Bonneton, La banane en Guadeloupe : les conditions économiques et sociales de la culture et de la commercialisation, CDDP Guadeloupe, 1988, p. 52.
    [xix] André Breton, Martinique charmeuse des serpents, 10/18, Paris, 1973.
    [xx] Jean-Luc Boniol, Janvier-mars 2009, trois mois de lutte en Guadeloupe, Les Temps modernes, 1/2011, n° 662-663, pp. 82-113.
    [xxi] Guy Cabort-Masson, Interview à la revue Antilla, n° 961, 9 novembre 2001, p. 6.
    [xxii] Les derniers maîtres de la Martinique, ▻http://www.fxgpariscaraibe.com/article-27520586.html, consulté le 11 juin 2018 à 16 h 30.
    [xxiii] Ulrike Zander, La hiérarchie « socio-raciale »en Martinique. Entre persistance postcoloniale et évolution vers un désir de vivre ensemble, Revue en ligne Asylon (s), n° 11, mai 2013, ▻http://www.reseau-terra.eu/article1288.html#nh37, consulté le 11 juin 2018 à 16 h50.
    [xxiv] Michel Giraud, races, clases et colonialisme à la Martinique, L’Homme et la société. Volume n° 55. Nº 1, 1980, p. 206.
    [xxv] Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, Seuil, Paris, 1971, p. 132.
    [xxvi] Ulrike Zander, La hiérarchie « socio-raciale »en Martinique. Entre persistance postcoloniale et évolution vers un désir de vivre ensemble, op. cit.
    [xxvii] Rapport du secrétaire d’Etat de la Marine et des Colonies du 2 février 1861, Revue maritime et coloniale, tome 2, Lahure, Paris, juillet 1861, p. 53.
    [xxviii] L’ensemble des données de cette partie sont issues de deux documents de l’Institut d’Emission des Département d’Outre-Mer (IEDOM) : Guadeloupe 2016 et Martinique 2016, Paris, 2017.
    [xxix] Daniel Guérin, Les Antilles décolonisées, Présence Africaine, Paris, 1956, p. 55.
    [xxx] François Taglioni, Géopolitique et insularité : l’exemple des petites Antilles, in André-Louis Sanguin (coord.), Vivre dans une île, L’Harmattan, Paris, 1997, p. 179.
    [xxxi] INSEE première, n° 1589, avril 2016, ▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/1908163, consulté le 13 juin 2018 à 10 h 00.
    [xxxii] Faustine Vincent, Scandale sanitaire aux Antilles, Le Monde du six juin 2018, ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/06/scandale-sanitaire-aux-antilles-qu-est-ce-que-le-chlordecone_5310485_3244.ht, consulté le 13 juin 2018 à 10 h 45.
    [xxxiii] Daniel Guérin, Les Antilles décolonisées, op. cit., p. 37.
    [xxxiv] Frantz Fanon, Antillais et Africains, in Pour la révolution africaine, La Découverte, Paris, 2001, p. 31 et 34.
    [xxxv] Jean-Pierre Darnel, Langues et identité culturelle aux Antilles françaises, Pluriel débat, n° 17, année 1979, p. 27.
    [xxxvi] Hugues Pagesy, Kolombie 2 : Bumidom la vérité, Editions Nestor, Gourbeyre – Guadeloupe, 2017, quatrième de couverture.
    [xxxvii] André Calmont, et Cédric Audebert, Dynamique migratoire de la Caraïbe, Karthala, Paris, 2007, p. 99.
    [xxxviii] Première conférence Tricontinentale, Interventions et résolutions, La Havane, 1966, p. 90.
    [xxxix] Aimé Césaire, Introduction au livre de Daniel Guerin, Antilles décolonisées, op. cit., p. 9.
    [xl] Ibid, pp. 10-11.
    [xli] Manifeste de l’OJAM, ▻https://afcam.org/index.php/fr/dossiers/dossiers-4/les-collectivites-invitees-au-haut-comite/2-uncategorised/4194-le-manifeste-de-l-o-j-a-m, consulté le 14 juin 2018 à 8 h 30.
    [xlii] Xavier-marie Bonnot et Francois-Xavier Guillerm, Le sang des nègres, Galaade, Paris, 2015.
    [xliii] Raymond Gama et Jean-Pierre Sainton, Mé 67 : Mémoire d’un évènement, Société Guadeloupéenne d’Edition et de Diffusion, 1985, p. 122.
    [xliv] Danik I. Zandwonis, Guadeloupe. L’indépendance est plus proche qu’on ne le dit …, ▻http://7seizh.info/2014/12/11/guadeloupe-lindependance-est-plus-proche-quon-ne-le-dit, consulté le 14 juin 2018 à 16 h 45.

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    Plusieurs articles abordent la question du vocabulaire. Faut-il les appeler migrants, réfugiés, sans-papiers, demandeurs d’asile, exilés...? Les avis sont partagés

    Réfugiés ? Migrants ? Abrités ? Accueillis ? Apatrides ? Arabes ? Aventuriers ? Binationaux ? Capital humain ? Cerveaux en fuite ? Chercheurs de Paix ? Chercheurs de Refuge ? Circulants ? Clandestins ? Clandestins Non Identifiés ? Coupables ? Coupables de voyage ? Criminels ? Criminels Illégaux ? Crimmigrés ? Cueilleurs de Fraises ? Déboutés ? Demandeurs d’asile ? Demandeurs de refuge ? Déplacés ? Déplacés Internes ? Déplacés Poétiques ? Désespérés ? Diamants Noirs ? Dreamers ? Dublinés ? Égarés ? Éjectés ? Éjectés Volontaires ? Emigrants ? Envahisseurs ? Errants ? Esclaves ? Etrangers ? ESIs ? Exilés ? Exodants ? Exode de cerveau ? Expatriés ? Fugitifs ? Héros ? Illégaux ? Illégaux en Transit ? Illégalisés ? Immigrants ? Immigrés ? Immigrés choisis ? INADs ? Indésirables ? Infiltrés ? Intrus ? Invisibles ? Invités ? Irréguliers ? Marcheurs ? Main d’oeuvre ? Maintenus ? Messagers ? Migrants climatiques ? Migrants éco-climatiques ? Migrants économiques ? Migrants environnementaux ? Migrants Internationaux ? Migrants Rapatriés ? Migrants Revenus ? Migrants Secondaires ? Migrants Volatilisés ? Migrérrants ? Mijeurs ? Musulmans ? Naufragés ? Navetteurs ? Nouveaux Européens ? Persécutés ? Personnes en migration ? Population Migratoire ? Rapatriés ? Rapatriés en Bilan ? Réfugiés présumés ? Réfugiés aigus ? Réfugiés climatiques ? Réfugiés environnementaux ? Réfugiés Illégalisés ? Réfugiés Irréguliers ? Réfugiés Sans Papiers ? Réfugiés Travaillant ? Rejoignants ? Rescapés ? Retenus ? Retournés ? Revenus ? Sans Autorisation ? Sans Papiers ? Sans-Paps ? Sans Permission ? Sans Statut ? Survivants ? Terroristes ? Touristes ? Touristes Clandestins ? Transitants ? Transmigrants ? Travailleurs Itinérants ? Travailleurs Migrants ? Travailleurs Réfugiés ? Turcs ? Vacanciers ? Vent du Désert ? Victimes collatérales ? Vocation à Quitter le Territoire ? Voyageurs ? Êtres Humains ?

    Et faut-il ajouter des guillemets à ces termes ?

    ESI = Etrangers en Situation Irrégulière
    INAD = étrangers non-admis sur le territoire français et interpellés à leur descente de l’avion
    Mijeurs = mineurs déclarés majeurs par les autorités

    Aussi : Mineurs Migrants ? Mineurs Migrants Non Accompagnés ? Mineurs Etrangers Non Accompagnés ? Mijeurs ? Migrants Mineurs Isolés ? Mineurs Isolés ? Mineurs Non Accompagnés ? et même Bébés Passeport ?

    D’autres spécifiquement en anglais comme aspiring migrants, climate-movers, deportees, dreamers, ICE_detainee, illegalized refugees, returnable migrants, returnee migrants, returnees, returning migrants, undocumented refugees...

    En italien : capsunari (cueilleurs de fraises)

    Et d’autres mots encore plus spécifiques, comme Habesha qui désignent au Soudan ceux qui ne parlent pas arabe, donc les Abyssins, les Éthiopiens et les Érythréens, donc en fait les migrants...

    Les Libyens appellent les migrants érythréens Dollars ou Euros selon qu’ils ont de la famille (supposée riche) en Europe ou en Amérique du Nord...

    Et Libia, surnom donné aux nouveaux arrivants d’Erythrée par les Erythréens de la diaspora, installés depuis longtemps en Italie...

    Refuweegee : réfugié bien intégré à Glasgow

    Au Vénézuela, certains peuples autochtones n’ont pas de mot pour désigner un migrant, et ils les appellent donc des caminantes, c’est à dire des marcheurs...

    #migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés #Syrie #Guerre #Tragédie #terminologie #vocabulaire #mots #asile #migrations #mineurs_non_accompagnés #recension

    « Emigration illégale » : une notion à bannir
    Claire Rodier, Libération, le 13 juin 2006
    ►http://www.migreurop.org/article922.html

    L’archétype rêvé du réfugié
    Karen Akoka, Plein droit, octobre 2011
    ►http://www.gisti.org/spip.php?article2441

    Figures de l’Étranger : quelles représentations pour quelles politiques ?
    GISTI, avril 2013
    ►http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=3061

    « Le réfugié est une notion fabriquée au gré des priorités politiques »
    Carine Fouteau, Médiapart, le 12 juin 2013
    ►http://www.mediapart.fr/journal/france/120613/le-refugie-est-une-notion-fabriquee-au-gre-des-priorites-politiques

    Le demandeur d’asile n’existe pas
    Michael Pfeiffer, Vivre Ensemble, le 25 juin 2013
    ►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/06/25/le-demandeur-dasile-nexiste-pas

    Are they illegal or illegalized ?
    Nicholas Keung, The Star, le 17 août 2013
    ►https://www.thestar.com/news/insight/2013/08/17/are_they_illegal_or_illegalized.html

    La Cimade et les Portugais en France de 1957 à 1974 : une aide sous le signe des guerres coloniales
    Victor Pereira, Presses universitaires de Paris Ouest, 2013
    ►http://books.openedition.org/pupo/2561

    Immigrants illégaux, détections, murs de barbelés : le vocabulaire lamentable de FRONTEX commence à déteindre…
    J.Caye, Forum Asile, le 22 mai 2014
    ►http://forumasile.org/2014/05/22/immigrants-illegaux-detections-murs-de-barbeles-le-vocabulaire-lamentabl

    D’ « opposants » à « clandestins » : le parcours médiatique des personnes migrantes
    Raphaël Rey et Sophie Malka, Vivre Ensemble, le 28 mai 2014
    ►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/05/28/d-opposants-a-clandestins-le-parcours-mediatique-des-personnes-migrantes

    « Les messagers », documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura (2014).
    ►http://video.mediapart.fr/html5/videos/outputs/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers-854x480.mp4

    Sans-papiers, sans clichés ! (ou comment écrire de manière éthique sur les migrants)
    Café Babel, le 27 mars 2015
    ►http://www.cafebabel.fr/article/sans-papiers-sans-cliches-ou-comment-ecrire-de-maniere-ethique-sur-les-mig

    Expatriation. Les Blancs sont des expats, les autres sont des immigrés !
    Silicon Africa, le 29 mai 2015
    ►http://www.courrierinternational.com/article/expatriation-les-blancs-sont-des-expats-les-autres-sont-des-i

    Le danger d’assimiler trafic de migrants et traite humaine
    Natalia Paszkiewicz, Middle East Eye, le 4 juin 2015
    ►http://www.middleeasteye.net/node/44345

    Réfugiés ou migrants : faut-il inventer un nouveau terme ?
    IRIN, le 17 juin 2015
    ►http://www.irinnews.org/fr/report/101645/r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-migrants-faut-il-inventer-un-nouveau-terme

    Is "Expat" the New White ?
    Denis Colombi, Une Heure de Peine, le 30 juin 2015
    ►http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2015/06/is-expat-new-white.html

    Réfugiés, intrusion, hotspots : le nouveau lexique des migrations
    Carine Fouteau, Médiapart, le 10 août 2015
    ►http://www.mediapart.fr/journal/international/100815/refugies-intrusion-hotspots-le-nouveau-lexique-des-migrations?onglet=full

    Europe. Ne les appelez plus des “migrants” !
    Al-Jazira, le 25 août 2015
    ►http://www.courrierinternational.com/article/europe-ne-les-appelez-plus-des-migrants

    « Migrant » ou « réfugié » : quelles différences ?
    Alexandre Pouchard, Le Monde, le 25 août 2015
    ►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/08/25/migrant-ou-refugie-quelles-differences_4736541_4355770.html

    Le « migrant », nouveau visage de l’imaginaire français
    Sylvia Zappi, Le Monde, le 26 août 2015
    ►http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/08/26/le-migrant-nouveau-visage-de-l-imaginaire-francais_4737104_1654200.html

    « Migrants », « réfugiés » : sur le sujet sensible des migrations, le choix des mots n’est pas neutre
    AFP, le 27 août 2015
    ►https://www.45enord.ca/2015/08/migrants-refugies-sur-le-sujet-sensible-des-migrations-le-choix-des-mots-nes

    Quand doit-on parler de migrants, de réfugiés ou de demandeurs d’asile ?
    IRIN, le 28 août 2015
    ►http://www.irinnews.org/fr/report/101928/quand-doit-on-parler-de-migrants-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-de-demandeurs-d-

    Le débat sur les termes "migrants" et "réfugiés" agite la presse
    RTS, le 28 août 2015
    ►http://www.rts.ch/info/monde/7034671-le-debat-sur-les-termes-migrants-et-refugies-agite-la-presse.html

    « Réfugiés » au lieu de « migrants » : une terminologie à revoir
    J. Caye, Forum Asile, le 31 août 2015
    ►http://forumasile.org/2015/08/31/refugies-au-lieu-de-migrants-une-terminologie-a-revoir

    Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » ? Quel est le mot juste ?
    UNHCR, le 31 août 2015
    ►http://www.unhcr.fr/55e45d87c.html

    Migrants perdus en mer. Ce sont nos enfants
    Aminata D. Traoré, Le Monde Diplomatique, Septembre 2015
    ►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/TRAORE/53710

    Débat sémantique : une distraction dangereuse ?
    Melissa Phillips, IRIN, le 1er septembre 2015
    ▻http://www.irinnews.org/fr/report/101940/d%C3%A9bat-s%C3%A9mantique-une-distraction-dangereuse

    Ne dites plus « migrant »
    Jean Quatremer, Libération, le 4 septembre 2015
    ►http://www.liberation.fr/monde/2015/09/04/ne-dites-plus-migrant_1375999

    La distinction entre réfugiés et migrants économiques ne va pas de soi
    Céline Mouzon, Alter Eco, le 11 septembre 2015
    ►http://www.alterecoplus.fr/refugies/la-distinction-entre-refugies-et-migrants-economiques-ne-va-pas-de-soi-

    Le discours sur les réfugiés syriens : un analyseur
    Saïd Bouamama, le 11 septembre 2015
    ►https://bouamamas.wordpress.com/2015/09/14/le-discours-sur-les-refugies-syriens-un-analyseur

    "Migrants" ou "réfugiés" ? L’indignation est mauvaise conseillère
    Michaël Neuman, Médiapart, le 11 septembre 2015
    ►http://blogs.mediapart.fr/blog/mikael/200915/migrants-ou-refugies-lindignation-est-mauvaise-conseillere

    "La distinction entre ’bons’ réfugiés et ’mauvais’ migrants n’est pas tenable"
    Laura Thouny, L’Obs, le 12 septembre 2015
    ►http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150910.OBS5614/la-distinction-entre-bons-refugies-et-mauvais-migrants-n-est-pa

    Demandeurs d’asile ou sans-papiers ?
    Paris-Luttes Info, le 13 septembre 2015
    ►https://paris-luttes.info/demandeurs-d-asile-ou-sans-papiers-3761

    Philippe Leclerc : « Le statut de réfugié a été trop difficile à créer pour qu’on risque la confusion »
    Sonya Faure, Libération, le 13 septembre 2015
    ►http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/13/philippe-leclercle-statut-de-refugie-a-ete-trop-difficile-a-creer-pour-qu

    Pourquoi je n’userai pas du terme "réfugié"
    Paris-Luttes Info, le 15 septembre 2015
    ►https://paris-luttes.info/pourquoi-je-n-userai-pas-du-terme-3770

    En Europe, l’accueil des « réfugiés » se fait au détriment des « migrants économiques »
    Carine Fouteau, Médiapart, le 17 septembre 2015
    ►http://www.mediapart.fr/journal/international/170915/en-europe-l-accueil-des-refugies-se-fait-au-detriment-des-migrants-economi

    Contre la logique du tri : pour un droit d’asile et au séjour, pour tous et toutes, maintenant !
    Solidaires, le 17 septembre 2015
    ►http://solidaires.org/article51763.html

    « Le pape appelle à repenser le droit d’asile »
    Michaël Hajdenberg, Médiapart, le 22 septembre 2015
    ►http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220915/le-pape-appelle-repenser-le-droit-d-asile?onglet=full

    Migrant, réfugié : quelles différences ?
    Laure Cailloce, Le Journal du CNRS, le 22 septembre 2015
    ►https://lejournal.cnrs.fr/articles/migrant-refugie-quelles-differences

    La fin du voyage
    Serge Quadruppani, Les Contrées Magnifiques, le 23 septembre 2015
    ►http://quadruppani.blogspot.fr/2015/09/la-fin-du-voyage.html

    Vivre Ensemble
    Septembre 2015

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/wp-content/uploads/2015/09/VEcouv154.jpg http://m.cafebabel.com/cache/c9/59/c9598ba0ddf9018f2390838e8b81b698.jpg

    NB : et la version réac :

    Migrant ou réfugié ?
    Christian Rioux, Le Devoir (Montréal), le 15 mai 2015
    ►http://www.ledevoir.com/international/europe/440216/migrant-ou-refugie

    De l’utilité des frontières
    Christian Rioux, Le Devoir (Montréal), le 8 septembre 2017
    ►http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/507477/de-l-utilitedes-frontieres

    #recension

    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/10/2015

      Entre temps :
      ▻http://seenthis.net/messages/415560
      ▻http://seenthis.net/messages/415987

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/10/2015

      Voir aussi :
      ▻http://seenthis.net/messages/416466

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/10/2015

      Messager, un terme de plus :

      « Les messagers », documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura (2014).
      ►http://video.mediapart.fr/html5/videos/outputs/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers-854x480.mp4

      Les récits, pleins de pudeur et de colère, de migrants qui on voulu rejoindre l’Europe en traversant la mer depuis le Maroc...
      ►http://seenthis.net/messages/415853

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 14/10/2015

      #film (dont j’ai raté les présentations et que je me promet de voir à cet url), #merci

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 16/10/2015

      Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » ? Quel est le mot juste ?
      UNHCR, le 31 août 2015
      ►http://www.unhcr.fr/55e45d87c.html

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/10/2015

      Une pancarte lors de la manif pour les migrants du 4 octobre 2015 à Paris :

      https://lh5.googleusercontent.com/-VQPaelXshX4/VhGhI51vQNI/AAAAAAACM6s/DL7YqjIq7E4/w1152-h767-no/IMG_5227.JPG

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 21/10/2015

      #mots #terminologie #sémiologie

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 21/10/2015

      #vocabulaire

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/11/2015

      http://a395.idata.over-blog.com/3/98/30/52/Photo-sup/Candidats-portugais-a-l-emigration.jpg

      ▻http://seenthis.net/messages/424309

      #immigrés_choisis #fuite_des_cerveaux #exode_des_cerveaux #fuite_du_capital_humain #brain_drain #Fuga_de_cérebros

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 16/12/2015

      Migrants, mi-hommes
      #DATAGUEULE 52, le 14 décembre 2015
      ►https://www.youtube.com/watch?v=KiGiupc3VwA

      ▻http://seenthis.net/messages/439959

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/02/2016

      Qui dit quoi ?
      CSP 75, janvier 2016
      ►https://csp75.wordpress.com/qui-dit-quoi

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/02/2016
      @sinehebdo

      merci @sinehebdo !

      https://csp75.files.wordpress.com/2016/02/quiditquoi_160208-08-wb.png?w=1160

      #infographie #catégorisation

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/10/2016

      http://i.imgur.com/2CEsupX.jpg

      #schéma #dessin
      vu sur twitter 29.10.2016
      http://i.imgur.com/LkpJSjC.png

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/12/2016

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L300xH150/792Zcibjpg-bb82c-88de5.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/547712

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/12/2016

      Intéressant tweet de #MSF :

      http://i.imgur.com/UEhu8n9.png

      #mort #vivant

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/12/2016

      Morts et disparus en mer – La Méditerranée, une mer devenue frontière
      La Cimade, le 4 novembre 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/554197

      Depuis 2014, plus de 10 000 personnes en migration ont perdu la vie en Méditerranée.

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/12/2016

      Et ici une réflexion de fonds sur le #statut_de_réfugié (et donc que faire des #réfugiés_de_guerre et des #réfugiés_des_conflits qui ne sont pas inclus dans la convention de 1951 ?) :

      ►http://asile.ch/2016/12/22/hcr-principes-directeurs-relatifs-aux-situations-de-conflit-arme-de-violence

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 23/12/2016

      What’s the difference between a migrant and an expat?
      The Conversation, December 20, 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/554440

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/01/2017

      Nouveau terme (pour moi) : le « #transmigrant ». Si j’ai bien compris, c’est le migrant à l’intérieur d’un même pays :

      Migrations, réfugiés, exil (6/9) : Alain Tarrius, Les routes européennes des nouvelles migrations et les mobilités transnationales. Isabelle Thireau, Les migrations à l’ombre de la période maoïste.
      es Cours du Collège de France, France Culture, le 13 décembre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/556723

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 10/01/2017

      Avec les migrants
      9/01/2017 source : Denis Paillard

      Dans ce texte nous avons choisi d’utiliser le terme de ‘migrants’ comme terme générique, pour deux raisons : d’une part parce qu’il renvoie au droit universel de ‘migrer’, tel qu’il est défini dans les conventions internationales, d’autre part, parce qu’il met l’accent sur le fait qu’aujourd’hui ce droit est refusé à des centaines de milliers de personnes.

      ▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/01/09/avec-les-migrants

      Vanderling @vanderling
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/02/2017

      Médias, asile et migrations | Table ronde avec des journalistes autour du traitement de l’information sur l’asile
      ▻https://seenthis.net/messages/565415

      TEDx Champs Elysées Salon | Le pouvoir des mots
      ▻https://seenthis.net/messages/565918

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/02/2017

      Why the #language we use to talk about #refugees matters so much
      Adam Taylor, Washington Post, le 30 juillet 2015
      ▻https://seenthis.net/messages/567276

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/02/2017

      Canada : des réfugiés plus que des migrants arrivant des Etats-Unis
      ►https://seenthis.net/messages/573166

      #Canada #USA #Etats-Unis

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/03/2017

      Mondialisations et migrations : dépasser le cadre de l’État pour penser la mobilité
      Maurice Midena, The Conversation, le 28 février 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/574418

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/03/2017

      En italien aussi...

      Tribunale Milano: associare il termine “clandestini” ai richiedenti asilo è discriminatorio
      Carta di Roma, 23 febbraio 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/575235

      #Italie

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/03/2017

      «  Crise migratoire  » : ce que cachent les mots
      Emmanuel Blanchard et Claire Rodier, GISTI, décembre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/576466

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/04/2017

      #Life-seeker:

      Interrogating the Mediterranean ‘Migration Crisis’
      Polly Pallister-Wilkins, Mediterranean Politics, 21:311-315, le 15 février 2016
      ►http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13629395.2016.1145826

      « life-seekers »: I use the term ‘life-seeker’ to move beyond the dichotomy and politics of the distinctions between migrant and refugee.

      ►https://seenthis.net/messages/576466

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/04/2017

      Migrants : la Cimade de Dijon contre le FN de Béziers
      Marie Morlot, Le Bien Public, le 21 novembre 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/585945

      Des photos de femmes, des hommes et même des enfants, tous pris de face et torse nu, leur peau recouverte de slogans chocs : « Délinquant, clandestin, terroriste, violeur, bouffeur d’alloc voleur »… À côté d’eux, leur vraie fiche d’identité, leur vraie histoire. « Je suis de Syrie, d’Alep ; je suis marié et père d’une petite fille de 6 ans, j’ai traversé le Liban, la Turquie, la Grèce et j’ai été arrêté en Hongrie avant d’être traité comme un animal […]. Je ne trouve pas le sommeil, j’ai tellement peur pour ma femme et ma fille… », peut-on lire sur l’une d’entre elles.

      #BeHumanNow #Cimade #Photos #Dijon #Alexis_Doré

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/04/2017

      Petit guide – Lutter contre les préjugés sur les migrants
      La Cimade, le 12 octobre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/585948

      #Cimade #guide #préjugés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/04/2017

      Émigrés, immigrés, réfugiés
      Le Monde Diplomatique, avril 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/589518

      #statistiques #France

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/05/2017

      Déclaration de Mogherini :

      and I would like us to make a clear distinction between the refugees and the migrants, these are two different things

      ►https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/26042/remarks-high-representativevice-president-federica-mogherini-joint-press

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/06/2017

      La fabrique des indésirables
      Michel Agier, Le Monde Diplomatique, Mai 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/608509

      #indésirables #déplacé_interne #réfugié #clandestin #maintenu #demandeur_d’asile #débouté #retenu #migrant_clandestin

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/06/2017

      Intéressante note vu sur le site de la BBC en commentaire à un article qu’ils ont publié le 29.06.2017 (▻http://www.bbc.com/news/world-europe-40437917)

      http://i.imgur.com/abhOnal.png

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/06/2017

      Petite shameless auto-promo :

      Retrouver l’être humain dans les mots qui disent la migration

      Ils sont presque infinis, les mots pour qualifier les personnes en mobilité. Je propose, à travers ce catalogue commenté non exhaustif, d’en passer en revue quelques-uns parmi tous ceux que nos oreilles sont contraintes à entendre, tous les jours, inlassablement, à travers les médias, ou en se promenant dans l’espace public. Les mots qui qualifient les personnes qui se trouvent dans un pays où elles ne sont pas nées, nous envahissent et façonnent notre manière de concevoir le phénomène migratoire. Les mots ont donc aussi un impact, sur nos perceptions, nos représentations et, in fine, sur notre manière de concevoir le phénomène migratoire et sur les politiques qui le régule.

      ►https://archive-ouverte.unige.ch/unige:95175

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/07/2017

      Super texte qui mériterait une entrée pour lui tout seul, non ?
      ▻https://seenthis.net/messages/612342

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 4/07/2017

      La situation en #Libye casse la #dichotomie migrant vs. réfugié:

      Mixed Migration Trends in Libya : Changing Dynamics and Protection Challenges
      UNHCR, 2017
      ►https://seenthis.net/messages/612396

      #mixed_migration

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/07/2017

      Réfugiés : une convention vaut mieux que deux tu l’auras
      François Gemenne, Revue Projet, le 13 juin 2017
      ►https://seenthis.net/messages/614724

      Migrants économiques contre réfugiés : que vaut la distinction du gouvernement ?
      Laurent Martinet, L’Expansion, le 12 juillet 2017
      ►https://seenthis.net/messages/614724

      Lampedusa porta del non arrivo
      Nigrizia, le 13 juillet 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/614734

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/07/2017

      « There are no camps » in Libya, only detention centres. Need to protect refugees, migrants before they get there
      Vincent Cochetel (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Geneve), Twitter, le 18 juillet 2017
      ►https://seenthis.net/messages/615857

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/07/2017

      Are they illegal or illegalized?
      Nicholas Keung, The Star, le 17 août 2013
      ►https://seenthis.net/messages/166084

      #illégalisé #sans_statut #sans_autorisation #sans_permission #criminels #invisibles

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 25/07/2017

      Dans le « jeu » des permutations atroces, on a aussi : Mineurs Migrants ? Mineurs Migrants Non Accompagnés ? Mineurs Etrangers Non Accompagnés ? Migrants Mineurs Isolés ? Mineurs Isolés ? Mineurs Non Accompagnés ? avec par exemple cet article en espagnol :

      El colapso de los menores inmigrantes
      Jesús A. Cañas, El Pais, le 23 juillet 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/617216

      #mineurs_non_accompagnés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/08/2017

      Coupable
      Asile, le 31 juillet 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/618879

      ►https://vimeo.com/227131499

      #Coupables

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/08/2017

      Je me demande, @sinhebdo, si tu as aussi un autre mot : « dubliné »...

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/08/2017

      effectivement, je l’ai rajouté, #dubliné...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/08/2017

      Colpevoli di viaggio
      Corallina Lopez Curzi, Antigone, mai 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/620675

      #coupables_de_voyage

      Réfugiés et migrants pris au piège d’un commerce meurtrier au Niger
      Michelle Hoffman, UNHCR, le 4 août 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/620219

      Définition. “Expat”, “immigré”, “étranger” : le poids des mots
      Courrier International, le 4 août 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/620228

      Collomb veut « distinguer le droit d’asile des autres motifs de migration »
      Le Monde, le 6 août 2017
      ►https://seenthis.net/messages/620586

      http://resize2-lejdd.ladmedia.fr/rcrop/262,386/img/var/lejdd/imports/print/couvs/current_3682.jpg http://i.imgur.com/gHa0J39.jpg http://i.imgur.com/vooft2w.jpg http://i.imgur.com/sGfZLAJ.jpg

      Qu’est ce qu’un migrant ?
      La Cimade
      ►https://seenthis.net/messages/531563

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/08/2017

      Un article de merde qui ne mérite même pas une entrée pour lui tout seul :

      « Migrants », un terme à proscrire
      François Côté, Le Devoir (Montréal), le 10 août 2017
      ▻http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/505329/migrants-un-terme-a-proscrire

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 11/08/2017

      Bosnia Sees Increase in ‘Desperate’ Illegal Migrants
      Haris Rovcanin, Balkan Insight, le 10 août 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/621665

      Je rajoute donc le mot #désespéré...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/09/2017

      #Candidat_à_l'exil

      Rome est accusé d’avoir traité avec des milices de passeurs pour endiguer le flux de candidats à l’exil au départ des côtes libyennes

      ►https://www.letemps.ch/monde/2017/09/14/entre-libye-litalie-un-accord-eaux-troubles-contre-migrants

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/10/2017

      Bond du nombre de « bébés passeports » au Canada
      Alexandra Szacka, Radio Canada, le 16 octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/638008

      #bébé_passeport

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 23/10/2017

      The New Europeans
      Robert Kunzig, National Geographics, octobre 2016
      ▻https://seenthis.net/messages/639050

      #New_Europeans #Nouveaux_Européens

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/10/2017

      The reintegration of returning migrants
      Marta Latek, European Parliamentary Research Service Blog, le 19 octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/639445

      Returning migrants to The Gambia: the political, social and economic costs
      Franzisca Zanker, The Conversation, le 23 octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/639457

      Ne dites plus ni « mineurs isolés étrangers » ni « enfants »
      Gisti, Octobre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/639463

      https://i.imgur.com/FLEjtlr.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/639679

      #returning_migrants #migrants_de_retour
      #retours_volontaires
      #stranded_migrants #migrants_bloqués

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/12/2017

      L’Etat privatise une partie des expulsions de sans-papiers
      Tomas Statius, StreetPress, le 28 Novembre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/649333

      #INAD #Sans-Pap
      INAD = étrangers non-admis sur le territoire français et interpellés à leur descente de l’avion

      ►https://seenthis.net/messages/649379
      #Exodant

      What’s in A Name? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
      Maayan Ravid, Border Criminologies, le 28 Novembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/649886

      #Infiltrators #Infiltrés
      #Palestine #israel #israfrique #racisme #Holot

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/12/2017

      Persécutés en Libye - l’Europe est complice
      Amnesty International, le 11 décembre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/624917

      #persécutés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/12/2017

      Je ne sais pas si tu as celui-ci dans ta liste, mot utilisé samedi 16.12.2017 par Edwy Plenel dans une table ronde organisée à Briançon à l’occasion des Etats généraux de la migration (organisation : Tous Migrants) : #demandeurs_de_refuge

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/12/2017

      #rapatriés

      Itinéraires des réfugiés de la Première Guerre mondiale. Rencontre avec Claudie Lefrère-Chantre
      Les Cafés Géo, le 19 décembre 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/653281

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/12/2017

      A piedi nudi nel ghiaccio: è sulle Alpi l’ultima rotta dei migranti
      Francesco Battistini, Corriere della Sera, le 18 décembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/642301

      #fuggiaschi" (= #fugitifs)

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/01/2018

      Et voilà un autre terme « #acute_refugee » (à traduire en français avec #réfugié_aigu ?) :

      From these diverse stories, a number of complexities associated with the refugee experience begin to appear. The circumstances that lead people to become refugees are extremely diverse. Some refugee movements are the product of what the scholar E.F. Kunz called ’great political changes or movements of armies’. Those who move in such circumstances he called ’acute’ refugees, and the vast majority of refugees in the contemporary world fall into that category, for it is only events on a grand scale that are likely to generate population movements on a grand scale.

      (p.6)

      Tiré du livre « What is a refugee ? » de William Maley, 2016
      –-> à noter « what » et non pas « whom ».
      Maley est un diplomate à la retraite, si ma mémoire est bonne

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/01/2018

      « #Circulant » : « Ce terme correspond bien à l’appellation que se donnent beaucoup d’Afghans : #mosâfer, littéralement ’#voyageur'. » (Monsutti 2009 : 85)

      Tiré de cet article de Alessandro Monsutti : ▻http://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2009-3-page-83.htm

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 17/01/2018

      Merci. J’ai mis la liste à jour. J’en ai profité, puisqu’elle est de plus en plus longue, pour la mettre en ordre alphabétique (sauf les 2 premières et la dernière expression).

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/02/2018

      C’est probablement nouveau, ce mot...
      Je l’ai entendu ce soir (15.02.2018) lors d’une conférence au Patio (Uni Grenoble) prononcé par un migrant originaire d’Afrique de l’Ouest qui parlait de son parcours... arrivé à la traversée du désert, il parle du business des migrations et il dit « c’est pour cela qu’on nous appelle #diamants_noirs »

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/02/2018

      Je rajoute...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/03/2018

      #Turcs dans :

      L’Italie, seule dans la tempête migratoire
      Jérôme Gautheret, Le Monde, le 23 février 2018
      ►https://seenthis.net/messages/673523

      A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, Pietro Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “les Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.

      On revient un siècle en arrière, du temps où tous les Arabes étaient appelés Turcs parce qu’ils provenaient de l’empire ottoman...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/03/2018

      On parlait de #Migrant_Refusal_Pool ici :

      ’Bounty hunters’ hired to track down illegal immigrants
      Martin Beckford, The Telegraph, le 18 septembre 2012
      ▻https://seenthis.net/messages/665058

      Et de #refugee_workers ici (on avait déjà les #Travailleurs_Migrants, on a maintenant aussi des #Travailleurs_Réfugiés) :

      For Refugee Compact to Talk Jobs, It Must Listen to Migration Compact
      Refugees Deeply, le 5 mars 2018
      ►https://seenthis.net/messages/520380

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/03/2018

      Quelques articles qui, sans définir de nouveaux mots, abordent indirectement cette question de vocabulaire :

      Monsieur le Président, vous avez instauré à Calais un protocole de la bavure
      Yann Moix, Libération, le 21 janvier 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/662074

      Le Canada va tester l’identité numérique pour les voyageurs internationaux
      Deplacements Pros, le 26 janvier 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/663333

      Réfugiés, Demandeurs d’asile, Migrants : quelles différences ?
      UNHCR, mars 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/676501

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/03/2018

      Hypocrites ! (vocabulaire utilisé pour décrire les migrants...)
      Dror, #Psikopat, juin 2015

      https://1.bp.blogspot.com/-pVDaZ_6Jwt4/VfraAZYPoOI/AAAAAAAAM54/WRCGs-uM_0w/s1600/DrorPsikopat0615-1.jpg

      Vocabulaire (encore une chronique sur l’utilisation du vocabulaire pour décrire les migrants...)
      Dror, Psikopat, novembre 2015

      https://2.bp.blogspot.com/-KRtzgG21OX0/Vp-YZ1UbKyI/AAAAAAAANFk/Sf6kbfKAzBA/s1600/Psikopat1115-1.jpg

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 28/03/2018

      #touristes_clandestins
      vincent cochetel, twitter, le 26 mars 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/680268

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/04/2018

      #fugitifs :

      Mesdames, Messieurs les députés : abolissez le délit de solidarité !
      Benoît Ducos, Le Nouveau Magazine Littéraire, le 18 avril 2018
      ►https://seenthis.net/messages/688734

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/04/2018

      #ESI #étranger_en_situation_irrégulière ici :
      ►https://seenthis.net/messages/673523

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/04/2018

      In recent years there has been a proliferation of categories through which non-European people on the move are labelled (Giudici 2013:62; Zetter 2007). Think about ‘unreturnable detainees’, ‘failed asylum seekers’, ‘unaccompanied minors’, or ‘trafficking victims’. In all these particular cases, yet also in the broader categories of ‘refugee’ or ‘illegal migrant’, the border gaze is twofold: it is performed by the state and its citizens but it is also unconsciously internalised by those subjected to that gaze (Khosravi 2010:76). The discursive realm of what we call ‘migration’ is much more ambiguous than the tangible, regulatory practices of border control, detention, and deportation. Labels do not only classify; they establish an order in the life of the other, producing the illusion that their essence is immediately accessible, visible and recognisable (Benasayag and Schmit 2005:75). Through language, the epistemic violence of the border is extended into the everyday life of migrants: as Khosravi remarks, they are not ‘seen’ as individuals but ‘read’ as types (2010:76).

      Tiré d’un chapitre de livre de Picozza: “Dubliners: Unthinking Displacement, Illegality and Refugeeness within Europe’s Geographies of Asylum”, in: De Genova (ed), "The Borders of “Europe”: Autonomy of Migration, Tactics of Bordering" (▻https://www.dukeupress.edu/the-borders-of-europe)

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 23/05/2018

      #migrants_revenus :
      ▻https://seenthis.net/messages/696292

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/05/2018

      Nouveau terme, entendu aux Etats généraux de la migration, à Paris (26-27.05.2018) :
      #mijeurs = mineurs déclarés majeurs par les autorités

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 30/05/2018

      mis à jour, merci !

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/08/2018

      « j’ai fait le vent du désert sans m’y être préparé. »
      –-> #faire_le_vent_du_désert
      ▻https://seenthis.net/messages/712567

      Et un autre article abordant cette question :

      Réfugiés, migrants : derrière les mots, des politiques de tri
      Laura Raim, Regards, le 6 août 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/713135

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/09/2018

      #crimmigrés, #rapatriés_en_bilan
      ►https://seenthis.net/messages/720549

      Je ne comprends pas très bien le sens du second...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/09/2018

      « Ne m’appelez pas migrant. Ni réfugié. Appelez-moi ’#chercheur_de_la_paix' »

      Entendu hier soir, l 29.09.2018, à La Bobine de Grenoble. Soirée en soutien de Réseau éducation sans frontières et SOS Méditerranée. Témoignage d’un mineur isolé qui habite à Clermont-Ferrand.

      #chercheur_de_paix

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/10/2018

      Ajouté... ce sont effectivement des chercheurs de paix, et des #survivants de la guerre...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/10/2018

      Nouveau terme (ou je me trompe ?) : « #rejoignant »

      Entendu à la journée d’études organisées par le laboratoire LARHRA :
      ▻http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/node/5235

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/10/2018

      oui, ajouté, merci...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/10/2018

      Il y est déjà, mais le revoilà : #aventuriers :
      François Gemenne : « Historiquement, les migrants étaient des aventuriers »

      Spécialiste de géopolitique, François Gemenne consacre ses recherches à la gouvernance des migrations et du changement climatique. Membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), il enseigne les politiques d’environnement et les migrations internationales à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles. Il appelle à se méfier des analyses émotives ou instrumentalisées sur la crise migratoire, replaçant le contexte actuel dans l’histoire des sociétés humaines et défendant l’ouverture des frontières.

      ▻https://www.kaizen-magazine.com/article/francois-gemenne-historiquement-les-migrants-etaient-des-aventurier

      –—

      « Leurs pas ont menés dans notre ville. Certains d’entre eux, parmi les premiers à passer par la montagne, ont décidé de s’arrêter là. Chacun avec son histoire. Tous ces jeunes – burkinabés, guinéens, ivoiriens, maliens et nigérians – ne se connaissent pas et pourtant, nous les regroupons dans une entité : les francophones. Ils refusent cette appellation. Idriss m’explique ‘car la France ne nous aime pas vraiment, nous fait attendre, refuse de nous protéger, alors que nous avons tout quitté ; là-bas, la vie n’était plus possible’. On cherche ensemble un nom pour ce groupe. Je propose à certains ‘les aventuriers’ parce que chez eux, à ceux qui quittent leur pays on dit qu’ils partent en aventure. Mais on m’explique que partir en aventure, c’est quand on le veut, pas lorsqu’on fuit. Pourtant, je ne trouve pas mieux que ce nom. Et leur parcours a tout d’une vraie aventure, avec ses dangers et ses incertitudes, sans l’aspect romanesque toutefois. »

      (Besson 2020 : 104-105)
      ▻https://www.glenat.com/hommes-et-montagnes/trouver-refuge-9782344042274

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/10/2018

      #migrants_climatiques ? #migrants_éco-climatiques ? le terme est proposé ici :

      Changement climatique et migrations humaines au Sénégal : une approche en termes de vulnérabilité du système socio-écologique
      Alassane Diallo, CREG, le 4 octobre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/726965

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/10/2018

      #Migrants_Secondaires et #Migrérrants ajoutés de là :
      ▻https://seenthis.net/messages/727438

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/11/2018

      L’expatriation « à la française » au prisme des médias
      Eve Bantman-Masum, Mondes Sociaux, le 16 novembre 2015 ▻https://seenthis.net/messages/732955

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/12/2018

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH434/qPaAN9Pjpg-aa14a-ea091.jpg

      ►https://seenthis.net/messages/531563

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/12/2018

      Podcast : migrants ou réfugiés ? Crise ou phénomène durable ?
      Marie Veniard, Speranta Dumitru et Thomas Lacroix, The Conversation, le 13 novembre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/736742

      Livre | Penser les mots, dire la migration
      Asile.ch, le 21 novembre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/737401

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/02/2019

      Refugees, Migrants: What’s the difference?
      UNHCR, the UN Refugee Agency, Twitter, le 19 février 2019
      ►https://seenthis.net/messages/761519

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/02/2019

      Migrants et réfugiés : quand dire, c’est faire la politique migratoire
      Cécile Canut, Vacarme, le 12 juin 2016
      ►https://seenthis.net/messages/761519

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/03/2019

      Certains termes spécifiquement en anglais comme returnees ou returning migrants:

      Life is a fight that should be fought - Life in transit : Voices from returning migrants
      XChange, 2018
      ►https://seenthis.net/messages/765311

      #returnees et #returning_migrants

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/05/2019

      #Errants

      "Cette expression est utilisée par la presse des Alpes-Maritimes. Voir par exemple les articles du journaliste Henri Séméria dans le Petit Niçois : « errants à travers le monde », 24 et 28 juillet 1938."

      Source : ►https://journals.openedition.org/remi/5584#ftn31

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/05/2019

      Mis à jour, merci !

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/06/2019

      #binationaux dans le cas de la migration nord-sud :

      Les Français, ces migrants dont on parle peu
      Giulia Fabbiano, Alexandra Poli, Liza Terrazzoni, The Conversation, le 28 mai 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/783882

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 12/07/2019

      #Transitants

      Il modello di accoglienza dei migranti a Milano è in crisi?
      Annalisa Camilli, Internazionale, le 14 mai 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/792354

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/07/2019

      Article immonde sur le sujet :

      Hugues MOUTOUH : « Le mot “migrants” traduit un parti pris idéologique que nous devons refuser »
      ICEO, le 3 octobre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/792578

      Extraits :

      La seule vraie nouveauté est d’ordre sémantique

      accepter de parler de « migration » revient non seulement à faire le jeu de ceux qui militent depuis toujours pour l’abolition des frontières et la fin des nations

      Éloge des #frontières...

      Et qui, au passage, invente une nouvelle catégorie abjecte, que je ne rajouterai pas à la liste, les #demandeurs_d’asile_sincères

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/08/2019

      #Clandestins_non_identifiés, mais aussi l’usage des #guillemets est discuté ici :

      Nouveau sauvetage pour l’Ocean Viking, Richard Gere en soutien aux « réfugiés » de l’Open Arms
      Courrier International, le 10 août 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/796650

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/08/2019

      Certaines situations spécifiques entraînent l’utilisation de nouveaux mots ou de mots anciens utilisés avec un nouveau sens encore plus spécifiques, comme #Habesha qui désignent au Soudan ceux qui ne parlent pas arabe, donc les Abyssins, les Éthiopiens et les Érythréens... donc les migrants...
      ▻https://seenthis.net/messages/797969

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 27/08/2019

      Sudan updates – Terrorists in the new Sovereign Council
      Walid Ahmed, Doorbraak, le 26 août 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/798688

      pour l’expression « undocumented, illegalized refugees », et donc les oxymores :
      #undocumented_refugees
      #illegalized_refugees
      #réfugiés_irréguliers
      #réfugiés_sans_papiers
      #réfugiés_illégalisés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 17/09/2019

      Après #Refugee_workers, maintenant c’est #Working_refugees ou #Réfugiés_travaillant :

      A Fribourg, un service en ligne fait le lien entre entreprises et réfugiés
      Fabrice Gaudiano, RTS, le 16 septembre 2019
      ►https://seenthis.net/messages/802173
      ►https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/10711881-a-fribourg-un-service-en-ligne-fait-le-lien-entre-entreprises-et-refugi

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/10/2019

      A propos de #navetteur :
      ▻https://seenthis.net/messages/783743

      Puisqu’on a des Migrants climatiques et des Migrants environnementaux, pourquoi pas de des #Réfugiés_climatiques et des #Réfugiés_environnementaux, ou le contraire, voire en anglais des #climate-movers :

      Why the Migrant Caravan Story Is a Climate Change Story
      Todd Miller, Yes, le 27 novembre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/739539

      “You can’t make a living here anymore.”
      Jeff Ernst, The California Sunday Magazine, le 10 mars 2019
      ►https://seenthis.net/messages/805208

      Let’s Talk About Climate Migrants, Not Climate Refugees
      Dina Ionesco, ONU, le 6 juin 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/804483

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/11/2019

      La Cour suprême américaine prête à mettre fin aux rêves des Dreamers ?
      The New York Times, le 12 novembre 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/810815

      #Dreamers

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/11/2019

      #chercheurs_de_refuge

      Communiqué
      Damien Carême, le 6 septembre 2018
      ▻https://seenthis.net/messages/811128

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 21/11/2019

      « #returnees » a déjà été signalé, dans la même veine... #deportees (v. sur ce panneau) :

      https://images.theconversation.com/files/301924/original/file-20191115-66932-1yj39n9.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=926&fit=clip#.jpg

      ►https://theconversation.com/why-return-from-europe-is-causing-problems-for-the-gambia-124036

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 21/11/2019

      Merci, je l’ai ajouté à la liste des termes en anglais...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 28/11/2019

      “No existe traducción para la palabra ‘migrantes’ en la lengua de los pueblos originarios ; todos somos #caminantes (#marcheurs)”
      ▻https://seenthis.net/messages/813183

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 4/12/2019

      Un nouveau mot (même si on connaît le mot, mais avec l’ajout de l’adjectif « bloqué ») ?
      #marooned_migrant —> #migrant_bloqué

      #mots #terminologie #vocabulaire
      ▻https://seenthis.net/messages/778571#message814203

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/01/2020

      Médias | Le choix des mots
      Asile.ch, le 2 décembre 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/813931

      Migrants en Libye, les oubliés de l’exil
      Jérôme Tubiana, Orient XXI, le 26 décembre 2019
      ▻https://seenthis.net/messages/818436

      Les migrants érythréens sont particulièrement ciblés, car beaucoup de trafiquants libyens croient qu’ils peuvent compter sur l’aide d’une riche diaspora en Europe et en Amérique du Nord. « Nous sommes les plus pauvres, mais les Libyens pensent que nous sommes riches. Ils nous appellent #Dollars et #Euros », me raconte un autre migrant.

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 9/02/2020

      #criminels_illégaux, #illégaux_en_transit ici :

      Un tiers des rapatriements par Frontex provenait de la Belgique en 2019
      Le Vif, le 15 janvier 20
      ▻https://seenthis.net/messages/821752

      #retournés ici :

      Côte d’Ivoire : Kalifa, un des « maudits », ces migrants forcés de rentrer sans avoir atteint l’Europe
      Yassin Ciyow, Le Monde, le 1 février 2020
      ▻https://seenthis.net/messages/823815

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 10/02/2020

      La novlangue du retour forcé / retour volontaire : de plus en plus cyniquement inventifs, avec #migrants_rapatriés, #éjectés_volontaires, #déplacés_poétiques :
      ▻https://seenthis.net/messages/824917

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 24/02/2020

      Près de 600 migrants portés disparus en Libye, alerte l’OIM
      Bahar Makooi, Info Migrants, le 20 février 2020
      ▻https://seenthis.net/messages/827158

      #migrants_volatilisés

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 25/04/2020

      #vocation_à_quitter_le_territoire prononcé par Manuel Valls, ministre de l’intérieur, le 25 septembre 2013, comme raconté ici :
      ▻https://seenthis.net/messages/839465

      #travailleurs_itinérants pour qualifier les saisonniers italiens en Suisse ici :
      ▻https://seenthis.net/messages/842315

      #Exodant refait son apparition ici, mieux sourcé :
      ►https://seenthis.net/messages/844250

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 12/07/2020

      en italien : #capsunari #cueilleurs_de_fraises
      ▻https://seenthis.net/messages/849335

      en anglais : #aspiring_migrants #returnable_migrants #ICE_detainee
      ▻https://seenthis.net/messages/853616
      ►https://seenthis.net/messages/862826
      ▻https://seenthis.net/messages/866675

      #Libia : surnom donné aux nouveaux arrivants d’Erythrée par les Erythréens de la diaspora, installés depuis longtemps en Italie...
      ►https://seenthis.net/messages/866396

      #Refuweegee : réfugié bien intégré à Glasgow
      ►https://seenthis.net/messages/866781

      #Miri_Rubin, Cities of Strangers. Making Lives in Medieval Europe, Cambridge, Cambridge University Press, 2020.
      ▻https://seenthis.net/messages/856657

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/07/2020

      #égarés :
      ▻https://seenthis.net/messages/867982

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/08/2020

      #returnee_migrant :
      ▻https://seenthis.net/messages/872222

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/12/2020

      #Agame , the term Eritreans used for Tigrayan migrant labourers.

      ▻https://seenthis.net/messages/887986#message889032

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/12/2020

      A trier, mais là je n’ai pas le courage :
      ►https://seenthis.net/messages/872651
      ▻https://seenthis.net/messages/875032
      ▻https://seenthis.net/messages/887273
      ▻https://seenthis.net/messages/887722
      ▻https://seenthis.net/messages/887175
      ▻https://seenthis.net/messages/888895

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/01/2021

      Sur la frontière gréco-turque, à l’épicentre des tensions
      – "Le traité (de Lausanne) a déraciné plus de 1,2 million de chrétiens orthodoxes, envoyés en Grèce. Au total, plus de 30 000 sont arrivés dans l’île. Ils ont alors été péjorativement baptisés les « #graines_de_Turcs »."
      – "Les femmes exilées de la grande ville d’İzmir étaient surnommées “ les #prostituées ”."
      ▻https://seenthis.net/messages/894083

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/01/2021

      #Conservation_Refugees. The Hundred-Year Conflict between Global Conservation and Native Peoples

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L321xH475/3Fcollid3Dbo6642-039b9.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/894667#message894668

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/01/2021

      #De_facto_refugees
      ▻https://seenthis.net/messages/894879

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/01/2021

      #foreign_refugees et #national_refugees
      ▻https://seenthis.net/messages/895427#message895428

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 9/02/2021

      #expatrié_à_court_terme qui fait des #missions_internationales_bidirectionnelles...
      ▻https://seenthis.net/messages/900934

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/02/2021

      les... #islamistes_étrangers (dixit #Marine_Le_Pen) :
      ▻https://seenthis.net/messages/901742#message902085

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/04/2021

      Les « #Bumidomiens »
      un mot pour désigner des personnes qui ont « bénéficier » des programmes mis en place par le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer (►https://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_pour_le_d%C3%A9veloppement_des_migrations_dans_les_d%C3%A9parte).

      ►https://seenthis.net/messages/879877

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2021

      #Kafirs (unbelievers)

      Throughout Yazidi history we have always suffered religious discrimination. Arabs and Turks call us Kafirs (unbelievers)

      ▻https://seenthis.net/messages/913638

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/07/2021

      Discussion autour du mot #harraga par #Amade_M'Charek :

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH326/MEE9MJVpng-44ea8-7d722.png https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH357/hJNsllTpng-77893-fe5a9.png

      https://seenthis.net/messages/921358

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/08/2021

      #Diamant_noir

      En Libye, un Noir, c’est de l’argent. Ils nous appellent les « #diamants_noirs ».

      ▻https://seenthis.net/messages/925939

      Déjà recensé ici :
      ►https://seenthis.net/messages/414225#message669506

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/08/2021

      #cinkali

      «i cinkali , gli italiani litigiosi che gridavano cinq!»

      ▻https://seenthis.net/messages/926225

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/08/2021

      les #navigants (i #naviganti)

      «Andare, andare, simme tutt’eguale
      affacciati alle sponde dello stesso mare
      e nisciuno è pirata e nisciuno è emigrante
      simme tutte naviganti
      allez, allez il n’y a pas de barrière
      nous sommes tous enfants de la même mer
      il n’y a pas de pirate il n’y a pas d’émigrant
      nous sommes tous des navigants»

      ▻https://seenthis.net/messages/927434

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/08/2021

      "#fuoriusciti" —> les « #fugitifs_politiques à l’époque du fascisme »

      ►https://seenthis.net/messages/926434
      Et plus précisément ici :
      ▻https://seenthis.net/messages/926434#message927586

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/01/2022

      #visiteurs_inattendus...

      A Névache, la lumière reste allumée longtemps dans les chalets. Les nuits sans lune, elle guide le voyageur vers la maison des veilleurs qui, pour être sûrs de ne pas rater le bruit des coups sur la porte, ne dorment que d’un oeil. Nichée au pied du col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, à 1 700 mètres d’altitude, cette bourgade de quelque 360 âmes est comme un phare pour le voyageur qui débarque de Bardonnèche, la petite ville italienne de l’autre côté du massif. Ceux que Bernard Leger, 82 ans, appelle « les visiteurs inattendus » .

      ▻https://seenthis.net/messages/688734#message688738
      #visiteur_inattendu

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/03/2022

      Fenicotteri:

      Uno schizzo per orientarsi ed evitare che «i #fenicotteri », così li appellavano con macabra ironia, precipitassero transitando in direzione del dirupo una volta raggiunta la schiena rocciosa che fa da confine naturale tra le due regioni.

      ▻https://seenthis.net/messages/952897
      #flamants

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/09/2022

      #Backway_boys

      Ousman baisse la tête, la leçon est rude à écouter. Il ne parle jamais de tout ce qu’il a vécu sur la route, précise son oncle, qui ne pose pas de questions. Mais les premiers mots de Mansour à son neveu revenu à la maison se voulaient des mots de réconfort. « Tu es un héros, Ousman. Seuls les héros peuvent accomplir le voyage que tu as accompli, si long et si difficile. » Le jeune homme, lui, a surtout honte de son échec, il voit les regards des gens dans le quartier, il entend les moqueries. « Ils nous appellent les “backway boys” », murmure-t-il. Alors il rêve de repartir, il fera des économies avec son petit boulot d’apprenti chauffeur trouvé grâce à son oncle et il retentera sa chance, « mais par la voie légale », en avion et avec un visa, espère-t-il.

      Source : Taina Tervonen, Le pays des disparus, 2019, p.251 :

      https://www.fayard.fr/sites/default/files/styles/couv_livre_340/public/images/livres/couv/9782213712390-001-T.jpeg?itok=KQsIsrS6#.jpg

      ►https://www.fayard.fr/documents-temoignages/au-pays-des-disparus-9782213712390

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/12/2022

      #Clément_Viktorovitch :

      « La langue française dispose d’un mot pour désigner les femmes et les hommes qui fuient leur pays afin d’échapper à la guerre, l’oppression ou la misère. Ce ne sont pas des migrants. Ce sont des exilés. »

      ▻https://twitter.com/clemovitch/status/1592238970444066816

      CDB_77 @cdb_77
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