• Bure : nouvelle vague de perquisitions et d’arrestations - Pour faire oublier les risques du projet, les autorités criminalisent les militant.e.s
    Communiqué du 20 juin 2018
    http://www.sortirdunucleaire.org/Bure-nouvelle-vague-de-perquisitions-et-d

    Ce mercredi 20 juin, quelques jours après une manifestation festive contre Cigéo qui a rassemblé plus de 3000 personnes à Bar-le-Duc, dix lieux militants (dont la Maison de Résistance de Bure) et domiciles ont été perquisitionnés autour de Bure, dans les alentours et même à Paris. 7 personnes sont actuellement en garde à vue et pourraient y rester plusieurs jours. Il s’agit de la vague de perquisitions la plus lourde jamais subie dans le mouvement.

    Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce fermement ce coup de force des autorités, nouvelle preuve de la dérive sécuritaire du gouvernement, qui traite des militant.e.s et des habitant.e.s comme des terroristes pour essayer de détourner l’attention des problèmes colossaux posés par Cigéo.

    #Bure

  • Jean-Claude Mailly, ex-leader de FO, rejoint la société de conseil de Raymond Soubie - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2018/06/18/jean-claude-mailly-ex-leader-de-fo-rejoint-la-societe-de-conseil-de-raymond

    Jean-Claude Mailly, qui a quitté la tête de Force ouvrière fin avril, a été recruté en tant que « senior advisor » par Alixio, la société de conseil de Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy.
    « Parallèlement au développement de sa société de conseil, Jean-Claude Mailly consacrera une partie de son temps à Alixio dont il devient senior advisor », écrit la société qui précise que le syndicaliste interviendra « notamment sur les sujets de relations sociales internationales, de responsabilité sociale et environnementale et de stratégie sociale ».

    #corruption #bureaucratie #management #conseil

  • Bure : le silence est d’or
    http://jefklak.org/bure-le-silence-est-dor

    Dans la Meuse, où l’État compte cacher les déchets radioactifs les plus dangereux de France, des sommes colossales d’argent public abreuvent une campagne dépeuplée. Les euros coulent à flots, non pas pour les écoles, qui ferment, ni pour les hôpitaux, qui périclitent. Mais des millions de subventions pour les clubs sportifs, les associations de chasseurs ou les salles des fêtes…

    Ainsi espère-t-on enterrer l’opposition des riverain·es à Cigéo, projet vaseux d’enfouissement de la question du nucléaire. Or l’achat des consciences n’est pas la seule arme pour réprimer celles et ceux qui résistent : depuis septembre 2016, une pluie de procès s’abat sur les opposant·es à Cigéo.

    Mardi 12 juin 2018, ce sont encore cinq personnes qui passent au tribunal, et le 26 juin, ce sera le délibéré pour treize personnes arrêtées en mars et jugées le 23 mai dernier. Alors que, le 16 juin prochain, se prépare une journée d’action à Bar-Le-Duc (Meuse), Jef Klak décortique les plus que douteuses méthodes employées par l’État et le secteur du nucléaire pour imposer la fuite en avant énergétique.

    #fabrique_du_consensus #fabrique_du_consentement #démocratie_réelle #démocratie_blindée #répression #Bure #nucléaire #nuisances

  • Une journée contre la poubelle nucléaire, le 16 juin 2018 à Bar-le-Duc
    https://rebellyon.info/Une-journee-contre-la-poubelle-nucleaire-19206

    Si vous lisez ces lignes, c’est probablement que vous luttez à nos côtés contre le projet Cigéo, que vous avez à un moment ou un autre apporté un coup de pouce, un soutien dans ce combat de longue haleine. L’abandon de Cigéo, ce but ultime, demande de l’endurance et de la ténacité sur le long terme, de l’écoute et de la compréhension dans les temps difficiles, et de faire nombre dans les temps forts. Le 16 Juin 2018 en sera un.

    #A_lire_sur_d'autres_sites

    / #Ecologie_-_nucléaire_-_alternatives, Une, #Bure

  • FreeOffice 2018 Released with “Complete Support” For Microsoft Office Files
    https://www.omgubuntu.co.uk/2018/05/softmaker-freeoffice-2018-download

    FreeOffice 2018 is a free alternative to Microsoft Office for Windows and Linux. The new version boasts “complete support” for opening, editing and saving to Microsoft Office file formats. This post, FreeOffice 2018 Released with “Complete Support” For Microsoft Office Files, was written by Joey Sneddon and first appeared on OMG! Ubuntu!.

  • Bellecombe-en-Bauges (73) : attaque incendiaire d’une carrière Vicat
    https://fr.squat.net/2018/05/10/bellecombe-en-bauges-73-attaque-incendiaire-d-une-carriere-vicat

    La ville progresse, la forêt s’amenuise. Et nous au millieu on s’y sent souvent bien vulnérables, incapables d’enrayer quoi que ce soit. Le béton qui suinte par tous les pores de cette société nous prive de vie, de ressentis, de substances. Les forêts gérées éco-durablement ressemblent à des charniers. La boule au ventre, les poings […]

    #actions_directes #arbres #Bure #Hambach #Notre-Dame-des-Landes #Savoie

  • Bure ou la poubelle nucléaire
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/bure-ou-la-poubelle-nucleaire

    A côté du village de #Bure dans la #Meuse, dans une des régions les plus désertiques de France, on prévoit d’enfouir nos pires déchets nucléaires. Sur place, des opposant•e•s s’installent pour relayer les ancien•ne•s et mener « la bataille du nucléaire ».

    extraits :
    « Mettez-nous 10 000 personnes dans la rue, et le rapport de force peut s’inverser.
    – Mais en Meuse ? 6 habitants au km2 ?
    – Hé ! C’est bien pour ça que la Meuse a été choisie. »

    « L’argent est tellement rentré dans nos têtes, dans nos mœurs, qu’on n’y fait plus attention . . . C’est de l’achat de conscience institutionnalisé. » (un ancien maire au nord de Bure)"

    #nucléaire #ANdra #Cigéo #enfouissement #déchets #audio #radio #les_pieds_sur_terre

  • LibreOffice, c’est stylé ! — un nouveau #Manuel #Framabook
    https://framablog.org/2018/04/26/libreoffice-cest-style-un-nouveau-manuel-framabook

    C’est une réalité pour beaucoup d’utilisateurs au travail ou chez soi : pour rédiger une lettre ou un devis, pour un roman ou un essai, les logiciels de traitement de texte ont quelque chose d’incontournable. Christophe Masutti nous propose aujourd’hui, dans … Lire la suite­­

    #Libres_Cultures #Libres_Logiciels #Bureautique #Libre #tutoriel #Word #Writer


  • Colloque régional Mines d’Uranium / Radon – Vannes 28 avril 2018 | Fédération Antinucléaire Bretagne
    http://fan-bretagne.org/colloque-regional-mines-duranium-radon-vannes-28-avril-2018/#more-2061

    Si la situation des #terres_contaminées suite aux catastrophes nucléaires de Fukushima (11 mars 2011) et Tchernobyl (26 avril 1986) est globalement connue du grand public, il n’en est pas de même des contaminations radioactives laissées par l’exploitation de plus de 250 mines d’uranium en France. Elle lègue plus de 200 millions de tonnes de #déchets_radioactifs dont 50 millions de résidus. 11 millions d’entre eux sont stockés sur l’ancien site de l’usine de l’Ecarpière à proximité de Clisson en Loire-Atlantique. En Bretagne et ailleurs, des prés, jardins, bois, cours, terrains de jeux, parkings, sentiers de randonnée présentent de fortes anomalies radioactives. La Fédération anti-nucléaire Bretagne dénonçait déjà cette situation intolérable dans son communiqué du 5 juin 2014* intitulé « Uranium, la Bretagne contaminée »

    #gaz_radioactif #radon #Criirad #uranium #mines
    source : http://alternatives-projetsminiers.org/terres-contaminees-a-fukushima-tchernobyl-la-bretagne-a

    http://www.stocamine.com/media/891
    Stocamine, Cigéo… Cachez ces déchets que nous ne saurions voir

    Que faire des déchets ultimes que nous produisons ? Une question qui revient régulièrement sur le devant de la scène lorsqu’on évoque le projet #Cigéo à Bure, et la problématique plus générale de l’enfouissement des déchets, qu’ils soient radioactifs ou non.

    https://limprevu.fr/articles/18-04-2018/stocamine-cigeo-cachez-ces-dechets-que-nous-ne-saurions-voir
    http://www.stocamine.com/constitution.html

    Pour les militants écologistes, la question de la réversibilité est un « leurre » utilisé pour convaincre les détracteurs de ces projets d’enfouissement. « Dans la bouche du législateur, le mot réversibilité n’a pas la même définition que pour le commun des mortels », soutient Arnaud Schwartz, secrétaire national de France nature environnement (FNE). « Pour Cigéo, c’est réversible juste pendant cent ans ! Après on rebouche le trou pour l’éternité, donc ce n’est plus du tout réversible. Quant à StocaMine, il a été dit qu’à cause d’un incendie, on ne pouvait plus sortir les déchets, que c’était trop dangereux, que ça coûtait trop cher, etc. Dans un cas comme dans l’autre, la réversibilité est techniquement impossible. »

    #Stocamine #Bure #déchets_irréversibles

  • M. le procureur vous êtes un incendiaire, vous avez allumé un incendie qui ne s’éteindra jamais »

    Parole anonyme criée à l’audience du 19 mars, après le délibéré de 3 mois de #prison ferme et 5 de sursis, assortis de 2 ans d’interdiction de Meuse et Haute-Marne, prononcé contre un occupant du Bois Lejuc interpellé lors de l’expulsion du 22 février.
    https://manif-est.info/Le-procureur-pyromane-477.html
    https://manif-est.info/home/chroot_ml/ml-manif-est/ml-manif-est/public_html/local/cache-vignettes/L300xH440/800.h4.7.lec.attentats-anarchistes-une-petit-journal-e931d.jpg?152168277

    La une de l’Est Républicain de ce mercredi 21 mars, « Bure : la dérive des ultras » [1], étale en long, large et travers les exactions d’une « frange d’activistes radicalisée » des opposant.e.s au projet Cigéo, qui aurait débordé les historiques et serait même aujourd’hui installée dans la Maison de Résistance. Buste de Marianne brisé, inscriptions sur les murs du tribunal, affiches arrachées, chaises et bancs renversés, insultes aux magistrats, perturbation et interruptions houleuses des audiences, etc. On tente d’offusquer dans les chaumières : liberté de la presse bafouée et sacro-saintes institutions écornées suffisent à décrire un repaire de dangereux anarchistes « enkystés » dans un coin de Meuse et qui, las de terroriser les abords d’un bois perdu, se retournent contre tout ce qui bougerait alentours.

    #bois_Lejuc #Cigéo #Bure

  • Pour une nouvelle maison de la Résistance à côté de #Bure - Appel à dons
    https://nantes.indymedia.org/articles/40392

    Bonjour à tous et à toutes, Un pigeon voyageur émanant de quelques chouettes hiboux quant au projet d’acquisition de la maison de garde-barrière de Mandres : À l’instar de la Maison de la Résistance à Bure, ce projet consiste à s’arroger une maison vigilante dans le fief de l’Andra, à Gondrecourt le Château. D’un côté, le maire, Stephane Martin, président de la Communauté de Communes à laquelle Bure appartient, un des plus fervents soutiens locaux de l’Andra. De l’autre, une résistance ancienne et organisée autour des habitants vigilants. Au centre : une ville qui est sur le trajet de l’acheminement futur (et hypothétique !) des déchets radioactifs, avec une maison de garde-barrière le long de l’ancienne voie ferrée (qui devrait être réhabilitée pour y faire rouler des trains de déchets (...)

    #Ecologie #Resistances #nucléaire #meuse #Ecologie,Resistances,nucléaire

  • « J’ai cru à une blague » : interpellé sans papiers, un Français placé en centre de rétention
    https://www.nouvelobs.com/societe/20180301.OBS2923/j-ai-cru-a-une-blague-interpelle-sans-papiers-un-francais-place-en-centre

    Cette histoire, assez dingue, est celle de Timothée, 23 ans, possédant la double nationalité franco-camerounaise. Une aberration administrative épinglée par « l’Humanité ».

    • Au siècle dernier, je faisais du stop avec une copine anglaise qui se nomme C. France. Les flics nous embarquent sous prétexte qu’on ne peut pas être anglaise et s’appeler France.

      #bas_du_front

    • Bon, mais c’est comme l’histoire de la copine qu’on a pas laissé sortir de Tunisie sous prétexte que sur son passeport était marque comme nom de famille « Neant ». On ne sait pas ce qui s’est vraiment passé, mais il a fallu des attestations et l’intervention de l’ambassade de France avant de pouvoir continuer le voyage.

      L’histoire du jeune franco-camerounais va plus loin. L’Humanité, la source initiale donne des détails supplémentaires.

      Droits des étrangers. Un Français enfermé en rétention | L’Humanité
      https://humanite.fr/droits-des-etrangers-un-francais-enferme-en-retention-651060

      Outre l’aberration que constitue le placement en rétention d’un citoyen français, cette histoire indique que les placements en CRA peuvent être effectués sans véritable fondement. Selon la Cimade, 53,5 % des retenus, en 2017, ont été libérés pour vice de procédure. La mésaventure de Timothée révèle, par ailleurs, la volonté gouvernementale d’instaurer, par un recours outrancier à la rétention, une double peine pour les étrangers auteurs d’infraction. « Nous recevons régulièrement des personnes ayant commis un délit sans faire l’objet de poursuite judiciaire, indique notre interlocutrice au sein du CRA. On évoque alors un risque de trouble à l’ordre public. »

      Depuis sa libération, les policiers sont venus à deux reprises chez Timothée en son absence. Chercheraient-ils à lui présenter des excuses pour ce nouveau dérapage dans la chasse aveugle aux étrangers lancée par le gouvernement ?

      #bureaucratie #connard_ordinaire

  • Lo que se sabe de las 6 armas « invencibles » presentadas por el presidente de Rusia, Vladimir Putin, « en respuesta a Estados Unidos » - BBC Mundo
    http://www.bbc.com/mundo/noticias-internacional-43163663

    Muchos parecen sacados de la Guerra de las Galaxias o de otra película futurista o de ciencia ficción.

    Pero los prototipos del nuevo armamento ruso presentados este jueves en Moscú «existen y funcionan bien», según el presidente Vladimir Putin.

    Y es que, durante su mensaje anual ante ambas Cámaras de la Asamblea Federal (Parlamento), el mandatario no solo abordó la situación del país y los principales retos en política nacional y exterior, sino que mostró también un grupo de armas de guerra que calificó de «invencibles».

    ¿Una nueva carrera armamentística? Putin asegura que Rusia tiene un «misil invencible que podría alcanzar cualquier objetivo»
    ¿Cuán real es la amenaza del «torpedo del juicio final», el arma nuclear de Rusia que hizo saltar las alarmas en Estados Unidos?

    El armamento incluye desde misiles intercontinentales hasta cohetes hipersónicos y armas con rayos láser. Según Putin, fueron creados en «respuesta a la salida unilateral del tratado de defensa antimisiles por parte de Estados Unidos».

    «Antes de que tuviéramos los nuevos sistemas de armamento, nadie nos escuchaba. ¡Escúchennos ahora!», afirmó.

    Solo presentó seis de ellos, pero dijo que la lista era mayor.
    […]
    1. Sarmat: sistema pesado de misiles intercontinentales
    Es el también llamado Satán 2 y Putin aseguró que las pruebas de este nuevo sistema de misiles «han entrado en una fase activa».
    De acuerdo con el corresponsal de asuntos globales de la BBC, Richard Galpin, el Sarmat es presentado como un reemplazo de los misiles Voyevoda de la era soviética, aunque sus capacidades son mucho mayores.
    […]
    2. Misil de crucero de propulsión nuclear de «alcance ilimitado» (sin nombre definido aún)
    Según Putin, se trata de un nuevo tipo de arma estratégica que no utiliza rutas de vuelo balísticas en su camino hacia el objetivo, lo que significa que los sistemas de defensa antimisiles son inútiles y simplemente inservibles contra ellos.

    Explicó que se trata de un misil de crucero, similar al aerotransportado Kh-101 o el Tomahawk estadounidense, pero que posee una planta de energía nuclear «superpoderosa» de pequeño tamaño dentro.
    De acuerdo con el mandatario, tiene un alcance de vuelo decenas de veces mayor que los anteriores y, en su opinión, «ilimitado».
    […]
    3. Sistema basado en el océano con vehículos subacuáticos no tripulados de propulsión nuclear (sin nombre definido aún)
    Este sistema, un tipo de armamento para ser utilizado en el mar, fue otro de los presentados por Putin.
    «Puedo decir que los vehículos subacuáticos no tripulados se han desarrollado en Rusia, que pueden operar a grandes profundidades (diría profundidades muy grandes) y en el rango intercontinental a una velocidad que es varias veces mayor que la de los submarinos, los últimos torpedos o cualquier tipo de buques de superficie, incluidos los más rápidos», afirmó.
    […]
    4. Kinzhal: sistema de misiles hipersónicos de lanzamiento aéreo ("Daga")
    Kinzhal fue la denominación que usó Putin para la nueva «arma hipersónica» rusa.
    […]
    5. Avangard: sistema de misiles estratégico con unidad hipersónica planeadora
    Según Putin, se trata de «un tipo completamente nuevo de arma» cuyas pruebas también se han completado «con éxito».

    La versión del mandatario indica que lo que distingue a este sistema de otras armas existentes es la capacidad de volar en la atmósfera a distancias intercontinentales a una velocidad hipersónica de más de Mach 20 (unos 24.696 kilómetros por hora).
    […]
    6. Sistema de armas láser (sin nombre definido aún)
    Putin aseveró que su país había dado un paso notable también en la creación de «armas láser».
    «Esto ya no es una teoría o un plan, ni siquiera el comienzo de su producción. Se ha suministrado un sistema láser de combate a las tropas desde el año pasado», aseguró.

    soit :
    • le RS28 Sarmate https://fr.wikipedia.org/wiki/RS-28_Sarmat
    • un missile de croisière à propulsion nucléaire et donc de portée illimitée
    • un système de drones sous-marins à propulsion nucléaire, ultrarapides et indétectables
    • le Kinjal (ou kindjal ou khanjali, dague caucasienne) système de missiles hypersoniques
    • Avant-Garde, système de missile stratégique avec un planeur hypersonique (Mach 20)
    • un système d’armes laser, déjà en fonction

  • La préfecture de la Meuse tente d’interdire un rassemblement prévu ce week-end à #Bure
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020318/la-prefecture-de-la-meuse-tente-d-interdire-un-rassemblement-prevu-ce-week

    La préfecture a pris dans la nuit un arrêté interdisant le rassemblement prévu ce week-end contre le projet d’enfouissement de #déchets_nucléaires à Bure. Les opposants dénoncent un « arrêté liberticide » et maintiennent leur appel.

    #France #andra #Cigéo #nucléaire

  • La semaine où Macron dévisse : bain de boue pour tous 26 Février 2018 - Jean-Luc Mélenchon
    https://melenchon.fr/2018/02/26/la-semaine-ou-macron-devisse-bain-de-boue-pour-tous

    Le coup monté du « service public » contre la « France Insoumise »
    C’est une des énigmes dont je n’ai pas la clef. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? Je veux dire jusqu’à ce niveau où des personnes qui se disent « journalistes » finissent par n’avoir aucune honte à tomber dans des méthodes dont ils savent qu’ils ne ressortiront pas eux-mêmes indemnes.


    Nous subissons un bashing quotidien depuis six mois pleins. Il y a toujours une histoire contre nous en cours. Et à côté de cela, il y a aussi plusieurs tweets par jour de plusieurs bonzes du journalisme plus ou moins en détresse de notoriété, les agents des communautés qui débitent leurs éléments de langage, l’extrême droite et ainsi de suite. Tant de monde se bouscule au portillon pour nous salir ! Sans compter les humiliations et les mépris dont nous accablent les chapelles de la toute « petite gôche ».

    De cela, voyons le bon côté. En six mois de bashing ininterrompu, j’ai beaucoup appris sur l’art de la guerre politique sous un déluge de cette nature. Et je ne suis pas seul. Nous sommes devenus plus forts, plus expérimentés. Nous maitrisons mieux les temps de réponse à une attaque. Nous parons mieux les coups notamment sur le plan psychologique. Encore que tout le monde n’y arrive pas aussi bien, c’est vrai. Nous avons appris comment porter plainte, demander beaucoup, jusque contre les tweets. Nous savons mieux ne pas répondre souvent, laisser filer et ne pas nous laisser submerger par la haine qui est toujours une victoire de l’ennemi. Nous nous améliorons : notre capacité à rejeter tout ce qui vient de la caste médiatique est plus profond et mur. Quand, le lendemain de l’émission ONPC avec Quatennens, « France info » ne « retient » que l’échange sur le Venezuelaaaaa, après avoir bien ri, on reconnait la main à l’œuvre. Dommage qu’on n’ait pas parlé du papier hygiénique dans ce pays. https://melenchon.fr/2017/12/04/enfin-un-vrai-debat-y-a-t-il-assez-de-pq-au-venezuela
    Tout cela ne nous fait donc pas perdre de vue l’essentiel. Il s’agit de la lutte pour le pouvoir. Les neufs milliardaires payent cher pour qu’une armée de plumes et de lecteurs de prompteurs jaspinent dans les micros les derniers ragots qui peuvent être dégainés. L’ampleur de la décomposition morale et professionnelle de ce milieu a même mis à notre disposition un large réseau d’informateurs dans la place. Car les mœurs délétères des principales salles de rédactions rendent aussi l’atmosphère irrespirable en interne. Tout le monde n’est pas prêt à tout. Ça balance grave, comme ils disent ! Surtout au « service public de l’information » considéré comme une « honte nationale » par le président de la République Macron.

    Si la motivation personnelle des gens qui acceptent une aussi basse besogne m’échappe, le sens de la manœuvre est lui bien clair. Tout cela n’arrive pas autrement que comme un épisode à l’intérieur d’une bataille globale. La semaine passée témoignait d’une situation particulière. Le pouvoir et ses soutiens médiatiques entraient en panique. L’indépassable roi du monde, le président de la République, pourtant encensé à longueur de journée, a sombré dans les sondages. Le plus bas niveau depuis le début de la cinquième République à époque comparable. La meute, avec ou sans coup de fil des chefs suprêmes, se mit en mouvement sur une ligne d’offensive à front de bœuf : « Notre premier de cordée va mal. Tapons sur les premiers de banc adverses » ! Le JDD, messe du dimanche du macronisme, décrit en toutes lettres la manœuvre contre la FI : « ils auraient pu avoir un boulevard mais ils ont échoué ». Et ce parce qu’ils ont butté sur un « nid de poule » : des soupçons de surfacturation lors de la dernière campagne présidentielle évoqués cette semaine sur « France Info ». Et voilà toute la manœuvre mise en mots.

    De son côté, l’opposition de droite et nous avons pris de plein fouet deux « révélations » qui étaient de purs montages. Des rentre-dedans qui, bien sûr, ont leur impact immédiat de salissure. Et de panique à bord. C’est incontestablement efficace sur la sphère la plus vulnérable de chaque camp, les esprits impressionnables, les moutons de Panurge que la peur du loup fait sauter dans le vide. Mais le fond est stupide. Car les esprits construits voient vite les ficelles et leur endurance au feu d’insultes s’accroît en même temps que la haine des manipulateurs médiatiques. Je tire beaucoup d’autres conclusions de cet épisode. Mais je viens d’abord sur le tableau d’ensemble.

    Wauquiez s’est pris une lourde attaque globale du parti médiatique. « L’affaire » est ridicule : trois phrases volées dans une conférence. Mais « l’affaire » a tenu cinq jours de médias. Sans aucun contenu, l’opération est destinée à empêcher la droite de se regrouper autour de son parti traditionnel au moment où l’opération « Macron chef de toutes les droites » a du plomb dans l’aile du fait des sondages. On sent que cette équipe Wauquiez n’est pas encore rodée. Elle a eu du mal à trouver la réplique aux seaux de boue. Mais elle a fini par trouver son registre. Et les rangs se sont reformés. La salve est de mauvaise qualité. Elle fonctionne donc comme un vaccin pour la nouvelle direction de la droite.

    Déjà, Wauquiez a appris l’essentiel : ne pas reculer. Et même prendre appui sur l’effet voulu par la pauvre cloche de journaliste à la manœuvre. En effet, la plupart d’entre eux ne connaissent de l’art du combat que les méthodes des coups tordus des salles de rédaction. Ils ne savent rien de la façon avec laquelle se construit l’opinion populaire qui nous intéresse. Leur culture de classe les handicape. Dans l’épisode des « écoutes aux portes », Wauquiez a fortifié son autorité et s’est débarrassé d’une nouvelle poignée de traitres. De son point de vue il s’est renforcé. Autant de tireurs dans le dos de moins pour le prochain épisode.

    Mais la leçon reste. Dorénavant, on ne peut plus nulle part parler librement. La presse est ainsi la première ennemie de la liberté d’expression qui ne se confond pas avec la liberté de « tout répéter » ni avec le délire névrotique de la transparence absolue que réclament les médias (et qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes).

    Mais le fondamental est que, petit à petit, la scène politique à droite retourne à sa configuration ancienne RPR/UDF. D’un côté la droite de toujours, les bourgeois flanqués de petit bourgeois qui s’y croient. De l’autre le marais avec Macron. Mais encore faut-il qu’il en reste le roi. La spécialité du « centre » est l’émiettement et la guerre des chefs. Et l’opportunisme électoral… Ils se débanderont au premier coup de canon électoral tiré au but. Ici, les partielles jouent le rôle de tirs d’essai. Les LR ont gagné, les macronistes ont perdu. Et rien d’autre ne peut compter que la réalité.

    Quant à nous, nous avons dû subir « l’affaire des comptes de campagne ». Un pur coup monté. En première ligne : France inter, France info et le « service enquête de radio France », nom pompeux pour une équipe de bras cassés, une sorte de CIA médiatique vouée à propager les dénonciations, même pas très anonyme dans notre cas et à organiser des « coups » déstabilisateurs. Selon des sources internes, le coup est parti d’une commande de la hiérarchie. Au demeurant, le service ne rend de compte qu’à ce niveau. Selon certaines sources que je veux protéger, en ce moment, les agents traitants du service vivent une certaine ambiance qui leur interdit de dire non.

    Au cas précis, la demande ne coûtait pas trop de travail. Il n’était pas question pour eux d’examiner les 52 cartons de factures que nous avons remis à la commission. Il s’agissait seulement de reprendre les notes données par le rapporteur démissionnaire de la commission. Aucune « enquête » ni « investigation » comme ces Rouletabille voudraient le faire croire. Juste du copié collé. Nous pouvons en parler en connaissance de cause. La veille, les « enquêteurs » nous avaient envoyé une liste de « questions » suivant la technique désormais rodée de ce genre d’offensive. Trois pages sur un mode d’insinuations infamantes, juste destinées à pouvoir écrire « n’a pas souhaité répondre » et pour se donner bonne conscience. Les trois pages de questions sont des copiés-collés du document du dénonciateur dont nous avons aussi possession.

    Donc, le 22 février au matin, l’info numéro un, l’ouverture du journal de « France Inter », le premier évènement dans le monde, c’étaient nos comptes de campagne présidentielle. Ce jour-là on aurait pu annoncer que la neutralité du net est finie aux USA à partir du lendemain. Ou la fin du procès en appel de Jérôme Cahuzac. Ou que le gouvernement supprime une prime d’activité pour les handicapés. Ou bien que l’on venait de trouver des traces d’OGM dans les aliments d’animaux d’élevage. Ou que le Sénat proposait un texte pour encadrer les écoles libres hors contrat. Et peut-être même qu’une manifestation monstre était en cours en Argentine contre le gouvernement libéral reçu il y a peu en grand pompe par Macron. Mais j’admets que ce n’était pas le moment pour France Inter d’apprendre à ses auditeurs que le magazine satirique allemand « Titanic » venait de révéler la veille que le grand journal « Bild » était pris la main dans le sac pour une affaire montée de toute pièce avec des faux. Contre un leadeur politique, Kevin Kuhnert, le leader de la jeunesse du SPD qui combat la formation de la grande coalition de Merkel et du PS allemand. Comment ! une affaire montée de toutes pièces par un grand média avec des faux ! Ce n’est pas en France qu’on verrait ça !

    Signez la pétition pour la création d’un Conseil de déontologie du journalisme.


    Je ne crois pas à la dignité personnelle des gens qui montent de telles opérations. Il ne sert donc à rien d’essayer de les convaincre de quoi que ce soit. Je le dis d’autant plus volontiers que j’ai longtemps cru et agi comme si on pouvait les convaincre d’une erreur de leur part. C’est absurde. Leur pouvoir est sans recours. C’est le dernier pouvoir absolu du pays, sans contrepoids ni contre-pouvoir. Il s’agit d’une pure caste hors des droits communs de la démocratie. Ce n’est pas pour rien qu’ils ne veulent pas d’un « conseil déontologique des médias » comme le propose ma pétition https://www.change.org/p/pour-la-cr%C3%A9ation-d-un-conseil-de-d%C3%A9ontologie-du-journalisme-en-fra ! Ils ne peuvent pas changer. Leur métier c’est d’empêcher les autres de penser et de les maintenir en rang dans le troupeau. Pour cela les milliardaires ont acheté presque tous les médias et le gouvernement donne chaque année des millions « d’aide à la presse ». Répondre, c’est d’ailleurs ce qu’ils espèrent parfois pour faire « vivre » leur angle d’attaque. Certains n’attendent que cela pour faire exister l’inexistant. Ainsi quand « France Inter » nous sollicite pour venir « répondre » sur « le plateau du 13 heures » à leur attaque du matin 8 heures ! Encore une grosse manipulation. Car c’était leur manière de « créer l’affaire », avec notre participation évidemment. De l’intérieur on nous prévint aussitôt. Personne n’est donc allé faire la chair à canon sur ce plateau.

    Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat. À chaque attaque, sa réplique particulière. Beaucoup d’amis n’ont pas encore compris que nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le « parti médiatique ». Lui seul mène bataille sur le terrain, en inoculant chaque jour la drogue dans les cerveaux. Ce ne sont pas les autres militants politiques, ceux des autres partis. Ils sont inexistants sur le terrain et restent à portée de polémique. Le parti médiatique, je l’ai dit, est sans recours. Sa condition de survie est de le rester. D’ailleurs, le but du parti médiatique est de détruire tous les autres « émetteurs » de pensée : parti, syndicat, autorité morale de quelque nature qu’elle soit. Tout est bon alors pour atteindre ce but. Tout. C’est un pur effet de système. Le moindre journal comporte au moins chaque jour une « révélation », incontrôlable, destinée à salir quelqu’un vivant ou mort. La méthode est ample. Pas un jour une information qui donne la pêche, rend confiant dans l’humanité, fait croire au futur. La peur et le dégoût comme nourriture quotidienne, c’est le terreau du pouvoir médiatique qui vous « révèle » ce que personne ne veut que vous sachiez. Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste.

    Au cas de cette histoire tordue de « compte de campagne » faisons pour nos lecteurs la contre-épreuve de notre démonstration. Car qui le voudrait pourrait se poser les questions qui sautent à l’œil. Puisque que nos comptes de campagne sont validés, où est le problème ? Les sommes non remboursées ne sont pas litigieuses. Nous avons tout déclaré, tout jusque dans les détails pour éviter d’être invalidés comme dans l’affaire Bygmalion et comme vient de l’être ce député du Tarn accusé d’avoir sous-évalué ses dépenses. Les non-remboursements sont de la libre appréciation de la commission. C’est même son second objet après la vérification de la régularité des comptes et de leur non dépassement du plafond.

    Mais si on s’interroge sur elles, pourquoi seulement les nôtres ? Si on parle des salaires et des contrats de nos employés dans la campagne, pourquoi jamais ceux des autres ? Pourquoi n’y en a-t-il pas une ligne nulle part ? Comment expliquer les écarts de coûts de campagne ? C’est-à-dire comment expliquer que neuf mois ou trois mois de campagne coûtent davantage que quinze mois ? S’il s’agissait d’informer sur les comptes de campagne, ces questions seraient traitées. Mais il ne s’agit pas d’information. Juste de bourrage de crâne et de dénigrements. Que les naïfs nous fassent l’amitié d’aller gémir plus loin et de ne pas nous retenir les bras pendant que nous rendons les coups.

    Jusqu’à ce que la poussière retombe
    Tout le champ des partis politiques est en ébullition. L’extrême droite voit ressurgir une nouvelle opération « Maréchal-Le Pen » et un pilonnage de presse déprimant qui atteint la chefferie suprême. La période du lepénisme médiatique a fait son temps semble-t-il. Madame Le Pen a joué son rôle dans la présidentielle pour permettre à quelqu’un qui a fait 23 % au premier tour (4 points de plus que nous seulement) d’être élu au second tour par 60 % des suffrages. De son côté, la droite n’a pas trouvé son centre de gravité. Wauquiez sait que le problème en France, c’est la grève civique du peuple : les gens ne vont pas voter, pensent que tout cela est une comédie et n’accordent aucune confiance à personne. C’est pour cela qu’il essaie de reprendre pied dans le peuple profond de droite acquis aujourd’hui au Front National. C’est une stratégie qui comporte un grand risque si elle n’aboutit pas.


    Car Macron est là comme candidat à être le chef raisonnable de toutes les droites raisonnables. Une sorte de Giscard mâtiné de Sarkozy… L’oligarchie le soutient fermement et ne veut pas d’autre champion. Le coup monté des « écoutes aux portes » à l’école de commerce de Lyon montre comment le parti médiatique, qui est dans la main des neufs milliardaires, est prêt à le hacher menu. Le discours de Wauquiez montre qu’il renonce aux secteurs « modérés » de la droite traditionnelle à cette étape. Il durcit son discours pour aspirer le vote Front National. Il ajoute donc au trouble et à l’instabilité. Résultat : les turbulences sont incroyables dans les familles de droite. Elles sont mises face à un choix qu’elles ne souhaitaient pas faire. Les divers secteurs de la droite sont déboussolés. Aucun dénominateur commun n’apparait. C’est pourquoi la « peur des extrêmes » est devenu l’argument de vote essentiel dans cette famille. C’est pauvre. Mais d’une certaine façon, cela nous sert. La centralité de Macron à droite nous aide car elle empêche l’ancienne droite de se recomposer et de construire un rassemblement autour d’elle. La dynamique du changement peut alors rester de notre côté.

    Côté vieille gauche, l’ambiance est morose et les dynamiques de reconstruction inexistantes. Les socialistes vont avoir un congrès démoralisant. L’onde de choc de leur effondrement n’a pas fini de les dévaster. La configuration du choix de congrès est destructrice. L’immobilisme et la gestion patrimoniale des restes de l’appareil avec Faure, la connivence Macroniste avec Le Foll, le socialisme traditionnel d’avant Hollande avec Maurel, le candidat de la gauche du PS, contre lequel les trois autres sont prêts à tout pour l’empêcher de parvenir à la première place. Le Parti communiste est également en proie à un débat interne particulièrement vif. Nous n’avons donc aucun interlocuteur stable. Attendons qu’ils aient fait leurs choix. Tous.

    Car du côté de Benoît Hamon, le fil des sinuosités s’embrouille certains jours. Il offre son alliance de tous côtés. Mais en réalité il ne se cache pas de vouloir siphonner. Nous avons connu ça déjà dans l’élection présidentielle. Il a surtout posé un acte stupéfiant. En effet, il a tenu une réunion en Grèce avec Syriza où ils ont affirmé la « volonté d’en finir avec l’Europe de l’austérité ». Tout ça une semaine après un nouveau plan d’austérité et la limitation du droit de grève par Tsípras ! Après quoi il dit qu’il nous laisse la porte ouverte « si nous changeons de position sur l’Europe ». Renoncer à nos idées pour avoir un accord ? Même pas en rêve !

    La consigne, c’est donc la patience. Et de ne nous mêler de rien. Une fois le paysage mieux dessiné, on avisera utilement. Jusque-là, tout ne peut être que vaine agitation.

    Le Mexique à l’horizon !
    En ligne, c’était lui : AMLO le Mexicain. Notre candidat à l’élection présidentielle qui va avoir lieu en juillet prochain au Mexique. Nous avons eu une bonne conversation. Une conversation pleine d’amitié car nous avons sympathisé ensemble à l’occasion de son passage à Paris. Il m’avait lui aussi appelé et soutenu moralement pendant notre campagne présidentielle. Il était si heureux de penser qu’on pouvait y arriver ici en France dans l’un des cœurs du capitalisme-monde. Son nom entier est Andres Manuel Lopez Obrador. D’où l’abréviation amicale « AMLO ». L’élection lui a déjà été volée deux fois. Actuellement, les narcotrafiquants et leurs marionnettistes nord-américains sont en embuscade.


    De fait la CIA est aux abois. La propagande du parti médiatique, les France Inter et compagnie locaux tournent sur les mêmes thèmes que partout ailleurs : l’agressivité du candidat, ses liens avec le Venezuela et Cuba. Il y a eu aussi la séquence sur « les moyens de sa campagne ». Du classique sans imagination. Ça ne fonctionne pas. Les gens sont blindés car c’était déjà le cas la dernière fois. Ils ont aussi beaucoup essayé de jeter le soupçon sur ses moyens et sa « fortune » personnelle comme ils l’ont fait contre Lula au Brésil. Bref tous les stéréotypes y sont passés. Une victoire de notre camp contre eux au Mexique mettrait fin à l’actuelle phase de la contre-offensive de l’oligarchie contre les nôtres sur le continent. La pression se relâcherait sur le Venezuela sans doute. En tous cas ce serait un formidable appel d’air pour beaucoup de secteurs en lutte politico-sociale dans la région.
    Donc, le 1er juillet prochain auront lieu les élections générales au Mexique. Le Mexique compte parmi les pays les plus inégalitaires du monde. La pauvreté y est immense et généralisée. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté soit 63 millions de Mexicains. Dans le même temps, une poignée de milliardaires amasse toujours plus de richesse. En 2017, la fortune de Carlos Slim, le plus riche du Mexique, s’est accrue de 4,5 milliards de dollars soit l’équivalent du salaire annuel de 3,5 millions de mexicains.

    La situation de la masse des Mexicains ne cesse de se dégrader depuis que leurs dirigeants ont signé un accord de libre-échange avec États-Unis, l’ALENA. Le Mexique a été le cobaye du libre-échangisme nouvelle génération avec nivellement des normes en plus de l’abaissement des droits de douanes et tribunaux d’arbitrage pour les multinationales. L’agriculture subventionnée et industrielle des États-Unis a depuis détruit l’agriculture paysanne mexicaine. 5 millions d’emplois agricoles ont été perdus et 2 millions d’hectares sont laissés en jachère. Le Mexique, qui était autosuffisant pour son alimentation en 1994, dépend maintenant des États-Unis pour 40% de ses besoins. L’ouverture totale du pays au capital états-unien a essentiellement créé de la pauvreté et des vagues d’exil forcé aux États-Unis.

    Mais le voisin du Mexique refuse d’assumer une quelconque responsabilité pour la misère qu’il a lui-même créé. Déverser ses marchandises : oui. Accueillir les pauvres : pas question. Ils traitent donc la question des migrants mexicains de façon militaire. Le mur de Donald Trump n’est en réalité qu’une étape supplémentaire. Car en vérité il y a déjà un mur à la frontière. Plus de 1000 kilomètres de murs de bétons et de grillages disposés de manière discontinue le long d’une frontière qui en fait 3000.

    La proximité des États-Unis favorise au Mexique le développement des narcotrafics. Un mélange de traitement brutal du problème pour le gouvernement de de corruption font que cette situation a dégénéré pour devenir l’une des plus violente du monde. La fédération internationale des droits de l’Homme considère que le Mexique est « la pire situation du continent en matière de droits de l’Homme ». Depuis 2012, 100 000 personnes sont mortes dans la « guerre contre la drogue », 310 000 ont été déplacées et 31 000 ont disparu. 35 journalistes ont été assassinés et 426 agressés dont la moitié par des fonctionnaires de police. Vous n’en entendez jamais parler par les soi-disant défenseurs de la liberté de la presse au Venezuela du type de la dame Debray (la fille par le père). D’après le rapporteur spécial du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, les militants des droits humains sont vus par le gouvernement comme des « ennemis de l’État ».

    Le gouvernement, c’est celui de Enrique Peña Nieto, du PRI, le parti qui a été pouvoir 76 années sur les 90 dernières. Ce parti est membre de l’internationale socialiste. Il est donc entièrement soumis au libéralisme. En 2013, Peña Nieto, a privatisé le secteur de l’énergie et notamment la compagnie nationale pétrolière. Celle-ci était sous contrôle de l’État depuis 1938. Cette privatisation appauvrit considérablement l’État mexicain. Un tiers du budget fédéral du Mexique était constitué des recettes apportées par l’entreprise publique. Elle ouvre par contre la voie aux compagnies privées polluantes américaines qui pourront désormais exploiter les réserves du sous-sol mexicain, y compris par fracture hydraulique.

    L’élection du 1er juillet 2018 vise notamment à élire le successeur de Peña Nieto. Les sondages donnent aujourd’hui une avance importante à notre candidat humaniste Andres Manuel Lopez Obrador. Dans son programme, il propose de durcir la lutte contre la corruption de « la mafia du pouvoir ». Pour le peuple, il propose l’augmentation du salaire minimum, des pensions des retraités, la gratuité de l’école et des soins.

    Sa campagne est pour l’instant marquée par l’enthousiasme populaire, les meetings dans les rues et sur les places et donc une avance dans les sondages. Les deux autres candidats principaux sont loin derrière lui, tellement leurs partis respectifs sont détestés au Mexique. Cependant, les précédentes élections présidentielles de 2006 et 2012 ont montré que l’oligarchie mexicaine n’hésitait pas à frauder pour empêcher l’arrivée d’AMLO au pouvoir. En 2006, selon l’université nationale autonome du Mexique « un million et demi de bulletins de vote sont apparus d’on ne sait où, ou bien se sont volatilisés ». Résultat : une avance de 0,3% pour le candidat de la droite. Candidat dont le beau-frère était propriétaire de la société qui gérait les listes et les données électorales. En 2012, AMLO arrive à nouveau en deuxième position, derrière Peña Nieto. Il a été établi que le parti au pouvoir avait massivement acheté des voix, notamment par l’entremise d’un syndicat des enseignants.

    Cette fois, les partisans d’AMLO s’organisent pour surveiller les urnes autant qu’ils le peuvent. S’ils parviennent à déjouer les plans contre eux et gagnent l’élection, ce sera un changement considérable pour le Mexique et toute l’Amérique latine. Pour la première fois, le pays frontalier des États-Unis serait dirigé par notre camp. Cela donnera un signal puissant à tous les nôtres dans tout le continent : la bataille n’est pas perdue, nous pouvons encore infliger des défaites à l’oligarchie et a sa patrie universelle, les États-Unis.

    Bure nous appelle : sortons du nucléaire
    Alors que le secrétaire d’Etat, Sébastien Lecornu, arrivait à Bure, le gouvernement procédait à une expulsion violente du bois Lejuc, de la maison de la résistance, hauts lieux de l’opposition à la construction de la poubelle nucléaire. Plus de 500 gendarmes mobiles ont été mobilisés à cette occasion. La coïncidence est-elle un coup monté pour pourrir le séjour du ministre ? Ou bien une démonstration de force voulue et orchestrée ? Car le cas n’est pas banal. En effet, des recours judiciaires sont en cours. Ils contestent précisément la légalité de l’occupation de la forêt par l’Andra et le début des travaux relatifs au projet d’enfouissement des déchets nucléaires ! La police avant les juges. Voilà la démonstration.


    Le libéralisme à la sauce d’Emmanuel Macron s’exerce contre nos libertés. Mais pourquoi faut-il que l’écologie du ministre Nicolas Hulot s’exerce contre les écologistes. Pourtant, il disait encore il y a peu « on ne peut pas imposer ces déchets comme ça à des populations locales (…) sans concertation, sans transparence ». En fait de transparence, Hulot n’a fait étudier aucune alternative, lui non plus. Comme autrefois à Notre-Dame-des-Landes. Et fait de concertation, il n’y aura eu qu’une répression de plus. Cela fait sans doute plaisir au ministre de l’Intérieur. Il s’aime dans le rôle de celui qui est fort avec les faibles. Mais au-delà de lui, c’est tout le gouvernement qui est engagé, bien sûr.

    Mathilde Panot a montré dans l’hémicycle une photo qui a beaucoup tourné sur les réseaux. On y voit Hulot avec une pancarte contre le site de Bure. Où est passé cet Hulot ? C’est la question que lui a posé la députée du Val-de-Marne le jour même à l’Assemblée nationale. Pendant ce temps, sur le terrain, Caroline Fiat se joignait au rassemblement de tous ceux qui accouraient sur place. Les insoumis essaient d’être utiles au combat commun contre le nucléaire des nombreuses forces qui y sont attelées depuis des années. Car toute l’actualité montre que ce combat est celui de l’intérêt général.
    https://www.youtube.com/watch?v=wImnJAfFUEg

    Chaque semaine j’aborde ce sujet ici, depuis le lancement de la campagne des insoumis pour la sortie du nucléaire https://lafranceinsoumise.fr/nos-campagnes/campagne-sortie-nucleaire qui va culminer avec la votation citoyenne de la semaine du 11 au 18 mars. À présent, je veux revenir sur la question des coûts. Car elle a été pendant longtemps l’argument massue du lobby pro-nucléaire. À présent on l’entend beaucoup moins. Et pour cause.
    Le nucléaire nous coûte déjà cher. Il va nous coûter beaucoup plus cher dans les années à venir. Car durant les dernières décennies, les investissements nécessaires n’ont pas été réalisés. La propagande du lobby nucléaire aura coûté cher pour masquer les problèmes. Et l’omission du sujet par les usines à bourrer le crâne genre « le service public » de « l’information » montre ici sa nocivité. Le résultat de cette mauvaise gestion volontairement masquée par ces médias est que désormais, les pannes, les incidents se multiplient dans les centrales. 18 réacteurs ont dû être mis à l’arrêt il y a quelques mois. La production d’électricité en France a baissé en 2016 selon les chiffres publie le 15 février dernier. Une baisse due aux installations nucléaires. Il donc fallu importer de l’électricité ! Ce qui a provoqué une hausse du coût de l’électricité sur le marché européen et donc celui des importations.

    Les coûts de maintenance ont explosé : de 800 millions d’euros par an dans les années 2000, ils sont passés à plus de 4 milliards d’euros. Dans les années à venir, l’addition du nucléaire va s’alourdir. 17 réacteurs arrivent à la fin de la durée de vie prévue pour eux d’ici la fin de cette mandature. Ce sera ensuite le cas pour les trois quarts du parc d’ici 2027. Si le pays fait le choix de prolonger la dépendance au nucléaire, il faudra faire d’immense travaux dans ces centrales. Il y en a pour 100 milliards d’euros. Autant de ressources qui ne pourront pas être utiliser dans la nécessaire transition énergétique de notre pays. La France est le pays le plus nucléarisé du monde. C’est aussi le pays européen qui accuse le plus de retard par rapport aux objectifs de production en énergies renouvelables. Il n’y a toujours pas en France une seule éolienne en mer. Malgré nos 3000 km de côtes. Malgré les entreprises, les ouvriers, les techniciens qui savent le faire et que nous avons dans notre pays. L’obstination à continuer dans le sens du nucléaire nous lie les mains. Elle nous empêche d’engager la conversion écologique de notre production dans son ensemble.
    Dès lors, il faut lutter. Seule la bataille d’opinion, l’ancrage des arguments dans le débat public, l’éducation de masse peut contribuer à faire avancer l’idée que nous mettrons en œuvre le moment venu : sortir du nucléaire. C’est l’objectif de notre campagne sur le thème. C’est le sens de la votation citoyenne que nous engageons du 11 au 18 mars prochains. Aidez-nous à ouvrir et tenir des bureaux de vote partout dans le pays. https://lafranceinsoumise.fr/groupes-appui/les-evenements-locaux

    Détruire les services publics, c’est détruire l’État
    Jeudi 1er février, Gérald Darmanin et Edouard Philippe ont annoncé les contours du plan du gouvernement pour la fonction publique. Pour l’occasion, tout le vocabulaire managérial du secteur privé était convoqué. Il s’agit de « moderniser et d’assouplir » la fonction publique. De la rendre « plus agile et plus véloce ». Les suppressions de postes prévues sont renommées « plan de départ volontaire ». Les annonces s’apparentent davantage à une entreprise de démantèlement de l’État.


    L’opération doit permettre d’appliquer le plan d’austérité de près de 80 milliards d’euros qu’Emmanuel Macron a promis à l’Union européenne. Le plus grand plan social du pays dans les prochaines années sera donc mis en place par le gouvernement lui-même. Il prévoit de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. Pour légitimer cette saignée, le gouvernement et ses relais auront bien sûr recours à la fable selon laquelle la France regorgerait de fonctionnaires inutiles. Ce discours idéologique des libéraux est bien loin de la réalité. Un récent rapport de France Stratégie nous apprend que notre pays compte, proportionnellement à sa population, bien moins de fonctionnaires que le Canada, la Finlande, la Suède, le Danemark ou encore la Norvège. Le nombre d’emplois publics est par ailleurs en baisse depuis 15 ans.

    Ainsi, le nombre d’emplois publics dans l’éducation est passé de 30 pour 1000 habitants à 26 pour 1000 habitants. Avec les conséquences que l’on connait sur la dégradation de notre système scolaire. Dans la santé, le nombre de fonctionnaires stagne depuis 2000 alors que les besoins ont considérablement augmenté, notamment du fait du vieillissement de la population. Rajouter à cela de nouvelles réductions d’effectifs aggravera les dysfonctionnements des services publics. La qualité du service rendu baissera inévitablement, quel que soit le dévouement des agents. Ce qui servira de prétexte, le moment venu, pour privatiser.

    L’attaque contre les fonctionnaires et le service public ne s’arrête pas là. Elle comprend un volet de précarisation. Le gouvernement veut appliquer aux salariés des services publics les mêmes recettes qu’il a mis en œuvre pour les salariés du privé avec les ordonnances. Ainsi, il annonce un recours accru aux contractuels. Ce mot désigne les agents du service public qui ne sont pas des fonctionnaires titulaires mais embauchés avec des contrats précaires. Une précarité qui peut s’avérer extrême : dans la fonction publique, il est autorisé de renouveler des CDD pendant 6 ans. Le plan prévoit aussi de s’attaquer aux instances de représentation du personnel, sur le modèle de la destruction des CHSCT opérée par les ordonnances dans le privé. Deux mesures qui vont accroitre considérablement le mal-être au travail qui touche déjà la fonction publique comme l’ont montré les mobilisations dans les EPHAD et dans les prisons. Au moment même où ces annonces étaient faites, les députés de la majorité refusaient de discuter de la proposition de loi de la France insoumise pour reconnaitre les conséquences du burn-out comme maladies professionnelles.

    En vérité, pour une grande partie de la fonction publique, le mouvement de contractualisation – précarisation est déjà bien engagé. Un agent sur cinq est précaire dans les services publics. Dans la fonction publique territoriale, les contractuels représentent désormais une majorité des nouvelles embauches. Le gouvernement souhaite poursuivre et amplifier ce mouvement, notamment en l’ouvrant aux hauts-cadres de l’État, pour l’instant épargnés. Cela revient à dire qu’en lieu et place d’agents titulaires dédiés au service de l’État, le gouvernement veut privilégier pour diriger les administrations des gens qui seront de passage dans la fonction publique, entre deux postes à la tête d’entreprises du CAC40.

    On comprend mieux pourquoi, cet été, il refusait systématiquement nos amendements à la loi de moralisation pour interdire le pantouflage dans la haute fonction publique et prévenir les conflits d’intérêts. Il ne veut pas interdire ces pratiques mais les généraliser. Emmanuel Macron construit un État capté par la caste et tourné vers le service de ses intérêts. C’est dans ce sens qu’il faut également comprendre la loi sur le droit à l’erreur. Elle signifie concrètement moins de contrôles et de sanctions pour les entreprises frauduleuses. Par exemple, plus d’amendes pour celles qui ne respectent pas le droit du travail.
    Le statut de la fonction publique, dans le collimateur du gouvernement, n’est pas un cadeau fait aux fonctionnaires. Il existe pour garantir l’existence d’un corps dédié à l’intérêt général et protégé de l’influence des intérêts privés. C’est pourquoi nous opposons à l’entreprise de destruction du gouvernement la titularisation des précaires des fonctions publiques et la revalorisation des salaires, gelés depuis 2010. Nous proposons de durcir les règles pour les hauts-fonctionnaires contre les conflits d’intérêts, d’allonger les périodes d’interdiction d’exercer une fonction privée après avoir exercé une activité publique dans le même secteur. Nous sommes pour un État au service de l’intérêt général. La vraie réforme dont la fonction publique a besoin est celle qui la mettra à l’abri des puissances de l’argent qui veulent détourner ses missions à son profit.

    Tu fumes ?
    L’industrie du tabac est l’une des plus meurtrières du monde. Son commerce engendre de fortes dépendances et provoque 7 millions de décès prématurés par an. Le lobbying des multinationales du tabac est puissant. Nous en avons eu un nouvel exemple lors de l’élaboration par la Commission européenne d’une directive sur le sujet en 2014. L’épisode fut notamment marqué par la démission d’un commissaire européen qui était soupçonné d’avoir reçu des pots de vin.


    En décembre dernier, la Commission a présenté les actes d’application de cette directive. Sans surprises, ils sont extrêmement favorables aux cigarettiers. Notamment en ce qui concerne la lutte contre le marché noir des cigarettes. Ce n’est pas un petit sujet puisque ce marché noir pourrait représenter jusqu’à 10% du marché légal. Il sape les politiques de santé publique anti-tabac mises en place par les États. Il représente un manque à gagner fiscal pour les États de 10 milliards d’euros en Europe.

    Les cigarettiers sont reconnus par tout le monde comme étant des acteurs centraux de ce marché illégal. Plusieurs d’entre eux ont été condamnés par la justice pour avoir organisé eux-mêmes le marché noir. Pourtant, la Commission européenne n’a rien trouvé de mieux que de confier une grande partie du processus de traçabilité et de suivi aux multinationales elles-mêmes. C’est eux qui sont responsables pour l’apposition des codes qui permettent le suivi sur les paquets. Puis, c’est encore à eux que la Commission européenne confie la gestion, et la transmission des données relatives à la production dans les usines. Les mêmes usines à partir desquelles est organisé le marché parallèle, avec la complicité des cigarettiers.

    Ces différents textes auraient dû passer inaperçus, sans vote. Il y aura finalement le vote du Parlement européen. C’est uniquement du fait du député insoumis Younous Omarjee. Parce qu’il l’a demandé. Il a, en effet, pris la tête de ceux qui, au niveau européen, refusent que les collusions entre la Commission et les fabricants de cigarettes ne mettent en péril les efforts de santé publique mis en œuvre par les États membres.

    Car la directive européenne, trop laxiste, pourrait compromettre l’application d’un protocole de l’Organisation Mondiale de la Santé signé par divers États et qui devrait entrer en vigueur d’ici cet été. Ce protocole pose le principe de l’exclusion des cigarettiers de la lutte contre le marché noir. Les parties prenantes reconnaissent « la diversité des stratégies et tactiques employées par l’industrie du tabac pour parvenir à s’ingérer dans l’élaboration et la mise en oeuvre des mesures de lutte antitabac » . 35 États, dont la France, ont déjà ratifié ce protocole. Il deviendra contraignant lorsque ce nombre montera à 40 États, ce qui devrait être le cas d’ici juillet. L’OMS s’inquiète que l’Union européenne fasse passer des textes contraires juste avant l’entrée en vigueur de son protocole. L’organisation voit donc d’un bon œil le renfort qu’apporte au sein des institutions européennes Younous Omarjee. L’eurodéputé insoumis et le directeur général de l’OMS ont d’ailleurs co-signé une tribune.

    Le mardi 20 février, Younous Omarjee s’est retrouvé seul contre tous à défendre son « objection », puisque c’est ainsi que s’appelle la procédure parlementaire qu’il a utilisée. Devant la Commission environnement du Parlement européen, presque tous les membres ont voté contre lui. Et donc, avec les empoisonneurs et leurs complices de la Commission.

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    • Extraits de l’analyse

      Mais le fondamental est que, petit à petit, la scène politique à droite retourne à sa configuration ancienne RPR/UDF. D’un côté la droite de toujours, les bourgeois flanqués de petit bourgeois qui s’y croient. De l’autre le marais avec Macron. Mais encore faut-il qu’il en reste le roi. La spécialité du « centre » est l’émiettement et la guerre des chefs. Et l’opportunisme électoral… Ils se débanderont au premier coup de canon électoral tiré au but. Ici, les partielles jouent le rôle de tirs d’essai. Les LR ont gagné, les macronistes ont perdu. Et rien d’autre ne peut compter que la réalité.

      La peur et le dégoût comme nourriture quotidienne, c’est le terreau du pouvoir médiatique qui vous « révèle » ce que personne ne veut que vous sachiez. Le pouvoir médiatique est d’essence complotiste.

      La centralité de Macron à droite nous aide car elle empêche l’ancienne droite de se recomposer et de construire un rassemblement autour d’elle. La dynamique du changement peut alors rester de notre côté.

    • « J’appelle Benoit Hamon à se retirer de la vie politique »
      https://www.lemediatv.fr/articles/j-appelle-monsieur-benoit-hamon-quitte-la-vie-politique

      Macron et le CAC40 peuvent compter sur les médias pour assommer la population et dénigrer La France Insoumise. Mais je m’aperçois que personne n’est meilleur que Hamon pour nuire à la gauche. BHL, Schneidermann, Pierre Laurent ou Plenel ne lui arrivent pas à la cheville.

      Ce matin le JDD publie « l’appel » de Benoît Hamon à la France insoumise qui devrait « mettre entre parenthèses sa stratégie solitaire ». Pourtant, une semaine plus tôt Hamon refusait de participer à la campagne pour la sortie du nucléaire, une campagne pensée pour l’unité d’action, sans logos ni code couleurs qui pourraient rappeler LFI. Son mouvement était sollicité depuis décembre pour participer à ce combat crucial. Sa porte-parole a tenté d’expliquer l’inexplicable dans une bouillie de langue de bois si chère au PS agonisant :

      « Lorsque la France insoumise nous a contacté, nous avons consulté les ONG avec qui nous avons l’habitude de travailler. Nous avons estimé que ces dernières menaient depuis longtemps un travail de long terme, et qu’il ne fallait pas les court-circuiter avec une votation citoyenne. C’est pourquoi nous n’avons pas rejoint le comité de pilotage. » La porte-parole précise la stratégie de Génération-s : « Nous sommes bien évidemment pour la sortie du nucléaire, mais nous pensons qu’il faut proposer un plan économique et social plus cohérent, au sein duquel le sujet trouverait sa place, de concert avec les ONG. Nous n’avons pas à nous substituer à elles. »

      Donc, un jour il refuse l’unité politique, une semaine plus tard il la réclame, dénigrant ceux là même qui la mettent en oeuvre. C’est de la bêtise ou de la malveillance ? En tous cas, c’est médiocre et mal intentionné :

      « Il y a unité syndicale, il doit y avoir unité politique à gauche. Ce qui est en jeu dépasse nos petites personnes. C’est le service public : son avenir ou sa fin. J’appelle donc les dirigeants de La France insoumise à mettre entre parenthèses leur stratégie solitaire pour ajouter leur force à la mobilisation unitaire », souligne M. Hamon.

      Il se prend pour qui ? Si seulement il avait montré par le passé une capacité à rassembler et à construire une opposition. Mais non. Rien de rien. Que des moulinets et des invocations, des paroles, des gesticulations.
      N’était-il pas solitaire, lui plutôt, avec ses 6% du premier tour, quand il était insulté par ses anciens amis Valls et Hollande, mais justifiait son incapacité à quitter le PS uniquement par la nécessité de rembourser les dépenses électorales ? Dépenses qui ont atteint des montants astronomiques rapportées au nombre de voix et à la durée de la campagne. Dépenses que l’on va éplucher avec intérêt car il serait intéressant de comprendre comment il est possible de dépenser autant d’argent en si peu de temps, pour des meetings vides (des jauges grand maximum à 2000 personnes à Lille, souvent quelques centaines), une communication indigente, une absence de militants pour tracter ou « dépenser » des supports de campagne.

      Il va falloir commencer à s’intéresser sérieusement à un personnage d’une telle duplicité.

      Par exemple, de véritables tactiques d’apparatchik sont pratiquées par Hamon en Juillet 2016 pour laisser passer la loi travail : Il préférait une tribune dans la presse au dépôt d’une motion de censure !!! Lisez l’article, le rappel des faits est gratiné. Il montre que 7 mois avant sa candidature à l’élection présidentielle, Benoît Hamon n’est toujours pas de gauche et ne veut toujours rien tenter contres ses amis « progressistes » néolibéraux du PS. Cette phrase du journaliste résume bien la fermeté des convictions du personnage : « certains avaient évoqué l’hypothèse d’un raté calculé, et ce afin de ne pas se faire exclure du PS. Le Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a lui toujours indiqué que le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement aurait pour conséquence l’exclusion du parti. »

      Lutter contre la loi travail semble ainsi bien difficile pour celui qui a intrigué en faveur de Valls quelques mois plus tôt. Et il est effectivement logique de penser qu’en aidant Valls à devenir premier ministre, en coulant Ayrault, Hamon savait qu’il aurait à couvrir des menées ultra libérales, voire les soutenir. On ne devient pas Ministre de l’Education pour quelques mois en soutenant un type comme Valls sans se compromettre avec quelques promesses de soutien le moment venu. Ce Rastignac du PS est finalement très simple à lire. Un Macron aux petits pieds.

      Le récit du complot dans la presse : « Benoît Hamon, alors ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire, apporte la caution de l’aile gauche à la manigance qui aboutit le 30 mars 2014, soir de déroute pour le gouvernement aux élections municipales. Les maroquins tournent : Arnaud Montebourg voit ses prérogatives élargies à l’Économie, Benoît Hamon est promu à l’Éducation nationale. »

      « La caution de l’aile gauche »... Comme en 2012 contre Mélenchon. Hamon n’existe que par la capacité de nuisance qu’il construit patiemment et offre aux néolibéraux comme un rempart le moment venu. Il est ainsi le chien de garde de cette sociale démocratie à bout de souffle qui a élevé Macron en son sein. Toutes ses indignations sont feintes. A la fin il ne rallie jamais la gauche. Il lui demande de se rallier à lui. Incroyable vanité ! Et désespérante bêtise des quelques centaines de milliers de gens, souvent très diplômés, qui n’ont pas été assez rigoureux pour comprendre l’esbroufe.

      Pourtant le tombeur de Ayrault est-il un mystificateur si chevronné ?

      En juin 2017 il perd les élections législatives dans sa commune de Trappes sérieusement ébranlée par le communautarisme. Or à Trappes aux présidentielles, il avait fait 24,23 % quand Mélenchon faisait 32,62 % et Macron 17,65 %. On s’aperçoit que le peuple d’une banlieue en grande difficulté, qui l’a vu à l’oeuvre pendant 5 ans, comprend mieux la vacuité du personnage que les cadres supérieurs et les intellectuels des centre-villes qui pensent voter pour un défenseur du bien commun. Les citoyens savent qu’une caution, un rempart, un faux nez, ne peut rien changer à leur vie quand ils ont besoin que les politiques soient charpentés et déterminés pour affronter les multinationales de l’eau ou de l’électricité qui coupent les robinets….

      Cette duplicité est aussi révélée par le fait que sa femme n’est pas la simple citoyenne ayant droit à la confidentialité qu’il réclame pour elle en invoquant le féminisme :

      « Je trouve incroyable qu’en 2016, une femme puisse dire d’une autre qu’il faille qu’elle se cache derrière son compagnon, en l’occurrence moi, avait répliqué Benoît Hamon.
      J’ai une grande admiration pour ma femme. Elle souhaite rester discrète sur sa vie, on est au 21e siècle, on a deux carrières différentes et ce n’est pas parce que je fais de la politique que je dois l’imposer à ma femme et à mes filles ».

      Mystification à nouveau. Séchons vite les larmes des « progressistes » sociaux démocrates bouleversés par l’évocation de la femme et des enfants et intéressons les aux faits : sa femme est bel et bien une activiste politique, Gabrielle Guallar, qui a bataillé pour le compte de son employeur en faveur de l’ouverture des magasins le dimanche, a défendu la casse sociale des lois Macron au sein même du sénat, le 10 mars 2015 devant une commission spéciale chargée d’examiner la loi Macron. Elle est lobbyiste pour Bernard Arnault. Ses activités professionnelles lui imposent d’aller contre les idées que son mari professe, voire d’intriguer comme le font les lobbyistes pour amender les propositions de loi, les rédiger carrément, obtenir des révisions en catimini au petit matin, inviter les plus récalcitrants en voyage ou les couvrir de cadeaux. C’est ce que font les lobbyistes comme elle. Lire l’article ici.

      On ne lui interdit pas de l’être d’ailleurs. A chacun son éthique et sa morale. Les lobbyistes sont l’ADN de l’Europe et ils ont pignon sur rue. Ils représentent même la quintessence de la réussite politique de notre temps : être capable d’influencer au point que les lois sont contournées, détournées, dévoyées, et de telle manière que le citoyen ne pourra jamais défendre l’intérêt publique. Oui Madame Hamon peut parfaitement passer ses journées professionnelles à pourrir la vie de Monsieur Hamon, soi-disant représentant du peuple de gauche. Mais on interdit à Monsieur Hamon de nous le cacher. Ainsi, quand il est devenu Ministre de l’éducation nationale, Monsieur Hamon n’a pas expliqué aux citoyens que le chef de Madame Hamon chez Arnault était aussi le Président du conseil d’administration du CNED, un organisme financé par… l’Education nationale. Même le Canard enchaîné s’en était offusqué.

      Beaucoup de cachotterie pour quelqu’un qui donne des leçons à la terre entière. Et pourtant, cela nous l’aurait presque rendu sympathique finalement, s’il avait eu ce petit sursaut d’exigence morale, et nous avait révélé qu’il vivait avec un ennemi politique direct, très haut placé et très actif. On aurait imaginer les empoignades idéologiques et les crêpages de chignon, la difficulté d’expliquer aux enfants que papa veut réformer l’Europe mais que maman ne veut pas… Mais je déraille. Voilà que je parle des enfants comme un vulgaire Hamon.

      Il aurait pu dire : "ok, elle est de droite, d’extrême centre, je suis de gauche, on vit comme cela, ça ne vous regarde pas ». Il aurait aussi pu dire : « son salaire extravagant (ce genre de poste est au-delà des 10 000 euros bruts mensuels) ne me pousse pas à mener la grande vie et notre appartement n’est pas (indirectement) payé par Bernard Arnault, car je mets un point d’honneur à dissocier ma vie privée de ma vie politique » .

      Mais au lieu de cela il la fait passer pour une oie blanche dont il se dit fier des diplômes (Collège d’Europe de Bruges, le ENA européen, particulièrement ultra libéral), en escamotant la réalité de ce qu’elle est : une activiste politique au service direct d’un des oligarques les plus voraces de la place. Il nous la fait passer pour une brave femme innocente et inoffensive qu’il conviendrait de protéger, et nous prend pour des abrutis. Récurrent chez ce monsieur. La duplicité comme art de vivre.

      Et les sujets d’étonnements ne s’arrêtent pas là.

      Dans le JDD ce jour, il rappelle qu’il ne « fait pas partie de ceux qui pensent que la reconquête des classes populaires passe par l’abandon de l’Europe » .
      « Nous sommes d’accord sur le constat. L’Union européenne est mal gouvernée. Mais nous avons un désaccord stratégique car LFI envisage sérieusement une sortie de la France de l’euro et de l’union européenne. C’est une erreur majeure. »

      Or il s’allie avec Varoufakis qui a craqué lors du bras de fer avec l’Eurogroupe et contribué à plonger la Grèce dans le moyen âge social. L’histoire de Tsipras et Varoufakis est en train de s’écrire. Il est désormais clair qu’ils ont joué un rôle actif de défense du système ultra libéral imposé par l’Europe aux Etats. Et Hamon ne trouve rien de mieux que de s’allier à eux.
      Mais ce type n’a t’il aucune pudeur ? Est-il prêt à toutes les combines pour s’inventer une façade « progressiste » respectable ? Il fonctionne tout le temps sur des manoeuvres d’appareil, des alliances de circonstances, l’incapacité profonde à se forger une conviction. Tout pour la survie politique et le remplissage de l’égo. C’est ce qui le caractérise le mieux finalement : le tout à l’égo.

      Voici plus bas ce qui est disponible entre autres concernant Varoufakis et la Grèce (sur le site d’Olivier Berruyer les-crises.fr). C’est une longue analyse sérieuse et documentée qui montre que l’Europe actuelle ne se réformera pas. Elle se quittera. Les forces à l’oeuvre au sommet ne laisseront jamais le pouvoir leur échapper. La Grèce en a apporté la preuve. Les paradis fiscaux constitutifs de l’Europe actuelle en apportent une seconde preuve.

      Un passage de l’étude d’Eric Toussaint :

      Dès le mardi matin 24 février, les médias ont affirmé que le retard était la preuve que Varoufakis était incompétent. Varoufakis commente : « Une accusation à laquelle je ne pouvais pas répondre sans dire que j’avais secrètement négocié avec les créanciers avant de soumettre officiellement ma liste » (p. 286). Le pire était à venir : quelques heures plus tard, la presse grecque révélait le contenu du document envoyé par Varoufakis à l’Eurogroupe et annonçait que ce document avait été écrit par Declan Costello de la Commission européenne, ce qui était largement vrai. Comme le reconnaît Varoufakis : « Mon sang n’a fait qu’un tour, j’ai pris mon ordinateur portable, ouvert ma liste de réformes, cliqué sur « Dossier », puis sur « Propriétés », et j’ai vu qu’à côté d’« Auteur » apparaissait « Costello Declan (ECFIN) [Affaires économiques et financières] », et juste en dessous, après « Entreprise », deux mots couronnant mon humiliation : « Commission européenne » » (p. 287). [5
      Varoufakis poursuit son récit et dit que toute honte bue, il se rend à la réunion du Conseil des Ministres. Il affirme qu’après deux heures de discussion, il a obtenu le feu vert
      des ministres pour poursuivre les négociations sur la base du texte qu’il avait envoyé la veille à l’Eurogroupe. Varoufakis ne donne aucun détail sur la discussion qui a eu lieu lors de cette réunion ni sur les personnes qui étaient présentes.
      Heureusement, d’autres sources sont disponibles pour se faire une idée correcte des discussions qui ont eu lieu lors de ce Conseil des Ministres restreint. Voici un extrait d’un article rédigé par une journaliste bien informée du quotidien grec Kathimerini : « Dans les sommets gouvernementaux, les frictions internes se sont exprimées lors de la réunion du Conseil Gouvernemental d’hier, où le ministre de la Reconstruction productive, de l’environnement et de l’énergie, Panagiotis Lafazanis, a exprimé de fortes réserves à l’égard des engagements pris par le gouvernement avec une liste des réformes envoyées aux partenaires et a demandé des clarifications, principalement au sujet des privatisations, qui concernant son ministère, mais aussi en référence à l’engagement pris de poursuivre l’harmonisation du marché de l’électricité et du gaz naturel avec les normes du marché et la législation de l’UE. Mme Nadia Valavani [6] a soulevé la question de la mise en œuvre rapide du règlement des arriérés de dette. De la part d’autres ministres, cependant, on percevait des murmures de désapprobation quant au fait qu’ils n’avaient pas vu le texte dans sa forme finale avant qu’il ne soit envoyé. » [7]

      Et LFI ferait une erreur majeure en s’éloignant des liquidateurs de l’Eurogroupe ? Ceux qui ont traité le nouvel allié de Hamon d’une telle manière et qui ne sont pas élus ? Par quel miracle Hamon imagine-t’il les combattre quand le vote n’est même pas une solution ? On comprend pourquoi il ne dit jamais rien des moyens qu’il compte utiliser pour réformer en profondeur l’Europe actuelle de l’intérieur. Il ment par omission. Il n’a aucun plan.

      Hamon est un enfumeur professionnel qui surfe sur la peur des gens à remettre en question sérieusement le système de prédation dans lequel ils vivent depuis toujours. Il trouvera toujours des angles d’attaque destinés à leurrer ceux qui sont influencés par la propagande du "no alternative ». C’est son fond de commerce.

      On l’ a vu avec le revenu universel. La LFI se bat pour une reconstruction du travail et de l’emploi en luttant contre les multinationales (LVMH notamment !) qui ne paient pas d’impôts quasi légalement, qui poussent Valls (poussé par Hamon !) et Macron pour financer leur recherche ou leurs licenciements, qui tronquent leurs données concernant leurs empreintes environnementales, etc. Alors, au lieu de rejoindre LFI, Hamon doit inventer pour se différencier et appâter les naïfs qui n‘ont plus aucune culture politique, et surtout aucune velléité de creuser : il invente le miroir aux alouettes d’un revenu qui bénéficierait à toutes et à tous… Avec l’argent de qui ? En taxant les multinationales sans quitter l’Europe ? Par simple pouvoir de conviction verbal ? Tartuffe. Ici un article qui remet les pendules à l’heure sur cette énième esbrouffe :

      « Ainsi, la redistribution des richesses et la fin de l’exploitation ne passera pas par la proposition de revenu universel d’un Hamon, qui a fait ses bancs d’école au PS et au gouvernement. Il y a, sur ce terrain là, une bataille à mener. De plus, il serait pour le moins utopique de croire que les classes dominantes laisseraient tout à coup financer un revenu universel à la hauteur d’un niveau de vie décent, acceptant ainsi une redistribution des richesses à laquelle elles passent au contraire leur temps à s’opposer - en refusant d’interdire les licenciements, en faisant pression sur les salaires à la baisse, en détricotant la sécurité sociale et le droit du travail, en organisant le chômage. Ainsi, si l’on veut imaginer un véritable « revenu universel », cela passera d’abord par la lutte pour la baisse du temps de travail, via son partage entre toutes et tous. »

      Dans le registre de la vacuité des propositions, cette note de blog ici, avec ce passage :

      « On trouve des tas de choses séduisantes dans le programme de Hamon, comme mettre “une dose de proportionnelle” dans les élections législatives, reconnaître le vote blanc ou encore un “49.3 citoyen” qui permettrait à des gens d’avoir une incidence sur la proposition ou le vote d’une loi. Bref, ça ne mange pas de pain comme on dit. D’autres points consistent essentiellement à réparer les dégâts commis par le gouvernement dont Hamon fut un temps ministre : abroger la loi travail, par exemple, passe pour une mesure particulièrement “de gauche”, même si Hamon n’aurait pas eu besoin de le proposer s’il avait voté la motion de censure déposée par l’opposition au moment du passage en force de la loi. D’autres mesures sont carrément anecdotiques et ne parlent qu’aux cadres et professions intellectuelles qui, il est vrai, ont constitué la plus grande part des votants à la primaire de la “Belle Alliance populaire” qui n’avait de populaire que le nom. Par exemple, le droit à la déconnexion (pourtant déjà présent dans la loi Travail qu’il se propose d’abroger) qui ne concerne guère les employés et ouvriers, ou encore le revenu universel, qui comme son nom l’indique, est versé aux pauvres comme aux classes moyennes ou aux gens aisés. »

      Voilà, j’ai pris quatre heures à bosser sur le cas de ce sinistre personnage parce qu’il m’a mis en colère avec cette nouvelle démonstration de sa cuistrerie dans le JDD, et aussi parce que j’en suis arrivé à penser que c’était une erreur de l’ignorer. L’insignifiance intellectuelle et politique ne supprime pas le danger. Au contraire. La démagogie est la plus insidieuse des armes à combattre et Hamon est plus dangereux que la droite et le CAC40 réunis finalement.

      Il va falloir que nous soyons costauds en face de gens dénués de toute fierté. Il faudra éplucher leurs arguments et les dénoncer un à un, en leur opposant toujours notre programme politique.

      Mais le timing est bon. Il faut les démasquer maintenant et ne pas avoir à le faire 6 semaines avant le premier tour…

      Deeplo.

      http://www.lejdd.fr/politique/benoit-hamon-jappelle-la-france-insoumise-a-mettre-entre-parentheses-sa-strate

      http://revolutionpermanente.org/Benoit-Hamon-et-la-fausse-bonne-idee-du-revenu-universel

      https://blogs.mediapart.fr/revue-frustration/blog/130217/hamon-est-il-vraiment-tres-gauche

  • Kurdistan révolutionnaire et communalisme
    Rencontres à Bure du 9 au 11 mars

    https://lavoiedujaguar.net/Kurdistan-revolutionnaire-et-communalisme-Rencontres-a-Bure-du-9-au-

    Depuis 2015 et la résistance des forces armées kurdes aux assauts de Daech à Kobané au Rojava (Syrie), la situation dans les différentes régions du Kurdistan a acquis une visibilité internationale nouvelle. Des centaines d’internationalistes (militant·e·s de gauche, anarchistes… ou pas) sont parti·e·s rejoindre les différents bataillons internationaux ou les projets de la société civile qui se développent au Rojava. Depuis 2012, dans le nord de la Syrie, se développe une expérience de transformation sociale de grande ampleur basée notamment sur les communes locales, le développement de coopératives et un modèle féministe, multiethnique et multiconfessionnel…

    Depuis le 20 janvier 2018, le Rojava est à nouveau attaqué, cette fois directement par l’armée de l’État turc (accompagnée de brigades islamistes supplétives), où Erdogan bâtit depuis quelques années les fondations d’une dictature implacable. Le canton d’Afrine, enserré à l’extrême ouest entre le régime d’Assad et l’armée turque, est à nouveau sous le feu des bombes. Partout en France et dans le monde des manifestations de soutien ont lieu. (...)

    #Bure #rencontres #Kurdistan #Rojava #Afrine #Syrie #Murray_Bookchin #communalisme #résistance #solidarité

  • A #Bure, « les manif’ bon enfant, ça ne paye plus »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280218/bure-les-manif-bon-enfant-ca-ne-paye-plus

    Vidéo dans l’article Une semaine après l’évacuation du site de Bure, occupés par des militants contestant le projet Cigéo d’enfouissement de déchets hautement radioactifs, quatre opposants ont affirmé leur détermination à intensifier leur combat, malgré une répression renforcée.

    #France #déchets_nuclaires

  • #en_direct_de_Mediapart : L’affaire #Darmanin, l’évacuation de #Bure, le système #Apple
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280218/en-direct-de-mediapart-l-affaire-darmanin-l-evacuation-de-bure-le-systeme-

    Au menu de notre émission retransmise en direct de la rédaction. De 19 à 20 heures, retour sur nos enquêtes : l’affaire Darmanin, le témoignage d’une salariée contre l’évasion fiscale, la grève de la Cour nationale du droit d’asile. De 20 h 30 à 21 h 30 : Que peut-il se passer après l’évacuation de Bure ? De 21 h 30 à 22 h 30 : s’opposer au « système Apple ». L’émission est en accès libre sur notre site, et sur YouTube, Dailymotion et Facebook.

    #International #France #Culture-Idées

  • #Bure (Meuse) : l’occupation du bois Lejuc continue !
    https://fr.squat.net/2018/02/23/bure-loccupation-du-bois-lejuc-continue

    L’expulsion du bois Lejuc était une mise en scène médiatique. Nous sommes toujours là, partout dans la forêt, dans les #arbres. Appel à créer des plateformes, à converger vers le bois, à manifester encore partout en France. On les aura ! L’occupation du bois Lejuc continue à Bure. Beaucoup de passage dans la forêt aujourd’hui […]

    #Meuse

  • Bure, deux témoignages du bois Lejuc
    Nous sommes là, nous serons là !

    https://lavoiedujaguar.net/Bure-deux-temoignages-du-bois-Lejuc-Nous-sommes-la-nous-serons-la

    Des hiboux et chouettes de Bure ont profité de la nuit pour refaire leur nid dans la forêt en haut des arbres.

    Ils croyaient nous faire tomber avec cette opération éclair, à grand renfort de drone, d’hélicoptère et de bulldozer, mais nous sommes toujours là. Nous n’hibernerons pas. Nous résisterons. Encore et encore.

    En automne 2012, l’opération César tentait de mettre fin à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. En une journée, les gendarmes avaient démoli plusieurs lieux de vie, pensant ainsi étouffer la lutte. Ils étaient en réalité sur un brasier. La révolte n’a fait que s’intensifier. Nous ferons tout à Bure pour que le bois Lejuc soit leur nouvelle opération César. Les mobilisations partout en France hier témoignent de notre ténacité. (...)

    #Bure #forêt_occupée #gendarmerie #résistance #solidarité