#burevestnik

  • Explosion dans le Grand Nord : la Russie dévoile la nature de la pollution radioactive
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/26/explosion-dans-le-grand-nord-la-russie-devoile-la-nature-de-la-pollution-rad


    La base militaire de #Nionoksa, dans la région d’Arkhangelsk, le 9 novembre 2011, où s’est produit l’accident du 8 août.
    AFP

    L’accident, dû selon les autorités aux tests de « nouveaux armements », a causé la mort le 8 août de cinq employés de l’agence nucléaire russe Rosatom.

    Des isotopes radioactifs de strontium, de baryum et de lanthane. Voilà ce que contenaient les échantillons prélevés dans la ville de Severodvinsk, dans le Grand Nord de la Russie, quelques jours après une explosion dans une base militaire voisine, a dévoilé, lundi 26 août, l’agence de surveillance environnementale russe Rosguidromet. Selon un spécialiste cité par l’agence de presse russe Ria Novosti, ces isotopes sont le produit d’une fission nucléaire.

    L’accident, dû selon les autorités aux tests de « nouveaux armements », a causé la mort le 8 août de cinq employés de l’agence nucléaire russe Rosatom. Ces spécialistes fournissaient de l’ingénierie et du support technique pour « la source d’énergie isotopique » du moteur du missile à l’origine de l’explosion. Au moins trois autres personnes ont été blessées, victimes de brûlures.
    Immédiatement après l’accident, le ministère de la défense avait seulement déclaré que les faits s’étaient produits au cours de l’essai d’un « moteur-fusée à ergols liquides », mais n’avait pas décrit l’accident comme impliquant du combustible nucléaire. Il avait alors assuré qu’il « n’y a pas eu de contamination radioactive », mais la mairie de Severodvinsk avait dit avoir « enregistré une brève hausse de la radioactivité », avant de retirer sa publication.

    Les isotopes radioactifs cités lundi par Rosguidromet ont une période de demi-vie, lors de laquelle la moitié de leurs noyaux se désintègrent, allant de plusieurs heures à près de treize jours. Ils se transforment alors en gaz radioactif inerte. « Ces gaz radioactifs sont la cause de la brève hausse » de la radioactivité enregistrée après l’explosion, selon Rosguidromet.

    L’agence avait auparavant affirmé avoir mesuré des niveaux de radioactivité jusqu’à seize fois supérieurs au rayonnement naturel après l’explosion, avant un retour à la normale deux heures et demie plus tard. L’organisation environnementale Greenpeace estime, pour sa part, que les radiations mesurées dans le secteur ont été vingt fois supérieures à la normale. Les autorités russes avaient également reconnu qu’un médecin ayant participé au traitement des blessés après l’explosion a été contaminé à l’isotrope radioactif césium 137, niant toutefois que son cas soit lié à l’accident.
    […]
    Pour plusieurs observateurs, cet épisode confirme que la Russie travaille de manière active sur des missiles à propulsion nucléaire. Appelé « #Bourevestnik » (oiseau de tempête, en russe), et surnommé « #Skyfall » par l’OTAN, ce projet russe aurait l’ambition d’embarquer un réacteur nucléaire miniaturisé sur un missile. Le but : obtenir un missile capable d’avoir une autonomie de vol telle qu’elle lui permettrait de faire de larges détours pour contourner la défense antiaérienne et les radars américains.

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de confirmer que les chercheurs travaillent effectivement sur le « Bourevestnik ». Mais il a assuré que la compétence atteinte par la Russie en matière de missiles à propulsion nucléaire « dépass[ait] significativement le niveau atteint par d’autres pays et [était] assez unique ».

    #Burevestnik #Petrel
    #Nyonoska

    • Explosion de missile en Russie : une « seconde explosion » détectée par les Norvégiens, les Russes nient
      (avec précisions sur les isotopes)
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/explosion-de-missile-en-russie-une-seconde-explosion-detectee-par-les-norv

      Le mystère s’épaissit. Après l’explosion d’un missile sur une base militaire russe jeudi 8 août qui avait tué cinq ingénieurs nucléaires, des Isotopes radioactifs ont été détectés a annoncé l’agence météo russe ce lundi 26 août. Mais le pic de radiations étudié par l’agence russe ne serait pas dû à cette première explosion mais à une seconde, deux heures plus tard, selon l’agence norvégienne Norsar.

      L’agence météorologique russe a annoncé ce lundi 26 août avoir trouvé des isotopes radioactifs de strontium, de baryum et de lanthane dans des échantillons après la mystérieuse explosion survenue sur un site militaire début août. L’explosion, qui a fait cinq morts le 8 août dernier dans la région d’Arkhangelsk, dans le nord de la Russie, a entraîné un bref pic de radiations dans la ville voisine de Severodvinsk.

      Vladimir Poutine a déclaré mercredi dernier que l’explosion, avait eu lieu lors d’essais de nouveaux systèmes d’armement qu’il a qualifié de prometteurs. Il n’a pas révélé quels systèmes étaient testés au moment de l’explosion.

      Le nuage de gaz radioactifs inertes qui s’est formé à la suite d’une désintégration des isotopes est à l’origine du pic de radiation constaté à Severodvinsk, explique l’agence météorologique dans un communiqué. Les isotopes en question étaient le strontium-91, le baryum-139, le baryum-140 et le lanthane-140, dont la période radioactive (ou demi-vie) était de 9,3 heures, 83 minutes, 12,8 jours et 40 heures respectivement.

      L’agence nucléaire russe a annoncé que cinq membres de son personnel avaient été tués et trois autres blessés lors d’une explosion survenue lors d’un test de roquettes sur une plate-forme maritime impliquant « des sources d’énergie isotopiques ». Des experts nucléaires aux États-Unis estiment que l’incident s’est produit lors d’essais d’un missile de croisière à propulsion nucléaire.

      Mais l’agence norvégienne Norsar (Norwegian Seismic Array), chargée de détecter les tremblements de terre et les explosions nucléaires, a annoncé vendredi que l’explosion meurtrière avait été suivie d’une seconde explosion deux heures plus tard et que c’était la source probable du pic de radiation.

      Selon l’explication de Norsar, la deuxième explosion a probablement été provoquée par une fusée aéroportée alimentée par du combustible radioactif. Igor Orlov, le gouverneur de la région russe d’Arkhangelsk, où l’explosion a eu lieu, a nié les informations faisant état d’une nouvelle explosion.

  • Missile Burevestnik 9M730 — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Missile_Burevestnik_9M730


    Site de lancement Pankovo (image satellite, juin 2018)

    Le #Burevestnik 9M730 (en russe : Буревестник (Pétrel en français), nom de code pour l’OTAN : SSC-X-9 Skyfall) est un missile de croisière russe expérimental à propulsion nucléaire et à armement nucléaire, destiné aux forces armées russes. Le missile aurait une vitesse subsonique et portée pratiquement illimitée.

    Le Burevestnik est l’une des six armes stratégiques russes dévoilées par le président russe le 1er mars 2018.

    L’industrie russe de défense travaille sur un missile de croisière intercontinental à propulsion nucléaire, capable de pénétrer tout système de défense antimissile à base d’intercepteurs. Sa portée serait illimitée, et il aurait la capacité d’esquiver les défenses antimissiles. Le nom de l’arme a été choisi par la voie inhabituelle d’un vote public. Une étape majeure des essais du missile de croisière du complexe de Burevestnik, les essais de l’unité de propulsion nucléaire, aurait été achevée avec succès en janvier 2019, sur les terrains d’entraînement de Kapustin Yar et en Nouvelle-Zemble.

    Selon Nezavissimaïa Gazeta, le moteur de départ de la fusée utilise un carburant solide et le moteur principal du carburant nucléaire. Les dimensions du missile seraient 12 m de longueur au départ, 9 m en vol, et la coque aurait la forme d’une ellipse de 1 × 1,5 m.

    Le projet « jumeau » du Burevestnik, le sous-marin Poséidon (Status-6) à torpille et drone nucléaire, est également construit autour d’une unité de propulsion nucléaire miniature.

    • Détails (en russe) sur la propulsion nucléaire
      Envol avec propulseur à carburant solide (boosters ?), puis propulseur nucléaire de puissance (estimée) 766 kW. Double circuit : primaire turbine à gaz fermée renvoyant les gaz détendus et refroidis dans le réacteur, secondaire récupérant la chaleur du primaire, turbine à gaz ouverte.

      Буревестник (крылатая ракета) — Википедия
      https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%91%D1%83%D1%80%D0%B5%D0%B2%D0%B5%D1%81%D1%82%D0%BD%D0%B8%D0%BA_(%D

      Ядерная силовая установка[править
      Джефф Терри, профессор физики Технологического института Иллинойса, используя аналогии с крылатой ракетой «Томагавк», оценил полезную (не тепловую) мощность двигателя «Буревестника» приблизительно в 766 кВт. Из этого он делает вывод, что это вполне вписывается в потенциальный диапазон мощностей компактного ядерного реактора современного поколения.

      В Буревестнике используется прямоточная газовая турбина открытого типа, а в Посейдоне на том же реакторе применена газовая турбина закрытого типа, где отработанный и охлажденный газ возвращается в обратно в реактор.

    • Concernant l’incident, WP[fr] ; pas encore (?!) sur WP[ru]…

      Missile Burevestnik 9M730 — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Missile_Burevestnik_9M730

      En août 2019, une brusque radioactivité a été détectée à Severodvinsk, dans le nord de la Russie. Le 9 août 2019, l’agence russe de l’énergie nucléaire Rosatom a confirmé qu’elle était liée à un accident impliquant le test d’une « source d’énergie isotopique pour un moteur de fusée à combustible liquide », et qu’elle avait entraîné la mort de huit personnes. Des journalistes ont évoqué un lien possible entre les tests de l’accident et le Burevestnik.9 Les sources du gouvernement russe sont trop rares pour le savoir, mais les experts sont circonspects sur le type de propulsion de la fusée, le choix technique étant peu usité.

    • Localisation : #Nyonoksa (Нёнокса)
      https://ru.wikipedia.org/wiki/Нёнокса
      (avec une version raccourcie en anglais)

      à noter : l’article inclut, sans aucun lien dans l’article, 2 tweets (du 5 août) qui représentent une grosse explosion d’un dépôt de munitions à Atchinsk, kraï de Krasnoïarsk, soit à quelques 3000 kilomètres de Nyonoksa, district de la municipalité de #Severodvinsk, oblast d’Arkhangelsk…

    • Security Brief: Botched Russian Weapons Test Leads to Radiation Leaks
      http://click1.crm.foreignpolicy.com/ViewMessage.do?m=pmdhymyy&r=idmygccmv&s=kstvvgqpqtvlllrrtg

      Radiation leaks after explosion. Two days after a mysterious blast at a Russian weapons testing range caused a spike in radiation levels in nearby Severodvinsk, Russia’s nuclear energy authority Rosatom confirmed Saturday that the explosion involved radioactive materials. 

      U.S. officials and experts believe the explosion, which killed seven, came after a botched test of a new nuclear-powered cruise missile that Russian President Vladimir Putin has trumpeted as central to Russia’s 21st-century nuclear deterrent, the New York Times reports.

      The possibility that this was another Russian mishap with its nuclear-powered cruise missile is looking frighteningly plausible,” said Ian Williams, the deputy director of the Missile Defense Project at the Center for Strategic and International Studies, in an email to Foreign Policy.

      The missile in question. Suspicion fell on the #Burevestnik, a nuclear-powered cruise missile Russia is developing, dubbed “Skyfall” by NATO. The weapon is intended to fly for hours or even days in a bid to evade missile defense systems. “The system is part of several new strategic-range nuclear delivery systems that Russia is developing. Most are having testing problems, behind schedule, or unlikely to be fielded in large numbers, if ever,” said Kingston Reif, the director for disarmament and threat reduction policy at the Arms Control Association.

    • Une description assez détaillée de ce que l’on sait de l’incident…

      No sign radiation from a missile explosion has spread beyond Russia | New Scientist
      https://www.newscientist.com/article/2213200-no-sign-radiation-from-a-missile-explosion-has-spread-beyond-r

      An explosion at a missile testing range in north-western Russia killed five people working for the state nuclear energy agency and saw radiation levels spike locally, but there is no sign the radiation has spread to Europe.

      The Rosatom scientists were thrown from a sea-based platform after fuel caught fire at the military facility near Severodvinsk on 8 August, Russian news agencies reported. In a statement, Rosatom said the work was “related to a radio isotope power source”. Observers have speculated it could have been a nuclear-powered cruise missile that Russian president Vladimir Putin spoke of last year.

      Russian authorities have confirmed the involvement of radioactive materials in the accident, but not the specific weapons system that was being tested,” says Ankit Panda at the Federation of American Scientists in Washington, D.C. “It’s important to clarify that the radiological event in this case is not due to the presence of nuclear weaponry, but what may be a prototype nuclear propulsion unit for a cruise missile.” He believes the difficulties and dangers of such a system mean it may never see deployment.

      Radiation levels in Severodvinsk, 25 miles away, jumped for nearly an hour, at levels of up to 2 microsieverts per hour, which is below levels considered dangerous. A statement on the city’s website reported a “short-term” spike on Thursday, but the statement had been removed by Friday.

    • … avec deux pics de radioactivité

      Russia news: Radiation mystery takes new twist as officials admit TWO spikes | World | News | Express.co.uk
      https://www.express.co.uk/news/world/1164742/russia-news-russia-explosion-radiation-Severodvinsk-vladimir-putin-milita


      Russia news: Officials have admitted two separate radiation spikes were recorded last week
      Image: GETTY / EAST2WESTNEWS

      Pictures emerged of the five “elite” scientists - dubbed “national heroes” - who were lost due to an explosion and fire during a test of a nuclear engine for an advanced new missile to equip Vladimir Putin’s military machine. This came as Moscow admitted there were two - not one as previously disclosed - spikes in background radiation near Severodvinsk as a result of the accident. Two of the men were blown into the sea during at the top secret weapons testing zone in the White Sea.

      Their bodies were initially lost but later found and funerals for all those killed will be held today in top secret closed nuclear research town Sarov, where foreigners are banned.

      According to one version, the troubling missile accident came as the scientists were working on the nuclear engine of deadly Burevestnik cruise missile with “unlimited range”, nicknamed the ‘Flying Chernobyl’, when it exploded.

      One of the dead was Evgeny Korotaev, 50, a leading electronics engineer and also a popular DJ, whose second wife had given birth to twin girls just seven months ago.

      Like the other dead, he worked for the classified Institute of Experimental Physics based in #Sarov, 235 miles east of Moscow, known as #Arzamas-16 in Soviet times.

    • Ah tiens, un des premiers articles (du 8 août…) était illustré d’une photo qui semble bien être liée à l’événement. On notera que par la suite, tous les autres articles sont illustrés par des photos de l’explosion du dépôt de munitions de Sibérie (Atchinsk).
      L’association des mots nucléaire et explosion entrainant de façon réflexe la sélection d’une image de boule de feu ou de champignon…

      Comme indiqué (parfois…) dans les articles, il est probable qu’une explosion (sans doute) chimique ait libéré les «  isotopes radioactifs  » qui se sont disséminés et provoqué le (ou les) pic(s) de radioactivité.

      Russia explosion : Fire at nuclear submarine missile test site - two dead during test | World | News | Express.co.uk
      https://www.express.co.uk/news/world/1163236/russia-explosion-Severodvinsk-nuclear-missile-submarine-military-radiatio


      Russia explosion : A fire at a military base has left at least one dead
      Image : TWITTER

      AN EXPLOSION and fire at a Russian site for testing missile for nuclear submarines has left at least two people dead and 10 injured.

      The incident at Severodvinsk, in the Arkhangelsk, was also feared to have led to a spike in radiation levels. A spokesperson for the city said: “At around 12 o’clock in Severodvinsk, a short-term excess of the radiation background was recorded.” However state-run media sources later said radiation levels were normal and no harmful substances had been released.

    • Explosion nucléaire en Russie : les médecins intervenus sur le site examinés à Moscou
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/explosion-nucleaire-en-russie-les-medecins-intervenus-sur-le-site-examines

      L’explosion sur le site militaire, qui a été fatale à cinq scientifiques nucléaires russes, s’est produite jeudi dernier près de la ville de Severodvinsk. Le ministère de la Défense avait déclaré qu’aucune substance toxique n’avait été libérée dans l’atmosphère mais les services météorologiques ont observé des radiations 4 à 16 fois supérieures à la normale. L’ONG Greenpeace affirme qu’elles ont été 20 fois supérieures à la normale.

      Les médecins qui ont soigné les victimes de l’explosion survenue la semaine dernière sur une site militaire du nord de la Russie ont été envoyés à Moscou pour passer des examens, rapporte mardi l’agence de presse Tass citant une source non identifiée.

      L’agence précise qu’ils ont signé un accord de confidentialité leur interdisant de divulguer la moindre information sur cette mystérieuse explosion.

      L’explosion, qui a été fatale à cinq scientifiques nucléaires russes, s’est produite jeudi dernier près de la ville de Severodvinsk (région d’Arkhangelsk, extrême nord de la Russie). L’agence atomique russe Rosatom a déclaré que l’accident s’était produit lors d’un essai de fusée sur une plateforme en mer.

      Le ministère de la Défense avait déclaré peu après l’accident qu’aucune substance toxique n’avait été libérée dans l’atmosphère et les niveaux de radiation étaient restés stables.

      Mais les services météorologiques ont observé des radiations 4 à 16 fois supérieures à la normale, rapporte mardi l’agence Tass. L’ONG Greenpeace indique pour sa part que les radiations mesurées dans le secteur ont été 20 fois supérieures à la normale.

      Des experts américains pensent que l’accident s’est produit lors d’un tir d’essai du missile expérimental à propulsion nucléaire Bourevestnik (Skyfall dans la classification de l’Otan).

    • Et le gentil Donald de s’inquiéter pour la santé des voisins russes… Mais lui, il a un joujou encore mieux.

      https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1161026203345723393
      Donald J. Trump
      @realDonaldTrump

      The United States is learning much from the failed missile explosion in Russia. We have similar, though more advanced, technology. The Russian “Skyfall” explosion has people worried about the air around the facility, and far beyond. Not good!

  • Russia Is Hunting For Its Crashed Nuclear-Powered Cruise Missile And The U.S. Might Be Too - The Drive
    http://www.thedrive.com/the-war-zone/23058/russia-is-hunting-for-its-crashed-nuclear-powered-cruise-missile-and-the-u


    (je reprends ici l’intégralité de l’article, non accessible en France)

    Russia is reportedly set to launch an operation to recover a prototype of its Burevestnik nuclear-powered and nuclear-armed cruise missile that came down in the Barents Sea in 2017. At the same time, the wreckage presents a prime opportunity for other countries, particularly the United States, to gain major insights into its design and true capabilities.

    CNBC was first to report the Russian expedition, citing unnamed U.S. government sources with knowledge of an American intelligence report on the matter, on Aug. 21, 2018. These individuals said that the Kremlin would dispatch three unspecified ships, including one specially configured to recover the missile’s nuclear reactor, but said there was no set timeline for when the operation would begin or how long it might last. 
    Russia test-fired four Burevestniks in total between November 2017 and February 2018, according to the new information. The longest test flight reportedly lasted over two minutes and saw the weapon travel a total of 22 miles, while the shortest experiment saw the missile fail within seconds, but it still managed to cover a distance of five miles. The missile reportedly uses a nuclear reactor to power its propulsion system, giving it theoretically unlimited range.

    The Russians have otherwise been very tight-lipped about the design, which read more about here. So, it’s not surprising that they would want to recover any wrecks both to prevent foreign intelligence services from getting their hands on it and to gather more information for their test program.

    The official video below offers the best views of the Burevestnik cruise missile available to date.
    https://www.youtube.com/watch?v=IuwMsJlM-pg

    Though CNBC did not say which Russian ships might be heading out on the recovery mission, it is very possible that the Yantar might be among them. Officially an “oceanographic research vessel,” this spy ship has specialized equipment that can reportedly tap or cut submarine cables and investigate and retrieve objects from depths of up to 18,000 feet.

    In 2017, the vessel reportedly sailed off the coast of Syria to recover the remnants of two fighter jets, a Su-33 and a Mig-29KR, that crashed into the Mediterranean Sea during operations from Russia’s aircraft carrier Kuznetsov. In that case, the goal was also, at least in part, to make sure other countries could not retrieve the wrecks for their own purposes.

    In June 2018, the U.K.’s Royal Navy escorted Yantar through the English Channel as it headed into the North Sea. Pictures showed a Saab SeaEye Tiger deep-sea robot on the ship’s deck. Russia acquired this piece of equipment after the Kursk submarine disaster. The Tiger can reach depths of 3,280 feet and private companies have previously used them to do work at sites with heavy radioactive contamination.


    The Russian spy ship Yantar.

    It’s not clear what state the missile wreckage, or the weapon’s reactor, might be in. We at The War Zone have previously explored in detail what might happen if these weapons came down on land or over water after reports that they were crashing first emerged earlier in 2018. It’s also worth noting that these apparent failures might have been successes depending on the actual test points and would have provided Russia important information for further development of the Burevestnik regardless.

    Of course, if the weapon is at all salvageable, the race may be on for the Russians to get it off the bottom of the Barents Sea before anyone else does. The United States has already reportedly been keeping a close eye on the tests and could have a good idea of where the missiles have landed. 

    If they spread any substantial amount of radioactive material when they came down, it might make them even easier to locate. In February 2017, well before the reported test flights, a U.S. Air Force WC-135 atmospheric reconnaissance aircraft was flying around the Barents Sea on what the service has insisted was a routine mission. This coincided with reports of increased radioactivity in the region, but that might have been linked to leaking Russian nuclear waste facilities.

    That U.S. Navy has its own deep sea intelligence gathering and salvage capabilities, notably the super-secret Seawolf-class submarine the USS Jimmy Carter. In September 2017, again before Russia reportedly began firing Burevestniks, that boat returned to its homeport at Naval Base Kitsap-Bangor in Washington State flying a Jolly Roger flag, a symbol representing the completion of a particularly successful mission.


    USN
    The secretive USS Jimmy Carter flying a Jolly Roger flag as it returns to port in September 2017.

    The U.S. government has a long history of trying to steal sensitive Russian equipment from the bottom of the ocean, as well. In the 1970s, the Central Intelligence Agency famously used the Hughes Glomar Explorer to pull a portion of the Soviet Golf II-class ballistic missile submarine K-129 up from the depths of the Pacific Ocean.

    Getting ahold of or even examining pieces of a #Burevestnik, one of six super weapons Russian President Vladimir Putin highlighted in a speech in March 2018, would be a major coup for American intelligence agencies and the U.S. government’s foreign partners. NATO as a whole is also becoming more concerned with Russia’s aggressive policies and various advanced weapons developments, amid threatening training exercises, electronic warfare attacks, and deceptive information operations.

    All told, it might be worth keeping an eye on Yantar’s movements to see if she heads out into the waters above the Arctic Circle any time soon.

    Update: 5:20pm EST
    Canadian analyst Steffan Watkins has found that Russia’s Akademik Primakov, a seismic research vessel has been recently sailing a very deliberate pattern in the Kara Sea, which is to the east of the Novaya Zemlya archipelago. To the west of Novaya Zemlya is the Barents Sea and the area was home to Soviet nuclear weapon testing.


    @steffanwatkins
    Russian seismic research vessel Akademik Primakov (MMSI:273392760) is certainly looking for something in the Kara Sea at 5kn. (Before you get too excited, it could be mapping the Arctic shelf, to aid in Russian claims to it.)

    It is possible that the initial report of where the missile went down was inaccurate and that it instead crashed into the Kara Sea. However, as Watkins notes, the Akademik Primakov is more likely mapping the region. The Russian company JSC Sevmorneftegeofizika acquired the ship in June 2017 specifically to conduct geological exploration activities in the Arctic Shelf.

  • CNBC : Russland har mistet atomdrevet missil i Barentshavet – NRK Finnmark – Lokale nyheter, TV og radio

    https://www.nrk.no/finnmark/cnbc_-russland-har-mistet-atomdrevet-missil-i-barentshavet-1.14175598

    Les russes avouent avoir « perdu » un missile à propulsion nucl"-éaire en mer de Barents. Les Norvégiens se font « du souci ».

    #nucléaire #armement #russie #norvège #se_faire_du_souci #terminologie

    Russland forbereder søk etter en atomdrevet rakett som er forsvunnet til havs, ifølge kilder med tilgang til en amerikansk etterretningsrapport.
    Vladimir Putin

    Russlands president Vladimir Putin framholdt i mars at Russland er nødt til å satse på nye og kraftigere atomvåpen som et svar på USAs rakettskjold. USA kalte det blant annet uansvarlig atomskryt og et klart brudd på internasjonale traktater om nedrustning og våpenkontroll.
    Foto : Mikhail Klimentyev / AP

    Kilde : NTB
    Publisert i dag kl. 08:00 Oppdatert for 2 timer siden
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    Daglig leder Nils Bøhmer i Bellona skriver på Twitter at han er bekymret over nyheten. Bøhmer jobbet i Statens strålevern før han begynte å arbeide for Bellonas Russlandsgruppe og jobber tett med spørsmål knyttet til blant annet atomulykker og Russland.

  • Lo que se sabe de las 6 armas « invencibles » presentadas por el presidente de Rusia, Vladimir Putin, « en respuesta a Estados Unidos » - BBC Mundo
    http://www.bbc.com/mundo/noticias-internacional-43163663

    Muchos parecen sacados de la Guerra de las Galaxias o de otra película futurista o de ciencia ficción.

    Pero los prototipos del nuevo armamento ruso presentados este jueves en Moscú «existen y funcionan bien», según el presidente Vladimir Putin.

    Y es que, durante su mensaje anual ante ambas Cámaras de la Asamblea Federal (Parlamento), el mandatario no solo abordó la situación del país y los principales retos en política nacional y exterior, sino que mostró también un grupo de armas de guerra que calificó de «invencibles».

    ¿Una nueva carrera armamentística? Putin asegura que Rusia tiene un «misil invencible que podría alcanzar cualquier objetivo»
    ¿Cuán real es la amenaza del «torpedo del juicio final», el arma nuclear de Rusia que hizo saltar las alarmas en Estados Unidos?

    El armamento incluye desde misiles intercontinentales hasta cohetes hipersónicos y armas con rayos láser. Según Putin, fueron creados en «respuesta a la salida unilateral del tratado de defensa antimisiles por parte de Estados Unidos».

    «Antes de que tuviéramos los nuevos sistemas de armamento, nadie nos escuchaba. ¡Escúchennos ahora!», afirmó.

    Solo presentó seis de ellos, pero dijo que la lista era mayor.
    […]
    1. Sarmat: sistema pesado de misiles intercontinentales
    Es el también llamado Satán 2 y Putin aseguró que las pruebas de este nuevo sistema de misiles «han entrado en una fase activa».
    De acuerdo con el corresponsal de asuntos globales de la BBC, Richard Galpin, el Sarmat es presentado como un reemplazo de los misiles Voyevoda de la era soviética, aunque sus capacidades son mucho mayores.
    […]
    2. Misil de crucero de propulsión nuclear de «alcance ilimitado» (sin nombre definido aún)
    Según Putin, se trata de un nuevo tipo de arma estratégica que no utiliza rutas de vuelo balísticas en su camino hacia el objetivo, lo que significa que los sistemas de defensa antimisiles son inútiles y simplemente inservibles contra ellos.

    Explicó que se trata de un misil de crucero, similar al aerotransportado Kh-101 o el Tomahawk estadounidense, pero que posee una planta de energía nuclear «superpoderosa» de pequeño tamaño dentro.
    De acuerdo con el mandatario, tiene un alcance de vuelo decenas de veces mayor que los anteriores y, en su opinión, «ilimitado».
    […]
    3. Sistema basado en el océano con vehículos subacuáticos no tripulados de propulsión nuclear (sin nombre definido aún)
    Este sistema, un tipo de armamento para ser utilizado en el mar, fue otro de los presentados por Putin.
    «Puedo decir que los vehículos subacuáticos no tripulados se han desarrollado en Rusia, que pueden operar a grandes profundidades (diría profundidades muy grandes) y en el rango intercontinental a una velocidad que es varias veces mayor que la de los submarinos, los últimos torpedos o cualquier tipo de buques de superficie, incluidos los más rápidos», afirmó.
    […]
    4. Kinzhal: sistema de misiles hipersónicos de lanzamiento aéreo ("Daga")
    Kinzhal fue la denominación que usó Putin para la nueva «arma hipersónica» rusa.
    […]
    5. Avangard: sistema de misiles estratégico con unidad hipersónica planeadora
    Según Putin, se trata de «un tipo completamente nuevo de arma» cuyas pruebas también se han completado «con éxito».

    La versión del mandatario indica que lo que distingue a este sistema de otras armas existentes es la capacidad de volar en la atmósfera a distancias intercontinentales a una velocidad hipersónica de más de Mach 20 (unos 24.696 kilómetros por hora).
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    6. Sistema de armas láser (sin nombre definido aún)
    Putin aseveró que su país había dado un paso notable también en la creación de «armas láser».
    «Esto ya no es una teoría o un plan, ni siquiera el comienzo de su producción. Se ha suministrado un sistema láser de combate a las tropas desde el año pasado», aseguró.

    soit :
    • le RS28 Sarmate https://fr.wikipedia.org/wiki/RS-28_Sarmat
    • un missile de croisière à propulsion nucléaire et donc de portée illimitée
    • un système de drones sous-marins à propulsion nucléaire, ultrarapides et indétectables
    • le Kinjal (ou kindjal ou khanjali, dague caucasienne) système de missiles hypersoniques
    • Avant-Garde, système de missile stratégique avec un planeur hypersonique (Mach 20)
    • un système d’armes laser, déjà en fonction