• #François_Durovray, le cumulard de la République
    https://carfree.fr/index.php/2024/11/05/francois-durovray-le-cumulard-de-la-republique

    Ce qu’il y a de bien avec François Durovray, le nouveau ministre des #transports, c’est qu’on peut le traiter sans problème de cumulard, car il le revendique et il l’assume. Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #2000 #autocars #bus #critique #mobilité #paris #politique #voiture_électrique

    • Inondations : nous payons les héritages de décennies d’#incurie

      Les inondations de Valence ont déchaîné les #climatosceptiques. Les mêmes qui s’opposaient aux restrictions d’urbanisation en zone inondable et au zéro artificialisation nette s’improvisent anti-« béton » pour nier l’impact du #changement_climatique au nom du « bon sens ». Mais depuis 40 ans, l’exposition et la vulnérabilité ont augmenté et les catastrophes se succèdent. Nous le résultat de 30 ans d’inaction climatique.

      La catastrophe résulte toujours de la conjugaison de 3 éléments :

      - Un phénomène physique, l’#aléa (ici #submersion)
      – Des personnes et des biens exposés
      - Des facteurs individuels ou collectifs, conjoncturels ou structurels, qui rendent vulnérable au choc avant et pendant la crise.

      La submersion (inondation) résulte elle-même d’une combinaison de mécanismes : l’#eau peut venir du ciel (#précipitations), des #nappes_phréatiques, de la #mer, d’un #cours_d’eau lui-même alimenté par la pluie, la fonte des neiges ou de la rupture d’un barrage.

      Hors submersion marine, une inondation est étroitement liée au #ruissellement. En effet, lorsqu’il pleut, l’eau s’infiltre dans le sol. La partie qui n’est pas absorbée ruisselle et va rejoindre les cours d’eau qui vont l’évacuer vers la mer.

      Plusieurs facteurs peuvent naturellement limiter l’infiltration :

      - Le #gel
      – Un sol très sec ou au contraire détrempé
      – Un sol sans végétation (rôle des racines)
      - Un sol naturellement imperméable (argileux par exemple)

      voir : https://theconversation.com/en-france-les-pluies-de-mai-permettront-elles-de-mieux-affronter-la

      L’homme peut aussi imperméabiliser artificiellement les sols :

      - #bitumes, #béton, #toitures (y compris les #serres), etc.
      - manière de travailler le #sol agricole
      - #déboisement des versants
      - #busage des #drains_d’évacuation
      - modification de la #pente des versants

      Le ruissellement crée des #écoulements_de_surface qui sont aussi modifiés par les #aménagements (remblais pour des routes ou voies ferrées, etc). De plus, les #cours_d’eaux sont endigués, creusés, rectifiés, détournés, etc. avec un impact sur la vitesse et la hauteur d’eau.

      Dans les espaces urbanisés, l’eau de pluie est récupérée par des réseaux d’eaux pluviale pour éviter l’inondation des chaussées. En cas de forte pluie ou d’inondation des chaussées, ce réseau est insuffisant. Et devient lui-même un facteur d’inondation.

      En ville, d’autres #réseaux_souterrains (eau potable, tunnels, etc.) forment un #réseau_hydrographique_artificiel. En cas d’inondation à la surface, ils se remplissent d’eau, débordent à leur tour et inondent la ville.

      L’interruption de ces réseaux dits "critiques" paralyse en outre la gestion de crise. Ils peuvent être un facteur de #crise dans la crise. On a alors des aléas en cascade, avec des #effets_dominos, qui sont très redoutés par les gestionnaires.

      Par définition, l’urbanisation concentre les Hommes, les activités, les infrastructures. Elle accroît donc AUSSI l’exposition. La manière dont on construit la ville peut limiter l’#imperméabilisation (impact sur le ruissellement), pas l’exposition.

      L’exposition n’est pas un problème en soi si l’on agit sur la vulnérabilité : système de prévision et d’alerte, adaptation du bâti, utilisation de matériaux résistants, forme des bâtiments et morphologie de la ville, gestion de crise performante, évacuation, etc.

      Dans le cas d’épisodes méditerranéens, la #vitesse et la part d’#incertitude font que l’évacuation des populations est impossible et que la prévision a des limites. Il faut donc réduire l’exposition là où la vitesse et la hauteur d’eau sont fortes.

      Depuis des décennies, l’occupation des sols dans le bassin méditerranéen s’est concentrée dans des #zones_inondables. Depuis des décennies, les scientifiques alertent sur sur l’impact des activités humaines sur le ruissellement.

      En France, depuis des décennies, certains « responsables » politiques ont tout fait pour assouplir les #zonages des plans de prévention des risques. Cela a même été fait en toute légalité, malgré les combats des associations « écolo ».

      Alors oui, les épisodes méditerranéens ont toujours existé et oui, les sociétés du passé avaient su s’y adapter en construisant en hauteur notamment, au prix de lourdes pertes.

      Depuis 40 ans, l’exposition et la vulnérabilité ont augmenté et depuis 40 ans, les catastrophes se succèdent. Nous payons les héritages de décennies d’incurie. Et nous payons aussi le résultat de 30 ans d’inaction climatique.

      Car le changement climatique dope ces épisodes orageux. Et plus d’eau précipitée, c’est plus d’eau à évacuer. Quels que soient les plans d’adaptation, tant que la Terre se réchauffe, nous sommes condamnés à subir de plus en plus de #catastrophes.

      Malgré les progrès techniques, au-delà d’un certain niveau de réchauffement, ces territoires seront inhabitables.

      Seule l’atténuation, avec l’atteinte du net zéro émissions de CO2 stabilisera le réchauffement et permettra l’adaptation.

      https://blogs.mediapart.fr/magali-reghezza/blog/311024/inondations-nous-payons-les-heritages-de-decennies-d-incurie?at_acco

  • Activision Workers to Rally for WFH Accommodations
    https://www.cwa7250.org/index.php/11-news/303-activision-workers-to-rally-for-wfh-accommodations

    This Friday employees at the Activision quality assurance department in Eden Prairie MN will rally for the right to Work-from-Home accommodations. Since January of this year Activision and its new parent-company, Microsoft, have enforced a strict Return-to-Office policy despite more than two years of successfully working from home entirely or in hybrid with in-office

    […]

    Many Activision workers believe that the company is refusing accommodations as a way to force them to quit, “a layoff wolf in return-to-office sheep’s clothing”, as Fortune magazine described similar policies at other corporations.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #activision #télétravail #ressources_humaines #licenciements

  • Sony Shutting Down Studio Behind PS5’s Concord
    https://kotaku.com/firewalk-studios-concord-ps5-sony-live-service-shutdown-1851684290

    Firewalk Studios is shutting down, PlayStation co-CEO, Hermen Hulst, announced in a press release on Tuesday. The team was responsible for Concord, the company’s sci-fi hero shooter that bombed so badly it was taken offline just weeks after its launch earlier this year. The news comes less than two years after the PlayStation 5 maker first acquired Firewalk Studios as part of its ambitious plans for live service gaming.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #playstation #firewalk_studios #jeu_vidéo_concord #ressources_humaines #fermeture #licenciements

  • Après ceux d’Ubisoft, les salariés de Don’t Nod se mettent aussi en grève – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/apres-ceux-dubisoft-les-salaries-de-dont-nod-se-mettent-aussi-en-greve-20

    Dans la foulée de l’annonce d’un plan de licenciement qui menace 69 emplois, les salariés du prestigieux studio français sont appelés à débrayer contre la direction ce lundi.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #don_t_nod #ressources_humaines #grève #licenciements

  • « Les #cyclistes ne respectent pas le #code_de_la_route », vraiment ?

    https://theconversation.com/les-cyclistes-ne-respectent-pas-le-code-de-la-route-vraiment-242040

    C’est un argument que l’on a beaucoup entendu depuis la mort de Paul, cycliste de 27 ans tué sur une piste cyclable par un automobiliste en #SUV le 15 octobre à Paris : les cyclistes ne respecteraient pas le code de la #route. Et s’ils ont des #accidents, ils n’auraient qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Mais est-ce vraiment le cas ? A-t-on raison de mettre sur le même plan les autos, les bus, les camions et les cyclistes ?

    Depuis la mort de #Paul, cycliste de 27 ans tué sur une piste cyclable par un #automobiliste en SUV le 15 octobre à Paris, on entend de plus belle l’argument selon lequel les cyclistes ne respecteraient pas le code de la route. S’ils ont des accidents, ils n’auraient qu’à s’en prendre à eux-mêmes.

    Ce raisonnement simpliste oublie que si les cyclistes prennent parfois des libertés avec le #code, c’est avant tout pour assurer leur sécurité en se protégeant des #voitures, des #bus et des #camions.

    Car, s’il est le même pour tout le monde, le code de la route a d’abord été conçu pour les automobilistes et prend insuffisamment en compte les spécificités des déplacements à #vélo. Même constat pour l’aménagement de la #voirie.

  • Sur Arte en ce moment, plusieurs films de Truffaut
    Je continue à aimer Truffaut, toute critique m’échappe, je fais en sorte en tout cas.

    Évidemment, chaque actrice ou acteur, je cherche les unes et les autres sur le net, ce qu’ils sont devenus

    Et Jean-Pierre Léaud ? Sache qu’en juin 2023 une cagnotte des amis de Truffaut a été ouverte pour lui même plus intermittent spectacle et sa compagne qui s’en occupe.
    https://www.telerama.fr/cinema/il-y-a-un-decalage-enorme-entre-la-notoriete-de-jean-pierre-leaud-et-sa-vie

    Voila la france de macron et des légions d’honneur distribuées à tour de bras aux pires crapules, les soutiens aux pédocriminels dans des logements du VIem arrondissement, le soutien aux comédiens accusés de viols au 20h de l’autochef lui même et tout ces petits réseaux qui tournicotent et sucent la culture française jusqu’à la tombe, cette si belle culture française qui laisse crever ses artistes de faim.

    • Quelle affaire !
      La cagnotte de 20 382,84 €récoltés sur 15 000 €
      https://www.leetchi.com/fr/c/soutien-et-reconnaissance-a-jean-pierre-leaud-1658457

      Frais
      https://www.leetchi.com/fr/tarifs

      Dépense
      OFFERTen dessous de 100 €
      6 %

      de 100 €
      à 10 000 €
      1,5 %

      au dessus de
      10 000 €
      Commission déduite à la dépense, jamais avant !

      Dépensez intégralement votre cagnotte avant la fin du 10ème mois suivant sa création.

      À partir du 1er novembre 2023, s’il reste des fonds sur votre cagnotte, des frais de tenue de compte s’appliqueront :

      au cours du 11ème mois : 10% du montant disponible
      à partir du 12ème mois : 5€/mois

      « Mettre la générosité à portée de main »

      C’est surtout généreux envers les propriétaires de la société par actions simplifiée Leetchi .

      Anglais : leech
      https://www.merriam-webster.com/dictionary/leech

      any of numerous carnivorous or bloodsucking usually freshwater annelid worms (class Hirudinea) that have typically a flattened lanceolate segmented body with a sucker at each end

      En choissisant leur nom d’entreprise les fondateurs ont fait preuve d’humour cynique au détriment des gens dont ils allaient sucer le sang = l’argent.

      Infos légales
      https://leetchi.elevio.help/fr/articles/242-mentions-l-gales

      Leetchi est une société par actions simplifiée au capital de 4.704.489,20 euros, dont le siège social est situé au 4, rue de la Tour des Dames - 75009 Paris, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro RCS 907 495 204.

      Hébergement du Site : Ce site est hébergé par la société Microsoft, sur les serveurs des datacenters de Microsoft Azure situés en région parisienne.

      C’est comme un impôt sur la solidarité. Je suis ébahi devant une telle #chutzpah .

      #business #sangsue #finances #Microsoft

  • Rachat d’Ubisoft par le Chinois Tencent : que peut (vraiment) faire le gouvernement ? - Le Club des Juristes
    https://www.leclubdesjuristes.com/economie/rachat-dubisoft-par-le-chinois-tencent-que-peut-vraiment-faire-le

    La possible prise de contrôle d’une société française par un investisseur étranger peut-elle être conditionnée par le gouvernement français ?

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #finance #business #ubisoft #tencent #rachat

  • « Life is Strange », « Banishers »... Don’t Nod, le fleuron français du jeu vidéo en grande difficulté financière
    https://www.bfmtv.com/tech/gaming/life-is-strange-banishers-don-t-nod-le-fleuron-francais-du-jeu-video-en-grand

    La nouvelle n’a fait guère de surpris : le studio de jeux vidéo français Don’t Nod a annoncé ce mercredi 16 octobre « un projet de réorganisation » qui pourrait concerner jusqu’à 69 employés, sur un effectif total de 360, via un potentiel plan de départs volontaires.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #ressources_humaines #licenciements

  • Val #Susa. #sciopero_studentesco
    https://radioblackout.org/2024/10/val-susa-sciopero-studentesco

    Oggi gli studenti e le studentesse del Liceo Norberto Rosa e del IIS Renzo Ferrari hanno scioperato e manifestato a #bussoleno contro l’accorpamento dei due istituti, venduto come razionalizzazione, ma, nei fatti, ennesimo taglio al diritto all’istruzione. Non solo. La protesta è stata organizzata anche contro la soppressione del servizio ferroviario tra Bussoleno e Susa […]

    #L'informazione_di_Blackout #no_tav
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/10/2024-10-15-sciopero-stud-valsusa.mp3

  • Italy’s offshore detention centers in Albania open for business

    Rights watchdogs have raised strong concerns about the centers, with one lawyer describing them as “an Italian Guantanamo.”

    Italy’s contentious migrant detention centers in Albania are now ready and operational, the Italian ambassador to Tirana said Friday, after months of delays and logistical setbacks.

    Under the 2023 deal, Tirana agreed that Italy could send up to 36,000 male migrants who have been stopped in international waters each year to two asylum-processing centers in northern Albania.

    Rights groups and opposition politicians have called the deal “dehumanizing” and “illegal,” warning that diverting migrants to an extra-territorial location, run by private contractors, will obscure them from scrutiny, weakening oversight of conditions and increasing the violations of basic rights.

    Federica Borlizzi, a lawyer with CILD, the Italian coalition for Freedom and Civil Rights, called the centers “an Italian Guantanamo,” a reference to the notorious United States detention camp in Cuba, in which terror suspects were imprisoned without trial and tortured.

    Since rising to power on an anti-immigration platform in 2022, Italian Prime Minister Giorgia Meloni has spearheaded European Union deals with African countries to block migrant boat departures and introduced stringent rules for those arriving in Italy illegally, including automatic detention.

    Rome says the deal aims to relieve pressure on Italian centers and dissuade migrants from setting off. Meloni has called the deal “a new, courageous and unprecedented path” which could be replicated with other non-EU countries. Fifteen other EU countries have written to the European Commission to request it look at possible models for similar schemes.

    Under the new scheme, migrants sent to Albania will have their asylum claims fast-tracked, and are to be deported if unsuccessful.

    The ambassador did not say when he expected the first migrants to arrive.
    Out of sight

    Critics, however, have argued that the deal is expensive and pointless. Rights groups say that it violates European and Italian law, as well as United Nations migration guidelines which require those rescued at sea to be taken to the nearest safe port.

    Migrants sent to Albania will effectively be denied the right to legal assistance, Anna Brambilla of ASGI, a non profit that advocates for migrants’ rights, told POLITICO.

    “It’s hard enough for migrants to access a lawyer in Italy,” she said.

    The government’s accelerated asylum procedures are also problematic “because you cannot be evaluated properly in a short time, and vulnerabilities do not emerge immediately,” Brambilla said.

    A central issue for rights groups is the selection of migrants to be diverted to Albania. While the government claims that all vulnerable people, women and children will be brought to Italy, the identification of trafficking or torture victims or unaccompanied children could not be guaranteed on a boat, Brambilla said.

    CILD has been a staunch critic of Italy’s existing migrant detention centers, documenting overcrowding, degrading conditions of sanitation and food, and scant medical and psychological care.

    Borlizzi told POLITICO that locating detention and asylum processing centers in Albania would reduce opportunities for oversight, creating “fertile ground to continue violating the rights of the detained, particularly the conditions of their detention.”

    “We have seen eight people forced to sleep in a cell of 20 square meters. Imagine what will happen in a foreign land far from any type of monitoring,” Borlizzi said. Private contractors have an incentive to increase overcrowding to increase profits, she added.

    Italy’s Green and Left Alliance, which is currently in the opposition, has termed the centers “concentration camps.”

    MP Angelo Bonelli, the group’s leader, told POLITICO the camps will resolve nothing and are merely “a marketing operation,” adding that the camps’ maximum capacity — 3,000 a month — “is nothing compared to the scale of the emergency.”

    “The government wants people to think the immigration emergency has been resolved but migration depends on external factors — wars and climate change,” he said.

    https://www.politico.eu/article/italy-offshore-detention-centers-albania-migration-asylum-processing-giorgi

    #Albanie #migrations #réfugiés #ouverture #accès_aux_droits #profit #privatisation #business
    #Shengjin e #Gjader #Italie #externalisation #accord

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

    • Les centres d’hébergement italiens en #Albanie opérationnels

      Après des mois de retard et de controverses, les centres italiens pour migrants en Albanie, édifiés sur le port de Shëngjin et sur une ancienne base militaire à Gjadër sont opérationnels depuis vendredi 11 octobre. Les exilés secourus en mer par les garde-côtes italiens devraient ainsi y être bientôt envoyés pour y demander l’asile.

      « Tout est prêt pour accueillir les migrants », a affirmé l’ambassadeur d’Italie en Albanie, Fabrizio Bucci, lors d’une visite vendredi 11 octobre des centres d’accueil pour migrants, organisée pour la presse. Les structures devaient déjà être opérationnelles en août.

      « À partir d’aujourd’hui toutes les structures sont fonctionnelles », a ajouté Fabrizio Bucci : le centre d’enregistrement situé sur le port de Shengjin et celui dans lequel doivent être hébergé les hommes arrêtés en mer, à une vingtaine de kilomètres, sur l’ancienne base militaire de Gjader.

      Construits aux frais de l’Italie et sous juridiction de ce pays, ces centres, dont le coût global atteindra un milliard d’euros, doivent accueillir les exilés secourus en mer par des navires italiens. Les « personnes vulnérables » comme les femmes et les enfants ne sont pas concernées.

      36 000 migrants par an

      Ils passeront d’abord par le port, où des bureaux ont été installés dans des préfabriqués posés derrières de hautes grilles, pour être recensés. Ils seront ensuite envoyés à Gjader, où ils attendront de savoir si leur demande d’asile est acceptée ou non. Ce site, composé de préfabriqués de 12 m2, entourés de hauts murs et surveillés par la police et entourés de caméras, est divisé en trois structures différentes : l’une pour ceux devant être rapatriés, l’autre pour les demandeurs d’asile et la troisième pour ceux ayant commis un délit à l’intérieur d’un des centres.

      Le traitement des demandes d’asile pourront prendre jusqu’à quatre semaines, selon une source au fait des procédures ayant demandé à rester anonyme.

      Tout ce qui se passe dans l’enceinte du camp est sous la responsabilité des Italiens, tandis que la sécurité extérieure est assuré par les forces de l’ordre albanaises.

      Plus de 300 militaires, médecins et juges italiens sont engagés dans cette opération, a précisé l’ambassadeur.

      Cet accord, vertement critiqué par les ONG de défense des droits humains, a été signé en novembre 2023 entre la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, et son homologue albanais, Edi Rama, qui brûle de rejoindre l’Union européenne (UE). Le protocole italo-albanais prévoit, à terme, l’accueil de 36 000 migrants par an.

      L’Italie et la Hongrie ont proposé d’en étendre le principe à l’échelle européenne avec la création de « hubs de retour » - des centres où seraient renvoyés des migrants illégaux dans des pays en dehors de l’UE. Une proposition qui pourrait être discutée au sommet européen des 17 et 18 octobre à Bruxelles.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/60513/immigration-irreguliere--les-centres-dhebergement-italiens-en-albanie-

    • L’Italie transfère un groupe de migrants vers l’Albanie, une première pour un pays de l’Union européenne

      Ce transfert inédit intervient en vertu d’un accord signé fin 2023 et qui prévoit la création de deux centres en Albanie, d’où les migrants pourront effectuer une demande d’asile.

      C’est la mise en œuvre d’un accord controversé. L’Italie a débuté le transfert d’un groupe de migrants vers les centres qu’elle gère en Albanie, en vertu d’un accord signé fin 2023 avec ce pays des Balkans non membre de l’Union européenne. Le patrouilleur de la marine italienne Libra est parti lundi 14 octobre avec un premier groupe d’hommes à son bord, selon le quotidien La Repubblica(Nouvelle fenêtre). D’après le journal, il s’agit de personnes originaires du Bangladesh et d’Egypte, et le navire, parti de l’île italienne de Lampedusa, doit arriver en Albanie mercredi.

      L’accord entre le gouvernement de Giorgia Meloni, Première ministre d’extrême droite italienne, et celui de son homologue albanais Edi Rama prévoit la création de deux centres en Albanie, d’où les migrants pourront effectuer une demande d’asile. Cet accord, en vigueur pour cinq ans, dont le coût pour l’Italie est estimé à 160 millions d’euros par an, concerne les hommes adultes interceptés par la marine ou les gardes-côtes italiens dans leur zone de recherche et de sauvetage dans les eaux internationales.
      Mesure de rétention administrative

      La procédure prévoit un premier contrôle sur un navire militaire, avant un transfert dans un centre du nord de l’Albanie, au port de Shengjin, pour une identification, puis vers un second centre, sur une ancienne base militaire à Gjader. Là, les migrants seront détenus en vertu d’une mesure de rétention administrative décidée par le préfet de Rome, dans des pièces de 12 m2 au sein de préfabriqués entourés de hauts murs et de caméras, et surveillés par la police, dans l’attente du traitement de leur demande d’asile.

      L’intérieur du camp est sous la responsabilité des Italiens, la sécurité extérieure étant assurée par les forces de l’ordre albanaises. Les personnes considérées comme vulnérables par la loi, dont les mineurs, les femmes, les personnes souffrant de troubles mentaux, ayant été victimes de torture, de violences sexuelles ou de traite d’êtres humains, ne sont pas concernées par la procédure.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/immigration/immigration-l-italie-transfere-un-groupe-de-migrants-vers-l-albanie-une

      #mise_en_oeuvre

    • Italien und die Migration. Der Weg der Externalisierung

      Italien verschärft unter Giorgia Meloni seine Migrationspolitik: national durch strengere Aufnahmegesetze, international durch Abkommen mit Drittstaaten wie Tunesien oder Albanien. Zugleich wächst mit dem EU-Migrationspakt die Verantwortung Italiens.

      Italien ist in den vergangenen Jahrzehnten zu einem der wichtigsten Erstaufnahmeländer für sogenannte irreguläre Immigranten geworden, die auf der zentralen Mittelmeerroute nach Europa kommen. Die Migrationspolitik hatte und hat daher stets einen hohen Stellenwert für italienische Regierungen, so auch für die aktuelle Mitte-rechts-Regierung unter Giorgia Meloni.

      Diese befasst sich sowohl innen- als auch außenpolitisch mit dem Thema: Auf nationaler Ebene hat sie durch eine Reihe von Verordnungen die Aufnahmebedingungen für Schutzsuchende verschärft, auf internationaler Ebene hat sie mit den EU-Partnern das im Frühjahr 2024 verabschiedete neue Migrations- und Asylpaket („Migrationspakt“) ausgehandelt und mit weiteren Ländern außerhalb der Union Abkommen geschlossen. Die innen- und außenpolitischen Schritte sind eng miteinander verknüpft und Teil einer Gesamtstrategie, die darauf zielt, die Zahl der irregulären Einwanderer zu reduzieren, die Rückführung zu fördern und das Asylsystem von der wachsenden Zahl der Anträge auf internationalen Schutz zu entlasten.
      Ändert sich Italiens Rolle?

      Im Laufe des Jahres 2024 hat sich das Migrationsgeschehen auf der zentralen Mittelmeerroute stark verändert. Nachdem die Zahl der Bootsflüchtlinge, die an den Küsten Italiens anlanden, über Jahre konstant gestiegen war, hat sich die Tendenz jüngst umgekehrt: In den ersten sieben Monaten 2024 kamen rund 33000 Menschen übers Meer nach Italien, deutlich weniger als die 88000 im selben Zeitraum 2023 (Abbildung). Zur Auflösung der Fußnote[1] Generell war 2023 mit 157000 irregulären Einreisen – dem höchsten Stand seit 2016 – ein besonders intensives Jahr. Die Zahl der Anlandungen hatte schon ab 2020 zugenommen, ging aber um die Zeit des Amtsantritts von Meloni im Herbst 2022 nochmals steil nach oben.

      In den ersten Monaten der Regierung Meloni zeigten sich weitere Veränderungen. Zum einen trat Tunesien zeitweilig an die Stelle Libyens als Hauptabfahrtsland für die Seereise nach Italien. Während die Menschen bisher überwiegend von Libyen aus aufgebrochen waren, kamen 2023 mehr als 60 Prozent von Tunesien aus. Zur Auflösung der Fußnote[2] Zum anderen stieg der Anteil von Einwanderern aus westafrikanischen Ländern wie der Republik Côte d’Ivoire und Guinea. Dank bilateraler Visaabkommen zwischen Tunis und ihren Heimatländern nutzten viele Migranten und Flüchtlinge aus den Ländern südlich der Sahara Tunesien als Transitland; oder sie waren bereits länger dort gewesen und flohen vor der diskriminierenden Politik des tunesischen Präsidenten Kais Saied. Ein Schwerpunkt der italienischen Migrationspolitik liegt deshalb auf Tunesien, nicht zuletzt, weil auch die Zahl der tunesischen Migranten hoch geblieben ist.

      Mittlerweile hat sich die Lage erneut verändert. Libyen ist 2024 wieder zum Hauptabfahrtsland in Richtung Italien geworden. Bis Mitte Juli kamen 59 Prozent der in Italien angekommenen Migranten aus Libyen, 36 Prozent aus Tunesien. Zur Auflösung der Fußnote[3] Ein Grund dafür ist, dass die tunesischen Behörden vermehrt Flüchtlingsboote aufgreifen: In den ersten fünf Monaten des Jahres wurden bereits 30000 Menschen an Land zurückgebracht – eine Zunahme von 40 Prozent gegenüber 2023. Zur Auflösung der Fußnote[4] Ungeachtet von Vorwürfen gegen die tunesische Küstenwache, den Tod von Migranten auf See mitverursacht zu haben, Zur Auflösung der Fußnote[5] hat das Land im Juni zudem eine eigene Seenotrettungszone eingerichtet, die derlei Aufgriffe erleichtert. Auch die Herkunft der Menschen, die Italien erreichen, hat sich erneut geändert: Die Hauptherkunftsländer sind jetzt Bangladesch und Syrien, gefolgt von Tunesien, Guinea und Ägypten.

      In den vergangenen Jahren wurden darüber hinaus immer mehr Anträge auf internationalen Schutz gestellt. 2023 entfielen 12 Prozent der Asylanträge in der EU auf Italien. Die insgesamt 136000 Anträge sind zwar im Vergleich etwa zu Deutschland zu sehen, wo 334000 Anträge gestellt wurden, dennoch steht Italien in dieser Beziehung hinter Deutschland, Frankreich und Spanien an vierter Stelle in der EU. Zur Auflösung der Fußnote[6]

      Italien ist also nicht nur eines der Haupteinreiseländer für Migranten, die irregulär in der EU ankommen, sondern auch eines derjenigen, in denen die meisten Asylanträge gestellt werden. Die italienischen Behörden sind daher neben der Seenotrettung und Erstaufnahme in zunehmendem Maße auch mit der Verwaltung eines expandierenden Asylsystems befasst. Mit Inkrafttreten des neuen Migrations- und Asylpakets der EU wird diese Dynamik unweigerlich zunehmen. Diese Doppelbelastung erklärt auch, warum Fragen der irregulären Migration und des Asylsystems für die Regierung Meloni untrennbar zusammengehören und warum diese verstärkt auf Abschreckung setzt, um sowohl die Zahl der Ankömmlinge als auch die der Asylanträge zu reduzieren.
      Wege der Abschreckung

      Die Politik der Abschreckung zielt definitionsgemäß darauf, sogenannte irreguläre Migranten und insbesondere Flüchtlinge daran zu hindern, das Hoheitsgebiet des Ziellandes zu erreichen. Zur Auflösung der Fußnote[7] Mit diesem Konzept beschreitet die Regierung Meloni keineswegs einen neuen Weg, sondern führt den ihrer Vorgänger fort. Die entsprechenden Maßnahmen sind indes häufig lediglich Sofortmaßnahmen in Zeiten erhöhten Migrationsdrucks und keine strukturellen Weichenstellungen.

      Die Regierung hat zwei Arten von Maßnahmen in die Wege geleitet. Zunächst geht es ihr darum, Kosten und Risiken der Mittelmeerüberquerung zu erhöhen, um Migranten von selbiger abzuhalten. Hierunter fallen etwa Einschränkungen der Betätigungsmöglichkeiten für Nichtregierungsorganisationen, die sich in der Seenotrettung engagieren und vom Staat als Pull-Faktor angesehen werden. Auch die Verschärfung der Strafen für Menschenhändler und Schleuser, etwa in der umstrittenen „Cutro-Verordnung“ von März 2023, zielt in diese Richtung. Zur Auflösung der Fußnote[8]

      Ebenso zu dieser Kategorie zählt das Migrationsabkommen der EU mit Tunesien vom Juli 2023, auf das Italien sehr gedrängt hat. Die gemeinsame Absichtserklärung wurde als eine umfassende Vereinbarung über verschiedene Politikfelder präsentiert – von nachhaltiger Landwirtschaft bis zu Energiefragen. Am meisten aber wird zweifellos im Bereich der Migration investiert, um die Zusammenarbeit mit den tunesischen Behörden zu verbessern. Die EU hat dem nordafrikanischen Land hierfür 105 Millionen Euro zur Verfügung gestellt – was offensichtlich kurzfristig Wirkung zeigt, wie an der gestiegenen Zahl der aufgegriffenen Boote zu sehen ist.

      Dennoch steht die Vereinbarung stark in der Kritik: Auf der einen Seite legitimiert sie die Regierung Saied, die sowohl gegen Flüchtlinge als auch gegen die eigene Bevölkerung immer autokratischer vorgeht und Menschen- und Freiheitsrechte missachtet. Auf der anderen Seite wird durch das Abkommen ein nicht unbedingt vertrauenswürdiger Drittstaat in die Lage versetzt, den Migrationsdruck – der im Gegenzug lediglich kurzzeitig verringert wird – gegen die EU instrumentalisieren zu können. Wie ähnliche Abmachungen zwischen Italien und Libyen von 2017 gezeigt haben, ist nämlich kaum anzunehmen, dass sich der Rückgang der Flüchtlingszahlen in den kommenden Jahren fortsetzen wird. Nachdem damals die Zahl der Ankommenden aus Libyen zunächst stark abgenommen hatte, nahm sie ab 2020 wieder an Fahrt auf, denn die Ursachen für die Migrationsbewegungen in der Region sind vielfältig und durch restriktive Maßnahmen allein kaum in den Griff zu bekommen. Zur Auflösung der Fußnote[9]

      Der zweite Weg, auf dem die italienische Regierung die irreguläre Einwanderung eindämmen möchte, zielt auf die Einschränkung der Leistungen, auf die Migranten in Italien hoffen können. Unter diese Kategorie fallen etwa Maßnahmen wie die weitgehende Abschaffung des humanitären Schutzes und die Verlängerung des Ausreisegewahrsams in Rückführungszentren.

      Ein weiteres Beispiel für die Versuche der Regierung, Migranten abzuschrecken, indem sie – zumindest auf dem Papier – die Asylmöglichkeiten in Italien einschränkt, ist eine mit Albanien im November 2023 getroffene Vereinbarung. Demnach werden auf italienische Kosten zwei Aufnahmezentren auf albanischem Boden errichtet, in denen künftig die Asylanträge von monatlich rund 3000 Migranten abgewickelt werden sollen, die von Schiffen italienischer Behörden in internationalen Gewässern aus Seenot gerettet wurden. Die Entscheidungshoheit über die Gewährung von Asyl soll dabei jedoch zu jeder Zeit in italienischer Hand verbleiben.

      Dieses Verfahren ist ein erster Schritt zur Externalisierung beziehungsweise zum Outsourcing von Asylverfahren in ein Nicht-EU-Land. Damit unterscheidet sich die Vereinbarung mit Albanien grundsätzlich vom Abkommen mit Tunesien, das keinerlei vergleichbare Mechanismen vorsieht. Doch gerade weil die Entscheidungsgewalt nicht an albanische Behörden übertragen wird, kann man wohl davon ausgehen, dass die italienische Regierung in erster Linie das Ziel verfolgt, potenzielle Migranten durch die schiere Existenz des Überstellungsmechanismus nach Albanien vom Aufbruch abzuhalten. Sie sollen davon ausgehen, dass ihr Asylverfahren nicht von einem EU-Land entschieden wird. Die Vermittlung dieses Eindrucks aber ist irreführend.
      Ein für Italien unausgewogenes Abkommen

      Die von der Regierung Meloni betriebene Abschreckungspolitik muss im europäischen Kontext gesehen werden, insbesondere im Rahmen des neuen Migrations- und Asylpakets, das aus zehn miteinander verbundenen Rechtsakten besteht, um das Gemeinsame Europäische Asylsystem (GEAS) zu reformieren. Im Mittelpunkt der Verhandlungen – und der italienischen Position – stand das schwierig zu findende Gleichgewicht zwischen Verantwortung und Solidarität unter den Mitgliedstaaten. Da Rom bereits seit Langem einen verbindlichen Mechanismus für die Verteilung der Schutzsuchenden fordert, legte es dabei besonderes Augenmerk auf die Asylverfahrensverordnung, die Verordnung über Asyl- und Migrationsmanagement sowie die Verordnung zur Bewältigung von Krisensituationen und Situationen höherer Gewalt.

      Die Regierung Meloni musste hier jedoch zurückstecken und stimmte dem Prinzip einer „verpflichtenden Solidarität“ zu, das den Mitgliedstaaten weiterhin großen Spielraum lässt, auf welche Art und Weise sie die Erstaufnahmeländer unterstützen wollen. Die Staaten können nämlich selbst entscheiden, ob sie Asylsuchende aufnehmen – und zwar mit einer EU-weiten festen Obergrenze von 30000 Menschen pro Jahr – oder ob sie stattdessen einen finanziellen Beitrag zur Unterstützung von Maßnahmen zur Migrationskontrolle leisten oder den besonders betroffenen Staaten operativ unter die Arme greifen.

      Die Entscheidung der Regierung, eine der langjährigen italienischen Forderungen aufzugeben, hat sich letztlich nicht ausgezahlt, da die Verantwortung Italiens durch die Reform sogar noch zunimmt – etwa durch die verpflichtende Einführung von Grenzverfahren für bestimmte Kategorien von Migranten, die per definitionem in Erstaufnahmeländern durchzuführen sind. In dieselbe Richtung weist die Verlängerung der Verantwortlichkeit der Erstaufnahmeländer für die Asylanträge im Rahmen des Dublin-Systems, Zur Auflösung der Fußnote[10] das keineswegs überwunden ist, wie die Regierung Meloni behauptet. Ganz im Gegenteil scheinen die neuen Normen vielmehr darauf zu zielen, Mitgliedstaaten wie Deutschland, Frankreich oder die Niederlande zu beruhigen, indem die Sekundärmigration – also die Weiterreise in ein anderes EU-Land – strenger kontrolliert wird.

      Diese Absicht spiegelt sich auch deutlich im „Gemeinsamen Durchführungsplan für das Migrations- und Asylpaket“ wider, den die EU-Kommission im Juni 2024 vorgelegt hat. Zur Auflösung der Fußnote[11] Zu den Maßnahmen zählt etwa die Einführung des großangelegten IT-Systems Eurodac zur Sammlung und zum Abgleich biometrischer Daten von Schutzsuchenden sowie von Screenings Zur Auflösung der Fußnote[12] und weiteren Verfahren des Migrationsmanagements an den EU-Außengrenzen, die erkennbar vor allem der Eindämmung der Sekundärmigration dienen.

      Der Umsetzungsplan bietet die erste Gelegenheit, die von der Kommission vorgesehenen Schritte zur Implementierung des Migrationspaktes zu analysieren und mit den italienischen Interessen abzugleichen. Dass es sich bei der Reform um ein integriertes Gesamtkonzept handelt, wird durch die Festlegung unterstrichen, dass die Mitgliedstaaten nicht zwischen der Anwendung verschiedener Gesetzespakete wählen können, sondern alle Mitgliedstaaten alle Bausteine des Plans umsetzen müssen. Dieser Aspekt entspricht der italienischen Sicht auf die Migrationspolitik als „europäische Frage“. Dennoch ist zu erwarten, dass die Mitgliedstaaten in der Umsetzungspraxis bei den Details unterschiedliche Schwerpunkte setzen. Nicht zuletzt Italien selbst könnte bei heikleren Aufgaben zögern, beispielsweise bei der Einführung der verpflichtenden Grenzverfahren, falls seine Interessen in Fragen der Solidarität und bei Rückführungen von den anderen Mitgliedstaaten nicht angemessen berücksichtigt werden.

      Der entscheidende Faktor für den Erfolg des Migrationspaktes ist das gegenseitige Vertrauen der Mitgliedstaaten. Sollte es daran mangeln, könnte die Umsetzung nur teilweise und weniger vorhersehbar gelingen, was den Zweck der gesamten Reform infrage stellen würde. Von der Wirksamkeit und fristgerechten Umsetzung der Maßnahmen hängt auch die weitere Unterstützung seitens Italien ab, dessen Regierung augenscheinlich ein noch unausgewogenes System akzeptiert hat. Ein Grund für diese Entscheidung dürfte in der sogenannten externen Dimension der Migrationspolitik liegen.
      Ist die Externalisierung neu?

      Die Regierung Meloni reklamiert für sich, eine Richtungsänderung der europäischen Migrationspolitik bewirkt zu haben, wodurch nun die externe Dimension privilegiert werde, um die Zahl der irregulär Einwandernden zu verringern und die der Rückführungen zu erhöhen. Denn Italien hat den Kompromiss in Sachen Verantwortung und Solidarität im neuen EU-Pakt nur gegen eine Reihe von Zugeständnissen bei den Rückführungen akzeptiert. Der Pakt sieht etwa vor, dass die Kriterien dafür, ob ein Drittland als sicher eingestuft wird oder nicht, auf nationaler Ebene festgelegt werden. Dies wird von Italien begrüßt, denn die Mitgliedstaaten erhalten dadurch größere Flexibilität, Länder als sicher zu bestimmen, damit dorthin abgeschoben werden darf.

      Darüber hinaus ist ganz allgemein ein Trend zur Externalisierung migrationspolitischer Maßnahmen zu erkennen. In den zurückliegenden anderthalb Jahren haben Italien und die Europäische Kommission bei ihren Bemühungen um Migrationsabkommen mit anderen Mittelmeeranrainern sehr effizient zusammengearbeitet. Der Vereinbarung mit Tunesien von 2023 folgte im Frühjahr 2024 ein Abkommen mit Ägypten, das sehr umfassend und ambitioniert ist, aber ebenfalls besonderes Gewicht auf das Thema Migration legt. Die EU weitet derweil das Feld der Partnerschaftsabkommen mit Nicht-EU-Ländern des Mittelmeerraums systematisch aus: Zu den Vereinbarungen mit Tunesien und Ägypten sowie dem bereits 2016 geschlossenen Abkommen mit der Türkei sind kürzlich Übereinkommen mit Mauretanien und dem Libanon hinzugekommen.

      Darüber hinaus wird die italienische Vereinbarung mit Albanien in der EU als ein Modell betrachtet, das in anderen Kontexten nachgeahmt werden könnte. Im Programm der Europäischen Volkspartei (EVP) zur Europawahl 2024 wurde die Übertragung der Zuständigkeit in Asylfragen an Länder außerhalb der EU ausdrücklich unterstützt. Angesichts der Bestätigung der EVP-Kandidatin Ursula von der Leyen als Kommissionspräsidentin ist dies ein wichtiger Wendepunkt. Zudem haben 15 Mitgliedsländer, darunter Italien, vor wenigen Monaten eine gemeinsame Erklärung vorgelegt, in der die EU aufgefordert wird, innovative Lösungen zum Outsourcing der Asylverfahren zu suchen. Ausdrücklich wird darin das Abkommen zwischen Italien und Albanien als Modell angeführt und die Wichtigkeit von Abschreckung betont. Zur Auflösung der Fußnote[13]

      Obwohl die EU, nicht zuletzt auch auf Druck Italiens, in den vergangenen Jahren die externe Dimension ihrer Migrationspolitik konsequenter vorantreibt, handelt es sich nicht um eine grundsätzliche Neuerung. Die EU bemüht sich bereits seit der sogenannten Flüchtlingskrise 2015 um die Zusammenarbeit mit Drittländern, um die Migrationsbewegungen einzuschränken. Inzwischen verfolgt sie diese Strategie lediglich mit mehr Nachdruck und setzt alle ihr zur Verfügung stehenden Mittel ein – von der Handelspolitik bis zur Erleichterung von Visaerteilungen.

      Hierbei riskiert sie allerdings, weitreichende Beziehungen mit Schlüsselländern in Afrika und dem Nahen Osten kurzfristigen migrationspolitischen Interessen unterzuordnen. Darüber setzt sich die EU zunehmend der Gefahr aus, dass Migrationsbewegungen durch andere Akteure im Mittelmeerraum gegen sie instrumentalisiert werden. Paradoxerweise geschieht dies genau in dem Augenblick, in dem die EU mit dem neuen Migrations- und Asylpaket Regelungen in die Wege geleitet hat, die dieses Risiko einschränken sollen. Auch Italien, das seine Politik gegenüber Libyen und Tunesien seit Jahren an den Bedürfnissen der Migrationspolitik ausrichtet, würde durch vermehrte Anlandungen rasch unter Druck geraten.

      Die Kombination aus dem Migrationspakt und der Externalisierung der Migrationspolitik könnte zudem schwerwiegende Folgen für den Zugang zu Asyl haben. Obwohl in EU-Verordnungen immer wieder die Achtung der Grundrechte angemahnt wird, geht es Ländern wie Italien heute vorrangig darum, mit allen Mitteln zu verhindern, dass Menschen in Not nach Europa aufbrechen. Dies spiegeln auch die neuen Regelungen für die Definition sicherer Drittstaaten wider: Während ein Land früher die Genfer Flüchtlingskonvention von 1951 unterzeichnet haben musste, um als sicher anerkannt zu werden, hat die EU dieses Kriterium nun aufgeweicht – es muss lediglich ein „wirksamer Schutz“ gegeben sein, der nicht alle Rechte der Flüchtlingskonvention umfasst. Außerdem gibt die Reform den Mitgliedstaaten die Möglichkeit, ein Land als sicher einzustufen, wenn mit der EU ein Abkommen besteht, in dem die Unterzeichner die Achtung der Menschenrechte garantieren. Zur Auflösung der Fußnote[14] Mit Blick auf Tunesien sind diese Regelungen offensichtlich im Sinne Italiens, denn Tunesien hat die Flüchtlingskonvention zwar unterschrieben, sie aber noch nicht in nationale Gesetzgebung überführt; das gemeinsame Abkommen von 2023 garantiert jedoch, dass Tunesien als sicherer Drittstaat eingestuft werden kann.
      Schlussfolgerungen

      Auch wenn das neue Migrations- und Asylpaket hauptsächlich die interne Dimension der europäischen Migrationspolitik betrifft und mit neuen Verpflichtungen für Italien einhergeht, werden seine Regelungen tiefgreifende Auswirkungen auch auf die Beziehungen zu Drittländern haben. In dieser Hinsicht herrscht zwischen Italien und seinen europäischen Partnern mittlerweile weitgehendes Einvernehmen – das bei der Umsetzung des Paktes allerdings auf die Probe gestellt werden dürfte.

      Eine nur teilweise oder verspätete Anwendung der neuen Regelungen könnte zu einem Vertrauensverlust der Mitgliedstaaten in die Tragfähigkeit des gesamten Systems führen. Darüber hinaus könnte ein erneuter Anstieg der Ankunftszahlen die politische Unterstützung in Italien für die neuen Maßnahmen untergraben, da die Regierung zugesichert hat, dass durch die Reform ein geordnetes Migrationsmanagement gewährleistet sei. Das größte Risiko für Italien und die EU besteht also darin, eine „Lösung“ für ein „Problem“ wie die Migration versprochen zu haben, dessen Ursachen und Wurzeln jedoch viel tiefer liegen und wesentlich komplexer sind, als dieses Versprechen suggeriert.

      https://www.bpb.de/shop/zeitschriften/apuz/italien-2024/552524/italien-und-die-migration

  • Microsoft will let people buy games in Xbox Android app in November
    https://www.cnbc.com/2024/10/10/microsoft-will-let-people-buy-games-in-xbox-android-app-in-november.html

    Microsoft will allow people to buy and play video games through its Xbox app for Android starting in November, the company said on Thursday.

    The move is an immediate consequence of a U.S. judge ruling on Monday that Google will have to present alternatives to its Google Play app store on Android devices.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #boutique #google_play #epic_games #microsoft #google #android #mobile

  • Google must crack open Android for third-party stores, rules Epic judge - The Verge
    https://www.theverge.com/policy/2024/10/7/24243316/epic-google-permanent-injunction-ruling-third-party-stores

    / Google must give rival third-party app stores access to the full catalog of Google Play apps — and distribute third-party stores.

    Google’s Android app store is an illegal monopoly — and now it will have to change.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #google #epic_games #amazon #boutique #android #mobile #google_play #epic_store #justice

  • Agence France-Presse sur X : « L’action de l’éditeur de jeux vidéo français Ubisoft s’envolait de plus de 30% à la Bourse de Paris vendredi après la publication d’informations de presse évoquant un potentiel rachat par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, fondatrice et actionnaire https://t.co/x4lctCfXaK » / X
    https://x.com/afpfr/status/1842214445818511858

    L’action de l’éditeur de jeux vidéo français Ubisoft s’envolait de plus de 30% à la Bourse de Paris vendredi après la publication d’informations de presse évoquant un potentiel rachat par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, fondatrice et actionnaire principal du groupe #AFP

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #bourse #rachat #ubisoft #tencent

  • Appel à la grève pour les entités françaises d’Ubisoft les 15, 16 et 17 octobre 2024 – STJV
    https://www.stjv.fr/2024/09/appel-a-la-greve-pour-les-entites-francaises-dubisoft-les-15-16-et-17-octobre-2

    La direction vient d’annoncer sa décision d’imposer un retour au présentiel à hauteur de 3 jours par semaine pour toutes et tous. Ceci sans aucune justification étayée ni consultation du personnel.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #ubisoft #ressources_humaines #télétravail #grève #finance

  • Nouvelle grève à Ubisoft : le STJV nous explique ses revendications - Actu - Gamekult
    https://www.gamekult.com/actualite/nouvelle-greve-a-ubisoft-le-stjv-nous-explique-ses-revendications-30508600

    Le 14 février 2024, les salariés d’Ubisoft ont fait grève à Paris, Annecy et Montpellier afin de protester la faible revalorisation annuelle des salaires face à l’inflation, mais aussi contre les conditions de travail. Nous avions alors interrogé les délégués syndicaux du STJV dans un entretien à trois voix pour mieux comprendre les raisons derrière cette mobilisation d’ampleur inédite chez le géant français. Aujourd’hui, le syndicat appelle à trois nouvelles journées de grève du 15 au 17 octobre. Nous avons donc organisé un second entretien avec Clément, Vincent et Sarah, ainsi que trois autres employés mobilisés (Alexandre, Corentin et Laura) pour savoir comment la situation avait évolué, ou non, selon leur point de vue.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #ubisoft #ressources_humaines #grève #stjv

  • Filing Suit Against Google and Samsung for Illegally Colluding to Block Competition in App Distribution and Undermining the Epic v Google Jury Verdict - Epic Games
    https://www.epicgames.com/site/en-US/news/filing-suit-against-google-and-samsung-for-illegally-colluding-to-block-c

    Filing Suit Against Google and Samsung for Illegally Colluding to Block Competition in App Distribution and Undermining the Epic v Google Jury Verdict

    […]

    Auto Blocker defaulting to “on” requires an exceptionally onerous 21 step process to download an app outside of the Google Play Store or the Samsung Galaxy Store, mirroring Google’s “Unknown Sources” process with multiple steps and scare screens. Auto Blocker is the first time that Samsung has imposed additional friction on consumers who try to get apps outside of the Google Play Store or the Samsung Galaxy Store.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #justice #epic_games #google #samsung

  • Busfahrer über BVG-Krise: »Mittlerweile ist es die Hölle«
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1185514.oepnv-busfahrer-ueber-bvg-krise-mittlerweile-ist-es-die-hoelle.ht

    24.9.2024 von Christian Lelek - Unter der BVG-Krise leidet auch das Fahrpersonal

    Die Berliner Verkehrbetriebe stecken in einer handfesten Krise. Regelmäßig wird ein neuer Notfahrplan präsentiert, der das Angebot eindampft, sodass sich die Anfahrhäufigkeit veringert. Trotzdem fallen immer mehr Züge aus. Konnte die BVG im Jahr 2022 noch 99,2 Prozent aller geplanten U-Bahn-Fahrten anbieten, waren es bis August dieses Jahres 93 Prozent. Jede 15. U-Bahnfahrt fiel aus.

    Auch das Busangebot nimmt entgegen der Aussage von BVG-Vorstand Henrik Falk kontinuierlich ab. Falk hatte im August behauptet, das reale Busangebot der BVG sei so groß wie nie. Einer Analyse des Centers Nahverkehr Berlin zufolge, auf den sich ein RBB-Bericht beruft, sank die Fahrleistung der BVG-Busse von angebotenen 94,5 Millionen Fahrkilometern 2021 mittlerweile auf 90,2 Millionen Fahrkilometer – in etwa so viel wie 2016. So die Prognose. Bestellt habe das Land Berlin eigentlich 97,9 Millionen Kilometer. Für 2030 sind 101 Millionen Buskilometer vereinbart. Dass sie erreicht werden, während Vorstandschef Falk ein Wachstum innerhalb der nächsten zwei bis drei Jahre ausschließt, ist fraglich.

    Die Krise spüren nicht nur die Fahrgäste. Gerade die Beschäftigten sind tagtäglich mit dem eingeschränkten Betrieb der landeseigenen Verkehrsbetriebe konfrontiert. Dabei scheint der Mangel an tauglichen Fahrzeugen und Personal nur ein Aspekt zu sein, der zu einer erhöhten Arbeitsbelastung führt. Umgekehrt scheinen, wenn man den Beschäftigten glaubt, die Arbeitsbedingungen ein Grund dafür zu sein, dass Kolleg*innen ihr Arbeitsverhältnis beenden.

    Jan Förster fährt seit 18 Jahren für die BVG. Exemplarisch schildert er »nd« eine Fahrt von vergangener Woche auf der Linie 265 von Schöneweide zum Märkischen Museum: »Statt 7,58 geplanter Stunden, hatte ich am Ende 8,45 Stunden gearbeitet und dabei nur einen Bruchteil meiner Pausen genommen.« Am Ende habe er ensprechend Verspätung gesammelt, die er an den nächsten Kollegen übergeben habe. Sie fahre regelmäßig dem Fahrplan hinterher, sagt Försters Kollegin Petra Roth. Sowohl Roth als auch Förster sind Mitglieder im Personalrat der BVG. »Wenn du 20 Minuten hinterherhängst, drückst du dir schonmal einen Toilettengang weg. Ich versuche dann trotzdem eine kleine Pause zu machen, meine Stulle zu essen und eine Zigarette zu rauchen«, sagt Roth. Mittlerweile habe die BVG die Fahrzeiten für die einzelnen Strecken zwar verlängert, gleichzeitig aber die Ein- und Ausfahrten zu den Betriebshöfen verkürzt, sagt Roth.

    »Manchmal komme ich mir vor, als müssten wir an vorderster Front die Prügel einstecken für das, was andere zu verschulden haben.«
    Petra Roth Busfahrerin

    Von ganz jung bis ganz alt würden die Fahrgäste zudem immer respektloser, wie Roth sagt. »Dann bekomme ich einen Spruch gedrückt und werde sitzen gelassen, ohne dass ich antworten kann«, sagt sie. »So was nimmst du den Arbeitstag über mit.« Ihr Kollege pflichtet ihr bei. Er sei eigentlich ein leidenschaftlicher Busfahrer, sagt Förster. »Mittlerweile ist aber das, was man als Busfahrer innerhalb wie außerhalb des Busses erlebt, die Hölle.« Die auf das Hauptstadtimage gemünzten Werbekampagnen der BVG hätten geradezu dazu eingeladen, sich in den Fahrzeugen gehen zu lassen. Damit zurück blieben aber die Fahrer, sagt Förster. Auch die Verkehrssituation habe sich verändert. Es gehe rücksichtsloser und aggressiver zu. »Manchmal komme ich mir vor«, sagt Roth, »als müssten wir an vorderster Front die Prügel einstecken für das, was andere zu verschulden haben.« Roth meint, vorprogrammierte Ansagen des Unternehmens könnten dazu führen, dass das Fahrpersonal nicht persönlich den Kopf hinhalten muss, wenn es darum geht, Probleme zu kommunizieren.

    Förster spricht davon, dass die BVG ihre digitales Potenzial nicht ausschöpfe. »Warum muss ich, wenn selbst die Fahrzeiten jedes Fahrzeugs in Echtzeit eingesehen werden können, Vorfälle, die sich während der Fahrt ereignen, auf Zetteln dokumentieren«, fragt er.

    Doch nicht für alles sei das Unternehmen verantwortlich. Die Verkehrspolitik trage entschieden dazu bei, dass nicht die volle Leistung erbracht werden könne. »Es hat mit der Personalsituation erstmal nichts zu tun, wenn die Vorrangschaltung der Ampeln nicht funktioniert, wenn Bezirke unabgesprochen voneinander verzögernde Baustellen gewähren.« Und dann sei da noch der Faktor Geld: Der BVG stünden für das, was der Senat mit ihr will, zu wenig Mittel zur Verfügung, sagt Förster.

    Stichwort Geld: Das sei ein Ansatzpunkt, die Belastung zu kompensieren und den Beruf attraktiver zu machen, sagt Försters Kollegin Roth. Die alleinerziehende Mutter mit zwei Kindern müsse inzwischen über 100 Euro für einen Wochenendeinkauf aufbringen. Auch Miete und Energie seien teurer geworden. Nächstes Jahr steht die Tarifrunde zum Entgelt bei der BVG an.

    Förster plädiert mit Blick auf den hohen Krankenstand für mehr Regenerationszeit in Form von längeren Wendezeiten und mehr Urlaub. Elemente, die eigentlich im Manteltarifvertrag geregelt werden, der erst dieses Jahr erneuert wurde. Vor einigen Jahren hat Förster seine Arbeitswoche von 37,5 auf 31 Stunden reduziert. Ihm seien während der Fahrten durch die große Belastung immer mehr Fehler unterlaufen. »Ich habe dann eigenständig die Reißleine gezogen.«

    Roth vermisst auch den innerbetrieblichen, »fast schon familiären Zusammenhalt«, den sie zu Beginn kennengelernt habe. Damals habe sie gewusst, wer vor ihr fährt und wer hinter ihr. Man habe sich verabredet, um die Heimwege teilweise gemeinsam zu verbringen. Heutzutage sei das anders.

    Sicher liege es an der hohen Fluktuation, vielleicht auch an der heutigen Generation und zunehmenden Sprachbarrieren oder daran, dass jede*r mehr auf sich schaue, sagt Roth. »Früher gab es ein Verständnis davon, dass wir zusammen stark sind.« Noch sei es so, dass ein Kern von Mitarbeiter*innen vor den Arbeitskämpfen die Kolleg*innen durch ihren Enthusiasmus mitreißen könnte. »Darauf hoffe ich auch für die anstehende Tarifrunde. Dennoch wird die gewerkschaftliche Kultur immer weniger weitergegeben.«

    #Berlin #Verkehr #Arbeit #Gewerkschaft #BVG

  • Google mächtiger als die EU

    via https://diasp.eu/p/17142107

    22.09.2024

    Google trickst EU Kommission aus

    Der „Wert“ der #BIG5 oder #GAFAM (#Google, #Amazon, #Facebook, #Apple, #Microsoft) ist größer als die Haushalte von vielen Staaten. Auch die EU mit 350 Millionen Einwohnern ist nicht mehr in der Lage die Konzerne in die Schranken zu weisen.

    Seit Jahren geht die Wettbewerbsbehörde der EU mit Milliarden #Bußgelder|n gegen Google vor - auch gegen Meta (Facebook). Nun hat aktuell der EuG, das Gericht der #EU [#UE], die von der EU-Kommission gegen ­Google verhängte Geldstrafe in Höhe von 1,49 Milliarden Euro kassiert. Die EU hatte festgestellt, dass der Onlinekonzern, bei seinem Dienst „Adsense for Search“ die eigene marktbeherrschende Stellung missbraucht hatte.

    Bei diesem Google-Dienst können die Betreiber anderer Internetseiten für einen (...)

  • #PFAS in #Pesticides Could Pose a Greater Multigenerational Threat Than #DDT | Scientific American
    https://www.scientificamerican.com/article/pfas-in-pesticides-could-pose-a-greater-multigenerational-threat

    Although PFAS are known to leach from plastic storage containers into pesticides, contamination is more often the result of pesticide ingredients that are forever chemicals in their own right . PFAS pesticide ingredients and their “degradates”—what they turn into after partially breaking down—can stick around for decades or centuries and are incredibly potent. But the more potent and persistent the poison, the more likely it is to cause collateral damage.

    The trend is clear: pesticide manufacturers are increasingly in the #business of making “forever pesticides.” According to estimates by the U.S. Geological Survey, the nation annually uses 23 million to 35 million pounds of pesticide ingredients that are PFAS.

    #états-unis #leadership #EPA

    Source:

    Forever Pesticides: A Growing Source of PFAS Contamination in the Environment | Environmental Health Perspectives | Vol. 132, No. 7
    https://ehp.niehs.nih.gov/doi/10.1289/EHP13954

  • Annapurna Video-Game Team Resigns, Leaving Partners Scrambling - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-09-12/annapurna-video-game-team-resigns-leaving-partners-scrambling

    The entire staff of Annapurna Interactive, the video-game publishing division of Megan Ellison’s Annapurna studio, resigned this month following a dispute with its owner.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #annapurna #ressources_humaines #démission

  • Unterversorgt : Geschäfte mit Flüchtlingsunterkünften

    Die Unterbringung von Asylsuchenden ist ein lukratives Geschäft, das längst private Unternehmen für sich entdeckt haben. Mit Niedrigpreisen gewinnen sie Ausschreibungen für das Betreiben der Unterkünfte und machen doch gute Gewinne. MONITOR-Recherchen zeigen, wie im Betrieb und beim Personal gespart wird – und wie Geflüchtete sich selbst überlassen werden.

    Georg Restle: „Der Anschlag in Solingen hat zu einem regelrechten Überbietungswettbewerb der Parteien geführt, bei der inneren Sicherheit und klar, auch in der Migrationspolitik. Heute hat die Bundesregierung eine Ausweitung bei Messerverboten beschlossen und Kürzungen bei den Leistungen für Asylbewerber, die über andere EU-Staaten eingereist sind. Ein Thema spielt bei alledem erstaunlicherweise überhaupt keine Rolle: Die Flüchtlingsunterkünfte nämlich, wo vor allem junge Männer regelmäßig sich selbst überlassen werden. Wo sich oft genug niemand wirklich kümmert, niemand wirklich hinschaut – wie in dieser Flüchtlingsunterkunft. Wochenlang lag hier die Leiche eines jungen Geflüchteten in seinem Zimmer, ohne das sein Tod irgendjemandem aufgefallen wäre. Und nein, das Schicksal dieses Mannes ist kein bedauerlicher Einzelfall, sondern das bittere Resultat eines systematischen Versagens. Eine gemeinsame Recherche von MONITOR und Süddeutscher Zeitung – Andreas Maus und Till Uebelacker.“

    Ein unscheinbares Grab in Berlin-Pankow – zugewuchert, das Namensschild von der Friedhofsverwaltung. Sanoussy Barry kannte den Verstorbenen kaum. Aber er hat sich um seine Beerdigung gekümmert.

    Sanoussy Barry: „Ist ein junger Asylant aus Guinea. Diallo ist gestorben in seinem Asylheim. Nach vier Wochen erst hat man festgestellt, dass er gestorben ist. Sehr tragischer Fall. Sehr traurig.“

    Vier Wochen unentdeckt, tot in einer Flüchtlingsunterkunft? Wie kann das sein? Unsere Recherchen beginnen hier, in Berlin Steglitz-Zehlendorf. Irgendwo in dieser Flüchtlingsunterkunft lebte Mamadou Diallo. Im Oktober letzten Jahres muss er hier in seinem Zimmer gestorben sein. Geblieben sind zwei Fotos des 24-jährigen. Spurensuche.

    Reporter: "Du kannst Dich jetzt nicht erinnern, ihn gesehen zu haben?

    Junger Mann: „Ich weiß nicht. Also es gibt mal Familie … hat einen Teil der Familie hier, aber hn habe ich nicht gesehen.“

    Entdeckt wurde Mamadou Diallo erst nach etwa vier Wochen – sein Leichnam war da schon stark verwest. Wie es dazu kommen konnte, fragen wir Sebastian Büchner von der Berliner Staatsanwaltschaft, die hat den Todesfall untersucht.

    Sebastian Büchner, Staatsanwaltschaft Berlin: „Es ist keine Vermisstenanzeige erstattet worden. Es gab auch keine Meldung, dass da irgendwie jemand nicht im Zimmer sich befinden könnte. Es scheint auch offensichtlich in diesem verbliebenen Monat – zwischen dem letzten Mal sehen und dem Auffinden – jetzt niemand großartig danach geguckt zu haben, was mit ihm passiert ist.“

    Keine Vermisstenanzeige – keine Meldung. Könnte Mamadou Diallo noch leben, wenn Mitarbeiter der Unterkunft nach ihm geschaut hätten? Wer war für die Berliner Flüchtlingsunterkunft zuständig? Die Betreiber-Firma damals war ORS. Ein privates Unternehmen. Flüchtlingsunterkünfte werden längst nicht immer von Ländern oder Kommunen selbst geführt, meist wird der Betrieb ganz oder teilweise ausgeschrieben, oft bekommt der günstigste Bieter den Zuschlag – Bieter wie ORS. Hinter ORS steht ein milliardenschwerer Konzern – die Serco Group. Das britische Unternehmen gehört unter anderem Vermögensverwaltern wie Blackrock und macht weltweit über 5 Milliarden Pfund Umsatz – als Dienstleister für Militärs, Raumfahrt, Grenzschutz – als Betreiber von Gefängnissen und – Flüchtlingsunterkünften. Laut Selbstdarstellung bietet die Serco-Tochter ORS „beste Betreuungsdienstleistungen im Asylwesen.“ Ein großes Versprechen. Warum wurde dann Mamadou Diallos Leichnam über Wochen hier nicht entdeckt? Dienstleister wie ORS sind verpflichtet, den Aufenthalt von Geflüchteten regelmäßig zu dokumentieren. Wir bekommen Kontakt zu einer Bewohnerin – in der Unterkunft. Sie möchte unerkannt bleiben. An Mamadou kann sie sich nicht erinnern, aber an ORS. Deren Mitarbeiter seien oft gar nicht anwesend gewesen, sagt sie.

    Bewohnerin der Unterkunft: „Bei denen war das Büro immer geschlossen, die Fenster, die Jalousien waren immer runter. Es waren sehr wenig Betreuer da und so, was Familien angeht, die halt auch sehr viel Probleme mit der Sprache haben. Die haben auch nicht so geholfen halt, so papierkrammäßig.“

    Zu wenig Personal, mangelnde Betreuung in der Sozialarbeit? Serco weist diese Vorwürfe zurück. Dem Personal sei es vertraglich nicht gestattet, ohne Zustimmung der Bewohner eine Wohnung zu betreten, schreibt man uns. Mitbewohner hätten gesagt, es sei alles in Ordnung. Sozialarbeit oder eine Beaufsichtigung der Bewohner habe nicht zu den vertraglichen Pflichten des Unternehmens gehört. Das Landesamt für Flüchtlingsangelegenheiten (LAF) in Berlin teilt hingegen mit, zu den Aufgaben der Betreiber gehöre grundsätzlich auch „die Betreuung der Bewohner durch qualifizierte Sozialarbeiter und Sozialassistenten.“ Und wie sieht es in anderen ORS-Unterkünften aus? Wir fragen nach bei Behörden in anderen Bundesländern, wo ORS tätig ist. Und erfahren, auch hier setzte das Unternehmen in etlichen Unterkünften zu wenig Personal ein: zwei Regierungspräsidien – in Baden-Württemberg etwa – verhängten in den zurückliegenden Jahren deswegen insgesamt 35 Vertragsstrafen gegen ORS. Dann meldet sich ein ehemaliger Mitarbeiter von ORS. Er war Führungskraft in einer Unterkunft in Deutschland.

    Ehemaliger Mitarbeiter ORS: „Wir haben die Anzahl, die erfordert wurde oder die vertraglich festgehaltene Anzahl der Mitarbeiter nie erreicht. Sei es in der Kinderbetreuung, in der Hausbetreuung selber oder Freizeitgestaltung, was auch gefordert wurde Die Unterbesetzung war schon 50 Prozent, teilweise auch drunter. Vor allem in den Nachtschichten war es extrem.“

    Seine Schilderungen decken sich mit internen Dokumenten aus dem Unternehmen, die MONITOR und der Süddeutschen Zeitung vorliegen. Diese Tabelle zeigt, dass ORS hohe Summen abgezogen wurden – offenbar wegen zu wenig Personal in mehr als zehn Unterkünften. Die Summe der Abzüge betrug allein in den ersten drei Monaten des vergangenen Jahres über 760.000,- Euro. Auf unsere Nachfrage erklärt ORS die Unterbesetzung mit dem allgemeinen Fachkräftemangel in Deutschland. Weniger Betreuung in der Unterkunft? Weniger Angebote? Die Bewohner häufig auf sich allein gestellt? Die Stadt Berlin hat im März die Reißleine gezogen und den Vertrag mit ORS für drei Unterkünfte außerordentlich gekündigt. Man habe "gravierende Mängel” und "umfangreiche strukturelle Probleme” festgestellt. ORS weist auch das zurück. Es habe zuvor keine Beanstandungen gegeben, die die Kündigung rechtfertigen würden. Anderswo in Deutschland boomt das Geschäft mit den Unterkünften weiter. Der britische Konzern Serco kaufte nach der Übernahme von ORS letztes Jahr auch den deutschen Betreuungsdienstleister European Homecare (EHC). Damit ist Serco mit rund 130 Einrichtungen jetzt der größte private Anbieter in diesem Bereich. Eine Entwicklung, die der Betriebswissenschaftler Werner Nienhüser mit Sorge betrachtet. Seit Jahren beschäftigt er sich mit der Privatisierung von Flüchtlingsunterkünften und den Folgen.

    Prof. Werner Nienhüser, Universität Duisburg-Essen: „In erster Linie geht es darum, Gewinne zu erzielen, gute Renditen zu erzielen und sichere Renditen zu erzielen. Wenn ich Dienstleistungen anbiete, wo der Kunde letztlich der Staat ist, habe ich immer einen sicheren Kunden, einen zahlungskräftigen Kunden. Und die Renditen in diesem Bereich sind außerordentlich hoch. Und darum geht es.“

    Serco weist den Vorwurf zurück. Die Gewinnmarge liege nur im einstelligen Bereich, das Hauptaugenmerk liege auf dem Wohlbefinden der anvertrauten Menschen und der Mitarbeiter. Sanoussy Barry sieht das anders. Der Tod von Mamadou Diallo, sagt er, sollte ein Weckruf sein.

    Sanoussy Barry: „Die Menschen leiden hier, weil die keinen Ansprechpartner haben in diesen Asyleinrichtungen, habe ich das Gefühl. Ich möchte, also ich wünsche mir von Herzen, dass die Sozialarbeiter – die sind ja vor Ort – mit Menschen zu reden und zu helfen, aber das fehlt. Das fehlt viel in Deutschland momentan.“

    Georg Restle: „Und diese Frage stellt sich dann eben auch, wenn es schon nicht auffällt, dass der Leichnam eines Geflüchteten wochenlang in seinem Zimmer verwest, wie soll es dann irgendjemandem auffallen, wenn junge Männer sich in solchen Unterkünften radikalisieren? Aber klar, mehr Personal kostet eben viel Geld – Messerverbote sind da deutlich billiger.“

    https://www1.wdr.de/daserste/monitor/sendungen/unterversorgt-geschaefte-mit-fluechtlingsunterkuenften-100.html

    #ORS #Allemagne #privatisation #asile #réfugiés #business #hébergement #décès #cimetière #Berlin-Pankow #Steglitz-Zehlendorf #Serco #European_Homecare #profit

    Image du cimetière et de la tombe de #Mamadou_Djoulde_Diallo :

    via @_kg_

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    ajouté à la métaliste sur ORS en Allemagne :
    https://seenthis.net/messages/883653

    elle-même ajoutée à la métaliste sur ORS :
    https://seenthis.net/messages/802341

  • Jeux de dupes en Seine – suite robindesbois.org

    Les épreuves du triathlon paralympique sont programmées dimanche 1er septembre en partie dans une Seine souillée par les bactéries fécales et les polluants chimiques. La World Triathlon qui n’hésite pas à plonger ses affiliés dans un des fleuves les plus pollués de l’Union européenne est une société à but non lucratif basée à Lausanne en Suisse. Elle est aussi turbide et opaque que les eaux de la Seine. Quelques bulles émergent de son bilan financier de 2022 : au titre des dépenses, 200.000 US$ pour la présidente, 211.000 US$ pour les 8 membres du Conseil d’Administration, 2 millions d’US$ pour 20 à 30 salariés, 188.000 US$ de dépenses administratives dont les voyages… Au titre des recettes, 1,4 million d’US$ de la part des sponsors et 1,85 million d’US$ pour les droits de retransmission des réseaux télé. La World Triathlon vit sur un grand pied comme la World Aquatics, l’autre société à but non lucratif basée à Lausanne et organisatrice des épreuves internationales de natation, de waterpolo, de plongeon, de nage artistique et de marathon en eaux libres.
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    Les deux fédérations internationales ont trouvé dans la Directive européenne concernant la gestion des eaux de baignade du 15 février 2006 une aide inespérée. Seules 2 bactéries fécales sont soumises à des seuils. Dans les eaux côtières, pour accéder à une qualité dite “suffisante”, les entérocoques intestinaux ne doivent pas dépasser 185 ufc (unité formant colonie) et les Escherichia coli 500 ufc par 100 ml d’eau tandis que dans les eaux intérieures les seuils sont de 330 et de 900, quasiment le double. Cette discrimination n’a aucune justification sanitaire. Elle témoigne de la capitulation des pays membres de l’Union européenne face aux polluants bactériologiques et pathogènes des fleuves, des rivières, des lacs et des canaux. Dire que les eaux de la Seine à Paris et en aval de Paris sont saines relève de la manipulation. Paris n’est pas la seule à masquer la vérité. A Deauville, en baie de Seine, les baignades ont été interdites les 22 et 23 août à cause des dépassements en entérocoques et en Escherichia coli et la mairie a justifié cette interdiction par la présence inopinée d’une “nappe de sable” mélangée à la colonne d’eau.

    Décidément les athlètes, qu’ils soient olympiques ou paralympiques, et les baigneurs de juillet-août sur les côtes normandes sont bien des “marionnettes” comme l’a dit un triathlète belge début août après un report d’entrainement dans la Seine, des marionnettes du business.

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    Source : https://robindesbois.org/jeux-de-dupes-en-seine-suite