*Logiques réticulaires et territoriales au sein de la ville portuaire : le cas de #Busan en #Corée_du_Sud []
Le port de Busan se classe en 2003 au quatrième rang des ports à conteneurs du monde avec un trafic de 10,4 millions d’EVP en 2002 derrière Hong Kong (20,4 millions d’EVP), Singapour (18,4 millions d’EVP) et Shanghai (11,3 millions d’EVP). Comment expliquer les performances du port sud-coréen qui, depuis l’ouverture du premier terminal à conteneurs en 1975, double son trafic en moyenne tous les 5 à 6 ans ? Cette croissance portuaire s’effectue au sein d’une très grande ville de plus de 4 millions d’habitants. La coexistence, au sein d’un site urbain exigu, des fonctions portuaires et urbaines est de plus en plus difficile. À terme, la ville portuaire de Busan est menacée d’asphyxie, ce qui est à même de remettre en cause le développement portuaire et le développement de fonctions métropolitaines. Face à ces risques, les autorités coréennes ont défini des projets de grande ampleur, actuellement en cours de réalisation, afin de conforter la Corée du Sud dans sa vocation maritime.
▻http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2004-3-page-193.htm
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